Vous lisez un bon article labellisé en 2010 Pour l article ayant un titre homophone voir Halosaurus Allosaurus également
Allosaurus

Allosaurus, également francisé allosaure, est un genre fossile de grands dinosaures théropodes ayant vécu durant les étages Kimméridgien et Tithonien du Jurassique supérieur, il y a entre 155 et 145 millions d’années, dans ce qui sont actuellement l'Amérique du Nord et l'Europe. Le nom générique du taxon signifie littéralement « lézard différent », faisant allusion à ses vertèbres concaves uniques observées au moment de sa découverte. Les premiers restes fossiles pouvant être définitivement attribués à ce genre sont décrits en 1877 par le paléontologue américain Othniel Charles Marsh. Le genre a une taxonomie très complexe et comprend au moins trois espèces valides, dont la plus connue est A. fragilis. La majeure partie des restes d’Allosaurus proviennent de la formation de Morrison en Amérique du Nord, avec du matériel également connu de la formation de Lourinhã au Portugal. Pendant plus de la moitié du XXe siècle, l'animal était connu sous le nom d’Antrodemus, mais une étude des restes abondants de la carrière de dinosaures de Cleveland-Lloyd remet le nom d’Allosaurus au premier plan. Figurant parmi les premiers dinosaures théropodes bien connus, ce dernier attire l'attention en dehors des cercles paléontologiques.

Règne | Animalia |
---|---|
Embranchement | Chordata |
Sous-embr. | Vertebrata |
Classe | Sauropsida |
Super-ordre | Dinosauria |
Ordre | Saurischia |
Sous-ordre | Theropoda |
Famille | † Allosauridae |
Sous-famille
Marsh, 1878
Genre
Marsh, 1877
Espèces de rang inférieur
- A. fragilis (type) Marsh, 1877
- A. europaeus Mateus et al., 2006
- A. jimmadsenni Chure & Loewen, 2020
- A. anax Danison et al., 2024
Synonymes
- Antrodemus?
Leidy, 1870 - Apatodon?
Marsh, 1878 - Creosaurus
Marsh, 1878 - Epanterias?
Cope, 1878 - Labrosaurus
Marsh, 1879 - Madsenius
Bakker, 1990 - Wyomingraptor
Bakker, 1997
Allosaurus figure parmi les plus grands prédateurs bipèdes de son temps. Son crâne est léger, robuste et équipé de dizaines de dents acérées et dentelées. L'animal mesure en moyenne 8,5 m de long chez A. fragilis, les plus gros spécimens étant estimés à 9,7 m de long. Par rapport à ses pattes larges et puissantes, ses mains à trois doigts sont petites et son corps est équilibré par une longue queue musclée. C'est le genre type de la famille des Allosauridae, des dinosaures théropodes appartenant au groupe des carnosauriens. Étant le grand prédateur le plus abondant de la formation de Morrison, Allosaurus se trouvait au sommet de la chaîne alimentaire et se nourrissait probablement de grands dinosaures herbivores contemporains, avec la possibilité de chasser d'autres prédateurs. Les proies potentielles incluent les ornithopodes, les stégosauridés et les sauropodes. Certains paléontologues interprètent Allosaurus comme ayant eu un comportement social coopératif et chassant en meute, tandis que d'autres pensent que les individus peuvent avoir été agressifs les uns envers les autres et que les congrégations de ce genre sont le résultat d'individus solitaires se nourrissant des mêmes carcasses.
Historique des recherches
Premières découvertes
L’histoire de la découverte et des premières études sur l’allosaure a été rendue compliquée par la multiplicité de noms inventés au cours de la « Guerre des os » lors de la fin du XIXe siècle. Le premier fossile décrit à ce sujet était un os obtenu de seconde main par Ferdinand Vandeveer Hayden en 1869. Il venait de Middle Park, près de Granby, dans le Colorado, probablement de roches de la formation de Morrison. Les habitants considéraient ces os comme des « sabots pétrifiés de chevaux ». Hayden envoya l’os à Joseph Leidy, qui l’identifia comme étant la moitié d’une vertèbre caudale et il l’attribua provisoirement à un genre de dinosaures européens Poekilopleuron, créant ainsi Poicilopleuron (sic) valens. Plus tard, il décida qu’il méritait d’avoir son propre genre, qu'il érigea sous le nom d’Antrodemus.
La création du genre Allosaurus lui-même est basée sur une petite collection (YPM 1930) de fragments d’ossements contenant trois morceaux de vertèbres, un fragment de côte, une dent, un orteil et, plus utile pour les discussions qui survinrent plus tard, une diaphyse d’humérus droit (l’os du bras). Othniel Charles Marsh donna à ces restes le nom officiel d’Allosaurus fragilis en 1877. Allosaurus vient du grec ancien αλλος / allos, qui signifie « étrange » ou « différent » et σαῦρος / saûros, qui signifie « lézard » ou « reptile ». Il le nomma ainsi parce que ses vertèbres étaient différentes de celles des autres dinosaures connus au moment de sa découverte,. La dénomination spécifique fragilis est le mot latin pour « fragile », se référant aux caractéristiques de légèreté des vertèbres. Ces os avaient été recueillis dans la formation de Morrison, à Garden Park, au nord de Cañon City. Marsh et Edward Drinker Cope, qui étaient alors en rivalité, en vinrent à inventer plusieurs autres genres basés sur d’analogues rares pièces qui, plus tard, devaient figurer dans la taxinomie d’Allosaurus. Il s’agit notamment des genres Creosaurus et Labrosaurus de Marsh et Epanterias de Cope.
Dans leur hâte, Cope et Marsh n’étudièrent pas toujours à fond leurs découvertes ou, plus couramment, celles faites par leurs subordonnés. Par exemple, après la découverte par Benjamin Mudge du spécimen type d’Allosaurus dans le Colorado, Marsh choisit de concentrer ses travaux dans le Wyoming et, lorsqu’il reprit ses recherches à Garden Park en 1883, M.P. Felch trouva un squelette presque complet et plusieurs squelettes partiels d’Allosaurus. En outre, l’un des collecteurs de Cope, H.F. Hubbell, qui en avait trouvé un spécimen dans la région de Como Bluff au Wyoming en 1879, n’avait apparemment pas mentionné cette découverte intégrale, et Cope ne put ainsi jamais le déballer. Au moment de son déballage en 1903 (plusieurs années après la mort de Cope), on découvrit ainsi l’un des spécimens les plus complets de théropodes alors connus et, en 1908, le squelette, désormais catalogué AMNH 5753, fut exposé à la vue du public. Ce squelette est celui de célèbre montage d’un Allosaurus surplombant un squelette partiel d’Apatosaurus comme s’il le dévorait, et illustré en tant que tel par Charles R. Knight. Bien que remarquable, ce premier montage sur pied d’un dinosaure théropode, souvent illustré et photographié, ne fut jamais scientifiquement décrit.
La multiplicité des noms donnés au début de ces découvertes compliqua plus tard la recherche, la situation s’étant encore aggravée par les descriptions laconiques fournies par Marsh et Cope. Même à l’époque, des auteurs comme Samuel Wendell Williston estimaient qu’on leur avait attribué trop de noms différents. Williston fait remarquer par exemple, en 1901, que Marsh n’avait jamais été en mesure de bien distinguer Allosaurus et Creosaurus. On doit la première tentative importante pour résoudre cette situation compliquée à Charles W. Gilmore en 1920. Il en vint à la conclusion que la vertèbre caudale ayant servi à Leidy à créer le genre Antrodemus ne se distinguait pas de celles d’un Allosaurus, et que l’on devait préférer utiliser le nom Antrodemus ayant la priorité selon le principe d’antériorité. Antrodemus devint ainsi le nom pour ce genre pendant plus de cinquante ans, jusqu’à ce que James Madsen publie son ouvrage sur les spécimens de Cleveland-Lloyd et conclut que l’on devait utiliser Allosaurus plutôt qu’Antrodemus du fait que ce dernier était basé sur un matériel réduit, les éléments diagnostiques et la localité de découverte faisant défaut (par exemple, la formation géologique d’où provient le seul os d’Antrodemus est inconnue). Antrodemus a été utilisé de manière informelle pour plus de commodité pour distinguer entre le crâne restauré par Gilmore et le crâne composite restauré par Madsen.
Les découvertes de Cleveland-Lloyd

Bien que des travaux sporadiques dans ce qu’on a appelé depuis la carrière de dinosaures de Cleveland-Lloyd dans le comté d’Emery, dans l’Utah, aient eu lieu dès 1927 et que le site fossilifère ait été lui-même décrit par William Lee Stokes en 1945, les grandes recherches ne commencèrent véritablement qu’à partir de 1960. Grâce à une collaboration impliquant près de 40 institutions, des milliers d’ossements purent ainsi être récupérés durant les cinq années qui suivirent. La carrière est marquée par la prédominance de restes d’Allosaurus, la qualité des découvertes et l’incapacité d’expliquer scientifiquement ces présences en ce lieu. La majorité des os appartient à Allosaurus fragilis (on estime avoir trouvé les restes d’au moins 46 A. fragilis sur un minimum de 73 dinosaures), et les ossements n’étant pas reliés les uns aux autres sont mélangés. Près d’une douzaine articles scientifiques ont été écrits sur la taphonomie du site, fournissant de nombreuses explications contradictoires sur sa formation. On eut ainsi suggéré que les animaux auraient pu s’enliser dans un marécage et rester coincés dans la boue, mourir de soif autour d’une mare sans eau par suite de sécheresse, ou s’être trouvés piégés dans un étang. Quelle que soit l’origine du site, la grande quantité de restes d’Allosaurus bien conservés a permis à ce genre d’être étudié en détail, ce qui en fait un des genres les mieux connus parmi les théropodes. Les ossements de la carrière appartiennent à des individus de presque tous les âges et de toutes les tailles, de moins de 1 m à 12 m de long, et la séparation des os est un avantage pour leur description, les os se trouvant habituellement soudés. En raison du fait qu'il s'agit de l'une des deux carrières de fossiles de l'Utah où de nombreux spécimens d’Allosaurus ont été découverts, ce dinosaure est désigné fossile d'État de l'Utah en 1988.
Travaux récents : des années 1980 à aujourd’hui
Après la publication de la monographie de Madsen, les études sur les sujets paléobiologiques et paléoécologiques concernant la vie d’Allosaurus ont connu une vaste expansion. Ces études portèrent sur des sujets aussi divers que le squelette, la croissance,, la structure du crâne, les méthodes de chasse, le cerveau, les possibilités de vie grégaires et les soins parentaux. Une nouvelle analyse des premiers fossiles trouvés (en particulier des grands allosaures),, de nouvelles découvertes au Portugal et les découvertes de plusieurs nouveaux spécimens très complets,, ont également contribué à l’amélioration des connaissances de ce théropode.
« Big Al » et « Big Al II »

L’une des trouvailles les plus importantes sur le genre Allosaurus a été la découverte en 1991 de Big Al (MOR 693), un squelette complet à 95 %, partiellement articulé et qui mesure environ 8 m de long. MOR 693 fut excavé dans la carrière de Howe Ranch près de Shell, dans le Wyoming, par une équipe associant du personnel du musée des Rocheuses et du musée géologique de l’université du Wyoming. Ce squelette avait été préalablement découvert par une équipe suisse, conduite par Kirby Siber. La même équipe dégagea plus tard en 1996 un second Allosaurus, « Big Al II », qui est le squelette le mieux conservé du genre à ce jour. En 2020, ces deux spécimens sont vues comme faisant partie de l'espèce A. jimmadseni.
L’état de conservation de ce squelette presque complet lui valut une grande importance scientifique et le nom de Big Al : l’individu par lui-même était en dessous de la taille moyenne des A. fragilis et l’on pense qu’il pouvait s’agir d’un jeune ayant atteint 87 % de sa taille adulte. Le spécimen fut décrit par Breithaupt en 1996. Dix-neuf de ses os étaient brisés ou montraient des signes d’une infection qui pourrait avoir contribué à sa mort. Parmi les os atteints se trouvaient cinq côtes, cinq vertèbres et quatre os du pied ; plusieurs os endommagés montraient en outre des signes d’ostéomyélite. L’animal était probablement très gêné par l’infection au pied droit pour marcher et cela a peut-être aussi prédisposé l’autre pied à des blessures. L'infection aurait duré un certain temps, allant peut-être jusqu'à six mois,. « Big Al II » est également connu pour avoir de multiples blessures.
Espèces

Sept espèces d’Allosaurus ont été nommées : A. anax, A. amplus, A. atrox, A. europaeus, l’espèce type A. fragilis, A. jimmadseni, et A. lucasi. Parmi celles-ci, Daniel Chure et Mark Loewen reconnaissent en 2020 que les espèces A. fragilis, A. europaeus et la nouvelle espèce A. jimmadseni comme étant valides. Cependant, comme A. europaeus ne présente aucun caractère unique par rapport aux espèces nord-américaines, une réévaluation de sa validité est donc nécessaire,.
A. fragilis est l'espèce type du genre et fut nommée par Marsh en 1877. Il est connu grâce aux restes d'au moins soixante individus découverts dans les étages Kimméridgien à Tithonien du Jurassique supérieur de la formation de Morrison aux États-Unis, formation répartie sur les États du Colorado, Dakota du Sud, Montana, Nouveau-Mexique, Oklahoma, Utah et Wyoming. Les détails de l'humérus (haut du bras) d’A. fragilis ont été utilisés comme diagnostic parmi les théropodes de Morrison, mais A. jimmadseni indique que ce n'est plus le cas au niveau de l'espèce.
A. jimmadseni a été décrit scientifiquement sur la base de deux squelettes presque complets. Le premier spécimen à porter cette identification a été découvert au Dinosaur National Monument dans le nord-est de l'Utah, l'individu original « Big Al » étant ensuite reconnu comme appartenant à la même espèce,,,. Cette espèce diffère d’A. fragilis par plusieurs détails anatomiques, dont un jugal avec une marge inférieure droite. Les fossiles sont confinés au membre de Salt Wash de la formation de Morrison, A. fragilis n'étant trouvé que dans le membre supérieur du bassin de Brushy. L'épithète spécifique jimmadseni est nommé en l'honneur de Madsen, pour ses contributions apportées à la taxonomie du genre, notamment pour son article de 1976.

A. fragilis, A. jimmadseni, A. anax, A. amplus et A. lucasi ont toutes été nommées à partir de restes découverts dans les étages Kimméridgien à Tithonien du Jurassique supérieur de la formation de Morrison aux États-Unis, formation répartie sur les États du Colorado, Dakota du Sud, Montana, Nouveau-Mexique, Oklahoma, Utah et Wyoming. A. fragilis est considéré comme l’espèce la plus commune connue à partir des restes d’au moins soixante individus. Un débat existe depuis les années 1980 quant à la possibilité qu’il ait existé deux espèces communes d’Allosaurus dans la formation de Morrison, la seconde étant connue sous le nom d’A. atrox, quoique des travaux récemment publiés penchent en faveur d’une seule espèce, les différences observées dans le matériel de la formation de Morrison étant attribuées à des variations individuelles,. Une étude des éléments du crâne du site de Cleveland-Lloyd révèle de grandes variations entre les individus, remettant en question les distinctions antérieures au niveau des espèces basées sur des caractéristiques telles que la forme des cornes lacrymales et la différenciation proposée d’A. jimmadseni basée sur la forme du jugal. A. europaeus a été trouvé dans les couches du Kimméridgien du membre Porto Novo de la formation de Lourinhã, mais il pourrait s’agir de la même espèce qu’A. fragilis. L'espèce A. anax fut décrite et nommée en 2024 à partir de plusieurs fossiles représentant divers points du squelette, l'holotype étant un os postorbitaire catalogué OMNH 1771. Cette espèce se caractérise notamment par l'absence d'ornementation rugueuse sur le postorbitaire, la présence de vertèbres dorsales ayant des centra en forme de sablier et des foramens pneumatiques, suivis d'autres caractéristiques du postorbitaire, des vertèbres cervicales et du péroné. L'épithète spécifique vient du grec ancien ἄναξ / anax, voulant dire « roi », « seigneur » ou « chef de tribu », et se veut être une référence actualisée au genre de théropode douteux qu'est Saurophaganax, pour lequel les fossiles ont été précédemment attribués.
Du matériel d'allosaure provenant du Portugal a été signalé pour la première fois en 1999 sur la base du spécimen MHNUL/AND.001, un squelette partiel comprenant un os carré, des vertèbres, des côtes, des gastralia, des chevrons, une partie des hanches et des pattes. Ce spécimen a été attribué à A. fragilis, mais la découverte ultérieure d'un crâne et d'un cou partiels (ML 415) près de Lourinhã, dans le membre de Porto Novo du Kimméridgien de la formation de Lourinhã, a incité à nommer la nouvelle espèce A. europaeus par Octávio Mateus et ses collègues. L'espèce est apparue plus tôt dans le Jurassique qu’A. fragilis et diffère des autres espèces d’Allosaurus par les détails crâniens. Cependant, davantage de matériel pourrait montrer qu'il s'agit d’A. fragilis, comme décrit initialement.
La question des synonymes est rendue encore plus compliquée par le fait que le spécimen type d’A. fragilis (YPM 1930) est très fragmentaire, composé de quelques vertèbres incomplètes, de fragments d’os des membres, de fragments de côtes et d’une dent. Pour cette raison, plusieurs scientifiques estiment que le spécimen type, et donc le genre Allosaurus lui-même ou au moins l'espèce A. fragilis, est techniquement un nomen dubium (« nom douteux »), basé sur un échantillon trop incomplet pour le comparer avec d’autres spécimens à classer. Pour tenter de remédier à cette situation, Gregory S. Paul et Kenneth Carpenter ont présenté en 2010 une pétition à la CINZ pour voir le nom d’A. fragilis transféré officiellement à un spécimen plus complet (USNM 4734) en tant que néotype. Cette demande est officiellement ratifiée le par les membres de la même commission.
Synonymes

Les genres Antrodemus, Creosaurus, Epanterias et Labrosaurus sont considérés comme des synonymes juniors probables d’Allosaurus. La plupart des espèces étant considérées comme synonymes d’A. fragilis ou ayant été classées par erreur dans ce genre sont mal connues et leur connaissance ne repose que sur quelques fragments d’os. Une exception toutefois pour Labrosaurus ferox, nommé ainsi en 1884 par Marsh en étudiant une portion de mandibule de forme étrange avec un espace important entre les dents au niveau de l’extrémité de la mâchoire et une section arrière considérablement élargie et tombante. Des études ultérieures ont suggéré que l’os était probablement pathologique, résultant d’une blessure subie de son vivant par l’animal, et la partie à la forme inhabituelle de l’arrière de l’os serait due à la reconstruction en plâtre. On considère maintenant qu’il s’agit d’un exemplaire d’A. fragilis.
Dans son livre de 1988, Predatory Dinosaurs of the World, Paul propose qu’A. fragilis avait de grandes cornes pointues et une silhouette élancée par rapport à une deuxième espèce postulée, A. atrox, en plus de ne pas représenter un individu de sexe différent en raison de la rareté. A. atrox a été nommé à l'origine par Marsh en 1878 comme l'espèce type de son propre genre, Creosaurus, et est basé sur le spécimen YPM 1890, un assortiment d'os comprenant quelques morceaux du crâne, des portions de neuf vertèbres caudales et deux vertèbres de la hanche, un ilium et des os de la cheville et du pied. Bien que l'idée de deux espèces communes d'allosaures au sein de formation de Morrison ait été suivie dans certains ouvrages semi-techniques et populaires, la thèse de 2000 sur les Allosauridae note que Charles Gilmore a reconstruit par erreur le spécimen USNM 4734 comme ayant un crâne plus court que les spécimens référés par Paul à A. atrox, réfutant les différences supposées entre USNM 4734 et les spécimens putatifs d’A. atrox comme DINO 2560, AMNH 600 et AMNH 666.
Le terme Allosaurus agilis, vu dans les travaux de Zittel (1887), et Osborn (1912), est une erreur typographique d’A. fragilis. Allosaurus ferox est une erreur typographique de Marsh pour A. fragilis dans la légende d'une figure pour le crâne partiel du spécimen YPM 1893, avant que ce même spécimen ne soit traité comme un spécimen d’A. fragilis. De même, Labrosaurus fragilis est une erreur typographique de Marsh (1896) pour Labrosaurus ferox. A. whitei est un nomen nudum proposé par Pickering en 1996 pour les spécimens complets d’Allosaurus auxquels Paul faisait référence à A. atrox.
Le nom générique Madsenius est érigée par David Lambert en 1990, étant basé sur des restes du Dinosaur National Monument attribués à Allosaurus ou à son synonyme Creosaurus, et devait être décrit par le paléontologue Robert Bakker comme Madsenius trux. Cependant, Madsenius est maintenant considéré comme un autre synonyme d’Allosaurus parce que la décision de Bakker repose sur l'hypothèse erronée selon laquelle le spécimen USNM 4734 serait distinct des allosaures aux longs museaux en raison d'erreurs dans la reconstruction par Gilmore de ce spécimen publiée en 1920.
Wyomingraptor est érigé de manière informelle par Bakker pour les restes d'allosauridés de la formation de Morrison. Les restes découverts sont désignés comme Allosaurus et sont conservés au Tate Geological Museum. Cependant, comme aucune description officielle des restes de Wyomingraptor n'a été publiée, il est vu comme un nomen nudum, les restes étant attribués à Allosaurus,,.
Espèces et fossiles anciennement attribués

Plusieurs espèces anciennement classées ou référées à Allosaurus n'appartiennent désormais plus au genre. A. medius est nommé par Marsh en 1888 sur la base de divers spécimens provenant de la formation d'Arundel du Crétacé inférieur du Maryland, bien que la plupart des restes sont attribués par Richard Swann Lull à la nouvelle espèce d'ornithopode Dryosaurus grandis, à l'exception d'une dent. Il est transféré vers Antrodemus par Oliver Perry Hay en 1902, mais ce dernier précise plus tard qu'il s'agit d'une erreur inexplicable de sa part. Gilmore considère la dent comme non diagnostique mais le transfère vers Dryptosaurus, sous le nom de D. medius. Cette attribution n'est pas acceptée dans l'examen le plus récent des tétanurés basaux, et Allosaurus medius est simplement répertorié comme une espèce douteuse de théropode. Ce dernier peut être néanmoins apparentée à Acrocanthosaurus.
Allosaurus valens est une nouvelle combinaison pour Antrodemus valens utilisée par Friedrich von Huene en 1932, ce dernier pouvant également être un synonyme d’A. fragilis, tout comme Gilmore le suggère en 1920.
A. lucaris, un autre nom provenant de Marsh, est attribué à un squelette partiel en 1878. Il décide ensuite de le déplacer dans son propre genre, Labrosaurus, mais cela n'a pas été accepté, et A. lucaris est également considéré comme un autre spécimen d’A. fragilis. A. lucaris est connu principalement à partir des vertèbres, partageant des caractères avec Allosaurus. Paul et Carpenter déclare que le spécimen type de cette espèce, est YPM 1931, serait plus jeune qu’Allosaurus et pourrait représenter un genre différent. Cependant, ils constatent que le spécimen n'est pas diagnostique et qu’A. lucaris est donc un nomen dubium.
A. sibiricus est décrit en 1914 par Anatoly Nikolaïevitch Riabinine sur la base d'un os, identifié plus tard comme un quatrième métatarsien partiel, datant du Crétacé inférieur de Bouriatie, en Russie. Il est par la suite transféré à Chilantaisaurus en 1990, mais est maintenant considéré comme un nomen dubium indéterminé au-delà de Theropoda.
A. meriani est une nouvelle combinaison de George Olshevsky pour Megalosaurus meriani, un nom d'abord proposée par Jean-Baptiste Greppin en 1870, basée sur une dent datant du Jurassique supérieur de Suisse. Cependant, une révision de Ceratosaurus l'inclus sous le nom de Ceratosaurus sp..
Apatodon mirus, basé sur un morceau de vertèbre auquel Marsh pensait d'abord être une mâchoire provenant d'un mammifère, a été répertorié comme synonyme d’A. fragilis,. Cependant, il est considéré comme indéterminé au-delà du taxon Dinosauria par Chure, et Mickey Mortimer pense que la synonymie d’Apatodon avec Allosaurus est due à la correspondance avec Ralph Molnar de John McIntosh, dans laquelle ce dernier aurait trouvé un article disant que Marsh admettait que l'holotype d’Apatodon était en fait une vertèbre dorsale d'un allosauridé.
A. amplexus est nommé par Paul pour les restes d'allosaures géants de Morrison et inclus dans sa conception Saurophagus maximus (plus tard renommé Saurophaganax). A. amplexus est initialement érigée par Cope en 1878 comme espèce type de son nouveau genre Epanterias, et est basé sur ce qui est maintenant catalogué AMNH 5767, des parties de trois vertèbres, une coracoïde et un métatarsien. À la suite des travaux de Paul, cette espèce a été acceptée comme un synonyme d’A. fragilis. En 2010, Paul et Carpenter indique cependant qu’Epanterias est temporellement plus jeune que le spécimen de type d’A. fragilis, il s'agit donc au minimum d'une espèce distincte.
A. maximus était une nouvelle combinaison de David K. Smith pour Saurophaganax, un taxon érigé par Chure en 1995 pour les restes de grands allosauridés de Morrison de l'Oklahoma. Ces restes étaient connus sous le nom de Saurophagus, mais ce nom étant déjà utilisé, cela conduisit Chure à proposer un substitut. Smith, dans son analyse de variation de 1998, conclu que S. maximus n'était pas suffisamment différent d’Allosaurus pour constituer un genre distinct, mais garantissait sa propre espèce, A. maximus. Cette réaffectation a été rejetée dans une revue des tétanoures basaux. Une réévaluation publiée en 2024 du matériel fossile alors attribué à Saurophaganax révèle que l'arc neural holotype de ce taxon ne peut pas être attribué avec certitude à un théropode, et qu'il présente même certaines similitudes avec les sauropodes. D'autres os autrefois attribués à Saurophaganax ont d'ailleurs été attribués à des sauropodes de la famille des diplodocidés. Les fossiles de théropodes anciennement attribués à ce genre ont été déplacés vers une nouvelle espèce d’Allosaurus nommé A. anax.
Il existe également plusieurs espèces issues des synonymisations de Creosaurus et Labrosaurus avec Allosaurus. Creosaurus potens est nommé par Lull en 1911 pour une vertèbre du Crétacé inférieur du Maryland. Le taxon est désormais considéré comme un théropode douteux. Labrosaurus stechowi, décrit en 1920 par Janensch sur la base de dents isolées de type Ceratosaurus provenant des lits de Tendaguru en Tanzanie, fut répertorié par Donald F. Glut comme espèce d’Allosaurus, mais est depuis considéré comme un cératosaurien douteux apparenté à Ceratosaurus,.
Description
Taille

Allosaurus est typique d'un grand théropode : se déplaçant sur ses pattes arrière, il avait une longue tête aplatie transversalement portée par un cou court, une longue queue qu’il tenait horizontalement et des membres antérieurs réduits. A. fragilis, l’espèce la mieux connue, mesurait en moyenne 8,5 m de long pour une masse corporelle de 1,7 tonnes, ; AMNH 680, le plus grand spécimen attesté d’Allosaurus, a une longueur estimée à 9,7 m pour un poids supposé de 2,3 tonnes,. Dans sa monographie de 1976 sur Allosaurus, Madsen, se basant sur la taille d’une série d’os, conclut qu’il aurait atteint une longueur maximale de 12 à 13 m. En général, les estimations de poids des dinosaures sont discutables et depuis 1980, différentes estimations du poids de l’allosaure ont été avancées : 1 500 kg, 1 010 kg ou même une fourchette allant de 1 000 à 4 000 kg. Il s’agit là de poids moyens d’adultes et non de poids maximum. John R. Foster, spécialiste de la formation de Morrison, en se basant sur des mesures de fémurs, pense que 1 000 kg est un poids raisonnable pour un spécimen adulte d’A. fragilis de grande taille, mais que 700 kg est une bonne estimation pour les individus de taille moyenne. En prenant comme exemplaire d’allosaure l’individu nommé « Big Al », depuis réassigné à A. jimmadseni, et en utilisant un modèle informatique, Karl Bates et ses collègues de l'université de Manchester sont arrivés à une estimation de 1 500 kg pour le poids de cet animal et, en faisant varier notamment le volume des os et l'espace entre les vertèbres, ont obtenu une estimation de poids comprise entre environ 1,4 et 2 tonnes. La taille d’A. europaeus est estimé à 7 m de long pour une masse corporelle environ 1 000 kg.

Plusieurs spécimens de grande taille considérés par certains chercheurs comme appartenant au genre Allosaurus pourraient vraisemblablement appartenir à d’autres genres. Le spécimen OMNH 1708, attribué au genre douteux Saurophaganax, aurait atteint 10,5 m de long, et son espèce unique a parfois été incluse dans le genre Allosaurus sous le nom d’A. maximus. Cependant, une étude publiée en 2024 en a conclu que certains matériaux attribués à Saurophaganax appartiennent en réalité à un sauropode de la famille des diplodocidés, le matériel étant attribué avec certitude aux Allosauridae s'avérant appartenir à une autre espèce d’Allosaurus, A. anax, la masse corporelle de cette espèce ayant été provisoirement estimée à environ 3,8 à 4,6 tonnes sur la base de matériel fossile fragmentaire. Un autre potentiel spécimen d’Allosaurus, ayant été considéré autrefois comme appartenant au genre Epanterias (AMNH 5767), aurait mesuré 12,1 mètres de longueur. Récemment dans la carrière de Peterson, un squelette partiel découverte dans les roches de Morrison du Nouveau-Mexique est celle d’un grand allosauridé précédemment suggéré comme appartenant à Saurophaganax.
David K. Smith, examinant les fossiles d’Allosaurus par carrière, découvre que les spécimens de la carrière de dinosaures de Cleveland-Lloyd de l’Utah sont généralement plus petits que ceux de Como Bluff au Wyoming ou de la carrière Dry Mesa de l'université Brigham Young dans le Colorado, mais les formes des os eux-mêmes ne varient pas entre les sites. Une étude ultérieure de Smith intégrant des spécimens de Garden Park du Colorado et du Dinosaur National Monument dans l’Utah ne trouve aucune justification pour plusieurs espèces basées sur la variation squelettique ; la variation du crâne étant la plus courante et graduelle, ce qui suggère que la variation individuelle en serait responsable. Des travaux plus approfondis sur les variations liées à la taille ne révèlent aucune différence cohérente, bien que le matériau Dry Mesa ait eu tendance à s'agglutiner sur la base de l'astragale, un os de la cheville. Kenneth Carpenter, en utilisant des éléments de crâne du site de Cleveland-Lloyd, trouve une grande variation entre les individus, remettant en question les distinctions antérieures au niveau d'espèce basées sur des caractéristiques telles que la forme des cornes, et la différenciation proposée d’A. jimmadseni basée sur la forme du jugal. En 2021, Ryosuke Motani suggère qu’Allosaurus serait aussi sexuellement dimorphe dans la largeur de la tête du fémur par rapport à sa longueur.
Crâne

La tête et les dents d’Allosaurus sont proportionnellement de taille modeste pour un théropode aussi grand. Paul donne une longueur de 845 millimètres pour la tête d’un individu dont il estime la taille à 7,9 mètres de long. Chaque prémaxillaire (l’os qui forme la pointe du museau), a cinq dents en forme de « D » et chaque maxillaire (l’os dentaire principal constituant la mâchoire supérieure) en a entre quatorze et dix-sept, le nombre de dents ne correspondant pas exactement à la taille de l’os. Chaque dentaire (ou mandibule, l’os portant les dents de la mâchoire inférieure) porte entre quatorze et dix-sept dents, avec un nombre moyen de seize. Ces dents longues, aplaties et crantées (dentition zyphodonte) devenaient plus courtes, plus étroites et plus courbées vers le fond de la gueule. Comme elles tombaient facilement et étaient remplacées en permanence, ce sont de nos jours des fossiles communs.
La tête a une paire de cornes au-dessus des yeux. Ces cornes étaient des extensions de l’os lacrymal et variaient en forme et en taille. Il y a aussi deux petites crêtes jumelles qui longent le bord supérieur de l’os nasal et qui aboutissent aux cornes. Cornes et crêtes étaient probablement recouvertes d’une gaine de kératine et avaient peut-être diverses fonctions, notamment la protection solaire des yeux, la parade et l’utilisation au combat contre d’autres membres de la même espèce,, même si elles étaient fragiles. Il y a aussi une crête sur la partie postérieure de la tête pour la fixation de muscles, ce qu’on voit également chez les tyrannosauridés.
L’intérieur de l’os lacrymal a une dépression qui aurait pu contenir des glandes, comme les glandes à sel. Les sinus maxillaires sont plus développés que ceux des premiers théropodes tels que Ceratosaurus et Marshosaurus, cela peut être lié à un meilleur sens de l’odorat, les sinus contenant probablement quelque chose comme l’organe de Jacobson. Le plafond de la boîte crânienne était mince, améliorant peut-être la thermorégulation du cerveau. Crâne et mandibule ont une articulation qui permettait des mouvements faciles entre ces deux parties. Dans la mâchoire inférieure, les os des moitiés avant et arrière sont faiblement articulés, permettant aux mandibules de se plier vers l’extérieur et d’augmenter la béance buccale de l’animal. La boîte crânienne et les os frontaux pourraient également avoir possédé une articulation.
Squelette postcrânien

Allosaurus a neuf vertèbres cervicales, quatorze dorsales et cinq sacrées. Le nombre de vertèbres caudales est inconnu et varie avec la taille de l’individu ; Madsen estime ce nombre à environ 50, tandis que Paul propose 45 ou moins. Les vertèbres contiennent des cavités au niveau du cou et des premières dorsales. Ces cavités, présentes chez les théropodes modernes, les oiseaux, sont considérées comme ayant été des sacs aériens utilisés dans la respiration. La cage thoracique est large et lui donne un thorax en forme de tonneau, surtout en comparaison avec les théropodes moins évolués comme Ceratosaurus. Allosaurus a des gastralia (côtes abdominales), mais elles n’ont pas toujours été retrouvées et pouvaient être incomplètement ossifiées. Dans un cas publié, les gastralia présentent des signes de blessures survenues au cours de la vie. La furcula est également présente, mais cela n’a été connu qu’en 1996 ; dans certains cas, on a confondu la furcula avec des gastralia,. L’ilion, le principal os de la hanche, est massif, et le pubis a une saillie à l’extrémité antérieure qui a pu être utilisée à la fois pour la fixation de muscles et comme accessoire pour poser le corps sur le sol. Madsen note que, chez environ la moitié des individus provenant de la carrière à dinosaures de Cleveland Lloyd, indépendamment de la taille, les deux pubis ne sont pas fusionnés à leur extrémité antérieure. Il suggère, sans susciter d'intérêt de la part de ses collègues, que cela pouvait être une caractéristique sexuelle, l'absence de fusion des pubis pouvant faciliter la ponte.
Les membres antérieurs d’Allosaurus, courts par rapport aux pattes postérieures (seulement 35 % environ de la longueur des membres postérieurs chez les adultes), comptent trois doigts par membre, terminés par de longues griffes fortement courbées, pouvant atteindre 15 cm. Ces membres sont puissants et l’avant-bras un peu plus court que le bras (rapport de 1,2 entre cubitus et humérus). Le poignet a un os du carpe rappelant celle d'un lunatum, qu'on retrouve également chez plusieurs théropodes plus dérivées comme les maniraptores. Parmi les trois doigts, le plus interne (ou pouce) est le plus grand, et est différenciés des deux autres. La formule phalangienne est 2-3-4-0-0, ce qui signifie que le doigt le plus interne a deux os, le suivant en a trois et le troisième en a quatre. Les jambes ne sont pas aussi longues ou adaptées à la vitesse que celles des tyrannosauridés et les griffes des orteils sont moins développées et plus en forme de sabot que celles des théropodes antérieurs. Chaque pied possède trois orteils supportant le poids du corps et un ergot interne, ce qui a suggéré à Madsen qu’il aurait pu être utilisé pour saisir les jeunes. Il y a aussi ce qui est interprété comme le reste d’un cinquième métatarsien (le plus à l’extérieur), peut-être utilisé comme levier entre le tendon d’Achille et le pied.
Peau
Des impressions cutanées d’Allosaurus sont décrites. Une empreinte, provenant d'un spécimen juvénile, mesure 30 cm2 et est associée aux côtes dorsales antérieures et/ou à la région pectorale. L'empreinte montre de petites écailles mesurant 1 à 3 mm de diamètre. Une grande empreinte cutanée du spécimen « Big Al II », associée à la base de la queue, mesure 20 cm x 20 cm, et présente de grandes écailles mesurant jusqu'à 2 cm de diamètre. Cependant, il est noté que ces écailles ressemblent davantage à celles des sauropodes, et en raison de la présence de restes non théropodes associés à la queue de « Big Al II », il est possible que cette impression cutanée ne provienne pas d’Allosaurus.
Un autre fossile d’Allosaurus présente une empreinte cutanée au niveau de la mandibule, montrant des écailles mesurant 1 à 2 mm de diamètre. Le même fossile préserve également des empreintes cutanées de la face ventrale du cou, montrant de larges scutelles. Une petite empreinte cutanée provenant d'un crâne d’Allosaurus est rapportée, mais ne fut jamais décrite.
Classification
Allosaurus est un allosauridé, un grand théropode du clade des Carnosauria. Le nom de famille Allosauridae a été créé à partir de ce genre en 1878 par Othniel Charles Marsh, mais le terme a été très peu utilisé jusque dans les années 1970 lui préférant celui de Megalosauridae, une autre famille de grands théropodes qui allait devenir un taxon « fourre-tout ». Ce point, ainsi que l’utilisation d’Antrodemus pour Allosaurus pendant la même période, est un point important lors de recherche d’informations sur le genre Allosaurus dans les publications qui ont précédé la monographie de Madsen en 1976. Les principales publications utilisant le nom Megalosauridae au lieu d’Allosauridae comprennent celles de Gilmore (1920), von Huene (1926), Romer (1956 et 1966),, Steel (1970) et Walker (1964).
À la suite de la publication de la monographie influente de Madsen, Allosauridae est devenu le nom de famille préféré, mais il n’a pas été défini avec précision. Les ouvrages de vulgarisation utilisent le nom d’Allosauridae pour quantité de grands théropodes, généralement ceux étant les plus grands et les plus connus des mégalosauridés. Les théropodes que l’on croyait ainsi être apparentés au genre Allosaurus incluaient Indosaurus, Piatnitzkysaurus, Piveteausaurus, Yangchuanosaurus, Acrocanthosaurus, Chilantaisaurus, Compsosuchus, Stokesosaurus et Szechuanosaurus. En raison des connaissances modernes sur la diversité des théropodes et l’avènement de l’étude cladistique des relations de l’évolution, aucun de ces théropodes n’est maintenant reconnu comme étant un allosauridé, bien que plusieurs, comme Acrocanthosaurus et Yangchuanosaurus, soient des membres de familles étroitement liées.

Ci-dessous, la place d’Allosaurus dans l'arbre phylogénétique des Allosauroidea selon Benson et al. (2010) :
◄ Allosauroidea |
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les Allosauridae sont l’une des quatre familles d’Allosauridea, les trois autres étant les Neovenatoridae, les Carcharodontosauridae et les Sinraptoridae. On a parfois proposé de considérer les Allosauridae comme les ancêtres des Tyrannosauridae (ce qui en ferait un taxon paraphylétique), un exemple récent de ce choix se retrouvant dans Predatory Dinosaurs of the World de Paul mais cette idée a été rejetée, les tyrannosauridés étant classés dans une groupe distinct de théropodes, les Coelurosauria. Les Allosauridae sont la plus petite famille de carnosaures, contenant seulement le genre Saurophaganax et un possible allosauridé français en dehors du genre Allosaurus selon les articles les plus récents. Un autre genre, Epanterias, est un membre potentiellement valable de la famille, lui et Saurophaganax se révélant être des exemples de grands Allosaurus. Des études récentes gardent le genre Saurophaganax et inclus le genre Epanterias avec les Allosaurus,.
Le controversé Saurophaganax, initialement reconnu comme un grand théropode semblable à Allosaurus, a eu une histoire taxonomique controversée. En 2019, Rauhut et Pol notent que le placement taxonomique définitif de Saurophaganax au sein d'Allosauroidea est instable, étant soit récupéré en tant que taxon frère des Metriacanthosauridae ou d'Allosauria, soit en tant que carcharodontosaurien le plus basal. En 2024, Saurophaganax fut réévalué comme un taxon chimérique douteux, l'holotype étant si fragmentaire qu'il ne peut être attribué en toute confiance qu'aux Saurischia, et que certains spécimens appartiennent plus probablement à un sauropode de la famille des diplodocidés.
Paléobiologie
Reproduction et ontogénèse
L’abondance en fossiles d’Allosaurus, avec des individus de presque tous les âges, permet aux scientifiques d’étudier le développement de l’animal et son espérance de vie. Des œufs fossiles écrasés retrouvés dans le Colorado sont considérés comme appartenant au genre Allosaurus. Sur la base de l’analyse histologique des os des membres, la limite d’âge supérieure d’un Allosaurus est estimée entre 22 et 28 ans, ce qui est comparable à celle des autres grands théropodes comme Tyrannosaurus. La même analyse, montre que l’animal atteignait sa taille maximale à l’âge de 15 ans, avec une prise de poids d’environ 150 kilogrammes par an.
Un tissu médullaire osseux, également trouvé chez des dinosaures aussi divers que Tyrannosaurus et Tenontosaurus, a été trouvé dans un échantillon d’au moins un Allosaurus, un tibia de la carrière à dinosaures de Cleveland Lloyd. Aujourd’hui, ce tissu osseux ne se trouve que chez les oiseaux femelles prêtes à pondre, car il fournit du calcium aux coquilles. Sa présence chez un Allosaurus permet d’en connaître le sexe et montre qu’il avait atteint l’âge de la reproduction. En comptant les stries de croissance, on a démontré qu’il avait 10 ans au moment du décès, ce qui prouve que la maturité sexuelle était atteinte bien avant la fin de la croissance. Cependant, d’autres études remettent en cause certains cas d’os médullaire chez les dinosaures, dont cet individu d’Allosaurus. Les données provenant d'oiseaux existants suggèrent que l'os médullaire de cet individu d'allosaure pourrait plutôt être le résultat d'une pathologie osseuse. Cependant, avec la confirmation du tissu médullaire indiquant le sexe chez un spécimen de Tyrannosaurus, il pourrait être possible de déterminer si l'allosaure en question était effectivement une femelle ou non.

La découverte d’un jeune spécimen avec une patte arrière presque complète montre que les membres inférieurs étaient proportionnellement plus longs chez les jeunes et que la partie inférieure (tibia et pied) était relativement plus longue que la cuisse. Ces différences laissent à supposer que les jeunes allosaures étaient plus rapides que les adultes, et qu'ils avaient certainement des stratégies de chasse différentes de celles de leurs aînés, chassant peut-être de petites proies tout d’abord, avant de chasser de plus en plus à l’affût des proies de grande taille à l’âge adulte. Les os de la cuisse devenaient plus épais et plus larges au cours de la croissance et leur section transversale moins circulaire, comme les attaches musculaires se renforçaient, les muscles devenaient plus courts et la croissance de la jambe ralentissait. Ces changements laissent à supposer que les jambes des jeunes étaient moins soumises au stress prévisible que celles des adultes qui devaient avancer de façon plus régulière. À l’inverse, les os du crâne semblent avoir généralement grandi de manière isométrique, augmentant en taille sans changer de proportion.
Alimentation

Les paléontologues considèrent Allosaurus comme ayant été un prédateur actif de grands animaux. Il existe des preuves d’attaques d’allosaures sur des stégosaures, comme une vertèbre de queue d’Allosaurus portant une perforation partiellement cicatrisée qui correspond à une blessure par une pointe de queue de Stegosaurus et une plaque osseuse de cou de Stegosaurus avec une blessure en forme de « U » qui correspond bien avec une gueule d’Allosaurus. Les sauropodes semblent avoir été des proies potentielles à la fois comme animaux vivants et comme charognes, comme le laisse à penser la présence de traces de raclures de dents d’allosaures sur les os de sauropodes et la présence de dents d’allosaures isolées au milieu d’os de sauropodes. Cependant, comme Paul l’a noté en 1988, Allosaurus n’était probablement pas un prédateur de sauropodes adultes, à moins qu’il n’ait chassé en meute car il avait une tête de taille relativement modeste et des dents assez réduites, ce qui a été largement rattrapé par les sauropodes contemporains. Une autre possibilité est qu’il préférait chasser les jeunes plutôt que les adultes,. Les recherches dans les années 1990 et 2000 ont peut-être trouvé une autre solution à cette question. Robert T. Bakker a comparé l’allosaure aux mammifères carnivores à dents de sabre du Cénozoïque et a trouvé des adaptations similaires, telles que la faiblesse des muscles masticatoires, la force remarquable des muscles du cou et la capacité à ouvrir la gueule de façon extrêmement grande. Bien qu’Allosaurus n’ait pas eu de dents de sabre, Bakker a suggéré un mode d’attaque qui aurait utilisé ces adaptations du cou et des mâchoires : les dents courtes possédant en effet de petites dentelures faisant de toute la longueur de la mâchoire supérieure une sorte de scie, qui aurait de fait été abattue sur la proie. Ce type d’emploi de la mâchoire aurait ainsi permis de taillader la peau de proies beaucoup plus grandes que prévu, leur infligeant ainsi des blessures qui les affaiblissaient.

Une autre étude utilisant une analyse par la méthode des éléments finis sur un crâne d’allosaure aboutit à une conclusion similaire. Selon cette analyse biomécanique, la tête avait beaucoup de force alors que l’allosaure avait relativement peu de force dans les mâchoires. En utilisant seulement les muscles de ses mâchoires, il pouvait produire une force de 805 à 8,724 N,, le crâne s'avérant résister à près de 55 500 N de force verticale contre la rangée de dents. Les auteurs pensent aussi que l’allosaure utilisait sa tête comme une hache sur sa proie, l’attaquant bouche ouverte, entaillant la chair et l’arrachant avec les dents sans casser d’os, contrairement à Tyrannosaurus qui semble avoir été capable de les endommager. Ces auteurs ont également suggéré que l’architecture du crâne aurait permis l’utilisation de différentes stratégies contre les proies, ce dernier étant assez léger pour permettre des attaques sur les plus petits et les plus agiles des ornithopodes, mais assez fort pour des attaques en embuscades contre des proies plus grosses comme des stégosaures et des sauropodes. Leurs interprétations furent contestées par d’autres chercheurs, qui n’ont pas trouvé d’analogues modernes à ce système d’attaque par hache et ont jugé plus probable que la tête était assez forte pour compenser par sa construction ouverte les contraintes opposées par la lutte des proies. Les premiers auteurs ont fait remarquer que l’allosaure n’avait pas d’équivalent moderne, que la disposition des dents était bien adaptée à un tel type d’attaque et que les articulations de la tête citées par leurs détracteurs comme posant problème auraient effectivement permis de protéger le palais et d’amortir le choc. Une autre possibilité pour les proies de grande taille est que les théropodes, comme Allosaurus, aient été des « brouteurs de chair » qui pouvaient s’emparer de lambeaux de sauropodes vivants en quantité suffisante pour se nourrir, de sorte qu’ils n’avaient purement et simplement pas besoin de fournir d’effort pour tuer leur proie. Cette stratégie devait également permettre à la proie de récupérer et de servir à nouveau de nourriture de la même façon plus tard. Une remarque supplémentaire fait en outre observer que les ornithopodes étaient les proies les plus courantes pour les dinosaures et que les allosaures auraient pu les avoir attaqué par une méthode similaire à celle des grands félins modernes, saisissant la proie avec leurs pattes avant et faisant de multiples morsures à la gorge pour écraser la trachée. Ceci est compatible avec le fait que les membres antérieurs étaient forts et à même de retenir des proies. Les études réalisées par Stephen Lautenschager de l'université de Bristol indiquent également qu’Allosaurus pouvait ouvrir ses mâchoires assez largement et supporter une force musculaire considérable. Dans la même étude, comparé à Tyrannosaurus et au thérizinosauridé Erlikosaurus, il est constaté qu’Allosaurus a une ouverture plus large que l'un ou l'autre ; l'animal est capable d'ouvrir ses mâchoires à un angle maximum de 92°. Les résultats indiquent également que les grands dinosaures carnivores, comme les carnivores actuels, ont des mâchoires plus larges que les herbivores,.

Une étude biomécanique publiée en 2013 par Eric Snively et ses collègues révèle qu’Allosaurus a un point d'attache inhabituellement bas sur le crâne pour le muscle du cou longissimus capitis superficialis par rapport à d'autres théropodes tels que Tyrannosaurus. Cela aurait permis à l’animal d’effectuer des mouvements verticaux rapides et puissants avec le crâne. Les auteurs constatent que les frappes verticales proposées par Bakker et Rayfield correspondent aux capacités de l'animal. Ils découvrent également que l'animal traitait probablement les carcasses par des mouvements verticaux de la même manière que les faucons, tels que les crécerelles : l'animal aurait pu saisir sa proie avec le crâne et les pattes, puis la tirer vers l'arrière et vers le haut pour en retirer la chair. Cela diffère de la manipulation des proies envisagée pour les tyrannosauridés, qui déchiraient probablement la chair avec des secousses latérales du crâne, semblables aux crocodiliens. Ainsi, Allosaurus serait donc capable de « bouger sa tête et son cou relativement rapidement et avec un contrôle considérable », au détriment de la puissance.
D’autres éléments intervenaient dans le mode d’alimentation, parmi lesquels les yeux, les bras et les jambes. La forme de la tête d’Allosaurus limitait la vision binoculaire à environ 20 degrés de largeur, légèrement inférieure à celle des crocodiliens modernes, ce qui aurait pu être suffisant comme chez les crocodiles pour juger de la distance à la proie au moment de l’attaque. Les bras, comparés à ceux des autres théropodes, étaient adaptés à la fois pour saisir des proies à distance ou les serrer de près et les griffes et leur articulation suggèrent qu’elles auraient pu être utilisées comme des crochets. Enfin, la vitesse de pointe d’un allosaure fut estimée de 30 à 55 kilomètres à l’heure.
Un article sur la morphologie cranio-dentaire d’Allosaurus et son fonctionnement juge improbable l'attaque de la mâchoire avec une hachette, réinterprétant l'ouverture inhabituellement large comme une adaptation pour permettre à Allosaurus de délivrer une morsure musculaire à de grosses proies, les muscles de la mâchoire les plus faibles étant un compromis pour permettre l’élargissement de l’écart.
Comportement social

Il est supposée depuis les années 1970 qu’Allosaurus se nourrissait de sauropodes et d'autres grands dinosaures en chassant en groupe. Allosaurus a longtemps été considéré dans la littérature de vulgarisation comme un animal qui se nourrissait de sauropodes et d’autres grands dinosaures chassés en groupe,,. Robert T. Bakker a étendu les comportements sociaux à des soins parentaux et interprété les dents d’allosaures perdues et les os de proies de grande taille mâchés comme la preuve que les allosaures adultes apportaient de la nourriture à leur « tanière » pour leurs jeunes jusqu’à ce qu’ils soient assez grands pour se débrouiller et empêchaient d’autres carnivores de consommer les restes de leurs repas. Toutefois, il existe peu de preuves effectives de comportement grégaire chez les Théropodes si ce n’est les interactions sociales avec des membres de la même espèce qui auraient inclus des rencontres entre bandes rivales, comme le montrent des blessures à la gastralia et les blessures par morsure de la tête (la mandibule pathologique de Labrosaurus ferox en est un exemple possible). Ces morsures à la tête pourraient avoir été un moyen d’établir une position dominante dans un groupe ou de régler des différents territoriaux.
Rien ne s’oppose à ce que les allosaures aient pu avoir chassé en meute; cependant, une étude a récemment fait valoir que les autres théropodes avaient plus souvent un comportement agressif que des relations coopératives avec les autres membres de leur propre espèce. Cette étude a ainsi noté que la chasse en groupes de proies beaucoup trop grandes pour un prédateur individuel (comme cela a souvent été suggéré pour les dinosaures théropodes) est rare chez les vertébrés en général, et que les carnivores diapsides actuels (comme les lézards, les crocodiles et les oiseaux) coopèrent très rarement pour chasser d’une telle manière. Au contraire, ces animaux modernes ont généralement un comportement territorial sur les sites d’alimentation, tuant et dévorant les intrus de la même espèce, faisant de même avec les petits individus qui tentent de manger de leur repas avant qu’ils ne soient repus. Selon cette interprétation, les concentrations importantes de restes d’allosaure, par exemple dans la carrière de Cleveland-Lloyd, ne seraient pas dues à la chasse en meute mais au cannibalisme : en effet, les individus se réunissent pour dévorer d’autres allosaures, morts ou mourants, parfois eux-mêmes tués durant le repas de leur congénères plus grands. Cette hypothèse pourrait aussi expliquer la forte proportion de juvéniles et de subadultes, tués de manière disproportionnée comme au sein des groupes formés sur les sites d’alimentation par certains animaux actuels comme les crocodiles et les dragons de Komodo et le même principe pourrait également s’appliquer aux « tanières » décrites par Bakker. Il existe certaines preuves de cannibalisme chez Allosaurus, comme des dents d’allosaures isolées trouvées parmi des fragments de côtes, des marques de dents possibles sur une omoplate et des squelettes d’allosaures cannibalisés parmi d’autres os sur les « antres » de Bakker.
Cerveau et sens

Le cerveau de l’allosaure, tel qu’interprété par des coupes réalisées au scanner à acquisition spiralée d’un endocrâne, était plus proche du cerveau des crocodiliens que de celui d’autres archosaures encore vivants, comme les oiseaux. La structure du système vestibulaire indique que la tête était tenue presque horizontalement et non fortement inclinée vers le haut ou vers le bas. La structure de l’oreille interne est comparable à celle d’un crocodile : s’ils entendaient probablement bien les basses fréquences, ils devaient avoir des difficultés pour différencier les sons. Leurs bulbes olfactifs étaient grands et semblent avoir été bien adaptés pour détecter les odeurs, bien que cette zone ait été relativement réduite.
Paléopathologie

En 2001, Bruce Rothschild et ses collègues publient une étude examinant les preuves de fractures de stress et d’avulsions tendineuses chez les dinosaures théropodes et les implications sur leur comportement. Étant donné que les fractures de stress sont causées par des traumatismes répétés plutôt que par des événements isolés, elles sont plus susceptibles d'être causées par le comportement de l'animal que par d'autres types de blessures. Les fractures de stress et les avulsions des tendons des membres antérieurs ont une signification comportementale particulière, car si les blessures aux pieds peuvent être causées par la course ou la migration, les proies résistantes sont la source la plus probable de blessures à la main. Allosaurus est l'un des deux seuls théropodes examinés dans l'étude à présenter une avulsion du tendon, et dans les deux cas, l'avulsion s'est produite sur le membre antérieur. Lorsque les chercheurs recherchent les fractures de stress, ils découvrent qu’Allosaurus présente un nombre significativement plus élevé de fractures de stress qu’Albertosaurus, Ornithomimus ou Archaeornithomimus. Sur les 47 os de la main étudiés par les chercheurs, trois présentaient des fractures de stress. Parmi les pieds, 281 os ont été étudiés et 17 présentent des fractures de stress. Les fractures de stress dans les os du pied « ont été distribuées aux phalanges proximales » et se sont produites sur les trois orteils porteurs en nombre « statistiquement impossible à distinguer ». Puisque l’extrémité inférieure du troisième métatarsien aurait touché le sol en premier pendant qu’un allosaure courait, c’est elle qui aurait supporté le plus de stress. Si les fractures de stress des allosaures sont causées par des dommages accumulés lors de la marche ou de la course, cet os aurait dû subir plus de fractures de stress que les autres. L'absence d'un tel biais dans les fossiles d’Allosaurus examinés indique une origine des fractures de stress provenant d'une source autre que la course. Les auteurs concluent que ces fractures se sont produites lors d’une interaction avec une proie, comme un allosaure essayant de retenir une proie en difficulté avec ses pattes. L'abondance de fractures de stress et de blessures par avulsion chez Allosaurus fournit la preuve d'un régime alimentaire « très actif » basé sur la prédation plutôt que sur les charognards.
L'omoplate gauche et le péroné d'un spécimen d’A. fragilis catalogué USNM 4734 sont tous deux pathologiques, probablement dus à des fractures guéries. Le spécimen USNM 8367 conserve plusieurs gastralia pathologiques présentant des traces de fractures guéries près de leur milieu. Certaines fractures étant mal cicatrisées et formaient des pseudoarthroses. Un spécimen avec une côte fracturée a été récupéré de la carrière de Cleveland-Lloyd. Un autre spécimen a des côtes fracturées et des vertèbres fusionnées près de l'extrémité de la queue. Un mâle apparemment subadulte de l'espèce A. fragilis présenterait des pathologies étendues, avec un total de quatorze blessures distinctes. Le spécimen MOR 693 présente des pathologies sur cinq côtes, la sixième vertèbre cervicale, les troisième, huitième et treizième vertèbres postérieures, la deuxième vertèbre caudale et son chevron, les gastralia du côté droits, la première phalange manuelle, l'ilium gauche, le troisième et cinquième métatarsien, la première phalange du troisième orteil et la troisième phalange du deuxième. L'ilium a, slon les descriptions, « un grand trou causé par un coup venant d'en haut ». L'extrémité proche de la première phalange du troisième orteil est atteinte d'un (en).

D'autres pathologies signalées chez Allosaurus comprennent, :
- Fracture en bois vert sur deux côtes
- Fractures guéries de l'humérus et du radius
- Distorsion des surfaces articulaires du pied, probablement due à l'arthrose ou à des problèmes de développement
- Ostéopétrose le long de la surface endostéale d'un tibia.
- Distorsions des surfaces articulaires des vertèbres caudales, probablement dues à l'arthrose ou à des problèmes de développement
- « Ankylose « néoplasique » étendue des caudales », probablement due à un traumatisme physique, ainsi qu'à la fusion des chevrons au corps vertébral
- Co-ossification du corps vertébral près de l'extrémité de la queue
- Amputation d'un chevron et d'un os du pied, tous deux probablement dus à des morsures
- « Exostoses étendues » dans la première phalange du troisième orteil
- Lésions similaires à celles provoquées par l'ostéomyélite au niveau de deux omoplates
- Éperons osseux dans un prémaxillaire, un ungual et deux métacarpiens
- Exostose d'une phalange du pied possiblement imputable à une maladie infectieuse
- Un métacarpien avec une fracture ronde déprimée
Paléoécologie

Allosaurus est le théropode le plus courant des vastes étendues de roches fossilifères de l’Ouest américain connues sous le nom de formation de Morrison, représentant à lui seul 70 à 75 % des spécimens théropodes de la région, où il siégeait au plus haut niveau de la chaîne alimentaire. La formation de Morrison semblerait être composée à l’époque de vastes plaines boueuses en saison humide avec un milieu semi-aride en saison sèche, les différences de saisons étant marquées. La végétation allait des cours d'eau bordés de forêts de conifères, de fougères arborescentes et autres fougères, aux savanes de fougères parsemées de rares arbres.

La formation de Morrison est un terrain riche de fossiles, fournissant des restes d’algues vertes, de champignons, de mousses, de prêles, de fougères, de cycas, de ginkgos et de plusieurs familles de conifères. On y a découvert également des fossiles animaux comme des bivalves, des escargots, des poissons à nageoires rayonnées, des grenouilles, des urodèles, des tortues, des sphénodons, des lézards, des crocodylomorphes terrestres et aquatiques, plusieurs espèces de ptérosaures, de nombreuses espèces de dinosaures et de mammaliaformes primitifs comme les docodontes, multituberculés, symmétrodontes et triconodontes. On y a aussi trouvé des dinosaures théropodes comme Ceratosaurus, Ornitholestes et Torvosaurus, les sauropodes Apatosaurus, Brachiosaurus, Camarasaurus, et Diplodocus et les ornithischiens Camptosaurus, Dryosaurus et Stegosaurus. Ont trouve généralement Allosaurus dans les mêmes sites qu’Apatosaurus, Camarasaurus, Diplodocus et Stegosaurus. Les formations portugaises du Jurassique supérieur où ont été trouvés des Allosaurus semblent avoir été similaires à celle de Morrison, mais avec une forte influence marine. La plupart des dinosaures de la formation de Morrison sont les mêmes que ceux observés dans les roches portugaises (principalement Allosaurus, Ceratosaurus, Torvosaurus et Apatosaurus), ou y sont apparentés (Brachiosaurus et Lusotitan, Camptosaurus et Draconyx).
Allosaurus a coexisté avec les grands théropodes Ceratosaurus et Torvosaurus tant aux États-Unis qu’au Portugal. En se basant sur l’anatomie et la localisation des fossiles, les trois genres semblent avoir eu des niches écologiques différentes. Cératosaures et torvosaures auraient préféré chasser à proximité des cours d’eau où leur taille plus petite et leur corps plus mince leur aurait donné l’avantage dans les forêts et les sous-bois, alors que les allosaures qui étaient plus massifs, avec des jambes plus longues, donc plus rapides mais moins agiles, sembleraient avoir préféré les plaines de savane. Ceratosaurus, mieux connu que Torvosaurus, différait sensiblement d’Allosaurus en anatomie fonctionnelle en ayant une tête plus haute et plus étroite avec des dents longues et larges. Allosaurus était une proie potentielle pour d’autres carnivores, comme l’illustre un pubis d’allosaure portant la marque d'une dent d’un autre théropode, probablement un Ceratosaurus ou un Torvosaurus. L’emplacement de l’os dans le corps (le long de la base inférieure du torse et partiellement protégé par les cuisses) et le fait qu’il compte parmi les os les plus massifs du squelette indique que l’allosaure en question a été dévoré. Un assemblage osseux dans la carrière Mygatt-Moore du Jurassique supérieur préserve une occurrence inhabituellement élevée de marques de morsure de théropode, dont la plupart peuvent être attribuées à Allosaurus et à Ceratosaurus, tandis que d'autres pourraient avoir été faites par Saurophaganax ou Torvosaurus étant donné la taille des stries. Alors que la position des marques de morsure sur les dinosaures herbivores est compatible avec une prédation ou un accès précoce aux restes, les marques de morsure trouvées sur le matériel d'Allosaurus suggèrent une récupération, soit par d'autres théropodes, soit par un autre Allosaurus. La concentration inhabituellement élevée de marques de morsures de théropodes par rapport à d'autres assemblages pourrait s'expliquer soit par une utilisation plus complète des ressources en saison sèche par les théropodes, soit par un biais de collecte dans d'autres localités.
Notes et références
Notes
- En 1976, James Madsen, note qu’il n’y a pas de consensus sur les situations exactes de la fin du cou et du début de la queue, et certains auteurs, comme Gregory S. Paul, trouvent dix vertèbres cervicales et treize dorsales.
Références
- (en) Joseph Leidy, « Remarks on Poicilopleuron valens, Clidastes intermedius, Leiodon proriger, Baptemys wyomingensis, and Emys stevensonianus », Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Philadelphia, vol. 22, , p. 3-4
- (en) Joseph Leidy, « Contribution to the extinct vertebrate fauna of the western territories », Report of the U.S. Geological Survey of the Territories I, , p. 14-358
- (en) H. G. Liddell et Robert Scott, « A Greek-English Lexicon », Oxford University Press, Oxford, (ISBN 978-0-19-910207-5, OCLC 17396377, lire en ligne)
- (en) Othniel Charles Marsh, « Notice of new dinosaurian reptiles from the Jurassic formation », American Journal of Science and Arts, vol. 14, no 84, , p. 514-516 (DOI 10.2475/ajs.s3-14.84.514, Bibcode 1877AmJS...14..514M, S2CID 130488291, lire en ligne)
- (en) Ben Creisler, « Dinosauria Translation and Pronunciation Guide A » [archive du ], Dinosauria On-Line, (consulté le )
- (en) Othniel Charles Marsh, « Notice of new dinosaurian reptiles », American Journal of Science and Arts, vol. 15, no 87, , p. 241-244 (DOI 10.2475/ajs.s3-15.87.241, Bibcode 1878AmJS...15..241M, S2CID 131371457, lire en ligne)
- (en) Othniel Charles Marsh, « Principal characters of American Jurassic dinosaurs. Part II », American Journal of Science, 3e série, vol. 17, no 97, , p. 86-92 (DOI 10.2475/ajs.s3-17.97.86, hdl 2027/hvd.32044107172876
, S2CID 219247096, lire en ligne)
- (en) Edward Drinker Cope, « A new opisthocoelous dinosaur », American Naturalist, vol. 12, no 6, , p. 406-408 (DOI 10.1086/272127
, S2CID 87461478)
- (en) David B. Norman, The Illustrated Encyclopedia of Dinosaurs: An Original and Compelling Insight into Life in the Dinosaur Kingdom, New York, Crescent Books, , 62-67 p. (ISBN 978-0-517-46890-6), « Carnosaurs »
- (en) Mark A. Norell, Eric S. Gaffney et Lowell Dingus, Discovering Dinosaurs in the American Museum of Natural History, New York, Knopf, , 112-113 p. (ISBN 978-0-679-43386-6, lire en ligne)
- (en) Brent H. Breithaupt, « AMNH 5753: The world's first free-standing theropod skeleton », Journal of Vertebrate Paleontology, vol. 19, no 3, , p. 33A (DOI 10.1080/02724634.1999.10011202)
- (en) Samuel Wendell Williston, « American Jurassic dinosaurs », Transactions of the Kansas Academy of Science, vol. 6, , p. 42-46 (DOI 10.2307/3623553, JSTOR 3623553, S2CID 89794252)
- (en) Samuel Wendell Williston, « The dinosaurian genus Creosaurus, Marsh », American Journal of Science, 4e série, vol. 11, no 62, , p. 111-114 (DOI 10.2475/ajs.s4-11.62.111, Bibcode 1901AmJS...11..111W, S2CID 131031872, lire en ligne)
- (en) Charles W. Gilmore, « Osteology of the carnivorous dinosauria in the United States National Museum, with special reference to the genera Antrodemus (Allosaurus) and Ceratosaurus », Bulletin of the United States National Museum, no 110, , p. 1-159 (DOI 10.5479/si.03629236.110.i
, hdl 2027/uiug.30112032536010
, S2CID 85392442)
- (en) James H. Jr. Madsen, Allosaurus fragilis: A Revised Osteology, vol. 109, Salt Lake City, Utah Geological Survey, coll. « Utah Geological Survey Bulletin », (1re éd. 1976), 163 p., PDF (OCLC 66913898, S2CID 128769812, lire en ligne [archive du ])
- (en) Donald M. Henderson, « Skull and tooth morphology as indicators of niche partitioning in sympatric Morrison Formation theropods », Gaia, vol. 15, , p. 219-266 (lire en ligne)
- (en) William L. Stokes, « A new quarry for Jurassic dinosaurs », Science, vol. 101, no 2614, , p. 115-117 (PMID 17799203, DOI 10.1126/science.101.2614.115-a, Bibcode 1945Sci...101..115S, S2CID 13589884)
- (en) Adrian P. Hunt, Spencer G. Lucas, Karl Krainer et Justin Spielmann, « The taphonomy of the Cleveland-Lloyd Dinosaur Quarry, Upper Jurassic Morrison Formation, Utah: a re-evaluation », dans John R. Foster, Spencer G. Lucas, Paleontology and Geology of the Upper Jurassic Morrison Formation, vol. 36, Albuquerque, New Mexico Museum of Natural History and Science, coll. « New Mexico Museum of Natural History and Science Bulletin », , 57-65 p.
- (en) Mark A. Loewen, Scott D. Sampson, Matthew T. Carrano et Daniel J. Chure, « Morphology, taxonomy, and stratigraphy of Allosaurus from the Upper Jurassic Morrison Formation », Journal of Vertebrate Paleontology, vol. 23, no 3, , p. 72A (DOI 10.1080/02724634.2003.10010538, S2CID 220410105)
- (en) « Utah Symbols – State Fossil » [archive du ], Pioneer: Utah's Online Library, State of Utah (consulté le )
- (en) David K. Smith, « A morphometric analysis of Allosaurus », Journal of Vertebrate Paleontology, vol. 18, no 1, , p. 126-142 (DOI 10.1080/02724634.1998.10011039, JSTOR 4523878, Bibcode 1998JVPal..18..126S, S2CID 84432604, lire en ligne)
- (en) Paul J. Bybee, Andrew H. Lee et Ellen-Thérèse Lamm, « Sizing the Jurassic theropod dinosaur Allosaurus: Assessing growth strategy and evolution of ontogenetic scaling of limbs », Journal of Morphology, vol. 267, no 3, , p. 347-359 (PMID 16380967, DOI 10.1002/jmor.10406, S2CID 35111050)
- (en) John R. Foster et Daniel J. Chure, « Hindlimb allometry in the Late Jurassic theropod dinosaur Allosaurus, with comments on its abundance and distribution », dans John R. Foster, Spencer G. Lucas, Paleontology and Geology of the Upper Jurassic Morrison Formation, vol. 36, Albuquerque, New Mexico Museum of Natural History and Science, coll. « New Mexico Museum of Natural History and Science Bulletin », , 119-122 p.
- (en) Emily J. Rayfield, David B. Norman, Celeste C. Horner, John R. Horner, Paula May Smith, Jeffrey J. Thomason et Paul Upchurch, « Cranial design and function in a large theropod dinosaur », Nature, vol. 409, , p. 1033-1037 (PMID 11234010, DOI 10.1038/35059070, Bibcode 2001Natur.409.1033R, S2CID 4396729)
- (en) Robert T. Bakker, « Brontosaur killers: Late Jurassic allosaurids as sabre-tooth cat analogues », Gaia, vol. 15, , p. 145-158 (ISSN 0871-5424, lire en ligne)
- (en) Scott W. Rogers, « Allosaurus, crocodiles, and birds: Evolutionary clues from spiral computed tomography of an endocast », The Anatomical Record, vol. 257, no 5, , p. 163-173 (PMID 10597341, DOI 10.1002/(SICI)1097-0185(19991015)257:5<162::AID-AR5>3.0.CO;2-W
, S2CID 46631124)
- (en) Robert T. Bakker, « Raptor Family values: Allosaur parents brought giant carcasses into their lair to feed their young », dans Donald L. Wolberg, Edmund Sump et Gary D. Rosenberg, Dinofest International, Proceedings of a Symposium Held at Arizona State University, Philadelphie, Academy of Natural Sciences, , 51-63 p. (ISBN 978-0-935868-94-4)
- Paul 1988, p. 307-313.
- (en) Daniel J. Chure, « A reassessment of the gigantic theropod Saurophagus maximus from the Morrison Formation (Upper Jurassic) of Oklahoma, USA », dans Ailing Sun, Yuangqing Wang, Sixth Symposium on Mesozoic Terrestrial Ecosystems and Biota, Short Papers, Beijing, China Ocean Press, , 103-106 p. (ISBN 978-7-5027-3898-3)
- (en) B. P. Pérez-Moreno, D. J. Chure, C. Pires, C. Marques Da Silva, V. Dos Santos, P. Dantas, L. Povoas, M. Cachao, J. L. Sanz et A. M. Galopim de Carvalho, « On the presence of Allosaurus fragilis (Theropoda: Carnosauria) in the Upper Jurassic of Portugal: First evidence of an intercontinental dinosaur species », Journal of the Geological Society, vol. 156, no 3, , p. 449-452 (DOI 10.1144/gsjgs.156.3.0449, Bibcode 1999JGSoc.156..449P, S2CID 130952546, lire en ligne [archive du ] [PDF])
- (en) Daniel J. Chure, « Observations on the morphology and pathology of the gastral basket of Allosaurus, based on a new specimen from Dinosaur National Monument », Oryctos, vol. 3, , p. 29-37 (ISSN 1290-4805, lire en ligne [PDF])
- (en) Brent Breithaupt, « The discovery of a nearly complete Allosaurus from the Jurassic Morrison Formation, eastern Bighorn Basin, Wyoming », dans C. E. Brown, S. C. Kirkwood et T. S. Miller, Forty-Seventh Annual Field Conference Guidebook, Casper, Wyoming, Wyoming Geological Association, , 309-313 p. (OCLC 36004754)
- (en) « Howe Dinosaur Quarry – Wyoming's Jurassic Treasure » [archive du ], GeoScience Adventures, (consulté le )
- (en) Brent H. Breithaupt, « The case of "Big Al" the Allosaurus: a study in paleodetective partnerships » [archive du ] (consulté le )
- (en) Daniel J. Chure et Mark A. Loewen, « Cranial anatomy of Allosaurus jimmadseni, a new species from the lower part of the Morrison Formation (Upper Jurassic) of Western North America », PeerJ, vol. 8, , e7803 (PMID 32002317, PMCID 6984342, DOI 10.7717/peerj.7803
)
- (en) Rebecca R. Hanna, « Multiple injury and infection in a sub-adult theropod dinosaur (Allosaurus fragilis) with comparisons to allosaur pathology in the Cleveland-Lloyd Dinosaur Quarry Collection », Journal of Vertebrate Paleontology, vol. 22, no 1, , p. 76-90 (ISSN 0272-4634, DOI 10.1671/0272-4634(2002)022[0076:MIAIIA]2.0.CO;2, S2CID 85654858)
- (en) Jack Wilkin, « Review of Pathologies on MOR 693: An Allosaurus from the Late Jurassic of Wyoming and Implications for Understanding Allosaur Immune Systems », PaleorXiv, (DOI 10.31233/osf.io/f3rh6
, S2CID 242466868)
- (en) Christian Foth, Serjoscha W. Evers, Ben Pabst, Octávio Mateus, Alexander Flisch, Mike Patthey et Oliver W. M. Rauhut, « New insights into the lifestyle of Allosaurus (Dinosauria: Theropoda) based on another specimen with multiple pathologies », PeerJ, vol. 3, , e824v1 (PMID 26020001, PMCID 4435507, DOI 10.7717/peerj.940
)
- (en) Andrew Danison, Mathew Wedel, Daniel Barta, Holly Woodward, Holley Flora, Andrew Lee et Eric Snively, « Chimerism in specimens referred to Saurophaganax maximus reveals a new species of Allosaurus (Dinosauria, Theropoda) », Vertebrate Anatomy Morphology Palaeontology, vol. 12, (ISSN 2292-1389, DOI 10.18435/vamp29404
)
- (en) Peter M. Galton, Kenneth Carpenter et Sebastian G. Dalman, « The holotype pes of the Morrison dinosaur Camptonotus amplus Marsh, 1879 (Upper Jurassic, western USA) – is it Camptosaurus, Sauropoda or Allosaurus? », Neues Jahrbuch für Geologie und Paläontologie - Abhandlungen, vol. 275, no 3, , p. 317-335 (DOI 10.1127/njgpa/2015/0467, S2CID 130005759)
- (en) Daniel J. Chure, A new species of Allosaurus from the Morrison Formation of Dinosaur National Monument (Utah–Colorado) and a revision of the theropod family Allosauridae (PhD), Columbia University,
- (en) Octávio Mateus, Aart Walen et Miguel Telles Antunes, « The large theropod fauna of the Lourinha Formation (Portugal) and its similarity to that of the Morrison Formation, with a description of a new species of Allosaurus », dans John R. Foster, Spencer G. Lucas, Paleontology and Geology of the Upper Jurassic Morrison Formation, vol. 36, Albuquerque, New Mexico Museum of Natural History and Science, coll. « New Mexico Museum of Natural History and Science Bulletin », , 123-129 p.
- (en) Thomas R. Holtz Jr., Ralph E. Molnar et Philip J. Currie, « Basal Tetanurae », dans David B. Weishampel, Peter Dodson, Halszka Osmólska, The Dinosauria, Berkeley, University of California Press, , 71-110 p. (ISBN 978-0-520-24209-8)
- (en) Sebastian G. Dalman, « Osteology of a large allosauroid theropod from the Upper Jurassic (Tithonian) Morrison Formation of Colorado, USA », Volumina Jurassica, vol. 12, no 2, , p. 159-180 (lire en ligne)
- (es + en) Elisabete Malafaia, Pedro Dantas, Francisco Ortega et Fernando Escaso, « Nuevos restos de Allosaurus fragilis (Theropoda: Carnosauria) del yacimiento de Andrés (Jurásico Superior; centro-oeste de Portugal) », Cantera Paleontológica, , p. 255-271 (lire en ligne [archive du ] [PDF])
- (en) Serjoscha W. Evers, Christian Foth et Oliver W. M. Rauhut, « Notes on the cheek region of the Late Jurassic theropod dinosaur Allosaurus », PeerJ, vol. 8, , e8493 (ISSN 2167-8359, PMID 32076581, PMCID 7008823, DOI 10.7717/peerj.8493
)
- (en) Donald F. Glut, Dinosaurs: The Encyclopedia. 3rd Supplement, Jefferson (Caroline du Nord), McFarland & Co., , 221-233 p. (ISBN 978-0-7864-1166-5, lire en ligne), « Allosaurus »
- (en) « New species of Allosaurus discovered in Utah », sur phys.org
- (en) Don Lessem et Donald F. Glut, « The Dinosaur Society's Dinosaur Encyclopedia », Random House, vol. Allosaurus, , p. 19-20 (ISBN 978-0-679-41770-5, OCLC 30361459, lire en ligne)
- (en) David K.Smith, « A discriminant analysis of Allosaurus population using quarries as the operational units », Museum of Northern Arizona Bulletin, vol. 60, , p. 69-72
- (en) David K. Smith, « Patterns of size-related variation within Allosaurus », Journal of Vertebrate Paleontology, vol. 19, no 2, , p. 402-403 (DOI 10.1080/02724634.1999.10011153, Bibcode 1999JVPal..19..402S, S2CID 84741888)
- (en) Kenneth Carpenter, « Variation in a population of Theropoda (Dinosauria): Allosaurus from the Cleveland-Lloyd Quarry (Upper Jurassic), Utah, USA », Paleontological Research, vol. 14, no 4, , p. 250-259 (DOI 10.2517/1342-8144-14.4.250, S2CID 84635714)
- (en) Gregory S. Paul et Kenneth Carpenter, « Allosaurus Marsh, 1877 (Dinosauria, Theropoda): proposed conservation of usage by designation of a neotype for its type species Allosaurus fragilis Marsh, 1877 », Bulletin of Zoological Nomenclature, vol. 67, no 1, , p. 53-56 (DOI 10.21805/bzn.v67i1.a7, S2CID 81735811, lire en ligne [PDF])
- (en) « Opinion 2486 (Case 3506) – Allosaurus Marsh, 1877 (Dinosauria, Theropoda): usage conserved by designation of a neotype for its type species Allosaurus fragilis Marsh, 1877 », The Bulletin of Zoological Nomenclature, vol. 80, no 1, , p. 65-68 (DOI 10.21805/bzn.v80.a015, S2CID 266649955)
- (en) Othniel Charles Marsh, « Principal characters of American Jurassic dinosaurs. Part VIII », American Journal of Science, 3e série, vol. 27, no 160, , p. 329-340 (DOI 10.2475/ajs.s3-27.160.329, Bibcode 1884AmJS...27..329M, S2CID 131076004, lire en ligne)
- (en) James H. Madsen et Samuel P. Welles, Ceratosaurus (Dinosauria, Theropoda), a Revised Osteology, Salt Lake City, Utah Geological Survey, coll. « Miscellaneous Publication, 00-2 », , 80 p. (OCLC 43963752)
- (en) Othniel Charles Marsh, « The dinosaurs of North America », United States Geological Survey, 16th Annual Report, 1894–95, vol. 55, , p. 133-244 (lire en ligne)
- (en) « Madsenius » [archive du ], sur dinoruss.com, (consulté le )
- (en) David Lambert, « The Dinosaur Data Book », Facts on File, New York, (ISBN 978-0-816-02430-8)
- (en) Mickey Mortimer, « Carnosauria », sur The Theropod Database (consulté le )
- (en) Robert T. Bakker, « Raptor family values: Allosaur parents brought great carcasses into their lair to feed their young », dans Donald L. Wolberg, Edmund Stump et Gary D. Rosenberg, Dinofest International : Proceedings of a Symposium Held at Arizona State University, Philadelphie, Academy of Natural Sciences, , 587 p. (ISBN 978-0-935-86894-4), p. 51-63
- (en) Jonathan R. Wagner, « Re: Raptor question » [archive du ], sur Dinosaur Mailing List (consulté le )
- (en) Othniel Charles Marsh, « Notice of a new genus of Sauropoda and other new dinosaurs from the Potomac Formation », American Journal of Science, 3e série, vol. 35, no 205, , p. 89-94 (DOI 10.2475/ajs.s3-35.205.89, Bibcode 1888AmJS...35...89M, S2CID 130879860, lire en ligne)
- (en) Richard Swann Lull, « The Reptilia of the Arundel Formation », Maryland Geological Survey: Lower Cretaceous, , p. 173-178
- (en) Oliver Perry Hay, « Bibliography and catalogue of the fossil vertebrata of North America », Bulletin, (DOI 10.3133/b179
, hdl 2346/65015
, S2CID 129734240, lire en ligne)
- (en) Oliver Perry Hay, « On certain genera and species of carnivorous dinosaurs, with special reference to Ceratosaurus nasicornis Marsh », Proceedings of the United States National Museum, vol. 35, no 1648, , p. 351-366 (DOI 10.5479/si.00963801.35-1648.351
, S2CID 59572176)
- (en) Mickey Mortimer, « Neotheropoda » [archive du ], sur The Theropod Database
- (en) Othniel Charles Marsh, « Notice of new dinosaurian reptiles », American Journal of Science, vol. 15, no 87, , p. 241-244 (DOI 10.2475/ajs.s3-15.87.241
, Bibcode 1878AmJS...15..241M, S2CID 131371457)
- (ru) Anatoly Nikolaenvich Riabinin, « A note on a dinosaur from the trans-Baikal region », Trudy Geologichyeskago Muszeyah Imeni Petra Velikago Imperatorskoy Academiy Nauk, vol. 8, no 5, , p. 133-140
- (en) (en), Sergei M. Kurzanov et Dong Zhiming, « Carnosauria », dans David B. Weishampel, Peter Dodson et Halszka Osmólska, The Dinosauria, Berkeley, University of California Press, , 1re éd., 733 p. (ISBN 978-0-520-06727-1), p. 169-209
- (en) Matthew T. Carrano, Roger B. J. Benson et Scott D. Sampson, « The phylogeny of Tetanurae (Dinosauria: Theropoda) », Journal of Systematic Palaeontology, vol. 10, no 2, , p. 211-300 (DOI 10.1080/14772019.2011.630927, Bibcode 2012JSPal..10..211C, S2CID 85354215)
- (en) George Olshevsky, « The archosaurian taxa (excluding the Crocodylia) », Mesozoic Meanderings, vol. 1, , p. 1-50
- Jean-Baptiste Greppin, « Description geologique du Jura bernois et de quelques districts adjacents », Beiträge zur Geologischen Karte der Schweiz, vol. 8, , p. 1-357
- (en) George Olshevsky, « A revision of the parainfraclass Archosauria Cope, 1869, excluding the advanced Crocodylia », Mesozoic Meanderings, vol. 2, , p. 1-196 (lire en ligne [PDF])
- (en) Donald F. Glut, Dinosaurs: The Encyclopedia, Jefferson (Caroline du Nord), McFarland & Co, , 105-117 p. (ISBN 978-0-89950-917-4), « Allosaurus »
- (en) Mickey Mortimer, « Apatodonmirus », sur The Theropod Database (consulté le )
- (en) Henry Fairfield Osborn et Charles C. Mook, « Camarasaurus, Amphicoelias, and other sauropods of Cope », Memoirs of the American Museum of Natural History, new Series, vol. 3, no 1, , p. 247-387 (DOI 10.1130/GSAB-30-379, Bibcode 1919GSAB...30..379O, hdl 2027/mdp.39015042532476
, S2CID 130070545)
- (de) Werner Janensch, « Uber Elaphrosaurus bambergi und die Megalosaurier aus den Tendaguru-Schichten Deutsch-Ostafricas », Sitzungsberichte Gesellschaft Naturforschender Freunde Berlin, vol. 8, , p. 225-235
- (en) Ronald S. Tykoski et Timothy Rowe, « Ceratosauria », dans David B. Weishampel, Peter Dodson et Halszka Osmólska, The Dinosauria, Berkeley, University of California Press, , 2e éd., 861 p. (ISBN 978-0-520-24209-8, lire en ligne), p. 47-70
- (en) Gregory S. Paul, « The Princeton Field Guide to Dinosaurs », Princeton University Press, Princeton, , p. 94-96 (ISBN 978-0-691-13720-9)
- (en) Mickey Mortimer, « And the largest Theropod is... » [archive du ], The Dinosaur Mailing List, (consulté le )
- (en) Nicolás E. Campione, David C. Evans, Caleb M. Brown et Matthew T. Carrano, « Body mass estimation in non‐avian bipeds using a theoretical conversion to quadruped stylopodial proportions », Methods in Ecology and Evolution, vol. 5, no 9, , p. 913-923 (DOI 10.1111/2041-210X.12226
, hdl 10088/25281, S2CID 84317234)
- (en) John R. Foster, Paleoecological Analysis of the Vertebrate Fauna of the Morrison Formation (Upper Jurassic), Rocky Mountain Region, U.S.A., vol. 23, Albuquerque, New Mexico Museum of Natural History and Science, coll. « New Mexico Museum of Natural History and Science Bulletin », , p. 37
- (en) John Foster, Jurassic West: The Dinosaurs of the Morrison Formation and Their World, Bloomington, Indiana University Press, , 170-176 p. (ISBN 978-0-253-34870-8, OCLC 77830875), « Allosaurus fragilis »
- (en) Karl T. Bates, Peter L. Falkingham, Brent H. Breithaupt, David Hodgetts, William I. Sellers et Phillip L. Manning, « How big was 'Big Al'? Quantifying the effect of soft tissue and osteological unknowns on mass predictions for Allosaurus (Dinosauria:Theropoda) », Palaeontologia Electronica, vol. 12, no 3, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- (en) John Foster, Jurassic West: the Dinosaurs of the Morrison Formation and Their World, Bloomington (Indiana), Indiana University Press, , p. 117
- (en) Ryosuke Motani, « Sex estimation from morphology in living animals and dinosaurs », Zoological Journal of the Linnean Society, vol. 192, no 4, , p. 1029-1044 (DOI 10.1093/zoolinnean/zlaa181
, S2CID 234218352)
- (en) Ralph E. Molnar, « Analogies in the evolution of combat and display structures in ornithopods and ungulates », Evolutionary Theory, vol. 3, , p. 165-190
- Paul 1988, p. 91 et figures 4-5.
- Paul 1988, p. 277.
- (en) Daniel J. Chure et James Madsen, « On the presence of furculae in some non-maniraptoran theropods », Journal of Vertebrate Paleontology, vol. 16, no 3, , p. 573-577 (DOI 10.1080/02724634.1996.10011341, Bibcode 1996JVPal..16..573C, S2CID 84222151)
- (en) Kevin M. Middleton, « Theropod forelimb design and evolution », Zoological Journal of the Linnean Society, vol. 128, no 2, , p. 149-187 (DOI 10.1006/zjls.1998.0193
, S2CID 196611389)
- (en) Kenneth Carpenter, « Forelimb biomechanics of nonavian theropod dinosaurs in predation », Senckenbergiana Lethaea, vol. 82, no 1, , p. 59-76 (DOI 10.1007/BF03043773, S2CID 84702973)
- (en) Anthony J. Martin, Introduction to the study of dinosaurs, Malden (Massachusetts), Blackwell Publishing, , 560 p. (ISBN 1-4051-3413-5)
- Paul 1988, p. 113.
- (en) Christophe Hendrickx, Phil R. Bell, Michael Pittman, Andrew R. C. Milner, Elena Cuesta, Jingmai O'Connor, Mark Loewen, Philip J. Currie, Octávio Mateus, Thomas G. Kaye et Rafael Delcourt, « Morphology and distribution of scales, dermal ossifications, and other non-feather integumentary structures in non-avialan theropod dinosaurs », Biological Reviews, vol. 97, no 3, , p. 960-1004 (ISSN 1464-7931, PMID 34991180, DOI 10.1111/brv.12829, S2CID 245820672, lire en ligne [PDF])
- (en) Friedrich von Huene, « The carnivorous Saurischia in the Jura and Cretaceous formations, principally in Europe », Revista del Museo de La Plata, vol. 29, , p. 35-167
- (en) Alfred Sherwood Romer, Osteology of the Reptiles, Chicago, University of Chicago Press, (ISBN 978-0-89464-985-1)
- (en) Alfred Sherwood Romer, Vertebrate Paleontology, Chicago, University of Chicago Press, (ISBN 978-0-7167-1822-2, lire en ligne
)
- (en) R. Steel, « Part 14. Saurischia. Handbuch der Paläoherpetologie/Encyclopedia of Paleoherpetology », Gustav Fischer Verlag, Stuttgart, , p. 1-87
- (en) Alick D. Walker, « Triassic reptiles from the Elgin area: Ornithosuchus and the origin of carnosaurs », Philosophical Transactions of the Royal Society B, vol. 248, no 744, , p. 53-134 (DOI 10.1098/rstb.1964.0009, JSTOR 2416617, Bibcode 1964RSPTB.248...53W, S2CID 86378219)
- (en) David Lambert et the Diagram Group, A Field Guide to Dinosaurs, New York, Avon Books, , 80-81 p. (ISBN 978-0-380-83519-5, lire en ligne), « Allosaurids »
- (en) David Lambert et the Diagram Group, A Field Guide to Dinosaurs, New York, Avon Books, , 130 p. (ISBN 978-0-380-75896-8, lire en ligne), « Allosaurids »
- (en) Roger B. J. Benson, Matthew T. Carrano et Stephen L. Brusatte, « A new clade of archaic large-bodied predatory dinosaurs (Theropoda: Allosauroidea) that survived to the latest Mesozoic », Naturwissenschaften, vol. 97, no 1, , p. 71-78 (PMID 19826771, DOI 10.1007/s00114-009-0614-x, Bibcode 2010NW.....97...71B, S2CID 22646156, lire en ligne)
- Paul 1988, p. 301-347.
- (en) Thomas R. Holtz Jr., « The phylogenetic position of the Tyrannosauridae: Implications for theropod systematics », Journal of Paleontology, vol. 68, no 5, , p. 1100-1117 (DOI 10.1017/S0022336000026706, JSTOR 1306180, Bibcode 1994JPal...68.1100H, S2CID 129684676)
- (en) Oliver W. M. Rauhut et Diego Pol, « Probable basal allosauroid from the early Middle Jurassic Cañadón Asfalto Formation of Argentina highlights phylogenetic uncertainty in tetanuran theropod dinosaurs », Scientific Reports, vol. 9, no 1, , p. 18826 (ISSN 2045-2322, PMID 31827108, PMCID 6906444, DOI 10.1038/s41598-019-53672-7
)
- (en) Andrew H. Lee et Sarah Werning, « Sexual maturity in growing dinosaurs does not fit reptilian growth models », Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, vol. 105, no 2, , p. 582-587 (PMID 18195356, PMCID 2206579, DOI 10.1073/pnas.0708903105
, Bibcode 2008PNAS..105..582L)
- (en) Anusuya Chinsamy et Allison Tumarkin-Deratzian, « Pathological Bone Tissues in a Turkey Vulture and a Nonavian Dinosaur: Implications for Interpreting Endosteal Bone and Radial Fibrolamellar Bone in Fossil Dinosaurs », The Anatomical Record, vol. 292, no 9, , p. 1478-1484 (PMID 19711479, DOI 10.1002/ar.20991
, S2CID 41596233)
- (en) North Carolina State University, « Pregnant T. rex could aid in dino sex-typing » [archive du ], sur Science Daily,
- (en) Mark A. Loewen, « Ontogenetic changes in hindlimb musculature and function in the Late Jurassic theropod Allosaurus », Journal of Vertebrate Paleontology, vol. 22, no 3, , p. 80A
- (en) Kenneth Carpenter, Frank Sanders, Lorrie A. McWhinney et Lowell Wood, « Evidence for predator-prey relationships: Examples for Allosaurus and Stegosaurus », dans Kenneth Carpenter, The Carnivorous Dinosaurs, Bloomington & Indianapolis, Indiana University Press, , 325-350 p. (ISBN 978-0-253-34539-4)
- (en) Thomas R. Holtz, David E. Fastovsky et Joshua B. Smith, « Dinosaur Paleoecology », dans David B. Weishampel, Peter Dodson et Halszka Osmólska, The Dinosauria, Berkeley, University of California Press, , 2e éd., 861 p. (ISBN 978-0-520-24209-8), p. 614-626
- (en) K. T. Bates et P. L. Falkingham, « Estimating maximum bite performance in Tyrannosaurus rex using multi-body dynamics », Biological Letters, vol. 8, no 4, , p. 660-664 (PMID 22378742, PMCID 3391458, DOI 10.1098/rsbl.2012.0056
)
- (en) E. J. Rayfield, D. B. Norman et P. Upchurch, « Prey attack by a large theropod dinosaur », Nature, vol. 416, no 6879, , p. 387-388 (PMID 11919619, DOI 10.1038/416387a, Bibcode 2002Natur.416..387F, S2CID 4388901)
- (en) E. J. Rayfield, D. B. Norman et P. Upchurch, « Prey attack by a large theropod dinosaur: Response to Frazzetta and Kardong, 2002 », Nature, vol. 416, no 6879, , p. 388 (DOI 10.1038/416388a
, Bibcode 2002Natur.416..388R, S2CID 4392259)
- (en) Stephen Lautenschager, « Estimating cranial musculoskeletal constraints in theropod dinosaurs », Royal Society Open Science, vol. 2, no 11, , p. 150495 (PMID 26716007, PMCID 4680622, DOI 10.1098/rsos.150495
, Bibcode 2015RSOS....250495L)
- (en) University of Bristol, « Better to eat you with? How dinosaurs' jaws influenced diet », sur Science Daily,
- (en) Eric Snively, John R. Cotton, Ryan Ridgely et Lawrence M. Witmer, « Multibody dynamics model of head and neck function in Allosaurus (Dinosauria, Theropoda) », Palaeontologia Electronica, vol. 16, no 2, (DOI 10.26879/338
, S2CID 13508004)
- (en) Ohio University, « Allosaurus fed more like a falcon than a crocodile: Engineering, anatomy work reveals differences in dinosaur feeding styles », sur ScienceDaily, (consulté le )
- (en) Kent A. Stevens, « Binocular vision in theropod dinosaurs », Journal of Vertebrate Paleontology, vol. 26, no 2, , p. 321-330 (ISSN 0272-4634, DOI 10.1671/0272-4634(2006)26[321:BVITD]2.0.CO;2, S2CID 85694979)
- (en) Per Christiansen, « Strength indicator values of theropod long bones, with comments on limb proportions and cursorial potential », Gaia, vol. 15, , p. 241-255 (ISSN 0871-5424)
- (en) Mauricio Antón, Israel M. Sánchez, Manuel J. Salesa et Alan Turner, « The muscle-powered bite of Allosaurus (Dinosauria; Theropoda): An interpretation of cranio-dental morphology », Estudios Geológicos, vol. 59, no 5, , p. 313-323 (DOI 10.3989/egeol.03595-6106
, S2CID 54625406)
- (en) James O. Farlow, « Speculations about the diet and foraging behavior of large carnivorous dinosaurs », American Midland Naturalist, vol. 95, no 1, , p. 186-191 (DOI 10.2307/2424244, JSTOR 2424244, S2CID 88032283)
- (en) Darren H. Tanke, « Head-biting behavior in theropod dinosaurs: Paleopathological evidence », Gaia, no 15, , p. 167-184 (lire en ligne)
- (en) James Farlow et M. K. Brett-Surman, « Theropods », dans The Complete Dinosaur, Bloomington, Indiana University Press, (ISBN 978-0-253-21313-6, lire en ligne), p. 228
- (en) Brian T. Roach et Daniel L. Brinkman, « A reevaluation of cooperative pack hunting and gregariousness in Deinonychus antirrhopus and other nonavian theropod dinosaurs », Bulletin of the Peabody Museum of Natural History, vol. 48, no 1, , p. 103-138 (DOI 10.3374/0079-032X(2007)48[103:AROCPH]2.0.CO;2, S2CID 84175628, lire en ligne)
- (en) Brandon Goodchild Drake, « A new specimen of Allosaurus from north-central Wyoming », Journal of Vertebrate Paleontology, vol. 24, no 3, Suppl, , p. 65A (DOI 10.1080/02724634.2004.10010643, S2CID 220415208)
- (en) Robert T. Bakker et Gary Bir, « Dinosaur crime scene investigations: theropod behavior at Como Bluff, Wyoming, and the evolution of birdness », dans Philip J. Currie, Eva B. Koppelhus, Martin A. Shugar et Joanna L. Wright, Feathered Dragons: Studies on the Transition from Dinosaurs to Birds, Bloomington et Indianapolis, Indiana University Press, , 301-342 p. (ISBN 978-0-253-34373-4)
- (en) Bruce Rothschild, Darren H. Tanke et T. L. Ford, « Theropod stress fractures and tendon avulsions as a clue to activity », dans Kenneth Carpenter, Michael William Skrepnick et Darren H. Tanke, Mesozoic vertebrate life, Bloomington (Indiana), Indiana University Press, (ISBN 978-0-253-33907-2, OCLC 248649755), p. 331-336
- (en) Ralph E. Molnar, « Theropod paleopathology: a literature survey », dans Kenneth Carpenter, Michael William Skrepnick et Darren H. Tanke, Mesozoic vertebrate life, Bloomington (Indiana), Indiana University Press, (ISBN 978-0-253-33907-2, OCLC 248649755), p. 337-363
- (en) John R. Foster, Paleoecological Analysis of the Vertebrate Fauna of the Morrison Formation (Upper Jurassic), Rocky Mountain Region, U.S.A., vol. 23, Albuquerque, New Mexico Museum of Natural History and Science, coll. « New Mexico Museum of Natural History and Science Bulletin », , p. 29
- (en) Dale A. Russell, An Odyssey in Time: Dinosaurs of North America, Minocqua (Wisconsin), NorthWord Press, , 64-70 p. (ISBN 978-1-55971-038-1)
- (en) Kenneth Carpenter, « Biggest of the big: a critical re-evaluation of the mega-sauropod Amphicoelias fragillimus », dans John R. Foster, Spencer G. Lucas, Paleontology and Geology of the Upper Jurassic Morrison Formation, vol. 36, Albuquerque, New Mexico Museum of Natural History and Science, coll. « New Mexico Museum of Natural History and Science Bulletin », , 131–138 p.
- (en) Daniel J. Chure, Ron Litwin, Stephen T. Hasiotis, Emmett Evanoff et Kenneth Carpenter, « The fauna and flora of the Morrison Formation: 2006 », dans John R. Foster, Spencer G. Lucas, Paleontology and Geology of the Upper Jurassic Morrison Formation, vol. 36, Albuquerque, New Mexico Museum of Natural History and Science, coll. « New Mexico Museum of Natural History and Science Bulletin », , 233-248 p.
- (en) Peter Dodson, A. K. Behrensmeyer, Robert T. Bakker et John S. McIntosh, « Taphonomy and paleoecology of the dinosaur beds of the Jurassic Morrison Formation », Paleobiology, vol. 6, no 2, , p. 208-232 (DOI 10.1017/S0094837300025768, S2CID 130686856)
- (en) Octávio Mateus, « Jurassic dinosaurs from the Morrison Formation (USA), the Lourinhã and Alcobaça Formations (Portugal), and the Tendaguru Beds (Tanzania): A comparison », dans John R. Foster, Spencer G. Lucas, Paleontology and Geology of the Upper Jurassic Morrison Formation, vol. 36, Albuquerque, New Mexico Museum of Natural History and Science, coll. « New Mexico Museum of Natural History and Science Bulletin », , 223-231 p.
- (en) Daniel J. Chure, « Prey bone utilization by predatory dinosaurs in the Late Jurassic of North America, with comments on prey bone use by dinosaurs throughout the Mesozoic », Gaia, vol. 15, , p. 227-232 (ISSN 0871-5424, lire en ligne)
- (en) Stephanie K. Drumheller, Julia B. McHugh, Miriam Kane, Anja Riedel et Domenic C. D’Amore, « High frequencies of theropod bite marks provide evidence for feeding, scavenging, and possible cannibalism in a stressed Late Jurassic ecosystem », PLOS ONE, vol. 15, no 5, , e0233115 (ISSN 1932-6203, PMID 32459808, PMCID 7252595, DOI 10.1371/journal.pone.0233115
, Bibcode 2020PLoSO..1533115D)
Annexes
Articles connexes
- Liste des genres de dinosaures
- Allosauridae
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (en) Gregory S. Paul, Predatory Dinosaurs of the World, New York, Simon & Schuster, , 464 p. (ISBN 978-0-671-61946-6, lire en ligne
).
Liens externes
- Ressources relatives au vivant :
- Paleobiology Database
- Global Biodiversity Information Facility
- iNaturalist
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Britannica
- Den Store Danske Encyklopædi
- Nationalencyklopedin
- Universalis
- Notices d'autorité :
- GND
- Description du dinosaure Allosaurus
- (en) Spécimens, discussion et références concernant Allosaurus fragilis dans The Theropod Database
- (en) Fossile de l'État de l'Utah, Allosaurus, de Pioneer : Bibliothèque en ligne de l'Utah
- (en) Restauration de MOR 693 (« Big Al ») et Reconstitution des muscles et des organes sur le site web du dessin squelettique de Scott Hartman
- (en) Liste des nombreuses espèces possibles d’Allosaurus
- Portail des dinosaures
- Portail des États-Unis
- Portail du Portugal
Auteur: www.NiNa.Az
Date de publication:
wikipedia, wiki, wikipédia, livre, livres, bibliothèque, article, lire, télécharger, gratuit, téléchargement gratuit, mp3, vidéo, mp4, 3gp, jpg, jpeg, gif, png, image, musique, chanson, film, livre, jeu, jeux, mobile, téléphone, android, ios, apple, téléphone portable, samsung, iphone, xiomi, xiaomi, redmi, honor, oppo, nokia, sonya, mi, pc, web, ordinateur
Vous lisez un bon article labellise en 2010 Pour l article ayant un titre homophone voir Halosaurus Allosaurus egalement francise allosaure est un genre fossile de grands dinosaures theropodes ayant vecu durant les etages Kimmeridgien et Tithonien du Jurassique superieur il y a entre 155 et 145 millions d annees dans ce qui sont actuellement l Amerique du Nord et l Europe Le nom generique du taxon signifie litteralement lezard different faisant allusion a ses vertebres concaves uniques observees au moment de sa decouverte Les premiers restes fossiles pouvant etre definitivement attribues a ce genre sont decrits en 1877 par le paleontologue americain Othniel Charles Marsh Le genre a une taxonomie tres complexe et comprend au moins trois especes valides dont la plus connue est A fragilis La majeure partie des restes d Allosaurus proviennent de la formation de Morrison en Amerique du Nord avec du materiel egalement connu de la formation de Lourinha au Portugal Pendant plus de la moitie du XX e siecle l animal etait connu sous le nom d Antrodemus mais une etude des restes abondants de la carriere de dinosaures de Cleveland Lloyd remet le nom d Allosaurus au premier plan Figurant parmi les premiers dinosaures theropodes bien connus ce dernier attire l attention en dehors des cercles paleontologiques Allosaurus Squelette monte d A fragilis exposee au musee d histoire naturelle de San Diego en Californie 155 145 Ma PreꞒ Ꞓ O S D C P T J K Pg NJurassique superieur Kimmeridgien Tithonien 121 collectionsClassificationRegne AnimaliaEmbranchement ChordataSous embr VertebrataClasse SauropsidaSuper ordre DinosauriaOrdre SaurischiaSous ordre TheropodaFamille Allosauridae Sous famille Allosaurinae Marsh 1878 Genre Allosaurus Marsh 1877 Especes de rang inferieur A fragilis type Marsh 1877 A europaeus Mateus et al 2006 A jimmadsenni Chure amp Loewen 2020 A anax Danison et al 2024 Synonymes Synonymes du genre Antrodemus Leidy 1870 Apatodon Marsh 1878 Creosaurus Marsh 1878 Epanterias Cope 1878 Labrosaurus Marsh 1879 Madsenius Bakker 1990 Wyomingraptor Bakker 1997 Allosaurus figure parmi les plus grands predateurs bipedes de son temps Son crane est leger robuste et equipe de dizaines de dents acerees et dentelees L animal mesure en moyenne 8 5 m de long chez A fragilis les plus gros specimens etant estimes a 9 7 m de long Par rapport a ses pattes larges et puissantes ses mains a trois doigts sont petites et son corps est equilibre par une longue queue musclee C est le genre type de la famille des Allosauridae des dinosaures theropodes appartenant au groupe des carnosauriens Etant le grand predateur le plus abondant de la formation de Morrison Allosaurus se trouvait au sommet de la chaine alimentaire et se nourrissait probablement de grands dinosaures herbivores contemporains avec la possibilite de chasser d autres predateurs Les proies potentielles incluent les ornithopodes les stegosaurides et les sauropodes Certains paleontologues interpretent Allosaurus comme ayant eu un comportement social cooperatif et chassant en meute tandis que d autres pensent que les individus peuvent avoir ete agressifs les uns envers les autres et que les congregations de ce genre sont le resultat d individus solitaires se nourrissant des memes carcasses Historique des recherchesPremieres decouvertes Montage du squelette AMNH 5753 cense devorer un Apatosaurus Le specimen AMNH 5753 dans une reconstitution de Charles R Knight L histoire de la decouverte et des premieres etudes sur l allosaure a ete rendue compliquee par la multiplicite de noms inventes au cours de la Guerre des os lors de la fin du XIX e siecle Le premier fossile decrit a ce sujet etait un os obtenu de seconde main par Ferdinand Vandeveer Hayden en 1869 Il venait de Middle Park pres de Granby dans le Colorado probablement de roches de la formation de Morrison Les habitants consideraient ces os comme des sabots petrifies de chevaux Hayden envoya l os a Joseph Leidy qui l identifia comme etant la moitie d une vertebre caudale et il l attribua provisoirement a un genre de dinosaures europeens Poekilopleuron creant ainsi Poicilopleuron sic valens Plus tard il decida qu il meritait d avoir son propre genre qu il erigea sous le nom d Antrodemus La creation du genre Allosaurus lui meme est basee sur une petite collection YPM 1930 de fragments d ossements contenant trois morceaux de vertebres un fragment de cote une dent un orteil et plus utile pour les discussions qui survinrent plus tard une diaphyse d humerus droit l os du bras Othniel Charles Marsh donna a ces restes le nom officiel d Allosaurus fragilis en 1877 Allosaurus vient du grec ancien allos allos qui signifie etrange ou different et saῦros sauros qui signifie lezard ou reptile Il le nomma ainsi parce que ses vertebres etaient differentes de celles des autres dinosaures connus au moment de sa decouverte La denomination specifique fragilis est le mot latin pour fragile se referant aux caracteristiques de legerete des vertebres Ces os avaient ete recueillis dans la formation de Morrison a Garden Park au nord de Canon City Marsh et Edward Drinker Cope qui etaient alors en rivalite en vinrent a inventer plusieurs autres genres bases sur d analogues rares pieces qui plus tard devaient figurer dans la taxinomie d Allosaurus Il s agit notamment des genres Creosaurus et Labrosaurus de Marsh et Epanterias de Cope Dans leur hate Cope et Marsh n etudierent pas toujours a fond leurs decouvertes ou plus couramment celles faites par leurs subordonnes Par exemple apres la decouverte par Benjamin Mudge du specimen type d Allosaurus dans le Colorado Marsh choisit de concentrer ses travaux dans le Wyoming et lorsqu il reprit ses recherches a Garden Park en 1883 M P Felch trouva un squelette presque complet et plusieurs squelettes partiels d Allosaurus En outre l un des collecteurs de Cope H F Hubbell qui en avait trouve un specimen dans la region de Como Bluff au Wyoming en 1879 n avait apparemment pas mentionne cette decouverte integrale et Cope ne put ainsi jamais le deballer Au moment de son deballage en 1903 plusieurs annees apres la mort de Cope on decouvrit ainsi l un des specimens les plus complets de theropodes alors connus et en 1908 le squelette desormais catalogue AMNH 5753 fut expose a la vue du public Ce squelette est celui de celebre montage d un Allosaurus surplombant un squelette partiel d Apatosaurus comme s il le devorait et illustre en tant que tel par Charles R Knight Bien que remarquable ce premier montage sur pied d un dinosaure theropode souvent illustre et photographie ne fut jamais scientifiquement decrit La multiplicite des noms donnes au debut de ces decouvertes compliqua plus tard la recherche la situation s etant encore aggravee par les descriptions laconiques fournies par Marsh et Cope Meme a l epoque des auteurs comme Samuel Wendell Williston estimaient qu on leur avait attribue trop de noms differents Williston fait remarquer par exemple en 1901 que Marsh n avait jamais ete en mesure de bien distinguer Allosaurus et Creosaurus On doit la premiere tentative importante pour resoudre cette situation compliquee a Charles W Gilmore en 1920 Il en vint a la conclusion que la vertebre caudale ayant servi a Leidy a creer le genre Antrodemus ne se distinguait pas de celles d un Allosaurus et que l on devait preferer utiliser le nom Antrodemus ayant la priorite selon le principe d anteriorite Antrodemus devint ainsi le nom pour ce genre pendant plus de cinquante ans jusqu a ce que James Madsen publie son ouvrage sur les specimens de Cleveland Lloyd et conclut que l on devait utiliser Allosaurus plutot qu Antrodemus du fait que ce dernier etait base sur un materiel reduit les elements diagnostiques et la localite de decouverte faisant defaut par exemple la formation geologique d ou provient le seul os d Antrodemus est inconnue Antrodemus a ete utilise de maniere informelle pour plus de commodite pour distinguer entre le crane restaure par Gilmore et le crane composite restaure par Madsen Les decouvertes de Cleveland Lloyd Squelette d un A fragilis exposee au musee de la carriere de dinosaures de Cleveland Lloyd dans l Utah Bien que des travaux sporadiques dans ce qu on a appele depuis la carriere de dinosaures de Cleveland Lloyd dans le comte d Emery dans l Utah aient eu lieu des 1927 et que le site fossilifere ait ete lui meme decrit par William Lee Stokes en 1945 les grandes recherches ne commencerent veritablement qu a partir de 1960 Grace a une collaboration impliquant pres de 40 institutions des milliers d ossements purent ainsi etre recuperes durant les cinq annees qui suivirent La carriere est marquee par la predominance de restes d Allosaurus la qualite des decouvertes et l incapacite d expliquer scientifiquement ces presences en ce lieu La majorite des os appartient a Allosaurus fragilis on estime avoir trouve les restes d au moins 46 A fragilis sur un minimum de 73 dinosaures et les ossements n etant pas relies les uns aux autres sont melanges Pres d une douzaine articles scientifiques ont ete ecrits sur la taphonomie du site fournissant de nombreuses explications contradictoires sur sa formation On eut ainsi suggere que les animaux auraient pu s enliser dans un marecage et rester coinces dans la boue mourir de soif autour d une mare sans eau par suite de secheresse ou s etre trouves pieges dans un etang Quelle que soit l origine du site la grande quantite de restes d Allosaurus bien conserves a permis a ce genre d etre etudie en detail ce qui en fait un des genres les mieux connus parmi les theropodes Les ossements de la carriere appartiennent a des individus de presque tous les ages et de toutes les tailles de moins de 1 m a 12 m de long et la separation des os est un avantage pour leur description les os se trouvant habituellement soudes En raison du fait qu il s agit de l une des deux carrieres de fossiles de l Utah ou de nombreux specimens d Allosaurus ont ete decouverts ce dinosaure est designe fossile d Etat de l Utah en 1988 Travaux recents des annees 1980 a aujourd hui Apres la publication de la monographie de Madsen les etudes sur les sujets paleobiologiques et paleoecologiques concernant la vie d Allosaurus ont connu une vaste expansion Ces etudes porterent sur des sujets aussi divers que le squelette la croissance la structure du crane les methodes de chasse le cerveau les possibilites de vie gregaires et les soins parentaux Une nouvelle analyse des premiers fossiles trouves en particulier des grands allosaures de nouvelles decouvertes au Portugal et les decouvertes de plusieurs nouveaux specimens tres complets ont egalement contribue a l amelioration des connaissances de ce theropode Big Al et Big Al II Big Al tel qu il est exposee dans le Museum of the Rockies L une des trouvailles les plus importantes sur le genre Allosaurus a ete la decouverte en 1991 de Big Al MOR 693 un squelette complet a 95 partiellement articule et qui mesure environ 8 m de long MOR 693 fut excave dans la carriere de Howe Ranch pres de Shell dans le Wyoming par une equipe associant du personnel du musee des Rocheuses et du musee geologique de l universite du Wyoming Ce squelette avait ete prealablement decouvert par une equipe suisse conduite par Kirby Siber La meme equipe degagea plus tard en 1996 un second Allosaurus Big Al II qui est le squelette le mieux conserve du genre a ce jour En 2020 ces deux specimens sont vues comme faisant partie de l espece A jimmadseni L etat de conservation de ce squelette presque complet lui valut une grande importance scientifique et le nom de Big Al l individu par lui meme etait en dessous de la taille moyenne des A fragilis et l on pense qu il pouvait s agir d un jeune ayant atteint 87 de sa taille adulte Le specimen fut decrit par Breithaupt en 1996 Dix neuf de ses os etaient brises ou montraient des signes d une infection qui pourrait avoir contribue a sa mort Parmi les os atteints se trouvaient cinq cotes cinq vertebres et quatre os du pied plusieurs os endommages montraient en outre des signes d osteomyelite L animal etait probablement tres gene par l infection au pied droit pour marcher et cela a peut etre aussi predispose l autre pied a des blessures L infection aurait dure un certain temps allant peut etre jusqu a six mois Big Al II est egalement connu pour avoir de multiples blessures Especes Schema comparant les cranes des trois especes reconnues A fragilis A A jimmadseni B et A europaeus C Sept especes d Allosaurus ont ete nommees A anax A amplus A atrox A europaeus l espece type A fragilis A jimmadseni et A lucasi Parmi celles ci Daniel Chure et Mark Loewen reconnaissent en 2020 que les especes A fragilis A europaeus et la nouvelle espece A jimmadseni comme etant valides Cependant comme A europaeus ne presente aucun caractere unique par rapport aux especes nord americaines une reevaluation de sa validite est donc necessaire A fragilis est l espece type du genre et fut nommee par Marsh en 1877 Il est connu grace aux restes d au moins soixante individus decouverts dans les etages Kimmeridgien a Tithonien du Jurassique superieur de la formation de Morrison aux Etats Unis formation repartie sur les Etats du Colorado Dakota du Sud Montana Nouveau Mexique Oklahoma Utah et Wyoming Les details de l humerus haut du bras d A fragilis ont ete utilises comme diagnostic parmi les theropodes de Morrison mais A jimmadseni indique que ce n est plus le cas au niveau de l espece A jimmadseni a ete decrit scientifiquement sur la base de deux squelettes presque complets Le premier specimen a porter cette identification a ete decouvert au Dinosaur National Monument dans le nord est de l Utah l individu original Big Al etant ensuite reconnu comme appartenant a la meme espece Cette espece differe d A fragilis par plusieurs details anatomiques dont un jugal avec une marge inferieure droite Les fossiles sont confines au membre de Salt Wash de la formation de Morrison A fragilis n etant trouve que dans le membre superieur du bassin de Brushy L epithete specifique jimmadseni est nomme en l honneur de Madsen pour ses contributions apportees a la taxonomie du genre notamment pour son article de 1976 Os postorbitaire holotype d A anax A fragilis A jimmadseni A anax A amplus et A lucasi ont toutes ete nommees a partir de restes decouverts dans les etages Kimmeridgien a Tithonien du Jurassique superieur de la formation de Morrison aux Etats Unis formation repartie sur les Etats du Colorado Dakota du Sud Montana Nouveau Mexique Oklahoma Utah et Wyoming A fragilis est considere comme l espece la plus commune connue a partir des restes d au moins soixante individus Un debat existe depuis les annees 1980 quant a la possibilite qu il ait existe deux especes communes d Allosaurus dans la formation de Morrison la seconde etant connue sous le nom d A atrox quoique des travaux recemment publies penchent en faveur d une seule espece les differences observees dans le materiel de la formation de Morrison etant attribuees a des variations individuelles Une etude des elements du crane du site de Cleveland Lloyd revele de grandes variations entre les individus remettant en question les distinctions anterieures au niveau des especes basees sur des caracteristiques telles que la forme des cornes lacrymales et la differenciation proposee d A jimmadseni basee sur la forme du jugal A europaeus a ete trouve dans les couches du Kimmeridgien du membre Porto Novo de la formation de Lourinha mais il pourrait s agir de la meme espece qu A fragilis L espece A anax fut decrite et nommee en 2024 a partir de plusieurs fossiles representant divers points du squelette l holotype etant un os postorbitaire catalogue OMNH 1771 Cette espece se caracterise notamment par l absence d ornementation rugueuse sur le postorbitaire la presence de vertebres dorsales ayant des centra en forme de sablier et des foramens pneumatiques suivis d autres caracteristiques du postorbitaire des vertebres cervicales et du perone L epithete specifique vient du grec ancien ἄna3 anax voulant dire roi seigneur ou chef de tribu et se veut etre une reference actualisee au genre de theropode douteux qu est Saurophaganax pour lequel les fossiles ont ete precedemment attribues Du materiel d allosaure provenant du Portugal a ete signale pour la premiere fois en 1999 sur la base du specimen MHNUL AND 001 un squelette partiel comprenant un os carre des vertebres des cotes des gastralia des chevrons une partie des hanches et des pattes Ce specimen a ete attribue a A fragilis mais la decouverte ulterieure d un crane et d un cou partiels ML 415 pres de Lourinha dans le membre de Porto Novo du Kimmeridgien de la formation de Lourinha a incite a nommer la nouvelle espece A europaeus par Octavio Mateus et ses collegues L espece est apparue plus tot dans le Jurassique qu A fragilis et differe des autres especes d Allosaurus par les details craniens Cependant davantage de materiel pourrait montrer qu il s agit d A fragilis comme decrit initialement La question des synonymes est rendue encore plus compliquee par le fait que le specimen type d A fragilis YPM 1930 est tres fragmentaire compose de quelques vertebres incompletes de fragments d os des membres de fragments de cotes et d une dent Pour cette raison plusieurs scientifiques estiment que le specimen type et donc le genre Allosaurus lui meme ou au moins l espece A fragilis est techniquement un nomen dubium nom douteux base sur un echantillon trop incomplet pour le comparer avec d autres specimens a classer Pour tenter de remedier a cette situation Gregory S Paul et Kenneth Carpenter ont presente en 2010 une petition a la CINZ pour voir le nom d A fragilis transfere officiellement a un specimen plus complet USNM 4734 en tant que neotype Cette demande est officiellement ratifiee le 29 decembre 2023 par les membres de la meme commission Synonymes Materiel holotype de Creosaurus atrox Les genres Antrodemus Creosaurus Epanterias et Labrosaurus sont consideres comme des synonymes juniors probables d Allosaurus La plupart des especes etant considerees comme synonymes d A fragilis ou ayant ete classees par erreur dans ce genre sont mal connues et leur connaissance ne repose que sur quelques fragments d os Une exception toutefois pour Labrosaurus ferox nomme ainsi en 1884 par Marsh en etudiant une portion de mandibule de forme etrange avec un espace important entre les dents au niveau de l extremite de la machoire et une section arriere considerablement elargie et tombante Des etudes ulterieures ont suggere que l os etait probablement pathologique resultant d une blessure subie de son vivant par l animal et la partie a la forme inhabituelle de l arriere de l os serait due a la reconstruction en platre On considere maintenant qu il s agit d un exemplaire d A fragilis Dans son livre de 1988 Predatory Dinosaurs of the World Paul propose qu A fragilis avait de grandes cornes pointues et une silhouette elancee par rapport a une deuxieme espece postulee A atrox en plus de ne pas representer un individu de sexe different en raison de la rarete A atrox a ete nomme a l origine par Marsh en 1878 comme l espece type de son propre genre Creosaurus et est base sur le specimen YPM 1890 un assortiment d os comprenant quelques morceaux du crane des portions de neuf vertebres caudales et deux vertebres de la hanche un ilium et des os de la cheville et du pied Bien que l idee de deux especes communes d allosaures au sein de formation de Morrison ait ete suivie dans certains ouvrages semi techniques et populaires la these de 2000 sur les Allosauridae note que Charles Gilmore a reconstruit par erreur le specimen USNM 4734 comme ayant un crane plus court que les specimens referes par Paul a A atrox refutant les differences supposees entre USNM 4734 et les specimens putatifs d A atrox comme DINO 2560 AMNH 600 et AMNH 666 Le terme Allosaurus agilis vu dans les travaux de Zittel 1887 et Osborn 1912 est une erreur typographique d A fragilis Allosaurus ferox est une erreur typographique de Marsh pour A fragilis dans la legende d une figure pour le crane partiel du specimen YPM 1893 avant que ce meme specimen ne soit traite comme un specimen d A fragilis De meme Labrosaurus fragilis est une erreur typographique de Marsh 1896 pour Labrosaurus ferox A whitei est un nomen nudum propose par Pickering en 1996 pour les specimens complets d Allosaurus auxquels Paul faisait reference a A atrox Le nom generique Madsenius est erigee par David Lambert en 1990 etant base sur des restes du Dinosaur National Monument attribues a Allosaurus ou a son synonyme Creosaurus et devait etre decrit par le paleontologue Robert Bakker comme Madsenius trux Cependant Madsenius est maintenant considere comme un autre synonyme d Allosaurus parce que la decision de Bakker repose sur l hypothese erronee selon laquelle le specimen USNM 4734 serait distinct des allosaures aux longs museaux en raison d erreurs dans la reconstruction par Gilmore de ce specimen publiee en 1920 Wyomingraptor est erige de maniere informelle par Bakker pour les restes d allosaurides de la formation de Morrison Les restes decouverts sont designes comme Allosaurus et sont conserves au Tate Geological Museum Cependant comme aucune description officielle des restes de Wyomingraptor n a ete publiee il est vu comme un nomen nudum les restes etant attribues a Allosaurus Especes et fossiles anciennement attribues Vertebre caudale holotype d Antrodemus ci dessus comparee a celle d Allosaurus ci dessous Plusieurs especes anciennement classees ou referees a Allosaurus n appartiennent desormais plus au genre A medius est nomme par Marsh en 1888 sur la base de divers specimens provenant de la formation d Arundel du Cretace inferieur du Maryland bien que la plupart des restes sont attribues par Richard Swann Lull a la nouvelle espece d ornithopode Dryosaurus grandis a l exception d une dent Il est transfere vers Antrodemus par Oliver Perry Hay en 1902 mais ce dernier precise plus tard qu il s agit d une erreur inexplicable de sa part Gilmore considere la dent comme non diagnostique mais le transfere vers Dryptosaurus sous le nom de D medius Cette attribution n est pas acceptee dans l examen le plus recent des tetanures basaux et Allosaurus medius est simplement repertorie comme une espece douteuse de theropode Ce dernier peut etre neanmoins apparentee a Acrocanthosaurus Allosaurus valens est une nouvelle combinaison pour Antrodemus valens utilisee par Friedrich von Huene en 1932 ce dernier pouvant egalement etre un synonyme d A fragilis tout comme Gilmore le suggere en 1920 A lucaris un autre nom provenant de Marsh est attribue a un squelette partiel en 1878 Il decide ensuite de le deplacer dans son propre genre Labrosaurus mais cela n a pas ete accepte et A lucaris est egalement considere comme un autre specimen d A fragilis A lucaris est connu principalement a partir des vertebres partageant des caracteres avec Allosaurus Paul et Carpenter declare que le specimen type de cette espece est YPM 1931 serait plus jeune qu Allosaurus et pourrait representer un genre different Cependant ils constatent que le specimen n est pas diagnostique et qu A lucaris est donc un nomen dubium A sibiricus est decrit en 1914 par Anatoly Nikolaievitch Riabinine sur la base d un os identifie plus tard comme un quatrieme metatarsien partiel datant du Cretace inferieur de Bouriatie en Russie Il est par la suite transfere a Chilantaisaurus en 1990 mais est maintenant considere comme un nomen dubium indetermine au dela de Theropoda A meriani est une nouvelle combinaison de George Olshevsky pour Megalosaurus meriani un nom d abord proposee par Jean Baptiste Greppin en 1870 basee sur une dent datant du Jurassique superieur de Suisse Cependant une revision de Ceratosaurus l inclus sous le nom de Ceratosaurus sp Apatodon mirus base sur un morceau de vertebre auquel Marsh pensait d abord etre une machoire provenant d un mammifere a ete repertorie comme synonyme d A fragilis Cependant il est considere comme indetermine au dela du taxon Dinosauria par Chure et Mickey Mortimer pense que la synonymie d Apatodon avec Allosaurus est due a la correspondance avec Ralph Molnar de John McIntosh dans laquelle ce dernier aurait trouve un article disant que Marsh admettait que l holotype d Apatodon etait en fait une vertebre dorsale d un allosauride A amplexus est nomme par Paul pour les restes d allosaures geants de Morrison et inclus dans sa conception Saurophagus maximus plus tard renomme Saurophaganax A amplexus est initialement erigee par Cope en 1878 comme espece type de son nouveau genre Epanterias et est base sur ce qui est maintenant catalogue AMNH 5767 des parties de trois vertebres une coracoide et un metatarsien A la suite des travaux de Paul cette espece a ete acceptee comme un synonyme d A fragilis En 2010 Paul et Carpenter indique cependant qu Epanterias est temporellement plus jeune que le specimen de type d A fragilis il s agit donc au minimum d une espece distincte A maximus etait une nouvelle combinaison de David K Smith pour Saurophaganax un taxon erige par Chure en 1995 pour les restes de grands allosaurides de Morrison de l Oklahoma Ces restes etaient connus sous le nom de Saurophagus mais ce nom etant deja utilise cela conduisit Chure a proposer un substitut Smith dans son analyse de variation de 1998 conclu que S maximus n etait pas suffisamment different d Allosaurus pour constituer un genre distinct mais garantissait sa propre espece A maximus Cette reaffectation a ete rejetee dans une revue des tetanoures basaux Une reevaluation publiee en 2024 du materiel fossile alors attribue a Saurophaganax revele que l arc neural holotype de ce taxon ne peut pas etre attribue avec certitude a un theropode et qu il presente meme certaines similitudes avec les sauropodes D autres os autrefois attribues a Saurophaganax ont d ailleurs ete attribues a des sauropodes de la famille des diplodocides Les fossiles de theropodes anciennement attribues a ce genre ont ete deplaces vers une nouvelle espece d Allosaurus nomme A anax Il existe egalement plusieurs especes issues des synonymisations de Creosaurus et Labrosaurus avec Allosaurus Creosaurus potens est nomme par Lull en 1911 pour une vertebre du Cretace inferieur du Maryland Le taxon est desormais considere comme un theropode douteux Labrosaurus stechowi decrit en 1920 par Janensch sur la base de dents isolees de type Ceratosaurus provenant des lits de Tendaguru en Tanzanie fut repertorie par Donald F Glut comme espece d Allosaurus mais est depuis considere comme un ceratosaurien douteux apparente a Ceratosaurus DescriptionTaille Tailles de differentes especes d Allosaurus comparees a celles d un humain Allosaurus est typique d un grand theropode se deplacant sur ses pattes arriere il avait une longue tete aplatie transversalement portee par un cou court une longue queue qu il tenait horizontalement et des membres anterieurs reduits A fragilis l espece la mieux connue mesurait en moyenne 8 5 m de long pour une masse corporelle de 1 7 tonnes AMNH 680 le plus grand specimen atteste d Allosaurus a une longueur estimee a 9 7 m pour un poids suppose de 2 3 tonnes Dans sa monographie de 1976 sur Allosaurus Madsen se basant sur la taille d une serie d os conclut qu il aurait atteint une longueur maximale de 12 a 13 m En general les estimations de poids des dinosaures sont discutables et depuis 1980 differentes estimations du poids de l allosaure ont ete avancees 1 500 kg 1 010 kg ou meme une fourchette allant de 1 000 a 4 000 kg Il s agit la de poids moyens d adultes et non de poids maximum John R Foster specialiste de la formation de Morrison en se basant sur des mesures de femurs pense que 1 000 kg est un poids raisonnable pour un specimen adulte d A fragilis de grande taille mais que 700 kg est une bonne estimation pour les individus de taille moyenne En prenant comme exemplaire d allosaure l individu nomme Big Al depuis reassigne a A jimmadseni et en utilisant un modele informatique Karl Bates et ses collegues de l universite de Manchester sont arrives a une estimation de 1 500 kg pour le poids de cet animal et en faisant varier notamment le volume des os et l espace entre les vertebres ont obtenu une estimation de poids comprise entre environ 1 4 et 2 tonnes La taille d A europaeus est estime a 7 m de long pour une masse corporelle environ 1 000 kg Reconstitution squelettique d A jimmadseni Plusieurs specimens de grande taille consideres par certains chercheurs comme appartenant au genre Allosaurus pourraient vraisemblablement appartenir a d autres genres Le specimen OMNH 1708 attribue au genre douteux Saurophaganax aurait atteint 10 5 m de long et son espece unique a parfois ete incluse dans le genre Allosaurus sous le nom d A maximus Cependant une etude publiee en 2024 en a conclu que certains materiaux attribues a Saurophaganax appartiennent en realite a un sauropode de la famille des diplodocides le materiel etant attribue avec certitude aux Allosauridae s averant appartenir a une autre espece d Allosaurus A anax la masse corporelle de cette espece ayant ete provisoirement estimee a environ 3 8 a 4 6 tonnes sur la base de materiel fossile fragmentaire Un autre potentiel specimen d Allosaurus ayant ete considere autrefois comme appartenant au genre Epanterias AMNH 5767 aurait mesure 12 1 metres de longueur Recemment dans la carriere de Peterson un squelette partiel decouverte dans les roches de Morrison du Nouveau Mexique est celle d un grand allosauride precedemment suggere comme appartenant a Saurophaganax David K Smith examinant les fossiles d Allosaurus par carriere decouvre que les specimens de la carriere de dinosaures de Cleveland Lloyd de l Utah sont generalement plus petits que ceux de Como Bluff au Wyoming ou de la carriere Dry Mesa de l universite Brigham Young dans le Colorado mais les formes des os eux memes ne varient pas entre les sites Une etude ulterieure de Smith integrant des specimens de Garden Park du Colorado et du Dinosaur National Monument dans l Utah ne trouve aucune justification pour plusieurs especes basees sur la variation squelettique la variation du crane etant la plus courante et graduelle ce qui suggere que la variation individuelle en serait responsable Des travaux plus approfondis sur les variations liees a la taille ne revelent aucune difference coherente bien que le materiau Dry Mesa ait eu tendance a s agglutiner sur la base de l astragale un os de la cheville Kenneth Carpenter en utilisant des elements de crane du site de Cleveland Lloyd trouve une grande variation entre les individus remettant en question les distinctions anterieures au niveau d espece basees sur des caracteristiques telles que la forme des cornes et la differenciation proposee d A jimmadseni basee sur la forme du jugal En 2021 Ryosuke Motani suggere qu Allosaurus serait aussi sexuellement dimorphe dans la largeur de la tete du femur par rapport a sa longueur Crane Crane d A jimmadseni avec un diagramme mettant en evidence les os individuels La tete et les dents d Allosaurus sont proportionnellement de taille modeste pour un theropode aussi grand Paul donne une longueur de 845 millimetres pour la tete d un individu dont il estime la taille a 7 9 metres de long Chaque premaxillaire l os qui forme la pointe du museau a cinq dents en forme de D et chaque maxillaire l os dentaire principal constituant la machoire superieure en a entre quatorze et dix sept le nombre de dents ne correspondant pas exactement a la taille de l os Chaque dentaire ou mandibule l os portant les dents de la machoire inferieure porte entre quatorze et dix sept dents avec un nombre moyen de seize Ces dents longues aplaties et crantees dentition zyphodonte devenaient plus courtes plus etroites et plus courbees vers le fond de la gueule Comme elles tombaient facilement et etaient remplacees en permanence ce sont de nos jours des fossiles communs La tete a une paire de cornes au dessus des yeux Ces cornes etaient des extensions de l os lacrymal et variaient en forme et en taille Il y a aussi deux petites cretes jumelles qui longent le bord superieur de l os nasal et qui aboutissent aux cornes Cornes et cretes etaient probablement recouvertes d une gaine de keratine et avaient peut etre diverses fonctions notamment la protection solaire des yeux la parade et l utilisation au combat contre d autres membres de la meme espece meme si elles etaient fragiles Il y a aussi une crete sur la partie posterieure de la tete pour la fixation de muscles ce qu on voit egalement chez les tyrannosaurides L interieur de l os lacrymal a une depression qui aurait pu contenir des glandes comme les glandes a sel Les sinus maxillaires sont plus developpes que ceux des premiers theropodes tels que Ceratosaurus et Marshosaurus cela peut etre lie a un meilleur sens de l odorat les sinus contenant probablement quelque chose comme l organe de Jacobson Le plafond de la boite cranienne etait mince ameliorant peut etre la thermoregulation du cerveau Crane et mandibule ont une articulation qui permettait des mouvements faciles entre ces deux parties Dans la machoire inferieure les os des moities avant et arriere sont faiblement articules permettant aux mandibules de se plier vers l exterieur et d augmenter la beance buccale de l animal La boite cranienne et les os frontaux pourraient egalement avoir possede une articulation Squelette postcranien Reconstitution d A fragilis Allosaurus a neuf vertebres cervicales quatorze dorsales et cinq sacrees Le nombre de vertebres caudales est inconnu et varie avec la taille de l individu Madsen estime ce nombre a environ 50 tandis que Paul propose 45 ou moins Les vertebres contiennent des cavites au niveau du cou et des premieres dorsales Ces cavites presentes chez les theropodes modernes les oiseaux sont considerees comme ayant ete des sacs aeriens utilises dans la respiration La cage thoracique est large et lui donne un thorax en forme de tonneau surtout en comparaison avec les theropodes moins evolues comme Ceratosaurus Allosaurus a des gastralia cotes abdominales mais elles n ont pas toujours ete retrouvees et pouvaient etre incompletement ossifiees Dans un cas publie les gastralia presentent des signes de blessures survenues au cours de la vie La furcula est egalement presente mais cela n a ete connu qu en 1996 dans certains cas on a confondu la furcula avec des gastralia L ilion le principal os de la hanche est massif et le pubis a une saillie a l extremite anterieure qui a pu etre utilisee a la fois pour la fixation de muscles et comme accessoire pour poser le corps sur le sol Madsen note que chez environ la moitie des individus provenant de la carriere a dinosaures de Cleveland Lloyd independamment de la taille les deux pubis ne sont pas fusionnes a leur extremite anterieure Il suggere sans susciter d interet de la part de ses collegues que cela pouvait etre une caracteristique sexuelle l absence de fusion des pubis pouvant faciliter la ponte Doigts et griffes d A fragilis Le pouce est en haut Les membres anterieurs d Allosaurus courts par rapport aux pattes posterieures seulement 35 environ de la longueur des membres posterieurs chez les adultes comptent trois doigts par membre termines par de longues griffes fortement courbees pouvant atteindre 15 cm Ces membres sont puissants et l avant bras un peu plus court que le bras rapport de 1 2 entre cubitus et humerus Le poignet a un os du carpe rappelant celle d un lunatum qu on retrouve egalement chez plusieurs theropodes plus derivees comme les maniraptores Parmi les trois doigts le plus interne ou pouce est le plus grand et est differencies des deux autres La formule phalangienne est 2 3 4 0 0 ce qui signifie que le doigt le plus interne a deux os le suivant en a trois et le troisieme en a quatre Les jambes ne sont pas aussi longues ou adaptees a la vitesse que celles des tyrannosaurides et les griffes des orteils sont moins developpees et plus en forme de sabot que celles des theropodes anterieurs Chaque pied possede trois orteils supportant le poids du corps et un ergot interne ce qui a suggere a Madsen qu il aurait pu etre utilise pour saisir les jeunes Il y a aussi ce qui est interprete comme le reste d un cinquieme metatarsien le plus a l exterieur peut etre utilise comme levier entre le tendon d Achille et le pied Peau Des impressions cutanees d Allosaurus sont decrites Une empreinte provenant d un specimen juvenile mesure 30 cm2 et est associee aux cotes dorsales anterieures et ou a la region pectorale L empreinte montre de petites ecailles mesurant 1 a 3 mm de diametre Une grande empreinte cutanee du specimen Big Al II associee a la base de la queue mesure 20 cm x 20 cm et presente de grandes ecailles mesurant jusqu a 2 cm de diametre Cependant il est note que ces ecailles ressemblent davantage a celles des sauropodes et en raison de la presence de restes non theropodes associes a la queue de Big Al II il est possible que cette impression cutanee ne provienne pas d Allosaurus Un autre fossile d Allosaurus presente une empreinte cutanee au niveau de la mandibule montrant des ecailles mesurant 1 a 2 mm de diametre Le meme fossile preserve egalement des empreintes cutanees de la face ventrale du cou montrant de larges scutelles Une petite empreinte cutanee provenant d un crane d Allosaurus est rapportee mais ne fut jamais decrite ClassificationAllosaurus est un allosauride un grand theropode du clade des Carnosauria Le nom de famille Allosauridae a ete cree a partir de ce genre en 1878 par Othniel Charles Marsh mais le terme a ete tres peu utilise jusque dans les annees 1970 lui preferant celui de Megalosauridae une autre famille de grands theropodes qui allait devenir un taxon fourre tout Ce point ainsi que l utilisation d Antrodemus pour Allosaurus pendant la meme periode est un point important lors de recherche d informations sur le genre Allosaurus dans les publications qui ont precede la monographie de Madsen en 1976 Les principales publications utilisant le nom Megalosauridae au lieu d Allosauridae comprennent celles de Gilmore 1920 von Huene 1926 Romer 1956 et 1966 Steel 1970 et Walker 1964 A la suite de la publication de la monographie influente de Madsen Allosauridae est devenu le nom de famille prefere mais il n a pas ete defini avec precision Les ouvrages de vulgarisation utilisent le nom d Allosauridae pour quantite de grands theropodes generalement ceux etant les plus grands et les plus connus des megalosaurides Les theropodes que l on croyait ainsi etre apparentes au genre Allosaurus incluaient Indosaurus Piatnitzkysaurus Piveteausaurus Yangchuanosaurus Acrocanthosaurus Chilantaisaurus Compsosuchus Stokesosaurus et Szechuanosaurus En raison des connaissances modernes sur la diversite des theropodes et l avenement de l etude cladistique des relations de l evolution aucun de ces theropodes n est maintenant reconnu comme etant un allosauride bien que plusieurs comme Acrocanthosaurus et Yangchuanosaurus soient des membres de familles etroitement liees Differentes vues du crane d A jimmadseni de cote A de haut B et d arriere C Ci dessous la place d Allosaurus dans l arbre phylogenetique des Allosauroidea selon Benson et al 2010 Allosauroidea SinraptoridaeAllosaurusNeovenatorFukuiraptorMegaraptorEocarchariaAcrocanthosaurusShaochilongTyrannotitanCarcharodontosaurusGiganotosaurusMapusaurus Les Allosauridae sont l une des quatre familles d Allosauridea les trois autres etant les Neovenatoridae les Carcharodontosauridae et les Sinraptoridae On a parfois propose de considerer les Allosauridae comme les ancetres des Tyrannosauridae ce qui en ferait un taxon paraphyletique un exemple recent de ce choix se retrouvant dans Predatory Dinosaurs of the World de Paul mais cette idee a ete rejetee les tyrannosaurides etant classes dans une groupe distinct de theropodes les Coelurosauria Les Allosauridae sont la plus petite famille de carnosaures contenant seulement le genre Saurophaganax et un possible allosauride francais en dehors du genre Allosaurus selon les articles les plus recents Un autre genre Epanterias est un membre potentiellement valable de la famille lui et Saurophaganax se revelant etre des exemples de grands Allosaurus Des etudes recentes gardent le genre Saurophaganax et inclus le genre Epanterias avec les Allosaurus Le controverse Saurophaganax initialement reconnu comme un grand theropode semblable a Allosaurus a eu une histoire taxonomique controversee En 2019 Rauhut et Pol notent que le placement taxonomique definitif de Saurophaganax au sein d Allosauroidea est instable etant soit recupere en tant que taxon frere des Metriacanthosauridae ou d Allosauria soit en tant que carcharodontosaurien le plus basal En 2024 Saurophaganax fut reevalue comme un taxon chimerique douteux l holotype etant si fragmentaire qu il ne peut etre attribue en toute confiance qu aux Saurischia et que certains specimens appartiennent plus probablement a un sauropode de la famille des diplodocides PaleobiologieReproduction et ontogenese Squelettes de differents stades de croissance exposes au en L abondance en fossiles d Allosaurus avec des individus de presque tous les ages permet aux scientifiques d etudier le developpement de l animal et son esperance de vie Des œufs fossiles ecrases retrouves dans le Colorado sont consideres comme appartenant au genre Allosaurus Sur la base de l analyse histologique des os des membres la limite d age superieure d un Allosaurus est estimee entre 22 et 28 ans ce qui est comparable a celle des autres grands theropodes comme Tyrannosaurus La meme analyse montre que l animal atteignait sa taille maximale a l age de 15 ans avec une prise de poids d environ 150 kilogrammes par an Un tissu medullaire osseux egalement trouve chez des dinosaures aussi divers que Tyrannosaurus et Tenontosaurus a ete trouve dans un echantillon d au moins un Allosaurus un tibia de la carriere a dinosaures de Cleveland Lloyd Aujourd hui ce tissu osseux ne se trouve que chez les oiseaux femelles pretes a pondre car il fournit du calcium aux coquilles Sa presence chez un Allosaurus permet d en connaitre le sexe et montre qu il avait atteint l age de la reproduction En comptant les stries de croissance on a demontre qu il avait 10 ans au moment du deces ce qui prouve que la maturite sexuelle etait atteinte bien avant la fin de la croissance Cependant d autres etudes remettent en cause certains cas d os medullaire chez les dinosaures dont cet individu d Allosaurus Les donnees provenant d oiseaux existants suggerent que l os medullaire de cet individu d allosaure pourrait plutot etre le resultat d une pathologie osseuse Cependant avec la confirmation du tissu medullaire indiquant le sexe chez un specimen de Tyrannosaurus il pourrait etre possible de determiner si l allosaure en question etait effectivement une femelle ou non Reconstitution d un Allosaurus juvenile La decouverte d un jeune specimen avec une patte arriere presque complete montre que les membres inferieurs etaient proportionnellement plus longs chez les jeunes et que la partie inferieure tibia et pied etait relativement plus longue que la cuisse Ces differences laissent a supposer que les jeunes allosaures etaient plus rapides que les adultes et qu ils avaient certainement des strategies de chasse differentes de celles de leurs aines chassant peut etre de petites proies tout d abord avant de chasser de plus en plus a l affut des proies de grande taille a l age adulte Les os de la cuisse devenaient plus epais et plus larges au cours de la croissance et leur section transversale moins circulaire comme les attaches musculaires se renforcaient les muscles devenaient plus courts et la croissance de la jambe ralentissait Ces changements laissent a supposer que les jambes des jeunes etaient moins soumises au stress previsible que celles des adultes qui devaient avancer de facon plus reguliere A l inverse les os du crane semblent avoir generalement grandi de maniere isometrique augmentant en taille sans changer de proportion Alimentation Gros plan sur une plaque de stegosaure mordue montrant a quel point les degats correspondent a l avant de la bouche d un allosaure Les paleontologues considerent Allosaurus comme ayant ete un predateur actif de grands animaux Il existe des preuves d attaques d allosaures sur des stegosaures comme une vertebre de queue d Allosaurus portant une perforation partiellement cicatrisee qui correspond a une blessure par une pointe de queue de Stegosaurus et une plaque osseuse de cou de Stegosaurus avec une blessure en forme de U qui correspond bien avec une gueule d Allosaurus Les sauropodes semblent avoir ete des proies potentielles a la fois comme animaux vivants et comme charognes comme le laisse a penser la presence de traces de raclures de dents d allosaures sur les os de sauropodes et la presence de dents d allosaures isolees au milieu d os de sauropodes Cependant comme Paul l a note en 1988 Allosaurus n etait probablement pas un predateur de sauropodes adultes a moins qu il n ait chasse en meute car il avait une tete de taille relativement modeste et des dents assez reduites ce qui a ete largement rattrape par les sauropodes contemporains Une autre possibilite est qu il preferait chasser les jeunes plutot que les adultes Les recherches dans les annees 1990 et 2000 ont peut etre trouve une autre solution a cette question Robert T Bakker a compare l allosaure aux mammiferes carnivores a dents de sabre du Cenozoique et a trouve des adaptations similaires telles que la faiblesse des muscles masticatoires la force remarquable des muscles du cou et la capacite a ouvrir la gueule de facon extremement grande Bien qu Allosaurus n ait pas eu de dents de sabre Bakker a suggere un mode d attaque qui aurait utilise ces adaptations du cou et des machoires les dents courtes possedant en effet de petites dentelures faisant de toute la longueur de la machoire superieure une sorte de scie qui aurait de fait ete abattue sur la proie Ce type d emploi de la machoire aurait ainsi permis de taillader la peau de proies beaucoup plus grandes que prevu leur infligeant ainsi des blessures qui les affaiblissaient Allosaurus montrant son espace d ouverture maximale des machoires dessin base sur les theories de Bakker 1998 et de Rayfield et al 2001 Une autre etude utilisant une analyse par la methode des elements finis sur un crane d allosaure aboutit a une conclusion similaire Selon cette analyse biomecanique la tete avait beaucoup de force alors que l allosaure avait relativement peu de force dans les machoires En utilisant seulement les muscles de ses machoires il pouvait produire une force de 805 a 8 724 N le crane s averant resister a pres de 55 500 N de force verticale contre la rangee de dents Les auteurs pensent aussi que l allosaure utilisait sa tete comme une hache sur sa proie l attaquant bouche ouverte entaillant la chair et l arrachant avec les dents sans casser d os contrairement a Tyrannosaurus qui semble avoir ete capable de les endommager Ces auteurs ont egalement suggere que l architecture du crane aurait permis l utilisation de differentes strategies contre les proies ce dernier etant assez leger pour permettre des attaques sur les plus petits et les plus agiles des ornithopodes mais assez fort pour des attaques en embuscades contre des proies plus grosses comme des stegosaures et des sauropodes Leurs interpretations furent contestees par d autres chercheurs qui n ont pas trouve d analogues modernes a ce systeme d attaque par hache et ont juge plus probable que la tete etait assez forte pour compenser par sa construction ouverte les contraintes opposees par la lutte des proies Les premiers auteurs ont fait remarquer que l allosaure n avait pas d equivalent moderne que la disposition des dents etait bien adaptee a un tel type d attaque et que les articulations de la tete citees par leurs detracteurs comme posant probleme auraient effectivement permis de proteger le palais et d amortir le choc Une autre possibilite pour les proies de grande taille est que les theropodes comme Allosaurus aient ete des brouteurs de chair qui pouvaient s emparer de lambeaux de sauropodes vivants en quantite suffisante pour se nourrir de sorte qu ils n avaient purement et simplement pas besoin de fournir d effort pour tuer leur proie Cette strategie devait egalement permettre a la proie de recuperer et de servir a nouveau de nourriture de la meme facon plus tard Une remarque supplementaire fait en outre observer que les ornithopodes etaient les proies les plus courantes pour les dinosaures et que les allosaures auraient pu les avoir attaque par une methode similaire a celle des grands felins modernes saisissant la proie avec leurs pattes avant et faisant de multiples morsures a la gorge pour ecraser la trachee Ceci est compatible avec le fait que les membres anterieurs etaient forts et a meme de retenir des proies Les etudes realisees par Stephen Lautenschager de l universite de Bristol indiquent egalement qu Allosaurus pouvait ouvrir ses machoires assez largement et supporter une force musculaire considerable Dans la meme etude compare a Tyrannosaurus et au therizinosauride Erlikosaurus il est constate qu Allosaurus a une ouverture plus large que l un ou l autre l animal est capable d ouvrir ses machoires a un angle maximum de 92 Les resultats indiquent egalement que les grands dinosaures carnivores comme les carnivores actuels ont des machoires plus larges que les herbivores Reconstitution squelettique d un Allosaurus attaquant un Stegosaurus musee de la nature et des sciences de Denver Une etude biomecanique publiee en 2013 par Eric Snively et ses collegues revele qu Allosaurus a un point d attache inhabituellement bas sur le crane pour le muscle du cou longissimus capitis superficialis par rapport a d autres theropodes tels que Tyrannosaurus Cela aurait permis a l animal d effectuer des mouvements verticaux rapides et puissants avec le crane Les auteurs constatent que les frappes verticales proposees par Bakker et Rayfield correspondent aux capacites de l animal Ils decouvrent egalement que l animal traitait probablement les carcasses par des mouvements verticaux de la meme maniere que les faucons tels que les crecerelles l animal aurait pu saisir sa proie avec le crane et les pattes puis la tirer vers l arriere et vers le haut pour en retirer la chair Cela differe de la manipulation des proies envisagee pour les tyrannosaurides qui dechiraient probablement la chair avec des secousses laterales du crane semblables aux crocodiliens Ainsi Allosaurus serait donc capable de bouger sa tete et son cou relativement rapidement et avec un controle considerable au detriment de la puissance D autres elements intervenaient dans le mode d alimentation parmi lesquels les yeux les bras et les jambes La forme de la tete d Allosaurus limitait la vision binoculaire a environ 20 degres de largeur legerement inferieure a celle des crocodiliens modernes ce qui aurait pu etre suffisant comme chez les crocodiles pour juger de la distance a la proie au moment de l attaque Les bras compares a ceux des autres theropodes etaient adaptes a la fois pour saisir des proies a distance ou les serrer de pres et les griffes et leur articulation suggerent qu elles auraient pu etre utilisees comme des crochets Enfin la vitesse de pointe d un allosaure fut estimee de 30 a 55 kilometres a l heure Un article sur la morphologie cranio dentaire d Allosaurus et son fonctionnement juge improbable l attaque de la machoire avec une hachette reinterpretant l ouverture inhabituellement large comme une adaptation pour permettre a Allosaurus de delivrer une morsure musculaire a de grosses proies les muscles de la machoire les plus faibles etant un compromis pour permettre l elargissement de l ecart Comportement social Os dentaires holotype du synonyme junior Labrosaurus ferox qui peut avoir ete blesse par la morsure d un autre A fragilis Il est supposee depuis les annees 1970 qu Allosaurus se nourrissait de sauropodes et d autres grands dinosaures en chassant en groupe Allosaurus a longtemps ete considere dans la litterature de vulgarisation comme un animal qui se nourrissait de sauropodes et d autres grands dinosaures chasses en groupe Robert T Bakker a etendu les comportements sociaux a des soins parentaux et interprete les dents d allosaures perdues et les os de proies de grande taille maches comme la preuve que les allosaures adultes apportaient de la nourriture a leur taniere pour leurs jeunes jusqu a ce qu ils soient assez grands pour se debrouiller et empechaient d autres carnivores de consommer les restes de leurs repas Toutefois il existe peu de preuves effectives de comportement gregaire chez les Theropodes si ce n est les interactions sociales avec des membres de la meme espece qui auraient inclus des rencontres entre bandes rivales comme le montrent des blessures a la gastralia et les blessures par morsure de la tete la mandibule pathologique de Labrosaurus ferox en est un exemple possible Ces morsures a la tete pourraient avoir ete un moyen d etablir une position dominante dans un groupe ou de regler des differents territoriaux Rien ne s oppose a ce que les allosaures aient pu avoir chasse en meute cependant une etude a recemment fait valoir que les autres theropodes avaient plus souvent un comportement agressif que des relations cooperatives avec les autres membres de leur propre espece Cette etude a ainsi note que la chasse en groupes de proies beaucoup trop grandes pour un predateur individuel comme cela a souvent ete suggere pour les dinosaures theropodes est rare chez les vertebres en general et que les carnivores diapsides actuels comme les lezards les crocodiles et les oiseaux cooperent tres rarement pour chasser d une telle maniere Au contraire ces animaux modernes ont generalement un comportement territorial sur les sites d alimentation tuant et devorant les intrus de la meme espece faisant de meme avec les petits individus qui tentent de manger de leur repas avant qu ils ne soient repus Selon cette interpretation les concentrations importantes de restes d allosaure par exemple dans la carriere de Cleveland Lloyd ne seraient pas dues a la chasse en meute mais au cannibalisme en effet les individus se reunissent pour devorer d autres allosaures morts ou mourants parfois eux memes tues durant le repas de leur congeneres plus grands Cette hypothese pourrait aussi expliquer la forte proportion de juveniles et de subadultes tues de maniere disproportionnee comme au sein des groupes formes sur les sites d alimentation par certains animaux actuels comme les crocodiles et les dragons de Komodo et le meme principe pourrait egalement s appliquer aux tanieres decrites par Bakker Il existe certaines preuves de cannibalisme chez Allosaurus comme des dents d allosaures isolees trouvees parmi des fragments de cotes des marques de dents possibles sur une omoplate et des squelettes d allosaures cannibalises parmi d autres os sur les antres de Bakker Cerveau et sens Endocaste du cerveau d Allosaurus Le cerveau de l allosaure tel qu interprete par des coupes realisees au scanner a acquisition spiralee d un endocrane etait plus proche du cerveau des crocodiliens que de celui d autres archosaures encore vivants comme les oiseaux La structure du systeme vestibulaire indique que la tete etait tenue presque horizontalement et non fortement inclinee vers le haut ou vers le bas La structure de l oreille interne est comparable a celle d un crocodile s ils entendaient probablement bien les basses frequences ils devaient avoir des difficultes pour differencier les sons Leurs bulbes olfactifs etaient grands et semblent avoir ete bien adaptes pour detecter les odeurs bien que cette zone ait ete relativement reduite Paleopathologie Squelette monte d A fragilis USNM 4734 qui presente plusieurs blessures gueries En 2001 Bruce Rothschild et ses collegues publient une etude examinant les preuves de fractures de stress et d avulsions tendineuses chez les dinosaures theropodes et les implications sur leur comportement Etant donne que les fractures de stress sont causees par des traumatismes repetes plutot que par des evenements isoles elles sont plus susceptibles d etre causees par le comportement de l animal que par d autres types de blessures Les fractures de stress et les avulsions des tendons des membres anterieurs ont une signification comportementale particuliere car si les blessures aux pieds peuvent etre causees par la course ou la migration les proies resistantes sont la source la plus probable de blessures a la main Allosaurus est l un des deux seuls theropodes examines dans l etude a presenter une avulsion du tendon et dans les deux cas l avulsion s est produite sur le membre anterieur Lorsque les chercheurs recherchent les fractures de stress ils decouvrent qu Allosaurus presente un nombre significativement plus eleve de fractures de stress qu Albertosaurus Ornithomimus ou Archaeornithomimus Sur les 47 os de la main etudies par les chercheurs trois presentaient des fractures de stress Parmi les pieds 281 os ont ete etudies et 17 presentent des fractures de stress Les fractures de stress dans les os du pied ont ete distribuees aux phalanges proximales et se sont produites sur les trois orteils porteurs en nombre statistiquement impossible a distinguer Puisque l extremite inferieure du troisieme metatarsien aurait touche le sol en premier pendant qu un allosaure courait c est elle qui aurait supporte le plus de stress Si les fractures de stress des allosaures sont causees par des dommages accumules lors de la marche ou de la course cet os aurait du subir plus de fractures de stress que les autres L absence d un tel biais dans les fossiles d Allosaurus examines indique une origine des fractures de stress provenant d une source autre que la course Les auteurs concluent que ces fractures se sont produites lors d une interaction avec une proie comme un allosaure essayant de retenir une proie en difficulte avec ses pattes L abondance de fractures de stress et de blessures par avulsion chez Allosaurus fournit la preuve d un regime alimentaire tres actif base sur la predation plutot que sur les charognards L omoplate gauche et le perone d un specimen d A fragilis catalogue USNM 4734 sont tous deux pathologiques probablement dus a des fractures gueries Le specimen USNM 8367 conserve plusieurs gastralia pathologiques presentant des traces de fractures gueries pres de leur milieu Certaines fractures etant mal cicatrisees et formaient des pseudoarthroses Un specimen avec une cote fracturee a ete recupere de la carriere de Cleveland Lloyd Un autre specimen a des cotes fracturees et des vertebres fusionnees pres de l extremite de la queue Un male apparemment subadulte de l espece A fragilis presenterait des pathologies etendues avec un total de quatorze blessures distinctes Le specimen MOR 693 presente des pathologies sur cinq cotes la sixieme vertebre cervicale les troisieme huitieme et treizieme vertebres posterieures la deuxieme vertebre caudale et son chevron les gastralia du cote droits la premiere phalange manuelle l ilium gauche le troisieme et cinquieme metatarsien la premiere phalange du troisieme orteil et la troisieme phalange du deuxieme L ilium a slon les descriptions un grand trou cause par un coup venant d en haut L extremite proche de la premiere phalange du troisieme orteil est atteinte d un en Diagramme squelettique de Big Al II montrant les os presentant des pathologies D autres pathologies signalees chez Allosaurus comprennent Fracture en bois vert sur deux cotes Fractures gueries de l humerus et du radius Distorsion des surfaces articulaires du pied probablement due a l arthrose ou a des problemes de developpement Osteopetrose le long de la surface endosteale d un tibia Distorsions des surfaces articulaires des vertebres caudales probablement dues a l arthrose ou a des problemes de developpement Ankylose neoplasique etendue des caudales probablement due a un traumatisme physique ainsi qu a la fusion des chevrons au corps vertebral Co ossification du corps vertebral pres de l extremite de la queue Amputation d un chevron et d un os du pied tous deux probablement dus a des morsures Exostoses etendues dans la premiere phalange du troisieme orteil Lesions similaires a celles provoquees par l osteomyelite au niveau de deux omoplates Eperons osseux dans un premaxillaire un ungual et deux metacarpiens Exostose d une phalange du pied possiblement imputable a une maladie infectieuse Un metacarpien avec une fracture ronde deprimeePaleoecologieDeux A fragilis s attaquant au sauropode Barosaurus Allosaurus est le theropode le plus courant des vastes etendues de roches fossiliferes de l Ouest americain connues sous le nom de formation de Morrison representant a lui seul 70 a 75 des specimens theropodes de la region ou il siegeait au plus haut niveau de la chaine alimentaire La formation de Morrison semblerait etre composee a l epoque de vastes plaines boueuses en saison humide avec un milieu semi aride en saison seche les differences de saisons etant marquees La vegetation allait des cours d eau bordes de forets de coniferes de fougeres arborescentes et autres fougeres aux savanes de fougeres parsemees de rares arbres Localisations sur une carte des Etats Unis dans la formation de Morrison en jaune des emplacements ou ont ete decouverts des restes d Allosaurus La formation de Morrison est un terrain riche de fossiles fournissant des restes d algues vertes de champignons de mousses de preles de fougeres de cycas de ginkgos et de plusieurs familles de coniferes On y a decouvert egalement des fossiles animaux comme des bivalves des escargots des poissons a nageoires rayonnees des grenouilles des urodeles des tortues des sphenodons des lezards des crocodylomorphes terrestres et aquatiques plusieurs especes de pterosaures de nombreuses especes de dinosaures et de mammaliaformes primitifs comme les docodontes multitubercules symmetrodontes et triconodontes On y a aussi trouve des dinosaures theropodes comme Ceratosaurus Ornitholestes et Torvosaurus les sauropodes Apatosaurus Brachiosaurus Camarasaurus et Diplodocus et les ornithischiens Camptosaurus Dryosaurus et Stegosaurus Ont trouve generalement Allosaurus dans les memes sites qu Apatosaurus Camarasaurus Diplodocus et Stegosaurus Les formations portugaises du Jurassique superieur ou ont ete trouves des Allosaurus semblent avoir ete similaires a celle de Morrison mais avec une forte influence marine La plupart des dinosaures de la formation de Morrison sont les memes que ceux observes dans les roches portugaises principalement Allosaurus Ceratosaurus Torvosaurus et Apatosaurus ou y sont apparentes Brachiosaurus et Lusotitan Camptosaurus et Draconyx Saison seche a la carriere de Mygatt Moore montrant un Ceratosaurus au centre et un Allosaurus se battre pour la carcasse dessechee d un autre theropode Allosaurus a coexiste avec les grands theropodes Ceratosaurus et Torvosaurus tant aux Etats Unis qu au Portugal En se basant sur l anatomie et la localisation des fossiles les trois genres semblent avoir eu des niches ecologiques differentes Ceratosaures et torvosaures auraient prefere chasser a proximite des cours d eau ou leur taille plus petite et leur corps plus mince leur aurait donne l avantage dans les forets et les sous bois alors que les allosaures qui etaient plus massifs avec des jambes plus longues donc plus rapides mais moins agiles sembleraient avoir prefere les plaines de savane Ceratosaurus mieux connu que Torvosaurus differait sensiblement d Allosaurus en anatomie fonctionnelle en ayant une tete plus haute et plus etroite avec des dents longues et larges Allosaurus etait une proie potentielle pour d autres carnivores comme l illustre un pubis d allosaure portant la marque d une dent d un autre theropode probablement un Ceratosaurus ou un Torvosaurus L emplacement de l os dans le corps le long de la base inferieure du torse et partiellement protege par les cuisses et le fait qu il compte parmi les os les plus massifs du squelette indique que l allosaure en question a ete devore Un assemblage osseux dans la carriere Mygatt Moore du Jurassique superieur preserve une occurrence inhabituellement elevee de marques de morsure de theropode dont la plupart peuvent etre attribuees a Allosaurus et a Ceratosaurus tandis que d autres pourraient avoir ete faites par Saurophaganax ou Torvosaurus etant donne la taille des stries Alors que la position des marques de morsure sur les dinosaures herbivores est compatible avec une predation ou un acces precoce aux restes les marques de morsure trouvees sur le materiel d Allosaurus suggerent une recuperation soit par d autres theropodes soit par un autre Allosaurus La concentration inhabituellement elevee de marques de morsures de theropodes par rapport a d autres assemblages pourrait s expliquer soit par une utilisation plus complete des ressources en saison seche par les theropodes soit par un biais de collecte dans d autres localites Notes et referencesNotes en Cet article est partiellement ou en totalite issu de l article de Wikipedia en anglais intitule Allosaurus voir la liste des auteurs En 1976 James Madsen note qu il n y a pas de consensus sur les situations exactes de la fin du cou et du debut de la queue et certains auteurs comme Gregory S Paul trouvent dix vertebres cervicales et treize dorsales References en Joseph Leidy Remarks on Poicilopleuron valens Clidastes intermedius Leiodon proriger Baptemys wyomingensis and Emys stevensonianus Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Philadelphia vol 22 1870 p 3 4 en Joseph Leidy Contribution to the extinct vertebrate fauna of the western territories Report of the U S Geological Survey of the Territories I 1873 p 14 358 en H G Liddell et Robert Scott A Greek English Lexicon Oxford University Press Oxford 1980 ISBN 978 0 19 910207 5 OCLC 17396377 lire en ligne a b et c en Othniel Charles Marsh Notice of new dinosaurian reptiles from the Jurassic formation American Journal of Science and Arts vol 14 no 84 1877 p 514 516 DOI 10 2475 ajs s3 14 84 514 Bibcode 1877AmJS 14 514M S2CID 130488291 lire en ligne en Ben Creisler Dinosauria Translation and Pronunciation Guide A archive du 5 janvier 2010 Dinosauria On Line 7 juillet 2003 consulte le 11 septembre 2007 a b c et d en Othniel Charles Marsh Notice of new dinosaurian reptiles American Journal of Science and Arts vol 15 no 87 1878 p 241 244 DOI 10 2475 ajs s3 15 87 241 Bibcode 1878AmJS 15 241M S2CID 131371457 lire en ligne a et b en Othniel Charles Marsh Principal characters of American Jurassic dinosaurs Part II American Journal of Science 3e serie vol 17 no 97 1879 p 86 92 DOI 10 2475 ajs s3 17 97 86 hdl 2027 hvd 32044107172876 S2CID 219247096 lire en ligne a et b en Edward Drinker Cope A new opisthocoelous dinosaur American Naturalist vol 12 no 6 1878 p 406 408 DOI 10 1086 272127 S2CID 87461478 a b et c en David B Norman The Illustrated Encyclopedia of Dinosaurs An Original and Compelling Insight into Life in the Dinosaur Kingdom New York Crescent Books 1985 62 67 p ISBN 978 0 517 46890 6 Carnosaurs en Mark A Norell Eric S Gaffney et Lowell Dingus Discovering Dinosaurs in the American Museum of Natural History New York Knopf 1995 112 113 p ISBN 978 0 679 43386 6 lire en ligne en Brent H Breithaupt AMNH 5753 The world s first free standing theropod skeleton Journal of Vertebrate Paleontology vol 19 no 3 1999 p 33A DOI 10 1080 02724634 1999 10011202 en Samuel Wendell Williston American Jurassic dinosaurs Transactions of the Kansas Academy of Science vol 6 1878 p 42 46 DOI 10 2307 3623553 JSTOR 3623553 S2CID 89794252 en Samuel Wendell Williston The dinosaurian genus Creosaurus Marsh American Journal of Science 4e serie vol 11 no 62 1901 p 111 114 DOI 10 2475 ajs s4 11 62 111 Bibcode 1901AmJS 11 111W S2CID 131031872 lire en ligne a b c d e f g et h en Charles W Gilmore Osteology of the carnivorous dinosauria in the United States National Museum with special reference to the genera Antrodemus Allosaurus and Ceratosaurus Bulletin of the United States National Museum no 110 1920 p 1 159 DOI 10 5479 si 03629236 110 i hdl 2027 uiug 30112032536010 S2CID 85392442 a b c d e f g h i j k l m n o p q r et s en James H Jr Madsen Allosaurus fragilis A Revised Osteology vol 109 Salt Lake City Utah Geological Survey coll Utah Geological Survey Bulletin 1993 1re ed 1976 163 p PDF OCLC 66913898 S2CID 128769812 lire en ligne archive du 10 juin 2021 a et b en Donald M Henderson Skull and tooth morphology as indicators of niche partitioning in sympatric Morrison Formation theropods Gaia vol 15 1998 p 219 266 lire en ligne en William L Stokes A new quarry for Jurassic dinosaurs Science vol 101 no 2614 1945 p 115 117 PMID 17799203 DOI 10 1126 science 101 2614 115 a Bibcode 1945Sci 101 115S S2CID 13589884 en Adrian P Hunt Spencer G Lucas Karl Krainer et Justin Spielmann The taphonomy of the Cleveland Lloyd Dinosaur Quarry Upper Jurassic Morrison Formation Utah a re evaluation dans John R Foster Spencer G Lucas Paleontology and Geology of the Upper Jurassic Morrison Formation vol 36 Albuquerque New Mexico Museum of Natural History and Science coll New Mexico Museum of Natural History and Science Bulletin 2006 57 65 p a et b en Mark A Loewen Scott D Sampson Matthew T Carrano et Daniel J Chure Morphology taxonomy and stratigraphy of Allosaurus from the Upper Jurassic Morrison Formation Journal of Vertebrate Paleontology vol 23 no 3 2003 p 72A DOI 10 1080 02724634 2003 10010538 S2CID 220410105 en Utah Symbols State Fossil archive du 8 janvier 2010 Pioneer Utah s Online Library State of Utah consulte le 16 juin 2010 a b et c en David K Smith A morphometric analysis of Allosaurus Journal of Vertebrate Paleontology vol 18 no 1 1998 p 126 142 DOI 10 1080 02724634 1998 10011039 JSTOR 4523878 Bibcode 1998JVPal 18 126S S2CID 84432604 lire en ligne a et b en Paul J Bybee Andrew H Lee et Ellen Therese Lamm Sizing the Jurassic theropod dinosaur Allosaurus Assessing growth strategy and evolution of ontogenetic scaling of limbs Journal of Morphology vol 267 no 3 2006 p 347 359 PMID 16380967 DOI 10 1002 jmor 10406 S2CID 35111050 a et b en John R Foster et Daniel J Chure Hindlimb allometry in the Late Jurassic theropod dinosaur Allosaurus with comments on its abundance and distribution dans John R Foster Spencer G Lucas Paleontology and Geology of the Upper Jurassic Morrison Formation vol 36 Albuquerque New Mexico Museum of Natural History and Science coll New Mexico Museum of Natural History and Science Bulletin 2006 119 122 p a b c d et e en Emily J Rayfield David B Norman Celeste C Horner John R Horner Paula May Smith Jeffrey J Thomason et Paul Upchurch Cranial design and function in a large theropod dinosaur Nature vol 409 2001 p 1033 1037 PMID 11234010 DOI 10 1038 35059070 Bibcode 2001Natur 409 1033R S2CID 4396729 a b et c en Robert T Bakker Brontosaur killers Late Jurassic allosaurids as sabre tooth cat analogues Gaia vol 15 1998 p 145 158 ISSN 0871 5424 lire en ligne a et b en Scott W Rogers Allosaurus crocodiles and birds Evolutionary clues from spiral computed tomography of an endocast The Anatomical Record vol 257 no 5 1999 p 163 173 PMID 10597341 DOI 10 1002 SICI 1097 0185 19991015 257 5 lt 162 AID AR5 gt 3 0 CO 2 W S2CID 46631124 a et b en Robert T Bakker Raptor Family values Allosaur parents brought giant carcasses into their lair to feed their young dans Donald L Wolberg Edmund Sump et Gary D Rosenberg Dinofest International Proceedings of a Symposium Held at Arizona State University Philadelphie Academy of Natural Sciences 1997 51 63 p ISBN 978 0 935868 94 4 a b c d e f g h i j k l m n et o Paul 1988 p 307 313 a et b en Daniel J Chure A reassessment of the gigantic theropod Saurophagus maximus from the Morrison Formation Upper Jurassic of Oklahoma USA dans Ailing Sun Yuangqing Wang Sixth Symposium on Mesozoic Terrestrial Ecosystems and Biota Short Papers Beijing China Ocean Press 1995 103 106 p ISBN 978 7 5027 3898 3 a et b en B P Perez Moreno D J Chure C Pires C Marques Da Silva V Dos Santos P Dantas L Povoas M Cachao J L Sanz et A M Galopim de Carvalho On the presence of Allosaurus fragilis Theropoda Carnosauria in the Upper Jurassic of Portugal First evidence of an intercontinental dinosaur species Journal of the Geological Society vol 156 no 3 1999 p 449 452 DOI 10 1144 gsjgs 156 3 0449 Bibcode 1999JGSoc 156 449P S2CID 130952546 lire en ligne archive du 25 octobre 2007 PDF a b c et d en Daniel J Chure Observations on the morphology and pathology of the gastral basket of Allosaurus based on a new specimen from Dinosaur National Monument Oryctos vol 3 2000 p 29 37 ISSN 1290 4805 lire en ligne PDF a et b en Brent Breithaupt The discovery of a nearly complete Allosaurus from the Jurassic Morrison Formation eastern Bighorn Basin Wyoming dans C E Brown S C Kirkwood et T S Miller Forty Seventh Annual Field Conference Guidebook Casper Wyoming Wyoming Geological Association 1996 309 313 p OCLC 36004754 en Howe Dinosaur Quarry Wyoming s Jurassic Treasure archive du 3 decembre 2007 GeoScience Adventures 24 juillet 2007 consulte le 27 septembre 2007 a et b en Brent H Breithaupt The case of Big Al the Allosaurus a study in paleodetective partnerships archive du 7 janvier 2010 consulte le 3 octobre 2007 a b c d e et f en Daniel J Chure et Mark A Loewen Cranial anatomy of Allosaurus jimmadseni a new species from the lower part of the Morrison Formation Upper Jurassic of Western North America PeerJ vol 8 2020 e7803 PMID 32002317 PMCID 6984342 DOI 10 7717 peerj 7803 a et b en Rebecca R Hanna Multiple injury and infection in a sub adult theropod dinosaur Allosaurus fragilis with comparisons to allosaur pathology in the Cleveland Lloyd Dinosaur Quarry Collection Journal of Vertebrate Paleontology vol 22 no 1 2002 p 76 90 ISSN 0272 4634 DOI 10 1671 0272 4634 2002 022 0076 MIAIIA 2 0 CO 2 S2CID 85654858 en Jack Wilkin Review of Pathologies on MOR 693 An Allosaurus from the Late Jurassic of Wyoming and Implications for Understanding Allosaur Immune Systems PaleorXiv 2019 DOI 10 31233 osf io f3rh6 S2CID 242466868 en Christian Foth Serjoscha W Evers Ben Pabst Octavio Mateus Alexander Flisch Mike Patthey et Oliver W M Rauhut New insights into the lifestyle of Allosaurus Dinosauria Theropoda based on another specimen with multiple pathologies PeerJ vol 3 2015 e824v1 PMID 26020001 PMCID 4435507 DOI 10 7717 peerj 940 a b c d et e en Andrew Danison Mathew Wedel Daniel Barta Holly Woodward Holley Flora Andrew Lee et Eric Snively Chimerism in specimens referred to Saurophaganax maximus reveals a new species of Allosaurus Dinosauria Theropoda Vertebrate Anatomy Morphology Palaeontology vol 12 2024 ISSN 2292 1389 DOI 10 18435 vamp29404 en Peter M Galton Kenneth Carpenter et Sebastian G Dalman The holotype pes of the Morrison dinosaur Camptonotus amplus Marsh 1879 Upper Jurassic western USA is it Camptosaurus Sauropoda or Allosaurus Neues Jahrbuch fur Geologie und Palaontologie Abhandlungen vol 275 no 3 2015 p 317 335 DOI 10 1127 njgpa 2015 0467 S2CID 130005759 a b c d e f g h i et j en Daniel J Chure A new species of Allosaurus from the Morrison Formation of Dinosaur National Monument Utah Colorado and a revision of the theropod family Allosauridae PhD Columbia University 2000 a b et c en Octavio Mateus Aart Walen et Miguel Telles Antunes The large theropod fauna of the Lourinha Formation Portugal and its similarity to that of the Morrison Formation with a description of a new species of Allosaurus dans John R Foster Spencer G Lucas Paleontology and Geology of the Upper Jurassic Morrison Formation vol 36 Albuquerque New Mexico Museum of Natural History and Science coll New Mexico Museum of Natural History and Science Bulletin 2006 123 129 p a b c d e f g h i j k l m n o p q r s et t en Thomas R Holtz Jr Ralph E Molnar et Philip J Currie Basal Tetanurae dans David B Weishampel Peter Dodson Halszka Osmolska The Dinosauria Berkeley University of California Press 2004 71 110 p ISBN 978 0 520 24209 8 en Sebastian G Dalman Osteology of a large allosauroid theropod from the Upper Jurassic Tithonian Morrison Formation of Colorado USA Volumina Jurassica vol 12 no 2 2014 p 159 180 lire en ligne a b et c es en Elisabete Malafaia Pedro Dantas Francisco Ortega et Fernando Escaso Nuevos restos de Allosaurus fragilis Theropoda Carnosauria del yacimiento de Andres Jurasico Superior centro oeste de Portugal Cantera Paleontologica 2007 p 255 271 lire en ligne archive du 22 octobre 2022 PDF en Serjoscha W Evers Christian Foth et Oliver W M Rauhut Notes on the cheek region of the Late Jurassic theropod dinosaur Allosaurus PeerJ vol 8 2020 e8493 ISSN 2167 8359 PMID 32076581 PMCID 7008823 DOI 10 7717 peerj 8493 en Donald F Glut Dinosaurs The Encyclopedia 3rd Supplement Jefferson Caroline du Nord McFarland amp Co 2003 221 233 p ISBN 978 0 7864 1166 5 lire en ligne Allosaurus en New species of Allosaurus discovered in Utah sur phys org a b c et d en Don Lessem et Donald F Glut The Dinosaur Society s Dinosaur Encyclopedia Random House vol Allosaurus 1993 p 19 20 ISBN 978 0 679 41770 5 OCLC 30361459 lire en ligne a et b en David K Smith A discriminant analysis of Allosaurus population using quarries as the operational units Museum of Northern Arizona Bulletin vol 60 1996 p 69 72 a et b en David K Smith Patterns of size related variation within Allosaurus Journal of Vertebrate Paleontology vol 19 no 2 1999 p 402 403 DOI 10 1080 02724634 1999 10011153 Bibcode 1999JVPal 19 402S S2CID 84741888 a b et c en Kenneth Carpenter Variation in a population of Theropoda Dinosauria Allosaurus from the Cleveland Lloyd Quarry Upper Jurassic Utah USA Paleontological Research vol 14 no 4 2010 p 250 259 DOI 10 2517 1342 8144 14 4 250 S2CID 84635714 a b et c en Gregory S Paul et Kenneth Carpenter Allosaurus Marsh 1877 Dinosauria Theropoda proposed conservation of usage by designation of a neotype for its type species Allosaurus fragilis Marsh 1877 Bulletin of Zoological Nomenclature vol 67 no 1 2010 p 53 56 DOI 10 21805 bzn v67i1 a7 S2CID 81735811 lire en ligne PDF en Opinion 2486 Case 3506 Allosaurus Marsh 1877 Dinosauria Theropoda usage conserved by designation of a neotype for its type species Allosaurus fragilis Marsh 1877 The Bulletin of Zoological Nomenclature vol 80 no 1 2023 p 65 68 DOI 10 21805 bzn v80 a015 S2CID 266649955 en Othniel Charles Marsh Principal characters of American Jurassic dinosaurs Part VIII American Journal of Science 3e serie vol 27 no 160 1884 p 329 340 DOI 10 2475 ajs s3 27 160 329 Bibcode 1884AmJS 27 329M S2CID 131076004 lire en ligne a b c et d en James H Madsen et Samuel P Welles Ceratosaurus Dinosauria Theropoda a Revised Osteology Salt Lake City Utah Geological Survey coll Miscellaneous Publication 00 2 2000 80 p OCLC 43963752 en Othniel Charles Marsh The dinosaurs of North America United States Geological Survey 16th Annual Report 1894 95 vol 55 1896 p 133 244 lire en ligne en Madsenius archive du 27 juin 2008 sur dinoruss com 27 mars 2006 consulte le 18 decembre 2020 en David Lambert The Dinosaur Data Book Facts on File New York 1990 ISBN 978 0 816 02430 8 a et b en Mickey Mortimer Carnosauria sur The Theropod Database consulte le 18 decembre 2020 en Robert T Bakker Raptor family values Allosaur parents brought great carcasses into their lair to feed their young dans Donald L Wolberg Edmund Stump et Gary D Rosenberg Dinofest International Proceedings of a Symposium Held at Arizona State University Philadelphie Academy of Natural Sciences 1997 587 p ISBN 978 0 935 86894 4 p 51 63 en Jonathan R Wagner Re Raptor question archive du 24 juin 2021 sur Dinosaur Mailing List consulte le 19 janvier 2019 en Othniel Charles Marsh Notice of a new genus of Sauropoda and other new dinosaurs from the Potomac Formation American Journal of Science 3e serie vol 35 no 205 1888 p 89 94 DOI 10 2475 ajs s3 35 205 89 Bibcode 1888AmJS 35 89M S2CID 130879860 lire en ligne a et b en Richard Swann Lull The Reptilia of the Arundel Formation Maryland Geological Survey Lower Cretaceous 1911 p 173 178 en Oliver Perry Hay Bibliography and catalogue of the fossil vertebrata of North America Bulletin 1902 DOI 10 3133 b179 hdl 2346 65015 S2CID 129734240 lire en ligne en Oliver Perry Hay On certain genera and species of carnivorous dinosaurs with special reference to Ceratosaurus nasicornis Marsh Proceedings of the United States National Museum vol 35 no 1648 1908 p 351 366 DOI 10 5479 si 00963801 35 1648 351 S2CID 59572176 en Mickey Mortimer Neotheropoda archive du 26 avril 2023 sur The Theropod Database en Othniel Charles Marsh Notice of new dinosaurian reptiles American Journal of Science vol 15 no 87 1878 p 241 244 DOI 10 2475 ajs s3 15 87 241 Bibcode 1878AmJS 15 241M S2CID 131371457 ru Anatoly Nikolaenvich Riabinin A note on a dinosaur from the trans Baikal region Trudy Geologichyeskago Muszeyah Imeni Petra Velikago Imperatorskoy Academiy Nauk vol 8 no 5 1914 p 133 140 en en Sergei M Kurzanov et Dong Zhiming Carnosauria dans David B Weishampel Peter Dodson et Halszka Osmolska The Dinosauria Berkeley University of California Press 1990 1re ed 733 p ISBN 978 0 520 06727 1 p 169 209 en Matthew T Carrano Roger B J Benson et Scott D Sampson The phylogeny of Tetanurae Dinosauria Theropoda Journal of Systematic Palaeontology vol 10 no 2 2012 p 211 300 DOI 10 1080 14772019 2011 630927 Bibcode 2012JSPal 10 211C S2CID 85354215 en George Olshevsky The archosaurian taxa excluding the Crocodylia Mesozoic Meanderings vol 1 1978 p 1 50 Jean Baptiste Greppin Description geologique du Jura bernois et de quelques districts adjacents Beitrage zur Geologischen Karte der Schweiz vol 8 1870 p 1 357 en George Olshevsky A revision of the parainfraclass Archosauria Cope 1869 excluding the advanced Crocodylia Mesozoic Meanderings vol 2 1991 p 1 196 lire en ligne PDF a b c et d en Donald F Glut Dinosaurs The Encyclopedia Jefferson Caroline du Nord McFarland amp Co 1997 105 117 p ISBN 978 0 89950 917 4 Allosaurus en Mickey Mortimer Apatodonmirus sur The Theropod Database consulte le 28 septembre 2018 en Henry Fairfield Osborn et Charles C Mook Camarasaurus Amphicoelias and other sauropods of Cope Memoirs of the American Museum of Natural History new Series vol 3 no 1 1921 p 247 387 DOI 10 1130 GSAB 30 379 Bibcode 1919GSAB 30 379O hdl 2027 mdp 39015042532476 S2CID 130070545 de Werner Janensch Uber Elaphrosaurus bambergi und die Megalosaurier aus den Tendaguru Schichten Deutsch Ostafricas Sitzungsberichte Gesellschaft Naturforschender Freunde Berlin vol 8 1920 p 225 235 en Ronald S Tykoski et Timothy Rowe Ceratosauria dans David B Weishampel Peter Dodson et Halszka Osmolska The Dinosauria Berkeley University of California Press 2004 2e ed 861 p ISBN 978 0 520 24209 8 lire en ligne p 47 70 a b et c en Gregory S Paul The Princeton Field Guide to Dinosaurs Princeton University Press Princeton 2010 p 94 96 ISBN 978 0 691 13720 9 a b et c en Mickey Mortimer And the largest Theropod is archive du 25 mars 2010 The Dinosaur Mailing List 21 juillet 2003 consulte le 8 septembre 2007 en Nicolas E Campione David C Evans Caleb M Brown et Matthew T Carrano Body mass estimation in non avian bipeds using a theoretical conversion to quadruped stylopodial proportions Methods in Ecology and Evolution vol 5 no 9 2014 p 913 923 DOI 10 1111 2041 210X 12226 hdl 10088 25281 S2CID 84317234 a et b en John R Foster Paleoecological Analysis of the Vertebrate Fauna of the Morrison Formation Upper Jurassic Rocky Mountain Region U S A vol 23 Albuquerque New Mexico Museum of Natural History and Science coll New Mexico Museum of Natural History and Science Bulletin 2003 p 37 a b c et d en John Foster Jurassic West The Dinosaurs of the Morrison Formation and Their World Bloomington Indiana University Press 2007 170 176 p ISBN 978 0 253 34870 8 OCLC 77830875 Allosaurus fragilis en Karl T Bates Peter L Falkingham Brent H Breithaupt David Hodgetts William I Sellers et Phillip L Manning How big was Big Al Quantifying the effect of soft tissue and osteological unknowns on mass predictions for Allosaurus Dinosauria Theropoda Palaeontologia Electronica vol 12 no 3 2009 lire en ligne archive du 25 decembre 2009 consulte le 13 decembre 2009 en John Foster Jurassic West the Dinosaurs of the Morrison Formation and Their World Bloomington Indiana Indiana University Press 2007 p 117 en Ryosuke Motani Sex estimation from morphology in living animals and dinosaurs Zoological Journal of the Linnean Society vol 192 no 4 2021 p 1029 1044 DOI 10 1093 zoolinnean zlaa181 S2CID 234218352 en Ralph E Molnar Analogies in the evolution of combat and display structures in ornithopods and ungulates Evolutionary Theory vol 3 1977 p 165 190 Paul 1988 p 91 et figures 4 5 Paul 1988 p 277 en Daniel J Chure et James Madsen On the presence of furculae in some non maniraptoran theropods Journal of Vertebrate Paleontology vol 16 no 3 1996 p 573 577 DOI 10 1080 02724634 1996 10011341 Bibcode 1996JVPal 16 573C S2CID 84222151 en Kevin M Middleton Theropod forelimb design and evolution Zoological Journal of the Linnean Society vol 128 no 2 2000 p 149 187 DOI 10 1006 zjls 1998 0193 S2CID 196611389 a b et c en Kenneth Carpenter Forelimb biomechanics of nonavian theropod dinosaurs in predation Senckenbergiana Lethaea vol 82 no 1 2002 p 59 76 DOI 10 1007 BF03043773 S2CID 84702973 en Anthony J Martin Introduction to the study of dinosaurs Malden Massachusetts Blackwell Publishing 2006 560 p ISBN 1 4051 3413 5 Paul 1988 p 113 a et b en Christophe Hendrickx Phil R Bell Michael Pittman Andrew R C Milner Elena Cuesta Jingmai O Connor Mark Loewen Philip J Currie Octavio Mateus Thomas G Kaye et Rafael Delcourt Morphology and distribution of scales dermal ossifications and other non feather integumentary structures in non avialan theropod dinosaurs Biological Reviews vol 97 no 3 2022 p 960 1004 ISSN 1464 7931 PMID 34991180 DOI 10 1111 brv 12829 S2CID 245820672 lire en ligne PDF en Friedrich von Huene The carnivorous Saurischia in the Jura and Cretaceous formations principally in Europe Revista del Museo de La Plata vol 29 1926 p 35 167 en Alfred Sherwood Romer Osteology of the Reptiles Chicago University of Chicago Press 1956 ISBN 978 0 89464 985 1 en Alfred Sherwood Romer Vertebrate Paleontology Chicago University of Chicago Press 1966 ISBN 978 0 7167 1822 2 lire en ligne en R Steel Part 14 Saurischia Handbuch der Palaoherpetologie Encyclopedia of Paleoherpetology Gustav Fischer Verlag Stuttgart 1970 p 1 87 en Alick D Walker Triassic reptiles from the Elgin area Ornithosuchus and the origin of carnosaurs Philosophical Transactions of the Royal Society B vol 248 no 744 1964 p 53 134 DOI 10 1098 rstb 1964 0009 JSTOR 2416617 Bibcode 1964RSPTB 248 53W S2CID 86378219 a et b en David Lambert et the Diagram Group A Field Guide to Dinosaurs New York Avon Books 1983 80 81 p ISBN 978 0 380 83519 5 lire en ligne Allosaurids en David Lambert et the Diagram Group A Field Guide to Dinosaurs New York Avon Books 1990 130 p ISBN 978 0 380 75896 8 lire en ligne Allosaurids a et b en Roger B J Benson Matthew T Carrano et Stephen L Brusatte A new clade of archaic large bodied predatory dinosaurs Theropoda Allosauroidea that survived to the latest Mesozoic Naturwissenschaften vol 97 no 1 2010 p 71 78 PMID 19826771 DOI 10 1007 s00114 009 0614 x Bibcode 2010NW 97 71B S2CID 22646156 lire en ligne Paul 1988 p 301 347 en Thomas R Holtz Jr The phylogenetic position of the Tyrannosauridae Implications for theropod systematics Journal of Paleontology vol 68 no 5 1994 p 1100 1117 DOI 10 1017 S0022336000026706 JSTOR 1306180 Bibcode 1994JPal 68 1100H S2CID 129684676 en Oliver W M Rauhut et Diego Pol Probable basal allosauroid from the early Middle Jurassic Canadon Asfalto Formation of Argentina highlights phylogenetic uncertainty in tetanuran theropod dinosaurs Scientific Reports vol 9 no 1 2019 p 18826 ISSN 2045 2322 PMID 31827108 PMCID 6906444 DOI 10 1038 s41598 019 53672 7 en Andrew H Lee et Sarah Werning Sexual maturity in growing dinosaurs does not fit reptilian growth models Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America vol 105 no 2 2008 p 582 587 PMID 18195356 PMCID 2206579 DOI 10 1073 pnas 0708903105 Bibcode 2008PNAS 105 582L a et b en Anusuya Chinsamy et Allison Tumarkin Deratzian Pathological Bone Tissues in a Turkey Vulture and a Nonavian Dinosaur Implications for Interpreting Endosteal Bone and Radial Fibrolamellar Bone in Fossil Dinosaurs The Anatomical Record vol 292 no 9 2009 p 1478 1484 PMID 19711479 DOI 10 1002 ar 20991 S2CID 41596233 en North Carolina State University Pregnant T rex could aid in dino sex typing archive du 14 avril 2016 sur Science Daily 15 mars 2016 en Mark A Loewen Ontogenetic changes in hindlimb musculature and function in the Late Jurassic theropod Allosaurus Journal of Vertebrate Paleontology vol 22 no 3 2002 p 80A en Kenneth Carpenter Frank Sanders Lorrie A McWhinney et Lowell Wood Evidence for predator prey relationships Examples for Allosaurus and Stegosaurus dans Kenneth Carpenter The Carnivorous Dinosaurs Bloomington amp Indianapolis Indiana University Press 2005 325 350 p ISBN 978 0 253 34539 4 en Thomas R Holtz David E Fastovsky et Joshua B Smith Dinosaur Paleoecology dans David B Weishampel Peter Dodson et Halszka Osmolska The Dinosauria Berkeley University of California Press 2004 2e ed 861 p ISBN 978 0 520 24209 8 p 614 626 en K T Bates et P L Falkingham Estimating maximum bite performance in Tyrannosaurus rex using multi body dynamics Biological Letters vol 8 no 4 2012 p 660 664 PMID 22378742 PMCID 3391458 DOI 10 1098 rsbl 2012 0056 en E J Rayfield D B Norman et P Upchurch Prey attack by a large theropod dinosaur Nature vol 416 no 6879 2002 p 387 388 PMID 11919619 DOI 10 1038 416387a Bibcode 2002Natur 416 387F S2CID 4388901 en E J Rayfield D B Norman et P Upchurch Prey attack by a large theropod dinosaur Response to Frazzetta and Kardong 2002 Nature vol 416 no 6879 2002 p 388 DOI 10 1038 416388a Bibcode 2002Natur 416 388R S2CID 4392259 en Stephen Lautenschager Estimating cranial musculoskeletal constraints in theropod dinosaurs Royal Society Open Science vol 2 no 11 2015 p 150495 PMID 26716007 PMCID 4680622 DOI 10 1098 rsos 150495 Bibcode 2015RSOS 250495L en University of Bristol Better to eat you with How dinosaurs jaws influenced diet sur Science Daily 3 novembre 2015 en Eric Snively John R Cotton Ryan Ridgely et Lawrence M Witmer Multibody dynamics model of head and neck function in Allosaurus Dinosauria Theropoda Palaeontologia Electronica vol 16 no 2 2013 DOI 10 26879 338 S2CID 13508004 en Ohio University Allosaurus fed more like a falcon than a crocodile Engineering anatomy work reveals differences in dinosaur feeding styles sur ScienceDaily 22 mai 2013 consulte le 22 mai 2013 en Kent A Stevens Binocular vision in theropod dinosaurs Journal of Vertebrate Paleontology vol 26 no 2 2006 p 321 330 ISSN 0272 4634 DOI 10 1671 0272 4634 2006 26 321 BVITD 2 0 CO 2 S2CID 85694979 en Per Christiansen Strength indicator values of theropod long bones with comments on limb proportions and cursorial potential Gaia vol 15 1998 p 241 255 ISSN 0871 5424 en Mauricio Anton Israel M Sanchez Manuel J Salesa et Alan Turner The muscle powered bite of Allosaurus Dinosauria Theropoda An interpretation of cranio dental morphology Estudios Geologicos vol 59 no 5 2003 p 313 323 DOI 10 3989 egeol 03595 6106 S2CID 54625406 en James O Farlow Speculations about the diet and foraging behavior of large carnivorous dinosaurs American Midland Naturalist vol 95 no 1 1976 p 186 191 DOI 10 2307 2424244 JSTOR 2424244 S2CID 88032283 en Darren H Tanke Head biting behavior in theropod dinosaurs Paleopathological evidence Gaia no 15 1998 p 167 184 lire en ligne en James Farlow et M K Brett Surman Theropods dans The Complete Dinosaur Bloomington Indiana University Press 1999 ISBN 978 0 253 21313 6 lire en ligne p 228 en Brian T Roach et Daniel L Brinkman A reevaluation of cooperative pack hunting and gregariousness in Deinonychus antirrhopus and other nonavian theropod dinosaurs Bulletin of the Peabody Museum of Natural History vol 48 no 1 2007 p 103 138 DOI 10 3374 0079 032X 2007 48 103 AROCPH 2 0 CO 2 S2CID 84175628 lire en ligne en Brandon Goodchild Drake A new specimen of Allosaurus from north central Wyoming Journal of Vertebrate Paleontology vol 24 no 3 Suppl 2004 p 65A DOI 10 1080 02724634 2004 10010643 S2CID 220415208 a et b en Robert T Bakker et Gary Bir Dinosaur crime scene investigations theropod behavior at Como Bluff Wyoming and the evolution of birdness dans Philip J Currie Eva B Koppelhus Martin A Shugar et Joanna L Wright Feathered Dragons Studies on the Transition from Dinosaurs to Birds Bloomington et Indianapolis Indiana University Press 2004 301 342 p ISBN 978 0 253 34373 4 en Bruce Rothschild Darren H Tanke et T L Ford Theropod stress fractures and tendon avulsions as a clue to activity dans Kenneth Carpenter Michael William Skrepnick et Darren H Tanke Mesozoic vertebrate life Bloomington Indiana Indiana University Press 2001 ISBN 978 0 253 33907 2 OCLC 248649755 p 331 336 a et b en Ralph E Molnar Theropod paleopathology a literature survey dans Kenneth Carpenter Michael William Skrepnick et Darren H Tanke Mesozoic vertebrate life Bloomington Indiana Indiana University Press 2001 ISBN 978 0 253 33907 2 OCLC 248649755 p 337 363 en John R Foster Paleoecological Analysis of the Vertebrate Fauna of the Morrison Formation Upper Jurassic Rocky Mountain Region U S A vol 23 Albuquerque New Mexico Museum of Natural History and Science coll New Mexico Museum of Natural History and Science Bulletin 2003 p 29 en Dale A Russell An Odyssey in Time Dinosaurs of North America Minocqua Wisconsin NorthWord Press 1989 64 70 p ISBN 978 1 55971 038 1 en Kenneth Carpenter Biggest of the big a critical re evaluation of the mega sauropod Amphicoelias fragillimus dans John R Foster Spencer G Lucas Paleontology and Geology of the Upper Jurassic Morrison Formation vol 36 Albuquerque New Mexico Museum of Natural History and Science coll New Mexico Museum of Natural History and Science Bulletin 2006 131 138 p en Daniel J Chure Ron Litwin Stephen T Hasiotis Emmett Evanoff et Kenneth Carpenter The fauna and flora of the Morrison Formation 2006 dans John R Foster Spencer G Lucas Paleontology and Geology of the Upper Jurassic Morrison Formation vol 36 Albuquerque New Mexico Museum of Natural History and Science coll New Mexico Museum of Natural History and Science Bulletin 2006 233 248 p en Peter Dodson A K Behrensmeyer Robert T Bakker et John S McIntosh Taphonomy and paleoecology of the dinosaur beds of the Jurassic Morrison Formation Paleobiology vol 6 no 2 1980 p 208 232 DOI 10 1017 S0094837300025768 S2CID 130686856 a et b en Octavio Mateus Jurassic dinosaurs from the Morrison Formation USA the Lourinha and Alcobaca Formations Portugal and the Tendaguru Beds Tanzania A comparison dans John R Foster Spencer G Lucas Paleontology and Geology of the Upper Jurassic Morrison Formation vol 36 Albuquerque New Mexico Museum of Natural History and Science coll New Mexico Museum of Natural History and Science Bulletin 2006 223 231 p en Daniel J Chure Prey bone utilization by predatory dinosaurs in the Late Jurassic of North America with comments on prey bone use by dinosaurs throughout the Mesozoic Gaia vol 15 2000 p 227 232 ISSN 0871 5424 lire en ligne en Stephanie K Drumheller Julia B McHugh Miriam Kane Anja Riedel et Domenic C D Amore High frequencies of theropod bite marks provide evidence for feeding scavenging and possible cannibalism in a stressed Late Jurassic ecosystem PLOS ONE vol 15 no 5 2020 e0233115 ISSN 1932 6203 PMID 32459808 PMCID 7252595 DOI 10 1371 journal pone 0233115 Bibcode 2020PLoSO 1533115D AnnexesArticles connexes Liste des genres de dinosaures AllosauridaeBibliographie document utilise comme source pour la redaction de cet article en Gregory S Paul Predatory Dinosaurs of the World New York Simon amp Schuster 1988 464 p ISBN 978 0 671 61946 6 lire en ligne Liens externes Sur les autres projets Wikimedia Allosaurus sur Wikimedia CommonsAllosaurus sur Wikispecies Ressources relatives au vivant Paleobiology Database Global Biodiversity Information Facility iNaturalist Notices dans des dictionnaires ou encyclopedies generalistes Britannica Den Store Danske Encyklopaedi Nationalencyklopedin Universalis Notices d autorite GND Description du dinosaure Allosaurus en Specimens discussion et references concernant Allosaurus fragilis dans The Theropod Database en Fossile de l Etat de l Utah Allosaurus de Pioneer Bibliotheque en ligne de l Utah en Restauration de MOR 693 Big Al et Reconstitution des muscles et des organes sur le site web du dessin squelettique de Scott Hartman en Liste des nombreuses especes possibles d AllosaurusPortail des dinosaures Portail des Etats Unis Portail du PortugalCet article est reconnu comme bon article depuis sa version du 27 novembre 2010 comparer avec la version actuelle Pour toute information complementaire consulter sa page de discussion et le vote l ayant promu La version du 27 novembre 2010 de cet article a ete reconnue comme bon article c est a dire qu elle repond a des criteres de qualite concernant le style la clarte la pertinence la citation des sources et l illustration