Microsporidiomycota Pour la classification voir Microsporidia classification phylogénétique Microsporidiomycota deClassi
Microsporidie

Microsporidiomycota

Règne | Fungi |
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Division
, 2007
Classes de rang inférieur
- Issi 1980
- Weiser 1977 em. Cavalier-Smith 1993
- Microsporidea Delphy 1936 em Levine & Corliss 1963, Levine et al., 1980
Synonymes
- Ordre des Microsporidia Balbiani, 1882
Les Microsporidies, Microsporidiomycota, anciennement Microsporidia, sont une division de champignons parasites intracellulaires obligatoires, appartenant au règne des Fungi.
Il semblerait qu'ils soient génétiquement très proches des Eumycètes dont ils dérivent peut-être par adaptation au parasitisme (Une hypothèse proposée par James & al. (2006) est que le groupe des microsporidia dériverait d'un ancêtre chytride endoparasite (proche de ) appartenant à la première branche divergente de l'arbre phylogénétique des Fungi). La comparaison des régions de synténie avec d'autres champignons montre que les microsporidies seraient proches des Mucoromycotina. On en connaît maintenant 150 genres et 1200 espèces. Cependant, une nouvelle estimation du nombre d’espèces montre qu’il se pourrait que le nombre d’espèce de microsporidies atteigne le nombre d’espèces animales.
Les microsporidies présentent une adaptation caractérisée par la réduction. En effet les microsporidies sont réduites à beaucoup de niveaux par rapport aux autres eucaryotes ; au niveau du génome en premier lieu mais aussi au niveau de leur métabolisme (elles n'ont pas de mitochondries).
Le génome de Encephalitozoon cuniculi a été entièrement séquencé. Ce parasite possède le génome eucaryote le plus petit connu à ce jour.
Histoire
La première description d’une microsporidie fut faite au milieu du XIXe siècle, quand la pébrine décimait les vers à soie. Cette maladie causée par Nosema bombycis fut identifiée par Karl Wilhelm von Nägeli en 1857. Ce champignon semble avoir été signalé pour la première fois en 1849, avant l'identification de la pébrine, par Guérin-Méneville, qui croyait erronément que les vers à soie sur lesquels il l'observait étaient atteints de muscardine. Après l'identification de la pébrine, Cornalia, , Balbiani et Pasteur étudièrent son agent microbien (« corpuscules ») de façon plus approfondie. C’est ensuite Louis Pasteur qui eut l’idée de sélectionner les individus non infectés pour recréer de nouveaux élevages sains.
Pathologie

Les Microsporidies parasitent de très nombreux Eucaryotes comme d'autres protistes, des Invertébrés, des Vertébrés dont l'humain. Elles infectent aussi certains protistes tels que des ciliés qui sont elles-mêmes des parasites. Ces parasites de parasites s’expliquent par le fait que ces 2 espèces infectaient précédemment le même hôte et qu’une des deux espèces s’est adaptée pour parasiter le voisin. Les espèces du genre Nosema sont très pathogènes pour les Insectes. Nosema bomycis attaque le ver à soie (la chenille du bombyx du murier), Nosema apis attaque l'abeille adulte. De nombreux microsporidies sont des pathogènes de poissons et de crustacés. Les espèces des genres Enterocytozoon et Encephalitozoon ont pour réservoir divers animaux et peuvent être pathogène opportuniste de l'humain, notamment chez les immunodéprimés. Chez l'humain, les microsporidies peuvent provoquer des troubles intestinaux ou oculaires et peuvent être détectées par un examen parasitologique des selles.
Bien que répandu chez tous les animaux, il semble que les microsporidies soient plus présentes chez les poissons et les arthropodes. Elles peuvent être utilisées comme agents biologiques de contrôle contre certains insectes mais peuvent aussi décimer certaines apicultures et aquacultures.
Il existe 13 espèces de microsporidies qui infectent l’humain, dont Encephalitozoon cuniculi. Beaucoup de maladies sont associées à ces parasites et la prévalence en Europe est de 8 %.
Chez l’humain | Chez les rongeurs, les lagomorphes et les animaux domestiques | |
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Symptômes | Diarrhées chroniques, conjonctivites, pneumonies, bronchites, néphrites, hépatites, péritonites, atteintes du système nerveux, etc. | encéphalites granulomateuses, néphrites, infections chroniques menant à des infections granulomateuses de différents organes, torticolis, etc. |
Structure

Les microsporidies présentent une forme de résistance et de dissémination : la spore. La spore est le seul stade reconnaissable des microsporidies. C’est à ce stade que les espèces peuvent être différenciées et c’est le seul à être viable hors de la cellule hôte. La taille et la forme de la spore sont très conservés chez une même espèce.
La spore est entourée par une membrane plasmique classique ainsi que par deux parois extracellulaires rigides : exospore et endospore. L’exospore est faite d’une matrice glycoprotéique et fibreuse dense. L’endospore est composée de chitine alpha et d’autres protéines. Son épaisseur est assez uniforme sauf à l’apex où cette paroi est plus fine. À l’intérieur de la membrane se trouve le sporoplasme (cytoplasme de la spore) qui constitue le matériel infectieux. Il contient un seul noyau, il est riche en ribosomes et est occupé majoritairement par les trois structures nécessaires à l’infection :
- le polaroplaste ;
- le filament polaire ou tube polaire ;
- la vacuole postérieure
Le polaroplaste est une grande organisation de membrane occupant la partie antérieure de la spore. La portion antérieure du polaroplaste est hautement organisée sous forme de membranes empilées appelées polaroplaste lamellaire alors que la portion postérieure est moins organisée et est appelée polaroplaste vésiculaire. L’organite jouant le rôle le plus évident dans l’infection est le filament polaire (ou tube polaire). Dans le sporoplasme, il est composé de couche de glycoprotéines ; 0,1 à 0,2 µm de diamètre et 50 à 500 µm de long. Il est attaché à l’apex via une structure en parapluie appelée disque d’ancrage. Sur 1/3 de la spore ce filament est raide et hélicoïdal (le nombre de spires et leur angle sont conservés et permettent d’identifier certaines espèces). Ce filament se termine au niveau de la vacuole postérieure. Il semblerait qu’il y ait un contact physique entre ces 2 structures.
Infection et cycle de vie
Le cycle se déroule en trois phases : la phase infectieuse, la phase de prolifération et la phase de différenciation.
La germination
La phase infectieuse commence par la germination des spores qui est un événement biologique assez surprenant. Cette germination commence par un environnement favorable ; ces conditions varient selon les espèces mais sont peu connues. Il peut s’agir d’une altération de pH, de déshydratation suivie d’une réhydratation, de la présence d’anions, de cations, d’UV, etc. Quand la germination commence, le premier signe est un grossissement de la spore et plus particulièrement du polaroplaste et de la vacuole postérieure. Il en résulte une forte augmentation de la pression osmotique. Cette augmentation de pression peut s’expliquer par deux mécanismes :
- les spores sont équipées d’aquaporines qui transportent l’eau vers l’intérieur du sporoplasme
- l’autre mécanisme fut suggéré quand on a constaté que le niveau de tréhalose augmente considérablement durant la germination. Ce sucre est un dimère de glucose et on suppose que sa dégradation augmente la molarité totale du sporoplasme et donc entraînerait l’entrée d’eau dans la cellule. (L’augmentation du niveau de tréhalose pourrait aussi jouer le rôle de métabolite anti-stress.)
Cependant on a constaté dans certaines espèces de microsporidies qu’il n’y avait pas de modification du niveau de tréhalose dans la cellule suggérant d’autres mécanismes pour l’entrée d’eau dans la spore durant la germination. Il existe une dernière hypothèse faisant intervenir la concentration de calcium dans l’influx d’eau et rôle de la calmoduline : la présence d’ions calcium améliore l’extrusion du tube polaire. Le début de dégradation de la membrane pourrait entraîner un afflux d’ions calcium dans le sporoplasme et ces ions induiraient l’influx d’eau mais aussi activeraient des enzymes telles que les tréhalases. Quoi qu’il en soit, l’augmentation de la pression osmotique entraîne la rupture du disque d’ancrage et la projection du filament polaire par éversion (ou dévagination : l'intérieur du tube passe à l'extérieur, comme retourner le doigt d’un gant sur lui-même). Cette éversion commence à l’apex, où le filament polaire casse la paroi au niveau où elle est la plus fine. Le filament devient un tube et l’intérieur passe à l’extérieur. C’est un évènement très rapide durant moins de 2 secondes et dont la vitesse est difficile à estimer. Le tube polaire mesure alors entre 50 et 500 µm (100 fois la taille de la spore) et le bout du tube peut aller à une vitesse de 100 µm/s. Ce tube sert donc de projectile et si une cellule est à côté, il peut transpercer la membrane plasmique. Une fois que le tube est totalement sorti, la pression osmotique résiduelle force le sporoplasme à passer dans le tube, qu’il parcourt en seulement 15 à 500 ms (notez la très forte déformation du sporoplasme). Ainsi le sporoplasme émerge directement dans le cytoplasme de la cellule hôte, il n’y a donc plus de reconnaissance en tant que corps étranger. La spore vide est abandonnée alors que le sporoplasme émerge dans la cellule avec une nouvelle membrane issue de la membrane du polaroplaste.
Phase proliférative ou schizogonie
La durée d’évolution du cycle est toujours brève, 24 à 48h, mais elle est liée à plusieurs facteurs extrinsèques : la température ambiante, qui influe sur le nombre de spores obtenues, ou les tissus de l’hôte.
Une fois dans la cellule-hôte, le sporoplasme déposé se divise par scission binaire (), parfois à l’intérieur d’une vacuole parasitophore (comme dans le cas d’Encephalitozoon cuniculi), en formes prolifératives (mérontes) avec une simple membrane plasmique. Ces mérontes possèdent de petits ribosomes proches de ceux des procaryotes et des organites parsemées. Le parasite induit certains changements non délétères chez l’hôte. Souvent la cellule se réorganise autour du parasite et tous les organites sont autour de lui.
Phase de différenciation ou sporogonie
Il s’agit de la formation des spores. Durant cette phase il y a une augmentation du réticulum endoplasmique et du nombre de ribosomes qui se regroupent en polyribosome. Le développement du consiste en plusieurs divisions et un développement du système d’extrusion (filament polaire, polaroplaste, vacuole postérieure). L'appareil de golgi donnerait naissance au filament polaire et le réticulum endoplasmique aux membranes du polaroplaste. Quand la maturité approche, la paroi de chitine de l’endospore se développe. L’élargissement de la vacuole parasitophore et/ou de la cellule hôte par les parasites conduit à la rupture de la cellule-hôte et au relargage des spores dans l'espace extracellulaire. Il y a ensuite libération de la spore complète qui va ensuite soit infecter le même hôte ou alors être transportée vers un autre hôte (via le système digestif). Les moyens de dissémination sont les urines, les fèces, la décomposition…
Métabolisme
Les microsporidies sont des organismes anaérobies dénués de mitochondries, permettant l'oxydation des composés organiques. À la place, ils possèdent un organite appelé mitosome.
La difficulté des études biochimiques est due à leur mode de vie intracellulaire obligatoire. Concernant le métabolisme de base des microsporidies, on sait maintenant que ces parasites, ne possédant pas de cycle de Krebs, importent l’ATP de l’hôte. Cependant, elles produisent des acides lactiques et pyruviques et possèdent des enzymes impliquées dans la glycolyse, la voie des pentoses-phosphates et la voie de biosynthèse du tréhalose (et aussi pour sa dégradation. Contrairement aux êtres sans mitochondrie, les microsporidies ont une PDH (pyruvate déshydrogénase) et non une PFOR (pyruvate:ferrédoxine oxydoréductase). En revanche, la PDH aurait un rôle particulier dans les microsporidies car elle fonctionne avec uniquement la sous-unité E1 : elle utilise directement l’intermédiaire HETPP pour transférer les électrons à la ferodoxine. Il y a une autre différence avec les autres êtres sans mitochondrie : la phosphofructokinase serait ATP-dépendante comme chez les champignons au lieu d’être pyrophosphate dépendante.
Le fait que les microsporidies possèdent une HSP70 et une PDH et les données du génome d’Encephalitozoon cuniculi démontrent bien qu’elles dérivent d’un champignon possédant une mitochondrie.
Microsporidies hyperparasites

Les microsporidies peuvent infecter de nombreux hôtes, parmi lesquels certains sont eux-mêmes des parasites. Dans ces cas, la microsporidie est un hyperparasite, c'est-à-dire un parasite de parasite. On connaît par exemple 18 espèces qui parasitent les digènes (un groupe de Plathelminthes parasites). Ces digènes sont eux-mêmes parasites de vertébrés et de mollusques. Huit de ces espèces appartiennent au genre Nosema. De la même manière, la microsporidie Toguebayea baccigeri est hyperparasite du trématode digène Bacciger israelensis (Faustulidae), lui-même un parasite intestinal du bogue, Boops boops (Teleostei, Sparidae).
Origines et évolution
D’abord classé dans les schizomycètes (sorte de « fourre-tout » pour les bactéries, levures…) ces parasites ont vu la création d’un nouveau groupe, les microsporidies, par Édouard-Gérard Balbiani en 1882. La place des microsporidies dans l’évolution a souvent changé depuis leur description au milieu du XIXe siècle. Elles ont d’abord été classées comme des « yeast-like fungus » puis, considérant leur mode d’infection unique, elles ont été exclues du groupe des champignons sans pour autant être rattachées à un autre groupe d’eucaryotes. Au fil des observations et classifications, elles ont été classées comme parasite, levure, etc. C’est en 1983 que s’est posé une nouvelle fois l’attention de biologistes sur ces microsporidies. On les a alors considérées comme des eucaryotes primitifs puisqu’elles ne possèdent pas de mitochondrie, elles auraient alors divergé avant l’endosymbiose à l’origine des mitochondries. De plus les premières observations de phylogénie moléculaires ont montré que les microsporidies possédaient un ARN ribosomique 5.8 S fusionné avec l'équivalent de l’ARN 28S donnant ainsi un 23S comme chez les procaryotes. De même, plusieurs délétions sont présentes dans les ARNr en comparaison avec les ARNr conservées d’autres eucaryotes et procaryotes. Cependant, cette hypothèse a été remise en cause lors de la découverte de séquences nucléotidiques microsporidiales homologues aux gènes codant des protéines mitochondriales et d’autre analyses comme la phylogénie des tubulines alpha et beta ont montré qu’elles appartenaient au même groupe que les champignons. Le séquençage du génome d'Encephalitozoon cuniculi a confirmé cette hypothèse.
Concernant l’absence de mitochondrie, la présence de gène mitochondriaux prouve que les microsporidies en possédaient une mais qu’elle a été perdue. De nos jours les microsporidies sont considérées comme des champignons évolués proches des Mucoromycotina et très spécialisés dans le parasitisme et que leur simplicité apparente est due à une évolution réductrice causée par leur mode de vie particulier.
Liste des ordres, sous-ordres et non classés
Selon NCBI (24 juin 2013) :
- sous-ordre des
- sous-ordre des
- non classé Microsporidia incertae sedis
- ordre des
Voir aussi
Notes et références
- V. Robert, G. Stegehuis and J. Stalpers. 2005. The MycoBank engine and related databases. https://www.mycobank.org/, consulté le 24 juin 2013.
- James, T. Y., Kauff, F., Schoch, C. L., Matheny, P. B., Hofstetter, V., Cox, C. J., ... & Spotts, R. A. (2006). Reconstructing the early evolution of Fungi using a six-gene phylogeny. Nature, 443(7113), 818-822.
- Nägeli K.W., « Ueber die neue krankheit der Seidenraupe und verwandte organismen. », Bot. Z. 1857; 15:760-761.
- Guérin-Méneville, « Études sur les maladies des vers à soie (...) », Bulletin de la Société nationale et centrale d'agriculture de France, 2e sér., V, 1849-1850, p. 251-259. Voir Classic Encyclopedia, article « Silk », d'après l'Encyclopaedia Britannica de 1911. Sur la découverte des corpuscules de la pébrine par Guérin-Méneville en 1849, voir aussi L. Pasteur, Études sur la maladie des vers à soie, 1870, Œuvres complètes de L. Pasteur, t. 4, pp. 29-32, consultable sur Gallica.
- Leydig (Fr.) « Ueber Parasiten niederer Thiere », Archiv für pathologische Anatomie und Physiologie (Virchow), XIII, 1858, p. 280-282; id., Naturgeschichte der Daphniden (crustacea cladocera), Tübingen, 1860. (Cités par L. Pasteur, Études sur la maladie des vers à soie, Paris, 1870, Œuvres complètes de Pasteur, t. 4, p. 35, consultable sur Gallica.)
- Voir notamment Balbiani, « Recherches sur les corpuscules de la pébrine et sur leur mode de propagation », Comptes rendus de l'Académie des Sciences, séance du 27 août 1866, vol. 63 (1866), pp. 388-391.
- Voir le t. 4 de ses Œuvres complètes.
- Winters, A. D., Faisal, M. 2014. Molecular and ultrastructural characterization of Dictyocoela diporeiae n. sp. (Microsporidia), a parasite of Diporeia spp. (Amphipoda, Gammaridea). Parasite, 21, 26 DOI 10.1051/parasite/2014028
- « Séroprévalence d’Encephalitozoon cuniculi chez le lapin de compagnie en Région Parisienne », École nationale vétérinaire d’Alfort, (lire en ligne)
- Toguebaye, B. S., Quilichini, Y., Diagne, P. M. & Marchand, B. 2014: Ultrastructure and development of Nosema podocotyloidis n. sp. (Microsporidia), a hyperparasite of Podocotyloides magnatestis (Trematoda), a parasite of Parapristipoma octolineatum (Teleostei). Parasite, 21, 44. DOI 10.1051/parasite/2014044
- Jordi Miquel, Hichem Kacem, Edgar Baz-González, Pilar Foronda et Bernard Marchand, « Ultrastructural and molecular study of the microsporidian Toguebayea baccigeri n. gen., n. sp., a hyperparasite of the digenean trematode Bacciger israelensis (Faustulidae), a parasite of Boops boops (Teleostei, Sparidae) », EDP Sciences, vol. 29, , p. 2 (ISSN 1776-1042, DOI 10.1051/parasite/2022007)
- NCBI, consulté le 24 juin 2013.
Références taxinomiques
Ordre des Microsporidia
- (en) MycoBank : Microsporidia (consulté le )
- (en) NCBI : Microsporidia (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Tree of Life Web Project : Microsporidia (consulté le )
Division des Microsporidiomycota
- (en) Index Fungorum : Microsporidiomycota Benny (consulté le )
- (en) MycoBank : Microsporidiomycota Benny (consulté le )
Bibliographie
- Murray Wittner et Louis M. Weiss (dir.), The Microsporidia and Microsporidiosis, ASM Press, 1999, (ISBN 1555811477)
- Keeling PJ, Fast NM. Microsporidia: biology and evolution of highly reduced intracellular parasites., Annu Rev Microbiol, 2002; 56:93-116. Epub 2002 Jan 30.
- Stentiford, G. D., Feist, S. W., Stone, D. M., Bateman, K. S., & Dunn, A. M. (2013). Microsporidia: diverse, dynamic, and emergent pathogens in aquatic systems. Trends in parasitology, 29(11), 567-578.
Liens externes
- Microsporidia sur MicrobeWiki
- Portail de la microbiologie
- Portail de la mycologie
- Portail de la parasitologie
Auteur: www.NiNa.Az
Date de publication:
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Microsporidiomycota Pour la classification voir Microsporidia classification phylogenetique Microsporidiomycota deClassification MycoBankRegne Fungi DivisionMicrosporidiomycota 2007 Classes de rang inferieur Issi 1980 Weiser 1977 em Cavalier Smith 1993 Microsporidea Delphy 1936 em Levine amp Corliss 1963 Levine et al 1980 Synonymes Ordre des Microsporidia Balbiani 1882 Les Microsporidies Microsporidiomycota anciennement Microsporidia sont une division de champignons parasites intracellulaires obligatoires appartenant au regne des Fungi Il semblerait qu ils soient genetiquement tres proches des Eumycetes dont ils derivent peut etre par adaptation au parasitisme Une hypothese proposee par James amp al 2006 est que le groupe des microsporidia deriverait d un ancetre chytride endoparasite proche de appartenant a la premiere branche divergente de l arbre phylogenetique des Fungi La comparaison des regions de syntenie avec d autres champignons montre que les microsporidies seraient proches des Mucoromycotina On en connait maintenant 150 genres et 1200 especes Cependant une nouvelle estimation du nombre d especes montre qu il se pourrait que le nombre d espece de microsporidies atteigne le nombre d especes animales Les microsporidies presentent une adaptation caracterisee par la reduction En effet les microsporidies sont reduites a beaucoup de niveaux par rapport aux autres eucaryotes au niveau du genome en premier lieu mais aussi au niveau de leur metabolisme elles n ont pas de mitochondries Le genome de Encephalitozoon cuniculi a ete entierement sequence Ce parasite possede le genome eucaryote le plus petit connu a ce jour HistoireLa premiere description d une microsporidie fut faite au milieu du XIX e siecle quand la pebrine decimait les vers a soie Cette maladie causee par Nosema bombycis fut identifiee par Karl Wilhelm von Nageli en 1857 Ce champignon semble avoir ete signale pour la premiere fois en 1849 avant l identification de la pebrine par Guerin Meneville qui croyait erronement que les vers a soie sur lesquels il l observait etaient atteints de muscardine Apres l identification de la pebrine Cornalia Balbiani et Pasteur etudierent son agent microbien corpuscules de facon plus approfondie C est ensuite Louis Pasteur qui eut l idee de selectionner les individus non infectes pour recreer de nouveaux elevages sains PathologieSection histologique d un crustace infecte par une microsporidie Dictyocoela diporeiae Petite fleche spores Les Microsporidies parasitent de tres nombreux Eucaryotes comme d autres protistes des Invertebres des Vertebres dont l humain Elles infectent aussi certains protistes tels que des cilies qui sont elles memes des parasites Ces parasites de parasites s expliquent par le fait que ces 2 especes infectaient precedemment le meme hote et qu une des deux especes s est adaptee pour parasiter le voisin Les especes du genre Nosema sont tres pathogenes pour les Insectes Nosema bomycis attaque le ver a soie la chenille du bombyx du murier Nosema apis attaque l abeille adulte De nombreux microsporidies sont des pathogenes de poissons et de crustaces Les especes des genres Enterocytozoon et Encephalitozoon ont pour reservoir divers animaux et peuvent etre pathogene opportuniste de l humain notamment chez les immunodeprimes Chez l humain les microsporidies peuvent provoquer des troubles intestinaux ou oculaires et peuvent etre detectees par un examen parasitologique des selles Bien que repandu chez tous les animaux il semble que les microsporidies soient plus presentes chez les poissons et les arthropodes Elles peuvent etre utilisees comme agents biologiques de controle contre certains insectes mais peuvent aussi decimer certaines apicultures et aquacultures Il existe 13 especes de microsporidies qui infectent l humain dont Encephalitozoon cuniculi Beaucoup de maladies sont associees a ces parasites et la prevalence en Europe est de 8 Chez l humain Chez les rongeurs les lagomorphes et les animaux domestiquesSymptomes Diarrhees chroniques conjonctivites pneumonies bronchites nephrites hepatites peritonites atteintes du systeme nerveux etc encephalites granulomateuses nephrites infections chroniques menant a des infections granulomateuses de differents organes torticolis etc StructureDictyocoela diporeiae A meronte et spore B paroi de la spore C filament polaire dans la spore Les microsporidies presentent une forme de resistance et de dissemination la spore La spore est le seul stade reconnaissable des microsporidies C est a ce stade que les especes peuvent etre differenciees et c est le seul a etre viable hors de la cellule hote La taille et la forme de la spore sont tres conserves chez une meme espece La spore est entouree par une membrane plasmique classique ainsi que par deux parois extracellulaires rigides exospore et endospore L exospore est faite d une matrice glycoproteique et fibreuse dense L endospore est composee de chitine alpha et d autres proteines Son epaisseur est assez uniforme sauf a l apex ou cette paroi est plus fine A l interieur de la membrane se trouve le sporoplasme cytoplasme de la spore qui constitue le materiel infectieux Il contient un seul noyau il est riche en ribosomes et est occupe majoritairement par les trois structures necessaires a l infection le polaroplaste le filament polaire ou tube polaire la vacuole posterieure Le polaroplaste est une grande organisation de membrane occupant la partie anterieure de la spore La portion anterieure du polaroplaste est hautement organisee sous forme de membranes empilees appelees polaroplaste lamellaire alors que la portion posterieure est moins organisee et est appelee polaroplaste vesiculaire L organite jouant le role le plus evident dans l infection est le filament polaire ou tube polaire Dans le sporoplasme il est compose de couche de glycoproteines 0 1 a 0 2 µm de diametre et 50 a 500 µm de long Il est attache a l apex via une structure en parapluie appelee disque d ancrage Sur 1 3 de la spore ce filament est raide et helicoidal le nombre de spires et leur angle sont conserves et permettent d identifier certaines especes Ce filament se termine au niveau de la vacuole posterieure Il semblerait qu il y ait un contact physique entre ces 2 structures Infection et cycle de vieLe cycle se deroule en trois phases la phase infectieuse la phase de proliferation et la phase de differenciation La germination La phase infectieuse commence par la germination des spores qui est un evenement biologique assez surprenant Cette germination commence par un environnement favorable ces conditions varient selon les especes mais sont peu connues Il peut s agir d une alteration de pH de deshydratation suivie d une rehydratation de la presence d anions de cations d UV etc Quand la germination commence le premier signe est un grossissement de la spore et plus particulierement du polaroplaste et de la vacuole posterieure Il en resulte une forte augmentation de la pression osmotique Cette augmentation de pression peut s expliquer par deux mecanismes les spores sont equipees d aquaporines qui transportent l eau vers l interieur du sporoplasme l autre mecanisme fut suggere quand on a constate que le niveau de trehalose augmente considerablement durant la germination Ce sucre est un dimere de glucose et on suppose que sa degradation augmente la molarite totale du sporoplasme et donc entrainerait l entree d eau dans la cellule L augmentation du niveau de trehalose pourrait aussi jouer le role de metabolite anti stress Cependant on a constate dans certaines especes de microsporidies qu il n y avait pas de modification du niveau de trehalose dans la cellule suggerant d autres mecanismes pour l entree d eau dans la spore durant la germination Il existe une derniere hypothese faisant intervenir la concentration de calcium dans l influx d eau et role de la calmoduline la presence d ions calcium ameliore l extrusion du tube polaire Le debut de degradation de la membrane pourrait entrainer un afflux d ions calcium dans le sporoplasme et ces ions induiraient l influx d eau mais aussi activeraient des enzymes telles que les trehalases Quoi qu il en soit l augmentation de la pression osmotique entraine la rupture du disque d ancrage et la projection du filament polaire par eversion ou devagination l interieur du tube passe a l exterieur comme retourner le doigt d un gant sur lui meme Cette eversion commence a l apex ou le filament polaire casse la paroi au niveau ou elle est la plus fine Le filament devient un tube et l interieur passe a l exterieur C est un evenement tres rapide durant moins de 2 secondes et dont la vitesse est difficile a estimer Le tube polaire mesure alors entre 50 et 500 µm 100 fois la taille de la spore et le bout du tube peut aller a une vitesse de 100 µm s Ce tube sert donc de projectile et si une cellule est a cote il peut transpercer la membrane plasmique Une fois que le tube est totalement sorti la pression osmotique residuelle force le sporoplasme a passer dans le tube qu il parcourt en seulement 15 a 500 ms notez la tres forte deformation du sporoplasme Ainsi le sporoplasme emerge directement dans le cytoplasme de la cellule hote il n y a donc plus de reconnaissance en tant que corps etranger La spore vide est abandonnee alors que le sporoplasme emerge dans la cellule avec une nouvelle membrane issue de la membrane du polaroplaste Phase proliferative ou schizogonie La duree d evolution du cycle est toujours breve 24 a 48h mais elle est liee a plusieurs facteurs extrinseques la temperature ambiante qui influe sur le nombre de spores obtenues ou les tissus de l hote Une fois dans la cellule hote le sporoplasme depose se divise par scission binaire parfois a l interieur d une vacuole parasitophore comme dans le cas d Encephalitozoon cuniculi en formes proliferatives merontes avec une simple membrane plasmique Ces merontes possedent de petits ribosomes proches de ceux des procaryotes et des organites parsemees Le parasite induit certains changements non deleteres chez l hote Souvent la cellule se reorganise autour du parasite et tous les organites sont autour de lui Phase de differenciation ou sporogonie Il s agit de la formation des spores Durant cette phase il y a une augmentation du reticulum endoplasmique et du nombre de ribosomes qui se regroupent en polyribosome Le developpement du consiste en plusieurs divisions et un developpement du systeme d extrusion filament polaire polaroplaste vacuole posterieure L appareil de golgi donnerait naissance au filament polaire et le reticulum endoplasmique aux membranes du polaroplaste Quand la maturite approche la paroi de chitine de l endospore se developpe L elargissement de la vacuole parasitophore et ou de la cellule hote par les parasites conduit a la rupture de la cellule hote et au relargage des spores dans l espace extracellulaire Il y a ensuite liberation de la spore complete qui va ensuite soit infecter le meme hote ou alors etre transportee vers un autre hote via le systeme digestif Les moyens de dissemination sont les urines les feces la decomposition MetabolismeLes microsporidies sont des organismes anaerobies denues de mitochondries permettant l oxydation des composes organiques A la place ils possedent un organite appele mitosome La difficulte des etudes biochimiques est due a leur mode de vie intracellulaire obligatoire Concernant le metabolisme de base des microsporidies on sait maintenant que ces parasites ne possedant pas de cycle de Krebs importent l ATP de l hote Cependant elles produisent des acides lactiques et pyruviques et possedent des enzymes impliquees dans la glycolyse la voie des pentoses phosphates et la voie de biosynthese du trehalose et aussi pour sa degradation Contrairement aux etres sans mitochondrie les microsporidies ont une PDH pyruvate deshydrogenase et non une PFOR pyruvate ferredoxine oxydoreductase En revanche la PDH aurait un role particulier dans les microsporidies car elle fonctionne avec uniquement la sous unite E1 elle utilise directement l intermediaire HETPP pour transferer les electrons a la ferodoxine Il y a une autre difference avec les autres etres sans mitochondrie la phosphofructokinase serait ATP dependante comme chez les champignons au lieu d etre pyrophosphate dependante Le fait que les microsporidies possedent une HSP70 et une PDH et les donnees du genome d Encephalitozoon cuniculi demontrent bien qu elles derivent d un champignon possedant une mitochondrie Microsporidies hyperparasitesUne microsporidie hyperparasite Nosema podocotyloidis parasite d un digenea qui est lui meme parasite d un poisson Les microsporidies peuvent infecter de nombreux hotes parmi lesquels certains sont eux memes des parasites Dans ces cas la microsporidie est un hyperparasite c est a dire un parasite de parasite On connait par exemple 18 especes qui parasitent les digenes un groupe de Plathelminthes parasites Ces digenes sont eux memes parasites de vertebres et de mollusques Huit de ces especes appartiennent au genre Nosema De la meme maniere la microsporidie Toguebayea baccigeri est hyperparasite du trematode digene Bacciger israelensis Faustulidae lui meme un parasite intestinal du bogue Boops boops Teleostei Sparidae Origines et evolutionD abord classe dans les schizomycetes sorte de fourre tout pour les bacteries levures ces parasites ont vu la creation d un nouveau groupe les microsporidies par Edouard Gerard Balbiani en 1882 La place des microsporidies dans l evolution a souvent change depuis leur description au milieu du XIX e siecle Elles ont d abord ete classees comme des yeast like fungus puis considerant leur mode d infection unique elles ont ete exclues du groupe des champignons sans pour autant etre rattachees a un autre groupe d eucaryotes Au fil des observations et classifications elles ont ete classees comme parasite levure etc C est en 1983 que s est pose une nouvelle fois l attention de biologistes sur ces microsporidies On les a alors considerees comme des eucaryotes primitifs puisqu elles ne possedent pas de mitochondrie elles auraient alors diverge avant l endosymbiose a l origine des mitochondries De plus les premieres observations de phylogenie moleculaires ont montre que les microsporidies possedaient un ARN ribosomique 5 8 S fusionne avec l equivalent de l ARN 28S donnant ainsi un 23S comme chez les procaryotes De meme plusieurs deletions sont presentes dans les ARNr en comparaison avec les ARNr conservees d autres eucaryotes et procaryotes Cependant cette hypothese a ete remise en cause lors de la decouverte de sequences nucleotidiques microsporidiales homologues aux genes codant des proteines mitochondriales et d autre analyses comme la phylogenie des tubulines alpha et beta ont montre qu elles appartenaient au meme groupe que les champignons Le sequencage du genome d Encephalitozoon cuniculi a confirme cette hypothese Concernant l absence de mitochondrie la presence de gene mitochondriaux prouve que les microsporidies en possedaient une mais qu elle a ete perdue De nos jours les microsporidies sont considerees comme des champignons evolues proches des Mucoromycotina et tres specialises dans le parasitisme et que leur simplicite apparente est due a une evolution reductrice causee par leur mode de vie particulier Liste des ordres sous ordres et non classesSelon NCBI 24 juin 2013 sous ordre des sous ordre des non classe Microsporidia incertae sedis ordre desVoir aussiNotes et references V Robert G Stegehuis and J Stalpers 2005 The MycoBank engine and related databases https www mycobank org consulte le 24 juin 2013 a et b James T Y Kauff F Schoch C L Matheny P B Hofstetter V Cox C J amp Spotts R A 2006 Reconstructing the early evolution of Fungi using a six gene phylogeny Nature 443 7113 818 822 Nageli K W Ueber die neue krankheit der Seidenraupe und verwandte organismen Bot Z 1857 15 760 761 Guerin Meneville Etudes sur les maladies des vers a soie Bulletin de la Societe nationale et 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Microsporidia Sur les autres projets Wikimedia Microsporidia sur Wikimedia CommonsMicrosporidia sur Wikispecies en MycoBank Microsporidia consulte le 24 juin 2013 en NCBI Microsporidia taxons inclus consulte le 24 juin 2013 en Tree of Life Web Project Microsporidia consulte le 24 juin 2013 Division des Microsporidiomycota en Index Fungorum Microsporidiomycota Benny consulte le 24 juin 2013 en MycoBank Microsporidiomycota Benny consulte le 24 juin 2013 Bibliographie Murray Wittner et Louis M Weiss dir The Microsporidia and Microsporidiosis ASM Press 1999 ISBN 1555811477 Keeling PJ Fast NM Microsporidia biology and evolution of highly reduced intracellular parasites Annu Rev Microbiol 2002 56 93 116 Epub 2002 Jan 30 Stentiford G D Feist S W Stone D M Bateman K S amp Dunn A M 2013 Microsporidia diverse dynamic and emergent pathogens in aquatic systems Trends in parasitology 29 11 567 578 Liens externes Microsporidia sur MicrobeWikiPortail de la microbiologie Portail de la mycologie 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