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Gymnophiona

Apoda, apodes, cécilies, gymnophiones

Règne | Animalia |
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Embranchement | Chordata |
Sous-embr. | Vertebrata |
Classe | Amphibia |
Sous-classe | Lissamphibia |
Ordre
Müller, 1832
Familles de rang inférieur
- Caeciliidae
- Chikilidae
- Dermophiidae
- Herpelidae
- Ichthyophiidae
- Indotyphlidae
- Rhinatrematidae
- Scolecomorphidae
- Typhlonectidae
Les Gymnophiona sont un ordre d'amphibiens vermiformes. Ils sont appelés en français apodes, cécilies ou gymnophiones. Le taxon Apoda est également utilisé pour désigner le groupe-couronne des espèces actuelles. Il ne doit pas être confondu avec le genre Apoda qui désigne des lépidoptères nocturnes de la famille des Limacodidae. Les gymnophiones ont été décrits par Johannes Peter Müller en 1832 et regroupent des amphibiens terrestres et aquatiques, auxquels des pattes atrophiées donnent l'aspect de vers de terre.
Description
Aspect général
Les gymnophiones sont des lissamphibiens fouisseurs, dépourvus de membres et de ceinture. Suivant les espèces, leur taille varie entre 7 cm et 1,4 m. En général, leur taille varie entre 20 cm et 50 cm (Taylor, 1968). Ils sont généralement carnivores.
Leur corps est cylindrique et allongé. Il est marqué sur toute son étendue d’une succession d’anneaux et sillons transversaux. Le tronc est terminé par une courte queue de même diamètre que le reste du corps. Chaque anneau correspond à une vertèbre, dont le nombre peut atteindre 300.
Chez plusieurs genres tels que Typhlonectes il n’y a pas d’anneaux mais des plis. Plusieurs familles possèdent une véritable queue correspondant à plusieurs vertèbres situées en arrière de l’orifice cloacal. Chez d'autres, il n’y a pas de queue car pas de vertèbres postérieures au cloaque. Chez d’autres enfin, un petit appendice, l'écu (shield de Taylor, 1968) est postérieur au cloaque. L’ouverture cloacale peut avoir une forme différente selon le sexe mais il est souvent difficile de déterminer extérieurement le sexe.
La peau
La peau est épaisse généralement grisâtre et peut être recouverte d’écailles chez les espèces appartenant aux familles considérées comme les moins évoluées (Rhinatrematidae, Ichthyophiidae). Ces écailles ressemblent à celles des poissons ostéichthyens et recouvrent tout le corps. Chez d’autres espèces, les écailles couvrent seulement la partie postérieure du corps. Dans ce cas les écailles les plus antérieures sont plus petites que les autres et dispersées dans la peau. C’est le cas de Geotrypetes seraphini, par exemple. Aucune écaille n’a été observée dans la peau des formes considérées comme les plus évoluées (Typhlonectidae) même si quelques écailles dégénérées ont été décrites (Wake et Nygren, 1987). Leur peau est visqueuse, aux sécrétions toxiques.
Le squelette
Le crâne est composé de plus d’os que chez les autres Lissamphibiens. La mâchoire inférieure est constituée de deux moitiés réunies par du tissu conjonctif. Une structure rétro-articulaire est observée en arrière de chaque mâchoire inférieure. Sur cette structure anatomique s’insère une puissante musculature impliquée dans la mastication et la fermeture de la bouche après la capture des proies.
Les vertèbres sont de type primitif et permettent seulement un déplacement horizontal (Lawson 1963, 1966a, Taylor 1977, Renous et Gasc 1986a, b). Ce sont des vertèbres dites amphicèles, rappelant celles des poissons osseux. Le centre de la vertèbre comporte un centrum, cicatrice du passage de la chorde dorsale embryonnaire. Les trois premières vertèbres sont plus grandes que les autres et elles sont très mobiles. Elles constituent le collier que l’on peut comparer au cou des vertébrés amniotes (Lescure and Renous 1992).
Les Gymnophiones ne possèdent ni membres ni ceintures. Mais chez le primitif Ichthyophis glutinosus, des traces de ceintures régressées ont été observées, et pendant le développement embryonnaire, des blastèmes de membres se développent mais dégénèrent à la métamorphose (Renous et al., 1997). La perte des membres est donc secondaire.
Le cerveau
Le cerveau des Gymnophiones adultes ressemble à celui des autres amphibiens mais présente à la fois des caractéristiques trouvées chez les vertébrés amniotes et des caractéristiques propres, telles que l’allongement et une flexion entre le diencéphale et le mésencéphale. Les nerfs olfactifs sont particulièrement développés et deux bulbes olfactifs accessoires associés aux organes voméronasaux sont observés en position antérieure.
Les organes des sens

Les yeux sont de petite taille, recouverts par la peau qui peut être plus ou moins épaisse et transparente à ce niveau. Chez Scolecomorphus, ils sont recouverts par les os crâniens. Le cristallin n’est pas totalement lamellaire car il comporte des cellules nucléées, la rétine comporte seulement des cônes. Les nerfs optiques sont réduits, la musculature oculomotrice est combinée aux tentacules. L’aire céphalique qui correspond aux muscles oculomoteurs est également réduite (Wake 1985, Himstedt et Manteuffel 1985, Brun et Exbrayat 2007). Chez les Gymnophiones, un pigment vert caractéristique des autres Amphibiens actuels n’est pas retrouvé (Rage 1985). Cette régression des yeux représente incontestablement une adaptation à la vie fouisseuse.
Une paire de tentacules a été décrite chez tous les Gymnophiones. Chacun d’entre eux est contenu dans un sac qui enveloppe également l’œil correspondant. Chaque tentacule est extrudé à l’extrémité du museau, entre la narine et l’œil à l’aide d’une musculature (Billo and Wake 1987), lubrifié par les glandes de Harder (glandes lacrymales). Chaque tentacule est relié à un organe voméronasal. Les tentacules sont en permanence animés d’un mouvement de va-et-vient par lequel ils captent les molécules qui sont analysées par les organes voméronasaux. Il s’agit d’une adaptation à la vie fouisseuse qui permet à l'animal de s’orienter dans le tunnel qu’il est en train de creuser alors que les narines et la bouche sont hermétiquement fermées.
Des organes de la ligne latérale, caractéristiques des vertébrés aquatiques, sont observés chez les larves aquatiques des Gymnophiones mais pas chez les larves intra-utérines. On en trouve également chez les adultes de certaines espèces aquatiques. Ces organes sont répartis de part et d’autre du corps (neuromastes) et sur le museau (organes ampoulaires).
Le tube digestif

Les dents des adultes sont caractéristiques des amphibiens avec un pédicelle sur lequel une partie, la couronne, est insérée par l’intermédiaire d’une couche de tissu conjonctif fibreux. Chez les larves intra-utérines, une dentition fœtale particulière permet à l’animal de se nourrir des sécrétions de la paroi utérine. Ces dents fœtales sont très différentes de celles des adultes par leur origine, leur structure et leur répartition.
L’œsophage, l’estomac et l’intestin ne présentent pas de caractères particuliers. Le foie est allongé, segmenté, situé à droite dans la cavité générale. Il est recouvert, même chez l’adulte, d’une couche périphérique de tissu hématopoïétique (Paillot et al. 1997a, b).
L’appareil respiratoire
Chez les adultes, l’appareil respiratoire est constitué d’une trachée qui peut comporter des alvéoles, d’une paire de poumons dont le développement est variable selon les espèces : les deux poumons peuvent être très longs, développés tous deux, ils peuvent être plus courts mais développés de manière identique, l’un peut être plus court ou même inexistant. Atretochoana ne possède aucun poumon et respire par la cavité buccale. Les larves possèdent une paire de branchies triradiées. Chez Typhlonectes, ces dernières sont transformées en organes vésiculeux qui contribueront à constituer une sorte de placenta au cours du développement embryonnaire.
Le cœur
Le cœur des Gymnophiones est composé d’un cône artériel, d’un ventricule comportant un grand pilier musculeux central, de deux oreillettes séparées par une cloison musculeuse pouvant être complète ou fenêtrée, et d’un sinus veineux.
Le système immunitaire
La structure du thymus est classique. Chez Typhlonectes, des corpuscules de Hassal, structures caractéristiques des amniotes sont observés mais pas chez d’autres genres (Ichthyophis par exemple) (Bleyzac et al. 2005). La rate ressemble à celle des autres amphibiens. Comme indiqué plus haut, le foie est entouré d’une couche de tissu hématopoïétique.
Le système excréteur
Il est constitué d’une paire de reins allongés et d’une vessie. Chez les espèces aquatiques, les glomérules sont de grande taille par rapport aux espèces terrestres. Chez les formes considérées comme primitives, une paire de pronéphros persiste chez les adultes, ce qui a fait parfois considérer les reins des Gymnophiones comme le modèle ancestral (Brauer 1902). Mais chez d’autres espèces, chaque pronéphros régresse à la métamorphose.
Comme chez les autres amphibiens, la vessie est une expansion de la paroi du cloaque sans connexion directe avec les canaux de Wolff (uretères).
Les organes endocriniens
L’épiphyse a été étudiée chez les adultes et au cours du développement embryonnaire de Typhlonectes compressicauda, chez qui le complexe pinéal est une structure en forme de petit pois provenant du diencéphale. Aucun organe parapinéal n'est observé chez les Gymnphiones (ainsi que chez les amniotes), contrairement aux autres amphibiens (anoures et urodèles).
La glande thyroïde ne présente aucune particularité notable, pas plus que les glandes parathyroïdes.
Les glandes interrénales (équivalents des surrénales) sont situées dans la partie antérieure des reins. Elles contiennent des cellules adrénocorticales et des cellules adrénales soumises à des variations de leur cycle sécrétoire au cours des saisons.
L'adénohypophyse des Gymnophiones est aplatie et contient plusieurs types cellulaires, comme chez les autres vertébrés : cellules lactotropes sécrétant de la prolactine, cellules gonaditropes sécrétant de l'hormone lutéinisante (LH) et de l'hormone folliculo-stimulante (FSH), cellules somatotropes avec de l'hormone de croissance (GH), corticotropes avec de l’hormone corticotrope (ACTH) et thyréotrope avec de la thyréostimuline (TSH). Tous ces types cellulaires sont soumis à des variations cycliques au cours des cycles de reproduction et des cycles saisonniers
Les appareils génitaux et la reproduction
L’appareil génital mâle a été étudié chez de nombreuses espèces (Wake 1968, 1970, Exbrayat and Estabel 2006, Akbarsha et al. 2006, Smita et al. 2006, Scheltinga and Jamieson 2006, Measey et al. 2008). Il comporte une paire de testicules multilobés associés à des corps adipeux segmentés, une paire de canaux de Müller et un cloaque érectile permettant la fécondation interne. La segmentation des testicules est plus régulière chez les genres les plus ancestraux (Ichthyophis, Rhinatrema) que chez les autres (Typhlonectes).
Chaque lobe testiculaire est composé de plusieurs lobules dans lesquels se déroule la spermatogenèse. Les cellules germinales sont regroupées en séries isogéniques, c'est-à-dire provenant de la même spermatogonie, qui prennent l’aspect d’une structure sphérique se déplaçant de la périphérie vers le centre entre des cellules de Sertoli géantes, l’ensemble donnant aux testicules de Gynmophiones un aspect unique chez les vertébrés.
Tous les Gymnophiones mâles possèdent une paire de canaux de Müller qui ne dégénèrent pas au cours du développement embryonnaire, comme c’est la règle générale chez les vertébrés mâles. Ils sont au contraire transformés en véritables glandes dont le cycle de sécrétion est étroitement lié au cycle de reproduction (Wake 1981, Exbrayat 1985, Akbarsha et al. 2006). Ces organes sont les équivalents de la prostate.
Tous les Gymnophiones pratiquent la fécondation interne. Pour cela, la partie postérieure du cloaque mâle est érectile et se retourne en doigt de gant au moment de la copulation, donnant un phallodeum de forme et de taille diverses selon les espèces, permettant l’intromission dans le cloaque de la femelle (Tonutti 1931, Exbrayat 1991, 1997).
L’appareil génital femelle a également été étudié chez plusieurs espèces (Wake 1968, 1970, Exbrayat and Estabel 2006, Exbrayat 2006c, Raquet et al. 2006). Les ovaires sont allongés et associés à des corps adipeux segmentés. Après l’ovulation, le follicule, vidé de son ovocyte, se transforme en corps jaune qui évoluera en véritable glande endocrinienne vascularisée, sécrétrice de progestérone, qui sera maintenue en place pendant tout le temps où l’œuf restera dans les oviductes. Chez les espèces vivipares, les corps jaunes persisteront pendant toute la durée de la gestation et seront le siège de variations structurales.
Les œufs sont contenus dans les oviductes. Après l’ovulation, les ovocytes sont conduits à la partie antérieure de l’oviducte et c’est à ce niveau que la fécondation est observée. Chez les espèces ovipares, les œufs et embryons sont entourés d’une gangue muqueuse sécrétée par les glandes tubaires. Lors de la ponte, les œufs embryonnés seront reliés les uns aux autres par un cordon muqueux.
Chez les espèces vivipares, la partie postérieure des oviductes est transformée en utérus. La paroi utérine sécrète des substances glyco-lipo-protéiques qui serviront de nourriture aux embryons, qui pourront également arracher les cellules épithéliales de la paroi utérine. Les embryons pratiquent également l’adelphophagie, c’est-à-dire qu’ils dévorent les embryons morts ou peut-être moins développés. Chez Typhlonectes compressicauda, une placentation qui implique les branchies et la paroi utérine est observée à la fin du développement (Hraoui-Bloquet, 1995 ; Exbrayat and Hraoui-Bloquet, 2006).
Le développement et la métamorphose
Le développement embryonnaire des Céciliens a été peu étudié. Les œufs sont télolécithes, c'est-à-dire qu'ils contiennent une importante quantité de vitellus située au pôle végétatif. Le développement concerne un blastidisque situé au pôle animal. L’embryon se développe autour de sa masse de vitellus. Chez les espèces vivipares, au moment de l’éclosion intra-utérine, il est équipé d’une denture fœtale qui lui permet de racler la paroi utérine. Cette denture disparaîtra avant la naissance. La métamorphose peut être lente, chez les espèces ovipares dont les larves sont aquatiques (10 mois chez Ichthyophis), ou rapide, chez les espèces vivipares (estimée à 2 mois chez Typhlonectes). Elle est caractérisée notamment par la disparition des branchies, sauf chez Typhlonectes, par la régression des bourgeons des membres, par la disparition du pronéphros chez certaines espèces, par la mise en place de la structure définitive de la peau. Pendant la croissance des petits, la mère produit tous les trois jours une nouvelle peau grasse que les petits dévorent tous ensemble en quelques minutes. Les modes de reproduction sont variables. La fécondation est toujours interne. De nombreuses espèces sont ovipares (Ichthyophis), parfois au développement direct[pas clair]. Une sorte de placentation impliquant les branchies des larves intra-utérines et la paroi de l’oviducte est observée chez Typhlonectes compressicauda (Taylor, 1968, Hraoui-Bloquet et Exbrayat, 1995, Wake, 1977). Les apodes forment un petit groupe très spécialisé, éloigné du type amphibien classique. Ces amphibiens ne paraissent pas subir de métamorphose, car elle ne se signale que par la perte des branchies externes et s’effectue très tôt dans l’œuf.
Ces espèces hibernent tous les ans au même endroit à 1 ou 2 cm près.[réf. nécessaire] Certaines convoitent les œufs des autres pour se nourrir[pas clair].
Distribution et habitat

Ce sont des animaux terrestres qui vivent dans l'humus, la boue des marécages en forêt tropicale, voire en eau libre.
Les espèces de cet ordre se rencontrent en Amérique du Sud, en Amérique centrale, en Afrique de l'Ouest, en Afrique centrale, en Afrique de l'Est, en Asie du Sud et en Asie du Sud-Est. Elles sont absentes de l'Australie, de Madagascar et des Antilles.
Nomenclature et systématique
Selon Amphibian Species of the World (16 septembre 2014) :
- Caeciliidae Rafinesque, 1814
- Chikilidae Kamei, San Mauro, Gower, Van Bocxlaer, Sherratt, Thomas, Babu, Bossuyt, Wilkinson & Biju, 2012
- Dermophiidae Taylor, 1969
- Herpelidae Laurent, 1984
- Ichthyophiidae Taylor, 1968
- Indotyphlidae Lescure, Renous & Gasc, 1986
- Rhinatrematidae Nussbaum, 1977
- Scolecomorphidae Taylor, 1969
- Siphonopidae Bonaparte, 1850
- Typhlonectidae Taylor, 1968
et les espèces fossiles basales :
- † Eocaecilia micropodia Jenkins & Walsh, 1993
- † Rubricacaecilia monbaroni Evans & Sigogneau-Russell, 2001
- (Caeciliidae)
- Dermophis mexicanus (Dermophiidae)
- Herpele squalostoma (Herpelidae, femelle et petits)
- Ichthyophis kodaguensis (Ichthyophiidae)
- Epicrionops sp. (Rhinatrematidae)
- Microcaecilia dermatophaga (Siphonopidae)
- Reconstitution d'un Eocaecilia fossile
Par le passé, les gymnophiones ont été séparées en trois groupes selon leur niveau d'« évolution » : les cécilies primitives pour les familles des Rhinatrematidae et des Ichthyophiidae, les cécilies moyennement évoluées pour le genre Uraeotyphlus (Ichthyophiidae parfois dans les Uraeotyphlidae) et les cécilies très évoluées pour la famille des Caeciliidae et les anciennes familles des Scolecomorphidae et des Typhlonectidae.
Phylogénie externe
Phylogénie des ordres d'amphibiens modernes d'après Marjanovic & Laurin (2007) :
Lissamphibia ![]() |
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Phylogénie interne
Phylogénie des gymnophiones d'après Wilkinson et al. (2011) et San Mauro et al. (2014), :
![]() |
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Notes et références
- « Fossilworks : Apoda », sur fossilworks.org via Wikiwix (consulté le ).
- Cécilie
- « Vivre de sang froid »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Documentaire de Scott Alexander, Épisode 2 sur 5, PLANETE TV, 17:30 Lundi 8 novembre 2010.
- Amphibian Species of the World, consulté le 16 septembre 2014.
- Les Cécilies, Amphibiens mystérieux, 2005. Musée d'histoire naturelle Fribourg, Suisse (Swiss Caecilian Research Berne). Textes et illustrations de l'exposition temporaire du 10 septembre 2005 au 15 janvier 2006 Lire le document pdf.
- Marjanović, D. & Laurin, M. (2007) Fossils, Molecules, Divergence Times, and the Origin of Lissamphibians [1]. Systematic Biology 56, 369-388.
- (en) M. Wilkinson, San Mauro, D., Sherratt, E. et Gower, D.J., « A nine-family classification of caecilians (Amphibia: Gymnophiona) », Zootaxa, vol. 2874, , p. 41–64 (lire en ligne)
- (en) Pyron, R.A. et Wiens, J.J., « A large-scale phylogeny of Amphibia including over 2800 species, and a revised classification of extant frogs, salamanders, and caecilians », Molecular Phylogenetics and Evolution, vol. 73, no 2, , p. 177–189 (DOI 10.1016/j.ympev.2011.06.012)
- (en) D. San Mauro, Gower, D. J., Müller, H., Loader, S. P., Zardoya, R., Nussbaum, R. A. et Wilkinson, M., « Life-history evolution and mitogenomic phylogeny of caecilian amphibians », Molecular Phylogenetics and Evolution, vol. 61, , p. 543–583 (PMID 24480323, DOI 10.1016/j.ympev.2014.01.009)
Bibliographie
- Müller, 1832 : Beiträge zur Anatomie und Naturgeschichte der Amphibien. I. Ueber die natürliche Eintheilung der Amphibien. Zeitschrift für Physiologie, vol. 4, p. 190-275.
- Delsol, Flatin & Exbrayat 1995 : Le tube digestif des Amphibiens adultes. Traité de Zoologie, tome XIV, fasc. I A. Grassé & Delsol (eds), Masson, Paris, p. 497-508.
- Dünker, Wake & Olson, 2000 : Embryonic and larval development in the Caecilian Ichthyophis kohtaoensis. Journal of morphology, vol. 243, p. 3-34 (texte intégral).
- Exbrayat, 2000 : Les Gymnophiones, ces curieux amphibians. Société Nouvelle des éditions Boubée, Paris.
- Exbrayat, 2006 : Reproductive biology and phylogeny of Gymnophiona (Caecilians). Vol 5 of series, Jamieson GMB (ed). Science Publishers, Enfield Jersey Plymouth.
- Himstedt, 1996 : Die Blindwühlen. Westarp-Wissenschaft Magdeburg.
- Nussbaum & Wilkinson, 1989 : On the classification and phylogeny of Caecilians (Amphibia: Gymnophiona), a critical review. Herpetological Monographs, vol. 3, p. 1-42.
- Rage, 1985 : Origine et phylogénie des Amphibiens. Bulletin de la Société Herpétologique de France, vol. 34, p. 1-19.
- Sakai, Billo & Kriz, 1986 : The structural organization of the kidney of Typhlonectes compressicaudus (Amphibia, Gymnophiona). Anatomy and Embryology, vol. 174, p. 243-252.
- Sammouri, Renous, Exbrayat & Lescure, 1990 : Développement embryonnaire de Typhlonectes compressicaudus (Amphibia Gymnophiona). Annales des Sciences Naturelles, Zoologie, sér. 13, vol. 11, p. 135-163.
- Sarasin & Sarasin, 1887-1890 : Ergebnisse Naturwissenschaftlicher Forschungen auf Ceylon. Zur Entwicklungsgeschichte und Anatomie der Ceylonischen Blindwuhle Ichthyophis glutinosus. C.W. Kreidel’s Verlag, Wiesbaden.
- Seshachar, 1936 : The spermatogenesis of Ichthyophis glutinosus (Linn.) I. The spermatogonia and their division. Zeitschrift für Zellforschung und mikroskopische Anatomie, vol. 24, p. 662-706.
- Taylor, 1968 : The Caecilians of the world. A taxonomic review. University Kansas Press, Lawrence, Kansas, USA.
- Tonutti, 1931 : Beitrag zur Kenntnis der Gymnophionen. XV Das genital System. Morphologisches Jahrbuch, vol. 70, p. 101-130.
- Wake, 1968 : Evolutionary morphology of the Caecilian urogenital system. Part I : the gonads and fat bodies. Journal of Morphology, vol. 126, p. 291-332.
- Wake, 1970 : Evolutionary morphology of the caecilian urogenital system. Part II : the kidneys and urogenital ducts. Acta Anatomica, vol. 75, p. 321-358.
Liens externes
- (en) Amphibian Species of the World : Gymnophiona Müller, 1832 (consulté le )
- (en) Animal Diversity Web : Gymnophiona (consulté le )
- (en) Catalogue of Life : Gymnophiona (consulté le )
- (en) NCBI : Gymnophiona (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Tree of Life Web Project : Gymnophiona (consulté le )
- (en) Paleobiology Database : Gymnophiona Rafinesque 1814 (consulté le )
- (en) UICN : taxon Gymnophiona (consulté le )
- (en) Wild Herps : photographies de Gymnophiona (consulté le )
- Portail de l’herpétologie
Auteur: www.NiNa.Az
Date de publication:
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Pour les articles homonymes voir Apoda Apoda apodes cecilies gymnophiones Gymnophiona Cecilie de l espece Siphonops annulatus ClassificationRegne AnimaliaEmbranchement ChordataSous embr VertebrataClasse AmphibiaSous classe Lissamphibia OrdreGymnophiona Muller 1832 Familles de rang inferieur Caeciliidae Chikilidae Dermophiidae Herpelidae Ichthyophiidae Indotyphlidae Rhinatrematidae Scolecomorphidae Typhlonectidae Les Gymnophiona sont un ordre d amphibiens vermiformes Ils sont appeles en francais apodes cecilies ou gymnophiones Le taxon Apoda est egalement utilise pour designer le groupe couronne des especes actuelles Il ne doit pas etre confondu avec le genre Apoda qui designe des lepidopteres nocturnes de la famille des Limacodidae Les gymnophiones ont ete decrits par Johannes Peter Muller en 1832 et regroupent des amphibiens terrestres et aquatiques auxquels des pattes atrophiees donnent l aspect de vers de terre DescriptionAspect general Les gymnophiones sont des lissamphibiens fouisseurs depourvus de membres et de ceinture Suivant les especes leur taille varie entre 7 cm et 1 4 m En general leur taille varie entre 20 cm et 50 cm Taylor 1968 Ils sont generalement carnivores Leur corps est cylindrique et allonge Il est marque sur toute son etendue d une succession d anneaux et sillons transversaux Le tronc est termine par une courte queue de meme diametre que le reste du corps Chaque anneau correspond a une vertebre dont le nombre peut atteindre 300 Chez plusieurs genres tels que Typhlonectes il n y a pas d anneaux mais des plis Plusieurs familles possedent une veritable queue correspondant a plusieurs vertebres situees en arriere de l orifice cloacal Chez d autres il n y a pas de queue car pas de vertebres posterieures au cloaque Chez d autres enfin un petit appendice l ecu shield de Taylor 1968 est posterieur au cloaque L ouverture cloacale peut avoir une forme differente selon le sexe mais il est souvent difficile de determiner exterieurement le sexe La peau La peau est epaisse generalement grisatre et peut etre recouverte d ecailles chez les especes appartenant aux familles considerees comme les moins evoluees Rhinatrematidae Ichthyophiidae Ces ecailles ressemblent a celles des poissons osteichthyens et recouvrent tout le corps Chez d autres especes les ecailles couvrent seulement la partie posterieure du corps Dans ce cas les ecailles les plus anterieures sont plus petites que les autres et dispersees dans la peau C est le cas de Geotrypetes seraphini par exemple Aucune ecaille n a ete observee dans la peau des formes considerees comme les plus evoluees Typhlonectidae meme si quelques ecailles degenerees ont ete decrites Wake et Nygren 1987 Leur peau est visqueuse aux secretions toxiques Le squelette Le crane est compose de plus d os que chez les autres Lissamphibiens La machoire inferieure est constituee de deux moities reunies par du tissu conjonctif Une structure retro articulaire est observee en arriere de chaque machoire inferieure Sur cette structure anatomique s insere une puissante musculature impliquee dans la mastication et la fermeture de la bouche apres la capture des proies Les vertebres sont de type primitif et permettent seulement un deplacement horizontal Lawson 1963 1966a Taylor 1977 Renous et Gasc 1986a b Ce sont des vertebres dites amphiceles rappelant celles des poissons osseux Le centre de la vertebre comporte un centrum cicatrice du passage de la chorde dorsale embryonnaire Les trois premieres vertebres sont plus grandes que les autres et elles sont tres mobiles Elles constituent le collier que l on peut comparer au cou des vertebres amniotes Lescure and Renous 1992 Les Gymnophiones ne possedent ni membres ni ceintures Mais chez le primitif Ichthyophis glutinosus des traces de ceintures regressees ont ete observees et pendant le developpement embryonnaire des blastemes de membres se developpent mais degenerent a la metamorphose Renous et al 1997 La perte des membres est donc secondaire Le cerveau Le cerveau des Gymnophiones adultes ressemble a celui des autres amphibiens mais presente a la fois des caracteristiques trouvees chez les vertebres amniotes et des caracteristiques propres telles que l allongement et une flexion entre le diencephale et le mesencephale Les nerfs olfactifs sont particulierement developpes et deux bulbes olfactifs accessoires associes aux organes vomeronasaux sont observes en position anterieure Les organes des sens Photos de Caecilia pulchraserrana montrant la peau lisse et les yeux recouverts par la peau Les yeux sont de petite taille recouverts par la peau qui peut etre plus ou moins epaisse et transparente a ce niveau Chez Scolecomorphus ils sont recouverts par les os craniens Le cristallin n est pas totalement lamellaire car il comporte des cellules nucleees la retine comporte seulement des cones Les nerfs optiques sont reduits la musculature oculomotrice est combinee aux tentacules L aire cephalique qui correspond aux muscles oculomoteurs est egalement reduite Wake 1985 Himstedt et Manteuffel 1985 Brun et Exbrayat 2007 Chez les Gymnophiones un pigment vert caracteristique des autres Amphibiens actuels n est pas retrouve Rage 1985 Cette regression des yeux represente incontestablement une adaptation a la vie fouisseuse Une paire de tentacules a ete decrite chez tous les Gymnophiones Chacun d entre eux est contenu dans un sac qui enveloppe egalement l œil correspondant Chaque tentacule est extrude a l extremite du museau entre la narine et l œil a l aide d une musculature Billo and Wake 1987 lubrifie par les glandes de Harder glandes lacrymales Chaque tentacule est relie a un organe vomeronasal Les tentacules sont en permanence animes d un mouvement de va et vient par lequel ils captent les molecules qui sont analysees par les organes vomeronasaux Il s agit d une adaptation a la vie fouisseuse qui permet a l animal de s orienter dans le tunnel qu il est en train de creuser alors que les narines et la bouche sont hermetiquement fermees Des organes de la ligne laterale caracteristiques des vertebres aquatiques sont observes chez les larves aquatiques des Gymnophiones mais pas chez les larves intra uterines On en trouve egalement chez les adultes de certaines especes aquatiques Ces organes sont repartis de part et d autre du corps neuromastes et sur le museau organes ampoulaires Le tube digestif Vue aux rayons X de Typhlonectes compressicauda le squelette et le tube digestif sont nettement visibles Les dents des adultes sont caracteristiques des amphibiens avec un pedicelle sur lequel une partie la couronne est inseree par l intermediaire d une couche de tissu conjonctif fibreux Chez les larves intra uterines une dentition fœtale particuliere permet a l animal de se nourrir des secretions de la paroi uterine Ces dents fœtales sont tres differentes de celles des adultes par leur origine leur structure et leur repartition L œsophage l estomac et l intestin ne presentent pas de caracteres particuliers Le foie est allonge segmente situe a droite dans la cavite generale Il est recouvert meme chez l adulte d une couche peripherique de tissu hematopoietique Paillot et al 1997a b L appareil respiratoire Chez les adultes l appareil respiratoire est constitue d une trachee qui peut comporter des alveoles d une paire de poumons dont le developpement est variable selon les especes les deux poumons peuvent etre tres longs developpes tous deux ils peuvent etre plus courts mais developpes de maniere identique l un peut etre plus court ou meme inexistant Atretochoana ne possede aucun poumon et respire par la cavite buccale Les larves possedent une paire de branchies triradiees Chez Typhlonectes ces dernieres sont transformees en organes vesiculeux qui contribueront a constituer une sorte de placenta au cours du developpement embryonnaire Le cœur Le cœur des Gymnophiones est compose d un cone arteriel d un ventricule comportant un grand pilier musculeux central de deux oreillettes separees par une cloison musculeuse pouvant etre complete ou fenetree et d un sinus veineux Le systeme immunitaire La structure du thymus est classique Chez Typhlonectes des corpuscules de Hassal structures caracteristiques des amniotes sont observes mais pas chez d autres genres Ichthyophis par exemple Bleyzac et al 2005 La rate ressemble a celle des autres amphibiens Comme indique plus haut le foie est entoure d une couche de tissu hematopoietique Le systeme excreteur Il est constitue d une paire de reins allonges et d une vessie Chez les especes aquatiques les glomerules sont de grande taille par rapport aux especes terrestres Chez les formes considerees comme primitives une paire de pronephros persiste chez les adultes ce qui a fait parfois considerer les reins des Gymnophiones comme le modele ancestral Brauer 1902 Mais chez d autres especes chaque pronephros regresse a la metamorphose Comme chez les autres amphibiens la vessie est une expansion de la paroi du cloaque sans connexion directe avec les canaux de Wolff ureteres Les organes endocriniens L epiphyse a ete etudiee chez les adultes et au cours du developpement embryonnaire de Typhlonectes compressicauda chez qui le complexe pineal est une structure en forme de petit pois provenant du diencephale Aucun organe parapineal n est observe chez les Gymnphiones ainsi que chez les amniotes contrairement aux autres amphibiens anoures et urodeles La glande thyroide ne presente aucune particularite notable pas plus que les glandes parathyroides Les glandes interrenales equivalents des surrenales sont situees dans la partie anterieure des reins Elles contiennent des cellules adrenocorticales et des cellules adrenales soumises a des variations de leur cycle secretoire au cours des saisons L adenohypophyse des Gymnophiones est aplatie et contient plusieurs types cellulaires comme chez les autres vertebres cellules lactotropes secretant de la prolactine cellules gonaditropes secretant de l hormone luteinisante LH et de l hormone folliculo stimulante FSH cellules somatotropes avec de l hormone de croissance GH corticotropes avec de l hormone corticotrope ACTH et thyreotrope avec de la thyreostimuline TSH Tous ces types cellulaires sont soumis a des variations cycliques au cours des cycles de reproduction et des cycles saisonniers Les appareils genitaux et la reproduction L appareil genital male a ete etudie chez de nombreuses especes Wake 1968 1970 Exbrayat and Estabel 2006 Akbarsha et al 2006 Smita et al 2006 Scheltinga and Jamieson 2006 Measey et al 2008 Il comporte une paire de testicules multilobes associes a des corps adipeux segmentes une paire de canaux de Muller et un cloaque erectile permettant la fecondation interne La segmentation des testicules est plus reguliere chez les genres les plus ancestraux Ichthyophis Rhinatrema que chez les autres Typhlonectes Chaque lobe testiculaire est compose de plusieurs lobules dans lesquels se deroule la spermatogenese Les cellules germinales sont regroupees en series isogeniques c est a dire provenant de la meme spermatogonie qui prennent l aspect d une structure spherique se deplacant de la peripherie vers le centre entre des cellules de Sertoli geantes l ensemble donnant aux testicules de Gynmophiones un aspect unique chez les vertebres Tous les Gymnophiones males possedent une paire de canaux de Muller qui ne degenerent pas au cours du developpement embryonnaire comme c est la regle generale chez les vertebres males Ils sont au contraire transformes en veritables glandes dont le cycle de secretion est etroitement lie au cycle de reproduction Wake 1981 Exbrayat 1985 Akbarsha et al 2006 Ces organes sont les equivalents de la prostate Tous les Gymnophiones pratiquent la fecondation interne Pour cela la partie posterieure du cloaque male est erectile et se retourne en doigt de gant au moment de la copulation donnant un phallodeum de forme et de taille diverses selon les especes permettant l intromission dans le cloaque de la femelle Tonutti 1931 Exbrayat 1991 1997 L appareil genital femelle a egalement ete etudie chez plusieurs especes Wake 1968 1970 Exbrayat and Estabel 2006 Exbrayat 2006c Raquet et al 2006 Les ovaires sont allonges et associes a des corps adipeux segmentes Apres l ovulation le follicule vide de son ovocyte se transforme en corps jaune qui evoluera en veritable glande endocrinienne vascularisee secretrice de progesterone qui sera maintenue en place pendant tout le temps ou l œuf restera dans les oviductes Chez les especes vivipares les corps jaunes persisteront pendant toute la duree de la gestation et seront le siege de variations structurales Les œufs sont contenus dans les oviductes Apres l ovulation les ovocytes sont conduits a la partie anterieure de l oviducte et c est a ce niveau que la fecondation est observee Chez les especes ovipares les œufs et embryons sont entoures d une gangue muqueuse secretee par les glandes tubaires Lors de la ponte les œufs embryonnes seront relies les uns aux autres par un cordon muqueux Chez les especes vivipares la partie posterieure des oviductes est transformee en uterus La paroi uterine secrete des substances glyco lipo proteiques qui serviront de nourriture aux embryons qui pourront egalement arracher les cellules epitheliales de la paroi uterine Les embryons pratiquent egalement l adelphophagie c est a dire qu ils devorent les embryons morts ou peut etre moins developpes Chez Typhlonectes compressicauda une placentation qui implique les branchies et la paroi uterine est observee a la fin du developpement Hraoui Bloquet 1995 Exbrayat and Hraoui Bloquet 2006 Le developpement et la metamorphose Le developpement embryonnaire des Ceciliens a ete peu etudie Les œufs sont telolecithes c est a dire qu ils contiennent une importante quantite de vitellus situee au pole vegetatif Le developpement concerne un blastidisque situe au pole animal L embryon se developpe autour de sa masse de vitellus Chez les especes vivipares au moment de l eclosion intra uterine il est equipe d une denture fœtale qui lui permet de racler la paroi uterine Cette denture disparaitra avant la naissance La metamorphose peut etre lente chez les especes ovipares dont les larves sont aquatiques 10 mois chez Ichthyophis ou rapide chez les especes vivipares estimee a 2 mois chez Typhlonectes Elle est caracterisee notamment par la disparition des branchies sauf chez Typhlonectes par la regression des bourgeons des membres par la disparition du pronephros chez certaines especes par la mise en place de la structure definitive de la peau Pendant la croissance des petits la mere produit tous les trois jours une nouvelle peau grasse que les petits devorent tous ensemble en quelques minutes Les modes de reproduction sont variables La fecondation est toujours interne De nombreuses especes sont ovipares Ichthyophis parfois au developpement direct pas clair Une sorte de placentation impliquant les branchies des larves intra uterines et la paroi de l oviducte est observee chez Typhlonectes compressicauda Taylor 1968 Hraoui Bloquet et Exbrayat 1995 Wake 1977 Les apodes forment un petit groupe tres specialise eloigne du type amphibien classique Ces amphibiens ne paraissent pas subir de metamorphose car elle ne se signale que par la perte des branchies externes et s effectue tres tot dans l œuf Ces especes hibernent tous les ans au meme endroit a 1 ou 2 cm pres ref necessaire Certaines convoitent les œufs des autres pour se nourrir pas clair Distribution et habitatDistribution Ce sont des animaux terrestres qui vivent dans l humus la boue des marecages en foret tropicale voire en eau libre Les especes de cet ordre se rencontrent en Amerique du Sud en Amerique centrale en Afrique de l Ouest en Afrique centrale en Afrique de l Est en Asie du Sud et en Asie du Sud Est Elles sont absentes de l Australie de Madagascar et des Antilles Nomenclature et systematiqueSelon Amphibian Species of the World 16 septembre 2014 Caeciliidae Rafinesque 1814 Chikilidae Kamei San Mauro Gower Van Bocxlaer Sherratt Thomas Babu Bossuyt Wilkinson amp Biju 2012 Dermophiidae Taylor 1969 Herpelidae Laurent 1984 Ichthyophiidae Taylor 1968 Indotyphlidae Lescure Renous amp Gasc 1986 Rhinatrematidae Nussbaum 1977 Scolecomorphidae Taylor 1969 Siphonopidae Bonaparte 1850 Typhlonectidae Taylor 1968 et les especes fossiles basales Eocaecilia micropodia Jenkins amp Walsh 1993 Rubricacaecilia monbaroni Evans amp Sigogneau Russell 2001 Caeciliidae Dermophis mexicanus Dermophiidae Herpele squalostoma Herpelidae femelle et petits Ichthyophis kodaguensis Ichthyophiidae Epicrionops sp Rhinatrematidae Microcaecilia dermatophaga Siphonopidae Reconstitution d un Eocaecilia fossile Par le passe les gymnophiones ont ete separees en trois groupes selon leur niveau d evolution les cecilies primitives pour les familles des Rhinatrematidae et des Ichthyophiidae les cecilies moyennement evoluees pour le genre Uraeotyphlus Ichthyophiidae parfois dans les Uraeotyphlidae et les cecilies tres evoluees pour la famille des Caeciliidae et les anciennes familles des Scolecomorphidae et des Typhlonectidae Phylogenie externe Phylogenie des ordres d amphibiens modernes d apres Marjanovic amp Laurin 2007 Lissamphibia Gymnophiona Apoda cecilies Paratoidia Allocaudata Batrachia Caudata Urodela salamandres Salientia Anura grenouilles et crapauds Phylogenie interne Phylogenie des gymnophiones d apres Wilkinson et al 2011 et San Mauro et al 2014 Gymnophiona Eocaecilia micropodia Rubricacaecilia monbaroni Apoda Rhinatrematidae Stegokrotaphia Ichthyophiidae Teresomata Scolecomorphidae Caecilioidei ChikilidaeHerpelidae Hedraeoglossi CaeciliidaeTyphlonectidae Siphonopidei IndotyphlidaeDermophiidaeSiphonopidaeNotes et references Fossilworks Apoda sur fossilworks org via Wikiwix consulte le 5 novembre 2023 Cecilie Vivre de sang froid Archive org Wikiwix Archive is Google Que faire Documentaire de Scott Alexander Episode 2 sur 5 PLANETE TV 17 30 Lundi 8 novembre 2010 Amphibian Species of the World consulte le 16 septembre 2014 Les Cecilies Amphibiens mysterieux 2005 Musee d histoire naturelle Fribourg Suisse Swiss Caecilian Research Berne Textes et illustrations de l exposition temporaire du 10 septembre 2005 au 15 janvier 2006 Lire le document pdf Marjanovic D amp Laurin M 2007 Fossils Molecules Divergence Times and the Origin of Lissamphibians 1 Systematic Biology 56 369 388 en M Wilkinson San Mauro D Sherratt E et Gower D J A nine family classification of caecilians Amphibia Gymnophiona Zootaxa vol 2874 2011 p 41 64 lire en ligne en Pyron R A et Wiens J J A large scale phylogeny of Amphibia including over 2800 species and a revised classification of extant frogs salamanders and caecilians Molecular Phylogenetics and Evolution vol 73 no 2 2011 p 177 189 DOI 10 1016 j ympev 2011 06 012 en D San Mauro Gower D J Muller H Loader S P Zardoya R Nussbaum R A et Wilkinson M Life history evolution and mitogenomic phylogeny of caecilian amphibians Molecular Phylogenetics and Evolution vol 61 2014 p 543 583 PMID 24480323 DOI 10 1016 j ympev 2014 01 009 BibliographieMuller 1832 Beitrage zur Anatomie und Naturgeschichte der Amphibien I Ueber die naturliche Eintheilung der Amphibien Zeitschrift fur Physiologie vol 4 p 190 275 Delsol Flatin amp Exbrayat 1995 Le tube digestif des Amphibiens adultes Traite de Zoologie tome XIV fasc I A Grasse amp Delsol eds Masson Paris p 497 508 Dunker Wake amp Olson 2000 Embryonic and larval development in the Caecilian Ichthyophis kohtaoensis Journal of morphology vol 243 p 3 34 texte integral Exbrayat 2000 Les Gymnophiones ces curieux amphibians Societe Nouvelle des editions Boubee Paris Exbrayat 2006 Reproductive biology and phylogeny of Gymnophiona Caecilians Vol 5 of series Jamieson GMB ed Science Publishers Enfield Jersey Plymouth Himstedt 1996 Die Blindwuhlen Westarp Wissenschaft Magdeburg Nussbaum amp Wilkinson 1989 On the classification and phylogeny of Caecilians Amphibia Gymnophiona a critical review Herpetological Monographs vol 3 p 1 42 Rage 1985 Origine et phylogenie des Amphibiens Bulletin de la Societe Herpetologique de France vol 34 p 1 19 Sakai Billo amp Kriz 1986 The structural organization of the kidney of Typhlonectes compressicaudus Amphibia Gymnophiona Anatomy and Embryology vol 174 p 243 252 Sammouri Renous Exbrayat amp Lescure 1990 Developpement embryonnaire de Typhlonectes compressicaudus Amphibia Gymnophiona Annales des Sciences Naturelles Zoologie ser 13 vol 11 p 135 163 Sarasin amp Sarasin 1887 1890 Ergebnisse Naturwissenschaftlicher Forschungen auf Ceylon Zur Entwicklungsgeschichte und Anatomie der Ceylonischen Blindwuhle Ichthyophis glutinosus C W Kreidel s Verlag Wiesbaden Seshachar 1936 The spermatogenesis of Ichthyophis glutinosus Linn I The spermatogonia and their division Zeitschrift fur Zellforschung und mikroskopische Anatomie vol 24 p 662 706 Taylor 1968 The Caecilians of the world A taxonomic review University Kansas Press Lawrence Kansas USA Tonutti 1931 Beitrag zur Kenntnis der Gymnophionen XV Das genital System Morphologisches Jahrbuch vol 70 p 101 130 Wake 1968 Evolutionary morphology of the Caecilian urogenital system Part I the gonads and fat bodies Journal of Morphology vol 126 p 291 332 Wake 1970 Evolutionary morphology of the caecilian urogenital system Part II the kidneys and urogenital ducts Acta Anatomica vol 75 p 321 358 Liens externesSur les autres projets Wikimedia Gymnophiona sur Wikimedia CommonsGymnophiona sur Wikispecies en Amphibian Species of the World Gymnophiona Muller 1832 consulte le 10 octobre 2013 en Animal Diversity Web Gymnophiona consulte le 10 octobre 2013 en Catalogue of Life Gymnophiona consulte le 30 mars 2023 en NCBI Gymnophiona taxons inclus consulte le 10 octobre 2013 en Tree of Life Web Project Gymnophiona consulte le 10 octobre 2013 en Paleobiology Database Gymnophiona Rafinesque 1814 consulte le 10 octobre 2013 en UICN taxon Gymnophiona consulte le 5 janvier 2023 en Wild Herps photographies de Gymnophiona consulte le 10 octobre 2013 Portail de l herpetologie