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Échinoderme

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Échinodermes

Echinodermata
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Différents échinodermes : lys de mer, étoiles de mer, ophiures, oursins et concombres de mer.
Classification
Sous-règne Eumetazoa
Clade Bilateria
Clade Nephrozoa
Super-embr. Deuterostomia
Clade Ambulacraria

Embranchement

Echinodermata
Bruguière, 1791
[ex Klein, 1734

Sous-embranchements de rang inférieur

  • Crinozoa
  • clade Eleutherozoa:
    • Asterozoa
    • Echinozoa
  • † Blastozoa
  • † Homalozoa

Les échinodermes (Echinodermata) sont un embranchement d'animaux marins benthiques présents à toutes les profondeurs océaniques. Les environ 6 500 espèces sont toutes exclusivement marines : on ne connaît aucune espèce terrestre ni d'eau douce. Elles sont actuellement regroupées en cinq classes : les étoiles de mer, les ophiures, les oursins, les concombres de mer et les lys de mer.

Les représentants de ce groupe possèdent des caractéristiques uniques dans le monde animal. Les principales sont une symétrie générale pentaradiée (bien qu'ils restent biologiquement des bilatériens), un squelette externe constitué de plaques osseuses articulées et percées de nombreuses canalicules, et la présence d'un système aquifère. Dans la biodiversité de l'évolution, ils constituent un groupe deutérostomien proche des chordés.

Outre les espèces actuelles, plusieurs milliers d'espèces éteintes d'échinodermes sont recensées par les paléontologues, leur squelette très calcifié permettant généralement une bonne fossilisation. Leurs plus anciennes traces fossiles remontent au Cambrien soit 500 millions d'années d'existence.

Caractéristiques morphologiques

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La symétrie pentaradiée des échinodermes est diversement visible suivant les groupes et les espèces. Elle est moins perceptible chez les oursins, mais cet individu l'illustre grâce à ses piquants bicolores.

Les échinodermes sont des animaux (métazoaires triploblastiques) caractérisés par leur endosquelette dermique (structure appelée « stéréome ») constitué de monocristaux de calcite monoaxiaux, formant des spicules (holothuries) ou des plaques, qui peuvent être mobiles (étoiles de mer, ophiures, crinoïdes) ou soudées (oursins, dans ce cas on appelle le squelette le « test »). De nombreuses espèces sont également hérissées de piquants. Ces pièces squelettiques, quand elles ne sont pas soudées, sont tenues entre elles par un réseau de ligaments composés majoritairement de collagène (plus précisément « MCT », mutable collagenous tissue), dont la rigidité est commandée par influx nerveux ; cela permet aux échinodermes de rigidifier ou de ramollir leur corps à volonté, notamment pour maintenir des positions contractées sans effort musculaire ; cela est particulièrement le cas pour les holothuries, au corps peu calcifié.

La caractéristique la plus frappante est la symétrie pentaradiée (symétrie centrale d'ordre 5) pour la plupart des structures de la forme adulte : cela est particulièrement visible sur les étoiles de mer par exemple, mais ce caractère n'est pas toujours aussi manifeste chez toutes les espèces, notamment les concombres de mer ou les oursins irréguliers. Toutefois, leur symétrie interne et les formes embryonnaires, à symétrie clairement bilatérale, les rangent aux côtés des chordés dans le groupe des deutérostomiens : ils partagent d'ailleurs avec eux bon nombre de caractéristiques biochimiques. Cette symétrie pentaradiaire est donc secondaire, pas toujours complète et ne concerne pas certains organes comme le madréporite, souvent unique.

En plus de se retrouver dans la morphologie générale, leur symétrie pentaradiée se retrouve également dans l'ensemble de l'organisation du corps, depuis le système nerveux jusqu'au squelette calcifié constitué de plaques et d'épines qui entourent et protègent l'intérieur du corps. L'animal ne présente donc généralement pas de face « ventrale » et « dorsale » (typiques des bilatériens chordés) mais une face orale (où se situe la bouche) et une face aborale (où se trouvent généralement l'anus, l'appareil respiratoire et les gonades, ou le pied chez les crinoïdes fixés). Ils n'ont donc pas non plus de « tête » : les systèmes digestif, circulatoire et nerveux sont tous répartis en cinq branches symétriques ramifiées parcourant le corps. Ces 5 éléments radiaires sont appelés « rayons » (comme les bras des étoiles de mer), et peuvent éventuellement être ramifiés (notamment chez les crinoïdes ou les ophiures gorgonocéphales). Ces rayons se développent depuis des plaques oculaires, d'où apparaissent des plaques ambulacraires sur deux rangées alternativement. Ce phénomène est bien visible sur le test des oursins.

Leur système vasculaire (appelé Système ambulacraire) est réduit et relativement ouvert, sans organe pulsatile. Ils disposent en plus d'un système aquifère propre à ce groupe, qui assure quelques-unes des fonctions du sang et quelques autres : échanges gazeux, locomotion (par jeu de pression différentielle dans les podia) et nutrition ; il est alimenté par un organe filtreur appelé madréporite. Le système digestif est complet et parfaitement fonctionnel, proche de celui des chordés. Le système nerveux est constitué d'un anneau nerveux autour de la bouche (anneau périoral) d'où partent des nerfs selon une structure radiaire en 5 cordons nerveux (pas de système nerveux central).

La larve est généralement pélagique, et l'individu mature benthique (sauf quelques rares crinoïdes et holothuries nageurs, dont une holothurie pélagique). Ils peuvent être sessiles (comme les crinoïdes pédonculés) ou vagiles : certaines ophiures et étoiles de mer carnivores sont même capables de mouvements assez rapides.

Sur le plan développemental, une étude de génétique du développement a montré, sur la base d'une cartographie de l'expression des gènes développementaux, que « du point de vue de la structuration de l'ectoderme, les échinodermes sont des animaux principalement constitués d'une tête », n'exprimant nulle part les gènes typiques des régions postérieures.

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    Une étoile de mer.
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    Une ophiure.
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    Un crinoïde.
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    Un oursin.
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    Un concombre de mer.

Écologie et comportement

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Dermechinus horridus, oursins des abysses à plusieurs kilomètres de profondeur.

Habitat

Les échinodermes sont exclusivement marins : on n'en connaît aucune trace en eau douce, y compris parmi les formes fossiles. Ils peuplent pratiquement toutes les mers ouvertes du globe (ils ont cependant disparu des mers fermées comme la Caspienne), depuis la surface jusqu'aux abysses, et de l'équateur jusqu'aux mers subglaciales. Ils font partie des groupes d'animaux supérieurs les plus représentés dans les profondeurs abyssales, plusieurs espèces de chaque classe étant présentes au-delà de 8 000 m de profondeur, et certaines espèces d'holothuries jusqu'à plus de 10 000 mètres. Ils constituent une part très importante de la faune benthique, et jouent donc un rôle majeur dans les processus biologiques de ces milieux, notamment en ce qui concerne le recyclage des déchets par leurs régimes détritivores ou filtreurs.

On compte par exemple une centaine d'espèces en Méditerranée occidentale, réparties en 22 étoiles de mer, 23 ophiures, 2 crinoïdes, 22 oursins et 31 holothuries, toutes profondeurs confondues.

Reproduction

Les sexes sont séparés et la reproduction gonochorique, mais il n'existe pas de dimorphisme sexuel. La disposition de l'appareil reproducteur varie selon les espèces : à l'apex (sommet) des oursins et de certaines étoiles, au niveau des pinnules chez les crinoïdes, dans la cavité centrale des holothuries, au niveau des bras pour les ophiures et la plupart des étoiles. La plupart des espèces émettent une grande quantité de gamètes (jusqu'à plusieurs millions d’œufs peuvent être fécondés en une seule reproduction) : le sperme et les ovocytes sont libérés dans le milieu de manière synchrone grâce à un signal phéromonal, et la fécondation a ensuite lieu au hasard dans l'eau. Les larves évoluent ensuite parmi le plancton pendant plusieurs semaines (où elles sont la proie de nombreux planctonivores), subissant des métamorphoses caractéristiques des différentes classes (mais toutes sont encore à symétrie bilatérale). Arrivées au terme de leur dernier cycle larvaire, elles se rapprochent du fond jusqu'à s'y poser pour entamer leur dernière métamorphose en juvénile, et commencer leur cycle de vie.

Les échinodermes, et particulièrement les oursins, ont été très utiles dans la compréhension du phénomène de fécondation, notamment en ce qui concerne les mouvements ioniques lors de la pénétration du spermatozoïde,.

Certaines espèces ont cependant développé des modes de reproduction particuliers : absence de stade planctonique, autofécondation, reproduction par division (chez les étoiles et les holothuries), etc.

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    Les trois stades larvaires des étoiles de mer : , bipinnaria et brachiolaria.
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    Larve ophioplutée d’ophiure.
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    Larve brachiolaire d'étoile de mer.
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    Larve échinoplutée d'oursin.
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    Larve auriculaire d'holothurie.
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    Larve d'un crinoïde.

Locomotion

Article détaillé : Système ambulacraire.
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Gros plan sur les podia d'une Pycnopodia helianthoides.

Presque tous les échinodermes sont benthiques : cela signifie qu'ils vivent posés sur le fond, à l'exception de certaines rares espèces d'holothuries capables de vivre en pleine eau (comme Pelagothuria natatrix, mais plusieurs autres espèces peuvent nager un moment, tout comme certaines comatules).

De nombreuses espèces sont « sessiles », ce qui signifie qu'elles vivent fixées au substrat, où elles se nourrissent en filtrant l'eau : c'est le cas de nombreux crinoïdes et de certaines holothuries (et dans une moindre mesure de certaines espèces des trois autres classes). À l'inverse, les échinodermes capables de se déplacer sont dits « vagiles », et certaines étoiles de mer et ophiures sont capables de mouvements relativement rapides.

Pour se déplacer et adhérer à des surfaces dures, les oursins, les étoiles de mer et les holothuries sont pourvus de minuscules « pieds ambulacraires » en forme de tubes mous, munis à leur extrémité de cellules collantes et appelés podia,. Ceux-ci peuvent développer une force d'adhérence extrêmement efficace, comme chez l'oursin-tortue Colobocentrotus atratus.

Alimentation

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Deux étoiles de mer : une Solaster dawsoni attaquant une .

Les différentes espèces d'échinodermes ont adopté une grande variété de régimes alimentaires. Ils peuvent être des prédateurs carnivores (principalement les étoiles de mer, mais aussi certains oursins et ophiures), charognards (étoiles, oursins et ophiures), brouteurs herbivores (la plupart des oursins), dépositivores (oursins, holothuries, ophiures) fouisseurs (oursins irréguliers) ou encore filtreurs (crinoïdes, holothuries). Leur bouche est généralement très développée et adaptée au régime, avec par exemple des tentacules digités ou ramifiés en fractales pour filtrer le plancton ou le sédiment chez les holothuries, un estomac pouvant être dévaginé pour assurer la digestion externe de grosses proies chez de nombreuses étoiles de mer, ou encore une puissante mâchoire dentée (appelée « lanterne d'Aristote ») chez les oursins.

On constate que le régime suspensivore sessile, qui semble être le plus ancien dans ce groupe, est une caractéristique ponctuellement récurrente chez toutes les classes malgré leur diversité : des ordres d'étoiles de mer (comme les Brisingida), d'ophiures (comme les Euryalida), d'holothuries (Dendrochirotida) et même certains oursins (Dendraster excentricus, peut-être aussi Dermechinus horridus) sont revenus à ce mode de vie primitif qui est celui des crinoïdes (et avant eux de groupes archaïques comme les Eocrinoidea), développant des convergences morphologiques (principalement de longs bras rétractiles ramifiés en fractales ciliées).

Dans les groupes carnivores actifs, la prédation intra-embranchement n'est pas rare : ainsi de nombreuses étoiles de mer se nourrissent principalement d'autres échinodermes, comme les Solaster. Cette grande diversité en fait des animaux extrêmement importants dans les cycles biologiques marins, présents à tous les niveaux trophiques en grande abondance. Ainsi, leurs fluctuations de population sont susceptibles d'avoir des effets importants sur tout l'écosystème.

Respiration

La respiration est passive chez la plupart des échinodermes, et s'effectue le plus souvent à travers la peau, et notamment au niveau du système aquifère. Elle est aussi assurée en partie de manière directe par les podia chez les espèces qui en sont pourvues, mais les espèces massives ayant de gros besoins sont souvent pourvues d'organes respiratoires plus spécialisés : organes arborescents chez certains ordres d'holothuries, branchies chez certains oursins réguliers (Echinacea), papules respiratoires chez certaines étoiles de mer, bourses branchiales chez les ophiures.

Records

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L'holothurie Synapta maculata est le plus grand échinoderme actuel, pouvant atteindre 3 mètres de long.

Le plus long échinoderme connu est sans conteste l'holothurie serpentiforme Synapta maculata, qui peut atteindre 3 m de long, pour seulement quelques centimètres de large (et un poids très limité, sa densité étant à peine supérieure à celle de l'eau). Les échinodermes les plus lourds atteignent 6 kg : ce poids a été mesuré chez certaines étoiles du genre Thromidia et l'holothurie géante Thelenota anax.

L'échinoderme vivant le plus abyssal est probablement l'holothurie collectée à 10 687 mètres de profondeur, dans la fosse des Mariannes.

Peu d'échinodermes sont dangereux pour les humains : on ne connaît qu'une ou deux étoiles de mer venimeuses (notamment Acanthaster planci), et quelques familles d'oursins (Diadematidae, Echinothuriidae et Toxopneustidae) : seule une espèce d'oursin semble pouvoir être occasionnellement mortelle pour l'Homme, l'oursin-fleur Toxopneustes pileolus.

Il est difficile d'établir l'espèce d'échinoderme la plus répandue à l'échelle mondiale, d'autant plus qu'il conviendrait de distinguer entre effectif (valorisant les espèces minuscules) et biomasse ; cependant l'ophiure Ophiactis savignyi, très généraliste et capable de se reproduire par voie asexuée, est signalée dans quasiment toutes les mers du globe. Plus visible, l'échinoderme littoral le plus facilement rencontré est probablement l'oursin tropical Echinometra mathaei, extrêmement abondant de la Mer Rouge à Hawaï. Cependant, plusieurs espèces abyssales ont sans doute une répartition et des effectifs encore plus importants, les surfaces exploitables étant très supérieures.

Enfin, on ne connaît à l'heure actuelle qu'une seule espèce pélagique, c'est-à-dire vivant en permanence dans la colonne d'eau sans jamais se poser sur le fond : l'énigmatique holothurie Pelagothuria natatrix. En dehors de cette espèce très particulière, seule une poignée d'holothuries et de crinoïdes sont capables de nager.

Origine phylogénétique et registre paléontologique

Les échinodermes sont un groupe extrêmement ancien, et dont l'histoire évolutive est relativement bien documentée grâce à leur squelette calcaire très minéralisé, qui permet souvent une excellente fossilisation.

Les plus anciens fossiles attestés d'échinodermes remontent à -525 millions d'années (Cambrien inférieur), mais d'autres fossiles leur ressemblant pourraient être plus vieux encore.

Les échinodermes dériveraient de formes à symétrie bilatérale, les hétérostèles. La symétrie pentaradiée semble ne pas s'être imposée immédiatement, une forme précambrienne d'Ediacara (Tribrachidium) est en effet triradiée, mais son appartenance aux échinodermes est très controversée ; les homalozoa du Cambrien semblent quant à eux bilatériens, mais leur inclusion parmi les échinodermes est elle aussi parfois remise en question, le groupe étant accusé par certains d'être paraphylétique. Les plus anciens animaux à symétrie pentaradiée sont les Arkarua, trouvés à l'état de traces dans des sédiments de l'édiacarien (vers -560 millions d'années), mais leur squelette ne semble pas structuré par un stéréome, trait normalement caractéristique des échinodermes (et ne connaissant pas d'autre exception connue, contrairement à la symétrie pentaradiaire). Le taxon des (rangé dans le groupe des mitrales au sein des homalozoa) est lui aussi encore difficile à situer : il s'agit d'une forme étrange de l'Ordovicien que quelques scientifiques classent parmi les chordés primitifs. Les formes certaines les plus anciennes sont des organismes sessiles suspensivores et comprennent les éocrinoïdes, les cystoïdes et les blastoïdes, qui furent très abondants au Paléozoïque mais disparurent respectivement au Silurien, au Carbonifère et lors de l'extinction Permien-Trias.

Tous les spécimens du Mésozoïque et du Cénozoïque font partie des cinq classes actuelles, mais le registre Paléozoïque contient des animaux appartenant à d'autres classes, éteintes (jusqu'à 15),. Plusieurs clades majeurs d'échinodermes sont ainsi complètement éteints : les homalozoa (animaux du Cambrien à symétrie bilatérale pourvus d'un bras unique appelé aulacophore), les Helicoplacoidea (échinodermes du Cambrien en forme de pelotes), les Cyclocystoidea (en forme de tambourins), les Edrioasteroidea (petits animaux sessiles étoilés), les Somasteroidea (premiers animaux mobiles en forme d'étoile), les Ophiocistioidea (sortes d'oursins sans piquants munis de longs bras), les Eocrinoidea (ressemblant aux cinoïdes mais sans tige différenciée), les blastoidea (en forme de noix pédonculée) ou encore les Cystoidea (en forme de massues pédonculées). Aucun de ces groupes n'a passé la crise Permien-Trias, qui mit fin à l'ère Paléozoïque.

Par la suite, les échinodermes survivants à cette crise ont cependant continué de laisser d'abondantes traces, en particulier les groupes des crinoïdes et des oursins, qui sont présents dès l'Ordovicien et abondants à partir du Carbonifère, et dont les corps durs permettent une excellente fossilisation (ce qui n'est pas le cas des holothuries, par exemple). Au total 13 000 espèces éteintes ont été identifiées (contre environ 7 000 vivantes aujourd'hui).

Chronologie relative du registre fossile des principales classes d’échinodermes
Nom Apparition Disparition Remarques
Arkarua -635 millions d'années (Édiacarien) -542 millions d'années (Cambrien) Statut encore incertain, pas de stéréome
Helicoplacoidea -530 Ma (Cambrien) -516 Ma (Cambrien) Symétrie pas encore affirmée
Eocrinoidea -530 Ma (Cambrien) -298 Ma (Silurien)
Homalozoa -510 Ma (Cambrien) -300 Ma (Carbonifère) statut et cohérence discutés, symétrie bilatérale
Cystoidea -513 Ma (Cambrien) -392 Ma (Carbonifère)
Edrioasteroidea -516 Ma (Cambrien) -272 Ma (Permien)
Somasteroidea -490 Ma (Ordovicien) -350 Ma (Dévonien)
Cyclocystoidea -471 Ma (Ordovicien) -379 Ma (Dévonien)
Blastoidea -488 Ma (Ordovicien) -252 Ma (Permien)
Rhombifera -460 (Ordovicien) -390 Ma (Dévonien)
Ophiocistioidea -475 (Ordovicien) -254 Ma (Permien)
Crinoidea -470 Ma (Ordovicien) actuel Crinoïdes et comatules
Echinoidea -450 Ma (Ordovicien) actuel Oursins
Asteroidea -440 Ma (Ordovicien) actuel Étoiles de mer
Ophiuroidea -440 Ma (Ordovicien) actuel Ophiures
Holothuroidea inconnu (fossilisation rare) actuel Holothuries
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    Représentation de quelques échinodermes paléozoïques par le paléoartiste Nobu Tamura.
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    Tribrachidium heraldicum, possible forme ancestrale des échinodermes.
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    Fossile de Streptaster vorticellatus (Edrioasteroidea).
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    Dessin d'Ophiocistioidea.
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    Fossile d'éocrinoïde (Gogia spiralis).
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    Un éocrinoïde dessiné par Ernst Haeckel (1904).
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    Un homalozoaire par Haeckel (1904).
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    Des cystoïdes (ibid).
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    Des blastoïdes (ibid).
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    Fossiles de crinoïdes.
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    Fossile du somastéroïde (Stuertzia leptosoma).
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    Fossile de l'oursin .
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    Fossile d'Homalozoaire ().
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    Fossile du rhombifère ().

Classification

Histoire scientifique

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Planche d'oursins de l’Encyclopédie de Diderot et d'Alembert (1re édition, 1751, vol. 5), avec des oursins réguliers, irréguliers et cidaroïdes.

L'un des plus anciens textes scientifiques concernant les échinodermes remonte à Aristote, dans son Histoire des animaux (vers -343) : il y décrit succinctement les étoiles de mer et plus longuement les oursins, et nomme un animal « holothurie » sans le décrire (il le rapproche des éponges car c'est un animal qui semble dépourvu de sens) ; ce nom sera conservé par la suite pour nommer les concombres de mer (classe holothuroidea). Le nom du philosophe sera quant à lui attribué à l'appareil masticateur des oursins, à travers une métaphore de son cru : la « lanterne d'Aristote ». En Europe, Aristote demeure l'inspiration principale de la plupart des traités d'histoire naturelle de l'antiquité et du Moyen Âge, et Pline l'Ancien s'en inspire ouvertement quand il aborde les mollusques (au rang desquels il compte les échinodermes) au livre IX de son Histoire naturelle (vers 77). Ces deux auteurs demeureront les références majeures pendant plus d'un millénaire et demi, repris jusque chez

Les scientifiques européens recommencent à s'intéresser aux échinodermes à partir de la Renaissance, et en 1553 Pierre Belon est le premier à proposer des affinités entre holothuries, étoiles de mer et oursins. En 1554, Guillaume Rondelet corrige et enrichit les descriptions antiques, et commence lui aussi à noter chez certains « zoophytes » ce plan d'organisation « en rose ».

Les véritables progrès arrivent avec le siècle des Lumières : en 1751 les oursins, les holothuries et les étoiles de mer ont leur article dans l'Encyclopédie, mais sont encore dispersés et classés parmi les mollusques, avec quelques hésitations. En 1758, Carl von Linné énumère de nombreuses espèces dans son Systema naturae, les plaçant chacune dans un seul genre (Echinus, Holothuria, etc.), toujours parmi les mollusques. C'est Jacob Theodor Klein qui le premier avait eu l'idée, en 1734, de regrouper les oursins non plus parmi les mollusques mais avec les étoiles de mer, concombres de mer, ophiures et crinoïdes, sous l'appellation d'« échinodermes » (sur le critère du plan d'organisation pentaradié) ; mais il faudra attendre que ses travaux soient poursuivis par Nathanael Gottfried Leske (1778) puis systématisés par Jean-Guillaume Bruguière en 1791 pour que le clade des échinodermes soit définitivement incorporé aux classifications scientifiques. En 1801, ce groupe est encore rapproché par Lamarck des cnidaires qui partagent un plan d'organisation radiaire (il parle de « radiaires échinodermes »), classification qui perdurera jusqu'à Louis Agassiz (dans les années 1830), avant que les données embryologiques démontrent l'éloignement de ces groupes. Au début du XIXe siècle, de nombreux explorateurs scientifiques décrivent en quelques décennies des dizaines de nouvelles espèces, qui furent rapidement divisées en nouveaux genres, puis familles et ordres. Dans les années 1880 sont publiés les épais volumes du Report Of The Scientific Results of the Exploring Voyage of H.M.S. Challenger during the years 1873-76 qui suivit l'expédition du Challenger, et permit la description d'une énorme quantité de nouveaux taxons, notamment en eaux profondes. Les premiers travaux de phylogénie scientifique apparaissent à partir du milieu du siècle (avec Louis Agassiz et Edouard Desor pour les oursins). Sous l'impulsion de Mortensen entre 1928 et 1951 (Monograph of Echinoidea), les critères squelettiques commencent à être préférés pour la classification des échinodermes (se fondant sur les plaques chez les étoiles de mer et ophiures, et les spicules chez les holothuries), permettant de réunir les classifications fossile et naturaliste. En plus de Mortensen, plusieurs importantes monographies auront ainsi marqué la première moitié du XXe siècle, comme la Monograph of the Existing Crinoidea d'Austin H. Clark (à partir de 1915), ou encore les Starfish Monographs de Walter K. Fisher (1906-1940).

La science des échinodermes est devenue un champ d'études consacré en 1963, avec l'organisation à Washington du premier Symposium on Physiology of Echinodermata (à l'origine une émanation du 16e International Congress of Zoology). À partir de 1968, la communauté des biologistes travaillant sur les échinodermes est fédérée par The Echinoderm Newsletter, à défaut d'une revue dédiée (contrairement à la plupart des autres embranchements du vivant), suivie par Echinoderm Studies de 1983 à 2001, puis le SPC Beche-de-mer Information Bulletin à partir de 1990 (plus spécialement consacré aux holothuries). Des publications ponctuelles semi-régulières permettent cependant de constituer des pierres de touche dans le progrès de la recherche, comme Echinoderms, Echinoderm Nutrition, ou Edible Sea Urchins. En 1999, The Echinoid Directory est le premier site internet contenant une base de données de référence tenue à jour par des spécialistes, permettant notamment une homogénéisation de la taxinomie ; cette base de données est intégrée en 2008 au World Register of Marine Species, regroupant tous les échinodermes (et tous les autres règnes du vivant marin), qui constitue toujours la base de données en ligne de référence.

On connaît à l'heure actuelle environ 7 000 espèces vivantes d'échinodermes. Le groupe le plus diversifié est celui des ophiures avec près de 2 100 espèces, devant les étoiles de mer (autour de 1 900 espèces), puis les holothuries (1 250 espèces environ), les oursins (950 espèces) et les crinoïdes (600 espèces). Cependant, ce sont les oursins qui ont la plus grande diversité phylogénétique avec 16 ordres actuels (et plus de 70 familles, qui sont autant de plans d'organisation originaux), devant les étoiles (8 ordres), les holothuries (7), les ophiures (6 ordres) et les crinoïdes (4 ordres).

Environ un millier d'espèces sont observables à l'œil nu dans le monde (1 454 espèces recensées sur le site collaboratif iNaturalist), les autres étant au choix minuscules, cryptiques ou abyssales, ou vivant dans des zones inaccessibles.

Classifications actuelles

Article détaillé : Echinodermata (classification phylogénétique).
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Des oursins, des holothuries, des crinoïdes et des ophiures en Afrique du Sud.

Selon World Register of Marine Species (28 août 2013) :

  • sous-embranchement Asterozoa Zittel, 1895
    • classe Asteroidea de Blainville, 1830 - étoile de mer
    • classe Ophiuroidea Gray, 1840 - ophiure
  • sous-embranchement Crinozoa Matsumoto, 1929
    • classe Crinoidea Miller, 1821 - crinoïde
  • sous-embranchement Echinozoa von Zittel 1895
    • classe Echinoidea Schumacher, 1817 - oursin
    • classe Holothuroidea de Blainville, 1834 - concombre de mer
  • sous-embranchement Blastozoa Sprinkle, 1973 †
    • classe Blastoidea Say, 1825 †
    • classe Diploporita Müller, 1854 †
    • classe Eocrinoidea Jaekel, 1899 †
    • classe Parablastoidea Hudson, 1907 †
    • classe Rhombifera Zittel, 1879 †
  • classe Cincta Jaekel, 1918 †
  • classe Ctenocystoidea Robison & Sprinkle, 1969 †
  • classe Cyclocystoidea Miller & Gurley, 1895 †
  • classe Edrioasteroidea Billings, 1858 †
  • classe Edrioblastoidea Fay, 1962 †
  • classe Helicoplacoidea Durham & Caster, 1963 †
  • classe Ophiocistioidea Sollas, 1899 †
  • classe Soluta Jaekel, 1901 †
  • classe Stylophora Gill & Caster, 1960 †

Selon ITIS (28 août 2013) :

  • sous-embranchement Eleutherozoa (Bather, 1900)
    • super-classe Asterozoa
      • classe Asteroidea
      • classe Somasteroidea (Spencer, 1951)
    • super-classe Cryptosyringida (Smith, 1984)
      • classe Echinoidea
      • classe Holothuroidea
      • classe Ophiuroidea
  • sous-embranchement Pelmatozoa (Bather, 1900)
    • classe Crinoidea

Selon NCBI (28 août 2013) :

  • non-classé Eleutherozoa
    • super-classe Asterozoa
      • classe Asteroidea
      • classe Ophiuroidea
    • super-classe Echinozoa
      • classe Echinoidea
      • classe Holothuroidea
  • non-classé Pelmatozoa
    • classe Crinoidea

Classification complète incluant les groupes fossiles, selon BioLib (5 janvier 2018) :

  • sous-embranchement Asterozoa Zittel, 1895
    • classe Asteroidea (de Blainville, 1830)
    • classe Ophiuroidea (Gray, 1840)
    • classe Somasteroidea Spencer, 1951 †
    • classe Stenuroidea Spencer, 1951 †
    • famille Blake, 2000 †
  • sous-embranchement Blastozoa Sprinkle, 1973 †
    • classe Blastoidea Say, 1825 †
    • classe Cystoidea von Buch, 1846 †
    • classe Eocrinoidea Jaekel, 1899 †
    • classe Parablastoidea †
    • classe Paracrinoidea Regnéll, 1945 †
    • classe Rhombifera Zittel, 1879 †
  • sous-embranchement Crinozoa Matsumoto, 1929
    • classe Crinoidea Miller, 1821
    • classe Edrioasteroidea Billings, 1858 †
  • sous-embranchement Echinozoa von Zittel 1895
    • classe Cyclocystoidea Miller & Gurley, 1895 †
    • classe Echinoidea Leske, 1778
    • classe Edrioblastoidea Fay, 1962 †
    • classe Helicoplacoidea †
    • classe Holothuroidea (de Blainville, 1834)
    • classe Ophiocistoidea Sollas, 1899 †
  • sous-embranchement Homalozoa Whitehouse, 1941 †
    • classe Ctenocystoidea Robison & Sprinkle, 1969 †
    • classe Homoiostelea †
    • classe Homostelea †
    • classe Stylophora Gill & Caster, 1960 †
  • genre Zamora, Rahman & Smith, 2012 †
  • genre Colchen & Ubaghs, 1970 †

Place des échinodermes dans le règne animal

v · m
Place des Echinodermata dans le règne animal
  • Les types d'organisation présentés ici sont des grades évolutifs ne correspondant généralement pas à des groupes monophylétiques, mais paraphylétiques (ne comportant pas tous les descendants d'un même ancêtre — exemple : les descendants d'ancêtres vermiformes ne sont pas tous aujourd'hui des vers, etc.).
  • En jaune : les principales explosions radiatives.
> Unicellulaires procaryotes (cellule sans noyau)   ♦ Échinodermes : Oursins, Crinoïdes, Concombres de mer, étoiles de mer et ophiures   ♦ Bivalves (coquillages)    
> Unicellulaires Eucaryotes (cellules à noyau)   ♦ Gastéropodes (escargots, limaces, etc.)
> Éponges (organisme multicellulaire) ♦ Mollusques ♦ Céphalopodes (pieuvres, seiches)
> Polype : hydres, coraux et méduses  
> Vers (mobilité et tube digestif) bilatériens     ♦ Trilobites (de deux à 24 pattes — éteint)
> Poissons agnathes (sans mâchoire) ♦ Arthropodes primitifs type myriapodes (beaucoup de pattes)   ♦ Décapodes : crabes et écrevisses (dix pattes)
> Poissons primitifs (poissons cartilagineux) ♦ Arachnides : araignées, scorpions et acariens (huit pattes) ♦ Libellules
> Poissons typiques (poissons osseux) ♦ Serpents > Hexapodes (à six pattes) : Insectes type Apterygota (primitifs sans ailes)   ♦ Blattes, mantes, termites
> Poissons type Sarcopterygii (à nageoires charnues) ♦ Dinosaures (éteint) ♦ Orthoptères (sauterelles, grillons)
> Tétrapodes primitifs (type Amphibiens) ♦ Crocodiles ♦ Marsupiaux ♦ Hémiptères (punaises, cigales…)
> Reptiles primitifs (Amniotes de type Lézards)   ♦ Tortues ♦ Insectivores (Taupes, Hérissons…) ♦ Coléoptères (hannetons, coccinelles…)
  ♦ Oiseaux ♦ Chiroptères (Chauves-Souris) ♦ Hyménoptères (abeilles, guêpes, fourmis)
  ♦ Primates ♦ Diptères (mouches)
  > Mammifères primitifs type monotrèmes   ♦ Rongeurs et Lagomorphes (lapins) ♦ Lépidoptères (papillons)
♦ Carnivores ♦
♦ Ongulés ♦
 

Phylogénie des échinodermes d'après Telford et al. 2014 :

Bilateria

Xenacoelomorpha image


Nephrozoa
Deuterostomia

Chordés (dont vertébrés) image


Echinodermata

Echinozoa

Holothuroidea image



Echinoidea image



Asterozoa

Ophiuroidea image



Asteroidea image





Crinoidea image




Protostomia

Ecdysozoa image



Spiralia image





Dans la culture

Animaux exclusivement marins et sans tête différenciée, les échinodermes constituent un groupe biologique faiblement représenté dans la culture occidentale, car peu anthropomorphiques. Ils figurent cependant (avec une rigueur scientifique et orthographique limitée) dans le célèbre roman sous-marin de Jules Verne, Vingt mille lieues sous les mers : « Dans les échinodermes, remarquables par leur enveloppe épineuse, les astéries, les étoiles de mer, les pantacrines, les comatules, les astérophons, les oursins, les holoturies, etc., représentaient la collection complète des individus de ce groupe. »

Le chanteur français Gérard Manset a également composé une Ballade des échinodermes, sortie en 1994.

Les échinodermes sont aussi une source d'inspiration pour le biomimétisme et la science des biomatériaux.

Notes et références

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  2. Article « Échinodermes » dle l' Encyclopédie Larousse [1].
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  7. ↑ a b et cE. Tortonese & C. Vadon, « Oursins et holothuries (échinodermes) », sur www.fao.org.
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  9. Rich Mooi & Bruno David (2000) "What a new model of skeletal homologies tells us about asterid evolution" American Zoologist 40: 326-339.
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Voir aussi

Bibliographie

  • René Koehler, Faune de France : 1 : Échinodermes, Paris, Librairie de la Faculté des Sciences, 1969(lire en ligne).
  • (en) A.M. Clark et F.W.E. Rowe, Monograph of Shallow-water Indo-West Pacific Echinoderms, Londres, Trustees of the British Museum (Natural History), 1971, 238 p. (lire en ligne).
  • Alain Guille, Pierre Laboute et Jean-Louis Menou, Guide des étoiles de mer, oursins et autres échinodermes du lagon de Nouvelle-Calédonie, ORSTOM, 1986, 244 p. (lire en ligne)
  • Chantal Conand, Sonia Ribes-Beaudemoulin, Florence Trentin, Thierry Mulochau et Émilie Boissin, Oursins, étoiles de mer & autres échinodermes : Biodiversité de La Réunion, La Réunion, Les éditions du Cyclone, 2016, 168 p. (ISBN 979-10-94397-04-6).
  • (en) Maria Byrne et Timothy O'Hara, Australian echinoderms : Biology, Ecology and Evolution, CSIRO Publishing, 2017(ISBN 978-1-4863-0763-0, lire en ligne).
  • Frédéric Ducarme, Étoiles de mer, oursins et autres échinodermes de Mayotte et sa région, Les Naturalistes de Mayotte, 2023, 336p (ISBN 978-2-9521543-5-2).

Articles connexes

  • Echinodermata (classification phylogénétique)
  • Echinodermes de Méditerranée
  • Catégorie:Échinodermes par zone géographique
  • Étoile de mer
  • Ophiure
  • oursin
  • concombre de mer
  • Crinoïde
  • Photo-guide taxinomique du monde animal
  • Photo-guide taxinomique de la faune et de la flore sous-marine
  • Phytozoaire

Références taxonomiques

  • (en) WoRMS : Echinodermata Bruguière, 1791 [ex Klein, 1734] (+ liste espèces)
  • (en) Paleobiology Database : Echinodermata Klein 1754
  • (fr + en) ITIS : Echinodermata Klein, 1734
  • (en) Tree of Life Web Project : Echinodermata
  • (en) BioLib : Echinodermata Klein, 1734
  • (en) Animal Diversity Web : Echinodermata
  • (en) NCBI : Echinodermata Klein, 1734 (taxons inclus)
  • (en) Catalogue of Life : Echinodermata (consulté le 30 mars 2023)
  • (en) UICN : taxon Echinodermata (consulté le 5 janvier 2023)

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Echinodermata, sur Wikimedia Commons
  • Echinodermata, sur Wikispecies
  • (en) Christopher L. Mah, « The Echinoblog », blog scientifique d'un spécialiste des échinodermes.
  • « Les échinodermes », sur le site du Muséum national d'histoire naturelle.
  • Antoine Morin, « Les Échinodermes », Université d'Ottawa.
  • « Cours sur les échinodermes », sur usma.plongee.free.fr
  • « Échinodermes », Site sur les échinodermes (dont les oursins) du MNHN et LIS.
  • (en) Andreas Kroh, « The Echinoderm Files », sur www.marinespecies.org.
  • (en) Julian Fell, Ben Wigham, Yannick Dewael, Alexander Kerr, Jean-Pierre Feral, « Echinoderm world records », sur Invertebrates.si.edu.
  • (en) Christopher Mah, « Five Points About The Fossil History of Echinoderms », sur Echinoblog, 15 octobre 2014.
  • (en) HS Science Videos, « Shape of Life: Echinoderms - The Ultimate Animal », sur Youtube, 24 mars 2015.
  • Ressources relatives au vivantimage :
    • Animal Diversity Web
    • Australian Faunal Directory
    • BioLib
    • Dyntaxa
    • EPPO Global Database
    • Paleobiology Database
    • Global Biodiversity Information Facility
    • iNaturalist
    • Interim Register of Marine and Nonmarine Genera
    • Nederlands Soortenregister
    • New Zealand Organisms Register
    • Système d'information taxonomique intégré
    • World Register of Marine Species
  • Ressource relative à la santéimage :
    • Medical Subject Headings
  • Ressource relative à la rechercheimage :
    • JSTOR
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesimage :
    • Britannica
    • Den Store Danske Encyklopædi
    • L'Encyclopédie canadienne
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Auteur: www.NiNa.Az

Date de publication: 25 Mai, 2025 / 16:07

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Echinodermes Echinodermata Differents echinodermes lys de mer etoiles de mer ophiures oursins et concombres de mer Classification Sous regne EumetazoaClade BilateriaClade NephrozoaSuper embr DeuterostomiaClade Ambulacraria EmbranchementEchinodermata Bruguiere 1791 ex Klein 1734 Sous embranchements de rang inferieur Crinozoa clade Eleutherozoa Asterozoa Echinozoa Blastozoa Homalozoa Les echinodermes Echinodermata sont un embranchement d animaux marins benthiques presents a toutes les profondeurs oceaniques Les environ 6 500 especes sont toutes exclusivement marines on ne connait aucune espece terrestre ni d eau douce Elles sont actuellement regroupees en cinq classes les etoiles de mer les ophiures les oursins les concombres de mer et les lys de mer Les representants de ce groupe possedent des caracteristiques uniques dans le monde animal Les principales sont une symetrie generale pentaradiee bien qu ils restent biologiquement des bilateriens un squelette externe constitue de plaques osseuses articulees et percees de nombreuses canalicules et la presence d un systeme aquifere Dans la biodiversite de l evolution ils constituent un groupe deuterostomien proche des chordes Outre les especes actuelles plusieurs milliers d especes eteintes d echinodermes sont recensees par les paleontologues leur squelette tres calcifie permettant generalement une bonne fossilisation Leurs plus anciennes traces fossiles remontent au Cambrien soit 500 millions d annees d existence Caracteristiques morphologiquesLa symetrie pentaradiee des echinodermes est diversement visible suivant les groupes et les especes Elle est moins perceptible chez les oursins mais cet individu l illustre grace a ses piquants bicolores Les echinodermes sont des animaux metazoaires triploblastiques caracterises par leur endosquelette dermique structure appelee stereome constitue de monocristaux de calcite monoaxiaux formant des spicules holothuries ou des plaques qui peuvent etre mobiles etoiles de mer ophiures crinoides ou soudees oursins dans ce cas on appelle le squelette le test De nombreuses especes sont egalement herissees de piquants Ces pieces squelettiques quand elles ne sont pas soudees sont tenues entre elles par un reseau de ligaments composes majoritairement de collagene plus precisement MCT mutable collagenous tissue dont la rigidite est commandee par influx nerveux cela permet aux echinodermes de rigidifier ou de ramollir leur corps a volonte notamment pour maintenir des positions contractees sans effort musculaire cela est particulierement le cas pour les holothuries au corps peu calcifie La caracteristique la plus frappante est la symetrie pentaradiee symetrie centrale d ordre 5 pour la plupart des structures de la forme adulte cela est particulierement visible sur les etoiles de mer par exemple mais ce caractere n est pas toujours aussi manifeste chez toutes les especes notamment les concombres de mer ou les oursins irreguliers Toutefois leur symetrie interne et les formes embryonnaires a symetrie clairement bilaterale les rangent aux cotes des chordes dans le groupe des deuterostomiens ils partagent d ailleurs avec eux bon nombre de caracteristiques biochimiques Cette symetrie pentaradiaire est donc secondaire pas toujours complete et ne concerne pas certains organes comme le madreporite souvent unique En plus de se retrouver dans la morphologie generale leur symetrie pentaradiee se retrouve egalement dans l ensemble de l organisation du corps depuis le systeme nerveux jusqu au squelette calcifie constitue de plaques et d epines qui entourent et protegent l interieur du corps L animal ne presente donc generalement pas de face ventrale et dorsale typiques des bilateriens chordes mais une face orale ou se situe la bouche et une face aborale ou se trouvent generalement l anus l appareil respiratoire et les gonades ou le pied chez les crinoides fixes Ils n ont donc pas non plus de tete les systemes digestif circulatoire et nerveux sont tous repartis en cinq branches symetriques ramifiees parcourant le corps Ces 5 elements radiaires sont appeles rayons comme les bras des etoiles de mer et peuvent eventuellement etre ramifies notamment chez les crinoides ou les ophiures gorgonocephales Ces rayons se developpent depuis des plaques oculaires d ou apparaissent des plaques ambulacraires sur deux rangees alternativement Ce phenomene est bien visible sur le test des oursins Leur systeme vasculaire appele Systeme ambulacraire est reduit et relativement ouvert sans organe pulsatile Ils disposent en plus d un systeme aquifere propre a ce groupe qui assure quelques unes des fonctions du sang et quelques autres echanges gazeux locomotion par jeu de pression differentielle dans les podia et nutrition il est alimente par un organe filtreur appele madreporite Le systeme digestif est complet et parfaitement fonctionnel proche de celui des chordes Le systeme nerveux est constitue d un anneau nerveux autour de la bouche anneau perioral d ou partent des nerfs selon une structure radiaire en 5 cordons nerveux pas de systeme nerveux central La larve est generalement pelagique et l individu mature benthique sauf quelques rares crinoides et holothuries nageurs dont une holothurie pelagique Ils peuvent etre sessiles comme les crinoides pedoncules ou vagiles certaines ophiures et etoiles de mer carnivores sont meme capables de mouvements assez rapides Sur le plan developpemental une etude de genetique du developpement a montre sur la base d une cartographie de l expression des genes developpementaux que du point de vue de la structuration de l ectoderme les echinodermes sont des animaux principalement constitues d une tete n exprimant nulle part les genes typiques des regions posterieures Une etoile de mer Une ophiure Un crinoide Un oursin Un concombre de mer Ecologie et comportementDermechinus horridus oursins des abysses a plusieurs kilometres de profondeur Habitat Les echinodermes sont exclusivement marins on n en connait aucune trace en eau douce y compris parmi les formes fossiles Ils peuplent pratiquement toutes les mers ouvertes du globe ils ont cependant disparu des mers fermees comme la Caspienne depuis la surface jusqu aux abysses et de l equateur jusqu aux mers subglaciales Ils font partie des groupes d animaux superieurs les plus representes dans les profondeurs abyssales plusieurs especes de chaque classe etant presentes au dela de 8 000 m de profondeur et certaines especes d holothuries jusqu a plus de 10 000 metres Ils constituent une part tres importante de la faune benthique et jouent donc un role majeur dans les processus biologiques de ces milieux notamment en ce qui concerne le recyclage des dechets par leurs regimes detritivores ou filtreurs On compte par exemple une centaine d especes en Mediterranee occidentale reparties en 22 etoiles de mer 23 ophiures 2 crinoides 22 oursins et 31 holothuries toutes profondeurs confondues Reproduction Les sexes sont separes et la reproduction gonochorique mais il n existe pas de dimorphisme sexuel La disposition de l appareil reproducteur varie selon les especes a l apex sommet des oursins et de certaines etoiles au niveau des pinnules chez les crinoides dans la cavite centrale des holothuries au niveau des bras pour les ophiures et la plupart des etoiles La plupart des especes emettent une grande quantite de gametes jusqu a plusieurs millions d œufs peuvent etre fecondes en une seule reproduction le sperme et les ovocytes sont liberes dans le milieu de maniere synchrone grace a un signal pheromonal et la fecondation a ensuite lieu au hasard dans l eau Les larves evoluent ensuite parmi le plancton pendant plusieurs semaines ou elles sont la proie de nombreux planctonivores subissant des metamorphoses caracteristiques des differentes classes mais toutes sont encore a symetrie bilaterale Arrivees au terme de leur dernier cycle larvaire elles se rapprochent du fond jusqu a s y poser pour entamer leur derniere metamorphose en juvenile et commencer leur cycle de vie Les echinodermes et particulierement les oursins ont ete tres utiles dans la comprehension du phenomene de fecondation notamment en ce qui concerne les mouvements ioniques lors de la penetration du spermatozoide Certaines especes ont cependant developpe des modes de reproduction particuliers absence de stade planctonique autofecondation reproduction par division chez les etoiles et les holothuries etc Les trois stades larvaires des etoiles de mer bipinnaria et brachiolaria Larve ophioplutee d ophiure Larve brachiolaire d etoile de mer Larve echinoplutee d oursin Larve auriculaire d holothurie Larve d un crinoide Locomotion Article detaille Systeme ambulacraire Gros plan sur les podia d une Pycnopodia helianthoides Presque tous les echinodermes sont benthiques cela signifie qu ils vivent poses sur le fond a l exception de certaines rares especes d holothuries capables de vivre en pleine eau comme Pelagothuria natatrix mais plusieurs autres especes peuvent nager un moment tout comme certaines comatules De nombreuses especes sont sessiles ce qui signifie qu elles vivent fixees au substrat ou elles se nourrissent en filtrant l eau c est le cas de nombreux crinoides et de certaines holothuries et dans une moindre mesure de certaines especes des trois autres classes A l inverse les echinodermes capables de se deplacer sont dits vagiles et certaines etoiles de mer et ophiures sont capables de mouvements relativement rapides Pour se deplacer et adherer a des surfaces dures les oursins les etoiles de mer et les holothuries sont pourvus de minuscules pieds ambulacraires en forme de tubes mous munis a leur extremite de cellules collantes et appeles podia Ceux ci peuvent developper une force d adherence extremement efficace comme chez l oursin tortue Colobocentrotus atratus Alimentation Deux etoiles de mer une Solaster dawsoni attaquant une Les differentes especes d echinodermes ont adopte une grande variete de regimes alimentaires Ils peuvent etre des predateurs carnivores principalement les etoiles de mer mais aussi certains oursins et ophiures charognards etoiles oursins et ophiures brouteurs herbivores la plupart des oursins depositivores oursins holothuries ophiures fouisseurs oursins irreguliers ou encore filtreurs crinoides holothuries Leur bouche est generalement tres developpee et adaptee au regime avec par exemple des tentacules digites ou ramifies en fractales pour filtrer le plancton ou le sediment chez les holothuries un estomac pouvant etre devagine pour assurer la digestion externe de grosses proies chez de nombreuses etoiles de mer ou encore une puissante machoire dentee appelee lanterne d Aristote chez les oursins On constate que le regime suspensivore sessile qui semble etre le plus ancien dans ce groupe est une caracteristique ponctuellement recurrente chez toutes les classes malgre leur diversite des ordres d etoiles de mer comme les Brisingida d ophiures comme les Euryalida d holothuries Dendrochirotida et meme certains oursins Dendraster excentricus peut etre aussi Dermechinus horridus sont revenus a ce mode de vie primitif qui est celui des crinoides et avant eux de groupes archaiques comme les Eocrinoidea developpant des convergences morphologiques principalement de longs bras retractiles ramifies en fractales ciliees Dans les groupes carnivores actifs la predation intra embranchement n est pas rare ainsi de nombreuses etoiles de mer se nourrissent principalement d autres echinodermes comme les Solaster Cette grande diversite en fait des animaux extremement importants dans les cycles biologiques marins presents a tous les niveaux trophiques en grande abondance Ainsi leurs fluctuations de population sont susceptibles d avoir des effets importants sur tout l ecosysteme Respiration La respiration est passive chez la plupart des echinodermes et s effectue le plus souvent a travers la peau et notamment au niveau du systeme aquifere Elle est aussi assuree en partie de maniere directe par les podia chez les especes qui en sont pourvues mais les especes massives ayant de gros besoins sont souvent pourvues d organes respiratoires plus specialises organes arborescents chez certains ordres d holothuries branchies chez certains oursins reguliers Echinacea papules respiratoires chez certaines etoiles de mer bourses branchiales chez les ophiures RecordsL holothurie Synapta maculata est le plus grand echinoderme actuel pouvant atteindre 3 metres de long Le plus long echinoderme connu est sans conteste l holothurie serpentiforme Synapta maculata qui peut atteindre 3 m de long pour seulement quelques centimetres de large et un poids tres limite sa densite etant a peine superieure a celle de l eau Les echinodermes les plus lourds atteignent 6 kg ce poids a ete mesure chez certaines etoiles du genre Thromidia et l holothurie geante Thelenota anax L echinoderme vivant le plus abyssal est probablement l holothurie collectee a 10 687 metres de profondeur dans la fosse des Mariannes Peu d echinodermes sont dangereux pour les humains on ne connait qu une ou deux etoiles de mer venimeuses notamment Acanthaster planci et quelques familles d oursins Diadematidae Echinothuriidae et Toxopneustidae seule une espece d oursin semble pouvoir etre occasionnellement mortelle pour l Homme l oursin fleur Toxopneustes pileolus Il est difficile d etablir l espece d echinoderme la plus repandue a l echelle mondiale d autant plus qu il conviendrait de distinguer entre effectif valorisant les especes minuscules et biomasse cependant l ophiure Ophiactis savignyi tres generaliste et capable de se reproduire par voie asexuee est signalee dans quasiment toutes les mers du globe Plus visible l echinoderme littoral le plus facilement rencontre est probablement l oursin tropical Echinometra mathaei extremement abondant de la Mer Rouge a Hawai Cependant plusieurs especes abyssales ont sans doute une repartition et des effectifs encore plus importants les surfaces exploitables etant tres superieures Enfin on ne connait a l heure actuelle qu une seule espece pelagique c est a dire vivant en permanence dans la colonne d eau sans jamais se poser sur le fond l enigmatique holothurie Pelagothuria natatrix En dehors de cette espece tres particuliere seule une poignee d holothuries et de crinoides sont capables de nager Origine phylogenetique et registre paleontologiqueLes echinodermes sont un groupe extremement ancien et dont l histoire evolutive est relativement bien documentee grace a leur squelette calcaire tres mineralise qui permet souvent une excellente fossilisation Les plus anciens fossiles attestes d echinodermes remontent a 525 millions d annees Cambrien inferieur mais d autres fossiles leur ressemblant pourraient etre plus vieux encore Les echinodermes deriveraient de formes a symetrie bilaterale les heterosteles La symetrie pentaradiee semble ne pas s etre imposee immediatement une forme precambrienne d Ediacara Tribrachidium est en effet triradiee mais son appartenance aux echinodermes est tres controversee les homalozoa du Cambrien semblent quant a eux bilateriens mais leur inclusion parmi les echinodermes est elle aussi parfois remise en question le groupe etant accuse par certains d etre paraphyletique Les plus anciens animaux a symetrie pentaradiee sont les Arkarua trouves a l etat de traces dans des sediments de l ediacarien vers 560 millions d annees mais leur squelette ne semble pas structure par un stereome trait normalement caracteristique des echinodermes et ne connaissant pas d autre exception connue contrairement a la symetrie pentaradiaire Le taxon des range dans le groupe des mitrales au sein des homalozoa est lui aussi encore difficile a situer il s agit d une forme etrange de l Ordovicien que quelques scientifiques classent parmi les chordes primitifs Les formes certaines les plus anciennes sont des organismes sessiles suspensivores et comprennent les eocrinoides les cystoides et les blastoides qui furent tres abondants au Paleozoique mais disparurent respectivement au Silurien au Carbonifere et lors de l extinction Permien Trias Tous les specimens du Mesozoique et du Cenozoique font partie des cinq classes actuelles mais le registre Paleozoique contient des animaux appartenant a d autres classes eteintes jusqu a 15 Plusieurs clades majeurs d echinodermes sont ainsi completement eteints les homalozoa animaux du Cambrien a symetrie bilaterale pourvus d un bras unique appele aulacophore les Helicoplacoidea echinodermes du Cambrien en forme de pelotes les Cyclocystoidea en forme de tambourins les Edrioasteroidea petits animaux sessiles etoiles les Somasteroidea premiers animaux mobiles en forme d etoile les Ophiocistioidea sortes d oursins sans piquants munis de longs bras les Eocrinoidea ressemblant aux cinoides mais sans tige differenciee les blastoidea en forme de noix pedonculee ou encore les Cystoidea en forme de massues pedonculees Aucun de ces groupes n a passe la crise Permien Trias qui mit fin a l ere Paleozoique Par la suite les echinodermes survivants a cette crise ont cependant continue de laisser d abondantes traces en particulier les groupes des crinoides et des oursins qui sont presents des l Ordovicien et abondants a partir du Carbonifere et dont les corps durs permettent une excellente fossilisation ce qui n est pas le cas des holothuries par exemple Au total 13 000 especes eteintes ont ete identifiees contre environ 7 000 vivantes aujourd hui Chronologie relative du registre fossile des principales classes d echinodermes Nom Apparition Disparition RemarquesArkarua 635 millions d annees Ediacarien 542 millions d annees Cambrien Statut encore incertain pas de stereomeHelicoplacoidea 530 Ma Cambrien 516 Ma Cambrien Symetrie pas encore affirmeeEocrinoidea 530 Ma Cambrien 298 Ma Silurien Homalozoa 510 Ma Cambrien 300 Ma Carbonifere statut et coherence discutes symetrie bilateraleCystoidea 513 Ma Cambrien 392 Ma Carbonifere Edrioasteroidea 516 Ma Cambrien 272 Ma Permien Somasteroidea 490 Ma Ordovicien 350 Ma Devonien Cyclocystoidea 471 Ma Ordovicien 379 Ma Devonien Blastoidea 488 Ma Ordovicien 252 Ma Permien Rhombifera 460 Ordovicien 390 Ma Devonien Ophiocistioidea 475 Ordovicien 254 Ma Permien Crinoidea 470 Ma Ordovicien actuel Crinoides et comatulesEchinoidea 450 Ma Ordovicien actuel OursinsAsteroidea 440 Ma Ordovicien actuel Etoiles de merOphiuroidea 440 Ma Ordovicien actuel OphiuresHolothuroidea inconnu fossilisation rare actuel Holothuries Representation de quelques echinodermes paleozoiques par le paleoartiste Nobu Tamura Tribrachidium heraldicum possible forme ancestrale des echinodermes Fossile de Streptaster vorticellatus Edrioasteroidea Dessin d Ophiocistioidea Fossile d eocrinoide Gogia spiralis Un eocrinoide dessine par Ernst Haeckel 1904 Un homalozoaire par Haeckel 1904 Des cystoides ibid Des blastoides ibid Fossiles de crinoides Fossile du somasteroide Stuertzia leptosoma Fossile de l oursin Fossile d Homalozoaire Fossile du rhombifere ClassificationHistoire scientifique Planche d oursins de l Encyclopedie de Diderot et d Alembert 1re edition 1751 vol 5 avec des oursins reguliers irreguliers et cidaroides L un des plus anciens textes scientifiques concernant les echinodermes remonte a Aristote dans son Histoire des animaux vers 343 il y decrit succinctement les etoiles de mer et plus longuement les oursins et nomme un animal holothurie sans le decrire il le rapproche des eponges car c est un animal qui semble depourvu de sens ce nom sera conserve par la suite pour nommer les concombres de mer classe holothuroidea Le nom du philosophe sera quant a lui attribue a l appareil masticateur des oursins a travers une metaphore de son cru la lanterne d Aristote En Europe Aristote demeure l inspiration principale de la plupart des traites d histoire naturelle de l antiquite et du Moyen Age et Pline l Ancien s en inspire ouvertement quand il aborde les mollusques au rang desquels il compte les echinodermes au livre IX de son Histoire naturelle vers 77 Ces deux auteurs demeureront les references majeures pendant plus d un millenaire et demi repris jusque chez Les scientifiques europeens recommencent a s interesser aux echinodermes a partir de la Renaissance et en 1553 Pierre Belon est le premier a proposer des affinites entre holothuries etoiles de mer et oursins En 1554 Guillaume Rondelet corrige et enrichit les descriptions antiques et commence lui aussi a noter chez certains zoophytes ce plan d organisation en rose Les veritables progres arrivent avec le siecle des Lumieres en 1751 les oursins les holothuries et les etoiles de mer ont leur article dans l Encyclopedie mais sont encore disperses et classes parmi les mollusques avec quelques hesitations En 1758 Carl von Linne enumere de nombreuses especes dans son Systema naturae les placant chacune dans un seul genre Echinus Holothuria etc toujours parmi les mollusques C est Jacob Theodor Klein qui le premier avait eu l idee en 1734 de regrouper les oursins non plus parmi les mollusques mais avec les etoiles de mer concombres de mer ophiures et crinoides sous l appellation d echinodermes sur le critere du plan d organisation pentaradie mais il faudra attendre que ses travaux soient poursuivis par Nathanael Gottfried Leske 1778 puis systematises par Jean Guillaume Bruguiere en 1791 pour que le clade des echinodermes soit definitivement incorpore aux classifications scientifiques En 1801 ce groupe est encore rapproche par Lamarck des cnidaires qui partagent un plan d organisation radiaire il parle de radiaires echinodermes classification qui perdurera jusqu a Louis Agassiz dans les annees 1830 avant que les donnees embryologiques demontrent l eloignement de ces groupes Au debut du XIX e siecle de nombreux explorateurs scientifiques decrivent en quelques decennies des dizaines de nouvelles especes qui furent rapidement divisees en nouveaux genres puis familles et ordres Dans les annees 1880 sont publies les epais volumes du Report Of The Scientific Results of the Exploring Voyage of H M S Challenger during the years 1873 76 qui suivit l expedition du Challenger et permit la description d une enorme quantite de nouveaux taxons notamment en eaux profondes Les premiers travaux de phylogenie scientifique apparaissent a partir du milieu du siecle avec Louis Agassiz et Edouard Desor pour les oursins Sous l impulsion de Mortensen entre 1928 et 1951 Monograph of Echinoidea les criteres squelettiques commencent a etre preferes pour la classification des echinodermes se fondant sur les plaques chez les etoiles de mer et ophiures et les spicules chez les holothuries permettant de reunir les classifications fossile et naturaliste En plus de Mortensen plusieurs importantes monographies auront ainsi marque la premiere moitie du XX e siecle comme la Monograph of the Existing Crinoidea d Austin H Clark a partir de 1915 ou encore les Starfish Monographs de Walter K Fisher 1906 1940 La science des echinodermes est devenue un champ d etudes consacre en 1963 avec l organisation a Washington du premier Symposium on Physiology of Echinodermata a l origine une emanation du 16e International Congress of Zoology A partir de 1968 la communaute des biologistes travaillant sur les echinodermes est federee par The Echinoderm Newsletter a defaut d une revue dediee contrairement a la plupart des autres embranchements du vivant suivie par Echinoderm Studies de 1983 a 2001 puis le SPC Beche de mer Information Bulletin a partir de 1990 plus specialement consacre aux holothuries Des publications ponctuelles semi regulieres permettent cependant de constituer des pierres de touche dans le progres de la recherche comme Echinoderms Echinoderm Nutrition ou Edible Sea Urchins En 1999 The Echinoid Directory est le premier site internet contenant une base de donnees de reference tenue a jour par des specialistes permettant notamment une homogeneisation de la taxinomie cette base de donnees est integree en 2008 au World Register of Marine Species regroupant tous les echinodermes et tous les autres regnes du vivant marin qui constitue toujours la base de donnees en ligne de reference On connait a l heure actuelle environ 7 000 especes vivantes d echinodermes Le groupe le plus diversifie est celui des ophiures avec pres de 2 100 especes devant les etoiles de mer autour de 1 900 especes puis les holothuries 1 250 especes environ les oursins 950 especes et les crinoides 600 especes Cependant ce sont les oursins qui ont la plus grande diversite phylogenetique avec 16 ordres actuels et plus de 70 familles qui sont autant de plans d organisation originaux devant les etoiles 8 ordres les holothuries 7 les ophiures 6 ordres et les crinoides 4 ordres Environ un millier d especes sont observables a l œil nu dans le monde 1 454 especes recensees sur le site collaboratif iNaturalist les autres etant au choix minuscules cryptiques ou abyssales ou vivant dans des zones inaccessibles Classifications actuelles Article detaille Echinodermata classification phylogenetique Des oursins des holothuries des crinoides et des ophiures en Afrique du Sud Selon World Register of Marine Species 28 aout 2013 sous embranchement Asterozoa Zittel 1895 classe Asteroidea de Blainville 1830 etoile de mer classe Ophiuroidea Gray 1840 ophiure sous embranchement Crinozoa Matsumoto 1929 classe Crinoidea Miller 1821 crinoide sous embranchement Echinozoa von Zittel 1895 classe Echinoidea Schumacher 1817 oursin classe Holothuroidea de Blainville 1834 concombre de mer sous embranchement Blastozoa Sprinkle 1973 classe Blastoidea Say 1825 classe Diploporita Muller 1854 classe Eocrinoidea Jaekel 1899 classe Parablastoidea Hudson 1907 classe Rhombifera Zittel 1879 classe Cincta Jaekel 1918 classe Ctenocystoidea Robison amp Sprinkle 1969 classe Cyclocystoidea Miller amp Gurley 1895 classe Edrioasteroidea Billings 1858 classe Edrioblastoidea Fay 1962 classe Helicoplacoidea Durham amp Caster 1963 classe Ophiocistioidea Sollas 1899 classe Soluta Jaekel 1901 classe Stylophora Gill amp Caster 1960 Selon ITIS 28 aout 2013 sous embranchement Eleutherozoa Bather 1900 super classe Asterozoa classe Asteroidea classe Somasteroidea Spencer 1951 super classe Cryptosyringida Smith 1984 classe Echinoidea classe Holothuroidea classe Ophiuroidea sous embranchement Pelmatozoa Bather 1900 classe Crinoidea Selon NCBI 28 aout 2013 non classe Eleutherozoa super classe Asterozoa classe Asteroidea classe Ophiuroidea super classe Echinozoa classe Echinoidea classe Holothuroidea non classe Pelmatozoa classe Crinoidea Classification complete incluant les groupes fossiles selon BioLib 5 janvier 2018 sous embranchement Asterozoa Zittel 1895 classe Asteroidea de Blainville 1830 classe Ophiuroidea Gray 1840 classe Somasteroidea Spencer 1951 classe Stenuroidea Spencer 1951 famille Blake 2000 sous embranchement Blastozoa Sprinkle 1973 classe Blastoidea Say 1825 classe Cystoidea von Buch 1846 classe Eocrinoidea Jaekel 1899 classe Parablastoidea classe Paracrinoidea Regnell 1945 classe Rhombifera Zittel 1879 sous embranchement Crinozoa Matsumoto 1929 classe Crinoidea Miller 1821 classe Edrioasteroidea Billings 1858 sous embranchement Echinozoa von Zittel 1895 classe Cyclocystoidea Miller amp Gurley 1895 classe Echinoidea Leske 1778 classe Edrioblastoidea Fay 1962 classe Helicoplacoidea classe Holothuroidea de Blainville 1834 classe Ophiocistoidea Sollas 1899 sous embranchement Homalozoa Whitehouse 1941 classe Ctenocystoidea Robison amp Sprinkle 1969 classe Homoiostelea classe Homostelea classe Stylophora Gill amp Caster 1960 genre Zamora Rahman amp Smith 2012 genre Colchen amp Ubaghs 1970 Place des echinodermes dans le regne animal v mPlace des Echinodermata dans le regne animal Les types d organisation presentes ici sont des grades evolutifs ne correspondant generalement pas a des groupes monophyletiques mais paraphyletiques ne comportant pas tous les descendants d un meme ancetre exemple les descendants d ancetres vermiformes ne sont pas tous aujourd hui des vers etc En jaune les principales explosions radiatives gt Unicellulaires procaryotes cellule sans noyau Echinodermes Oursins Crinoides Concombres de mer etoiles de mer et ophiures Bivalves coquillages gt Unicellulaires Eucaryotes cellules a noyau Gasteropodes escargots limaces etc gt Eponges organisme multicellulaire Mollusques Cephalopodes pieuvres seiches gt Polype hydres coraux et meduses gt Vers mobilite et tube digestif bilateriens Trilobites de deux a 24 pattes eteint gt Poissons agnathes sans machoire Arthropodes primitifs type myriapodes beaucoup de pattes Decapodes crabes et ecrevisses dix pattes gt Poissons primitifs poissons cartilagineux Arachnides araignees scorpions et acariens huit pattes Libellules gt Poissons typiques poissons osseux Serpents gt Hexapodes a six pattes Insectes type Apterygota primitifs sans ailes Blattes mantes termites gt Poissons type Sarcopterygii a nageoires charnues Dinosaures eteint Orthopteres sauterelles grillons gt Tetrapodes primitifs type Amphibiens Crocodiles Marsupiaux Hemipteres punaises cigales gt Reptiles primitifs Amniotes de type Lezards Tortues Insectivores Taupes Herissons Coleopteres hannetons coccinelles Oiseaux Chiropteres Chauves Souris Hymenopteres abeilles guepes fourmis Primates Dipteres mouches gt Mammiferes primitifs type monotremes Rongeurs et Lagomorphes lapins Lepidopteres papillons Carnivores Ongules Phylogenie des echinodermes d apres Telford et al 2014 Bilateria XenacoelomorphaNephrozoa Deuterostomia Chordes dont vertebres Echinodermata Echinozoa HolothuroideaEchinoideaAsterozoa OphiuroideaAsteroideaCrinoideaProtostomia EcdysozoaSpiraliaDans la cultureAnimaux exclusivement marins et sans tete differenciee les echinodermes constituent un groupe biologique faiblement represente dans la culture occidentale car peu anthropomorphiques Ils figurent cependant avec une rigueur scientifique et orthographique limitee dans le celebre roman sous marin de Jules Verne Vingt mille lieues sous les mers Dans les echinodermes remarquables par leur enveloppe epineuse les asteries les etoiles de mer les pantacrines les comatules les asterophons les oursins les holoturies etc representaient la collection complete des individus de ce groupe Le chanteur francais Gerard Manset a egalement compose une Ballade des echinodermes sortie en 1994 Les echinodermes sont aussi une source d inspiration pour le biomimetisme et la science des biomateriaux Notes et referencesWoRMS taxon details Article Echinodermes dle l Encyclopedie Larousse 1 a b c et d en Christopher Mah Why five Mysteries in Symmetry sur Echinoblog 5 mai 2015 a b c d e f g et h Christopher Taylor Echinodermata sur Palaeos consulte le 18 decembre 2013 Nous ne retenons pas la classification proposee par ce site car elle n est pas consensuelle a b c d e et f Tree of Life Web Project consulte le 2 mars 2014 en Echinodermata Morphology sur UCMP Berkeley edu consulte le 19 decembre 2013 a b et c E Tortonese amp C Vadon Oursins et holothuries echinodermes sur www fao org a b c d e et f Alain Guille Pierre Laboute et Jean Louis Menou Guide des etoiles de mer oursins et autres echinodermes du lagon de Nouvelle Caledonie ORSTOM 1986 244 p lire en ligne Rich Mooi amp Bruno David 2000 What a new model of skeletal homologies tells us about asterid evolution American Zoologist 40 326 339 Madreporite sur Echinologia en Internal organs sur l Echinoid Directory du Natural History Museum a et b en Christopher Mah Starfish Feeding When Starfish Capture moving Prey sur Echinoblog 6 avril 2009 en Formery L Peluso P Kohnle I et al Molecular evidence of anteroposterior patterning in adult echinoderms Nature vol 623 2023 p 555 561 DOI 10 1038 s41586 023 06669 2 a et b en Christopher Mah What are the Deepest known echinoderms sur Echinoblog 8 avril 2014 en Paola Rinelli A synthesis of the echinoderm faune of the Tyrrhenian sea Rapp Comm int Mer Medit vol 35 1998 lire en ligne Chantal Conand 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10 94397 04 6 en Maria Byrne et Timothy O Hara Australian echinoderms Biology Ecology and Evolution CSIRO Publishing 2017 ISBN 978 1 4863 0763 0 lire en ligne Frederic Ducarme Etoiles de mer oursins et autres echinodermes de Mayotte et sa region Les Naturalistes de Mayotte 2023 336p ISBN 978 2 9521543 5 2 Articles connexes Echinodermata classification phylogenetique Echinodermes de Mediterranee Categorie Echinodermes par zone geographique Etoile de mer Ophiure oursin concombre de mer Crinoide Photo guide taxinomique du monde animal Photo guide taxinomique de la faune et de la flore sous marine Phytozoaire References taxonomiques en WoRMS Echinodermata Bruguiere 1791 ex Klein 1734 liste especes en Paleobiology Database Echinodermata Klein 1754 fr en ITIS Echinodermata Klein 1734 en Tree of Life Web Project Echinodermata en BioLib Echinodermata Klein 1734 en Animal Diversity Web Echinodermata en NCBI Echinodermata Klein 1734 taxons inclus en Catalogue of Life Echinodermata consulte le 30 mars 2023 en UICN taxon Echinodermata consulte le 5 janvier 2023 Liens externes Sur les autres projets Wikimedia Echinodermata sur Wikimedia CommonsEchinodermata sur Wikispecies en Christopher L Mah The Echinoblog blog scientifique d un specialiste des echinodermes Les echinodermes sur le site du Museum national d histoire naturelle Antoine Morin Les Echinodermes Universite d Ottawa Cours sur les echinodermes sur usma plongee free fr Echinodermes Site sur les echinodermes dont les oursins du MNHN et LIS en Andreas Kroh The Echinoderm Files sur www marinespecies org en Julian Fell Ben Wigham Yannick Dewael Alexander Kerr Jean Pierre Feral Echinoderm world records sur Invertebrates si edu en Christopher Mah Five Points About The Fossil History of Echinoderms sur Echinoblog 15 octobre 2014 en HS Science Videos Shape of Life Echinoderms The Ultimate Animal sur Youtube 24 mars 2015 Ressources relatives au vivant Animal Diversity Web Australian Faunal Directory BioLib Dyntaxa EPPO Global Database Paleobiology Database Global Biodiversity Information Facility iNaturalist Interim Register of Marine and Nonmarine Genera Nederlands Soortenregister New Zealand Organisms Register Systeme d information taxonomique integre World Register of Marine Species Ressource relative a la sante Medical Subject Headings Ressource relative a la recherche JSTOR Notices dans des dictionnaires ou encyclopedies generalistes Britannica Den Store Danske Encyklopaedi L Encyclopedie canadienne Gran Enciclopedia Catalana Internetowa encyklopedia PWN Store norske leksikon Universalis Notices d autorite BnF donnees LCCN GND Japon Espagne Israel Tchequie Portail des echinodermes Portail de la paleontologie Portail de la biologie marine

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