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Les amibozoaires Amoebozoa constituent un grand groupe de protozoaires simples dont la plupart se déplacent en orientant

Amoebozoa

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Amoebozoa
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Les amibozoaires (Amoebozoa) constituent un grand groupe de protozoaires simples dont la plupart se déplacent en orientant leur cytoplasme vers les nutriments (pseudopodes) ou en le rétractant loin d'un désagrément. Il ne faut pas confondre les termes « amibozoaires » et « amiboïdes » (également nommés « rhizopodes ») qui désigne un sous-groupe des amibes, avec environ 500 espèces d'organismes vivants unicellulaires hétérotrophes.

Amoebozoa
image
Arcella sp.
Classification BioLib
Sous-domaine Unikonta

Embranchement

Amoebozoa
, 1913 emend. Cavalier-Smith, 1998

Synonymes

  • Zopf, 1884 emend. , 1975

Taxons de rang inférieur

  • Tubulinea
    • Stereomyxidae
    • Archamoebae
    • Mycetozoa

Position phylogénétique

  • Eukaryota
    • Unikonta
      • Amoebozoa
      • Opisthokonta
        • Holomycota
          • Nucleariida
          • Fungi
        • Holozoa
          • Mesomycetozoa
          • Filozoa
            • Filasterea
            • Choanobionta
              • Choanomonada
              • Metazoa
    • Bikonta
      • Apusozoa
      • Excavata
        • Metamonada
        • Euglenozoa
        • Percolozoa
      • Plantae
      • Chromalveolata s.l.
        • Hacrobia
          • Cryptophyta
          • Haptophyta
        • Harosa
          • Stramenopiles
          • Alveolata
            • Ciliophora
            • Dinoflagellata
            • Apicomplexa
          • Rhizaria
            • Cercozoa
            • Retaria


Leurs pseudopodes sont appelés lobopodes. Plus rarement, certains sont aussi équipés de flagelles pour assurer leur mobilité. La plupart sont unicellulaires, et vivent dans les sols humides et les milieux aquatiques, où ils cohabitent avec d'autres organismes. Quelques-uns sont pathogènes. Les amibozoaires peuvent aussi se regrouper en colonies (être multicellulaires) et produire des spores, étant alors visibles à l'œil nu.

La taille des amibozoaires varie beaucoup. Beaucoup font seulement 10 à 20 μm et ne sont visibles qu'au microscope, mais certains font la taille des plus grands protozoaires. La fameuse espèce Amoeba proteus peut atteindre 800 μm de longueur, ce qui en fait un géant dans le monde des amiboïdes, et, en raison de sa taille, est souvent étudiée comme modèle de cellule. Quand ils s'agglutinent, les amibozoaires peuvent couvrir de grandes surfaces. Quelques amibes, appartenant à différents genres, atteignent une taille plus grande, par exemple dans les genres , et Chaos.

Étymologie

Le mot Amoebozoa est dérivé du grec ἀμείβω / ameíbo, signifiant « changement, transformation, mouvant, protéïforme », en référence au fait que les amibes n'ont pas de forme définie.

Description

Morphologie

image
Amibe, telle qu'observée par Wilson au microscope vers 1900 ; légende originale : Amoeba proteus ; un animal constitué d'une seule cellule nue x 280 (tiré de : Sedgwick and Wilson's Biology)
n. Noyau (nucleus) ; w.v. Vacuole d'eau ; c.v. Vacuole contractile ; f.v. Vacuole d'aliments.

Une des caractéristiques des amibes est qu’elles comprennent un ou plusieurs noyaux dans une même cellule, et une vacuole contractile (ou « pulselle ») pour maintenir leur équilibre osmotique.

La cellule est généralement divisée en une masse granuleuse centrale, appelée endoplasme, et une couche extérieure, appelée ectoplasme. Au cours de la locomotion, des flux endoplasmiques se produisent à l'avant et à l'arrière de la cellule. De nombreuses amibes ont une côté antérieur et un côté postérieur, la cellule fonctionne comme un seul pseudopode. En général, elles produisent de nombreuses projections appelées sous-pseudopodes, qui ne sont pas directement impliquées dans la locomotion.

D'autres amoebozoa peuvent avoir de multiples pseudopodes indéterminés, qui sont plus ou moins tubulaires et sont pour la plupart remplis de granulés endoplasmiques. Ceux-ci se rassemblent dans l'un des principaux pseudopodes, et les autres se rétractent ; ils ne sont utilisés que si elle change de direction. En plus de quelques genres comme Amoeba et Chaos, cela concerne la plupart des amibes qui produisent une capsule. Ces capsules peuvent être composés de matériaux organiques, comme dans l'Arcella, ou de particules collectées et collées, comme dans Difflugia, avec une seule ouverture par laquelle le pseudopode émerge.

La plupart des amibozoaires n'ont pas de flagelles et, plus généralement, ne sont pas soutenus par un réseau sauf pendant la mitose. Toutefois, des flagelles se produisent chez certains Archamoebae, et de nombreux genres produisent des gamètes biflagellés. Les flagelles sont généralement ancrés à un cône de microtubules, ce qui suggère une relation étroite avec les opisthokonta. Les mitochondries caractéristiques de branchement ont des tubulaires, mais ont été perdues chez les archamoebae.

Nutrition

Ce sont des organismes non-photosynthétiques : ils ne produisent pas d'énergie grâce à la lumière. La chlorophylle parfois observée dans leurs cytoplasmes provient de microalgues phagocytées et en cours d'assimilation par l'amibe.

Le principal mode de nutrition est la phagocytose : la cellule entoure de potentielles particules d'aliments, puis la vacuole se referme et l'absorbe. Certaines amibes ont une ampoule appelée « uroïde », qui peut servir à accumuler et évacuer des déchets, et qui se détache périodiquement du reste de la cellule. Lorsque la nourriture est rare, la plupart des espèces peuvent former des kystes, qui peuvent devenir aériens et ainsi être emmenés par les vents vers de nouveaux environnements. Chez les myxomycètes, ces structures sont appelées spores et forment des structures appelées sporocystes.

Reproduction

Les amibes, comme les autres organismes unicellulaires eucaryotes, se reproduisent de façon asexuée par mitose et cytocinèse. Ces modes ne doivent pas être confondus avec la fission binaire qui est la façon dont les procaryotes (bactéries et archées) se reproduisent.

Quand l'amibe est divisée par la force (coupée en deux), seule la partie contenant le noyau va survivre et reconstituer une nouvelle cellule et un cytoplasme.

Habitat

Les amibes sont des protozoaires qui occupent presque tous les compartiments de l'environnement aquatique et des sols humides.

L’amibe évolue en milieu fortement aqueux et riche en matières organiques. Pour des raisons osmotiques, beaucoup ne tolèrent pas les milieux comme la mer et se développent dans les eaux riches en matières organiques : marais, eaux stagnantes ou polluées. On en a trouvé dans les eaux de refroidissement de centrales thermiques et les eaux de piscines.

Classification

Historiquement, toutes les amibes à pseudopodes ont été regroupées sous la classe des , placées avec d'autres amiboïdes dans les taxons ou Rhizopoda, mais ceux-ci étaient considérés comme des groupes non naturels. Des études génétiques et structurelles ont montré que les Percolozoa et les Archamoebae sont des groupes indépendants. Les études en phylogénie basée sur l'ARNr ont montré que leurs représentants étaient séparés des autres amibes, et ont dû diverger près de la base de l'évolution des eucaryotes, de même que la plupart des myxomycètes.

Toutefois, les arbres ont été révisés par Cavalier-Smith et Chao en 1996 et il a été suggéré que les autres lobosans forment un groupe monophylétique, et qu'Archamoebae et Mycetozoa sont étroitement liées à celui-ci, bien que les Percolozoa ne le soient pas.

Classification selon BioLib (20 avril 2021) :

  • embranchement Archamoebae (archéamibes)
  • embranchement A. Smirnov & al., 2005
  • embranchement Mycetozoa (dont le « blob », Physarum polycephalum)
  • embranchement Tubulinea A. Smirnov & al., 2005
  • Taxons non classés :
    • ordre Acanthopodida Page, 1976
      • famille Corallomyxidae Page, 1987
      • famille
      • famille Stereomyxidae Grell, 1966
        • genre Vejdovský, 1881
        • genre Breindl, 1925
        • genre Dangeard, 1896

Classification selon World Register of Marine Species (20 janvier 2023) :

  • sous-embranchement
  • sous-embranchement Conosa
  • sous-embranchement Lobosa
  • sous-embranchement Protamoebae

Informations diverses

L'amibe dans l’environnement

On distingue les amibes libres des amibes parasitaires.

  • Les amibes libres sont capables d'évoluer de façon parfaitement autonome dans leur environnement. Cependant certaines d'entre elles peuvent investir le corps d'un hôte si l'occasion leur en est offerte et y déclencher une pathologie.
  • Les amibes parasitaires sont en permanence à la recherche d'un hôte ; elles survivent dans l'environnement mais s'y développent généralement peu. Il arrive que certaines ne déclenchent pas de syndrome pathologique chez l'hôte ; on parlera alors préférentiellement de commensalisme mais rarement de symbiose (l'amibe est unicellulaire).

Pathogénie

Certaines amibes ont un pouvoir pathogène pour diverses espèces, dont l'Homme.

C'est le cas de Entamoeba histolytica responsable de la dysenterie amibienne ou amibiase dans les milieux tropicaux. La prévalence de ce protozoaire varie considérablement dans les différents groupes de population et est généralement étroitement liée aux conditions socio-économiques. Les taux les plus élevés sont retrouvés dans des endroits dépourvus d'installations sanitaires comme les toilettes, égouts ou dépourvus d'accès à l'eau potable.

Une espèce est particulièrement dangereuse : Naegleria fowleri, responsable d'une très rare (environ 200 cas dans le monde) mais gravissime pathologie : la méningo-encéphalite amibienne primitive (ou MEAP), presque systématiquement mortelle pour l'Homme (~97 % de mortalité dans les 15 jours).

Le genre Acanthamoeba comme l'espèce Acanthamoeba castellanii est responsable d'encéphalite amibienne granulomateuse (ou EAG) ou d'atteintes oculaires (kératite ou ) chez les animaux et humains immunodéprimés.

De plus, on soupçonne une association entre des amibes pathogènes comme Acanthamoeba spp. avec des bactéries pathogènes comme le genre des Legionella, plus particulièrement Legionella pneumophila, responsable des légionelloses où l'amibe jouerait le rôle de vecteur et de catalyseur de surinfections en conservant, par exemple, des foyers infectieux de la bactérie dans ses kystes.

Système immunitaire dans une colonie d'amibes

Au sein d'une colonie d'amibes, des individus spécialisés absorbent les contaminants (bactéries, toxines). Ces cellules ont une capacité de stockage dix fois plus importante que celle des autres cellules de la colonie. Elles sont ensuite rejetées à l'arrière au fur et à mesure du déplacement de la colonie.

Résistances

Certaines amibes font preuve d'une relative résistance à certains biocides (dont le chlore actif des piscines, sous un certain seuil de concentration).

Les Acanthamoeba s'avèrent plus résistantes que les Naegleria (ils ont une durée de survie dans une eau 40 fois plus longue : 40 min contre 1 min). 0,5 mg/l de chlore actif (acide hypochloreux) est le minimum nécessaire dans une piscine pour éliminer les amibes, ce qui implique 0,5 à 1 mg/l de chlore actif en permanence. Si l'acide hypochloreux est activé par 5 à 10 % de brome naissant, le chlore tue les amibes plus rapidement.

Génomique

Une autre caractéristique remarquable des amibes est la grande taille de leur génome.

L'espèce Amoeba proteus a 270 milliards (109) de paires de bases dans son génome, et Polychaos dubium (autrefois nommé Amoeba dubia) en compte 670 milliards. Le génome humain est petit par contraste (environ 2,9 milliards de bases).

Dans l'histoire des sciences

Les amibes ont été pour la première fois décrites par August Johann Rösel von Rosenhof en 1757.

Pour les premiers naturalistes Amoeba l'« animalcule protéen » faisait référence à la Mythologie grecque dans laquelle le dieu Proteus pouvait changer d'apparence. Le nom « amibe » a été ensuite donné à ces organismes par Bory de Saint-Vincent, depuis le grec amoibè (αμοιβή), signifiant « changement ».

Dientamoeba fragilis a été décrite dès 1918 et n'a été reconnue qu'avec difficulté comme pathogène important chez l'Homme, et on ne sait toujours pas comment cette amibe est transmise (peut être en même temps que les spores du ver parasite (oxyure) Enterobius vermicularis).

Organisme modèle

image
Amibes en mouvement

La simplicité fonctionnelle et structurale des amibes a permis d'en faire un organisme d'étude et de laboratoire modèle.

Elles ont permis de nombreuses études, notamment par Balbiani sur la localisation de l'information génétique dans le noyau (section d'amibe).

Voir aussi

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Articles connexes

  • Microbiologie
  • Protistes
  • Parasitose
  • Amibiases
  • Rhizopoda
  • Amoebozoa (classification phylogénétique)

Bibliographie

  • Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Amibe » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) Thomas Cavalier-Smith, "A revised six-kingdom system of life", Biological Reviews, Cambridge Philosophical Society, vol.73, n°3, août 1998, p. 232. DOI 10.1111/j.1469-185X.1998.tb00030.x
  2. (en) Sina M. Adl, Alastair G.B. Simpson, Christopher E. Lane, Julius Lukeš, David Bass, Samuel S. Bowser, Matthew W. Brown, Fabien Burki, Micah Dunthorn, Vladimir Hampl, Aaron Heiss, Mona Hoppenrath, Enrique Lara, Line Le Gall, Denis H. Lynn, Hilary McManus, Edward A.D. Mitchell, Sharon E. Mozley-Stanridge, Laura W. Parfrey, Jan Pawlowski, Sonja Rueckert, Laura Shadwick, Conrad L. Schoch, Alexey Smirnov et Frederick W. Spiegel, « The Revised Classification of Eukaryotes », Journal of Eukaryotic Microbiology, vol. 59, no 5,‎ septembre 2012, p. 429-514 (ISSN 1066-5234, DOI 10.1111/j.1550-7408.2012.00644.x, lire en ligne)
  3. Amoeba proteus ; Amoebae on the Web, consulté 2009-10-08
  4. MacIver, Sutherland ; Isolation of Amoebae ; The Amoebae, consulté 2009-10-08
  5. Amoeba ; Scienceclarified.com
  6. BioLib, consulté le 20 avril 2021.
  7. World Register of Marine Species, consulté le 20 janvier 2023.
  8. Émilie Rauscher, Système immunitaire : nos défenses sont plus vieilles que nous, Science et Vie, février 2008, page 77.
  9. « Sizing up genomes : Amoeba is king », sur genomenewsnetwork.org (consulté le 9 avril 2023).
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  11. Jean-Victor Audouin et al., Dictionnaire classique d'histoire naturelle, Rey et Gravier, 1826 (lire en ligne), p. 5
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  13. ↑ a et b Eugene H. Johnson, Jeffrey J. Windsor, et C. Graham Clark ; Emerging from Obscurity: Biological, Clinical, and Diagnostic Aspects of Dientamoeba fragilis ; Clinical Microbiology Reviews, juillet 2004, p. 553-570, Vol. 17, No. 3 0893-8512/04/08,00 $+0 ; DOI: 10.1128/CMR.17.3.553-570.2004 (Résumé).

Liens externes

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  • (fr + en) EOL : Amoebozoa (consulté le 12 février 2025)
  • (fr + en) GBIF : Amoebozoa (consulté le 12 février 2025)
  • (fr) INPN : Amoebozoa Lühe, 1913, emend. Cavalier-Smith, 1998 (TAXREF) (consulté le 12 février 2025)
  • (en) IRMNG : Amoebozoa (consulté le 12 février 2025)
  • (en) NCBI : Amoebozoa (taxons inclus) (consulté le 12 février 2025)
  • (en) OEPP : Amoebozoa (consulté le 12 février 2025)
  • (en) Paleobiology Database : Amoebozoa (consulté le 12 février 2025)
  • (en) Taxonomicon : Amoebozoa Lühe, 1913 (consulté le 12 février 2025)
  • (en) Tree of Life Web Project : Amoebozoa (consulté le 20 juillet 2017)
  • (en) WoRMS : Amoebozoa Lühe, 1913, emend. Cavalier-Smith, 1998 (+ liste espèces) (consulté le 12 février 2025)
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Auteur: www.NiNa.Az

Date de publication: 31 Mai, 2025 / 23:37

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Les amibozoaires Amoebozoa constituent un grand groupe de protozoaires simples dont la plupart se deplacent en orientant leur cytoplasme vers les nutriments pseudopodes ou en le retractant loin d un desagrement Il ne faut pas confondre les termes amibozoaires et amiboides egalement nommes rhizopodes qui designe un sous groupe des amibes avec environ 500 especes d organismes vivants unicellulaires heterotrophes Amoebozoa Arcella sp Classification BioLib Sous domaine Unikonta EmbranchementAmoebozoa 1913 emend Cavalier Smith 1998 Synonymes Zopf 1884 emend 1975 Taxons de rang inferieur Tubulinea Stereomyxidae Archamoebae Mycetozoa Position phylogenetique Eukaryota Unikonta Amoebozoa Opisthokonta Holomycota Nucleariida Fungi Holozoa Mesomycetozoa Filozoa Filasterea Choanobionta Choanomonada Metazoa Bikonta Apusozoa Excavata Metamonada Euglenozoa Percolozoa Plantae Chromalveolatas l Hacrobia Cryptophyta Haptophyta Harosa Stramenopiles Alveolata Ciliophora Dinoflagellata Apicomplexa Rhizaria Cercozoa Retaria Leurs pseudopodes sont appeles lobopodes Plus rarement certains sont aussi equipes de flagelles pour assurer leur mobilite La plupart sont unicellulaires et vivent dans les sols humides et les milieux aquatiques ou ils cohabitent avec d autres organismes Quelques uns sont pathogenes Les amibozoaires peuvent aussi se regrouper en colonies etre multicellulaires et produire des spores etant alors visibles a l œil nu La taille des amibozoaires varie beaucoup Beaucoup font seulement 10 a 20 mm et ne sont visibles qu au microscope mais certains font la taille des plus grands protozoaires La fameuse espece Amoeba proteus peut atteindre 800 mm de longueur ce qui en fait un geant dans le monde des amiboides et en raison de sa taille est souvent etudiee comme modele de cellule Quand ils s agglutinent les amibozoaires peuvent couvrir de grandes surfaces Quelques amibes appartenant a differents genres atteignent une taille plus grande par exemple dans les genres et Chaos EtymologieLe mot Amoebozoa est derive du grec ἀmeibw ameibo signifiant changement transformation mouvant proteiforme en reference au fait que les amibes n ont pas de forme definie DescriptionMorphologie Amibe telle qu observee par Wilson au microscope vers 1900 legende originale Amoeba proteus un animal constitue d une seule cellule nue x 280 tire de Sedgwick and Wilson s Biology n Noyau nucleus w v Vacuole d eau c v Vacuole contractile f v Vacuole d aliments Une des caracteristiques des amibes est qu elles comprennent un ou plusieurs noyaux dans une meme cellule et une vacuole contractile ou pulselle pour maintenir leur equilibre osmotique La cellule est generalement divisee en une masse granuleuse centrale appelee endoplasme et une couche exterieure appelee ectoplasme Au cours de la locomotion des flux endoplasmiques se produisent a l avant et a l arriere de la cellule De nombreuses amibes ont une cote anterieur et un cote posterieur la cellule fonctionne comme un seul pseudopode En general elles produisent de nombreuses projections appelees sous pseudopodes qui ne sont pas directement impliquees dans la locomotion D autres amoebozoa peuvent avoir de multiples pseudopodes indetermines qui sont plus ou moins tubulaires et sont pour la plupart remplis de granules endoplasmiques Ceux ci se rassemblent dans l un des principaux pseudopodes et les autres se retractent ils ne sont utilises que si elle change de direction En plus de quelques genres comme Amoeba et Chaos cela concerne la plupart des amibes qui produisent une capsule Ces capsules peuvent etre composes de materiaux organiques comme dans l Arcella ou de particules collectees et collees comme dans Difflugia avec une seule ouverture par laquelle le pseudopode emerge La plupart des amibozoaires n ont pas de flagelles et plus generalement ne sont pas soutenus par un reseau sauf pendant la mitose Toutefois des flagelles se produisent chez certains Archamoebae et de nombreux genres produisent des gametes biflagelles Les flagelles sont generalement ancres a un cone de microtubules ce qui suggere une relation etroite avec les opisthokonta Les mitochondries caracteristiques de branchement ont des tubulaires mais ont ete perdues chez les archamoebae Nutrition Ce sont des organismes non photosynthetiques ils ne produisent pas d energie grace a la lumiere La chlorophylle parfois observee dans leurs cytoplasmes provient de microalgues phagocytees et en cours d assimilation par l amibe Le principal mode de nutrition est la phagocytose la cellule entoure de potentielles particules d aliments puis la vacuole se referme et l absorbe Certaines amibes ont une ampoule appelee uroide qui peut servir a accumuler et evacuer des dechets et qui se detache periodiquement du reste de la cellule Lorsque la nourriture est rare la plupart des especes peuvent former des kystes qui peuvent devenir aeriens et ainsi etre emmenes par les vents vers de nouveaux environnements Chez les myxomycetes ces structures sont appelees spores et forment des structures appelees sporocystes Reproduction Les amibes comme les autres organismes unicellulaires eucaryotes se reproduisent de facon asexuee par mitose et cytocinese Ces modes ne doivent pas etre confondus avec la fission binaire qui est la facon dont les procaryotes bacteries et archees se reproduisent Quand l amibe est divisee par la force coupee en deux seule la partie contenant le noyau va survivre et reconstituer une nouvelle cellule et un cytoplasme HabitatLes amibes sont des protozoaires qui occupent presque tous les compartiments de l environnement aquatique et des sols humides L amibe evolue en milieu fortement aqueux et riche en matieres organiques Pour des raisons osmotiques beaucoup ne tolerent pas les milieux comme la mer et se developpent dans les eaux riches en matieres organiques marais eaux stagnantes ou polluees On en a trouve dans les eaux de refroidissement de centrales thermiques et les eaux de piscines ClassificationHistoriquement toutes les amibes a pseudopodes ont ete regroupees sous la classe des placees avec d autres amiboides dans les taxons ou Rhizopoda mais ceux ci etaient consideres comme des groupes non naturels Des etudes genetiques et structurelles ont montre que les Percolozoa et les Archamoebae sont des groupes independants Les etudes en phylogenie basee sur l ARNr ont montre que leurs representants etaient separes des autres amibes et ont du diverger pres de la base de l evolution des eucaryotes de meme que la plupart des myxomycetes Toutefois les arbres ont ete revises par Cavalier Smith et Chao en 1996 et il a ete suggere que les autres lobosans forment un groupe monophyletique et qu Archamoebae et Mycetozoa sont etroitement liees a celui ci bien que les Percolozoa ne le soient pas Classification selon BioLib 20 avril 2021 embranchement Archamoebae archeamibes embranchement A Smirnov amp al 2005 embranchement Mycetozoa dont le blob Physarum polycephalum embranchement Tubulinea A Smirnov amp al 2005 Taxons non classes ordre Acanthopodida Page 1976 famille Corallomyxidae Page 1987 famille famille Stereomyxidae Grell 1966 genre Vejdovsky 1881 genre Breindl 1925 genre Dangeard 1896 Classification selon World Register of Marine Species 20 janvier 2023 sous embranchement sous embranchement Conosa sous embranchement Lobosa sous embranchement ProtamoebaeInformations diversesL amibe dans l environnement On distingue les amibes libres des amibes parasitaires Les amibes libres sont capables d evoluer de facon parfaitement autonome dans leur environnement Cependant certaines d entre elles peuvent investir le corps d un hote si l occasion leur en est offerte et y declencher une pathologie Les amibes parasitaires sont en permanence a la recherche d un hote elles survivent dans l environnement mais s y developpent generalement peu Il arrive que certaines ne declenchent pas de syndrome pathologique chez l hote on parlera alors preferentiellement de commensalisme mais rarement de symbiose l amibe est unicellulaire Pathogenie Certaines amibes ont un pouvoir pathogene pour diverses especes dont l Homme C est le cas de Entamoeba histolytica responsable de la dysenterie amibienne ou amibiase dans les milieux tropicaux La prevalence de ce protozoaire varie considerablement dans les differents groupes de population et est generalement etroitement liee aux conditions socio economiques Les taux les plus eleves sont retrouves dans des endroits depourvus d installations sanitaires comme les toilettes egouts ou depourvus d acces a l eau potable Une espece est particulierement dangereuse Naegleria fowleri responsable d une tres rare environ 200 cas dans le monde mais gravissime pathologie la meningo encephalite amibienne primitive ou MEAP presque systematiquement mortelle pour l Homme 97 de mortalite dans les 15 jours Le genre Acanthamoeba comme l espece Acanthamoeba castellanii est responsable d encephalite amibienne granulomateuse ou EAG ou d atteintes oculaires keratite ou chez les animaux et humains immunodeprimes De plus on soupconne une association entre des amibes pathogenes comme Acanthamoeba spp avec des bacteries pathogenes comme le genre des Legionella plus particulierement Legionella pneumophila responsable des legionelloses ou l amibe jouerait le role de vecteur et de catalyseur de surinfections en conservant par exemple des foyers infectieux de la bacterie dans ses kystes Systeme immunitaire dans une colonie d amibes Au sein d une colonie d amibes des individus specialises absorbent les contaminants bacteries toxines Ces cellules ont une capacite de stockage dix fois plus importante que celle des autres cellules de la colonie Elles sont ensuite rejetees a l arriere au fur et a mesure du deplacement de la colonie Resistances Certaines amibes font preuve d une relative resistance a certains biocides dont le chlore actif des piscines sous un certain seuil de concentration Les Acanthamoeba s averent plus resistantes que les Naegleria ils ont une duree de survie dans une eau 40 fois plus longue 40 min contre 1 min 0 5 mg l de chlore actif acide hypochloreux est le minimum necessaire dans une piscine pour eliminer les amibes ce qui implique 0 5 a 1 mg l de chlore actif en permanence Si l acide hypochloreux est active par 5 a 10 de brome naissant le chlore tue les amibes plus rapidement Genomique Une autre caracteristique remarquable des amibes est la grande taille de leur genome L espece Amoeba proteus a 270 milliards 109 de paires de bases dans son genome et Polychaos dubium autrefois nomme Amoeba dubia en compte 670 milliards Le genome humain est petit par contraste environ 2 9 milliards de bases Dans l histoire des sciences Les amibes ont ete pour la premiere fois decrites par August Johann Rosel von Rosenhof en 1757 Pour les premiers naturalistes Amoeba l animalcule proteen faisait reference a la Mythologie grecque dans laquelle le dieu Proteus pouvait changer d apparence Le nom amibe a ete ensuite donne a ces organismes par Bory de Saint Vincent depuis le grec amoibe amoibh signifiant changement Dientamoeba fragilis a ete decrite des 1918 et n a ete reconnue qu avec difficulte comme pathogene important chez l Homme et on ne sait toujours pas comment cette amibe est transmise peut etre en meme temps que les spores du ver parasite oxyure Enterobius vermicularis Organisme modele source source source source source source Amibes en mouvement La simplicite fonctionnelle et structurale des amibes a permis d en faire un organisme d etude et de laboratoire modele Elles ont permis de nombreuses etudes notamment par Balbiani sur la localisation de l information genetique dans le noyau section d amibe Voir aussiSur les autres projets Wikimedia Amoebozoa sur Wikimedia Commons Articles connexes Microbiologie Protistes Parasitose Amibiases Rhizopoda Amoebozoa classification phylogenetique Bibliographie Cet article est partiellement ou en totalite issu de l article intitule Amibe voir la liste des auteurs en Thomas Cavalier Smith A revised six kingdom system of life Biological Reviews Cambridge Philosophical Society vol 73 n 3 aout 1998 p 232 DOI 10 1111 j 1469 185X 1998 tb00030 x en Sina M Adl Alastair G B Simpson Christopher E Lane Julius Lukes David Bass Samuel S Bowser Matthew W Brown Fabien Burki Micah Dunthorn Vladimir Hampl Aaron Heiss Mona Hoppenrath Enrique Lara Line Le Gall Denis H Lynn Hilary McManus Edward A D Mitchell Sharon E Mozley Stanridge Laura W Parfrey Jan Pawlowski Sonja Rueckert Laura Shadwick Conrad L Schoch Alexey Smirnov et Frederick W Spiegel The Revised Classification of Eukaryotes Journal of Eukaryotic Microbiology vol 59 no 5 septembre 2012 p 429 514 ISSN 1066 5234 DOI 10 1111 j 1550 7408 2012 00644 x lire en ligne Amoeba proteus Amoebae on the Web consulte 2009 10 08 MacIver Sutherland Isolation of Amoebae The Amoebae consulte 2009 10 08 Amoeba Scienceclarified com BioLib consulte le 20 avril 2021 World Register of Marine Species consulte le 20 janvier 2023 Emilie Rauscher Systeme immunitaire nos defenses sont plus vieilles que nous Science et Vie fevrier 2008 page 77 Sizing up genomes Amoeba is king sur genomenewsnetwork org consulte le 9 avril 2023 en Joseph Leidy Amoeba proteus The American Naturalist vol 12 no 4 1878 p 235 238 DOI 10 1086 272082 lire en ligne consulte le 20 juin 2007 Jean Victor Audouin et al Dictionnaire classique d histoire naturelle Rey et Gravier 1826 lire en ligne p 5 en Kimberley McGrath et Stacey Blachford eds Gale Encyclopedia of Science Vol 1 Aardvark Catalyst 2e ed Gale Group 2001 4136 p ISBN 978 0 7876 4370 6 OCLC 46337140 a et b Eugene H Johnson Jeffrey J Windsor et C Graham Clark Emerging from Obscurity Biological Clinical and Diagnostic Aspects of Dientamoeba fragilis Clinical Microbiology Reviews juillet 2004 p 553 570 Vol 17 No 3 0893 8512 04 08 00 0 DOI 10 1128 CMR 17 3 553 570 2004 Resume Liens externesSur les autres projets Wikimedia Categorie Amoebozoa sur Wikimedia CommonsAmoebozoa sur WikispeciesAmoebozoa sur le Wiktionnaire en AlgaeBase embranchement Amoebozoa Luhe classification consulte le 12 fevrier 2025 en BioLib Amoebozoa consulte le 20 juillet 2017 en Catalogue of Life Amoebozoa consulte le 12 fevrier 2025 fr en EOL Amoebozoa consulte le 12 fevrier 2025 fr en GBIF Amoebozoa consulte le 12 fevrier 2025 fr INPN Amoebozoa Luhe 1913 emend Cavalier Smith 1998 TAXREF consulte le 12 fevrier 2025 en IRMNG Amoebozoa consulte le 12 fevrier 2025 en NCBI Amoebozoa taxons inclus consulte le 12 fevrier 2025 en OEPP Amoebozoa consulte le 12 fevrier 2025 en Paleobiology Database Amoebozoa consulte le 12 fevrier 2025 en Taxonomicon Amoebozoa Luhe 1913 consulte le 12 fevrier 2025 en Tree of Life Web Project Amoebozoa consulte le 20 juillet 2017 en WoRMS Amoebozoa Luhe 1913 emend Cavalier Smith 1998 liste especes consulte le 12 fevrier 2025 Portail de la biologie Portail de la microbiologie Portail de la medecine

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