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Dinophyta Dinoflagellés Dinophytes Péridiniens Dinophyta Classification Règne ChromistaSous règne Harosa SAR Infra règne

Dinoflagellés

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Dinoflagellés
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Dinophyta · Dinoflagellés, Dinophytes, Péridiniens

Dinophyta
image
.
Classification
Règne Chromista
Sous-règne Harosa (SAR)
Infra-règne Alveolata
Embranchement Miozoa
Sous-embr. Myzozoa
Infra-embr. Dinozoa

Super-classe

Dinoflagellata
Bütschli, 1885 sensu Gomez 2012,,

Taxons de rang inférieur

  • Syndiniophyceae
  • Dinophyceae

Position phylogénétique

  • Eukaryota
    • clade « SAR »
      • Straménopiles
      • Rhizaria
      • Alveolata
        • Ciliophora
        • Dinophyta
        • Apicomplexa

Groupe frère : Apicomplexa

Les Dinoflagellés (Dinoflagellata), encore appelés Dinophytes ou Péridiniens, sont une super-classe d'organismes eucaryotes unicellulaires. Ce sont des microorganismes aquatiques (marins ou dulçaquicoles). Ils sont très diversifiés, en particulier par leurs comportements alimentaires. Certains sont hétérotrophes, d'autres sont mixotrophes et d'autres encore sont des organismes photosynthétiques qui sont donc assimilés à des algues unicellulaires, en majorité biflagellées. Environ 50 % des dinoflagellés sont hétérotrophes. Ils sont, comme leur nom l'indique, dotés de flagelles, mais certains sont « benthiques » et vivent en épiphytes sur des macroalgues ou encore dans les interstices des substrats sableux (tout en pouvant migrer verticalement pour se reproduire).

Ces microorganismes jouent un rôle trophique majeur, en particulier les protistes hétérotrophes herbivores, qui régulent les populations de microalgues et qui, en mangeant ce phytoplancton, en transfèrent les nutriments (mais aussi certains polluants qu'ils peuvent éventuellement bioconcentrer) vers les niveaux trophiques supérieurs (métazoaires, puis poissons, mammifères marins…).

Les études moléculaires montrent que les dinoflagellés ont un ancêtre commun dont on tente encore de savoir s'il était photosynthétique ou non. Pour cela, on étudie les gènes plastidiaux importés dans le génome nucléaire à la suite d'endosymbioses. On sait aussi grâce à ces études génétiques que plusieurs lignées hétérotrophes sont apparues très tôt au cours de l’évolution .

Ce groupe est encore assez mal connu. On a récemment encore en Bretagne — lors d'une étude des dinophyta du sédiment — trouvé plusieurs espèces jusqu'alors non décrites de Prorocentrum, ou .

Étymologie

Le mot Dinoflagellata viendrait du grec ancien δῖνος / dinos, « tournoiement », et du latin flagellum, « fouet », littéralement « flagelle tournoyant ».

Présentation du taxon

image
chez un dinophyte (indiqué par la flèche la plus épaisse).
image
Dinophyta de l'Amour (fleuve) vu avec un microscope électronique. Mars 2020.

Chez beaucoup d'espèces, la cellule est protégée par une thèque constituée de plaques rigides de cellulose incrustée de silice.

Les flagelles reposent dans deux sillons superficiels : le transversal ou équatorial, appelé « cingulum », et le longitudinal, appelé « sulcus » (du latin cingulum, ceinture, et sulcus, sillon) .

Le sillon équatorial sépare la cellule en une partie supérieure (l’épisome) et une partie inférieure (l’hyposome). Si la cellule est de type « athéqué », alors la partie supérieure est l’épicone, et la partie inférieure l’hypocône. Si la cellule est de type « théqué », c'est-à-dire protégée par une thèque, ces deux parties sont appelées respectivement « épithèque » et « hypothèque ».

Certaines espèces ont un « appareil photosensible », et d’autres un véritable ocelle, qui servirait vraisemblablement à détecter les proies.

Nombreuses sont les espèces photosynthétiques. Mais la grande variété de chloroplastes témoigne de plusieurs endosymbioses secondaires. Il y a eu en effet, chez un ancêtre du groupe, une endosymbiose secondaire avec un eucaryote de la lignée rouge. Certains Dinoflagellés ont perdu cet endosymbiote, et parmi ceux-ci beaucoup sont restés hétérotrophes. Mais d’autres ont effectué une endosymbiose dite tertiaire avec des Straménopiles, des Cryptophytes ou d’autres Dinoflagellés.

Caractères propres au groupe

  • À l’origine la cellule présente « deux flagelles » orientés perpendiculairement l’un par rapport à l’autre.
  • Les « alvéoles sous-corticaux » propres aux alvéolates contiennent des plaques de cellulose, constituant la thèque.
    • Le noyau (biologie) des Dinoflagellés est original. Il est appelé « dinocaryon ». Lors de l’interphase, l’ADN n'est pas associé à des histones comme c’est le cas chez les autres eucaryotes, mais complexés à une protéine basique particulière : les DPVN (Dinoflagellate viral nucleoproteins) qui sont probablement issue d'un transfert horizontal de gène par les virus. Néanmoins, les séquences des histones sont encore présentes et transcrites bien que très divergentes. Pour finir, les dinoflagellés ont un génome particulièrement grand, allant jusqu'à 200 pg (200 Gb environ) par noyau haploïde contre 3 pg (3 Gb environ) pour l'humain.
  • Les membres de ce taxon effectuent ce que Guillaume Lecointre et Hervé Le Guyader nomment une « mitose fermée », c'est-à-dire qu'il n'y a pas de rupture de l'enveloppe nucléaire durant la mitose.
  • La cellule présente des caractéristiques du groupe.

Écologie

image
Efflorescence algale de Dinoflagellés à La Jolla (Californie)

Les Dinoflagellés font partie du plancton d’eaux douces et surtout des eaux marines. Certaines espèces sont aussi retrouvées dans la neige. D’autres espèces, les Zooxanthelles, vivent en symbiose avec des protistes ou des Invertébrés marins (éponges, Coraux, Vers plats, Mollusques, Crustacés). Les espèces chlorophylliennes effectuent la photosynthèse grâce à des plastes. Les espèces non pigmentées se nourrissent de plancton. Il existe des formes bioluminescentes comme Noctiluca qui utilise une enzyme, la luciférase, et un substrat, la luciférine. L’accumulation de Noctiluca miliaris et Noctiluca scintillans entraîne des efflorescences et des phénomènes de marées rouges dans certaines conditions.

Dinoflagellés et phycotoxines

Certaines espèces planctoniques, essentiellement des Dinoflagellés et des Diatomées, peuvent sécréter des phycotoxines (des toxines algales) dans certaines circonstances mal connues, en particulier à l'occasion des multiplications soudaines (on parle alors d'efflorescences localisées, bloom en anglais). Ces toxines seraient un moyen de protection et de limitation de la prédation par les phytophages (zooplancton, coquillages filtreurs).

Ces toxines provoquent différents troubles, base de la classification :

  • toxines diarrhéiques (en anglais DSP, Diarrheic Shellfish Poison), produites par les Dinoflagellés des genres Dinophysis et Prorocentrum, dont le type est l'acide okadaïque. Elles provoquent plus ou moins rapidement diarrhée et vomissements (en 30 minutes à 12 heures après l'ingestion de coquillages contaminés), rétrocédant spontanément en 2 à 3 jours, sans séquelles. On y associe les pectenotoxines hépatotoxiques, les yessotoxines sans toxicité avérée et les azaspiracides diarrhéiques. Les normes retenues sont de 160 µg/kg pour l'acide okadaïque et les azaspiracides, et 1 mg/kg pour les pectenotoxines. On utilise préférentiellement un test biologique sur souris. Ces intoxications alimentaires sont relativement communes, sur toutes les côtes, souvent aux changements de saison (printemps, automne).
  • toxines paralysantes (en anglais PSP, ), produites par les Dinoflagellés des genres , , et , dont le type est la saxitoxine. Elles provoquent rapidement après l'ingestion de coquillages contaminés une paresthésie brutale (en 5 à 30 min) des lèvres, du visage, des bras puis des jambes. Des cas graves sont signalés avec une incoordination motrice, de l'incohérence et un risque de décès par paralysie respiratoire. Les normes retenues sont de 80 µg/kg pour la saxitoxine. Il s'agit de la première phycointoxication connue (rétrospectivement) en Colombie-Britannique (Canada) en 1798. Des efflorescences d'Alexandrium sont repérées de temps à autre l'été le long des côtes françaises, mais aucune intoxication n'a encore été déclarée en France.
  • toxines amnésiantes (en anglais ASP, Amnesic Shellfish Poison), produites par les diatomées du genre Pseudo-nitzschia, dont le type est l'acide domoïque. Elles provoquent rapidement après l'ingestion de coquillages contaminés une gastroentérite (diarrhée et vomissements en 2 à 24 h) puis des symptômes neurologiques, avec céphalées, confusion, désorientation, et dans les cas graves, amnésie, puis coma mortel. Les enfants et les personnes âgées sont les plus sensibles. Les normes retenues sont de 20 mg/kg pour l'acide domoïque. Des efflorescences de Pseudo-nitzschia sont repérées régulièrement l'été le long des côtes françaises, mais aucune intoxication n'a encore été déclarée en France. Tous les coquillages peuvent être contaminés (huîtres, moules, Pecten), mais aussi certains poissons (anchois), qui intoxiquent alors les oiseaux piscivores.
  • toxines cutanées, produites par le Dinoflagellé Ostreopsis ovata, dont le type est la palytoxine. Il s'agit d'une neurotoxine susceptible de provoquer des irritations cutanées, de la fièvre et une gêne respiratoire, la contamination se faisant par contact ou inhalation des embruns (aérosols marins, chargés en phycotoxines), et consommation des produits de la pêche contaminés. L'espèce est benthique (dans les sédiments marins), mais remonte en surface pour la floraison, et la toxine peut alors se concentrer dans la chaîne alimentaire. Il y a eu quelques épisodes toxiques en Italie (1998), et une alerte à Marseille en 2006.
  • ciguatera, produite par le Dinoflagellé Gambierdiscus toxicus, dont les types sont les cigatoxines et les maïtotoxines. Il s'agit d'une intoxication alimentaire par consommation de chair de poissons contaminés (ichtyosarcotoxisme). L'algue se multiplie sur le squelette du corail mort, et est broutée par les poissons perroquets. Ces poissons peuvent à leur tour contaminer leurs prédateurs. Le symptôme principal est la "gratte", démangeaison cutanée intense, avec une gastroentérite et une paresthésie du visage. La guérison spontanée est plus ou moins rapide, avec quelquefois des séquelles neurologiques. Souvent associé à d'autres phycotoxines (palytoxine). C'est l'intoxication type et bien connue des mers tropicales, mais des cas ont toutefois été déclaré récemment dans l’est de la Méditerranée.
  • libère aussi des neurotoxines. Cette maladie devient préoccupante surtout en Caroline du Nord avec des intoxications induites par la consommation de poisson.

La production et la pêche des coquillages comestibles sont, dans la plupart des pays, placées sous le contrôle d'une autorité chargée de la surveillance des eaux marines et des coquillages produits, afin de garantir l'innocuité des denrées.

Cependant, la plupart des espèces de Dinoflagellés ne sont pas toxiques et sont à la base de la nutrition de nombreuses espèces : zooplancton, poissons.

Génomique

Les études génétiques ont essentiellement concerné des dinoflagellés photosynthétiques. est le premier dinoflagellé hétérotrophe ayant fait l'objet d'une étude génomique

Étant donné la taille de leur génome le séquençage s'avère particulièrement coûteux. Seuls les génomes de Symbiodinium microadriaticum, Symbiodinium minutum et Symbiodinium kawagutii, des symbiotes des coraux, ont été séquencés en 2016 et leur taille est entre 1 et 5 Gb.

Paléontologie

Les plus anciens restes fossiles incontestables de Dinoflagellés datent du Trias (~250 Ma). Une forme présumée, datée du Silurien (420 Ma), Arpylorus sp., serait plutôt une structure de stockage produite par un arthropode. Certaines thèques fossiles pouvant avoir appartenu à des Dinoflagellés primitifs existent dans le Cambrien inférieur (-540 Ma).

Phylogénie

Liste des ordres de Dinoflagellata selon World Register of Marine Species (5 janvier 2014) : …

  • classe des Dinophyceae
    • ordre des
    • ordre des
    • ordre des
    • ordre des
    • ordre des
    • ordre des
    • ordre des
    • ordre des Gonyaulacales
    • ordre des
    • ordre des
    • ordre des
    • ordre des
    • ordre des Peridiniales
    • ordre des
    • ordre des Prorocentrales
    • ordre des
    • ordre des Suessiales
    • ordre des
    • ordre des

Liste de Dinoflagellés communs (2 200 espèces connues) :

  • Alexandrium minutum
  • Dinophysis spp. (200 espèces connues)
  • Gonyaulax tamarensis
  • Noctiluca miliaris capable de bioluminescence.
  • Noctiluca scintillans capable de bioluminescence.
  • capable de bioluminescence.
  • capable de bioluminescence.

Notes et références

  1. Gómez F, « A checklist and classification of living dinoflagellates (Dinoflagellata, Alveolata) », CICIMAR Oceánides, vol. 27, no 1,‎ 2012, p. 65–140 (DOI 10.37543/oceanides.v27i1.111 image).
  2. Ruggiero et al., « Higher Level Classification of All Living Organisms », PLOS ONE, vol. 10, no 4,‎ 2015, e0119248 (PMID 25923521, PMCID 4418965, DOI 10.1371/journal.pone.0119248 image, Bibcode 2015PLoSO..1019248R).
  3. Silar, Philippe, « Protistes Eucaryotes: Origine, Evolution et Biologie des Microbes Eucaryotes », HAL Archives-ouvertes,‎ 2016, p. 1–462 (lire en ligne [archive du 13 mai 2016], consulté le 4 septembre 2016).
  4. ↑ a et b(en) M. Virginia Sanchez-Puerta, J. Casey Lippmeier, Kirk E. Apt et Charles F. Delwiche, « Plastid Genes in a Non-Photosynthetic Dinoflagellate », Protist, vol. 158, no 1,‎ janvier 2007, p. 105–117 (DOI 10.1016/j.protis.2006.09.004, lire en ligne, consulté le 19 mars 2025).
  5. Nicolas Chomérat et Elisabeth Nézan, « Diversité des dinoflagellés benthiques en Sud Bretagne » [PDF], sur Plancton du monde (consulté le 19 mars 2025).
  6. (en) John D. Wehr, Robert Sheath et Patrick Kociolek, Freshwater algae of North America: ecology and classification, Elsevier, 2015(ISBN 978-0-12-385876-4), p. 773.
  7. Aurélie Boisnoir, Les dinoflagellés benthiques de Guadeloupe et Martinique : distribution et rôle trophique pour la méiofaune (thèse de doctorat en Physiologie et biologie des organismes), Pointe à Pitre, Université des Antilles, 2018, 179 p. (lire en ligne).
  8. (en) Nicholas A. T. Irwin, Benjamin J. E. Martin, Barry P. Young et Martin J. G. Browne, « Viral proteins as a potential driver of histone depletion in dinoflagellates », Nature Communications, vol. 9, no 1,‎ décembre 2018(ISSN 2041-1723, PMID 29670105, PMCID PMC5906630, DOI 10.1038/s41467-018-03993-4, lire en ligne, consulté le 9 mars 2019)
  9. ↑ a et b(en) Ross F. Waller, Geoffrey I. McFadden, Antony Bacic et Terrence D. Mulhern, « Loss of Nucleosomal DNA Condensation Coincides with Appearance of a Novel Nuclear Protein in Dinoflagellates », Current Biology, vol. 22, no 24,‎ 18 décembre 2012, p. 2303–2312 (ISSN 0960-9822, PMID 23159597, DOI 10.1016/j.cub.2012.10.036, lire en ligne, consulté le 9 mars 2019)
  10. Guide d'information sur les phycotoxines: complexe des toxines lipophiles : diarrhéiques (DSP) et associées / Zouher Amzil, janvier 2006 - Document Pdf, 543 ko, section 1.4 « Activité toxique », page 5, disponible sur le site Environnement de l'Ifremer, dans la partie Publications (voir section Phytoplancton et Phycotoxines)
  11. Affaires Maritimes et Services Vétérinaires en France, avec l'appui technique de l'IFREMER, par exemple, ou encore la FDA (Food and Drug Administration) aux États-Unis d’Amérique.
  12. Article publié dans la revue Protist par l’équipe du Pr Sanchez-Puerta (Département de Biologie Cellulaire et Génétique Moléculaire, Université du Maryland, États-Unis)
  13. (en) M. Aranda, Y. Li, Y. J. Liew et S. Baumgarten, « Genomes of coral dinoflagellate symbionts highlight evolutionary adaptations conducive to a symbiotic lifestyle », Scientific Reports, vol. 6, no 1,‎ décembre 2016(ISSN 2045-2322, PMID 28004835, PMCID PMC5177918, DOI 10.1038/srep39734, lire en ligne, consulté le 8 mai 2019)
  14. Alain Hérissé, Edwige Masure, Emmanuelle Javaux et Craig Marshall, « The end of a myth: Arpylorus antiquus paleozoic dinoflagellate cyst. », PALAIOS, vol. 27,‎ juin 2012, p.414-423 (DOI 10.2307/41692717, lire en ligne).
  15. World Register of Marine Species, consulté le 5 janvier 2014.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Dinophyceae, sur Wikimedia Commons
  • Dinophyta, sur Wikispecies

Articles connexes

  • Dinoflagellata (classification phylogénétique)
  • Dinokyste
  • Bloom algal
  • Sécurité alimentaire
  • Agochorie
  • Dinostérol
  • Prorocentrum

Références taxinomiques

  • (en) BioLib : Dinophyceae (Bütschli, 1885) Pascher, 1914 (consulté le 22 janvier 2024)
  • (en) Catalogue of Life : 'Dinophyceae'
  • (fr + en) ITIS : Dinophyceae
  • (en) NCBI : Dinophyceae (taxons inclus)
  • (en) WoRMS : Dinophyta [non valide] (+ liste espèces)
  • (en) WoRMS : Dinophyceae (+ liste espèces)

Bibliographie

  • Classification phylogénétique du vivant par Guillaume Lecointre et Hervé Le Guyader aux éditions Belin
  • (en) Raine RM, White M, Dodge MD (2002) The Summer distribution of net plankton dinoflagellates in relation to water movements in the NE Atlantic, West of Ireland. J Plankton Res 24:1131–1147
  • (en) Fehling J, Davidson K, Bolch CJS, Brand TD, Narayanaswamy BE (2012) The Relationship between Phytoplankton Distribution and Water Column Characteristics in North West European Shelf Sea Waters. PLoS ONE 7(3): e34098. doi:10.1371/journal.pone.0034098

Liens externes

  • Ressources relatives au vivantimage :
    • AlgaeBase
    • Australian Faunal Directory
    • EPPO Global Database
    • Système d'information taxonomique intégré
    • World Register of Marine Species
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Auteur: www.NiNa.Az

Date de publication: 25 Mai, 2025 / 18:21

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Dinophyta Dinoflagelles Dinophytes Peridiniens Dinophyta Classification Regne ChromistaSous regne Harosa SAR Infra regne AlveolataEmbranchement MiozoaSous embr MyzozoaInfra embr Dinozoa Super classeDinoflagellata Butschli 1885 sensu Gomez 2012 Taxons de rang inferieur Syndiniophyceae Dinophyceae Position phylogenetique Eukaryota clade SAR Stramenopiles Rhizaria Alveolata Ciliophora Dinophyta Apicomplexa Groupe frere Apicomplexa Les Dinoflagelles Dinoflagellata encore appeles Dinophytes ou Peridiniens sont une super classe d organismes eucaryotes unicellulaires Ce sont des microorganismes aquatiques marins ou dulcaquicoles Ils sont tres diversifies en particulier par leurs comportements alimentaires Certains sont heterotrophes d autres sont mixotrophes et d autres encore sont des organismes photosynthetiques qui sont donc assimiles a des algues unicellulaires en majorite biflagellees Environ 50 des dinoflagelles sont heterotrophes Ils sont comme leur nom l indique dotes de flagelles mais certains sont benthiques et vivent en epiphytes sur des macroalgues ou encore dans les interstices des substrats sableux tout en pouvant migrer verticalement pour se reproduire Ces microorganismes jouent un role trophique majeur en particulier les protistes heterotrophes herbivores qui regulent les populations de microalgues et qui en mangeant ce phytoplancton en transferent les nutriments mais aussi certains polluants qu ils peuvent eventuellement bioconcentrer vers les niveaux trophiques superieurs metazoaires puis poissons mammiferes marins Les etudes moleculaires montrent que les dinoflagelles ont un ancetre commun dont on tente encore de savoir s il etait photosynthetique ou non Pour cela on etudie les genes plastidiaux importes dans le genome nucleaire a la suite d endosymbioses On sait aussi grace a ces etudes genetiques que plusieurs lignees heterotrophes sont apparues tres tot au cours de l evolution Ce groupe est encore assez mal connu On a recemment encore en Bretagne lors d une etude des dinophyta du sediment trouve plusieurs especes jusqu alors non decrites de Prorocentrum ou EtymologieLe mot Dinoflagellata viendrait du grec ancien dῖnos dinos tournoiement et du latin flagellum fouet litteralement flagelle tournoyant Presentation du taxonchez un dinophyte indique par la fleche la plus epaisse Dinophyta de l Amour fleuve vu avec un microscope electronique Mars 2020 Chez beaucoup d especes la cellule est protegee par une theque constituee de plaques rigides de cellulose incrustee de silice Les flagelles reposent dans deux sillons superficiels le transversal ou equatorial appele cingulum et le longitudinal appele sulcus du latin cingulum ceinture et sulcus sillon Le sillon equatorial separe la cellule en une partie superieure l episome et une partie inferieure l hyposome Si la cellule est de type atheque alors la partie superieure est l epicone et la partie inferieure l hypocone Si la cellule est de type theque c est a dire protegee par une theque ces deux parties sont appelees respectivement epitheque et hypotheque Certaines especes ont un appareil photosensible et d autres un veritable ocelle qui servirait vraisemblablement a detecter les proies Nombreuses sont les especes photosynthetiques Mais la grande variete de chloroplastes temoigne de plusieurs endosymbioses secondaires Il y a eu en effet chez un ancetre du groupe une endosymbiose secondaire avec un eucaryote de la lignee rouge Certains Dinoflagelles ont perdu cet endosymbiote et parmi ceux ci beaucoup sont restes heterotrophes Mais d autres ont effectue une endosymbiose dite tertiaire avec des Stramenopiles des Cryptophytes ou d autres Dinoflagelles Caracteres propres au groupeA l origine la cellule presente deux flagelles orientes perpendiculairement l un par rapport a l autre Les alveoles sous corticaux propres aux alveolates contiennent des plaques de cellulose constituant la theque Le noyau biologie des Dinoflagelles est original Il est appele dinocaryon Lors de l interphase l ADN n est pas associe a des histones comme c est le cas chez les autres eucaryotes mais complexes a une proteine basique particuliere les DPVN Dinoflagellate viral nucleoproteins qui sont probablement issue d un transfert horizontal de gene par les virus Neanmoins les sequences des histones sont encore presentes et transcrites bien que tres divergentes Pour finir les dinoflagelles ont un genome particulierement grand allant jusqu a 200 pg 200 Gb environ par noyau haploide contre 3 pg 3 Gb environ pour l humain Les membres de ce taxon effectuent ce que Guillaume Lecointre et Herve Le Guyader nomment une mitose fermee c est a dire qu il n y a pas de rupture de l enveloppe nucleaire durant la mitose La cellule presente des caracteristiques du groupe EcologieEfflorescence algale de Dinoflagelles a La Jolla Californie Les Dinoflagelles font partie du plancton d eaux douces et surtout des eaux marines Certaines especes sont aussi retrouvees dans la neige D autres especes les Zooxanthelles vivent en symbiose avec des protistes ou des Invertebres marins eponges Coraux Vers plats Mollusques Crustaces Les especes chlorophylliennes effectuent la photosynthese grace a des plastes Les especes non pigmentees se nourrissent de plancton Il existe des formes bioluminescentes comme Noctiluca qui utilise une enzyme la luciferase et un substrat la luciferine L accumulation de Noctiluca miliaris et Noctiluca scintillans entraine des efflorescences et des phenomenes de marees rouges dans certaines conditions Dinoflagelles et phycotoxinesCertaines especes planctoniques essentiellement des Dinoflagelles et des Diatomees peuvent secreter des phycotoxines des toxines algales dans certaines circonstances mal connues en particulier a l occasion des multiplications soudaines on parle alors d efflorescences localisees bloom en anglais Ces toxines seraient un moyen de protection et de limitation de la predation par les phytophages zooplancton coquillages filtreurs Ces toxines provoquent differents troubles base de la classification toxines diarrheiques en anglais DSP Diarrheic Shellfish Poison produites par les Dinoflagelles des genres Dinophysis et Prorocentrum dont le type est l acide okadaique Elles provoquent plus ou moins rapidement diarrhee et vomissements en 30 minutes a 12 heures apres l ingestion de coquillages contamines retrocedant spontanement en 2 a 3 jours sans sequelles On y associe les pectenotoxines hepatotoxiques les yessotoxines sans toxicite averee et les azaspiracides diarrheiques Les normes retenues sont de 160 µg kg pour l acide okadaique et les azaspiracides et 1 mg kg pour les pectenotoxines On utilise preferentiellement un test biologique sur souris Ces intoxications alimentaires sont relativement communes sur toutes les cotes souvent aux changements de saison printemps automne toxines paralysantes en anglais PSP produites par les Dinoflagelles des genres et dont le type est la saxitoxine Elles provoquent rapidement apres l ingestion de coquillages contamines une paresthesie brutale en 5 a 30 min des levres du visage des bras puis des jambes Des cas graves sont signales avec une incoordination motrice de l incoherence et un risque de deces par paralysie respiratoire Les normes retenues sont de 80 µg kg pour la saxitoxine Il s agit de la premiere phycointoxication connue retrospectivement en Colombie Britannique Canada en 1798 Des efflorescences d Alexandrium sont reperees de temps a autre l ete le long des cotes francaises mais aucune intoxication n a encore ete declaree en France toxines amnesiantes en anglais ASP Amnesic Shellfish Poison produites par les diatomees du genre Pseudo nitzschia dont le type est l acide domoique Elles provoquent rapidement apres l ingestion de coquillages contamines une gastroenterite diarrhee et vomissements en 2 a 24 h puis des symptomes neurologiques avec cephalees confusion desorientation et dans les cas graves amnesie puis coma mortel Les enfants et les personnes agees sont les plus sensibles Les normes retenues sont de 20 mg kg pour l acide domoique Des efflorescences de Pseudo nitzschia sont reperees regulierement l ete le long des cotes francaises mais aucune intoxication n a encore ete declaree en France Tous les coquillages peuvent etre contamines huitres moules Pecten mais aussi certains poissons anchois qui intoxiquent alors les oiseaux piscivores toxines cutanees produites par le Dinoflagelle Ostreopsis ovata dont le type est la palytoxine Il s agit d une neurotoxine susceptible de provoquer des irritations cutanees de la fievre et une gene respiratoire la contamination se faisant par contact ou inhalation des embruns aerosols marins charges en phycotoxines et consommation des produits de la peche contamines L espece est benthique dans les sediments marins mais remonte en surface pour la floraison et la toxine peut alors se concentrer dans la chaine alimentaire Il y a eu quelques episodes toxiques en Italie 1998 et une alerte a Marseille en 2006 ciguatera produite par le Dinoflagelle Gambierdiscus toxicus dont les types sont les cigatoxines et les maitotoxines Il s agit d une intoxication alimentaire par consommation de chair de poissons contamines ichtyosarcotoxisme L algue se multiplie sur le squelette du corail mort et est broutee par les poissons perroquets Ces poissons peuvent a leur tour contaminer leurs predateurs Le symptome principal est la gratte demangeaison cutanee intense avec une gastroenterite et une paresthesie du visage La guerison spontanee est plus ou moins rapide avec quelquefois des sequelles neurologiques Souvent associe a d autres phycotoxines palytoxine C est l intoxication type et bien connue des mers tropicales mais des cas ont toutefois ete declare recemment dans l est de la Mediterranee libere aussi des neurotoxines Cette maladie devient preoccupante surtout en Caroline du Nord avec des intoxications induites par la consommation de poisson La production et la peche des coquillages comestibles sont dans la plupart des pays placees sous le controle d une autorite chargee de la surveillance des eaux marines et des coquillages produits afin de garantir l innocuite des denrees Cependant la plupart des especes de Dinoflagelles ne sont pas toxiques et sont a la base de la nutrition de nombreuses especes zooplancton poissons GenomiqueLes etudes genetiques ont essentiellement concerne des dinoflagelles photosynthetiques est le premier dinoflagelle heterotrophe ayant fait l objet d une etude genomique Etant donne la taille de leur genome le sequencage s avere particulierement couteux Seuls les genomes de Symbiodinium microadriaticum Symbiodinium minutum et Symbiodinium kawagutii des symbiotes des coraux ont ete sequences en 2016 et leur taille est entre 1 et 5 Gb PaleontologieLes plus anciens restes fossiles incontestables de Dinoflagelles datent du Trias 250 Ma Une forme presumee datee du Silurien 420 Ma Arpylorus sp serait plutot une structure de stockage produite par un arthropode Certaines theques fossiles pouvant avoir appartenu a des Dinoflagelles primitifs existent dans le Cambrien inferieur 540 Ma PhylogenieListe des ordres de Dinoflagellata selon World Register of Marine Species 5 janvier 2014 classe des Dinophyceae ordre des ordre des ordre des ordre des ordre des ordre des ordre des ordre des Gonyaulacales ordre des ordre des ordre des ordre des ordre des Peridiniales ordre des ordre des Prorocentrales ordre des ordre des Suessiales ordre des ordre des Liste de Dinoflagelles communs 2 200 especes connues Alexandrium minutum Dinophysis spp 200 especes connues Gonyaulax tamarensis Noctiluca miliaris capable de bioluminescence Noctiluca scintillans capable de bioluminescence capable de bioluminescence capable de bioluminescence Notes et referencesGomez F A checklist and classification of living dinoflagellates Dinoflagellata Alveolata CICIMAR Oceanides vol 27 no 1 2012 p 65 140 DOI 10 37543 oceanides v27i1 111 Ruggiero et al Higher Level Classification of All Living Organisms PLOS ONE vol 10 no 4 2015 e0119248 PMID 25923521 PMCID 4418965 DOI 10 1371 journal pone 0119248 Bibcode 2015PLoSO 1019248R Silar Philippe Protistes Eucaryotes Origine Evolution et Biologie des Microbes Eucaryotes HAL Archives ouvertes 2016 p 1 462 lire en ligne archive du 13 mai 2016 consulte le 4 septembre 2016 a et b en M Virginia Sanchez Puerta J Casey Lippmeier Kirk E Apt et Charles F Delwiche Plastid Genes in a Non Photosynthetic Dinoflagellate Protist vol 158 no 1 janvier 2007 p 105 117 DOI 10 1016 j protis 2006 09 004 lire en ligne consulte le 19 mars 2025 Nicolas Chomerat et Elisabeth Nezan Diversite des dinoflagelles benthiques en Sud Bretagne PDF sur Plancton du monde consulte le 19 mars 2025 en John D Wehr Robert Sheath et Patrick Kociolek Freshwater algae of North America ecology and classification Elsevier 2015 ISBN 978 0 12 385876 4 p 773 Aurelie Boisnoir Les dinoflagelles benthiques de Guadeloupe et Martinique distribution et role trophique pour la meiofaune these de doctorat en Physiologie et biologie des organismes Pointe a Pitre Universite des Antilles 2018 179 p lire en ligne en Nicholas A T Irwin Benjamin J E Martin Barry P Young et Martin J G Browne Viral proteins as a potential driver of histone depletion in dinoflagellates Nature Communications vol 9 no 1 decembre 2018 ISSN 2041 1723 PMID 29670105 PMCID PMC5906630 DOI 10 1038 s41467 018 03993 4 lire en ligne consulte le 9 mars 2019 a et b en Ross F Waller Geoffrey I McFadden Antony Bacic et Terrence D Mulhern Loss of Nucleosomal DNA Condensation Coincides with Appearance of a Novel Nuclear Protein in Dinoflagellates Current Biology vol 22 no 24 18 decembre 2012 p 2303 2312 ISSN 0960 9822 PMID 23159597 DOI 10 1016 j cub 2012 10 036 lire en ligne consulte le 9 mars 2019 Guide d information sur les phycotoxines complexe des toxines lipophiles diarrheiques DSP et associees Zouher Amzil janvier 2006 Document Pdf 543 ko section 1 4 Activite toxique page 5 disponible sur le site Environnement de l Ifremer dans la partie Publications voir section Phytoplancton et Phycotoxines Affaires Maritimes et Services Veterinaires en France avec l appui technique de l IFREMER par exemple ou encore la FDA Food and Drug Administration aux Etats Unis d Amerique Article publie dans la revue Protist par l equipe du Pr Sanchez Puerta Departement de Biologie Cellulaire et Genetique Moleculaire Universite du Maryland Etats Unis en M Aranda Y Li Y J Liew et S Baumgarten Genomes of coral dinoflagellate symbionts highlight evolutionary adaptations conducive to a symbiotic lifestyle Scientific Reports vol 6 no 1 decembre 2016 ISSN 2045 2322 PMID 28004835 PMCID PMC5177918 DOI 10 1038 srep39734 lire en ligne consulte le 8 mai 2019 Alain Herisse Edwige Masure Emmanuelle Javaux et Craig Marshall The end of a myth Arpylorus antiquus paleozoic dinoflagellate cyst PALAIOS vol 27 juin 2012 p 414 423 DOI 10 2307 41692717 lire en ligne World Register of Marine Species consulte le 5 janvier 2014 Voir aussiSur les autres projets Wikimedia Dinophyceae sur Wikimedia CommonsDinophyta sur Wikispecies Articles connexes Dinoflagellata classification phylogenetique Dinokyste Bloom algal Securite alimentaire Agochorie Dinosterol Prorocentrum References taxinomiques en BioLib Dinophyceae Butschli 1885 Pascher 1914 consulte le 22 janvier 2024 en Catalogue of Life Dinophyceae fr en ITIS Dinophyceae en NCBI Dinophyceae taxons inclus en WoRMS Dinophyta non valide liste especes en WoRMS Dinophyceae liste especes Bibliographie Classification phylogenetique du vivant par Guillaume Lecointre et Herve Le Guyader aux editions Belin en Raine RM White M Dodge MD 2002 The Summer distribution of net plankton dinoflagellates in relation to water movements in the NE Atlantic West of Ireland J Plankton Res 24 1131 1147 en Fehling J Davidson K Bolch CJS Brand TD Narayanaswamy BE 2012 The Relationship between Phytoplankton Distribution and Water Column Characteristics in North West European Shelf Sea Waters PLoS ONE 7 3 e34098 doi 10 1371 journal pone 0034098Liens externes Ressources relatives au vivant AlgaeBase Australian Faunal Directory EPPO Global Database Systeme d information taxonomique integre World Register of Marine Species Notices dans des dictionnaires ou encyclopedies generalistes Britannica Den Store Danske Encyklopaedi Gran Enciclopedia Catalana Universalis Notices d autorite BnF donnees LCCN Israel Tchequie Cours de Microbiologie Eucaryote de l Universite de Paris VIIPortail de la microbiologie Portail de la biologie marine Portail de la phycologie

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