Pour les articles homonymes, voir Parasitisme (droit), Plante parasite et Parasite.
Le parasitisme (du grec ancien : παρά / pará, « à côté », et σῖτος / sîtos, « grain, blé, pain, nourriture », signifiant littéralement « qui prend la nourriture à côté de » et désignant à l'origine une fonction honorifique, celle de l’officier chargé de l'alimentation au prytanée d'Athènes) est une relation biologique durable entre deux êtres vivants hétérospécifiques où un des protagonistes — le parasite — tire profit d'un organisme hôte pour se nourrir, s'abriter ou se reproduire. Cette relation aura un effet négatif pour l’hôte. Les organismes qui ne sont pas parasites sont qualifiés de « libres ».
Femelle de (en), une des très nombreuses espèces de petites guêpes (parasitoïdes de la famille des Pteromalidae, souvent spécialisées dans le parasitage d'une seule autre espèce d'insectes).Diagramme simplifié des six principales interactions biologiques.
On trouve des parasites dans l'ensemble du monde vivant. Certains groupes sont composés quasi exclusivement de parasites (exemples : les plathelminthes monogènes), bien que la plupart comportent à la fois des espèces parasites et libres (exemple : les nématodes). Les vertébrés comportent très peu d'espèces parasites : les chauves souris hématophages se nourrissent du sang d'autres espèces, les lamproies rongent la peau de poissons pélagiques, les poissons-vampires (ou candirús) sucent le sang de gros siluridés amazoniens, certains poissons-perles (ou aurins) parasitent des holothuries. De nombreux parasites peuvent modifier le comportement de leur hôte, à l'avantage du parasite, phénomène maintenant classé parmi les interactions durables.
La définition du parasitisme correspond parfaitement aux interactions qui existent entre un virus ou une bactérie pathogène et son hôte, mais on qualifie ces êtres vivants de parasites plus rarement.
Les parasites sont parfois eux-mêmes victimes d'autres parasites, qui sont alors dits hyperparasites. On appelle parasitoïdes les organismes qui, au cours de leur développement, tuent systématiquement leur hôte, ce qui les fait sortir du cadre du parasitisme au sens strict.
Vers une définition plus nuancée
M. Van Beneden, auteur d'un gros ouvrage Commensaux et parasites, publié en 1876, traitant uniquement des parasites des animaux, a une définition parfois nuancée du parasitisme. Il rapporte par exemple que la présence de plusieurs ténias dans les intestins des abyssiniens constitue un état de santé enviable, phrase critiquée par le médecin naturaliste P. Mégnin qui rappelle que « le Sarcoptes scabiei, entre autres tue en quelques mois les plus grands et les plus terribles carnassiers ». Ce dernier distingue clairement les parasites commensaux, les mutualistes et les parasites vrais (selon la définition du naturaliste Amédée Louis Michel Lepeletier« le parasite est celui qui vit aux dépens d'autrui en mangeant son bien et non sa nourrice même ». Il distingue aussi les parasites dangereux de ceux qu'il estime inoffensifs, en critiquant Van Beneden sur ce point[source secondaire nécessaire].
Jusqu'au milieu du XXe siècle, en théorie, une espèce était considérée comme « parasite » uniquement lorsque le bénéfice de la relation était manifestement unilatéral (parasitisme destructeur, voire rapidement mortel) pour l'hôte parasité. Certains parasitismes ont ensuite été considérés comme des cas particuliers de prédation (le parasite se nourrissant aux dépens de son hôte, sans « intention » de le tuer). Puis des études plus fines, faites dans une perspective plus systémique, ont montré que de nombreuses formes de parasitisme étaient également « utiles » à l'hôte et/ou à son espèce ou à la biocénose ; par exemple, dans la nature, de nombreux parasites interviennent efficacement dans le rétrocontrôle de la démographie de populations dont les individus – sans parasitisme – pulluleraient rapidement, jusqu'à faire disparaître leurs ressources alimentaires. On parle d'interactions durables pour décrire les relations complexes qui unissent la plupart des couples hôte-parasite.
Types de parasitismes
Varroa parasitant une abeille.Cuscute, plante parasite de plusieurs végétaux
Article détaillé : Parasitoïde.
Le parasitisme est un mode de vie ou survie, parfois défini par l'exploitation du vivant par le vivant (the conquest of life by life). On considère différents types de parasitisme selon la position du parasite dans l'hôte :
parasitisme obligatoire, facultatif ou accidentel ;
parasitisme de blessure (les parasites ne pénètrent dans l'hôte qu'au niveau d'une plaie) et parasitisme de faiblesse (ou parasites d'équilibre qui ne se développent que si l'hôte présente un affaiblissement de ses défenses naturelles, d'origine physiologique, climatique) ;
ectoparasite : le parasite est présent à l'extérieur de son hôte (parties externes comme la peau ou cavités comme les cavités buccales ou branchiales). Chez les végétaux on peut parler de parasites épiphytes ;
Larves endoparasites Stylops melittae insérées dans l'abdomen d'une abeille Andrena vagaendoparasite : le parasite est présent dans les tissus (intramusculaire par exemple), dans le système sanguin, ou à l'intérieur d'une cellule. Certains parasites cellulaires sont spécialisés : ils ne colonisent qu'un type de cellules, éventuellement chez une seule ou quelques espèces (Plasmodium), d'autres sont plus ubiquistes ;
hémiparasitisme : les hémiparasites possèdent leur propre chlorophylle et ne prélèvent chez leur hôte que de l'eau et des sels minéraux. Ce sont des végétaux comme le gui ;
mésoparasite : le parasite est localisé dans une cavité de l'hôte communiquant avec l'extérieur comme dans le tube digestif (ténia par exemple). La limite entre endo et mésoparasites est parfois floue (comme pour le cas des cavités branchiales).
Cymothoa exigua parasitant un poisson marbré.
Le crustacéCymothoa exigua a été découvert dans les années 1920 au Pérou dans la gueule de poissons capturés au filet. Dans une étude faite de janvier à ; 236 Cymothoa exigua adultes ont été trouvés parasitant 165 des 691 poissons de la famille des Lutjanidae. C'est le seul parasite connu capable de remplacer fonctionnellement un organe de son hôte, en l'occurrence la langue du Lithognathus mormyrus (illustration ci-contre). Son développement est de type marsupial. Selon Nichols et Murphy qui l'ont étudié, ce parasite ne semble que légèrement « nocif » pour son hôte, mais il augmente probablement le taux de mortalité naturelle, notamment durant les premières années de vie du poisson.
Certains champignons parasitent les fourmis, les transformant en « zombies » qui abandonnent leur colonie pour mordre une feuille ou une branche près du sol et s'y suspendre. Ce processus permet au champignon de prospérer. Cette forme de parasitisme existe au moins depuis 48 millions d'années. Cette interaction hôte-parasite est très spécifique. Ainsi, une espèce de champignon ne peut induire ce comportement que chez une seule espèce de fourmi qui lui est propre.
D'autres formes de parasitisme sont décrites chez les animaux, par exemple le parasitisme alimentaire appelé cleptoparasitisme, ou le parasitisme de couvée chez les oiseaux.
Il existe également plusieurs types de parasitisme chez les plantes et de champignons parasites.
Article détaillé : maladie cryptogamique.
Évolution et coévolution
La plupart des parasites semblent jouer un rôle important dans la sélection naturelle et l'évolution. On parle même de coévolution à leur égard, car la sélection naturelle favorise l'apparition constante de moyens de défense chez les hôtes ; le parasite évolue afin de posséder des adaptations qui lui permettent de rencontrer son hôte et de survivre sur ou dans l'hôte si la rencontre a eu lieu. Inversement, l'hôte évolue vers des adaptations qui lui permettent de ne pas rencontrer le parasite, de s'en débarrasser ou s'en défendre (y compris via le système immunitaire chez l'animal, ou la production de phytotoxines chez la plante). De là découlent une sorte de « courses aux armements » défensifs / offensifs, expression qui évoque les pressions de sélection réciproques que l'espèce-parasite et l'espèce-hôte exercent l'une contre l'autre sur de très longues périodes qui peuvent se chiffrer en millions d'années. Si l'hôte est véritablement gagnant (par exemple, en produisant des toxines spécifiques ou en fuyant dans un habitat refuge, à l'abri du stade infestant), le parasite peut disparaître.
La plupart des parasites se sont si spécialisés au cours du temps qu'ils ne peuvent parasiter qu'une ou quelques espèces parmi les millions qui existent. Le parasitisme est un mode de vie néanmoins très courant. Certains auteurs considèrent même qu'il est pratiqué par la majorité des espèces.
Les parasites sont caractérisés par une évolution réductrice des génomes (perte de gènes) qui se traduit par des simplifications morpho-anatomiques ( d'organes, notamment ceux des appareils locomoteurs en lien avec leur mode de fixation, des appareils digestifs ou végétatifs en lien avec la spécificité parasitaire qui est fonction de leur spécialisation physiologique et de l'ancienneté du parasitisme) ou biochimiques (inactivation/disparition de voies métaboliques, réduction de la biosynthèse d'acides aminés, d'enzymes, d'hormones, de vitamines, autant de métabolites fournis par l'hôte).
Ancienneté du parasitisme
En 2005 on a découvert les fossiles de larves datant d'environ 490 Ma (Cambrien supérieur), qui ressemblent étonnamment au pentastomidesactuels, de petits crustacés qui parasitent les voies respiratoires des vertébrés terrestres. Il est plausible que c'étaient aussi des parasites, mais en l'absence d'association avec un hôte précis il est impossible de l'affirmer.
En 2020 l'étude des tubes encroûtant les coquilles de Neobolus wulongqingensis, un brachiopode datant du Cambrien inférieur (étage 4, 514–509 Ma), a montré que les animaux (de nature inconnue) ayant construit et habité ces tubes n'étaient pas de simples épibiontes mais bien des cleptoparasites. Les tubes s'ouvraient en effet sur la commissure antérieure des deux valves (et préférentiellement à l'endroit où le flux entrant était maximal), et les brachiopodes porteurs de tubes avaient à âge égal une biomasse inférieure à ceux qui en étaient dépourvus (et le défaut de masse était d'autant plus important que les tubes étaient anciennement implantés, ce qui se mesure par la distance entre le point d'attachement du tube et le bord postérieur de la coquille). Ces animaux détournaient donc à leur profit une partie du flux d’animalcules aspirés par le brachiopode,.
Avantages et inconvénients adaptatifs du parasitisme
Inconvénients du parasitisme
Le parasitisme nécessite une existence cyclique (de reproduction et de développement des parasites). Il en existe deux types :
cycle monoxène (ne faisant intervenir qu'un seul hôte) ;
cycle hétéroxène ou cycle-de-vie complexe (qui implique le passage par un, deux ou plusieurs hôtes intermédiaires).
Le parasite est dépendant de son hôte (ou de ses hôtes), et il doit être capable de le rencontrer. Le surinvestissement des parasites dans la reproduction s'explique par la discontinuité dans l'espace et dans le temps des milieux que représentent leurs hôtes (phénomène de compensation parasitaire).
Si le parasite est trop agressif vis-à-vis de sa population hôte (par exemple s'il tue rapidement et systématiquement son hôte), il fait disparaître ses propres ressources alimentaires et de transport.
Avantages du parasitisme
L'hôte offre un habitat relativement stable, une nourriture et de l'énergie (et un abri contre d'éventuels prédateurs dans le cas du parasitisme interne).
L'hôte contribue involontairement à la mobilité du parasite (par ses déplacements, par sa digestion dans le cas d'un parasite interne). Il contribue aussi à la dissémination des propagules du parasite.
Différentes relations interspécifiques
Ce tableau résume les possibilités d'interactions, en termes d'effets, entre une espèce A et une espèce B.
Neutralisme : symbiote et hôte sont indépendants et n'ont aucune influence l'un envers l'autre.
Compétition : symbiote et hôte agissent défavorablement l'un envers l'autre, il y a compétition au niveau de l'habitat, de la nourriture…
Mutualisme : symbiote et hôte vivent en association durable sinon constante, nécessaire et bénéfique aux deux.
Commensalisme : le symbiote se nourrit de matières organiques produites par l'hôte sans dommage pour ce dernier. Lorsque les matières organiques proviennent de matières en décomposition, cela est du saprophytisme.
Coopération : les deux espèces peuvent vivre indépendamment l'une de l'autre, mais tirent profit de l'association. Dans ce cas, chaque espèce est à la fois symbiote et hôte.
Phorésie : l'hôte transporte le symbiote dans un milieu favorable au développement de ce dernier. Il s’agit d’une association libre (les sources de nourriture de l’un et l’autre partenaires étant indépendantes) et non-destructrice (le transport en question n’occasionne pas de dommages physiologiques particuliers).
Inquilinisme : le symbiote trouve auprès de son hôte un habitat, un refuge et une protection sans en tirer de nourriture (parasitisme spatial et non physiologique).
Différence entre parasitisme et prédation
Les interactions liant un prédateur et sa proie, ainsi qu'un parasite et son hôte sont de même nature, avec néanmoins certaines différences :
une différence se situe dans la taille de l'individu tirant profit de l'interaction. Ainsi, on remarque que le parasite est plus petit que son hôte, et qu'un prédateur est généralement plus grand que sa proie. (Dans le cas d'attaque en bande (par exemple dans le cas des lions), l'addition de la taille de la totalité des prédateurs dépasse celle de la proie). Néanmoins, ce critère possède ses limites car il existe des cas où la masse comme le volume des prédateurs peuvent être inférieurs à celui de la proie notamment si l'on considère l'homme (chasse à la baleine par exemple). Il peut être complété par le devenir de l'hôte qui, dans le cas de la prédation, du moins si on en exclut l'alimentation herbivore, est systématiquement tué.
une autre différence se situe dans le temps de l'interaction entre les deux individus. Dans le cadre du parasitisme, l'hôte et le parasite possède une interaction qui dure dans le temps. Cela tient au fait que le parasite n'a aucun bénéfice à tuer son hôte contrairement au prédateur avec sa proie.
Parasitisme en médecine
Par convention, en médecine humaine et vétérinaire, on appelle parasite un métazoaire ou un protozoaire parasitant l'organisme et entraînant une parasitose (n'incluant donc ni virus (virose), ni bactérie (infection bactérienne), ni champignon (mycose)).
La présence du parasite dans l’organisme est appelée parasitose. Lors de la parasitose, il y a action des leucocytes polynucléaires éosinophiles: l’hyper éosinophilie qui correspond à une augmentation de ces cellules de défense dans le sang. L’action des cristalloïdes (protéines majeures) sont responsables de cette action antiparasitaire.
L'Homme est le seul parasite conscient de tuer son hôte, la Terre, mais qui continue car ses faiblesses sont plus fortes que lui, citation de Murray Bookchin dans son récit Notre environnement synthétique.
Notes et références
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Attention, on parle parfois aussi d'« hyperparasitisme » quand un individu-hôte présente une charge parasitaire très importante. Le terme « superparasitisme » est toutefois préféré pour éviter toute confusion.
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Parallèlement à cette évolution simplificatrice, les parasites acquièrent de nouvelles propriétés émergentes (évolution progressive, complexifiante). Les génomes de certains parasites (champignons et bactéries pathogènes, nématodesgalligènes) ou symbiotesmutualistes« codent une multitude de peptidessécrétées, qui modifient le fonctionnement d’autres protéines de l’hôte. On parle d’ : certains pénètrent dans les cellules de l’hôte, et réorganisent le métabolisme ou altèrent les réactions de défense… Parfois, ils agissent au niveau du noyau de la cellule et sont responsables de modifications de l’expression génétique ». cf. Marc-André Selosse, Jacques Joyard, « Symbiose et parasitisme », sur encyclopedie-environnement.org,
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exclusivement de parasites exemples les plathelminthes monogenes bien que la plupart comportent a la fois des especes parasites et libres exemple les nematodes Les vertebres comportent tres peu d especes parasites les chauves souris hematophages se nourrissent du sang d autres especes les lamproies rongent la peau de poissons pelagiques les poissons vampires ou candirus sucent le sang de gros silurides amazoniens certains poissons perles ou aurins parasitent des holothuries De nombreux parasites peuvent modifier le comportement de leur hote a l avantage du parasite phenomene maintenant classe parmi les interactions durables La definition du parasitisme correspond parfaitement aux interactions qui existent entre un virus ou une bacterie pathogene et son hote mais on qualifie ces etres vivants de parasites plus rarement Les parasites sont parfois eux memes victimes d autres parasites qui sont alors dits hyperparasites On appelle parasitoides les organismes qui au cours de leur developpement tuent systematiquement leur hote ce qui les fait sortir du cadre du parasitisme au sens strict Vers une definition plus nuanceeM Van Beneden auteur d un gros ouvrage Commensaux et parasites publie en 1876 traitant uniquement des parasites des animaux a une definition parfois nuancee du parasitisme Il rapporte par exemple que la presence de plusieurs tenias dans les intestins des abyssiniens constitue un etat de sante enviable phrase critiquee par le medecin naturaliste P Megnin qui rappelle que le Sarcoptes scabiei entre autres tue en quelques mois les plus grands et les plus terribles carnassiers Ce dernier distingue clairement les parasites commensaux les mutualistes et les parasites vrais selon la definition du naturaliste Amedee Louis Michel Lepeletier le parasite est celui qui vit aux depens d autrui en mangeant son bien et non sa nourrice meme Il distingue aussi les parasites dangereux de ceux qu il estime inoffensifs en critiquant Van Beneden sur ce point source secondaire necessaire Jusqu au milieu du XX e siecle en theorie une espece etait consideree comme parasite uniquement lorsque le benefice de la relation etait manifestement unilateral parasitisme destructeur voire rapidement mortel pour l hote parasite Certains parasitismes ont ensuite ete consideres comme des cas particuliers de predation le parasite se nourrissant aux depens de son hote sans intention de le tuer Puis des etudes plus fines faites dans une perspective plus systemique ont montre que de nombreuses formes de parasitisme etaient egalement utiles a l hote et ou a son espece ou a la biocenose par exemple dans la nature de nombreux parasites interviennent efficacement dans le retrocontrole de la demographie de populations dont les individus sans parasitisme pulluleraient rapidement jusqu a faire disparaitre leurs ressources alimentaires On parle d interactions durables pour decrire les relations complexes qui unissent la plupart des couples hote parasite Types de parasitismesVarroa parasitant une abeille Cuscute plante parasite de plusieurs vegetauxArticle detaille Parasitoide Le parasitisme est un mode de vie ou survie parfois defini par l exploitation du vivant par le vivant the conquest of life by life On considere differents types de parasitisme selon la position du parasite dans l hote parasitisme obligatoire facultatif ou accidentel parasitisme de blessure les parasites ne penetrent dans l hote qu au niveau d une plaie et parasitisme de faiblesse ou parasites d equilibre qui ne se developpent que si l hote presente un affaiblissement de ses defenses naturelles d origine physiologique climatique ectoparasite le parasite est present a l exterieur de son hote parties externes comme la peau ou cavites comme les cavites buccales ou branchiales Chez les vegetaux on peut parler de parasites epiphytes Larves endoparasites Stylops melittae inserees dans l abdomen d une abeille Andrena vagaendoparasite le parasite est present dans les tissus intramusculaire par exemple dans le systeme sanguin ou a l interieur d une cellule Certains parasites cellulaires sont specialises ils ne colonisent qu un type de cellules eventuellement chez une seule ou quelques especes Plasmodium d autres sont plus ubiquistes hemiparasitisme les hemiparasites possedent leur propre chlorophylle et ne prelevent chez leur hote que de l eau et des sels mineraux Ce sont des vegetaux comme le gui mesoparasite le parasite est localise dans une cavite de l hote communiquant avec l exterieur comme dans le tube digestif tenia par exemple La limite entre endo et mesoparasites est parfois floue comme pour le cas des cavites branchiales Cymothoa exigua parasitant un poisson marbre Le crustace Cymothoa exigua a ete decouvert dans les annees 1920 au Perou dans la gueule de poissons captures au filet Dans une etude faite de janvier a decembre 1984 236 Cymothoa exigua adultes ont ete trouves parasitant 165 des 691 poissons de la famille des Lutjanidae C est le seul parasite connu capable de remplacer fonctionnellement un organe de son hote en l occurrence la langue du Lithognathus mormyrus illustration ci contre Son developpement est de type marsupial Selon Nichols et Murphy qui l ont etudie ce parasite ne semble que legerement nocif pour son hote mais il augmente probablement le taux de mortalite naturelle notamment durant les premieres annees de vie du poisson Certains champignons parasitent les fourmis les transformant en zombies qui abandonnent leur colonie pour mordre une feuille ou une branche pres du sol et s y suspendre Ce processus permet au champignon de prosperer Cette forme de parasitisme existe au moins depuis 48 millions d annees Cette interaction hote parasite est tres specifique Ainsi une espece de champignon ne peut induire ce comportement que chez une seule espece de fourmi qui lui est propre D autres formes de parasitisme sont decrites chez les animaux par exemple le parasitisme alimentaire appele cleptoparasitisme ou le parasitisme de couvee chez les oiseaux Il existe egalement plusieurs types de parasitisme chez les plantes et de champignons parasites Article detaille maladie cryptogamique Evolution et coevolutionLa plupart des parasites semblent jouer un role important dans la selection naturelle et l evolution On parle meme de coevolution a leur egard car la selection naturelle favorise l apparition constante de moyens de defense chez les hotes le parasite evolue afin de posseder des adaptations qui lui permettent de rencontrer son hote et de survivre sur ou dans l hote si la rencontre a eu lieu Inversement l hote evolue vers des adaptations qui lui permettent de ne pas rencontrer le parasite de s en debarrasser ou s en defendre y compris via le systeme immunitaire chez l animal ou la production de phytotoxines chez la plante De la decoulent une sorte de courses aux armements defensifs offensifs expression qui evoque les pressions de selection reciproques que l espece parasite et l espece hote exercent l une contre l autre sur de tres longues periodes qui peuvent se chiffrer en millions d annees Si l hote est veritablement gagnant par exemple en produisant des toxines specifiques ou en fuyant dans un habitat refuge a l abri du stade infestant le parasite peut disparaitre La plupart des parasites se sont si specialises au cours du temps qu ils ne peuvent parasiter qu une ou quelques especes parmi les millions qui existent Le parasitisme est un mode de vie neanmoins tres courant Certains auteurs considerent meme qu il est pratique par la majorite des especes Les parasites sont caracterises par une evolution reductrice des genomes perte de genes qui se traduit par des simplifications morpho anatomiques d organes notamment ceux des appareils locomoteurs en lien avec leur mode de fixation des appareils digestifs ou vegetatifs en lien avec la specificite parasitaire qui est fonction de leur specialisation physiologique et de l anciennete du parasitisme ou biochimiques inactivation disparition de voies metaboliques reduction de la biosynthese d acides amines d enzymes d hormones de vitamines autant de metabolites fournis par l hote Anciennete du parasitisme En 2005 on a decouvert les fossiles de larves datant d environ 490 Ma Cambrien superieur qui ressemblent etonnamment au pentastomides actuels de petits crustaces qui parasitent les voies respiratoires des vertebres terrestres Il est plausible que c etaient aussi des parasites mais en l absence d association avec un hote precis il est impossible de l affirmer En 2020 l etude des tubes encroutant les coquilles de Neobolus wulongqingensis un brachiopode datant du Cambrien inferieur etage 4 514 509 Ma a montre que les animaux de nature inconnue ayant construit et habite ces tubes n etaient pas de simples epibiontes mais bien des cleptoparasites Les tubes s ouvraient en effet sur la commissure anterieure des deux valves et preferentiellement a l endroit ou le flux entrant etait maximal et les brachiopodes porteurs de tubes avaient a age egal une biomasse inferieure a ceux qui en etaient depourvus et le defaut de masse etait d autant plus important que les tubes etaient anciennement implantes ce qui se mesure par la distance entre le point d attachement du tube et le bord posterieur de la coquille Ces animaux detournaient donc a leur profit une partie du flux d animalcules aspires par le brachiopode Avantages et inconvenients adaptatifs du parasitisme Inconvenients du parasitisme Le parasitisme necessite une existence cyclique de reproduction et de developpement des parasites Il en existe deux types cycle monoxene ne faisant intervenir qu un seul hote cycle heteroxene ou cycle de vie complexe qui implique le passage par un deux ou plusieurs hotes intermediaires Le parasite est dependant de son hote ou de ses hotes et il doit etre capable de le rencontrer Le surinvestissement des parasites dans la reproduction s explique par la discontinuite dans l espace et dans le temps des milieux que representent leurs hotes phenomene de compensation parasitaire Si le parasite est trop agressif vis a vis de sa population hote par exemple s il tue rapidement et systematiquement son hote il fait disparaitre ses propres ressources alimentaires et de transport Avantages du parasitisme L hote offre un habitat relativement stable une nourriture et de l energie et un abri contre d eventuels predateurs dans le cas du parasitisme interne L hote contribue involontairement a la mobilite du parasite par ses deplacements par sa digestion dans le cas d un parasite interne Il contribue aussi a la dissemination des propagules du parasite Differentes relations interspecifiques Ce tableau resume les possibilites d interactions en termes d effets entre une espece A et une espece B Type Association SeparationA B A Bneutralisme 0 0 0 0competition 0 0mutualisme commensalisme A vers B 0 0cooperation 0 0phoresie 0 0parasitisme predation 0inquilinisme Neutralisme symbiote et hote sont independants et n ont aucune influence l un envers l autre Competition symbiote et hote agissent defavorablement l un envers l autre il y a competition au niveau de l habitat de la nourriture Mutualisme symbiote et hote vivent en association durable sinon constante necessaire et benefique aux deux Commensalisme le symbiote se nourrit de matieres organiques produites par l hote sans dommage pour ce dernier Lorsque les matieres organiques proviennent de matieres en decomposition cela est du saprophytisme Cooperation les deux especes peuvent vivre independamment l une de l autre mais tirent profit de l association Dans ce cas chaque espece est a la fois symbiote et hote Phoresie l hote transporte le symbiote dans un milieu favorable au developpement de ce dernier Il s agit d une association libre les sources de nourriture de l un et l autre partenaires etant independantes et non destructrice le transport en question n occasionne pas de dommages physiologiques particuliers Inquilinisme le symbiote trouve aupres de son hote un habitat un refuge et une protection sans en tirer de nourriture parasitisme spatial et non physiologique Difference entre parasitisme et predationLes interactions liant un predateur et sa proie ainsi qu un parasite et son hote sont de meme nature avec neanmoins certaines differences une difference se situe dans la taille de l individu tirant profit de l interaction Ainsi on remarque que le parasite est plus petit que son hote et qu un predateur est generalement plus grand que sa proie Dans le cas d attaque en bande par exemple dans le cas des lions l addition de la taille de la totalite des predateurs depasse celle de la proie Neanmoins ce critere possede ses limites car il existe des cas ou la masse comme le volume des predateurs peuvent etre inferieurs a celui de la proie notamment si l on considere l homme chasse a la baleine par exemple Il peut etre complete par le devenir de l hote qui dans le cas de la predation du moins si on en exclut l alimentation herbivore est systematiquement tue une autre difference se situe dans le temps de l interaction entre les deux individus Dans le cadre du parasitisme l hote et le parasite possede une interaction qui dure dans le temps Cela tient au fait que le parasite n a aucun benefice a tuer son hote contrairement au predateur avec sa proie Parasitisme en medecinePar convention en medecine humaine et veterinaire on appelle parasite un metazoaire ou un protozoaire parasitant l organisme et entrainant une parasitose n incluant donc ni virus virose ni bacterie infection bacterienne ni champignon mycose La presence du parasite dans l organisme est appelee parasitose Lors de la parasitose il y a action des leucocytes polynucleaires eosinophiles l hyper eosinophilie qui correspond a une augmentation de ces cellules de defense dans le sang L action des cristalloides proteines majeures sont responsables de cette action antiparasitaire Exemples plasmodiums taenias leishmanias sarcoptes acanthobdelliformes etc Voir parasitologie medicale LitteratureParasite roman americain L Homme est le seul parasite conscient de tuer son hote la Terre mais qui continue car ses faiblesses sont plus fortes que lui citation de Murray Bookchin dans son recit Notre environnement synthetique Notes et referencesMyriam Roman et Anne Tomiche Figures du parasite Presses universitaires Blaise Pascal 2001 p 12 13 en HD Crofton A quantitative approach to parasitism Parasitology 1971 62 1 en L Rozsa et J Garay Definitions of parasitism considering its potentially opposing effects at different levels of hierarchical organization Parasitology vol 150 no 9 2023 p 761 768 PMID 37458178 PMCID 10478066 DOI 10 1017 S0031182023000598 en R Poulin R Meta analysis of parasite induced behavioural changes Anim Behav 1994 48 1 137 146 Resume Attention on parle parfois aussi d hyperparasitisme quand un individu hote presente une charge parasitaire tres importante Le terme superparasitisme est toutefois prefere pour eviter toute confusion M Van Beneden Commensaux et parasites Bibliotheque internationale Paris 1876 P Meghin Page 2 Chapitre Generalites in maladies qu ils occasionnent BNF Gallica Hudson Dobson amp Lafferty 2006 Is a healthy ecosystem one that is rich in parasites Trends Ecol Evol 21 7 381 385 Serge Morand Francois Moutou Celine Richomme et al pref Jacques Blondel Faune sauvage biodiversite et sante quels defis Editions Quae coll Enjeux Sciences 2014 190 p ISBN 978 2 7592 2202 5 lire en ligne II Quand les animaux prennent soin de leur sante chap 4 A quoi servent les parasites p 52 53 acces libre a b c et d en Nichols and Murphy Studies on the biology of the parasitic isopodCymothoa exiguaSchioedte and Meinert 1884 and its relationship with the snapperLutjanus peru Pisces Lutjanidae 1922 from commercial catch in Michoacan Ruiz L A Madrid V J Ciencias marinas Ensenada CIENC MAR vol 18 no 1 p 19 34 1992 en ScienceShot Zombies Thrived on Ancient Earth sur news sciencemag org consulte le 29 aout 2014 en Species specific ant brain manipulation by a specialized fungal parasite sur biomedcentral com consulte le 29 aout 2014 Claude Combes Les associations du vivant l art d etre parasite Flammarion 2001 p 21 22 D A Windsor en Int J Parasitol n 28 12 1998 p 1939 1941 Parallelement a cette evolution simplificatrice les parasites acquierent de nouvelles proprietes emergentes evolution progressive complexifiante Les genomes de certains parasites champignons et bacteries pathogenes nematodes galligenes ou symbiotes mutualistes codent une multitude de peptides secretees qui modifient le fonctionnement d autres proteines de l hote On parle d certains penetrent dans les cellules de l hote et reorganisent le metabolisme ou alterent les reactions de defense Parfois ils agissent au niveau du noyau de la cellule et sont responsables de modifications de l expression genetique cf Marc Andre Selosse Jacques Joyard Symbiose et parasitisme sur encyclopedie environnement org 18 fevrier 2020 Claude Combes Laurent Gavotte Catherine Moulia Mathieu Sicard Parasitisme Ecologie et evolution des interactions durables Dunod 2018 lire en ligne p 14 a et b Herve Le Guyader Le plus vieux parasite du monde Pour la science no 514 aout 2020 p 92 94 presentation en ligne en Zhifei Zhang Luke C Strotz Timothy P Topper Feiyang Chen Yanlong Chen et al An encrusting kleptoparasite host interaction from the early Cambrian Nature Communications vol 11 2 juin 2020 article no 2625 DOI 10 1038 s41467 020 16332 3 Claude Combes Interactions durables Ecologie et evolution du parasitisme Masson 1995 p 19 Murray Bookchin Notre environnement synthetique ed Ecosociete 2017 EAN 9782351041017 Voir aussiSur les autres projets Wikimedia parasitisme sur le Wiktionnaire thesaurus Parasites dans l ecosysteme sur Wikiversity Articles connexes Pathologie vegetale Pathologie animale Maladie cryptogamique Maladie virale Virose Phytovirus Maladie bacterienne des plantes Bacteriose MycoseBibliographie Claude Combes Interactions durables ecologie et evolution du parasitisme Masson 1995 524 p lire en ligne Claude Combes Les Associations du Vivant l art d etre parasite Flammarion 2001 P Megnin Les Parasites articules chez l homme et les animaux utiles 2e edition BNF Gallica maladies qu ils occasionnent avec appendice sur les parasites des cadavres 26 planches dessinees par l auteur Paris G Masson 1895 en Kathleen McAuliffe This is your brain on parasites How tiny creatures manipulate our behavior and shape society Edition Houghton Mifflin Harcourt 2016 Pierre Kerner Moi parasite Belin 2018 187 p lire en ligne Amira Chaabane et Jean Lou Justine A la decouverte des parasites des merous The Conversation 16 juin 2020 DOI 10 6084 m9 figshare 12504653 v1 lire en ligne consulte le 23 juin 2020 Ismael Zouaoui et all Notre dossier Parasites De l utile au desagreable le bulletin de la libellule Geneve janvier 2017 Liens externes Ressource relative a la sante WikiSkripta Ressource relative a la recherche JSTOR Notices dans des 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