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La géométrie est à l'origine la branche des mathématiques étudiant les figures du plan et de l'espace (géométrie euclidienne). Depuis la fin du XVIIIe siècle, la géométrie étudie également les figures appartenant à d'autres types d'espaces (géométrie projective, géométrie non euclidienne, géométrie descriptive, géométrie affine).

Géométrie
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Obtention de la section conique par la projection de deux sphères de diamètres distincts (théorème de Dandelin).
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Pratiqué par
Mathématicien géomètre (en)image
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Histoire
Histoire de la géométrieimage

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Depuis le début du XXe siècle, certaines méthodes d'étude de figures de ces espaces se sont transformées en branches autonomes des mathématiques : topologie, géométrie différentielle et géométrie algébrique. Si l'on veut englober toutes ces acceptions, il est difficile de définir ce qu'est, aujourd'hui, la géométrie. C'est que l'unité des diverses branches de la « géométrie contemporaine » réside plus dans des origines historiques que dans une communauté de méthodes ou d'objets.

Étymologie

Le terme géométrie dérive du grec γεωμέτρης / geômétrês, « géomètre, arpenteur », qui vient de γῆ / gễ, « terre », et μέτρον / métron, « mesure ». Ce serait donc « la science de la mesure du terrain ».

Typologie

Au XIXe siècle, Felix Klein réalise un important travail de synthèse qui participe à la classification des différents types de géométrie : le programme d'Erlangen (1872). Dans son approche, la géométrie est l'étude des espaces de points sur lesquels opèrent des groupes de transformations et des invariants associés. Suivant cette classification, le plan et la sphère (tous deux des espaces homogènes et isotropes de dimension 2) diffèrent par leurs groupes de symétrie (le groupe euclidien pour l'un, le groupe des rotations pour l'autre).

Ce travail mène à distinguer cinq branches à la géométrie : la géométrie affine, projective, métrique, euclidienne et non euclidienne (regroupée avec la géométrie métrique parabolique). Ces disciplines apparues avant le XXe siècle constituent la géométrie classique.

Au XXe siècle, la géométrie s'enrichit de nouvelles disciplines grâce aux liens faits avec l'algèbre (géométrie algébrique, topologie). Les travaux d'Élie Cartan et de Sophus Lie mènent de leur côté à la géométrie différentielle. Enfin, Alain Connes introduit la géométrie non commutative, qui trouve des applications en physique quantique.

Au XXIe siècle, la géométrie se divise ainsi principalement en six sous-domaines : la géométrie euclidienne, la géométrie analytique, la géométrie projective, la géométrie différentielle, les géométries non euclidiennes et la topologie.

Géométrie classique

Henri Poincaré définit un espace géométrique par la liste des propriétés suivantes, :

  1. Il est continu ;
  2. Il est infini ;
  3. Il a trois dimensions ;
  4. Il est homogène, c’est-à-dire que tous ses points sont identiques entre eux ;
  5. Il est isotrope, c’est-à-dire que toutes les droites qui passent par un même point sont identiques entre elles.

Géométrie affine

La géométrie affine est l'étude des points et des droites, sans notions de distance et d'angle.

Géométrie projective

La géométrie projective ajoute aux espaces de la géométrie affine des points à l'infini.

La géométrie projective est la plus minimaliste, ce qui en fait un tronc commun pour les autres géométries. Elle est fondée sur des axiomes :

  1. D'incidence (ou d'appartenance) dont la caractéristique la plus notable est : « Deux droites distinctes coplanaires possèdent un unique point commun » ;
  2. D'ordre : permet notamment d'ordonner les points d'une droite. De ce point de vue, une droite projective s'apparente à un cercle car deux points définissent deux segments ;
  3. De continuité : dans tout espace géométrique, on peut joindre un point à un autre par un cheminement continu. Il est l'axiome d'Archimède en géométrie euclidienne.

Distinguer dans la géométrie projective des éléments impropres caractérise la géométrie arguésienne. Puis la géométrie affine naît de l'élimination de ces éléments impropres. Cette suppression de points crée la notion de parallélisme puisque désormais certaines paires de droites coplanaires cessent d'intersecter. Le point impropre supprimé est assimilable à la direction de ces droites. De plus, deux points ne définissent plus qu'un segment (celui des deux qui ne contient pas le point impropre) et rend familière la notion de sens ou orientation (c'est-à-dire que cela permet de distinguer A B ¯ {\displaystyle \scriptstyle {\overline {AB}}} image de B A ¯ {\displaystyle \scriptstyle {\overline {BA}}} image).

Géométrie euclidienne

La géométrie euclidienne est l'étude de l'espace usuel avec les notions de distance et d'angle.

Le cinquième axiome ou « postulat de parallèles » de la géométrie d'Euclide fonde la géométrie euclidienne :

Par un point extérieur à une droite, il passe toujours une parallèle à cette droite, et une seule.

Voir l'axiomatique de Hilbert ou les Éléments d'Euclide pour des énoncés plus complet de la géométrie euclidienne.

Géométrie non-euclidienne

La géométrie non euclidienne est une variante de la géométrie euclidienne et n'en diffère que par la modification de l'énoncé du cinquième postulat d'Euclide. Cette géométrie est contraire à l'intuition usuelle. Elle comprend la géométrie hyperbolique, la géométrie elliptique et la géométrie sphérique.

La réfutation du postulat de parallèles de la géométrie d'Euclide a conduit à l'élaboration de deux géométries non euclidiennes : la géométrie hyperbolique par Gauss, Lobatchevski, Bolyai et la géométrie elliptique par Riemann.

Généralisation

Les géométries ci-dessus peuvent être généralisées en faisant varier la dimension des espaces, en changeant le corps des scalaires (utiliser des droites différentes de la droite réelle) ou en donnant une courbure à l'espace. Ces géométries sont encore dites classiques.

Par ailleurs, la géométrie classique peut être axiomatisée ou étudiée de différentes façons :

  • la géométrie d'incidence et la géométrie synthétique (ou géométrie pure), qui utilisent une approche axiomatique ayant généralement comme données premières les points, les droites, les plans, ainsi que les relations qui les gouvernent et les grandeurs qui leur sont associées ;
  • la géométrie analytique, qui utilise les coordonnées et qui associe à chaque point des triplets (ou une suite de longueur donnée) d'éléments d'un corps ;
  • l'algèbre linéaire, qui généralise la géométrie analytique en remplaçant l'utilisation des coordonnées par celle des espaces vectoriels abstraits ;
  • la géométrie des groupes, qui étudie les actions de groupe et leurs invariants. C'est là le programme d'Erlangen de Felix Klein. On s'intéresse particulièrement aux groupes (abstraits, algébriques ou de Lie) classiques, c'est-à-dire aux groupes liés aux groupes linéaires, orthogonaux, unitaires ou symplectiques, et a leurs espaces homogènes classiques (espaces symétriques, variétés de drapeaux, par exemple). La théorie des invariants est intimement liée à cet aspect de la géométrie : elle permet d'associer à des configurations des quantités (birapports, distances, angles, etc.) qui permettent de classer les orbites. On peut aussi étendre cette approche à la géométrie des groupes exceptionnels (algébriques ou de Lie) ;
  • la théorie des immeubles de Tits, qui est liée à la géométrie des groupes classiques et exceptionnels (algébriques ou non), et qui étudie des structures combinatoires liés aux diagrammes de Coxeter. Par exemple, l'ensemble de toutes les chaînes de sous-espaces vectoriels d'un espace vectoriel de dimension finie sur un corps est un immeuble, et l'ensemble de toutes les chaînes de sous-espaces projectifs d'un espace projectif P de dimension finie sur corps commutatif qui sont inclus dans une même quadrique projective de P est un immeuble.

Il est remarquable que l'algèbre linéaire (espaces vectoriels, formes quadratiques, formes bilinéaires alternées, formes hermitiennes et antihermitiennes, etc.) permette de construire des modèles explicites de la plupart des structures rencontrées dans ces géométries. Cela confère donc à la géométrie classique une certaine unité.

Groupes en géométrie classique

Il y a en géométrie différentielle et en géométrie algébrique des groupes de Lie et des groupes algébriques, qui eux ont des espaces homogènes, et la géométrie classique se ramène souvent à l'étude de ces espaces homogènes. Les géométries affine et projective sont liées aux groupes linéaires, et les géométries euclidienne, sphérique, elliptique et hyperbolique sont liées aux groupes orthogonaux.

Lorsqu'il y a des classifications explicites des groupes de Lie ou algébriques ou de leurs espaces homogènes vérifiant certaines hypothèses (groupes de Lie ou algébriques simples, espaces symétriques, variétés de drapeaux généralisées, espaces de courbure constante, par exemple), les principaux éléments de ces classifications sont parfois issus de la géométrie classique, et les groupes auxquels sont associés ces géométries classiques sont liés aux groupes dits classiques (groupes linéaires, orthogonaux, symplectiques, par exemple).

La plupart des géométries classiques sont liées aux groupes de Lie ou algébriques simples, dit classiques (ils sont issus de l'algèbre linéaire). Il y a d'autres groupes de Lie ou algébriques simples, et ils sont dits « exceptionnels » et ils donnent lieu à la géométrie exceptionnelle, avec certaines analogies avec la géométrie classique. Cette distinction est due au fait que les groupes simples sont (sous certaines hypothèses) classés en plusieurs séries infinies (souvent quatre) et en un nombre fini d'autres groupes (souvent cinq), et ce sont ces derniers groupes qui sont exceptionnels, et ils ne relèvent pas de l'algèbre linéaire (du moins pas de la même manière) : ils sont souvent liés à des structures algébriques non associatives (algèbres d'octonions, algèbres de Jordan exceptionnelles, par exemple).

Aux groupes de Lie ou algébriques simples sont associés des diagrammes de Dynkin (des sortes de graphes), et certaines propriétés de ces géométries peuvent se lire dans ces diagrammes.

Géométries des XXe et XXIe siècles

Topologie

Article détaillé : topologie.

Géométrie algébrique

La géométrie algébrique utilise l'algèbre abstraite et la topologie. Elle étudie des espaces qui, localement, sont des ensembles de points définis par des équations algébriques, tels les sous-espaces affines, les coniques et les quadriques.

Géométrie différentielle

La géométrie différentielle utilise l'analyse, la topologie et l'algèbre linéaire. Elle étudie des espaces qui, localement, sont des espaces euclidiens, et sur lesquels on peut faire du calcul différentiel et du calcul intégral. La géométrie différentielle englobe la géométrie riemannienne et la géométrie symplectique.

Géométrie non commutative

Article détaillé : géométrie non commutative.

Autres géométries

géométrie des  (en)

Géométrie riemannienne

La géométrie riemannienne peut être vue comme une extension de la géométrie euclidienne. Son étude porte sur les propriétés géométriques d'espaces (variétés) présentant une notion de vecteurs tangents, et équipés d'une métrique (métrique riemannienne) permettant de mesurer ces vecteurs. Les premiers exemples rencontrés sont les surfaces de l'espace euclidien de dimension 3 dont les propriétés métriques ont été étudiées par Gauss dans les années 1820. Le produit euclidien induit une métrique sur la surface étudiée par restriction aux différents plans tangents. La définition intrinsèque de métrique fut formalisée en dimension supérieure par Riemann. La notion de transport parallèle autorise la comparaison des espaces tangents en deux points distincts de la variété : elle vise à transporter de manière cohérente un vecteur le long d'une courbe tracée sur la variété riemannienne. La courbure d'une variété riemannienne mesure par définition la dépendance éventuelle du transport parallèle d'un point à un autre par rapport à la courbe les reliant.

La métrique donne lieu à la définition de la longueur des courbes, d'où dérive la définition de la distance riemannienne. Mais les propriétés métriques des triangles peuvent différer de la trigonométrie euclidienne. Cette différence est en partie étudiée à travers le théorème de Toponogov, qui permet de comparer du moins localement la variété riemannienne étudiée à des espaces modèles, selon des inégalités supposées connues sur la courbure sectionnelle. Parmi les espaces modèles :

  • l'espace euclidien est une variété riemannienne de courbure nulle ;
  • la sphère de dimension n est une variété riemannienne de courbure positive constante 1 ;
  • l'espace hyperbolique de dimension n est une variété riemannienne de courbure négative -1.

Géométrie complexe

La géométrie complexe porte sur les propriétés d'espaces pouvant localement s'identifier à C n {\displaystyle \mathbb {C} ^{n}} image. Ces objets (variété complexe) présentent une certaine rigidité, découlant de l'unicité d'un prolongement analytique d'une fonction à plusieurs variables.

Géométries symplectique et de contact

La géométrie symplectique est une branche de la géométrie différentielle et peut être introduite comme une généralisation en dimension supérieure de la notion d'aire orientées rencontrée en dimension 2. Elle est liée aux formes bilinéaires alternées. Les objets de cette géométrie sont les variétés symplectiques, qui sont des variétés différentielles munie d'un champ de formes bilinéaires alternées. Par exemple, un espace affine attaché à un espace vectoriel muni d'une forme bilinéaire alternée non dégénérée est une variété symplectique.

La géométrie de contact est une branche de la géométrie différentielle qui étudie les variétés de contact, qui sont des variétés différentielles munies d'un champ d'hyperplans des espaces tangents vérifiant certaines propriétés. Par exemple, l'espace projectif déduit un espace vectoriel muni d'une forme bilinéaire alternée non dégénérée est une variété de contact.

Géométries discrète et convexe

Articles détaillés : Géométrie discrète et Articles en rapport avec la géométrie convexe.

Géométries arithmétique

Article détaillé : Géométrie arithmétique.

Utilisation du terme

La géométrie admet de nombreuses acceptions selon les auteurs. Dans un sens strict, la géométrie est « l'étude des formes et des grandeurs de figures ». Cette définition est conforme à l'émergence de la géométrie en tant que science sous la civilisation grecque durant l'époque classique. Selon un rapport de Jean-Pierre Kahane, cette définition coïncide avec l'idée que se font les gens de la géométrie comme matière enseignée : c'est « le lieu où on apprend à appréhender l'espace ».

En 1739, Leonhard Euler étudie le problème des sept ponts de Königsberg ; ses travaux sont considérés comme l'un des premiers résultats de géométrie ne dépendant d'aucune mesure, des résultats qu'on qualifiera de topologiques. Les questions posées durant le XIXe siècle ont conduit à repenser les notions de forme et d'espace, en écartant la rigidité des distances euclidiennes. Il a été envisagé la possibilité de déformer continûment une surface sans préserver la métrique induite, par exemple de déformer une sphère en un ellipsoïde. Étudier ces déformations a conduit à l'émergence de la topologie[réf. nécessaire] : ses objets d'étude sont des ensembles, les espaces topologiques, dont la notion de proximité et de continuité est définie ensemblistement par la notion de voisinage. Selon certains mathématiciens, la topologie fait pleinement partie de la géométrie, voire en est une branche fondamentale. Cette classification peut être remise en cause par d'autres.

Selon le point de vue de Felix Klein (1849-1925), la géométrie analytique « synthétisait en fait deux caractères ultérieurement dissociés : son caractère fondamentalement métrique, et l'homogénéité ». Le premier caractère se retrouve dans la géométrie métrique, qui étudie les propriétés géométriques des distances. Le second est au fondement du programme d'Erlangen, qui définit la géométrie comme l'étude des invariants d'actions de groupe.

Les travaux actuels, dans des domaines de recherche portant le nom de géométrie, tendent à remettre en cause la première définition donnée. Selon Jean-Jacques Szczeciniarcz, la géométrie ne se construit pas sur « la simple référence à l'espace, ni même [sur] la figuration ou [sur] la visualisation » mais se comprend à travers son développement : « la géométrie est absorbée mais en même temps nous parait attribuer un sens aux concepts en donnant par ailleurs l'impression d'un retour au sens initial ». Jean-Jacques Sczeciniarcz relève deux mouvements dans la recherche mathématique qui a conduit à un élargissement ou à un morcellement de la géométrie :

  • la procédure d'idéalisation consistant à montrer l'importance d'une structure en l'ajoutant aux objets mathématiques déjà étudiés ;
  • au contraire, la procédure de thématisation consistant à dégager une nouvelle structure sous-jacente à des objets géométriques déjà étudiés.

Dans le prolongement, la géométrie peut être abordée non plus comme une discipline unifiée mais comme une vision des mathématiques ou une approche des objets. Selon Gerhard Heinzmann, la géométrie se caractérise par « un usage de termes et de contenus géométriques, comme « points », « distance » ou « dimension » en tant que cadre langagier dans les domaines les plus divers », accompagné par un équilibre entre une approche empirique et une approche théorique.

Histoire

Article détaillé : Histoire de la géométrie.

L'invention de la géométrie remonte à l'Égypte antique.


Applications

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Réfraction de la lumière par un morceau de plastique; phénomène pouvant être analysé grâce à de la trigonométrie.

Longtemps, géométrie et astronomie ont été liées. À un niveau élémentaire, le calcul des tailles de la Lune, du Soleil et de leurs distances respectives à la Terre fait appel au théorème de Thalès[réf. nécessaire]. Dans les premiers modèles du système solaire, à chaque planète était associé un solide platonicien. Depuis les observations astronomiques de Kepler, confirmées par les travaux de Newton, il est prouvé que les planètes suivent une orbite elliptique dont le Soleil constitue un des foyers. De telles considérations de nature géométrique peuvent intervenir couramment en mécanique classique pour décrire qualitativement les trajectoires.

En ce sens, la géométrie intervient en ingénierie dans l'étude de la stabilité d'un système mécanique. Mais elle intervient encore plus naturellement dans le dessin industriel. Le dessin industriel montre les coupes ou les projections d'un objet tridimensionnel, et est annoté des longueurs et angles. C'est la première étape de la mise en place d'un projet de conception industrielle. Récemment, le mariage de la géométrie avec l'informatique a permis l'arrivée de la conception assistée par ordinateur (CAO), des calculs par éléments finis et de l'infographie.

La trigonométrie euclidienne intervient en optique pour traiter par exemple de la diffraction de la lumière. Elle est également à l'origine du développement de la navigation : navigation maritime aux étoiles (avec les sextants), cartographie, navigation aérienne (pilotage aux instruments à partir des signaux des balises).

Les nouvelles avancées en géométrie au XIXe siècle trouvent des échos en physique. Il est souvent dit que la géométrie riemannienne a été initialement motivée par les interrogations de Gauss sur la cartographie de la Terre. Elle rend compte en particulier de la géométrie des surfaces dans l'espace. Une de ses extensions, la géométrie lorentzienne, a fourni le formalisme idéal pour formuler les lois de la relativité générale. La géométrie différentielle trouve de nouvelles applications dans la physique post-newtonienne avec la théorie des cordes ou des membranes.

La géométrie non commutative, inventée par Alain Connes, tend à s'imposer pour présenter les bonnes structures mathématiques avec lesquelles travailler pour mettre en place de nouvelles théories physiques.

Enseignement

La géométrie occupe une place privilégiée dans l'enseignement des mathématiques. De nombreuses études pédagogiques prouvent son intérêt[réf. souhaitée] : elle permet aux élèves de développer une réflexion sur des problèmes, de visualiser des figures du plan et de l'espace, de rédiger des démonstrations, de déduire des résultats d'hypothèses énoncées. Mais plus encore, « le raisonnement géométrique est beaucoup plus riche que la simple déduction formelle », car il s'appuie sur l'intuition née de l'« observation des figures ».

Dans les années 1960, l'enseignement des mathématiques en France insistait sur la mise en pratique des problèmes relevant de la géométrie dans la vie courante. En particulier, le théorème de Pythagore était illustré par la règle du 3, 4, 5 et son utilisation en charpenterie. Les involutions, les divisions harmoniques, et les birapports étaient au programme du secondaire. Mais la réforme des mathématiques modernes, née aux États-Unis et adaptée en Europe, a conduit à réduire considérablement les connaissances enseignées en géométrie pour introduire de l'algèbre linéaire dans le second degré. Dans de nombreux pays, cette réforme fut fortement critiquée et désignée comme responsable d'échecs scolaires[réf. souhaitée]. Un rapport de Jean-Pierre Kahane dénonce le manque d'« une véritable réflexion didactique préalable » sur l'apport de la géométrie : en particulier, une « pratique de la géométrie vectorielle » prépare l'élève à une meilleure assimilation des notions formelles d'espace vectoriel, de forme bilinéaire…

Notes et références

Notes

  1. Les géométries euclidienne et non euclidienne correspondent à cette définition stricto sensu de l'espace. Construire une telle géométrie consiste à énoncer les règles d'agencement des quatre objets fondamentaux : le point, la droite, le plan et l'espace. Ce travail reste l'apanage de la géométrie pure qui est la seule à travailler ex nihilo.
  2. jusqu'à une certaine limite car certaines géométries n'entrent pas dans ce cadre.
  3. Dans une certaine mesure et grossièrement, cela permet également de distinguer A O B ^ {\displaystyle \scriptstyle {\widehat {AOB}}} image de B O A ^ {\displaystyle \scriptstyle {\widehat {BOA}}} image ; l'intérieur de l'extérieur.

Références

  1. Jean-Pierre Provost et Gérard Vallée, Les maths en physique : La physique à travers le filtre des mathématiques, Paris, Éditions Dunod, coll. « Sciences Sup », mars 2004, 1re éd., 331 p. (ISBN 2-10-004652-7), p. 51.
  2. ↑ a b c et d « géométrie », Grande Encyclopédie Larousse (consulté le 30 septembre 2023)
  3. (en) Géométrie sur l’Encyclopædia Britannica (consulté le 30 septembre 2023)
  4. Henri Poincaré, La Science et l'Hypothèse, Champs Flammarion, 1902.
  5. Fritz Reinhardt et Heinrich Soeder, Atlas des mathématiques, Livre de Poche, p. 13.
  6. ↑ a et b Jean-Pierre Kahane (ed.), L'enseignement des sciences mathématiques : Commission de réflexion sur l'enseignement des mathématiques [détail des éditions], chap. 3, « La Géométrie ».
  7. Alain Michel, « Géométrisation de la théorie physique : sur la genèse d'un problème », dans Kouneiher & al.
  8. Jean-Jacques Szczeciniarz, « Philosophie et géométrie : la montée de la géométrie, ses effets philosophiques », dans Kouneiher & al.
  9. Gerhard Heinzmann, « La géométrie et le principe d'idonéité : une relecture de Ferdinand Gonseth », dans Kouneiher & al.
  10. Mueller-Jourdan 2007, p. 73
  11. Denis Rolland, Architectures rurales en Picardie : le Soissonnais, CREER, 1998 (ISBN 978-2-909797-25-0), p. 49.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Géométrie, sur Wikimedia Commons
  • géométrie, sur le Wiktionnaire (thésaurus)
  • Géométrie, sur Wikiversity
  • Géométrie, sur Wikibooks

Bibliographie

  • Charles Mugler, « Sur l’Histoire de quelques définitions de la géométrie grecque et les rapports entre la géométrie et l’optique (Première Partie) », L’Antiquité classique, vol. 26, no 2,‎ 1957, p. 331-345 (lire en ligne, consulté le 28 janvier 2020).
  • Charles Mugler, « Sur l’Histoire de quelques définitions de la géométrie grecque et les rapports entre la géométrie et l’optique (Suite) », L’Antiquité classique, vol. 27, no 1,‎ 1958, p. 76-91 (lire en ligne, consulté le 28 janvier 2020)
  • Pascal Mueller-Jourdan, Une initiation à la philosophie de l'antiquité tardive : les leçons du Pseudo-Elias, Fribourg/Paris, Éditions du Cerf, 2007, 143 p. (ISBN 978-2-204-08571-7). image
  • Nikolai I. Lobachevsky, Pangeometry, traduction et édition: A. Papadopoulos, Heritage of European Mathematics Series, Vol. 4, European Mathematical Society, 2010.
  • Jean-Paul Collette, Histoire des mathématiques, vol. 2, Vuibert, 1979 (ISBN 2-7613-0118-8), chapitre 10 : Le renouvellement de la géométrie au XIXe siècle.
  • A. Dahan-Dalmedico et J. Peiffer, Une histoire des mathématiques : Routes et dédales, 1986 [détail des éditions]
  • Joseph Kouneiher, Dominique Flament, Philippe Nabonnand et Jean-Jacques Szczeciniarz (dir.), Géométrie au XXe siècle : histoire et horizons [[[Référence:Géométrie au XXe siècle : histoire et horizons (Joseph Kouneiher, Dominique Flament, Philippe Nabonnand, Jean-Jacques Szczeciniarz, dir.)|détail des éditions]]]

Articles connexes

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Une catégorie est consacrée à ce sujet : Géométrie.
  • (376) Geometria, astéroïde
  • Advances in Geometry

Liens externes

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Auteur: www.NiNa.Az

Date de publication: 31 Mai, 2025 / 22:37

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Ne doit pas etre confondu avec Arpentage Maths redirige ici Pour l article homophone voir Math La geometrie est a l origine la branche des mathematiques etudiant les figures du plan et de l espace geometrie euclidienne Depuis la fin du XVIII e siecle la geometrie etudie egalement les figures appartenant a d autres types d espaces geometrie projective geometrie non euclidienne geometrie descriptive geometrie affine GeometrieObtention de la section conique par la projection de deux spheres de diametres distincts theoreme de Dandelin Partie deMathematiquesPratique parMathematicien geometre en ObjetFormeHistoireHistoire de la geometrie modifier modifier le code modifier Wikidata Depuis le debut du XX e siecle certaines methodes d etude de figures de ces espaces se sont transformees en branches autonomes des mathematiques topologie geometrie differentielle et geometrie algebrique Si l on veut englober toutes ces acceptions il est difficile de definir ce qu est aujourd hui la geometrie C est 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regroupee avec la geometrie metrique parabolique Ces disciplines apparues avant le XX e siecle constituent la geometrie classique Au XX e siecle la geometrie s enrichit de nouvelles disciplines grace aux liens faits avec l algebre geometrie algebrique topologie Les travaux d Elie Cartan et de Sophus Lie menent de leur cote a la geometrie differentielle Enfin Alain Connes introduit la geometrie non commutative qui trouve des applications en physique quantique Au XXI e siecle la geometrie se divise ainsi principalement en six sous domaines la geometrie euclidienne la geometrie analytique la geometrie projective la geometrie differentielle les geometries non euclidiennes et la topologie Geometrie classiqueHenri Poincare definit un espace geometrique par la liste des proprietes suivantes Il est continu Il est infini Il a trois dimensions Il est homogene c est a dire que tous ses points sont identiques entre eux Il est isotrope c est a dire que toutes les droites qui passent par un meme point sont identiques entre elles Geometrie affine La geometrie affine est l etude des points et des droites sans notions de distance et d angle Geometrie projective La geometrie projective ajoute aux espaces de la geometrie affine des points a l infini La geometrie projective est la plus minimaliste ce qui en fait un tronc commun pour les autres geometries Elle est fondee sur des axiomes D incidence ou d appartenance dont la caracteristique la plus notable est Deux droites distinctes coplanaires possedent un unique point commun D ordre permet notamment d ordonner les points d une droite De ce point de vue une droite projective s apparente a un cercle car deux points definissent deux segments De continuite dans tout espace geometrique on peut joindre un point a un autre par un cheminement continu Il est l axiome d Archimede en geometrie euclidienne Distinguer dans la geometrie projective des elements impropres caracterise la geometrie arguesienne Puis la geometrie affine nait de l elimination de ces elements impropres Cette suppression de points cree la notion de parallelisme puisque desormais certaines paires de droites coplanaires cessent d intersecter Le point impropre supprime est assimilable a la direction de ces droites De plus deux points ne definissent plus qu un segment celui des deux qui ne contient pas le point impropre et rend familiere la notion de sens ou orientation c est a dire que cela permet de distinguer A B displaystyle scriptstyle overline AB de B A displaystyle scriptstyle overline BA Geometrie euclidienne La geometrie euclidienne est l etude de l espace usuel avec les notions de distance et d angle Le cinquieme axiome ou postulat de paralleles de la geometrie d Euclide fonde la geometrie euclidienne Par un point exterieur a une droite il passe toujours une parallele a cette droite et une seule Voir l axiomatique de Hilbert ou les Elements d Euclide pour des enonces plus complet de la geometrie euclidienne Geometrie non euclidienne La geometrie non euclidienne est une variante de la geometrie euclidienne et n en differe que par la modification de l enonce du cinquieme postulat d Euclide Cette geometrie est contraire a l intuition usuelle Elle comprend la geometrie hyperbolique la geometrie elliptique et la geometrie spherique La refutation du postulat de paralleles de la geometrie d Euclide a conduit a l elaboration de deux geometries non euclidiennes la geometrie hyperbolique par Gauss Lobatchevski Bolyai et la geometrie elliptique par Riemann Generalisation Les geometries ci dessus peuvent etre generalisees en faisant varier la dimension des espaces en changeant le corps des scalaires utiliser des droites differentes de la droite reelle ou en donnant une courbure a l espace Ces geometries sont encore dites classiques Par ailleurs la geometrie classique peut etre axiomatisee ou etudiee de differentes facons la geometrie d incidence et la geometrie synthetique ou geometrie pure qui utilisent une approche axiomatique ayant generalement comme donnees premieres les points les droites les plans ainsi que les relations qui les gouvernent et les grandeurs qui leur sont associees la geometrie analytique qui utilise les coordonnees et qui associe a chaque point des triplets ou une suite de longueur donnee d elements d un corps l algebre lineaire qui generalise la geometrie analytique en remplacant l utilisation des coordonnees par celle des espaces vectoriels abstraits la geometrie des groupes qui etudie les actions de groupe et leurs invariants C est la le programme d Erlangen de Felix Klein On s interesse particulierement aux groupes abstraits algebriques ou de Lie classiques c est a dire aux groupes lies aux groupes lineaires orthogonaux unitaires ou symplectiques et a leurs espaces homogenes classiques espaces symetriques varietes de drapeaux par exemple La theorie des invariants est intimement liee a cet aspect de la geometrie elle permet d associer a des configurations des quantites birapports distances angles etc qui permettent de classer les orbites On peut aussi etendre cette approche a la geometrie des groupes exceptionnels algebriques ou de Lie la theorie des immeubles de Tits qui est liee a la geometrie des groupes classiques et exceptionnels algebriques ou non et qui etudie des structures combinatoires lies aux diagrammes de Coxeter Par exemple l ensemble de toutes les chaines de sous espaces vectoriels d un espace vectoriel de dimension finie sur un corps est un immeuble et l ensemble de toutes les chaines de sous espaces projectifs d un espace projectif P de dimension finie sur corps commutatif qui sont inclus dans une meme quadrique projective de P est un immeuble Il est remarquable que l algebre lineaire espaces vectoriels formes quadratiques formes bilineaires alternees formes hermitiennes et antihermitiennes etc permette de construire des modeles explicites de la plupart des structures rencontrees dans ces geometries Cela confere donc a la geometrie classique une certaine unite Groupes en geometrie classique Il y a en geometrie differentielle et en geometrie algebrique des groupes de Lie et des groupes algebriques qui eux ont des espaces homogenes et la geometrie classique se ramene souvent a l etude de ces espaces homogenes Les geometries affine et projective sont liees aux groupes lineaires et les geometries euclidienne spherique elliptique et hyperbolique sont liees aux groupes orthogonaux Lorsqu il y a des classifications explicites des groupes de Lie ou algebriques ou de leurs espaces homogenes verifiant certaines hypotheses groupes de Lie ou algebriques simples espaces symetriques varietes de drapeaux generalisees espaces de courbure constante par exemple les principaux elements de ces classifications sont parfois issus de la geometrie classique et les groupes auxquels sont associes ces geometries classiques sont lies aux groupes dits classiques groupes lineaires orthogonaux symplectiques par exemple La plupart des geometries classiques sont liees aux groupes de Lie ou algebriques simples dit classiques ils sont issus de l algebre lineaire Il y a d autres groupes de Lie ou algebriques simples et ils sont dits exceptionnels et ils donnent lieu a la geometrie exceptionnelle avec certaines analogies avec la geometrie classique Cette distinction est due au fait que les groupes simples sont sous certaines hypotheses classes en plusieurs series infinies souvent quatre et en un nombre fini d autres groupes souvent cinq et ce sont ces derniers groupes qui sont exceptionnels et ils ne relevent pas de l algebre lineaire du moins pas de la meme maniere ils sont souvent lies a des structures algebriques non associatives algebres d octonions algebres de Jordan exceptionnelles par exemple Aux groupes de Lie ou algebriques simples sont associes des diagrammes de Dynkin des sortes de graphes et certaines proprietes de ces geometries peuvent se lire dans ces diagrammes Geometries des XX e et XXI e sieclesTopologie Article detaille topologie Geometrie algebrique La geometrie algebrique utilise l algebre abstraite et la topologie Elle etudie des espaces qui localement sont des ensembles de points definis par des equations algebriques tels les sous espaces affines les coniques et les quadriques Geometrie differentielle La geometrie differentielle utilise l analyse la topologie et l algebre lineaire Elle etudie des espaces qui localement sont des espaces euclidiens et sur lesquels on peut faire du calcul differentiel et du calcul integral La geometrie differentielle englobe la geometrie riemannienne et la geometrie symplectique Geometrie non commutative Article detaille geometrie non commutative Autres geometries geometrie des en Geometrie riemannienne La geometrie riemannienne peut etre vue comme une extension de la geometrie euclidienne Son etude porte sur les proprietes geometriques d espaces varietes presentant une notion de vecteurs tangents et equipes d une metrique metrique riemannienne permettant de mesurer ces vecteurs Les premiers exemples rencontres sont les surfaces de l espace euclidien de dimension 3 dont les proprietes metriques ont ete etudiees par Gauss dans les annees 1820 Le produit euclidien induit une metrique sur la surface etudiee par restriction aux differents plans tangents La definition intrinseque de metrique fut formalisee en dimension superieure par Riemann La notion de transport parallele autorise la comparaison des espaces tangents en deux points distincts de la variete elle vise a transporter de maniere coherente un vecteur le long d une courbe tracee sur la variete riemannienne La courbure d une variete riemannienne mesure par definition la dependance eventuelle du transport parallele d un point a un autre par rapport a la courbe les reliant La metrique donne lieu a la definition de la longueur des courbes d ou derive la definition de la distance riemannienne Mais les proprietes metriques des triangles peuvent differer de la trigonometrie euclidienne Cette difference est en partie etudiee a travers le theoreme de Toponogov qui permet de comparer du moins localement la variete riemannienne etudiee a des espaces modeles selon des inegalites supposees connues sur la courbure sectionnelle Parmi les espaces modeles l espace euclidien est une variete riemannienne de courbure nulle la sphere de dimension n est une variete riemannienne de courbure positive constante 1 l espace hyperbolique de dimension n est une variete riemannienne de courbure negative 1 Geometrie complexe La geometrie complexe porte sur les proprietes d espaces pouvant localement s identifier a C n displaystyle mathbb C n Ces objets variete complexe presentent une certaine rigidite decoulant de l unicite d un prolongement analytique d une fonction a plusieurs variables Geometries symplectique et de contact La geometrie symplectique est une branche de la geometrie differentielle et peut etre introduite comme une generalisation en dimension superieure de la notion d aire orientees rencontree en dimension 2 Elle est liee aux formes bilineaires alternees Les objets de cette geometrie sont les varietes symplectiques qui sont des varietes differentielles munie d un champ de formes bilineaires alternees Par exemple un espace affine attache a un espace vectoriel muni d une forme bilineaire alternee non degeneree est une variete symplectique La geometrie de contact est une branche de la geometrie differentielle qui etudie les varietes de contact qui sont des varietes differentielles munies d un champ d hyperplans des espaces tangents verifiant certaines proprietes Par exemple l espace projectif deduit un espace vectoriel muni d une forme bilineaire alternee non degeneree est une variete de contact Geometries discrete et convexe Articles detailles Geometrie discrete et Articles en rapport avec la geometrie convexe Geometries arithmetique Article detaille Geometrie arithmetique Utilisation du termeLa geometrie admet de nombreuses acceptions selon les auteurs Dans un sens strict la geometrie est l etude des formes et des grandeurs de figures Cette definition est conforme a l emergence de la geometrie en tant que science sous la civilisation grecque durant l epoque classique Selon un rapport de Jean Pierre Kahane cette definition coincide avec l idee que se font les gens de la geometrie comme matiere enseignee c est le lieu ou on apprend a apprehender l espace En 1739 Leonhard Euler etudie le probleme des sept ponts de Konigsberg ses travaux sont consideres comme l un des premiers resultats de geometrie ne dependant d aucune mesure des resultats qu on qualifiera de topologiques Les questions posees durant le XIX e siecle ont conduit a repenser les notions de forme et d espace en ecartant la rigidite des distances euclidiennes Il a ete envisage la possibilite de deformer continument une surface sans preserver la metrique induite par exemple de deformer une sphere en un ellipsoide Etudier ces deformations a conduit a l emergence de la topologie ref necessaire ses objets d etude sont des ensembles les espaces topologiques dont la notion de proximite et de continuite est definie ensemblistement par la notion de voisinage Selon certains mathematiciens la topologie fait pleinement partie de la geometrie voire en est une branche fondamentale Cette classification peut etre remise en cause par d autres Selon le point de vue de Felix Klein 1849 1925 la geometrie analytique synthetisait en fait deux caracteres ulterieurement dissocies son caractere fondamentalement metrique et l homogeneite Le premier caractere se retrouve dans la geometrie metrique qui etudie les proprietes geometriques des distances Le second est au fondement du programme d Erlangen qui definit la geometrie comme l etude des invariants d actions de groupe Les travaux actuels dans des domaines de recherche portant le nom de geometrie tendent a remettre en cause la premiere definition donnee Selon Jean Jacques Szczeciniarcz la geometrie ne se construit pas sur la simple reference a l espace ni meme sur la figuration ou sur la visualisation mais se comprend a travers son developpement la geometrie est absorbee mais en meme temps nous parait attribuer un sens aux concepts en donnant par ailleurs l impression d un retour au sens initial Jean Jacques Sczeciniarcz releve deux mouvements dans la recherche mathematique qui a conduit a un elargissement ou a un morcellement de la geometrie la procedure d idealisation consistant a montrer l importance d une structure en l ajoutant aux objets mathematiques deja etudies au contraire la procedure de thematisation consistant a degager une nouvelle structure sous jacente a des objets geometriques deja etudies Dans le prolongement la geometrie peut etre abordee non plus comme une discipline unifiee mais comme une vision des mathematiques ou une approche des objets Selon Gerhard Heinzmann la geometrie se caracterise par un usage de termes et de contenus geometriques comme points distance ou dimension en tant que cadre langagier dans les domaines les plus divers accompagne par un equilibre entre une approche empirique et une approche theorique HistoireArticle detaille Histoire de la geometrie L invention de la geometrie remonte a l Egypte antique ApplicationsRefraction de la lumiere par un morceau de plastique phenomene pouvant etre analyse grace a de la trigonometrie Longtemps geometrie et astronomie ont ete liees A un niveau elementaire le calcul des tailles de la Lune du Soleil et de leurs distances respectives a la Terre fait appel au theoreme de Thales ref necessaire Dans les premiers modeles du systeme solaire a chaque planete etait associe un solide platonicien Depuis les observations astronomiques de Kepler confirmees par les travaux de Newton il est prouve que les planetes suivent une orbite elliptique dont le Soleil constitue un des foyers De telles considerations de nature geometrique peuvent intervenir couramment en mecanique classique pour decrire qualitativement les trajectoires En ce sens la geometrie intervient en ingenierie dans l etude de la stabilite d un systeme mecanique Mais elle intervient encore plus naturellement dans le dessin industriel Le dessin industriel montre les coupes ou les projections d un objet tridimensionnel et est annote des longueurs et angles C est la premiere etape de la mise en place d un projet de conception industrielle Recemment le mariage de la geometrie avec l informatique a permis l arrivee de la conception assistee par ordinateur CAO des calculs par elements finis et de l infographie La trigonometrie euclidienne intervient en optique pour traiter par exemple de la diffraction de la lumiere Elle est egalement a l origine du developpement de la navigation navigation maritime aux etoiles avec les sextants cartographie navigation aerienne pilotage aux instruments a partir des signaux des balises Les nouvelles avancees en geometrie au XIX e siecle trouvent des echos en physique Il est souvent dit que la geometrie riemannienne a ete initialement motivee par les interrogations de Gauss sur la cartographie de la Terre Elle rend compte en particulier de la geometrie des surfaces dans l espace Une de ses extensions la geometrie lorentzienne a fourni le formalisme ideal pour formuler les lois de la relativite generale La geometrie differentielle trouve de nouvelles applications dans la physique post newtonienne avec la theorie des cordes ou des membranes La geometrie non commutative inventee par Alain Connes tend a s imposer pour presenter les bonnes structures mathematiques avec lesquelles travailler pour mettre en place de nouvelles theories physiques EnseignementLa geometrie occupe une place privilegiee dans l enseignement des mathematiques De nombreuses etudes pedagogiques prouvent son interet ref souhaitee elle permet aux eleves de developper une reflexion sur des problemes de visualiser des figures du plan et de l espace de rediger des demonstrations de deduire des resultats d hypotheses enoncees Mais plus encore le raisonnement geometrique est beaucoup plus riche que la simple deduction formelle car il s appuie sur l intuition nee de l observation des figures Dans les annees 1960 l enseignement des mathematiques en France insistait sur la mise en pratique des problemes relevant de la geometrie dans la vie courante En particulier le theoreme de Pythagore etait illustre par la regle du 3 4 5 et son utilisation en charpenterie Les involutions les divisions harmoniques et les birapports etaient au programme du secondaire Mais la reforme des mathematiques modernes nee aux Etats Unis et adaptee en Europe a conduit a reduire considerablement les connaissances enseignees en geometrie pour introduire de l algebre lineaire dans le second degre Dans de nombreux pays cette reforme fut fortement critiquee et designee comme responsable d echecs scolaires ref souhaitee Un rapport de Jean Pierre Kahane denonce le manque d une veritable reflexion didactique prealable sur l apport de la geometrie en particulier une pratique de la geometrie vectorielle prepare l eleve a une meilleure assimilation des notions formelles d espace vectoriel de forme bilineaire Notes et referencesNotes Les geometries euclidienne et non euclidienne correspondent a cette definition stricto sensu de l espace Construire une telle geometrie consiste a enoncer les regles d agencement des quatre objets fondamentaux le point la droite le plan et l espace Ce travail reste l apanage de la geometrie pure qui est la seule a travailler ex nihilo jusqu a une certaine limite car certaines geometries n entrent pas dans ce cadre Dans une certaine mesure et grossierement cela permet egalement de distinguer A O B displaystyle scriptstyle widehat AOB de B O A displaystyle scriptstyle widehat BOA l interieur de l exterieur References Jean Pierre Provost et Gerard Vallee Les maths en physique La physique a travers le filtre des mathematiques Paris Editions Dunod coll Sciences Sup mars 2004 1re ed 331 p ISBN 2 10 004652 7 p 51 a b c et d geometrie Grande Encyclopedie Larousse consulte le 30 septembre 2023 en Geometrie sur l Encyclopaedia Britannica consulte le 30 septembre 2023 Henri Poincare La Science et l Hypothese Champs Flammarion 1902 Fritz Reinhardt et Heinrich Soeder Atlas des mathematiques Livre de Poche p 13 a et b Jean Pierre Kahane ed L enseignement des sciences mathematiques Commission de reflexion sur l enseignement des mathematiques detail des editions chap 3 La Geometrie Alain Michel Geometrisation de la theorie physique sur la genese d un probleme dans Kouneiher amp al Jean Jacques Szczeciniarz Philosophie et geometrie la montee de la geometrie ses effets philosophiques dans Kouneiher amp al Gerhard Heinzmann La geometrie et le principe d idoneite une relecture de Ferdinand Gonseth dans Kouneiher amp al Mueller Jourdan 2007 p 73 Denis Rolland Architectures rurales en Picardie le Soissonnais CREER 1998 ISBN 978 2 909797 25 0 p 49 Voir aussiSur les autres projets Wikimedia Geometrie sur Wikimedia Commonsgeometrie sur le Wiktionnaire thesaurus Geometrie sur WikiversityGeometrie sur Wikibooks Bibliographie Charles Mugler Sur l Histoire de quelques definitions de la geometrie grecque et les rapports entre la geometrie et l optique Premiere Partie L Antiquite classique vol 26 no 2 1957 p 331 345 lire en ligne consulte le 28 janvier 2020 Charles Mugler Sur l Histoire de quelques definitions de la geometrie grecque et les rapports entre la geometrie et l optique Suite L Antiquite classique vol 27 no 1 1958 p 76 91 lire en ligne consulte le 28 janvier 2020 Pascal Mueller Jourdan Une initiation a la philosophie de l antiquite tardive les lecons du Pseudo Elias Fribourg Paris Editions du Cerf 2007 143 p ISBN 978 2 204 08571 7 Nikolai I Lobachevsky Pangeometry traduction et edition A Papadopoulos Heritage of European Mathematics Series Vol 4 European Mathematical Society 2010 Jean Paul Collette Histoire des mathematiques vol 2 Vuibert 1979 ISBN 2 7613 0118 8 chapitre 10 Le renouvellement de la geometrie au XIX e siecle A Dahan Dalmedico et J Peiffer Une histoire des mathematiques Routes et dedales 1986 detail des editions Joseph Kouneiher Dominique Flament Philippe Nabonnand et Jean Jacques Szczeciniarz dir Geometrie au XX e siecle histoire et horizons Reference Geometrie au XX e siecle histoire et horizons Joseph Kouneiher Dominique Flament Philippe Nabonnand Jean Jacques Szczeciniarz dir detail des editions Articles connexes Une categorie est consacree a ce sujet Geometrie 376 Geometria asteroide Advances in Geometry Liens externes Notices d autorite BnF donnees LCCN GND Japon Israel Tchequie Coree du Sud Notices dans des dictionnaires ou encyclopedies generalistes Britannica Den Store Danske Encyklopaedi Encyclopedie de l Ukraine moderne Gran Enciclopedia Catalana Internetowa encyklopedia PWN Larousse Store norske leksikon Treccani Universalis Ressources relatives a la recherche JSTOR PhilPapers objet Portail de la geometrie

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