Pour les articles homonymes voir Latin homonymie Le latin en latin Lingua latīna ou Latīna lingua est une langue indo eu
Latin

Le latin (en latin : Lingua latīna ou Latīna lingua) est une langue indo-européenne de la famille des langues italiques, parlée à l'origine par les Latins dans le Latium de la Rome antique. Le latin, ainsi que les langues romanes (dites parfois néo-latines), sont la seule branche des langues italiques à avoir survécu. Les autres branches sont attestées dans des documents datant de l'Italie préromaine, mais ont été assimilées durant la période républicaine ou au début de l'époque impériale.
Latin Lingua Latīna ou Latīna Lingua | |
Langues filles | Langues romanes |
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Pays | Vatican |
Nombre de locuteurs | 2 000 (estimés) |
Typologie | SOV, flexionnelle, accusative |
Classification par famille | |
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Statut officiel | |
Langue officielle | ![]() |
Codes de langue | |
IETF | la |
ISO 639-1 | la |
ISO 639-2 | lat |
ISO 639-3 | lat |
Étendue | langue individuelle |
Type | langue ancienne |
Linguasphere | to 51-AAB-ac 51-AAB-aa to 51-AAB-ac |
Glottolog | lati1261 |
Échantillon | |
Article 1
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Il s'agit d'une « langue morte » au sens de la linguistique, c'est-à-dire qu'il n'existe plus de locuteur natif. Néanmoins, il a été la langue liturgique de la religion catholique jusqu'à la dernière moitié du XXe siècle, qui en a maintenu l'usage quotidien dans les messes partout dans le monde jusqu'au concile Vatican II. Il est resté à ce titre une langue familière à des centaines de millions de fidèles, toujours déclamée pendant la période contemporaine. Son usage liturgique se maintient aujourd'hui encore quotidiennement au sein d'un certain nombre de communautés catholiques réputées traditionalistes, ainsi que dans le cadre du rite extraordinaire catholique, utilisé dans les grandes occasions pour son caractère solennel. Il est la principale langue de chants liturgiques sacrés de l'Église catholique.
Du point de vue de ses usages non-liturgiques et de son enseignement, il est resté une langue d'echanges intellectuels et de compositions poétiques en Europe jusqu'à la période contemporaine, objet d'une production abondante, avec des œuvres majeures écrites en latin, telles que De vulgari eloquentia ou De Monarchia de Dante Alighieri, l'Eloge de la folie ou les Colloques d'Erasme, l'Epitome Astronomiae Copernicanae de Johannes Kepler, omniprésent dans les œuvres de Charles Baudelaire, Victor Hugo, Arthur Rimbaud, Paul Verlaine, etc. Il continue à faire l'objet d'une initiation systématique dans de nombreux systèmes d'enseignement européens encore au XXIe siècle. Sa connaissance et son usage se maintiennent à l'université et dans le clergé : il peut être considéré à ce titre comme une « langue ancienne ». De nombreuses écoles et universités continuent à l'enseigner et le nombre de locuteurs dans le monde est estimé à 2 000 personnes.
Le latin est en outre la langue officielle de l'Etat du Vatican. Il fait l'objet de projets de simplification et de modernisation réguliers, tels que le latino sine flexione de Peano, et fait partie des options envisagées régulièrement pour établir une langue vernaculaire dans l'Union européenne. Il est employé quotidiennement dans d'innombrables expressions proverbiales, philosophiques, politiques ou cérémoniales dans tous les pays d'Occident : Cogito ergo sum ; In vino veritas ; Veni, vidi, vici ; Habemus papam, etc. D'innombrables émissions lui sont entièrement dédiées sur tous les types de médias, avec un certain nombre d'émissions de radio animées uniquement en latin. Enfin, il est toujours utilisé abondamment pour la production de néologismes dans de nombreuses familles de langues.
Langue flexionnelle, le latin comporte sept cas, deux nombres et trois genres. L'alphabet latin est dérivé des alphabets étrusque et grec. Enrichi de lettres supplémentaires et de signes diacritiques, il est utilisé aujourd'hui par de nombreuses langues vivantes et comportait à l'époque classique 23 lettres, dont 4 voyelles, 2 semi-voyelles et 17 consonnes.
Histoire



Origines
Les langues italiques formaient, à côté des langues celtiques, germaniques et helléniques, une sous-famille « centum » des langues indo-européennes qui incluait le latin, parlé par la population du Latium en Italie centrale (les Latins), et d'autres parlers comme l'ombrien et l'osque, au voisinage immédiat d'une langue étrusque non indo-européenne mais dont le latin a subi l'influence culturelle. De nos jours, les langues italiques sont représentées par les langues romanes, issues du latin populaire (l'italien, le roumain/moldave, l'aroumain, le français, l'occitan (Gascon), le francoprovençal, le catalan, l'espagnol (Castillan), le portugais, le sarde, le ladin, le corse, etc., ainsi que des langues aujourd'hui éteintes, comme le dalmate ou le mozarabe).
Latin archaïque
On appelle latin archaïque (prisca latinitas) l'état du latin en usage de l'origine (VIIIe siècle av. J.-C.- VIIe siècle av. J.-C.) jusqu'au tout début du Ier siècle av. J.-C. Il se distingue du latin classique par la grammaire (présence du cas locatif, différentes terminaisons des déclinaisons et des conjugaisons, pronoms personnels), l'orthographe (absence des lettres G, Y et Z, notation différente de certains phonèmes et diphtongues) et bien sûr par des différences de lexique et de locutions, mais l'évolution a été graduelle : les locuteurs du latin de l'époque impériale ne rapportent pas de difficulté à comprendre le latin archaïque, à l'exception de quelques textes qui doivent dater de l'époque royale, essentiellement des chants.
Latin classique
L'expansion territoriale de la Rome antique assure au latin une diffusion de plus en plus large à partir du IIIe siècle av. J.-C. Langue officielle de l'Empire romain, elle se répand dans la majeure partie de l'Europe occidentale, de l'Afrique du nord, de l'Asie Mineure et des régions danubiennes. Sous l'Empire, le latin est la langue du droit, de l'administration romaine et de l'armée ainsi que des nombreuses colonies romaines, coexistant avec le grec et les parlers locaux.
Bas-latin
Après la chute de l'Empire romain d'Occident au Ve siècle, les envahisseurs germaniques adoptent progressivement le mode de pensée romain et la langue latine afin d'asseoir leur légitimité. Tout au long du haut Moyen Âge, bien qu'il ne soit pas une langue vernaculaire, le latin reste la langue des actes officiels, de la diplomatie, de la liturgie et de la littérature savante (théologie, philosophie, sciences).
Durant la suite du Moyen Âge, les langues locales s'affirment sur le plan littéraire et intérieur, et tandis qu'il donne naissance à de nombreuses langues vernaculaires dérivées (les langues romanes) et que des langues non romanes (comme l'anglais ou l'allemand) lui empruntent du vocabulaire, le latin reste influent aux plans diplomatique, juridique, scientifique et philosophique.
Latin médiéval
Le latin est réformé vers 800, puis au XIe siècle, sur le modèle du latin classique, afin d'éviter une dérive vers les langues vernaculaires qui en étaient issues.
Pendant tout le Moyen Âge, le latin fait office de langue liturgique de l'Église catholique romaine. Presque toutes les bibles utilisées à cette époque en Occident sont écrites en latin, sur le modèle de la Vulgate de saint Jérôme, de même que les autres livres liturgiques. L'Historia scholastica de Pierre le Mangeur, texte de base pour l'étude de la Bible à partir des années 1170, est écrit en latin. La traduction de la Bible en langues vernaculaires est même interdite à la fin du XIIe siècle par des lettres du pape Innocent III, puis par plusieurs conciles au début du XIIIe siècle. Les lettrés s'expriment toujours en latin. La langue des universités est le latin, dès la création de celles-ci vers la fin du XIIe siècle. Les intellectuels du Moyen Âge écrivent tous leurs traités en latin. Par exemple, l'encyclopédie (pour employer un terme contemporain) de Vincent de Beauvais, le Speculum maius, est écrite en latin. Toutefois, à partir du concile de Tours (813), dans les territoires correspondant à la France et l'Allemagne actuelles, les homélies ne sont plus prononcées en latin mais en « langue romane rustique » (gallo-roman), ou dans la « langue tudesque » (germanique).
Pendant le Moyen Âge, on désigne par le mot litteratus une personne qui maîtrise le latin. L'illiteratus est celui qui l'ignore, ce qui ne signifie pas qu'il n'est pas « lettré ».
Latin humaniste
À la Renaissance, la fonction scientifique et philosophique de la langue latine commence à décliner, tout comme sa fonction diplomatique (Ordonnance de Villers-Cotterêts, 1539). Cela n'empêchera pas Érasme de publier une quantité de textes en un latin redevenu classique et très riche ; de même, René Descartes (1596 – 1650) écrit volontiers en latin… surtout lorsqu'il est pressé (même s'il publie son Discours de la méthode d'abord en français pour des raisons particulières ; les ouvrages de son époque sont souvent imprimés en latin pour être diffusés dans toute l'Europe). Dans la partie germanique de l'Europe (où le droit romain reste en vigueur jusqu'à la fin de l'Empire), le latin restera plus longtemps la langue des publications importantes ou scientifiques, tandis que du côté français, d'énormes efforts sont accomplis (surtout avec Louis XIV) pour le remplacer par un français châtié et remanié. Le latin reste toutefois la langue liturgique et officielle du catholicisme (textes doctrinaux ou disciplinaires, droit, etc.).
Néolatin
Le terme néolatin s'est répandu vers la fin des années 1890 parmi les linguistes et les scientifiques. Il sert aux spécialistes des lettres classiques à désigner l'utilisation de la langue latine après la Renaissance, dans un but aussi bien scientifique que littéraire. Le début de la période est imprécis mais le développement de l'éducation chez les laïcs, l'acceptation des normes littéraires humanistes, ainsi que la grande disponibilité de textes latins qui a suivi l'invention de l'imprimerie, marquent une transition vers une ère nouvelle à la fin du XVe siècle. Au XIVe siècle, le latin est une langue privilégiée dans l'enseignement tant ouest-européen (heures de cours, rédaction des thèses) qu'est-européen, bien qu'il ne soit guère plus utilisé que par les commentateurs et éditeurs de textes antiques[réf. nécessaire]. En Belgique, l'usage de la langue vulgaire dans les universités n'a été toléré qu'à partir de 1835 environ. La fin de la période néo-latine est également indéterminée, mais l'usage normal du latin pour communiquer les idées est devenu rare après quelques décennies au XIXe siècle et, vers 1900, c'est dans le vocabulaire scientifique international de la cladistique et de la systématique qu'il survivait essentiellement.
Latin contemporain


Au XXe siècle, c’est avant tout une langue de culture, qui reste utilisée par l’Église catholique romaine depuis l’époque de l’Empire romain. C’est avec le français, langue diplomatique, la langue officielle du Saint-Siège, tandis que de l'État du Vatican utilise de facto l'italien ; le latin est aussi partiellement langue d'enseignement dans les universités pontificales romaines. Le latin est maîtrisé sans être pratiqué par des évêques, prêtres et diacres catholiques. Des publications latines profanes sont également réalisées tout au long du XXe siècle, comme celles des communistes russes, qui publient tous leurs ouvrages de botanique en latin pendant la période de la guerre froide[réf. nécessaire], des traductions en latin de certains albums de la bande dessinée Astérix ou, plus récemment, des deux premiers tomes du best-seller Harry Potter.
Il reste de plus dans l’Église catholique romaine divers mouvements traditionalistes, comme les fraternités sacerdotales Saint-Pierre ou Saint-Pie-X, qui célèbrent la messe suivant le rite tridentin, en latin, forme ordinaire dans l'Église romaine avant la réforme liturgique de 1969 adossée au concile Vatican II. Celui-ci, dans la constitution sur la liturgie Sacrosanctum Concilium, demande une participation active des fidèles dans la liturgie et, pour ce faire, introduit une série de modifications, dont un usage plus important des langues vernaculaires (SC 36), même si celles-ci ne sont pas originellement censées se substituer totalement au latin. Le pape Benoît XVI rétablit l'usage complémentaire du rite tridentin sans limitations en 2007, par le motu proprio Summorum Pontificum. Sous la forme ordinaire, la messe devrait aussi être dite en latin[réf. nécessaire], quoique ce soit rarement le cas dans les faits.
Au début du XXIe siècle, de nombreux mouvements, tels le Vivarium Novum de Rome, la Schola Nova de Belgique, la Domus Latina de Bruxelles ou l'ALF, prônent son maintien comme langue de communication européenne, et l'utilisent notamment lors de congrès : il s'agit de promouvoir le latin classique comme une véritable langue moderne grâce aux ajouts de vocabulaire. Dans Le Monde, Pierre Georges mentionne soixante mille mots ou expressions ajoutés au latin au cours du siècle écoulé, dont res inexplicata volans pour « OVNI » ou vis atomica pour « puissance nucléaire ». Des revues et des sites Web sont édités en latin (par exemple le magazine de mots croisés Hebdomada Aenigmatum), tandis que la radio finlandaise a émis en latin trois fois par semaine pendant plus de vingt ans jusqu'en juin 2019. Radio F.R.E.I. d'Erfurt (Allemagne) a une émission en latin chaque semaine. La prononciation contemporaine qui semble s'imposer est la prononciation ancienne restituée. Radio Vatican émet une fois par semaine un journal d'actualité radiophonique Hebdomada Papæ, d'une durée de cinq minutes dont la prononciation utilisée est italienne. Radio Vatican retransmet également quotidiennement des offices divins catholiques en latin (Completorium, Laudes, Vesperæ) et la Sainte-Messe. Enfin, Radio Vatican consacre une émission dénommée Anima Latina sur l'approfondissement de la connaissance du latin, la langue officielle de l'Église catholique et de la liturgie (avec les langues vernaculaires depuis le Concile Vatican II) dans l'Église latine.
Répartition géographique
Le latin est toujours aujourd'hui la langue officielle de l'Église catholique. Par exemple, le Code de droit canonique de 1983 et même le Code des canons des Églises orientales (qui pourtant n'ont jamais utilisé le latin comme langue liturgique) de 1990 sont écrits en latin, et les spécialistes font constamment référence au texte latin[réf. nécessaire].
Le nombre de locuteurs courants est estimé à 2 000 ; selon le latiniste Reginald Foster, le nombre de locuteurs courants en 2013 se limite à cent personnes.
Écriture
Les Romains sont les créateurs de l'alphabet latin qui comportait, à l'époque classique, les 20 lettres suivantes :
A | B | C | D | E | F | G | H | I | L | M | N | O | P | Q(V) | R | S | T | V | X |
a | b | c | d | e | f | g | h | i | l | m | n | o | p | q(u) | r | s | t | u | x |
Les lettres k, y et z sont rares : k n'existait pas dans l'alphabet latin (on ne peut guère signaler que les noms communs « Kalenda » et « Kalumniator » et les noms propres « Kaeso » et « Karthago » (Carthage)), mais était initialement utilisé un c devant a, o et les consonnes ; y et z ont été ajoutées pour transcrire les mots grecs à partir de l'époque classique. Quintilien se plaint que cet enrichissement de l'alphabet permette de mieux transcrire les mots grecs que les mots latins.
Prononciation
Prononciation ancienne restituée
On ne connaît pas avec une précision totale la prononciation du latin classique, malgré les nombreux témoignages laissés par les auteurs latins et les moyens mis en œuvre par la méthode comparatiste (cf. remarque de Quintilien ci-dessus).
L'une des modifications les plus importantes depuis l'indo-européen commun est le rhotacisme (passage de [s] à [r] dans certaines conditions ; principalement entre voyelles). La prononciation d'une langue n'étant pas figée, tant que le latin a été parlé, ses phonèmes ont évolué. Les évolutions les plus flagrantes ont été :
- ae (diphtongue) : initialement [ae̯], puis se monophtongue en [ɛ] (e ouvert) à partir du IIe siècle apr. J.-C., confondant ainsi son évolution avec celle de ĕ (e bref) ;
- au (diphtongue) : [au̯] ; cette diphtongue, hormis dans certaines prononciations dialectales, s'est conservée tout au long du latin ; en Gaule du Nord, par exemple, elle ne se monophtongue en [ɔ] qu'à partir de la deuxième moitié du Ve siècle ;
- c : [k] (toujours dur) ; dans les inscriptions archaïques (et, à l'époque classique, dans les prénoms Gaius et Gnaeus), c pouvait servir à noter [g] ;
- ch : [kʰ] (aspiré, comme en grec ancien) ;
- g : [g] (toujours dur) ;
- h : initialement /h/ (comme en anglais ou en allemand) puis très rapidement simple légère aspiration, dès les premiers textes littéraires et jusqu'à la fin de l'époque républicaine, époque où il s'amuït dans la langue populaire. Il se maintient toutefois à l'école et dans la langue cultivée jusqu'à la fin de l'Empire romain d'Occident.
- i : note à la fois la voyelle [i], longue ou brève, et la semi-consonne [j] ([jj] entre deux voyelles) ; dans les éditions scolaires, quand i vaut [j], il est souvent écrit j, distinction que les Romains ne pratiquaient pas (pour cause : la lettre j n'est apparue que bien après) : ils écrivaient ‹ I › en toute position ;
- m : [m] ; amuï de bonne heure en fin de mot : si bien que rosam se prononçait comme rosa. Toutefois, cet amuïssement ne touche pas les monosyllabes : rem et quem ont donné respectivement rien en français et quien en espagnol.
- oe : [oe̯] puis se monophtongue en [e] (e fermé), écrit ‹ œ › à partir du IIe siècle apr. J.-C., confondant ainsi son évolution avec celle de ē (e long) ;
- ph : [pʰ] (aspiré ; emprunté au grec ancien) ;
- qu : [kʷ] ;
- r : [r] consonne roulée alvéolaire voisée (« r roulé ») ;
- s : toujours [s] ; le latin ne connaissait pas le son [z], remplacé par [r] (rhotacisme) ;
- th : [tʰ] (aspiré ; emprunté au grec ancien) ;
- u : note à la fois la voyelle [u] longue ou brève, et la semi-consonne [w] ; la distinction entre u et v en minuscules est relativement récente et ne s'emploie plus que dans les éditions scolaires. Les Romains écrivaient V en toute position. Dans toute l'aire gallo-romane, ū (u long) évoluera par la suite en [y] ;
- x : [ks]; non pas un phonème, mais une convention orthographique pour une séquence de deux consonnes [k]+[s] – ex. : exire [ek.ˈsiː.re] ;
- y : [y] ; emprunté au grec ancien, se prononce [y] suivant le modèle grec ; toutefois, plus tard, en bas latin, il s'articule soit [u], soit [i], selon les cas ;
- z : [d͡z] (emprunté au grec ancien) ; consonne double ne se trouvant que dans quelques mots grecs ;
- l'existence de voyelles nasales est controversée.
Chaque voyelle (a, e, i, o, u, y) peut être brève ou longue (distinguées aujourd'hui par le diacritique ˘ ou ¯). Le latin antique était une langue à accent de hauteur aussi dotée d'un accent d'intensité secondaire.
Certaines consonnes peuvent être géminées, ex. : « siccus », « stella », « annus », « terra », « grossus », « littera », etc.
Le latin enseigné actuellement en France (et dans beaucoup de pays à travers le monde) correspond la plupart du temps à cette prononciation restituée du Ier siècle av. J.-C. : c'est cette prononciation qu'il faut pratiquer pour lire à peu près convenablement un texte latin et qui est presque généralisée actuellement dans les congrès internationaux qui choisissent cette langue.
Prononciation médiévale
- ae et oe, donnent [e] ; ex. : (caelum, class. [ˈkae̯lum] ; méd. [ˈt͡selum] ; le ciel).
- h : initialement [h] (comme en anglais ou en allemand) puis très rapidement simple légère aspiration (dès les premiers textes littéraires) ;
- c se prononce [t͡s] devant les voyelles e et i et devant les diphtongues ae et oe : « Caesar » [t͡sesar], « Cicero » [tsitsero], etc.;
- g : [g] (toujours dur) : « Graecia » [ˈgret͡sia], « genus » [ˈgenus], etc. ;
- r : [r] (« r roulé ») ;
- sc se prononce [sts] devant les voyelles e et i et devant les diphtongues ae et oe : « scientia » [stsiˈentsia] ;
- le digramme ph se prononce [f] (philosophia [filoˈzofia]) ;
- ti se prononce devant les voyelles [t͡si] : « ratio » (« la raison »), en latin class. [ˈratioː], en latin méd. [rat͡sio] ;
- sti, tti, xti valent toujours [sti], [tti], [ksti] : « mixtio » [ˈmikstio] « Attius » [ˈattius];
- x se prononce [ks] ; ex. : (ex, [ɛks] ; de).
Prononciation ecclésiastique
Une autre prononciation du latin est celle du « latin ecclésiastique », ou « latin d'église », qui est assez proche du bas-latin, voire de l'italien, avec quelques exceptions. Cette prononciation, qui n'est fondée sur aucune base philologique sérieuse, est celle définie par Érasme dans son ouvrage Dialogus de recta latini graecique sermonis pronuntiatione écrit en 1528.
- ae et oe, donnent [e] ; ex : (caelum, class. [kaelum] ; eccl. [t͡ʃelum] ; le ciel).
- h est généralement ignoré ;
- c se prononce [t͡ʃ] devant les voyelles e et i et devant les diphtongues ae et oe ;
- g se prononce [d͡ʒ] devant les voyelles e et i et devant les diphtongues ae et oe ;
- sc se prononce [ʃ] devant les voyelles e et i et devant les diphtongues ae et oe ;
- le digramme ph se prononce [f] (philosophia [filosofia]) ;
- tio se prononce [t͡sio] (mais stio, ttio, xtio restent [stio], [ttio], [kstio]) ; ex. :(ratio, class. [ratio] ; eccl. [rat͡sio]) ;
- x se prononce [ks] ; ex. : (ex, [eks] ; de).
Grammaire
Voici quelques généralités sur la grammaire du latin classique.
Morphologie
La morphologie du latin est celle d'une langue hautement flexionnelle.
Système nominal
On compte dans le système nominal autant les noms que les adjectifs, qui suivent des flexions proches, sinon similaires. La flexion nominale comporte :
- deux nombres : singulier et pluriel, avec des survivances de duel (dans les formes des adjectifs numéraux duo, duae, duo et ambo, ambae, ambo) ;
- trois genres : masculin, féminin et neutre ;
- cinq types de déclinaisons pour le nom. Ces cinq types, que tous les livres de grammaire latine distinguent classiquement, ne sont en fait que des catégories qui elles-mêmes se subdivisent en différentes sous-catégories avec pour chacune un tableau de déclinaisons associé. Ainsi, dans la 3e déclinaison, on distingue les thèmes consonantiques (leo, leonis, m., « le lion » a pour thème leon-) des thèmes en -i (civis, -is, m., « le citoyen » a pour thème civi-), etc. ; en outre, pour les 3 premières déclinaisons, il existe des variantes pour les noms d'origine grecque. La déclinaison offrant le plus d'irrégularités est de loin la 3e déclinaison (rete, -is, n., « le filet, le piège » ; os, oris, n., « le visage » ; securis, -is, f. « la hache », etc.). Quelques noms, typiquement d'origine étrangère, sont indéclinables ou ont une déclinaison qui leur est propre, comme « Iesus » ;
- deux classes d'adjectifs : la première se forme à partir des deux premières déclinaisons de noms, la seconde à partir de la troisième déclinaison de noms. La classe offrant le plus d'irrégularités est la 2e classe. Certains adjectifs tels « nequam », « frugi » sont indéclinables ;
- trois degrés de l'adjectif : positif, comparatif (de supériorité, ainsi qu'à valeur intensive ou excessive) et superlatif (à valeur à la fois relative et absolue), marqués par des suffixes. Il y a des exceptions pour certains adjectifs courants, comme « bonus, a, um », « bon » qui donne « melior, ior, ius » au comparatif et « optimus, a, um » au superlatif (cf. meilleur, meilleure, mieux)
- sept cas : nominatif, vocatif, accusatif, génitif, datif, ablatif, locatif. Le nominatif, l'accusatif, le génitif, le datif et l'ablatif existent pour la quasi-totalité des noms à quelques noms défectifs près tels « vicis » (« tour, retour »). Le vocatif n'est différencié du nominatif que dans la 2e déclinaison ; quant au locatif, il est limité aux noms propres de villes et de petites îles des deux premières déclinaisons (« Romae » : « À Rome ») et à quelques noms communs isolés. Ces derniers sont « domī » (« à la maison »), « humī » (« par terre »), « rurī » (« à la campagne ») et « bellī » (« à la guerre ») ainsi que les noms communs « vĕspĕr » (« soir ») et « mīlitia » (« armée »).
Pronoms personnels
Système verbal
La conjugaison du verbe latin repose tout entière sur l'opposition de deux thèmes, celui du présent (infectum) et celui du parfait (perfectum). Le système verbal latin s'organise en fait à partir de trois radicaux :
- Infectum
- Radical du présent
- Perfectum
- Radical du parfait (qui ne concerne pas les verbes déponents)
- Radical du supin
La classification scolaire en 4 ou 5 conjugaisons, basée sur la voyelle finale du thème, n'est valable que pour la série de l'infectum, construite sur le radical du présent. À la série du perfectum, construite sur les radicaux du parfait et du supin, cette distinction est inappropriée,.
Présent
Le radical du présent s'obtient en enlevant à l'infinitif présent sa désinence -re.
- 1re conjugaison : thèmes en -ā-
- amā-re, -o, -ās, -at, -āmus, -ātis, -ant. (aimer)
- 2e conjugaison : thèmes en -ē-
- monē-re, -eo, -ēs, -et, -ēmus, -ētis, -ent. (avertir)
- 3e conjugaison : thèmes consonantiques (+ thèmes en -u, comme statu-ĕ-re), avec voyelle thématique -ĭ-
- legӗ-re (de leg-ĭ-se, avec rhotacisme), -o, -is, -it, -imus, -itis, -unt. (lire)
- 4e conjugaison : thèmes en -ī-
- audī-re, -io, -īs, -it, -īmus, -ītis, -iunt. (entendre)
- 4e conjugaison bis : thèmes en -ĭ-
- capӗ-re (de capĭ-se), -io, -is, -it, -imus, -itis, -iunt. (prendre)
- Il existe également quelques verbes irréguliers au thème du présent – d'anciens verbes athématiques pour la plupart –, qui ne sont pas classés dans ces groupes, par exemple :
- esse, sum, es, est, sumus, estis, sunt (être) et ses composés (posse, abesse, etc.)
- ferre, fero, fers, fert, ferimus, fertis, ferunt (porter) et ses composés (conferre, auferre, etc.), dont la conjugaison est identique à celle de lego (3e conjugaison), à l'exception de quelques formes athématiques (fers au lieu de *ferĭs, ferre au lieu de *ferĕre, etc.).
Syntaxe
Les phrases principales latines se composent comme en français de :
- Un sujet au nominatif (plus des épithètes éventuels)
- Un verbe conjugué
- Un/des complément(s)
Exemples :
- Caesar consul fuit = César fut consul.
- Puer stultus fructum edit = L'enfant stupide mange un fruit.
Remarque :
- Le verbe conjugué est souvent placé en fin de proposition principale (voir ex. plus haut).
- Le sujet est souvent sous-entendu dans la conjugaison du verbe : on trouvera « edo/edis/edit/edimus/editis/edunt fructum = Je/tu/il/nous/vous/ils mange(s)/(eons)/(ez)/(ent) un fruit ».
Les phrases secondaires latines sont :
- Les propositions infinitives. Elles contiennent :
- Un verbe conjugué à l'indicatif (verbe de la phrase principale se construisant avec une proposition infinitive).
- Un sujet à l'accusatif.
- Un verbe à l'infinitif (base de la proposition infinitive).
- Exemple : dico eum (pronom-déterminant à l'accusatif) puerum esse = Je dis qu'il est un enfant.
- Remarque : la conjonction de subordination se place en français entre le verbe principal et le sujet de la proposition infinitive.
- L'infinitif utilisé dans les propositions varie selon le sens et la concordance des temps (voir infinitifs latins).
- Les propositions subordonnées relatives.
- Elles se forment comme en français, avec le pronom relatif qui, quae, quod, qui s'accorde avec le nom dont la relative est le complément.
- Ex. : Caesar, qui consul fuit, pulcher erat = César, qui fut consul, était beau.
- Cepit res quae Caesari erant = Il a pris des choses qui étaient à César.
Déclinaison
- masculin singulier : nominatif : qui ; Acc : quem ; Gén : cuius ; Datif : cui ; Ablatif : quo
- masculin pluriel : qui ; quos ; quorum ; quibus ; quibus
- féminin singulier : quae ; quam ; cuius ; cui ; qua
- féminin pluriel : quae ; quas ; quarum ; quibus ; quibus
- neutre singulier : quod ; quod ; cuius ; cui ; quo
- neutre pluriel : quae ; quae ; quorum ; quibus ; quibus
Les propositions subordonnées complétives / COD
- Exprimant la demande, la volonté, l'effort :
- verbe de phrase principale se construisant avec une proposition COD de demande
- ut (négation ut ne) + verbe conjugué au subjonctif présent/imparfait.
- ex. : Opto ut (ne) sanes = Je souhaite que tu (ne) guérisses (pas
- Exprimant l'empêchement :
- verbe de phrase principale se construisant avec une proposition COD d'empêchement
- ne/quominus + verbe conjugué au subjonctif présent/imparfait, si la principale est affirmative.
- OU quin+ verbe conjugué au subjonctif présent/imparfait, si la principale est négative.
- Ex. : Prohibeo ne videat = J'empêche qu'il voie/ Je l'empêche de voir.
- Non prohibeo quin videat = je n'empêche pas qu'il voie/ Je ne l'empêche pas de voir.
- Exprimant la crainte :
- verbe de phrase principale se construisant avec une proposition COD de crainte
- ne + verbe conjugué au subjonctif (si l'on craint que le fait ne se produise)
- ne…non + verbe conjugué au subjonctif (si l'on craint que le fait ne se produise pas)
- Exprimant le doute ou l'interrogation :
- un verbe de questionnement
- un mot interrogatif (quis, quis, quid)(qui, quae, quod)(quo (où/quand), quomodo (comment) )
- OU une particule interrogative (simple : ne/nonne/num // double : utrum…an / utrum annon/necne)
- un verbe conjugué au subjonctif. Choix du subjonctif selon la concordance des temps.
Le comparatif et le superlatif
Le comparatif
Le comparatif de supériorité se forme à partir du radical d'un adjectif (ex. clarus ⇒ clar) + ior, ior, ius. Le comparatif de clarus est donc clarior, ior, ius.
- Le comparatif de supériorité.
- Le comparatif peut servir à comparer des choses :
- ex. : Pierre est plus grand que Paul = Petrus maior est quam Paulus.
- Le comparatif de supériorité utilisé seul se traduit par assez/trop/un peu (dans un sens ironique.)
- ex. : cette chose est assez grande = Haec res maior est.
- Le comparatif d'égalité.
- ex. : Pierre est aussi célèbre que Paul = Petrus tam clarus est quam Paulus.
- Le comparatif d'infériorité.
- ex. : Pierre est moins célèbre que Paul = Petrus minus clarus est quam Paulus.
Le superlatif
Il a le même usage qu'en français.
Pour le former, on prend le radical d'un adjectif (ex. clarus ⇒ clar) + issimus, issima, issimum.
Donc, le superlatif de clarus, a, um est clarissimus, issima, issimum.
- Le superlatif de supériorité.
- ex. : Paulus clarissimus est inter omnes/ex omnibus/omnium = Paul est le plus célèbre de tous.
- Le superlatif de supériorité employé seul.
- ex. : Paulus clarissimus est = Paul est très célèbre.
- Le superlatif d'infériorité.
- ex. : Paulus minime clarus est inter omnes/ex omnibus/omnium = Paul est le moins célèbre de tous.
Attention: certains comparatifs et superlatifs sont irréguliers.
Lexique
Lexique hérité de l'indo-européen
Comme toute langue indo-européenne, le latin hérite d'un certain nombre de termes du lexique indo-européen commun. Ainsi, à agnus, « agneau », correspondent le vieux-slave агнѧ (agnę), le russe ягнёнок (iagnionok), le grec ancien ἀμνός/amnós, le breton oan, etc., qui descendent tous de l'étymon *h₂egʷʰno.
Lexique emprunté aux langues non italiques voisines
Le latin emprunte ensuite aux langues non italiques voisines :
- au grec, qui a fourni, tout au long de l'histoire de la langue latine, le plus d'emprunts, dans tous les domaines de la vie ;
- au gaulois ;
- à l'étrusque, pour des mots comme kalendae, « calendes » (d'où calendrier), ou uerna, « esclave né à la maison » (d'où vernaculaire) du lexique courant et religieux.
Lexique emprunté aux langues italiques voisines
Enfin, le latin emprunte aux langues italiques voisines : osque, ombrien.
Évolution du lexique latin vers le lexique français
Un mot latin peut avoir directement engendré un mot français ; c'est le cas pour ala /aile, amare /aimer, barba /barbe, carpa /carpe, etc.
Dans d'autres cas, la situation n'est pas si simple et le mot a évolué d'une manière moins linéaire : aqua, « eau », donne eau mais après une autre évolution phonétique, le même étymon aqua a donné le doublet ève, encore présent dans le doublet populaire évier de aquarium. Fagus, « hêtre », se voit évincé par un mot germanique et crus, « jambe », ne se retrouve qu'indirectement dans crural.
Exemples
Mot latin | Traduction | Prononciation classique (avec API) | Dérivé savant français |
---|---|---|---|
aqua | eau | akwa [ˈa.kʷa] | aquarium |
bibӗre | boire | bibéré [ˈbi.be.re] | imbiber |
caelum | ciel | kaéloum [ˈkae̯.lum] | céleste |
diēs | jour | diéés [ˈdi.eːs] | diurne |
ӗdӗre | manger | édéré [ˈe.de.re] | postprandial |
fēmĭna | femme | féémina [ˈfeː.mi.na] | féminin |
hŏmo | être humain, personne | homoo [ˈho.moː] | hominidé |
hŭmus | sol | houmouss [ˈhu.mus] | humus, inhumer |
ignis | feu | ignis [ˈiŋ.nis] | ignifuge |
magnus | grand | magnouss [ˈmaŋ.nus] | magnanime |
nox | nuit | noks [noks] | nocturne |
parvus | petit | parwouss [ˈpar.wus] | |
sōl | soleil | sool [soːl] | solaire |
terra | terre (en tant qu'élément) | terra [ter.ra] | terrestre |
Notes et références
Notes
- Voir : Quelques idées reçues à propos des langues anciennes.
- Nuntii Latini, conspectus rerum internationalium hebdomadalis, est programma Radiophoniae Finnicae Generalis (YLE) in terrarum orbe unicum. Nuntii Latini
- Aut grammatici saltem omnes in hanc descendent rerum tenuitatem, desintne aliquae nobis necessariae litterae, non cum Graeca scribimus (tum enim ab isdem duas mutuamur), sed proprie in Latinis: ut in his "servus" et "vulgus" Aeolicum digammon desideratur, et medius est quidam u et i litterae sonus (non enim sic "optimum" dicimus ut "opimum"), et in "here" neque e plane neque i auditur ; an rursus aliae redundent, praeter illam adspirationis, quae si necessaria est, etiam contrariam sibi poscit, et k, quae et ipsa quorundam nominum nota est, et q, cuius similis effectu specieque, nisi quod paulum a nostris obliquatur, coppa apud Graecos nunc tantum in numero manet, et nostrarum ultima, qua tam carere potuimus quam psi non quaerimus?
- Quintilien, De l'Institution Oratoire, livre I, IV, 7-9
- M. FABII QVINTILIANI INSTITVTIO ORATORIA LIBER PRIMVS
- Traditionnellement, on dit simplement « déclinaisons » pour « types de déclinaisons »[réf. nécessaire]
- Pour la troisième conjugaison, il reste encore à retrancher la voyelle thématique -ĕ pour obtenir le radical à proprement parler.
Références
- (en) « ᐅ Online Courses and Classes », sur Speaking Latin (consulté le )
- (en) Winnie Hu, « A Dead Language That's Very Much Alive », sur The New York Times,
- « Bible et Histoire, opposition aux traductions de la Bible en langues vulgaires »
- Isabelle Heullant-Donat, « Ce que savoir lire (et écrire) veut dire », L'Histoire, septembre 2019, p. 54
- Pierre Georges, « Pour que latin ne meure », sur www.lemonde.fr, (consulté le )
- « Radio F.R.E.I. Programm », sur radio-frei.de
- (en-GB) « Pope resignation: Who speaks Latin these days? », BBC News, (lire en ligne, consulté le )
- Lavency (1997), p. 154
- Ernout (2002), p. 113.
- Lavency (1997), pp. 73-74.
- Lavency (1997), p. 76.
- Ernout (2002), p. 117
- Ernout (2002), p. 175.
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Christophe Courtil, Régis Courtray, Paul François, et al., Apprendre le latin. Manuel de grammaire et de littérature, Paris, Ellipses, 2021, 2e édition, 478 p. (ISBN 9782340-057326)
- Jean-Paul Brachet, « Le Latin », dans Dictionnaire des langues, Paris, PUF, 2011, p. 521–540.
- Marius Lavency, VSVS. Grammaire latine. Description du latin classique en vue de la lecture des auteurs, Louvain-la-Neuve, Peeters, , 2e éd., 358 p. (ISBN 90-6831-904-3, lire en ligne)
- Alfred Ernout, Morphologie historique du latin, Paris, Klincksieck, 2002 (1953), 3e éd., 256 p. (ISBN 978-2-252-03396-8 et 2-252-03396-7)
- Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, , 247 p. (ISBN 90-6831-608-7, lire en ligne)
- (en) Michael Weiss, Outline of the Historical and Comparative Grammar of Latin, Beech Stave Press, , 635 p. (ISBN 978-0-9747927-5-0)
- Alain Meurant, Ad honorem per ardorem. Manuel de latin à l'usage des grands débutants, Bruxelles, Safran (éditions), coll. « Langues et cultures anciennes, 18 », , 269 p. (ISBN 978-2-87457-041-4, présentation en ligne)
- Alain Meurant, Ad honorem per ardorem. Exercices de latin à l'usage des grands débutants, Bruxelles, Safran (éditions), coll. « Langues et cultures anciennes, 19 », , 255 p. (ISBN 978-2-87457-042-1, présentation en ligne)
- Pierre Monteil, Éléments de phonétique et de morphologie du latin, Nathan, 1970.
- (en) E. H. Sturtevant, The Pronunciation of Greek and Latin, Philadelphie, 1940 ; 2e éd., Groningen, 1968.
- (it) A. Traina, L'alfabeto e la pronunzia del latino, Bologna, 3e éd. 1967.
Articles connexes
- Déclinaisons en latin
- Conjugaison latine
- Liste des pronoms en latin
- Indo-européen commun
- Étymologie latine
- Expression latine et Liste de locutions latines
- Ablatif absolu
- Liste de noms latins de villes (catégorie)
- Bas latin
- Latin vulgaire
- Latin ecclésiastique
- Latin contemporain
- Prononciation traditionnelle du latin
- (it)
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Pour les articles homonymes voir Latin homonymie Le latin en latin Lingua latina ou Latina lingua est une langue indo europeenne de la famille des langues italiques parlee a l origine par les Latins dans le Latium de la Rome antique Le latin ainsi que les langues romanes dites parfois neo latines sont la seule branche des langues italiques a avoir survecu Les autres branches sont attestees dans des documents datant de l Italie preromaine mais ont ete assimilees durant la periode republicaine ou au debut de l epoque imperiale Latin Lingua Latina ou Latina Lingua Langues filles Langues romanes Pays Vatican Nombre de locuteurs 2 000 estimes Typologie SOV flexionnelle accusative Classification par famille langues indo europeennes langues italiques langues latino falisques latin latin vulgaire latin classiqueStatut officiel Langue officielle Vatican Codes de langue IETF la ISO 639 1 la ISO 639 2 lat ISO 639 3 lat Etendue langue individuelle Type langue ancienne Linguasphere to 51 AAB ac 51 AAB aa to 51 AAB ac Glottolog lati1261 Echantillon Article premier de la Declaration universelle des droits de l homme voir le texte en francais Article 1 Omnes homines liberi aequique dignitate atque iuribus nascuntur Ratione conscientiaque praediti sunt et alii erga alios cum fraternitate se gerere debent Texte du Notre Pere Notre pere Pater noster qui es in caelis Sanctificetur nomen tuum Adueniat regnum tuum Fiat voluntas tua sicut in caelo et in terra Panem nostrum quotidianum da nobis hodie et dimitte nobis debita nostra sicut et nos dimittimus debitoribus nostris et ne nos inducas in tentationem sed libera nos a malo Amen modifier Il s agit d une langue morte au sens de la linguistique c est a dire qu il n existe plus de locuteur natif Neanmoins il a ete la langue liturgique de la religion catholique jusqu a la derniere moitie du XXe siecle qui en a maintenu l usage quotidien dans les messes partout dans le monde jusqu au concile Vatican II Il est reste a ce titre une langue familiere a des centaines de millions de fideles toujours declamee pendant la periode contemporaine Son usage liturgique se maintient aujourd hui encore quotidiennement au sein d un certain nombre de communautes catholiques reputees traditionalistes ainsi que dans le cadre du rite extraordinaire catholique utilise dans les grandes occasions pour son caractere solennel Il est la principale langue de chants liturgiques sacres de l Eglise catholique Du point de vue de ses usages non liturgiques et de son enseignement il est reste une langue d echanges intellectuels et de compositions poetiques en Europe jusqu a la periode contemporaine objet d une production abondante avec des œuvres majeures ecrites en latin telles que De vulgari eloquentia ou De Monarchia de Dante Alighieri l Eloge de la folie ou les Colloques d Erasme l Epitome Astronomiae Copernicanae de Johannes Kepler omnipresent dans les œuvres de Charles Baudelaire Victor Hugo Arthur Rimbaud Paul Verlaine etc Il continue a faire l objet d une initiation systematique dans de nombreux systemes d enseignement europeens encore au XXI e siecle Sa connaissance et son usage se maintiennent a l universite et dans le clerge il peut etre considere a ce titre comme une langue ancienne De nombreuses ecoles et universites continuent a l enseigner et le nombre de locuteurs dans le monde est estime a 2 000 personnes Le latin est en outre la langue officielle de l Etat du Vatican Il fait l objet de projets de simplification et de modernisation reguliers tels que le latino sine flexione de Peano et fait partie des options envisagees regulierement pour etablir une langue vernaculaire dans l Union europeenne Il est employe quotidiennement dans d innombrables expressions proverbiales philosophiques politiques ou ceremoniales dans tous les pays d Occident Cogito ergo sum In vino veritas Veni vidi vici Habemus papam etc D innombrables emissions lui sont entierement dediees sur tous les types de medias avec un certain nombre d emissions de radio animees uniquement en latin Enfin il est toujours utilise abondamment pour la production de neologismes dans de nombreuses familles de langues Langue flexionnelle le latin comporte sept cas deux nombres et trois genres L alphabet latin est derive des alphabets etrusque et grec Enrichi de lettres supplementaires et de signes diacritiques il est utilise aujourd hui par de nombreuses langues vivantes et comportait a l epoque classique 23 lettres dont 4 voyelles 2 semi voyelles et 17 consonnes HistoireArticle detaille Histoire du latin Arc du pape Sixte V a Rome plaque et inscription en latin Inscription latine au Colisee a Rome Calligraphie d une bible en latin en 1407 Origines Articles detailles Indo europeen commun et Langues italiques Les langues italiques formaient a cote des langues celtiques germaniques et helleniques une sous famille centum des langues indo europeennes qui incluait le latin parle par la population du Latium en Italie centrale les Latins et d autres parlers comme l ombrien et l osque au voisinage immediat d une langue etrusque non indo europeenne mais dont le latin a subi l influence culturelle De nos jours les langues italiques sont representees par les langues romanes issues du latin populaire l italien le roumain moldave l aroumain le francais l occitan Gascon le francoprovencal le catalan l espagnol Castillan le portugais le sarde le ladin le corse etc ainsi que des langues aujourd hui eteintes comme le dalmate ou le mozarabe Latin archaique Article detaille Latin archaique On appelle latin archaique prisca latinitas l etat du latin en usage de l origine VIII e siecle av J C VII e siecle av J C jusqu au tout debut du I er siecle av J C Il se distingue du latin classique par la grammaire presence du cas locatif differentes terminaisons des declinaisons et des conjugaisons pronoms personnels l orthographe absence des lettres G Y et Z notation differente de certains phonemes et diphtongues et bien sur par des differences de lexique et de locutions mais l evolution a ete graduelle les locuteurs du latin de l epoque imperiale ne rapportent pas de difficulte a comprendre le latin archaique a l exception de quelques textes qui doivent dater de l epoque royale essentiellement des chants Latin classique Article detaille Latin classique L expansion territoriale de la Rome antique assure au latin une diffusion de plus en plus large a partir du III e siecle av J C Langue officielle de l Empire romain elle se repand dans la majeure partie de l Europe occidentale de l Afrique du nord de l Asie Mineure et des regions danubiennes Sous l Empire le latin est la langue du droit de l administration romaine et de l armee ainsi que des nombreuses colonies romaines coexistant avec le grec et les parlers locaux Bas latin Articles detailles Bas latin Latin vulgaire et Langues romanes Apres la chute de l Empire romain d Occident au V e siecle les envahisseurs germaniques adoptent progressivement le mode de pensee romain et la langue latine afin d asseoir leur legitimite Tout au long du haut Moyen Age bien qu il ne soit pas une langue vernaculaire le latin reste la langue des actes officiels de la diplomatie de la liturgie et de la litterature savante theologie philosophie sciences Durant la suite du Moyen Age les langues locales s affirment sur le plan litteraire et interieur et tandis qu il donne naissance a de nombreuses langues vernaculaires derivees les langues romanes et que des langues non romanes comme l anglais ou l allemand lui empruntent du vocabulaire le latin reste influent aux plans diplomatique juridique scientifique et philosophique Latin medieval Article detaille Latin medieval Le latin est reforme vers 800 puis au XI e siecle sur le modele du latin classique afin d eviter une derive vers les langues vernaculaires qui en etaient issues Pendant tout le Moyen Age le latin fait office de langue liturgique de l Eglise catholique romaine Presque toutes les bibles utilisees a cette epoque en Occident sont ecrites en latin sur le modele de la Vulgate de saint Jerome de meme que les autres livres liturgiques L Historia scholastica de Pierre le Mangeur texte de base pour l etude de la Bible a partir des annees 1170 est ecrit en latin La traduction de la Bible en langues vernaculaires est meme interdite a la fin du XII e siecle par des lettres du pape Innocent III puis par plusieurs conciles au debut du XIII e siecle Les lettres s expriment toujours en latin La langue des universites est le latin des la creation de celles ci vers la fin du XII e siecle Les intellectuels du Moyen Age ecrivent tous leurs traites en latin Par exemple l encyclopedie pour employer un terme contemporain de Vincent de Beauvais le Speculum maius est ecrite en latin Toutefois a partir du concile de Tours 813 dans les territoires correspondant a la France et l Allemagne actuelles les homelies ne sont plus prononcees en latin mais en langue romane rustique gallo roman ou dans la langue tudesque germanique Pendant le Moyen Age on designe par le mot litteratus une personne qui maitrise le latin L illiteratus est celui qui l ignore ce qui ne signifie pas qu il n est pas lettre Latin humaniste Article detaille Latin humaniste A la Renaissance la fonction scientifique et philosophique de la langue latine commence a decliner tout comme sa fonction diplomatique Ordonnance de Villers Cotterets 1539 Cela n empechera pas Erasme de publier une quantite de textes en un latin redevenu classique et tres riche de meme Rene Descartes 1596 1650 ecrit volontiers en latin surtout lorsqu il est presse meme s il publie son Discours de la methode d abord en francais pour des raisons particulieres les ouvrages de son epoque sont souvent imprimes en latin pour etre diffuses dans toute l Europe Dans la partie germanique de l Europe ou le droit romain reste en vigueur jusqu a la fin de l Empire le latin restera plus longtemps la langue des publications importantes ou scientifiques tandis que du cote francais d enormes efforts sont accomplis surtout avec Louis XIV pour le remplacer par un francais chatie et remanie Le latin reste toutefois la langue liturgique et officielle du catholicisme textes doctrinaux ou disciplinaires droit etc Neolatin Article detaille Neolatin Le terme neolatin s est repandu vers la fin des annees 1890 parmi les linguistes et les scientifiques Il sert aux specialistes des lettres classiques a designer l utilisation de la langue latine apres la Renaissance dans un but aussi bien scientifique que litteraire Le debut de la periode est imprecis mais le developpement de l education chez les laics l acceptation des normes litteraires humanistes ainsi que la grande disponibilite de textes latins qui a suivi l invention de l imprimerie marquent une transition vers une ere nouvelle a la fin du XV e siecle Au XIV e siecle le latin est une langue privilegiee dans l enseignement tant ouest europeen heures de cours redaction des theses qu est europeen bien qu il ne soit guere plus utilise que par les commentateurs et editeurs de textes antiques ref necessaire En Belgique l usage de la langue vulgaire dans les universites n a ete tolere qu a partir de 1835 environ La fin de la periode neo latine est egalement indeterminee mais l usage normal du latin pour communiquer les idees est devenu rare apres quelques decennies au XIX e siecle et vers 1900 c est dans le vocabulaire scientifique international de la cladistique et de la systematique qu il survivait essentiellement Latin contemporain Article detaille Latin contemporain Guichet automatique bancaire en latin au Vatican Logo du Conseil de l Union europeenne Au XX e siecle c est avant tout une langue de culture qui reste utilisee par l Eglise catholique romaine depuis l epoque de l Empire romain C est avec le francais langue diplomatique la langue officielle du Saint Siege tandis que de l Etat du Vatican utilise de facto l italien le latin est aussi partiellement langue d enseignement dans les universites pontificales romaines Le latin est maitrise sans etre pratique par des eveques pretres et diacres catholiques Des publications latines profanes sont egalement realisees tout au long du XX e siecle comme celles des communistes russes qui publient tous leurs ouvrages de botanique en latin pendant la periode de la guerre froide ref necessaire des traductions en latin de certains albums de la bande dessinee Asterix ou plus recemment des deux premiers tomes du best seller Harry Potter Il reste de plus dans l Eglise catholique romaine divers mouvements traditionalistes comme les fraternites sacerdotales Saint Pierre ou Saint Pie X qui celebrent la messe suivant le rite tridentin en latin forme ordinaire dans l Eglise romaine avant la reforme liturgique de 1969 adossee au concile Vatican II Celui ci dans la constitution sur la liturgie Sacrosanctum Concilium demande une participation active des fideles dans la liturgie et pour ce faire introduit une serie de modifications dont un usage plus important des langues vernaculaires SC 36 meme si celles ci ne sont pas originellement censees se substituer totalement au latin Le pape Benoit XVI retablit l usage complementaire du rite tridentin sans limitations en 2007 par le motu proprio Summorum Pontificum Sous la forme ordinaire la messe devrait aussi etre dite en latin ref necessaire quoique ce soit rarement le cas dans les faits Au debut du XXI e siecle de nombreux mouvements tels le Vivarium Novum de Rome la Schola Nova de Belgique la Domus Latina de Bruxelles ou l ALF pronent son maintien comme langue de communication europeenne et l utilisent notamment lors de congres il s agit de promouvoir le latin classique comme une veritable langue moderne grace aux ajouts de vocabulaire Dans Le Monde Pierre Georges mentionne soixante mille mots ou expressions ajoutes au latin au cours du siecle ecoule dont res inexplicata volans pour OVNI ou vis atomica pour puissance nucleaire Des revues et des sites Web sont edites en latin par exemple le magazine de mots croises Hebdomada Aenigmatum tandis que la radio finlandaise a emis en latin trois fois par semaine pendant plus de vingt ans jusqu en juin 2019 Radio F R E I d Erfurt Allemagne a une emission en latin chaque semaine La prononciation contemporaine qui semble s imposer est la prononciation ancienne restituee Radio Vatican emet une fois par semaine un journal d actualite radiophonique Hebdomada Papae d une duree de cinq minutes dont la prononciation utilisee est italienne Radio Vatican retransmet egalement quotidiennement des offices divins catholiques en latin Completorium Laudes Vesperae et la Sainte Messe Enfin Radio Vatican consacre une emission denommee Anima Latina sur l approfondissement de la connaissance du latin la langue officielle de l Eglise catholique et de la liturgie avec les langues vernaculaires depuis le Concile Vatican II dans l Eglise latine Repartition geographique Article detaille Vatican Le latin est toujours aujourd hui la langue officielle de l Eglise catholique Par exemple le Code de droit canonique de 1983 et meme le Code des canons des Eglises orientales qui pourtant n ont jamais utilise le latin comme langue liturgique de 1990 sont ecrits en latin et les specialistes font constamment reference au texte latin ref necessaire Le nombre de locuteurs courants est estime a 2 000 selon le latiniste Reginald Foster le nombre de locuteurs courants en 2013 se limite a cent personnes EcritureArticle detaille Alphabet latin source source source source source source source Etudiant parlant latin Les Romains sont les createurs de l alphabet latin qui comportait a l epoque classique les 20 lettres suivantes A B C D E F G H I L M N O P Q V R S T V X a b c d e f g h i l m n o p q u r s t u x Les lettres k y et z sont rares k n existait pas dans l alphabet latin on ne peut guere signaler que les noms communs Kalenda et Kalumniator et les noms propres Kaeso et Karthago Carthage mais etait initialement utilise un c devant a o et les consonnes y et z ont ete ajoutees pour transcrire les mots grecs a partir de l epoque classique Quintilien se plaint que cet enrichissement de l alphabet permette de mieux transcrire les mots grecs que les mots latins PrononciationPrononciation ancienne restituee Article detaille latin classique Phonologie On ne connait pas avec une precision totale la prononciation du latin classique malgre les nombreux temoignages laisses par les auteurs latins et les moyens mis en œuvre par la methode comparatiste cf remarque de Quintilien ci dessus L une des modifications les plus importantes depuis l indo europeen commun est le rhotacisme passage de s a r dans certaines conditions principalement entre voyelles La prononciation d une langue n etant pas figee tant que le latin a ete parle ses phonemes ont evolue Les evolutions les plus flagrantes ont ete ae diphtongue initialement ae puis se monophtongue en ɛ e ouvert a partir du II e siecle apr J C confondant ainsi son evolution avec celle de ĕ e bref au diphtongue au cette diphtongue hormis dans certaines prononciations dialectales s est conservee tout au long du latin en Gaule du Nord par exemple elle ne se monophtongue en ɔ qu a partir de la deuxieme moitie du V e siecle c k toujours dur dans les inscriptions archaiques et a l epoque classique dans les prenoms Gaius et Gnaeus c pouvait servir a noter g ch kʰ aspire comme en grec ancien g g toujours dur h initialement h comme en anglais ou en allemand puis tres rapidement simple legere aspiration des les premiers textes litteraires et jusqu a la fin de l epoque republicaine epoque ou il s amuit dans la langue populaire Il se maintient toutefois a l ecole et dans la langue cultivee jusqu a la fin de l Empire romain d Occident i note a la fois la voyelle i longue ou breve et la semi consonne j jj entre deux voyelles dans les editions scolaires quand i vaut j il est souvent ecrit j distinction que les Romains ne pratiquaient pas pour cause la lettre j n est apparue que bien apres ils ecrivaient I en toute position m m amui de bonne heure en fin de mot si bien que rosam se prononcait comme rosa Toutefois cet amuissement ne touche pas les monosyllabes rem et quem ont donne respectivement rien en francais et quien en espagnol oe oe puis se monophtongue en e e ferme ecrit œ a partir du II e siecle apr J C confondant ainsi son evolution avec celle de e e long ph pʰ aspire emprunte au grec ancien qu kʷ r r consonne roulee alveolaire voisee r roule s toujours s le latin ne connaissait pas le son z remplace par r rhotacisme th tʰ aspire emprunte au grec ancien u note a la fois la voyelle u longue ou breve et la semi consonne w la distinction entre u et v en minuscules est relativement recente et ne s emploie plus que dans les editions scolaires Les Romains ecrivaient V en toute position Dans toute l aire gallo romane u u long evoluera par la suite en y x ks non pas un phoneme mais une convention orthographique pour une sequence de deux consonnes k s ex exire ek ˈsiː re y y emprunte au grec ancien se prononce y suivant le modele grec toutefois plus tard en bas latin il s articule soit u soit i selon les cas z d z emprunte au grec ancien consonne double ne se trouvant que dans quelques mots grecs l existence de voyelles nasales est controversee Chaque voyelle a e i o u y peut etre breve ou longue distinguees aujourd hui par le diacritique ou Le latin antique etait une langue a accent de hauteur aussi dotee d un accent d intensite secondaire Certaines consonnes peuvent etre geminees ex siccus stella annus terra grossus littera etc Le latin enseigne actuellement en France et dans beaucoup de pays a travers le monde correspond la plupart du temps a cette prononciation restituee du I er siecle av J C c est cette prononciation qu il faut pratiquer pour lire a peu pres convenablement un texte latin et qui est presque generalisee actuellement dans les congres internationaux qui choisissent cette langue Prononciation medievale ae et oe donnent e ex caelum class ˈkae lum med ˈt selum le ciel h initialement h comme en anglais ou en allemand puis tres rapidement simple legere aspiration des les premiers textes litteraires c se prononce t s devant les voyelles e et i et devant les diphtongues ae et oe Caesar t sesar Cicero tsitsero etc g g toujours dur Graecia ˈgret sia genus ˈgenus etc r r r roule sc se prononce sts devant les voyelles e et i et devant les diphtongues ae et oe scientia stsiˈentsia le digramme ph se prononce f philosophia filoˈzofia ti se prononce devant les voyelles t si ratio la raison en latin class ˈratioː en latin med rat sio sti tti xti valent toujours sti tti ksti mixtio ˈmikstio Attius ˈattius x se prononce ks ex ex ɛks de Prononciation ecclesiastique Article detaille Latin ecclesiastique Une autre prononciation du latin est celle du latin ecclesiastique ou latin d eglise qui est assez proche du bas latin voire de l italien avec quelques exceptions Cette prononciation qui n est fondee sur aucune base philologique serieuse est celle definie par Erasme dans son ouvrage Dialogus de recta latini graecique sermonis pronuntiatione ecrit en 1528 ae et oe donnent e ex caelum class kaelum eccl t ʃelum le ciel h est generalement ignore c se prononce t ʃ devant les voyelles e et i et devant les diphtongues ae et oe g se prononce d ʒ devant les voyelles e et i et devant les diphtongues ae et oe sc se prononce ʃ devant les voyelles e et i et devant les diphtongues ae et oe le digramme ph se prononce f philosophia filosofia tio se prononce t sio mais stio ttio xtio restent stio ttio kstio ex ratio class ratio eccl rat sio x se prononce ks ex ex eks de GrammaireVoici quelques generalites sur la grammaire du latin classique Morphologie La morphologie du latin est celle d une langue hautement flexionnelle Systeme nominal Article detaille Declinaisons latines On compte dans le systeme nominal autant les noms que les adjectifs qui suivent des flexions proches sinon similaires La flexion nominale comporte deux nombres singulier et pluriel avec des survivances de duel dans les formes des adjectifs numeraux duo duae duo et ambo ambae ambo trois genres masculin feminin et neutre cinq types de declinaisons pour le nom Ces cinq types que tous les livres de grammaire latine distinguent classiquement ne sont en fait que des categories qui elles memes se subdivisent en differentes sous categories avec pour chacune un tableau de declinaisons associe Ainsi dans la 3e declinaison on distingue les themes consonantiques leo leonis m le lion a pour theme leon des themes en i civis is m le citoyen a pour theme civi etc en outre pour les 3 premieres declinaisons il existe des variantes pour les noms d origine grecque La declinaison offrant le plus d irregularites est de loin la 3e declinaison rete is n le filet le piege os oris n le visage securis is f la hache etc Quelques noms typiquement d origine etrangere sont indeclinables ou ont une declinaison qui leur est propre comme Iesus deux classes d adjectifs la premiere se forme a partir des deux premieres declinaisons de noms la seconde a partir de la troisieme declinaison de noms La classe offrant le plus d irregularites est la 2e classe Certains adjectifs tels nequam frugi sont indeclinables trois degres de l adjectif positif comparatif de superiorite ainsi qu a valeur intensive ou excessive et superlatif a valeur a la fois relative et absolue marques par des suffixes Il y a des exceptions pour certains adjectifs courants comme bonus a um bon qui donne melior ior ius au comparatif et optimus a um au superlatif cf meilleur meilleure mieux sept cas nominatif vocatif accusatif genitif datif ablatif locatif Le nominatif l accusatif le genitif le datif et l ablatif existent pour la quasi totalite des noms a quelques noms defectifs pres tels vicis tour retour Le vocatif n est differencie du nominatif que dans la 2e declinaison quant au locatif il est limite aux noms propres de villes et de petites iles des deux premieres declinaisons Romae A Rome et a quelques noms communs isoles Ces derniers sont domi a la maison humi par terre ruri a la campagne et belli a la guerre ainsi que les noms communs vĕspĕr soir et militia armee Pronoms personnels Article detaille Liste des pronoms en latin Systeme verbal Article detaille Conjugaison latine La conjugaison du verbe latin repose tout entiere sur l opposition de deux themes celui du present infectum et celui du parfait perfectum Le systeme verbal latin s organise en fait a partir de trois radicaux Infectum Radical du present Perfectum Radical du parfait qui ne concerne pas les verbes deponents Radical du supin La classification scolaire en 4 ou 5 conjugaisons basee sur la voyelle finale du theme n est valable que pour la serie de l infectum construite sur le radical du present A la serie du perfectum construite sur les radicaux du parfait et du supin cette distinction est inappropriee Present Le radical du present s obtient en enlevant a l infinitif present sa desinence re 1re conjugaison themes en a ama re o as at amus atis ant aimer 2e conjugaison themes en e mone re eo es et emus etis ent avertir 3e conjugaison themes consonantiques themes en u comme statu ĕ re avec voyelle thematique ĭ legӗ re de leg ĭ se avec rhotacisme o is it imus itis unt lire 4e conjugaison themes en i audi re io is it imus itis iunt entendre 4e conjugaison bis themes en ĭ capӗ re de capĭ se io is it imus itis iunt prendre Il existe egalement quelques verbes irreguliers au theme du present d anciens verbes athematiques pour la plupart qui ne sont pas classes dans ces groupes par exemple esse sum es est sumus estis sunt etre et ses composes posse abesse etc ferre fero fers fert ferimus fertis ferunt porter et ses composes conferre auferre etc dont la conjugaison est identique a celle de lego 3e conjugaison a l exception de quelques formes athematiques fers au lieu de ferĭs ferre au lieu de ferĕre etc Syntaxe Les phrases principales latines se composent comme en francais de Un sujet au nominatif plus des epithetes eventuels Un verbe conjugue Un des complement s Exemples Caesar consul fuit Cesar fut consul Puer stultus fructum edit L enfant stupide mange un fruit Remarque Le verbe conjugue est souvent place en fin de proposition principale voir ex plus haut Le sujet est souvent sous entendu dans la conjugaison du verbe on trouvera edo edis edit edimus editis edunt fructum Je tu il nous vous ils mange s eons ez ent un fruit Les phrases secondaires latines sont Les propositions infinitives Elles contiennent Un verbe conjugue a l indicatif verbe de la phrase principale se construisant avec une proposition infinitive Un sujet a l accusatif Un verbe a l infinitif base de la proposition infinitive Exemple dico eum pronom determinant a l accusatif puerum esse Je dis qu il est un enfant Remarque la conjonction de subordination se place en francais entre le verbe principal et le sujet de la proposition infinitive L infinitif utilise dans les propositions varie selon le sens et la concordance des temps voir infinitifs latins Les propositions subordonnees relatives Elles se forment comme en francais avec le pronom relatif qui quae quod qui s accorde avec le nom dont la relative est le complement Ex Caesar qui consul fuit pulcher erat Cesar qui fut consul etait beau Cepit res quae Caesari erant Il a pris des choses qui etaient a Cesar Declinaison masculin singulier nominatif qui Acc quem Gen cuius Datif cui Ablatif quo masculin pluriel qui quos quorum quibus quibus feminin singulier quae quam cuius cui qua feminin pluriel quae quas quarum quibus quibus neutre singulier quod quod cuius cui quo neutre pluriel quae quae quorum quibus quibus Les propositions subordonnees completives COD Exprimant la demande la volonte l effort verbe de phrase principale se construisant avec une proposition COD de demande ut negation ut ne verbe conjugue au subjonctif present imparfait ex Opto ut ne sanes Je souhaite que tu ne guerisses pas Exprimant l empechement verbe de phrase principale se construisant avec une proposition COD d empechement ne quominus verbe conjugue au subjonctif present imparfait si la principale est affirmative OU quin verbe conjugue au subjonctif present imparfait si la principale est negative Ex Prohibeo ne videat J empeche qu il voie Je l empeche de voir Non prohibeo quin videat je n empeche pas qu il voie Je ne l empeche pas de voir Exprimant la crainte verbe de phrase principale se construisant avec une proposition COD de crainte ne verbe conjugue au subjonctif si l on craint que le fait ne se produise ne non verbe conjugue au subjonctif si l on craint que le fait ne se produise pas Exprimant le doute ou l interrogation un verbe de questionnement un mot interrogatif quis quis quid qui quae quod quo ou quand quomodo comment OU une particule interrogative simple ne nonne num double utrum an utrum annon necne un verbe conjugue au subjonctif Choix du subjonctif selon la concordance des temps Le comparatif et le superlatif Le comparatif Le comparatif de superiorite se forme a partir du radical d un adjectif ex clarus clar ior ior ius Le comparatif de clarus est donc clarior ior ius Le comparatif de superiorite Le comparatif peut servir a comparer des choses ex Pierre est plus grand que Paul Petrus maior est quam Paulus Le comparatif de superiorite utilise seul se traduit par assez trop un peu dans un sens ironique ex cette chose est assez grande Haec res maior est Le comparatif d egalite ex Pierre est aussi celebre que Paul Petrus tam clarus est quam Paulus Le comparatif d inferiorite ex Pierre est moins celebre que Paul Petrus minus clarus est quam Paulus Le superlatif Il a le meme usage qu en francais Pour le former on prend le radical d un adjectif ex clarus clar issimus issima issimum Donc le superlatif de clarus a um est clarissimus issima issimum Le superlatif de superiorite ex Paulus clarissimus est inter omnes ex omnibus omnium Paul est le plus celebre de tous Le superlatif de superiorite employe seul ex Paulus clarissimus est Paul est tres celebre Le superlatif d inferiorite ex Paulus minime clarus est inter omnes ex omnibus omnium Paul est le moins celebre de tous Attention certains comparatifs et superlatifs sont irreguliers Article connexe Ablatif absolu LexiqueLexique herite de l indo europeen Articles detailles racine indo europeenne et vocabulaire indo europeen Comme toute langue indo europeenne le latin herite d un certain nombre de termes du lexique indo europeen commun Ainsi a agnus agneau correspondent le vieux slave agnѧ agne le russe yagnyonok iagnionok le grec ancien ἀmnos amnos le breton oan etc qui descendent tous de l etymon h egʷʰno Lexique emprunte aux langues non italiques voisines Le latin emprunte ensuite aux langues non italiques voisines au grec qui a fourni tout au long de l histoire de la langue latine le plus d emprunts dans tous les domaines de la vie au gaulois a l etrusque pour des mots comme kalendae calendes d ou calendrier ou uerna esclave ne a la maison d ou vernaculaire du lexique courant et religieux Lexique emprunte aux langues italiques voisines Enfin le latin emprunte aux langues italiques voisines osque ombrien Cette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue Comment faire Evolution du lexique latin vers le lexique francais Articles detailles Langues romanes et etymologie latine en francais Un mot latin peut avoir directement engendre un mot francais c est le cas pour ala aile amare aimer barba barbe carpa carpe etc Dans d autres cas la situation n est pas si simple et le mot a evolue d une maniere moins lineaire aqua eau donne eau mais apres une autre evolution phonetique le meme etymon aqua a donne le doublet eve encore present dans le doublet populaire evier de aquarium Fagus hetre se voit evince par un mot germanique et crus jambe ne se retrouve qu indirectement dans crural Exemples Mot latin Traduction Prononciation classique avec API Derive savant francais aqua eau akwa ˈa kʷa aquarium bibӗre boire bibere ˈbi be re imbiber caelum ciel kaeloum ˈkae lum celeste dies jour diees ˈdi eːs diurne ӗdӗre manger edere ˈe de re postprandial femĭna femme feemina ˈfeː mi na feminin hŏmo etre humain personne homoo ˈho moː hominide hŭmus sol houmouss ˈhu mus humus inhumer ignis feu ignis ˈiŋ nis ignifuge magnus grand magnouss ˈmaŋ nus magnanime nox nuit noks noks nocturne parvus petit parwouss ˈpar wus sōl soleil sool soːl solaire terra terre en tant qu element terra ter ra terrestreNotes et referencesNotes Voir Quelques idees recues a propos des langues anciennes Nuntii Latini conspectus rerum internationalium hebdomadalis est programma Radiophoniae Finnicae Generalis YLE in terrarum orbe unicum Nuntii Latini Aut grammatici saltem omnes in hanc descendent rerum tenuitatem desintne aliquae nobis necessariae litterae non cum Graeca scribimus tum enim ab isdem duas mutuamur sed proprie in Latinis ut in his servus et vulgus Aeolicum digammon desideratur et medius est quidamuetilitterae sonus non enim sic optimum dicimus ut opimum et in here nequeeplane nequeiauditur an rursus aliae redundent praeter illam adspirationis quae si necessaria est etiam contrariam sibi poscit etk quae et ipsa quorundam nominum nota est etq cuius similis effectu specieque nisi quod paulum a nostris obliquatur coppaapud Graecos nunc tantum in numero manet et nostrarum ultima qua tam carere potuimus quampsinon quaerimus Quintilien De l Institution Oratoire livre I IV 7 9 M FABII QVINTILIANI INSTITVTIO ORATORIA LIBER PRIMVS Traditionnellement on dit simplement declinaisons pour types de declinaisons ref necessaire Pour la troisieme conjugaison il reste encore a retrancher la voyelle thematique ĕ pour obtenir le radical a proprement parler References a b et c en ᐅ Online Courses and Classes sur Speaking Latin consulte le 22 novembre 2022 en Winnie Hu A Dead Language That s Very Much Alive sur The New York Times 6 octobre 2008 Bible et Histoire opposition aux traductions de la Bible en langues vulgaires Isabelle Heullant Donat Ce que savoir lire et ecrire veut dire L Histoire septembre 2019 p 54 Pierre Georges Pour que latin ne meure sur www lemonde fr 8 octobre 1997 consulte le 1er mai 2021 Radio F R E I Programm sur radio frei de en GB Pope resignation Who speaks Latin these days BBC News 11 fevrier 2013 lire en ligne consulte le 5 septembre 2024 Lavency 1997 p 154 Ernout 2002 p 113 Lavency 1997 pp 73 74 Lavency 1997 p 76 Ernout 2002 p 117 Ernout 2002 p 175 Voir aussiSur les autres projets Wikimedia latin sur le WiktionnaireCategorie latin sur le WiktionnaireDepartement de latin sur WikiversityLatin sur WikibooksLatin sur Wikiquote Wikipedia en latin Une categorie est consacree a ce sujet Langue latine Bibliographie Jean Christophe Courtil Regis Courtray Paul Francois et al Apprendre le latin Manuel de grammaire et de litterature Paris Ellipses 2021 2e edition 478 p ISBN 9782340 057326 Jean Paul Brachet Le Latin dans Dictionnaire des langues Paris PUF 2011 p 521 540 Marius Lavency VSVS Grammaire latine Description du latin classique en vue de la lecture des auteurs Louvain la Neuve Peeters 1997 2e ed 358 p ISBN 90 6831 904 3 lire en ligne Alfred Ernout Morphologie historique du latin Paris Klincksieck 2002 1953 3e ed 256 p ISBN 978 2 252 03396 8 et 2 252 03396 7 Jean Marie Pierret Phonetique historique du francais et notions de phonetique generale Peeters 1994 247 p ISBN 90 6831 608 7 lire en ligne en Michael Weiss Outline of the Historical and Comparative Grammar of Latin Beech Stave Press 2009 635 p ISBN 978 0 9747927 5 0 Alain Meurant Ad honorem per ardorem Manuel de latin a l usage des grands debutants Bruxelles Safran editions coll Langues et cultures anciennes 18 2011 269 p ISBN 978 2 87457 041 4 presentation en ligne Alain Meurant Ad honorem per ardorem Exercices de latin a l usage des grands debutants Bruxelles Safran editions coll Langues et cultures anciennes 19 2011 255 p ISBN 978 2 87457 042 1 presentation en ligne Pierre Monteil Elements de phonetique et de morphologie du latin Nathan 1970 en E H Sturtevant The Pronunciation of Greek and Latin Philadelphie 1940 2e ed Groningen 1968 it A Traina L alfabeto e la pronunzia del latino Bologna 3e ed 1967 Articles connexes Declinaisons en latin Conjugaison latine Liste des pronoms en latin Indo europeen commun Etymologie latine Expression latine et Liste de locutions latines Ablatif absolu Liste de noms latins de villes categorie Bas latin Latin vulgaire Latin ecclesiastique Latin contemporain Prononciation traditionnelle du latin it Langues romanes Humanites classiques Langues paleo balkaniques Influence du latin sur la langue allemande Langue morte Litterature latine Litterature latine d Afrique romaine Liens externes Notices d autorite BnF donnees LCCN GND Japon Espagne Israel Tchequie Glottocode Notices dans des dictionnaires ou encyclopedies generalistes Britannica Brockhaus Den Store Danske Encyklopaedi 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