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Précipitations

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Précipitations
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Pour l’article homonyme, voir Précipitation.

Les précipitations désignent toutes les formes de l'eau à l'état liquide ou solide provenant de l'atmosphère,,,. Ces hydrométéores (cristaux de glace ou gouttelettes d'eau), ayant été soumis à des processus de condensation et d'agrégation à l'intérieur des nuages, sont devenus trop lourds pour demeurer en suspension dans l'atmosphère et tombent au sol ou s'évaporent en virga avant de l'atteindre,. Les précipitations se caractérisent par trois principaux paramètres : leur volume, leur intensité et leur fréquence qui varient selon les lieux et les périodes (jours, mois ou années).

Précipitations
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Répartition mensuelle des précipitations sur Terre
Présentation
Type
Type de phénomène météorologique (d)image
Partie de
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Par extension, le terme peut également être utilisé pour des phénomènes similaires sur d'autres planètes ou lunes ayant une atmosphère.

Précipitations terrestres

Types

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Type de la précipitation selon la structure thermique (bleu sous zéro degré Celsius et rouge au-dessus)

La fréquence et la nature des précipitations dans une région géographique donnée sont des caractéristiques importantes de son climat. Elles contribuent de façon essentielle à la fertilité et à l'habitabilité des zones tempérées ou tropicales ; dans les zones polaires, elles aident au maintien des calottes glaciaires. La précipitation peut prendre les formes suivantes (parfois mélangées), :

Liquide
  • Pluie
  • Bruine
  • Pluie verglaçante/Bruine verglaçante
Solide
  • Neige
  • Neige en grains
  • Neige roulée
  • Grésil
  • Grêle
  • Granule de glace
  • Cristal de glace

Dans les rapports d'observation météorologique, le type de précipitation s'accompagne d'une indication d'intensité (légère, modérée, ou forte), ainsi que d'une mesure de la visibilité au travers de la précipitation. Les rapports d'observations indiquent aussi le caractère temporel de la précipitation : si son intensité varie rapidement et s'accompagne d'éclaircies, la précipitation est appelée une averse.

Mesure

Les précipitations liquides s'évaluent en hauteur d'eau équivalente sur une période donnée (exemples : mm par an, par mois, par jour). Alors qu'elles sont mesurées en millimètres (mm), les précipitations solides telles que la neige sont évaluées en centimètres (cm). Les précipitations peuvent aussi être exprimées en litres par mètre carré (L/m2) d'équivalent liquide — les deux unités étant équivalentes en utilisant la densité de l'eau, ou de la neige fondue en eau — recueilli sur une surface d'un mètre carré,. Également, le mm de précipitations, soit 1 litre par mètre carré, correspond à 10 m3 ou 10 tonnes par hectare.

Mécanismes de formation des précipitations

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Condensation et coalescence sont importantes dans le cycle de l'eau.
Article détaillé : Physique des nuages.

Condensation

Article connexe : Condensation.

Les gouttes commencent à se former dans de l'air généralement au-dessus du point de congélation quand l'air soulevé devient légèrement sursaturé par rapport à la température environnante. Pour cela il faut cependant des noyaux de condensation, poussières ou grains de sel, sur lesquels la vapeur d'eau se dépose. La solution chimique obtenue abaisse la tension de surface nécessaire pour former une goutte. Il y a d'abord formation de très fines gouttes qui donnent le nuage. À mesure que ces gouttes montent, elles passent sous le point de congélation mais resteront généralement surfondues lorsque leur température est comprise entre −10 °C et 0 °C. En effet, les noyaux de congélation sont beaucoup moins disponibles que les noyaux de condensation ce qui laisse beaucoup de temps durant l'ascension avant d'en rencontrer un et de transformer les gouttes en cristaux de glace.

À mesure que les gouttelettes augmentent de diamètre, un second processus doit intervenir, la coalescence, afin d'atteindre un diamètre suffisant pour former des gouttes de pluie. En effet, les gouttelettes formées par condensation n'atteignent que quelques dizaines de microns dans le temps nécessaire habituellement pour donner de la pluie.

Coalescence

Article connexe : Coalescence (physique).

La coalescence est l'amalgamation de deux ou plusieurs gouttelettes par collision pour en former une plus grosse. Les gouttelettes croissant à des vitesses différentes, selon la concentration de vapeur d'eau, elles se déplaceront à une vitesse différente qui est reliée à leur diamètre et au courant ascendant. Les plus grosses bougeant plus lentement captureront les plus petites en montant puis lorsqu'elles ne peuvent plus être soutenues par le courant, elles redescendront et poursuivront leur croissance de la même façon.

Effet Bergeron

Article détaillé : Effet Bergeron.

L'effet Bergeron, de son découvreur Tor Bergeron, est le plus efficace des processus de formation des gouttes de pluie ou de neige. Lorsque des cristaux de glace se forment finalement par congélation de gouttelettes, ils ont une pression de saturation moindre que celle des gouttelettes environnantes. Les gouttelettes s'évaporent donc et la vapeur d'eau va se déposer sur les cristaux.

Ces cristaux finiront également par tomber et entreront en coalescence avec d'autres pour former des flocons de neige. Ils captureront également par coalescence des gouttes ce qui les givrera si la température est sous zéro degré Celsius. Si la température de l'atmosphère est partout sous zéro au-dessus du sol, on aura de la neige. Par contre, si le niveau de congélation n'est pas au sol ou s'il y a des couches au-dessus du zéro en altitude, on aura une variété de types de précipitations : pluie, pluie verglaçante, grésil, etc.

Modes de formation des précipitations

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Précipitation orographique

Pour que des gouttelettes d'eau se forment et donnent un nuage puis de la précipitation, il faut un mécanisme pour amener l'air à saturation. À moins que l'air ne se refroidisse par un mécanisme d'advection d'air froid ou de transfert radiatif, comme dans le cas de la formation du brouillard, c'est par soulèvement que cela se produit. Lorsque les hydrométéores deviennent trop massifs pour être supportés par le mouvement vertical disponible, ils se mettent à tomber vers le sol. Outre leur phase, on distingue donc deux types de précipitations en fonction du mécanisme qui cause le mouvement vertical :

  1. Les précipitations stratiformes qui viennent du soulèvement lent et à grande échelle de l'humidité qui se condense uniformément. Comme exemple :
    • les précipitations synoptiques, causées par les dépressions des latitudes moyennes.
    • les précipitations côtières qui ont lieu à proximité des littoraux et ont pour cause le soulèvement de l'air humide provenant de la mer par les aspérités du continent.
    • les précipitations orographiques où le relief force les masses d'air à s'élever : les versants au vent sont alors très pluvieux, les versants sous le vent sont plus secs. Le foehn est une illustration de ce phénomène.
  2. Les précipitations convectives résultent de la brusque élévation de masses d'air chargées d'humidité, par la poussée d'Archimède, à cause de l'instabilité de l'air. Comme exemple :
    • les orages et averses isolés ou organisés.
    • les précipitations des zones de convergence où les orages se développent parce que l'air instable et humide peut se concentrer et convecter avec le réchauffement diurne. Par exemple, on retrouve cela dans la zone de convergence intertropicale et à l'avant des fronts froids.
    • les précipitations cycloniques où les précipitations convectives généralisées sont engendrées par l'organisation des cyclones tropicaux.

Ces deux types de précipitations ne sont pas mutuellement exclusives cependant. En effet, il peut y avoir des zones instables dans une masse de pluie ou de neige stratiforme ce qui donnera lieu à des averses plus fortes dans ces secteurs. De la même façon, on peut obtenir par soulèvement des conditions instables. Par exemple, des vents remontant une pente peuvent faire dépasser le niveau de convection libre à la parcelle d'air soulevée et donner un orage.

Un nuage engendrera en général des précipitations significatives lorsque son épaisseur dépasse 4 000 pieds (1 200 m),. En général, un nuage n'engendrera pas de précipitations si la densité d'eau liquide dans le nuage est inférieure à 0,5 g / m³.

Organisation spatiale

Les précipitations peuvent être organisées de différentes façons : en larges zones, en bande de précipitations ou être isolées. Cela dépend de la stabilité de la masse d'air, des mouvements verticaux dans celle-ci et des effets locaux. Ainsi, à l'avant d'un front chaud, les précipitations seront surtout stratiformes et couvriront plusieurs centaines de kilomètres de largeur et de profondeur. Par contre, devant un front froid ou dans un cyclone tropical, les précipitations formeront de minces bandes qui peuvent s'étirer latéralement sur de grandes distances. Finalement, une averse ou un orage donnera des précipitations sur quelques kilomètres carrés à la fois, formant une colonne de précipitations sous le nuage convectif.

Pluviométrie

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Carte des normales mondiales de précipitations de 1951 à 2000 (version 2020) sur terre.
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Variation mensuelle des précipitations, incluant les océans, grâce aux données terrestres et satellitaires.
Article détaillé : Pluviométrie.

La pluviométrie est l'étude des cumuls de pluie, de neige ou de toute autre forme d'eau grâce à des instruments de mesure in situ ou par télémétrie. Les accumulations à l'état solide viennent s'ajouter par alimentation à un glacier ou à un champ de neige ; le contraire est l'ablation. Le cumul de précipitations liquides et solides est l'un des facteurs conditionnant le climat et par conséquent le développement des sociétés humaines et est souvent un enjeu géopolitique.

Les précipitations se forment et tombent aussi en mer. Les océans, en raison de leur superficie, reçoivent plus de précipitations que la terre. Ils stockent environ 97 % de l'eau de la Terre et fournissent la grande majorité de l'eau évaporée qui entre dans le cycle de l'eau. Des changements importants pourraient avoir un impact sur la disponibilité de l'eau, la demande en eau et l'allocation de l'eau aux niveaux mondial et local.

Plusieurs instruments sont utilisés en pluviométrie, dont le pluviomètre/pluviographe est le plus connu. La mesure peut s'effectuer sous diverses unités, selon que le type de précipitations soit solide ou liquide, mais elle est ramenée en millimètre d'équivalence en eau, autrement dit en litres par mètre carré de surface horizontale, pour fin de comparaison.

Déposition

Deux types de dépositions peuvent être recueillis dans un pluviomètre mais ne forment rarement plus qu'une trace d'accumulation :

  • le brouillard est un nuage au sol formé de gouttelettes ;
  • la rosée et le givre sont la condensation sur des objets de l'excès de vapeur d'eau de l'atmosphère lorsque la température descend sous le point de rosée (saturation de plus de 100 %).

Dans ces deux cas on ne peut parler de précipitations puisque les gouttelettes se forment ou se déposent sur le sol ou des objets sans tomber.

Recherche

Selon Xuebin Zhang (2007) de la division de la détection et analyse du changement climatique d'Environnement et Changement climatique Canada (Toronto au Canada), l'homme des pays développés est le responsable direct de 50 à 85 % de l'augmentation des précipitations survenant aux latitudes tempérées (40-70° N). Il a ainsi analysé la pluviométrie par bandes de latitude entre 1925 et 1999. La moyenne a augmenté de 62 mm dans les latitudes moyennes de l'hémisphère nord (États-Unis, Europe du Nord, Russie) contre une diminution de 98 mm en moyenne pour les contrées tropicales de l'hémisphère nord (Sahel, Shara). La part de l'homme a été confrontée à différents modèles (avec et sans émissions de gaz à effet de serre et sols sulfatés) pour arriver à la conclusion citée ci-dessus. Le plus grave restant que les précipitations ont évolué plus rapidement que prévu, tout comme la hausse du niveau des mers. Les projections actuelles sous-évaluent ainsi les risques climatiques à long terme.

Ensemencement naturel et artificiel

Dans la nature divers processus participent à l'ensemencement de l’atmosphère, passivement et/ou par des espèces vivantes.

Ensemencement naturel

  • Le processus peut être purement physique : quand deux couches de nuages, dont la plus élevée est formée de cristaux de glace (type cirrus), sont séparées par une couche sèche, des cristaux de glace peuvent tomber de la plus élevée. Ceux-ci se sublimeront en partie dans la couche sèche mais ceux qui restent serviront de noyaux glacigènes et mèneront à une augmentation du taux de précipitations dans la couche inférieure, exactement par le même principe que l'ensemencement artificiel,,.
  • L'ensemencement peut aussi se faire par des molécules (aérosols biogéniques) émises par des végétaux marins (algues) ou terrestre (arbres). Plusieurs expériences récentes,, ont à nouveau attiré l'attention sur le rôle des arbres vis-à-vis de la pluie et du climat. Elles suggèrent que les études rétrospectives et prospective du climat pré-industriel devraient mieux en tenir compte, pour mieux comprendre les effets des blooms planctoniques, de la déforestation et parce que les nuages sont encore la première source d'incertitude dans la compréhension et modélisation de la manière dont les affectent l'atmosphère. Les terpènes dont l'α-pinène (composé volatil responsable de l'odeur du sapin en forêt) en font partie, de même que les bétaïnes relarguées dans l'atmosphère avec les embruns marins par le phytoplancton. Depuis cinquante ans, divers auteurs dont James Lovelock dans son hypothèse Gaïa avancent qu'il y a là une boucle de rétroaction qui pourrait avoir été favorisée par la sélection naturelle au cours de l'évolution ; les algues et les arbres semblent ainsi depuis des millions d'années contribuer à entretenir et stabiliser un climat planétaire, un cycle de l'eau et des nutriments (azote, phosphore et soufre notamment) qui leur est favorable.

Ensemencement artificiel

Article détaillé : Ensemencement des nuages.

Des précipitations peuvent être déclenchées en dispersant sur un nuage de la poussière d'iodure d'argent. Ceci est équivalent à introduire des noyaux glacigènes ce qui accélère la formation de cristaux de glace et amène l’effet Bergeron cité précédemment. C'est un moyen de limiter la taille des grêlons également en créant plus de compétition pour la vapeur d'eau disponible.

La technique est très efficace en laboratoire, mais dans la nature, son efficacité est limitée selon Jean-Louis Brenguier, chef du groupe de météorologie expérimentale à Météo-France, à moins que l'on dépense des sommes très importantes pour suivre le nuage durant toute sa vie. Pourtant, cela n'empêche pas l' d'utiliser cette technique pour disperser des nuages au-dessus de Moscou lors de certaines fêtes et visites officielles ou encore pour limiter la quantité de neige.

Précipitations extraterrestres

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Virga de cristaux de glace sur Mars notée par le lidar de la sonde Phoenix

Mars

L'atmosphère de Mars est très ténue, en majorité composée de dioxyde de carbone (95 %), de diazote (3 %) et d'argon (1,6 %), et contient des traces de dioxygène, d'eau, et de méthane. Il existe des nuages d'eau et de dioxyde de carbone dont l'aspect est très proche de celui des cirrus. Certains nuages sont si fins qu'ils ne peuvent être aperçus que lorsqu'ils reflètent la lumière du Soleil dans l'obscurité. En ce sens, ils sont proches des nuages noctulescents de la Terre. La sonde Phoenix a noté des cristaux de glace tombant de ces nuages à 4 km d'altitude et se sublimant en virga au-dessus de 2,5 km,.

Vénus

Dans l'atmosphère de Vénus, les pluies d'acide sulfurique (H2SO4) sont fréquentes mais n'atteignent jamais le sol (température de 470 °C). Elles s'évaporent à cause de la chaleur avant d'atteindre la surface en virga. L'acide sulfurique s'évapore vers 300 °C et se décompose en eau et en dioxyde de soufre. Depuis la couche nuageuse, entre 48 et 58 km d'altitude, ces gouttes d'acide rencontrent des températures telles qu'elles finissent par s'évaporer arrivées à environ 30 km d'altitude, retournant ensuite vers les nuages.

Titan

Sur Titan, le satellite de Saturne, c'est le méthane qui subit un cycle similaire à celui de l'eau sur Terre. Celui-ci, à la température moyenne de Titan, se trouve à l'état gazeux, mais l'atmosphère de Titan est détruite progressivement dans l'atmosphère supérieure. Les composés plus complexes du carbone, formés à partir du méthane, sont liquides à ces températures. Ces composés retombent sous la forme de pluies et forment des lacs de quelques mètres de profondeur, qui peuvent être couverts par des blocs de glace d'ammoniac.

Les lacs s'évaporent mais aucun processus chimique ou physique (dans les conditions présentes sur Titan) n'autorise la retransformation de ces composés en méthane. La majeure partie du méthane doit donc être originaire de la surface ou des cryovolcans qui l'acheminent vers l'atmosphère où il se condense à nouveau et retombe sous la forme de pluies de méthane, en complétant le cycle. Ceci signifie qu'il doit y avoir un renouvellement du méthane dans l'atmosphère.

Le pôle Nord connaît beaucoup de précipitations - probablement de méthane ou d'éthane - en hiver. Lors du changement de saison, le sud connaît à son tour ces pluies. Ces pluies alimentent des lacs ou des mers de méthane ou d'éthane liquide au pôle.

Autres planètes et satellites

  • Il est possible en théorie de rencontrer de la virga d'ammoniac ou de méthane sur les géantes gazeuses comme Jupiter et Neptune.
  • Sur les planètes gazeuses, il pourrait exister des précipitations de diamant liquide dans certaines couches gazeuses de l'intérieur de la planète. Des scientifiques, dont le Kevin Baines du Jet Propulsion Laboratory et de l'université du Wisconsin à Madison, ont émis cette hypothèse. De puissants éclairs frapperaient ainsi le méthane présent dans l'atmosphère et le transformeraient en suie. Cette dernière tomberait sous l'effet de la gravité et se transformerait par paliers en morceaux de graphite, puis en diamants, sous l'effet de l'accroissement de la pression et de la température. Cette hypothèse ne fait pas l'unanimité et elle est difficile à prouver in situ.
  • Sur des planètes telluriques surchauffées, il pourrait y avoir des pluies de roche ou de métal.

Notes et références

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  29. (en) Paul Rincon, « Planet Venus: Earth's 'evil twin' », sur BBC (consulté le 27 juillet 2014).
  30. (en) « Results from Mars Express and Huygens », ESA-News, sur Agence spatiale européenne, 30 novembre 2005(consulté le 27 juillet 2014).
  31. David Namias, « Science: de possibles "pluies de diamants" sur Saturne et Jupiter », BFMTV,‎ 15 octobre 2013(lire en ligne, consulté le 28 juillet 2014).

Voir aussi

Bibliographie

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  • Rogers R.R & M.K Yau (1989) A Short Course in Cloud Physics. 3rd Ed., Pergammon Press.

Articles connexes

  • Cyclogénèse
  • Front (météorologie)
    • Masse d'air
    • Blocage d'air froid
  • Modification du temps
    • canon anti-grêle : pour tenter de perturber la formation de grêle au moyen d'ondes de choc ;
    • Ensemencement des nuages : en injectant des noyaux de condensation pour favoriser la production de gouttelettes.
  • Siphoïde : système d'évacuation des eaux pluviales
  • Prévision quantitative de précipitations
    • Simulation de pluie
  • Interception des précipitations

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Précipitations, sur Wikimedia Commons
  • Les précipitations, Université du Québec à Montréal, coll. « Météorologie générale » (lire en ligne), chap. 6
  • (en) Dan Baumgardt, « Wintertime cloud microphysics review », sur National Weather Service, bureau de La Crosse, Wisconsin, 1999(consulté le 31 octobre 2014).
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Date de publication: 25 Mai, 2025 / 17:34

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thermique bleu sous zero degre Celsius et rouge au dessus La frequence et la nature des precipitations dans une region geographique donnee sont des caracteristiques importantes de son climat Elles contribuent de facon essentielle a la fertilite et a l habitabilite des zones temperees ou tropicales dans les zones polaires elles aident au maintien des calottes glaciaires La precipitation peut prendre les formes suivantes parfois melangees LiquidePluie Bruine Pluie verglacante Bruine verglacanteSolideNeige Neige en grains Neige roulee Gresil Grele Granule de glace Cristal de glace Dans les rapports d observation meteorologique le type de precipitation s accompagne d une indication d intensite legere moderee ou forte ainsi que d une mesure de la visibilite au travers de la precipitation Les rapports d observations indiquent aussi le caractere temporel de la precipitation si son intensite varie rapidement et s accompagne d eclaircies la precipitation est appelee une averse Mesure Les precipitations liquides s evaluent en hauteur d eau equivalente sur une periode donnee exemples mm par an par mois par jour Alors qu elles sont mesurees en millimetres mm les precipitations solides telles que la neige sont evaluees en centimetres cm Les precipitations peuvent aussi etre exprimees en litres par metre carre L m2 d equivalent liquide les deux unites etant equivalentes en utilisant la densite de l eau ou de la neige fondue en eau recueilli sur une surface d un metre carre Egalement le mm de precipitations soit 1 litre par metre carre correspond a 10 m3 ou 10 tonnes par hectare Mecanismes de formation des precipitations Condensation et coalescence sont importantes dans le cycle de l eau Article detaille Physique des nuages Condensation Article connexe Condensation Les gouttes commencent a se former dans de l air generalement au dessus du point de congelation quand l air souleve devient legerement sursature par rapport a la temperature environnante Pour cela il faut cependant des noyaux de condensation poussieres ou grains de sel sur lesquels la vapeur d eau se depose La solution chimique obtenue abaisse la tension de surface necessaire pour former une goutte Il y a d abord formation de tres fines gouttes qui donnent le nuage A mesure que ces gouttes montent elles passent sous le point de congelation mais resteront generalement surfondues lorsque leur temperature est comprise entre 10 C et 0 C En effet les noyaux de congelation sont beaucoup moins disponibles que les noyaux de condensation ce qui laisse beaucoup de temps durant l ascension avant d en rencontrer un et de transformer les gouttes en cristaux de glace A mesure que les gouttelettes augmentent de diametre un second processus doit intervenir la coalescence afin d atteindre un diametre suffisant pour former des gouttes de pluie En effet les gouttelettes formees par condensation n atteignent que quelques dizaines de microns dans le temps necessaire habituellement pour donner de la pluie Coalescence Article connexe Coalescence physique La coalescence est l amalgamation de deux ou plusieurs gouttelettes par collision pour en former une plus grosse Les gouttelettes croissant a des vitesses differentes selon la concentration de vapeur d eau elles se deplaceront a une vitesse differente qui est reliee a leur diametre et au courant ascendant Les plus grosses bougeant plus lentement captureront les plus petites en montant puis lorsqu elles ne peuvent plus etre soutenues par le courant elles redescendront et poursuivront leur croissance de la meme facon Effet Bergeron Article detaille Effet Bergeron L effet Bergeron de son decouvreur Tor Bergeron est le plus efficace des processus de formation des gouttes de pluie ou de neige Lorsque des cristaux de glace se forment finalement par congelation de gouttelettes ils ont une pression de saturation moindre que celle des gouttelettes environnantes Les gouttelettes s evaporent donc et la vapeur d eau va se deposer sur les cristaux Ces cristaux finiront egalement par tomber et entreront en coalescence avec d autres pour former des flocons de neige Ils captureront egalement par coalescence des gouttes ce qui les givrera si la temperature est sous zero degre Celsius Si la temperature de l atmosphere est partout sous zero au dessus du sol on aura de la neige Par contre si le niveau de congelation n est pas au sol ou s il y a des couches au dessus du zero en altitude on aura une variete de types de precipitations pluie pluie verglacante gresil etc Modes de formation des precipitations Precipitation orographique Pour que des gouttelettes d eau se forment et donnent un nuage puis de la precipitation il faut un mecanisme pour amener l air a saturation A moins que l air ne se refroidisse par un mecanisme d advection d air froid ou de transfert radiatif comme dans le cas de la formation du brouillard c est par soulevement que cela se produit Lorsque les hydrometeores deviennent trop massifs pour etre supportes par le mouvement vertical disponible ils se mettent a tomber vers le sol Outre leur phase on distingue donc deux types de precipitations en fonction du mecanisme qui cause le mouvement vertical Les precipitations stratiformes qui viennent du soulevement lent et a grande echelle de l humidite qui se condense uniformement Comme exemple les precipitations synoptiques causees par les depressions des latitudes moyennes les precipitations cotieres qui ont lieu a proximite des littoraux et ont pour cause le soulevement de l air humide provenant de la mer par les asperites du continent les precipitations orographiques ou le relief force les masses d air a s elever les versants au vent sont alors tres pluvieux les versants sous le vent sont plus secs Le foehn est une illustration de ce phenomene Les precipitations convectives resultent de la brusque elevation de masses d air chargees d humidite par la poussee d Archimede a cause de l instabilite de l air Comme exemple les orages et averses isoles ou organises les precipitations des zones de convergence ou les orages se developpent parce que l air instable et humide peut se concentrer et convecter avec le rechauffement diurne Par exemple on retrouve cela dans la zone de convergence intertropicale et a l avant des fronts froids les precipitations cycloniques ou les precipitations convectives generalisees sont engendrees par l organisation des cyclones tropicaux Ces deux types de precipitations ne sont pas mutuellement exclusives cependant En effet il peut y avoir des zones instables dans une masse de pluie ou de neige stratiforme ce qui donnera lieu a des averses plus fortes dans ces secteurs De la meme facon on peut obtenir par soulevement des conditions instables Par exemple des vents remontant une pente peuvent faire depasser le niveau de convection libre a la parcelle d air soulevee et donner un orage Un nuage engendrera en general des precipitations significatives lorsque son epaisseur depasse 4 000 pieds 1 200 m En general un nuage n engendrera pas de precipitations si la densite d eau liquide dans le nuage est inferieure a 0 5 g m Organisation spatiale Les precipitations peuvent etre organisees de differentes facons en larges zones en bande de precipitations ou etre isolees Cela depend de la stabilite de la masse d air des mouvements verticaux dans celle ci et des effets locaux Ainsi a l avant d un front chaud les precipitations seront surtout stratiformes et couvriront plusieurs centaines de kilometres de largeur et de profondeur Par contre devant un front froid ou dans un cyclone tropical les precipitations formeront de minces bandes qui peuvent s etirer lateralement sur de grandes distances Finalement une averse ou un orage donnera des precipitations sur quelques kilometres carres a la fois formant une colonne de precipitations sous le nuage convectif Pluviometrie Carte des normales mondiales de precipitations de 1951 a 2000 version 2020 sur terre Variation mensuelle des precipitations incluant les oceans grace aux donnees terrestres et satellitaires Article detaille Pluviometrie La pluviometrie est l etude des cumuls de pluie de neige ou de toute autre forme d eau grace a des instruments de mesure in situ ou par telemetrie Les accumulations a l etat solide viennent s ajouter par alimentation a un glacier ou a un champ de neige le contraire est l ablation Le cumul de precipitations liquides et solides est l un des facteurs conditionnant le climat et par consequent le developpement des societes humaines et est souvent un enjeu geopolitique Les precipitations se forment et tombent aussi en mer Les oceans en raison de leur superficie recoivent plus de precipitations que la terre Ils stockent environ 97 de l eau de la Terre et fournissent la grande majorite de l eau evaporee qui entre dans le cycle de l eau Des changements importants pourraient avoir un impact sur la disponibilite de l eau la demande en eau et l allocation de l eau aux niveaux mondial et local Plusieurs instruments sont utilises en pluviometrie dont le pluviometre pluviographe est le plus connu La mesure peut s effectuer sous diverses unites selon que le type de precipitations soit solide ou liquide mais elle est ramenee en millimetre d equivalence en eau autrement dit en litres par metre carre de surface horizontale pour fin de comparaison Deposition Deux types de depositions peuvent etre recueillis dans un pluviometre mais ne forment rarement plus qu une trace d accumulation le brouillard est un nuage au sol forme de gouttelettes la rosee et le givre sont la condensation sur des objets de l exces de vapeur d eau de l atmosphere lorsque la temperature descend sous le point de rosee saturation de plus de 100 Dans ces deux cas on ne peut parler de precipitations puisque les gouttelettes se forment ou se deposent sur le sol ou des objets sans tomber Recherche Selon Xuebin Zhang 2007 de la division de la detection et analyse du changement climatique d Environnement et Changement climatique Canada Toronto au Canada l homme des pays developpes est le responsable direct de 50 a 85 de l augmentation des precipitations survenant aux latitudes temperees 40 70 N Il a ainsi analyse la pluviometrie par bandes de latitude entre 1925 et 1999 La moyenne a augmente de 62 mm dans les latitudes moyennes de l hemisphere nord Etats Unis Europe du Nord Russie contre une diminution de 98 mm en moyenne pour les contrees tropicales de l hemisphere nord Sahel Shara La part de l homme a ete confrontee a differents modeles avec et sans emissions de gaz a effet de serre et sols sulfates pour arriver a la conclusion citee ci dessus Le plus grave restant que les precipitations ont evolue plus rapidement que prevu tout comme la hausse du niveau des mers Les projections actuelles sous evaluent ainsi les risques climatiques a long terme Ensemencement naturel et artificiel Dans la nature divers processus participent a l ensemencement de l atmosphere passivement et ou par des especes vivantes Ensemencement naturel Le processus peut etre purement physique quand deux couches de nuages dont la plus elevee est formee de cristaux de glace type cirrus sont separees par une couche seche des cristaux de glace peuvent tomber de la plus elevee Ceux ci se sublimeront en partie dans la couche seche mais ceux qui restent serviront de noyaux glacigenes et meneront a une augmentation du taux de precipitations dans la couche inferieure exactement par le meme principe que l ensemencement artificiel L ensemencement peut aussi se faire par des molecules aerosols biogeniques emises par des vegetaux marins algues ou terrestre arbres Plusieurs experiences recentes ont a nouveau attire l attention sur le role des arbres vis a vis de la pluie et du climat Elles suggerent que les etudes retrospectives et prospective du climat pre industriel devraient mieux en tenir compte pour mieux comprendre les effets des blooms planctoniques de la deforestation et parce que les nuages sont encore la premiere source d incertitude dans la comprehension et modelisation de la maniere dont les affectent l atmosphere Les terpenes dont l a pinene compose volatil responsable de l odeur du sapin en foret en font partie de meme que les betaines relarguees dans l atmosphere avec les embruns marins par le phytoplancton Depuis cinquante ans divers auteurs dont James Lovelock dans son hypothese Gaia avancent qu il y a la une boucle de retroaction qui pourrait avoir ete favorisee par la selection naturelle au cours de l evolution les algues et les arbres semblent ainsi depuis des millions d annees contribuer a entretenir et stabiliser un climat planetaire un cycle de l eau et des nutriments azote phosphore et soufre notamment qui leur est favorable Ensemencement artificiel Article detaille Ensemencement des nuages Des precipitations peuvent etre declenchees en dispersant sur un nuage de la poussiere d iodure d argent Ceci est equivalent a introduire des noyaux glacigenes ce qui accelere la formation de cristaux de glace et amene l effet Bergeron cite precedemment C est un moyen de limiter la taille des grelons egalement en creant plus de competition pour la vapeur d eau disponible La technique est tres efficace en laboratoire mais dans la nature son efficacite est limitee selon Jean Louis Brenguier chef du groupe de meteorologie experimentale a Meteo France a moins que l on depense des sommes tres importantes pour suivre le nuage durant toute sa vie Pourtant cela n empeche pas l d utiliser cette technique pour disperser des nuages au dessus de Moscou lors de certaines fetes et visites officielles ou encore pour limiter la quantite de neige Precipitations extraterrestresVirga de cristaux de glace sur Mars notee par le lidar de la sonde PhoenixMars L atmosphere de Mars est tres tenue en majorite composee de dioxyde de carbone 95 de diazote 3 et d argon 1 6 et contient des traces de dioxygene d eau et de methane Il existe des nuages d eau et de dioxyde de carbone dont l aspect est tres proche de celui des cirrus Certains nuages sont si fins qu ils ne peuvent etre apercus que lorsqu ils refletent la lumiere du Soleil dans l obscurite En ce sens ils sont proches des nuages noctulescents de la Terre La sonde Phoenix a note des cristaux de glace tombant de ces nuages a 4 km d altitude et se sublimant en virga au dessus de 2 5 km Venus Dans l atmosphere de Venus les pluies d acide sulfurique H2SO4 sont frequentes mais n atteignent jamais le sol temperature de 470 C Elles s evaporent a cause de la chaleur avant d atteindre la surface en virga L acide sulfurique s evapore vers 300 C et se decompose en eau et en dioxyde de soufre Depuis la couche nuageuse entre 48 et 58 km d altitude ces gouttes d acide rencontrent des temperatures telles qu elles finissent par s evaporer arrivees a environ 30 km d altitude retournant ensuite vers les nuages Titan Sur Titan le satellite de Saturne c est le methane qui subit un cycle similaire a celui de l eau sur Terre Celui ci a la temperature moyenne de Titan se trouve a l etat gazeux mais l atmosphere de Titan est detruite progressivement dans l atmosphere superieure Les composes plus complexes du carbone formes a partir du methane sont liquides a ces temperatures Ces composes retombent sous la forme de pluies et forment des lacs de quelques metres de profondeur qui peuvent etre couverts par des blocs de glace d ammoniac Les lacs s evaporent mais aucun processus chimique ou physique dans les conditions presentes sur Titan n autorise la retransformation de ces composes en methane La majeure partie du methane doit donc etre originaire de la surface ou des cryovolcans qui l acheminent vers l atmosphere ou il se condense a nouveau et retombe sous la forme de pluies de methane en completant le cycle Ceci signifie qu il doit y avoir un renouvellement du methane dans l atmosphere Le pole Nord connait beaucoup de precipitations probablement de methane ou d ethane en hiver Lors du changement de saison le sud connait a son tour ces pluies Ces pluies alimentent des lacs ou des mers de methane ou d ethane liquide au pole Autres planetes et satellites Il est possible en theorie de rencontrer de la virga d ammoniac ou de methane sur les geantes gazeuses comme Jupiter et Neptune Sur les planetes gazeuses il pourrait exister des precipitations de diamant liquide dans certaines couches gazeuses de l interieur de la planete Des scientifiques dont le Kevin Baines du Jet Propulsion Laboratory et de l universite du Wisconsin a Madison ont emis cette hypothese De puissants eclairs frapperaient ainsi le methane present dans l atmosphere et le transformeraient en suie Cette derniere tomberait sous l effet de la gravite et se transformerait par paliers en morceaux de graphite puis en diamants sous l effet de l accroissement de la pression et de la temperature Cette hypothese ne fait pas l unanimite et elle est difficile a prouver in situ Sur des planetes telluriques surchauffees il pourrait y avoir des pluies de roche ou de metal Notes et references Precipitation Dictionnaire de l Academie francaise 9e edition consulte le 1er aout 2017 a b et c Precipitation Glossaire meteorologique sur Meteo France version du 27 fevrier 2020 sur Internet Archive Precipitations Grand dictionnaire sur Office quebecois de la langue francaise consulte le 30 octobre 2014 Precipitations Lexicographie sur Centre national de ressources textuelles et lexicales consulte le 30 octobre 2014 a et b Organisation meteorologique mondiale Precipitation Glossaire meteorologique sur Eumetcal version du 3 mars 2016 sur Internet Archive IRM Pluie sur KMI consulte le 26 juin 2020 Glossaire hauteur de precipitation sur meteofrance fr consulte le 26 juin 2020 Gerard Grosclaude L eau Tome 1 Milieu naturel et maitrise Quae 1999 p 81 a et b Condensation Glossaire Meteo France version du 25 mars 2020 sur Internet Archive a et b Coalescence Glossaire Meteo France version du 24 janvier 2019 sur Internet Archive Effet Bergeron Comprendre la meteo Meteo France consulte le 30 juillet 2014 en Precipitation consulte le 18 juin 2014 en Federal Aviation Administration Aviation Weather For Pilots and Flight Operations Personnel 1975 lire en ligne p 43 en William Cotton et Richard Anthes Storm and Cloud Dynamics vol 44 Academic Press coll International geophysics series 1989 880 p ISBN 0 12 192530 7 p 5 Organisation meteorologique mondiale Accumulation Glossaire de la meteorologie sur Eumetcal consulte le 17 octobre 2013 en Are there any ways to move rainfall in the oceans to land sur worldbuilding stackexchange com 2023 consulte le 14 juin 2023 en Caitlyn Kennedy Ocean Saltiness Provides Clues to Precipitation Patterns NOAA 28 aout 2013 consulte le 14 juin 2023 en X Zhang F W Zwiers G C Hegerl F H Lambert et N P Gillett Detection of human influence on 20th century precipitation trends Nature vol 448 juillet 2007 p 461 465 DOI 10 1038 nature06025 Les precipitations Universite du Quebec a Montreal coll Meteorologie generale lire en ligne chap 6 en Seeder feeder Meteorology Glossary sur American Meteorological Society consulte le 2 septembre 2013 en B Geerts Precipitation and orography Notes de cours sur Universite du Wyoming consulte le 2 septembre 2013 Kirkby J et al Nature https dx doi org 10 1038 nature17953 2016 Trostl J et al Nature The role of low volatility organic compounds in initial particle growth in the atmosphere https dx doi org 10 1038 nature18271 2016 Bianchi F et al 2016 New particle formation in the free troposphere A question of chemistry and timing Science 352 1109 1112 resume Davide Castelvecchi 2016 Cloud seeding surprise could improve climate predictions A molecule made by trees can seed clouds suggesting that pre industrial skies were less sunny than thought 25 Mao 2016 en Precipitation enhencement sur Agence des technologies atmospheriques russe consulte le 1er septembre 2013 en Emily Lakdawalla Phoenix Update Sol 123 Press briefing with carbonates clays and snow sur The Planetary Society septembre 2008 consulte le 31 aout 2013 en NASA Mars Lander Sees Falling Snow Soil Data Suggest Liquid Past sur NASA 29 septembre 2008 consulte le 31 aout 2013 en Paul Rincon Planet Venus Earth s evil twin sur BBC consulte le 27 juillet 2014 en Results from Mars Express and Huygens ESA News sur Agence spatiale europeenne 30 novembre 2005 consulte le 27 juillet 2014 David Namias Science de possibles pluies de diamants sur Saturne et Jupiter BFMTV 15 octobre 2013 lire en ligne consulte le 28 juillet 2014 Voir aussiBibliographie Byers H R 1965 Elements of Cloud Physics University of Chicago Press 191 pp Chan C H amp Perkins L H 1989 Monitoring of trace organic contaminants in atmospheric precipitation Journal of Great Lakes Research 15 3 465 475 resume Czys R amp al 1996 A physically based nondimensional parameter for discriminating between locations of freezing rain and ice pellets Wea Forecasting 11 591 598 Houghton D D 1985 Handbook of Applied Meteorology Wiley Press New York Penn S 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ligne chap 6 en Dan Baumgardt Wintertime cloud microphysics review sur National Weather Service bureau de La Crosse Wisconsin 1999 consulte le 31 octobre 2014 Portail de la meteorologie Portail de l eau

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