L homoplasie est la similitude d un état de caractère chez différents taxons qui contrairement à l homologie ne provient
Homoplasie

L’homoplasie est la similitude d’un état de caractère chez différents taxons qui, contrairement à l’homologie, ne provient pas d’un ancêtre commun.
Il existe différents types d’homoplasie : la convergence, le parallélisme et la réversion.
- la convergence : ressemblance apparue indépendamment chez des taxons distants phylogénétiquement.
- le parallélisme : ressemblance apparue chez des taxons relativement proches.
- la réversion : un état dérivé d’un caractère revient à un état ancestral (antérieur).
L'homoplasie de fonction est une analogie, c'est-à-dire une ressemblance de caractères remplissant les mêmes fonctions biologiques.
Une homoplasie peut être simple, telle qu’un changement de monomères d’ADN, ou bien complexe, comme une réorganisation indépendante de systèmes multiples composés de plusieurs gènes et membres qui convergent vers une même fonction. Dans tous les cas, ces similitudes sont survenues par des événements indépendants sur des lignages séparés, puisque ces caractéristiques ne correspondent pas à des évènements uniques chez un ancêtre commun.
Niveau moléculaire
Il n’y a pas de preuve à ce jour que les données moléculaires soient moins homoplasiques que les données morphologiques. La convergence est peut-être moins fréquente parmi certains caractères moléculaires tels que l’ADN ou les sites de restriction. Cependant, ils sont globalement moins exposés à la sélection naturelle que les caractères morphologiques.
Remplacement d'un nucléotide
Les organismes qui occupent un rôle écologique similaire évoluent souvent de manière convergente avec des phénotypes similaires qui reflètent des pressions de sélection similaires. Cependant, l’homoplasie peut être engendrée en l'absence de sélection via des mutations récurrentes. Lorsqu’un organisme n’est pas sous sélection, les mutations, ne diminuant pas l'adaptation, ont tendance à s’accumuler. Ainsi, des mutations analogues peuvent s’accumuler par chance dans les espèces. Les mêmes remplacements de nucléotides (mutations analogues) peuvent se produire dans différentes lignées de manière indépendante par hasard et s’accumuler. Ce phénomène ne reflète donc pas un ancêtre commun mais plutôt un changement parallèle, inverse ou convergent.
Prenons l’exemple de deux espèces différentes, 1 et 2. Une mutation peut surgir sur le lignage conduisant à l’espèce 1, changeant ainsi le T en troisième position pour un A. Indépendamment, une mutation peut aussi modifier le nucléotide G en troisième position pour un A dans le lignage qui conduit à l’espèce 2. Finalement, les séquences des deux espèces sont identiques bien que le nucleotide A ne soit pas hérité d’un ancêtre commun. Il ne peut être alors considéré comme homologue. Il s’agit ainsi d’une homoplasie, c'est-à-dire une similitude qui résulte d’évènements indépendants sur deux lignages différents. Le nombre d’homoplasies récurrentes, comme celle de l’exemple précédent, devrait généralement augmenter avec le nombre de taxons dans une lignée. En fait, plus on compare d’espèces divergentes, plus on a de chances que deux ou plusieurs de celles-ci partagent une mutation basée sur le hasard et non sur un ancêtre commun.
Transfert de gènes horizontal
Le transfert de gènes horizontal peut aussi générer de l’homoplasie. Il s’agit d’une manière de propagation d’un trait dans un taxon qui diffère de la forme de transmission habituelle soit verticale et biparentale. C’est ainsi, par exemple, que de nombreux microbes infectieux ont acquis la résistance aux mêmes antibiotiques par la propagation et l’incorporation de plasmides contenant la séquence génétique pour une telle résistance. Un autre exemple d’homoplasie grâce au transfert horizontal de gènes sont les syncytines. Ces protéines jouent un rôle important dans le développement du placenta. Elles provoquent la fusion des cellules et permettent le développement du syncytiotrophoblaste, un des tissus qui composent le placenta. Celui-ci possède des propriétés immunodépressives, ce qui évite au système immunitaire de la mère de rejeter le fœtus. Les gènes qui codent les syncytines proviennent de rétrovirus ayant infecté de nombreuses fois les mammifères de manière indépendante. En effet, on retrouve ces protéines dans plusieurs mammifères tels que les souris, les écureuils et les humains. Chez l’être humain, il existe deux de ces gènes intacts d’enveloppe issus d’infections par des rétrovirus endogènes exprimés de manière spécifique dans le placenta : Syncytin-1 et Syncytin-2. Pour faire fusionner les cellules, les gènes de ces protéines utilisent le même mode d’action que les rétrovirus. En fait, tout comme les protéines ancestrales de rétrovirus, les syncytines reconnaissent un récepteur cellulaire spécifique et ont une activité immunosuppressive. Ainsi, il y a de nombreuses années, un virus aurait infecté la cellule, copié son ADN pour ensuite l’intégrer au génome de la cellule. La cellule aurait exprimé ses nouveaux gènes et commencé à synthétiser de la syncytine. Ce processus se serait produit dans plusieurs groupes différents de mammifères placentaires de manière indépendante grâce au phénomène de convergence évolutive.
Triade catalytique
On désigne triade catalytique les trois résidus d’acides aminés qui interviennent ensemble dans le site actif de certaines hydrolases et transférases. Les protéases de sérine jouent un rôle essentiel dans de nombreuses fonctions cellulaires et extracellulaires telles que le processus de coagulation sanguine, la digestion des protéines, la signalisation cellulaire, l’inflammation et la transformation des protéines. Ceux-ci contiennent tous la triade Ser/His/Asp. Deux des protéases-sérine les plus connues qui utilisent cette triade sont chrymotrypsine et la trypsine. La subtilisine utilise elle aussi la triade catalytique mais elle n’a aucune similarité de séquence avec les deux protéases précédentes. Elle adopte la structure de feuille ouverte α/β- torsadée plutôt que la structure en double tonneau-β. La subtilisine et la chymotrypsine sont de bons exemples d’homoplasie. Bien que les plis protéiques de ces protéases soient complètement différents, les deux ont convergé vers un mécanisme similaire de Ser/His/Asp. De plus, la trypsine et la chymotrypsine sont des protéases digestives tandis que la subtilisine est une protéase bactérienne produite par Bacillus subtilis. Les contraintes chimiques et physiques sur la catalyse des enzymes ont ainsi engendré des arrangements identiques de triade. En fait, la nature même des réactions chimiques catalysées ont conduit de façon indépendante aux mêmes types de sites actifs d’au moins 23 superfamilles distinctes.
Voie de signalisation des EGFR

La voie de signalisation des EGFR (Epidermal Growth Factor Receptor) joue un rôle essentiel dans le développement des vertébrés et des invertébrés. Cette voie s’est développée chez les deux groupes de manière indépendante. Chez les vertébrés, elle détient un rôle important dans l’embryogenèse et le développement. EGFR présente un rôle physiologique préférentiel dans le développement des tissus d’origine épithéliale. L’activation du récepteur a pour conséquence d’augmenter la prolifération cellulaire et la motilité cellulaire ainsi que de diminuer l’apoptose. Tout comme chez les vertébrés, la voie des EGFR est nécessaire à un grand nombre d’étapes dans le développement des invertébrés, plus particulièrement de la Drosophile. Cette voie permet d’établir l’axe antéro-postérieur de l’embryon, de contrôler le destin cellulaire pendant le développement des disques embryonnaires et imaginaux et pendant l’oogenèse.
Écholocation
L’homoplasie au niveau moléculaire engendre parfois de l’homoplasie au niveau morphologique. En effet, la comparaison des génomes d’écholocation des chauves-souris et des dauphins identifie plusieurs substitutions d’acides aminés convergentes dans les gènes impliqués dans l’audition et la vision. Il a été déterminé que les deux types d’écholocation soit chez la chauve-souris et le dauphin avaient les mêmes mutations dans une protéine particulière appelée prestine qui affecte la sensibilité de l’ouïe. De plus, l’analyse d’autres gènes connus pour être impliqués dans l’audition a démontré que plusieurs protéines avaient aussi été modifiées de manière similaire chez ces deux mammifères. En fait, pas moins de 200 gènes ont changé indépendamment de la même façon. La plupart de ces gènes sont impliqués dans l’audition mais d’autres ne sont pas directement liés à l’écholocation jusqu’à présent mais plusieurs seraient importants pour la vision. Ainsi, la convergence n’est pas qu’un processus restreint à plusieurs loci, mais peut engendrer des homoplasies moléculaires répandues dans le génome. L’écholocation est un mode de repérage et de visualisation utilisé par quelques mammifères tels que les chauves-souris et les dauphins lors de leurs déplacements pour localiser leurs proies et les obstacles dans leur environnement. Ceux-ci émettent des ondes sonores qui sont renvoyées lorsqu’elles se heurtent à une proie ou un obstacle. Elles sont ensuite enregistrées et visualisées par le cerveau de l’animal ce qui lui fournit ainsi une image en trois dimensions de son environnement. Puisque cette caractéristique leur procure un net avantage, il n’est donc pas difficile de comprendre pourquoi la sélection naturelle conserva ces mutations chez ces mammifères très différents.
Niveau morphologique
De nombreuses similarités phénotypiques ont évolué de manière indépendante dans différentes lignées. Ces homoplasies sont convergentes soit au niveau de la structure, soit au niveau de la fonction ou même les deux. Ces convergences morphologiques sont des réponses évolutionnaires à des patrons de sélection naturelle similaires dans les habitats des espèces. Il existe de nombreux exemples de ces homoplasies physiologiques dont quelques-uns sont décrits ci-dessous.
Forme hydrodynamique du corps
La forme du corps des vertébrés marins comme les poissons, les ichtyosaures, les dauphins et les phoques est un cas intéressant d’homoplasie. Prenons comme exemple les requins et les dauphins qui possèdent la même forme hydrodynamique. Puisque les dauphins ont évolué depuis un ancêtre tétrapode, ce caractère ne peut être dû par la présence d’un ancêtre commun. En effet, les fossiles conservés prouvent bel et bien que certains mammifères terrestres ont modifié leur mode de vie passant de la terre à l’eau et ont évolué des formes hydrodynamiques du corps tout comme les espèces marines déjà présentes à cette époque. Ainsi, bien que ces deux vertébrés partagent des ancêtres communs, leurs formes de corps n’est pas dérivé de ceux-ci. Ces deux espèces ont été confrontées aux mêmes pressions de sélection des milieux aquatiques. Leurs formes de corps hydrodynamiques est ainsi une adaptation indépendante et convergente à la vie aquatique afin d’améliorer leurs performances et leurs vitesses sous l’eau.
Aile et vol actif



L’exemple d’homoplasie le plus souvent énoncé est sans contredit le vol actif. Il s’agit d’une convergence morphologique de structure et de fonction. Trois groupes séparés de tétrapodes ont modifié leurs membres antérieurs en ailes soit les ptérosaures, les oiseaux et les chauves-souris. Bien que leurs ailes soient superficiellement semblables, elles sont construites très différemment. Les ailes de chauves-souris sont composées en grande partie de leur main dont les doigts sont très allongés et entre lesquels est tendu une membrane de peau palmée. Les ailes des ptérosaures, aujourd’hui éteints, sont similaires. Cependant, elles sont constituées d’un seul doigt, au lieu de 4, d’où s’étire une membrane de peau jusqu’au côté de l’animal. Les ailes des oiseaux sont encore plus différentes puisqu’elles sont constituées de plumes allongées attachées aux os s’étendant sur tout le long de leurs membres antérieurs. Ces différences structurales suggèrent que leurs ailes, bien que d’apparences similaires, ont évolué de manière indépendante et ne seraient pas héritées d’un ancêtre commun avec des ailes. Les trois lignées distinctes auraient, en fait, répondu de la même façon aux mêmes pressions de sélection. Finalement, les ailes de ces trois groupes sont des modifications convergentes des membres antérieurs, structure originellement utilisée pour la marche et la course. Sans peau membraneuse ou plumes sur leurs membres antérieurs, ces espèces seraient confinées à une vie au sol et ne pourrait éviter la forte prédation qui s’y trouve.
En plus des oiseaux, des chauves-souris et des ptérodactyles, le vol actif a aussi évolué indépendamment chez les insectes. Leurs ailes sont, quant à elles, radicalement différentes. Ceux-ci n’ont pas modifié leurs membres antérieurs comme les tétrapodes. En fait, l’origine des ailes des insectes seraient une modification des branchies originellement présentes seulement lors du stade larvaire. Présentes sur de nombreux segments sur l’abdomen des larves aquatiques, ces structures branchiales se sont développées sur certains segments alors qu’ils ont été supprimés sur d’autres. Cette restructuration a alors mené aux premiers insectes volants à 4 ailes. Il est possible d’observer cette condition primitive chez certains insectes aquatiques adultes comme l’éphémère. Encore une fois, ce sont pour des raisons fonctionnelles et non héréditaires que les insectes auraient développé la capacité de vol. La sélection naturelle aurait alors avantagé les insectes dotés d’ailes passant du milieu aquatique à l’atmosphère.
Yeux camérulaires
L’évolution répétée des yeux de type « chambre noire » ou camérulaire est l’un des exemples d’homoplasie des plus impressionnants. On appelle yeux camérulaires les yeux dont la rétine est concave et qu’une image de l’espace visuel peut être réalisée par l’adjonction d’une lentille convergente devant cette surface. Un compartiment liquidien ou humeur vitrée sépare le cristallin de la rétine, ce qui a pour conséquence la formation de l’image d’un objet dans le plan focal rétinien. Ce type d’œil a évolué indépendamment chez les cnidaires (certaines méduses), les céphalopodes (comme les calmars et les pieuvres) et les vertébrés (oiseaux, mammifères). Il existe cependant quelques différences morphologiques entre les yeux des céphalopodes et des vertébrés. Ces derniers possèdent une rétine en position inversée comparativement à la rétine directe des céphalopodes. Par exemple, les photopigments sont directement touchés par les rayons lumineux chez la seiche par rapport aux vertébrés où la lumière doit traverser un grand nombre de couches cellulaires avant d’atteindre les cellules photoréceptrices.
Mammifères placentaires et mammifères marsupiaux


Certains animaux très éloignés géographiquement mais vivants dans des habitats similaires et se nourrissant d’aliments similaires ont des ressemblances physiologiques étonnantes. C’est le cas des mammifères placentaires d’Amérique du Nord et des mammifères marsupiaux d’Australie regroupant plusieurs espèces partageant de nombreuses homoplasies dues à l’évolution convergente. Les Marsupiaux se caractérisent par un développement embryonnaire qui commence dans l’utérus maternel et se poursuit dans une poche ventrale. Ils se distinguent des Placentaires, dont le développement embryonnaire se déroule entièrement dans l’utérus. Certains Marsupiaux d’Australie ressemblent étonnamment à plusieurs Placentaires de divers continents.
Prenons comme exemple les écureuils volants (Glaucomys volans) et les phalangers du sucre (Petaurus breviceps). Ce dernier est un marsupial arboricole tandis que l’écureuil est un placentaire qui saute d’arbre en arbre dans les forêts d’Amérique du Nord. Les deux présentent des adaptations similaires puisqu’ils sont dotés les uns et les autres de membranes qui leur permettent de planer entre les arbres et ralentir leur chute. On ne peut expliquer ces ressemblances par la présence d’un ancêtre commun puisque ces deux lignées distinctes de mammifères ont divergé après que la Pangée se soit déjà séparée en continents du nord et du sud. La parenté entre ses espèces est très lointaine et leur ancêtre commun ne détenait pas la capacité de planer. On parle alors ici d’homoplasie et non d’homologie. Ainsi, bien qu’ils aient évolué indépendamment à partir d’ancêtres différents, ces deux petits mammifères se sont adaptés de manière semblable à des environnements similaires.
Végétaux en milieu désertique
L’homoplasie peut être retrouvé aussi bien chez les animaux et les insectes que chez les végétaux. Comparons, par exemple, les cactus retrouvés en Amérique du Nord et du Sud tels que Echinocereus avec les euphorbes des déserts du sud de l’Afrique et de Madagascar. Leurs apparences générales sont extraordinairement similaires. En effet, les euphorbes ont évolué au fil du temps des caractéristiques physiques semblables aux cactus de sorte qu’elles sont très souvent appelées « cactus » à tort. Ces deux plantes occupent des habitats secs et désertiques ainsi ils ont développé des caractéristiques similaires pour minimiser leurs pertes en eau. Ils ont développé des tiges épaisses capables de stocker ainsi que des structures épineuses pour décourager les animaux à se nourrir d’eux en plus de réduire les surfaces d’évaporation. Ces végétaux pratiquent aussi la photosynthèse CAM, métabolisme acide crassulacéen, et leurs stomates ne s’ouvrent que pendant la nuit pour absorber le dioxyde de carbone. Ainsi, bien que le cactus d’Amérique et l’euphorbe d’Afrique ne partagent pas la présence d’un ancêtre commun avec ces caractéristiques dans leur lignée, les deux ont convergé vers les mêmes solutions afin de lutter contre les périodes de sécheresse.
Ces exemple d’homoplasie sont tous formés par l’environnement physique des organismes en question soit la possibilité de voler dans les airs pour les ailes ou de se déplacer efficacement dans l’eau pour la forme du corps hydrodynamique, la perception de la lumière pour les yeux camérulaires, etc. On pourrait s’attendre à ce que la présence fixe de ces caractéristiques environnementales conduise à l’adaptation de nombreuses espèces.
Notes et références
- (en) Givnish, T., & Sytsma, K., Molecular Evolution and Adaptative Radiation, Cambridge University Press,
- (en) Rogozin, I., Thomson, K., Csuros, M., Carmel, L., & Koonin, E., « Homoplasy in genome-wide analysis of rare amino acid replacements : the molecular-evolutionary basis for Vavilov's law of homologous series », Biology Direct, 2008, mar 17, p. 3 :7
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- (en) Ekici, O., Paetzel, M., & Dalbey, R., « Unconventional serine proteases : Variations on the catalytic Ser/His/Asp triad configuration », Protein Science, , p. 17 (12) : 2023-2037
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- (en) Kampourakis, K, Understanding Evolution, New York, Cambridge University Press,
- (en) McGhee, G., Convergent Evolution : Limited Forms Most Beautiful, Cambridge, MIT Press,
- Yves Le Men, La vision dans le monde animal, AlterPublishing, (présentation en ligne)
- Tanzarella, S, Perception et communication chez les animaux, Bruxelles, De Boeck & Larcier,
- Marsupiaux
- Placentaires
- Campbell, N., Reece, J., Urry, L., Cain, M., Wasserman, S., Minorsky, P. & Jackson, R., Biologie de Campbell (4e édition), ERPI,
- (en) Russell, P., Hertz, P., & McMillan, B., Biology : The Dynamic Science (4th edition), Boston, Kindle Edition,
Voir aussi
Articles connexes
- Phylogénie
- Homologie (évolution)
- Convergence évolutive
Liens externes
- http://extraordinairemondeduplacenta.weebly.com/la-syncytine.html
- http://docnum.univ-lorraine.fr/public/SCD_T_2011_0050_CHRETIEN.pdf
- http://www.universalis.fr/encyclopedie/echolocation/
- http://www.futura-sciences.com/sante/dossiers/medecine-oeil-vision-dela-vision-667/page/2/
- http://www.australia-australie.com/articles/les-marsupiaux
- http://www.universalis.fr/encyclopedie/mammiferes-placentaires-origine-des/
- Portail origine et évolution du vivant
- Portail de la paléontologie
Auteur: www.NiNa.Az
Date de publication:
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L homoplasie est la similitude d un etat de caractere chez differents taxons qui contrairement a l homologie ne provient pas d un ancetre commun Il existe differents types d homoplasie la convergence le parallelisme et la reversion la convergence ressemblance apparue independamment chez des taxons distants phylogenetiquement le parallelisme ressemblance apparue chez des taxons relativement proches la reversion un etat derive d un caractere revient a un etat ancestral anterieur L homoplasie de fonction est une analogie c est a dire une ressemblance de caracteres remplissant les memes fonctions biologiques Une homoplasie peut etre simple telle qu un changement de monomeres d ADN ou bien complexe comme une reorganisation independante de systemes multiples composes de plusieurs genes et membres qui convergent vers une meme fonction Dans tous les cas ces similitudes sont survenues par des evenements independants sur des lignages separes puisque ces caracteristiques ne correspondent pas a des evenements uniques chez un ancetre commun Niveau moleculaireIl n y a pas de preuve a ce jour que les donnees moleculaires soient moins homoplasiques que les donnees morphologiques La convergence est peut etre moins frequente parmi certains caracteres moleculaires tels que l ADN ou les sites de restriction Cependant ils sont globalement moins exposes a la selection naturelle que les caracteres morphologiques Remplacement d un nucleotide Les organismes qui occupent un role ecologique similaire evoluent souvent de maniere convergente avec des phenotypes similaires qui refletent des pressions de selection similaires Cependant l homoplasie peut etre engendree en l absence de selection via des mutations recurrentes Lorsqu un organisme n est pas sous selection les mutations ne diminuant pas l adaptation ont tendance a s accumuler Ainsi des mutations analogues peuvent s accumuler par chance dans les especes Les memes remplacements de nucleotides mutations analogues peuvent se produire dans differentes lignees de maniere independante par hasard et s accumuler Ce phenomene ne reflete donc pas un ancetre commun mais plutot un changement parallele inverse ou convergent Prenons l exemple de deux especes differentes 1 et 2 Une mutation peut surgir sur le lignage conduisant a l espece 1 changeant ainsi le T en troisieme position pour un A Independamment une mutation peut aussi modifier le nucleotide G en troisieme position pour un A dans le lignage qui conduit a l espece 2 Finalement les sequences des deux especes sont identiques bien que le nucleotide A ne soit pas herite d un ancetre commun Il ne peut etre alors considere comme homologue Il s agit ainsi d une homoplasie c est a dire une similitude qui resulte d evenements independants sur deux lignages differents Le nombre d homoplasies recurrentes comme celle de l exemple precedent devrait generalement augmenter avec le nombre de taxons dans une lignee En fait plus on compare d especes divergentes plus on a de chances que deux ou plusieurs de celles ci partagent une mutation basee sur le hasard et non sur un ancetre commun Transfert de genes horizontal Le transfert de genes horizontal peut aussi generer de l homoplasie Il s agit d une maniere de propagation d un trait dans un taxon qui differe de la forme de transmission habituelle soit verticale et biparentale C est ainsi par exemple que de nombreux microbes infectieux ont acquis la resistance aux memes antibiotiques par la propagation et l incorporation de plasmides contenant la sequence genetique pour une telle resistance Un autre exemple d homoplasie grace au transfert horizontal de genes sont les syncytines Ces proteines jouent un role important dans le developpement du placenta Elles provoquent la fusion des cellules et permettent le developpement du syncytiotrophoblaste un des tissus qui composent le placenta Celui ci possede des proprietes immunodepressives ce qui evite au systeme immunitaire de la mere de rejeter le fœtus Les genes qui codent les syncytines proviennent de retrovirus ayant infecte de nombreuses fois les mammiferes de maniere independante En effet on retrouve ces proteines dans plusieurs mammiferes tels que les souris les ecureuils et les humains Chez l etre humain il existe deux de ces genes intacts d enveloppe issus d infections par des retrovirus endogenes exprimes de maniere specifique dans le placenta Syncytin 1 et Syncytin 2 Pour faire fusionner les cellules les genes de ces proteines utilisent le meme mode d action que les retrovirus En fait tout comme les proteines ancestrales de retrovirus les syncytines reconnaissent un recepteur cellulaire specifique et ont une activite immunosuppressive Ainsi il y a de nombreuses annees un virus aurait infecte la cellule copie son ADN pour ensuite l integrer au genome de la cellule La cellule aurait exprime ses nouveaux genes et commence a synthetiser de la syncytine Ce processus se serait produit dans plusieurs groupes differents de mammiferes placentaires de maniere independante grace au phenomene de convergence evolutive Triade catalytique On designe triade catalytique les trois residus d acides amines qui interviennent ensemble dans le site actif de certaines hydrolases et transferases Les proteases de serine jouent un role essentiel dans de nombreuses fonctions cellulaires et extracellulaires telles que le processus de coagulation sanguine la digestion des proteines la signalisation cellulaire l inflammation et la transformation des proteines Ceux ci contiennent tous la triade Ser His Asp Deux des proteases serine les plus connues qui utilisent cette triade sont chrymotrypsine et la trypsine La subtilisine utilise elle aussi la triade catalytique mais elle n a aucune similarite de sequence avec les deux proteases precedentes Elle adopte la structure de feuille ouverte a b torsadee plutot que la structure en double tonneau b La subtilisine et la chymotrypsine sont de bons exemples d homoplasie Bien que les plis proteiques de ces proteases soient completement differents les deux ont converge vers un mecanisme similaire de Ser His Asp De plus la trypsine et la chymotrypsine sont des proteases digestives tandis que la subtilisine est une protease bacterienne produite par Bacillus subtilis Les contraintes chimiques et physiques sur la catalyse des enzymes ont ainsi engendre des arrangements identiques de triade En fait la nature meme des reactions chimiques catalysees ont conduit de facon independante aux memes types de sites actifs d au moins 23 superfamilles distinctes Voie de signalisation des EGFR Voie de signalisation EGFR La voie de signalisation des EGFR Epidermal Growth Factor Receptor joue un role essentiel dans le developpement des vertebres et des invertebres Cette voie s est developpee chez les deux groupes de maniere independante Chez les vertebres elle detient un role important dans l embryogenese et le developpement EGFR presente un role physiologique preferentiel dans le developpement des tissus d origine epitheliale L activation du recepteur a pour consequence d augmenter la proliferation cellulaire et la motilite cellulaire ainsi que de diminuer l apoptose Tout comme chez les vertebres la voie des EGFR est necessaire a un grand nombre d etapes dans le developpement des invertebres plus particulierement de la Drosophile Cette voie permet d etablir l axe antero posterieur de l embryon de controler le destin cellulaire pendant le developpement des disques embryonnaires et imaginaux et pendant l oogenese Echolocation L homoplasie au niveau moleculaire engendre parfois de l homoplasie au niveau morphologique En effet la comparaison des genomes d echolocation des chauves souris et des dauphins identifie plusieurs substitutions d acides amines convergentes dans les genes impliques dans l audition et la vision Il a ete determine que les deux types d echolocation soit chez la chauve souris et le dauphin avaient les memes mutations dans une proteine particuliere appelee prestine qui affecte la sensibilite de l ouie De plus l analyse d autres genes connus pour etre impliques dans l audition a demontre que plusieurs proteines avaient aussi ete modifiees de maniere similaire chez ces deux mammiferes En fait pas moins de 200 genes ont change independamment de la meme facon La plupart de ces genes sont impliques dans l audition mais d autres ne sont pas directement lies a l echolocation jusqu a present mais plusieurs seraient importants pour la vision Ainsi la convergence n est pas qu un processus restreint a plusieurs loci mais peut engendrer des homoplasies moleculaires repandues dans le genome L echolocation est un mode de reperage et de visualisation utilise par quelques mammiferes tels que les chauves souris et les dauphins lors de leurs deplacements pour localiser leurs proies et les obstacles dans leur environnement Ceux ci emettent des ondes sonores qui sont renvoyees lorsqu elles se heurtent a une proie ou un obstacle Elles sont ensuite enregistrees et visualisees par le cerveau de l animal ce qui lui fournit ainsi une image en trois dimensions de son environnement Puisque cette caracteristique leur procure un net avantage il n est donc pas difficile de comprendre pourquoi la selection naturelle conserva ces mutations chez ces mammiferes tres differents Niveau morphologiqueDe nombreuses similarites phenotypiques ont evolue de maniere independante dans differentes lignees Ces homoplasies sont convergentes soit au niveau de la structure soit au niveau de la fonction ou meme les deux Ces convergences morphologiques sont des reponses evolutionnaires a des patrons de selection naturelle similaires dans les habitats des especes Il existe de nombreux exemples de ces homoplasies physiologiques dont quelques uns sont decrits ci dessous Forme hydrodynamique du corps La forme du corps des vertebres marins comme les poissons les ichtyosaures les dauphins et les phoques est un cas interessant d homoplasie Prenons comme exemple les requins et les dauphins qui possedent la meme forme hydrodynamique Puisque les dauphins ont evolue depuis un ancetre tetrapode ce caractere ne peut etre du par la presence d un ancetre commun En effet les fossiles conserves prouvent bel et bien que certains mammiferes terrestres ont modifie leur mode de vie passant de la terre a l eau et ont evolue des formes hydrodynamiques du corps tout comme les especes marines deja presentes a cette epoque Ainsi bien que ces deux vertebres partagent des ancetres communs leurs formes de corps n est pas derive de ceux ci Ces deux especes ont ete confrontees aux memes pressions de selection des milieux aquatiques Leurs formes de corps hydrodynamiques est ainsi une adaptation independante et convergente a la vie aquatique afin d ameliorer leurs performances et leurs vitesses sous l eau Aile et vol actif Aile d oiseau composee de plumesAile de chauve souris constituee de 4 doigtsAile de pterosaure constituee d un seul doigt L exemple d homoplasie le plus souvent enonce est sans contredit le vol actif Il s agit d une convergence morphologique de structure et de fonction Trois groupes separes de tetrapodes ont modifie leurs membres anterieurs en ailes soit les pterosaures les oiseaux et les chauves souris Bien que leurs ailes soient superficiellement semblables elles sont construites tres differemment Les ailes de chauves souris sont composees en grande partie de leur main dont les doigts sont tres allonges et entre lesquels est tendu une membrane de peau palmee Les ailes des pterosaures aujourd hui eteints sont similaires Cependant elles sont constituees d un seul doigt au lieu de 4 d ou s etire une membrane de peau jusqu au cote de l animal Les ailes des oiseaux sont encore plus differentes puisqu elles sont constituees de plumes allongees attachees aux os s etendant sur tout le long de leurs membres anterieurs Ces differences structurales suggerent que leurs ailes bien que d apparences similaires ont evolue de maniere independante et ne seraient pas heritees d un ancetre commun avec des ailes Les trois lignees distinctes auraient en fait repondu de la meme facon aux memes pressions de selection Finalement les ailes de ces trois groupes sont des modifications convergentes des membres anterieurs structure originellement utilisee pour la marche et la course Sans peau membraneuse ou plumes sur leurs membres anterieurs ces especes seraient confinees a une vie au sol et ne pourrait eviter la forte predation qui s y trouve En plus des oiseaux des chauves souris et des pterodactyles le vol actif a aussi evolue independamment chez les insectes Leurs ailes sont quant a elles radicalement differentes Ceux ci n ont pas modifie leurs membres anterieurs comme les tetrapodes En fait l origine des ailes des insectes seraient une modification des branchies originellement presentes seulement lors du stade larvaire Presentes sur de nombreux segments sur l abdomen des larves aquatiques ces structures branchiales se sont developpees sur certains segments alors qu ils ont ete supprimes sur d autres Cette restructuration a alors mene aux premiers insectes volants a 4 ailes Il est possible d observer cette condition primitive chez certains insectes aquatiques adultes comme l ephemere Encore une fois ce sont pour des raisons fonctionnelles et non hereditaires que les insectes auraient developpe la capacite de vol La selection naturelle aurait alors avantage les insectes dotes d ailes passant du milieu aquatique a l atmosphere Yeux camerulaires L evolution repetee des yeux de type chambre noire ou camerulaire est l un des exemples d homoplasie des plus impressionnants On appelle yeux camerulaires les yeux dont la retine est concave et qu une image de l espace visuel peut etre realisee par l adjonction d une lentille convergente devant cette surface Un compartiment liquidien ou humeur vitree separe le cristallin de la retine ce qui a pour consequence la formation de l image d un objet dans le plan focal retinien Ce type d œil a evolue independamment chez les cnidaires certaines meduses les cephalopodes comme les calmars et les pieuvres et les vertebres oiseaux mammiferes Il existe cependant quelques differences morphologiques entre les yeux des cephalopodes et des vertebres Ces derniers possedent une retine en position inversee comparativement a la retine directe des cephalopodes Par exemple les photopigments sont directement touches par les rayons lumineux chez la seiche par rapport aux vertebres ou la lumiere doit traverser un grand nombre de couches cellulaires avant d atteindre les cellules photoreceptrices Mammiferes placentaires et mammiferes marsupiaux Ecureuil volant Glaucomys volans Phalanger du sucre Petaurus breviceps Certains animaux tres eloignes geographiquement mais vivants dans des habitats similaires et se nourrissant d aliments similaires ont des ressemblances physiologiques etonnantes C est le cas des mammiferes placentaires d Amerique du Nord et des mammiferes marsupiaux d Australie regroupant plusieurs especes partageant de nombreuses homoplasies dues a l evolution convergente Les Marsupiaux se caracterisent par un developpement embryonnaire qui commence dans l uterus maternel et se poursuit dans une poche ventrale Ils se distinguent des Placentaires dont le developpement embryonnaire se deroule entierement dans l uterus Certains Marsupiaux d Australie ressemblent etonnamment a plusieurs Placentaires de divers continents Prenons comme exemple les ecureuils volants Glaucomys volans et les phalangers du sucre Petaurus breviceps Ce dernier est un marsupial arboricole tandis que l ecureuil est un placentaire qui saute d arbre en arbre dans les forets d Amerique du Nord Les deux presentent des adaptations similaires puisqu ils sont dotes les uns et les autres de membranes qui leur permettent de planer entre les arbres et ralentir leur chute On ne peut expliquer ces ressemblances par la presence d un ancetre commun puisque ces deux lignees distinctes de mammiferes ont diverge apres que la Pangee se soit deja separee en continents du nord et du sud La parente entre ses especes est tres lointaine et leur ancetre commun ne detenait pas la capacite de planer On parle alors ici d homoplasie et non d homologie Ainsi bien qu ils aient evolue independamment a partir d ancetres differents ces deux petits mammiferes se sont adaptes de maniere semblable a des environnements similaires Vegetaux en milieu desertique L homoplasie peut etre retrouve aussi bien chez les animaux et les insectes que chez les vegetaux Comparons par exemple les cactus retrouves en Amerique du Nord et du Sud tels que Echinocereus avec les euphorbes des deserts du sud de l Afrique et de Madagascar Leurs apparences generales sont extraordinairement similaires En effet les euphorbes ont evolue au fil du temps des caracteristiques physiques semblables aux cactus de sorte qu elles sont tres souvent appelees cactus a tort Ces deux plantes occupent des habitats secs et desertiques ainsi ils ont developpe des caracteristiques similaires pour minimiser leurs pertes en eau Ils ont developpe des tiges epaisses capables de stocker ainsi que des structures epineuses pour decourager les animaux a se nourrir d eux en plus de reduire les surfaces d evaporation Ces vegetaux pratiquent aussi la photosynthese CAM metabolisme acide crassulaceen et leurs stomates ne s ouvrent que pendant la nuit pour absorber le dioxyde de carbone Ainsi bien que le cactus d Amerique et l euphorbe d Afrique ne partagent pas la presence d un ancetre commun avec ces caracteristiques dans leur lignee les deux ont converge vers les memes solutions afin de lutter contre les periodes de secheresse Ces exemple d homoplasie sont tous formes par l environnement physique des organismes en question soit la possibilite de voler dans les airs pour les ailes ou de se deplacer efficacement dans l eau pour la forme du corps hydrodynamique la perception de la lumiere pour les yeux camerulaires etc On pourrait s attendre a ce que la presence fixe de ces caracteristiques environnementales conduise a l adaptation de nombreuses especes Notes et references a b et c en Givnish T amp Sytsma K Molecular Evolution and Adaptative Radiation Cambridge University Press 1997 en Rogozin I Thomson K Csuros M Carmel L amp Koonin E Homoplasy in genome wide analysis of rare amino acid replacements the molecular evolutionary basis for Vavilov s law of homologous series Biology Direct 2008 mar 17 p 3 7 en Buller A amp Townsend C Intrinsic evolutionary constraints on protease structure enzyme acylation and the identity of the catalytic triad Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America 2013 feb 4 p 110 8 653 661 en Ekici O Paetzel M amp Dalbey R Unconventional serine proteases Variations on the catalytic Ser His Asp triad configuration Protein Science 2008 p 17 12 2023 2037 en Joe Parker Georgia Tsagkogeorga James A Cotton Yuan Liu Paolo Provero Elia Stupka amp Stephen J Rossiter Genome wide signatures of convergent evolution in echolocating mammals Nature 2013 oct 10 p 502 7470 228 231 en Kampourakis K Understanding Evolution New York Cambridge University Press 2014 a et b en McGhee G Convergent Evolution Limited Forms Most Beautiful Cambridge MIT Press 2011 Yves Le Men La vision dans le monde animal AlterPublishing 2015 presentation en ligne a et b Tanzarella S Perception et communication chez les animaux Bruxelles De Boeck amp Larcier 2006 Marsupiaux Placentaires Campbell N Reece J Urry L Cain M Wasserman S Minorsky P amp Jackson R Biologie de Campbell 4e edition ERPI 2012 a et b en Russell P Hertz P amp McMillan B Biology The Dynamic Science 4th edition Boston Kindle Edition 2007Voir aussiArticles connexes Phylogenie Homologie evolution Convergence evolutiveLiens externes http extraordinairemondeduplacenta weebly com la syncytine html http docnum univ lorraine fr public SCD T 2011 0050 CHRETIEN pdf http www universalis fr encyclopedie echolocation http www futura 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