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La spectroscopie ou spectrométrie est l étude expérimentale ou théorique du spectre d un phénomène physique c est à dire

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Spectroscopie
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La spectroscopie, ou spectrométrie, est l'étude expérimentale ou théorique du spectre d'un phénomène physique, c'est-à-dire de sa décomposition sur une échelle d'énergie, ou toute autre grandeur se ramenant à une énergie (fréquence, longueur d'onde, etc.).

Spectroscopie
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Décomposition de la lumière blanche par un prisme.
Partie de
Chimie physiqueimage
Pratiqué par
Spectroscopiste (d)image

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Historiquement, ce terme s'appliquait à la décomposition, par exemple par un prisme, de la lumière visible émise (spectrométrie d'émission) ou absorbée (spectrométrie d'absorption) par l'objet à étudier. Aujourd'hui, ce principe est décliné en une multitude de techniques expérimentales spécialisées qui trouvent des applications dans quasiment tous les domaines de la physique au sens large : astronomie, astrophysique, biophysique, chimie, physique atomique, physique des plasmas, physique nucléaire, physique du solide, mécanique, acoustique, etc. On analyse par spectroscopie non seulement la lumière visible, mais aussi le rayonnement électromagnétique dans toutes les gammes de fréquence, les ondes élastiques comme le son ou les ondes sismiques, ou encore des particules (l'usage du terme « spectroscopie » est toutefois inapproprié, car on ne mesure pas à proprement parler l'énergie mais plutôt la masse des particules).

De manière générale, l'instrument de mesure permettant d'obtenir un spectre est appelé spectromètre ou spectroscope. Le suffixe « -scopie » fait référence à l'observation visuelle, par exemple l'impression sur un film photographique, la projection sur un écran ou bien l'utilisation d'une lunette d'observation. Le suffixe « -métrie » fait référence à l'enregistrement d'un signal par un appareil (table traçante, enregistrement électronique, etc.).

Histoire

Dès le XIVe siècle, l'érudit Thierry de Freiberg (1311) avait décrit la dispersion de la lumière par un dioptre épais (en l'occurrence des urinaux) et s'était efforcé d'expliquer sur cette base le phénomène de l'arc-en-ciel. Avec le succès de La Magie naturelle (1558) de della Porta, les dioptres en verre devinrent des curiosités qu'on pouvait se procurer lors des foires. C'est ainsi qu'en 1672, Newton écrivait à un de ses correspondants : « Afin de tenir ma plus récente promesse, je vous ferai savoir, sans plus de cérémonie, qu'au commencement de 1666, je me procurai un prisme de verre triangulaire pour faire l'expérience du célèbre phénomène des couleurs […] Il me fut agréable de contempler les couleurs vives et intenses ainsi produites »,. Newton étudia ce phénomène systématiquement et publia dans son traité intitulé Opticks ses résultats sur la dispersion de la lumière. Il indiqua d'abord comment la lumière blanche peut être décomposée en composantes monochromes avec un prisme ; puis il prouva que ce n'est pas le prisme qui émet ou produit les couleurs, mais que ce dioptre ne fait que séparer les constituants de la lumière blanche.

Quoique la théorie corpusculaire de la lumière formulée par Descartes et Newton fût graduellement supplantée par la théorie ondulatoire de Huygens et Fresnel, il fallut cependant attendre le XIXe siècle pour que la mesure quantitative des raies lumineuses bénéficie d'un protocole universellement reconnu et adopté. Comme cela sera longtemps le cas pour ses continuateurs, Newton utilisait comme sources de lumière blanche tantôt la flamme d'une bougie, tantôt la lumière du Soleil ou des étoiles. De nouvelles expériences menées avec des prismes fournirent les premiers indices que les spectres sont caractéristiques des constituants chimiques : en brûlant différents sels en solution dans l'alcool, les savants constatèrent que la lumière de la flamme, une fois décomposée au prisme, donnait des successions de couleur différentes. Ces observations restaient encore qualitatives, et les raies étaient décrites par des noms de couleur, non par des nombres.

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Le spectre solaire et les raies de Fraunhofer.

L’opticien bavarois Fraunhofer fit faire un spectaculaire bond en avant à la discipline en remplaçant le prisme par un réseau de diffraction comme instrument de dispersion des longueurs d'onde. Fraunhofer dédaignait les théories des interférences lumineuses réalisées par Thomas Young, François Arago et Augustin Fresnel. Il procéda à ses propres expériences pour étudier l'effet de diffraction par une seule fente rectangulaire, puis par deux fentes, etc. jusqu'à mettre au point un diaphragme percé de milliers de fentes équidistantes mais très rapprochées ; il forma ainsi le premier réseau de diffraction. Or, non seulement les interférences produites par un réseau de diffraction améliorent beaucoup la résolution spectrale par rapport au prisme, mais elles permettent de mesurer les différentes longueurs d'onde de la lumière résolue. L'échelle absolue de longueurs d'onde ainsi établie par Fraunhofer ouvrit la voie à la comparaison des spectres obtenus par les grands laboratoires d'Europe, quelle qu'ait été la source lumineuse (flammes et le soleil) et les instruments. Fraunhofer effectua et publia des observations systématiques du spectre solaire, et les raies sombres qu'il remarqua (1814) et dont il calcula les longueurs d’onde sont aujourd'hui appelées raies de Fraunhofer.

Tout au long des années 1800, plusieurs savants améliorèrent les techniques et la compréhension de la spectroscopie,.

Au cours des années 1820, les astronomes John Herschel et William H. F. Talbot entreprirent l’observation spectroscopique systématique des différents sels chimiques connus en analysant leur couleur de flamme. En 1835, Charles Wheatstone signala qu'on pouvait facilement reconnaître les sels des différents métaux grâce aux raies claires du spectre d'émission de leurs étincelles, technique alternative au test de flamme des chimistes.

En 1849, Léon Foucault démontra expérimentalement que les raies d’absorption et d’émission de même couleur (de même longueur d’onde) proviennent du même corps chimique, les autres différences venant de la différence de température de la source lumineuse.

En 1853, le physicien Suédois Anders Jonas Ångström fit connaître ses observations et sa théorie du spectre des gaz dans son traité Optiska Undersökningar présenté devant l’Académie royale des sciences de Suède. Ångström postulait que les gaz portés à incandescence émettent des rayons lumineux de même longueur d’onde que celles qu'ils peuvent absorber : il ignorait, comme on le voit, les résultats des expériences antérieures de Foucault. Vers la même époque, George Stokes et William Thomson (Lord Kelvin) envisageaient des hypothèses similaires. Ångström mesura aussi le spectre d’émission visible de l'hydrogène, qu'on appellera par la suite « raies de Balmer ». En 1854 et 1855, publia ses observations sur les spectres des métaux et des gaz, contenant une description personnelles des raies de Balmer de l’hydrogène.

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Le spectroscope de Kirchhoff et Bunsen.

On entreprit la compilation d'un catalogue systématique des spectres des différentes espèces chimiques dans les années 1860 avec les recherches du physicien allemand Gustav Kirchhoff et du chimiste Robert Bunsen. Bunsen et Kirchhoff appliquaient les techniques optiques de Fraunhofer, Bunsen améliorant pour sa part la qualité de flamme et développant un protocole expérimental rigoureux pour étudier en détail les spectres des composés chimiques. Ces deux savants confirmèrent le lien unique entre les éléments chimiques et leur spectre caractéristique. Par la même occasion, ils fixèrent la technique de l’analyse spectroscopique. En 1860, ils publièrent leurs recherches sur les spectres de huit éléments et reconnurent la présence de ces mêmes éléments dans différents produits chimiques,, démontrant ainsi qu'on pouvait employer la spectroscopie pour dépister les composants chimiques connus et reconnaître les éléments chimiques encore inconnus. Kirchhoff et Bunsen établirent aussi le lien entre les raies d'absorption et d’émission, ce qui leur permit d'attribuer la présence de certaines raies d'absorption du spectre solaire à des éléments chimiques particuliers. Kirchhoff poursuivit par des recherches fondamentales sur la nature des spectres d'absorption et d’émission, ce qui le conduisit à énoncer ce qu'on appelle aujourd'hui la loi du rayonnement de Kirchhoff. On retrouve l'application que Kirchhoff fit de cette loi en spectroscopie, avec les trois lois de spectroscopie :

  • un objet chaud incandescent produit un spectre continu ;
  • un gaz produit un spectre de raies de différentes longueurs d'onde (donc non continu), dépendant du niveau d'énergie des atomes du gaz (voir l'article spectre d'émission) ;
  • un objet chaud entouré d'un gaz froid ou un gaz froid seul produit un spectre presque continu, et présentant des lacunes ponctuelles à certaines longueurs d'onde bien séparées, lacunes qui correspondent aux niveaux d'énergie des atomes composant le gaz.

Le R.P. Angelo Secchi, directeur de l'observatoire du Collège romain, poursuivit dans la voie engagée par Kirchhoff en répertoriant les étoiles selon leur spectre lumineux. Il était en effet convaincu que les étoiles se répartissaient selon une gradation logique à grande échelle. À l'aide d'un spectrographe, Secchi classa ainsi les étoiles en quatre catégories, : étoiles de type I, II, III et IV (classe spectrale). Cette division spectrale prit une importance accrue lorsque l'on s'aperçut qu'elle correspondait à la température superficielle des astres. Grâce à l’analyse spectrale, Secchi avait compilé le premier catalogue spectral de l’histoire de l’astronomie : son travail sera repris trente ans plus tard par Williamina Fleming, Antonia Maury et Annie Jump Cannon.

Dans les années 1860, William Huggins et sa femme Margaret se servirent de la spectroscopie pour prouver que les étoiles sont formées des mêmes éléments chimiques que la Terre. Ils appliquèrent la relation de l'effet Doppler classique (Décalage vers le rouge) au spectre de Sirius en 1868 pour déterminer sa vitesse de rotation propre,. Ils furent les premiers à décomposer le spectre d'une nébuleuse planétaire avec la Nébuleuse de l'Œil de Chat (NGC 6543). Grâce aux techniques spectrales, ils sont parvenus à distinguer les nébuleuses des galaxies.

Johann Balmer découvrit en 1885 que les quatre raies visibles dans le spectre de l'hydrogène formaient une progression, qu'il baptisa série spectrale. L'étude des raies spectrales suivantes, dans l'ultraviolet, conduisit à la formule de Rydberg (novembre 1888).

Typologie

Les principaux phénomènes utilisés sont :

  • l'émission de radiations par un échantillon après excitation par une source optique, thermique ou électrique : spectroscopie d'émission ;
  • l'absorption de radiations par un échantillon quand il est illuminé par une source optique : spectroscopie d'absorption ;
  • la fluorescence (absorption puis émission de radiation) : spectroscopie de fluorescence.

Ces phénomènes peuvent faire intervenir :

  • les propriétés moléculaires, mettant en jeu les électrons qui participent aux liaisons chimiques : spectroscopie moléculaire ;
  • les propriétés atomiques, mettant en jeu les électrons des atomes : spectroscopie atomique.

Le tableau ci-dessous présente une illustration des différentes techniques de spectroscopie en fonction du domaine de longueur d'onde.

Techniques de spectroscopie électromagnétique par domaine de longueur d'onde
Domaine de longueur d'onde Longueur d'onde Type de spectroscopie Commentaires
Radiofréquence > 100 µm Spectroscopie de résonance magnétique nucléaire liaison chimique, conformation moléculaire, distances interatomiques
Résonance paramagnétique électronique entités paramagnétiques (radicaux, espèces transitoires…)
Résonance ferromagnétique aimantation matériaux ferromagnétiques
Micro-ondes > 30 µm Spectroscopie rotationnelle structure petites molécules (eau, ozone, chlorure d'hydrogène gazeux...) avec une haute précision
Infrarouge De 1 à une vingtaine de µm Spectroscopie infrarouge groupements fonctionnels d'une molécule organique, liaisons chimiques, structure de la molécule
Spectroscopie proche infrarouge
Spectroscopie vibrationnelle
Visible et ultraviolet 102 nm Spectroscopie ultraviolet-visible dosage des composés organiques conjugués et métaux de transition
Spectrophotométrie
Spectroscopie Raman fréquences des modes de vibration du cristal/de la molécule, énergie des ondes de spin
Spectroscopie de fluorescence molécules fluorescentes, environnement local de la molécule (conformation et interactions)
Spectroscopie de corrélation de fluorescence
Spectroscopie Brillouin constantes élastiques et caractéristiques magnétiques d'un matériau (aimantation, échange…)
Rayons X < 100 nm Spectrométrie d'absorption des rayons X (EXAFS et XANES) EXAFS : environnement local d'un atome, distances avec les plus proches voisins
XANES : état d'oxydation, coordinence
Spectrométrie photoélectronique X (XPS) XPS : composition chimique à la surface d'un matériau (état d'oxydation, quantification d'éléments…)
Spectrométrie de fluorescence des rayons X classique et en réflexion totale quantification d'éléments chimiques
Microsonde de Castaing quantification d'éléments chimiques (analyse locale de l'ordre de 1 µm3)
Rayons gamma 0.01 nm Spectrométrie gamma éléments radioactifs
Spectroscopie Mössbauer état d'oxydation, ordre magnétique

Autres techniques de spectroscopie

Spectrométrie de masse

Article détaillé : Spectrométrie de masse.
  • Spectrométrie de masse à ionisation secondaire
  • Spectromètre de masse à attachement d'ions

Spectrométrie électronique

Article détaillé : Spectroscopie électronique.
  • Spectrométrie Auger
  • Spectroscopie de perte d'énergie des électrons (EELS)
  • Spectrométrie photoélectronique UV
  • Spectrométrie photoélectronique X

Spectroscopie de résonance

  • Spectroscopie de résonance magnétique nucléaire
  • Résonance paramagnétique électronique
  • Résonance ferromagnétique

Autres

  • Spectromètre
  • Spectroscopie diélectrique
  • Spectrométrie de mobilité ionique
  • Ion scattering spectroscopy
  • Spectroscopie de rétrodiffusion de Rutherford
  • Spectroscopie d'impédance électrochimique
  • Spectroscopie à écho de spin neutronique
  • Spectroscopie photoacoustique
  • Spectrométrie par torche à plasma
  • Spectroscopie de résonance acoustique
  • Spectroscopie par photodissociation infrarouge

L'imagerie spectrale

L’imagerie spectrale forme une branche de la spectroscopie fondée sur la photographie numérique. Elle consiste à cartographier en tout point d'une image plane de l'objet analysé le spectre complet ou toute autre information de nature fréquentielle (comme celles recueillies par effet Doppler ou effet Zeeman sur une raie spectrale). Les principales applications se trouvent en astronomie (astrophysique et planétologie), analyse des plasmas dans les expériences de fusion nucléaire, et télédétection spatiale.

L'imagerie spectrale se divise en une multitude de techniques différentes, selon le domaine spectral analysé, la résolution spectrale, le nombre, l'épaisseur ou la contiguïté des bandes spectrales, et le domaine d'application : on parle ainsi d'imagerie multispectrale, superspectrale, spectrale intégrale, d'imagerie spectroscopique ou d'imagerie chimique. Ces termes désignent cependant rarement les cartes à quatre ou cinq bandes (tétrachromie, pentachromie) qui opèrent toujours dans le domaine de la lumière visible.

La spectroscopie en astronomie

Article détaillé : Spectroscopie astronomique.

La spectroscopie est une technique largement utilisée en astronomie, essentiellement dans l'UV, l'optique et l'infrarouge. On distingue :

  • la spectroscopie longue-fente qui utilise les premiers ordres de diffraction et est utilisée généralement pour la spectroscopie d'un seul objet à la fois ;
  • la spectroscopie échelle qui utilise les ordres élevés de diffraction et qui permet d'atteindre de très hautes résolutions spectrales ;
  • la spectroscopie multi-objets qui est dédiée à la spectroscopie simultanée de plusieurs objets à la fois, soit grâce à des masques, soit grâce à des fibres optiques.

Notes et références

  1. A. C. Crombie, Histoire de la science de Saint Augustin à Galilée, Paris, PUF, 1959, cité par Bernard Maitte, La lumière, Paris, Seuil, coll. « Points Sciences », 1981, 340 p. (ISBN 2-02-006034-5), « La lumière de l'Antiquité à la Renaissance », p. 35-36
  2. Bernard Maitte, La lumière, Paris, coll. « Points Sciences », 1981(ISBN 2-02-006034-5), p. 117
  3. ↑ a et bJean-Pierre Verdet, Une histoire de l’astronomie, Paris, éditions du Seuil, coll. « Points Sciences », 1990, 384 p. (ISBN 2-02-011557-3), « L'astronomie éclatée », p. 244
  4. « The Era of Classical Spectroscopy », sur web.mit.edu (consulté le 24 novembre 2012)
  5. Cf. Bernard Maitte, La lumière, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Points Sciences », 1981, 340 p. (ISBN 2-02-006034-5), « Les conceptions de Descartes », p. 69-96
  6. D'après (en) John C. D. Brand, Lines of light : the sources of dispersive spectroscopy, 1800-1930, Australia/Austria/China etc., Gordon and Breach Publ., 1995, 266 p. (ISBN 2-88449-162-7), p. 58
  7. Brand, op. cit., p. 37-42
  8. « A Timeline of Atomic Spectroscopy » (consulté le 24 novembre 2012)
  9. George Gore, The Art of Scientific Discovery: Or, The General Conditions and Methods of Research in Physics and Chemistry, Longmans, Green, and Co, 1878(lire en ligne), p. 179
  10. Brand, p. 59
  11. Brian Bowers, Sir Charles Wheatstone FRS : 1802-1875, IET, 2001 (réimpr. 2nd), 235 p. (ISBN 978-0-85296-103-2, lire en ligne), p. 207–208
  12. ↑ a et bBrand, p. 60-62
  13. H. J. Wagner, « Early Spectroscopy and the Balmer Lines of Hydrogen », Journal of Chemical Education, vol. 82, no 3,‎ 2005, p. 380 (DOI 10.1021/ed082p380.1, Bibcode 2005JChEd..82..380W, lire en ligne, consulté le 24 novembre 2012)
  14. H. L. Retcofsky, « Spectrum Analysis Discoverer? », Journal of Chemical Education, vol. 80, no 9,‎ 2003, p. 1003 (DOI 10.1021/ed080p1003.1, Bibcode 2003JChEd..80.1003R, lire en ligne, consulté le 24 novembre 2012)
  15. G. Kirchhoff et R. Bunsen, « Chemische Analyse durch Spectralbeobachtungen », Annalen der Physik, vol. 180, no 6,‎ 1860, p. 161–189 (DOI 10.1002/andp.18601860602, Bibcode 1860AnP...186..161K, lire en ligne, consulté le 24 novembre 2012)
  16. G. Kirchhoff et R. Bunsen, The Laws of Radiation and Absorption: Memoirs by Prévost, Stewart, Kirchhoff, and Kirchhoff and Bunsen, New York, American Book Company, 1901(lire en ligne), « Chemical Analysis By Spectral Observations », p. 99–125
  17. Brand, op. cit., p. 63-64
  18. ↑ a et bSimon Singh (trad. de l'anglais), Le roman du Big Bang : la plus importante découverte scientifique de tous les temps, Paris, Jean-Claude Lattès, 2005, 505 p. (ISBN 2-7096-2700-0), p. 238–246
  19. Cf. Jean-Pierre Verdet, Une histoire de l’astronomie, Paris, éditions du Seuil, coll. « Points Sciences », 1990, 384 p. (ISBN 2-02-011557-3), « L'astronomie éclatée », p. 244-245
  20. Sun Kwok, The Origin and Evolution of Planetary Nebulae, Cambridge University Press, 2000(ISBN 0-521-62313-8, lire en ligne), « Chapter 1: History and overview », p. 1–7
  21. Gaston Charlot, cours de chimie analytique générale - tome 2 : méthodes électrochimiques et absorptiométriques, chromatographie, Éditions Masson, 1971

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • spectroscopie, sur le Wiktionnaire
  • spectrométrie, sur le Wiktionnaire

Articles connexes

  • Analyse dispersive en énergie
  • Analyse dispersive en longueur d'onde
  • Interaction rayonnement-matière
  • Microspectroscopie Raman
  • George Edward Alcorn Jr.
  • Photométrie (astronomie)
  • Spectrothèque

Liens externes

  • Vidéo-conférence sur le thème : La spectroscopie : un formidable outil pour comprendre l’univers ? (intervention du 5 mai 2009 de , astrophysicien à l'IAP)
Voir aussi la liste des revues scientifiques de spectroscopie.
  • image Portail de la chimie
  • image Portail de la physique
  • image Portail de l’optique

Auteur: www.NiNa.Az

Date de publication: 25 Mai, 2025 / 18:33

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La spectroscopie ou spectrometrie est l etude experimentale ou theorique du spectre d un phenomene physique c est a dire de sa decomposition sur une echelle d energie ou toute autre grandeur se ramenant a une energie frequence longueur d onde etc SpectroscopieDecomposition de la lumiere blanche par un prisme Partie deChimie physiquePratique parSpectroscopiste d modifier modifier le code modifier Wikidata Historiquement ce terme s appliquait a la decomposition par exemple par un prisme de la lumiere visible emise spectrometrie d emission ou absorbee spectrometrie d absorption par l objet a etudier Aujourd hui ce principe est decline en une multitude de techniques experimentales specialisees qui trouvent des applications dans quasiment tous les domaines de la physique au sens large astronomie astrophysique biophysique chimie physique atomique physique des plasmas physique nucleaire physique du solide mecanique acoustique etc On analyse par spectroscopie non seulement la lumiere visible mais aussi le rayonnement electromagnetique dans toutes les gammes de frequence les ondes elastiques comme le son ou les ondes sismiques ou encore des particules l usage du terme spectroscopie est toutefois inapproprie car on ne mesure pas a proprement parler l energie mais plutot la masse des particules De maniere generale l instrument de mesure permettant d obtenir un spectre est appele spectrometre ou spectroscope Le suffixe scopie fait reference a l observation visuelle par exemple l impression sur un film photographique la projection sur un ecran ou bien l utilisation d une lunette d observation Le suffixe metrie fait reference a l enregistrement d un signal par un appareil table tracante enregistrement electronique etc HistoireDes le XIV e siecle l erudit Thierry de Freiberg 1311 avait decrit la dispersion de la lumiere par un dioptre epais en l occurrence des urinaux et s etait efforce d expliquer sur cette base le phenomene de l arc en ciel Avec le succes de La Magie naturelle 1558 de della Porta les dioptres en verre devinrent des curiosites qu on pouvait se procurer lors des foires C est ainsi qu en 1672 Newton ecrivait a un de ses correspondants Afin de tenir ma plus recente promesse je vous ferai savoir sans plus de ceremonie qu au commencement de 1666 je me procurai un prisme de verre triangulaire pour faire l experience du celebre phenomene des couleurs Il me fut agreable de contempler les couleurs vives et intenses ainsi produites Newton etudia ce phenomene systematiquement et publia dans son traite intitule Opticks ses resultats sur la dispersion de la lumiere Il indiqua d abord comment la lumiere blanche peut etre decomposee en composantes monochromes avec un prisme puis il prouva que ce n est pas le prisme qui emet ou produit les couleurs mais que ce dioptre ne fait que separer les constituants de la lumiere blanche Quoique la theorie corpusculaire de la lumiere formulee par Descartes et Newton fut graduellement supplantee par la theorie ondulatoire de Huygens et Fresnel il fallut cependant attendre le XIX e siecle pour que la mesure quantitative des raies lumineuses beneficie d un protocole universellement reconnu et adopte Comme cela sera longtemps le cas pour ses continuateurs Newton utilisait comme sources de lumiere blanche tantot la flamme d une bougie tantot la lumiere du Soleil ou des etoiles De nouvelles experiences menees avec des prismes fournirent les premiers indices que les spectres sont caracteristiques des constituants chimiques en brulant differents sels en solution dans l alcool les savants constaterent que la lumiere de la flamme une fois decomposee au prisme donnait des successions de couleur differentes Ces observations restaient encore qualitatives et les raies etaient decrites par des noms de couleur non par des nombres Le spectre solaire et les raies de Fraunhofer L opticien bavarois Fraunhofer fit faire un spectaculaire bond en avant a la discipline en remplacant le prisme par un reseau de diffraction comme instrument de dispersion des longueurs d onde Fraunhofer dedaignait les theories des interferences lumineuses realisees par Thomas Young Francois Arago et Augustin Fresnel Il proceda a ses propres experiences pour etudier l effet de diffraction par une seule fente rectangulaire puis par deux fentes etc jusqu a mettre au point un diaphragme perce de milliers de fentes equidistantes mais tres rapprochees il forma ainsi le premier reseau de diffraction Or non seulement les interferences produites par un reseau de diffraction ameliorent beaucoup la resolution spectrale par rapport au prisme mais elles permettent de mesurer les differentes longueurs d onde de la lumiere resolue L echelle absolue de longueurs d onde ainsi etablie par Fraunhofer ouvrit la voie a la comparaison des spectres obtenus par les grands laboratoires d Europe quelle qu ait ete la source lumineuse flammes et le soleil et les instruments Fraunhofer effectua et publia des observations systematiques du spectre solaire et les raies sombres qu il remarqua 1814 et dont il calcula les longueurs d onde sont aujourd hui appelees raies de Fraunhofer Tout au long des annees 1800 plusieurs savants ameliorerent les techniques et la comprehension de la spectroscopie Au cours des annees 1820 les astronomes John Herschel et William H F Talbot entreprirent l observation spectroscopique systematique des differents sels chimiques connus en analysant leur couleur de flamme En 1835 Charles Wheatstone signala qu on pouvait facilement reconnaitre les sels des differents metaux grace aux raies claires du spectre d emission de leurs etincelles technique alternative au test de flamme des chimistes En 1849 Leon Foucault demontra experimentalement que les raies d absorption et d emission de meme couleur de meme longueur d onde proviennent du meme corps chimique les autres differences venant de la difference de temperature de la source lumineuse En 1853 le physicien Suedois Anders Jonas Angstrom fit connaitre ses observations et sa theorie du spectre des gaz dans son traite Optiska Undersokningar presente devant l Academie royale des sciences de Suede Angstrom postulait que les gaz portes a incandescence emettent des rayons lumineux de meme longueur d onde que celles qu ils peuvent absorber il ignorait comme on le voit les resultats des experiences anterieures de Foucault Vers la meme epoque George Stokes et William Thomson Lord Kelvin envisageaient des hypotheses similaires Angstrom mesura aussi le spectre d emission visible de l hydrogene qu on appellera par la suite raies de Balmer En 1854 et 1855 publia ses observations sur les spectres des metaux et des gaz contenant une description personnelles des raies de Balmer de l hydrogene Le spectroscope de Kirchhoff et Bunsen On entreprit la compilation d un catalogue systematique des spectres des differentes especes chimiques dans les annees 1860 avec les recherches du physicien allemand Gustav Kirchhoff et du chimiste Robert Bunsen Bunsen et Kirchhoff appliquaient les techniques optiques de Fraunhofer Bunsen ameliorant pour sa part la qualite de flamme et developpant un protocole experimental rigoureux pour etudier en detail les spectres des composes chimiques Ces deux savants confirmerent le lien unique entre les elements chimiques et leur spectre caracteristique Par la meme occasion ils fixerent la technique de l analyse spectroscopique En 1860 ils publierent leurs recherches sur les spectres de huit elements et reconnurent la presence de ces memes elements dans differents produits chimiques demontrant ainsi qu on pouvait employer la spectroscopie pour depister les composants chimiques connus et reconnaitre les elements chimiques encore inconnus Kirchhoff et Bunsen etablirent aussi le lien entre les raies d absorption et d emission ce qui leur permit d attribuer la presence de certaines raies d absorption du spectre solaire a des elements chimiques particuliers Kirchhoff poursuivit par des recherches fondamentales sur la nature des spectres d absorption et d emission ce qui le conduisit a enoncer ce qu on appelle aujourd hui la loi du rayonnement de Kirchhoff On retrouve l application que Kirchhoff fit de cette loi en spectroscopie avec les trois lois de spectroscopie un objet chaud incandescent produit un spectre continu un gaz produit un spectre de raies de differentes longueurs d onde donc non continu dependant du niveau d energie des atomes du gaz voir l article spectre d emission un objet chaud entoure d un gaz froid ou un gaz froid seul produit un spectre presque continu et presentant des lacunes ponctuelles a certaines longueurs d onde bien separees lacunes qui correspondent aux niveaux d energie des atomes composant le gaz Le R P Angelo Secchi directeur de l observatoire du College romain poursuivit dans la voie engagee par Kirchhoff en repertoriant les etoiles selon leur spectre lumineux Il etait en effet convaincu que les etoiles se repartissaient selon une gradation logique a grande echelle A l aide d un spectrographe Secchi classa ainsi les etoiles en quatre categories etoiles de type I II III et IV classe spectrale Cette division spectrale prit une importance accrue lorsque l on s apercut qu elle correspondait a la temperature superficielle des astres Grace a l analyse spectrale Secchi avait compile le premier catalogue spectral de l histoire de l astronomie son travail sera repris trente ans plus tard par Williamina Fleming Antonia Maury et Annie Jump Cannon Dans les annees 1860 William Huggins et sa femme Margaret se servirent de la spectroscopie pour prouver que les etoiles sont formees des memes elements chimiques que la Terre Ils appliquerent la relation de l effet Doppler classique Decalage vers le rouge au spectre de Sirius en 1868 pour determiner sa vitesse de rotation propre Ils furent les premiers a decomposer le spectre d une nebuleuse planetaire avec la Nebuleuse de l Œil de Chat NGC 6543 Grace aux techniques spectrales ils sont parvenus a distinguer les nebuleuses des galaxies Johann Balmer decouvrit en 1885 que les quatre raies visibles dans le spectre de l hydrogene formaient une progression qu il baptisa serie spectrale L etude des raies spectrales suivantes dans l ultraviolet conduisit a la formule de Rydberg novembre 1888 TypologieLes principaux phenomenes utilises sont l emission de radiations par un echantillon apres excitation par une source optique thermique ou electrique spectroscopie d emission l absorption de radiations par un echantillon quand il est illumine par une source optique spectroscopie d absorption la fluorescence absorption puis emission de radiation spectroscopie de fluorescence Ces phenomenes peuvent faire intervenir les proprietes moleculaires mettant en jeu les electrons qui participent aux liaisons chimiques spectroscopie moleculaire les proprietes atomiques mettant en jeu les electrons des atomes spectroscopie atomique Le tableau ci dessous presente une illustration des differentes techniques de spectroscopie en fonction du domaine de longueur d onde Techniques de spectroscopie electromagnetique par domaine de longueur d onde Domaine de longueur d onde Longueur d onde Type de spectroscopie CommentairesRadiofrequence gt 100 µm Spectroscopie de resonance magnetique nucleaire liaison chimique conformation moleculaire distances interatomiquesResonance paramagnetique electronique entites paramagnetiques radicaux especes transitoires Resonance ferromagnetique aimantation materiaux ferromagnetiquesMicro ondes gt 30 µm Spectroscopie rotationnelle structure petites molecules eau ozone chlorure d hydrogene gazeux avec une haute precisionInfrarouge De 1 a une vingtaine de µm Spectroscopie infrarouge groupements fonctionnels d une molecule organique liaisons chimiques structure de la moleculeSpectroscopie proche infrarougeSpectroscopie vibrationnelleVisible et ultraviolet 102 nm Spectroscopie ultraviolet visible dosage des composes organiques conjugues et metaux de transitionSpectrophotometrieSpectroscopie Raman frequences des modes de vibration du cristal de la molecule energie des ondes de spinSpectroscopie de fluorescence molecules fluorescentes environnement local de la molecule conformation et interactions Spectroscopie de correlation de fluorescenceSpectroscopie Brillouin constantes elastiques et caracteristiques magnetiques d un materiau aimantation echange Rayons X lt 100 nm Spectrometrie d absorption des rayons X EXAFS et XANES EXAFS environnement local d un atome distances avec les plus proches voisins XANES etat d oxydation coordinenceSpectrometrie photoelectronique X XPS XPS composition chimique a la surface d un materiau etat d oxydation quantification d elements Spectrometrie de fluorescence des rayons X classique et en reflexion totale quantification d elements chimiquesMicrosonde de Castaing quantification d elements chimiques analyse locale de l ordre de 1 µm3 Rayons gamma 0 01 nm Spectrometrie gamma elements radioactifsSpectroscopie Mossbauer etat d oxydation ordre magnetiqueAutres techniques de spectroscopieSpectrometrie de masse Article detaille Spectrometrie de masse Spectrometrie de masse a ionisation secondaire Spectrometre de masse a attachement d ionsSpectrometrie electronique Article detaille Spectroscopie electronique Spectrometrie Auger Spectroscopie de perte d energie des electrons EELS Spectrometrie photoelectronique UV Spectrometrie photoelectronique XSpectroscopie de resonance Spectroscopie de resonance magnetique nucleaire Resonance paramagnetique electronique Resonance ferromagnetiqueAutres Spectrometre Spectroscopie dielectrique Spectrometrie de mobilite ionique Ion scattering spectroscopy Spectroscopie de retrodiffusion de Rutherford Spectroscopie d impedance electrochimique Spectroscopie a echo de spin neutronique Spectroscopie photoacoustique Spectrometrie par torche a plasma Spectroscopie de resonance acoustique Spectroscopie par photodissociation infrarougeL imagerie spectraleL imagerie spectrale forme une branche de la spectroscopie fondee sur la photographie numerique Elle consiste a cartographier en tout point d une image plane de l objet analyse le spectre complet ou toute autre information de nature frequentielle comme celles recueillies par effet Doppler ou effet Zeeman sur une raie spectrale Les principales applications se trouvent en astronomie astrophysique et planetologie analyse des plasmas dans les experiences de fusion nucleaire et teledetection spatiale L imagerie spectrale se divise en une multitude de techniques differentes selon le domaine spectral analyse la resolution spectrale le nombre l epaisseur ou la contiguite des bandes spectrales et le domaine d application on parle ainsi d imagerie multispectrale superspectrale spectrale integrale d imagerie spectroscopique ou d imagerie chimique Ces termes designent cependant rarement les cartes a quatre ou cinq bandes tetrachromie pentachromie qui operent toujours dans le domaine de la lumiere visible La spectroscopie en astronomieArticle detaille Spectroscopie astronomique La spectroscopie est une technique largement utilisee en astronomie essentiellement dans l UV l optique et l infrarouge On distingue la spectroscopie longue fente qui utilise les premiers ordres de diffraction et est utilisee generalement pour la spectroscopie d un seul objet a la fois la spectroscopie echelle qui utilise les ordres eleves de diffraction et qui permet d atteindre de tres hautes resolutions spectrales la spectroscopie multi objets qui est dediee a la spectroscopie simultanee de plusieurs objets a la fois soit grace a des masques soit grace a des fibres optiques Notes et referencesA C Crombie Histoire de la science de Saint Augustin a Galilee Paris PUF 1959 cite par Bernard Maitte La lumiere Paris Seuil coll Points Sciences 1981 340 p ISBN 2 02 006034 5 La lumiere de l Antiquite a la Renaissance p 35 36 Bernard Maitte La lumiere Paris coll Points Sciences 1981 ISBN 2 02 006034 5 p 117 a et b Jean Pierre Verdet Une histoire de l astronomie Paris editions du Seuil coll Points Sciences 1990 384 p ISBN 2 02 011557 3 L astronomie eclatee p 244 The Era of Classical Spectroscopy sur web mit edu consulte le 24 novembre 2012 Cf Bernard Maitte La lumiere Paris Editions du Seuil coll Points Sciences 1981 340 p ISBN 2 02 006034 5 Les conceptions de Descartes p 69 96 D apres en John C D Brand Lines of light the sources of dispersive spectroscopy 1800 1930 Australia Austria China etc Gordon and Breach Publ 1995 266 p ISBN 2 88449 162 7 p 58 Brand op cit p 37 42 A Timeline of Atomic Spectroscopy consulte le 24 novembre 2012 George Gore The Art of Scientific Discovery Or The General Conditions and Methods of Research in Physics and Chemistry Longmans Green and Co 1878 lire en ligne p 179 Brand p 59 Brian Bowers Sir Charles Wheatstone FRS 1802 1875 IET 2001 reimpr 2nd 235 p ISBN 978 0 85296 103 2 lire en ligne p 207 208 a et b Brand p 60 62 H J Wagner Early Spectroscopy and the Balmer Lines of Hydrogen Journal of Chemical Education vol 82 no 3 2005 p 380 DOI 10 1021 ed082p380 1 Bibcode 2005JChEd 82 380W lire en ligne consulte le 24 novembre 2012 H L Retcofsky Spectrum Analysis Discoverer Journal of Chemical Education vol 80 no 9 2003 p 1003 DOI 10 1021 ed080p1003 1 Bibcode 2003JChEd 80 1003R lire en ligne consulte le 24 novembre 2012 G Kirchhoff et R Bunsen Chemische Analyse durch Spectralbeobachtungen Annalen der Physik vol 180 no 6 1860 p 161 189 DOI 10 1002 andp 18601860602 Bibcode 1860AnP 186 161K lire en ligne consulte le 24 novembre 2012 G Kirchhoff et R Bunsen The Laws of Radiation and Absorption Memoirs by Prevost Stewart Kirchhoff and Kirchhoff and Bunsen New York American Book Company 1901 lire en ligne Chemical Analysis By Spectral Observations p 99 125 Brand op cit p 63 64 a et b Simon Singh trad de l anglais Le roman du Big Bang la plus importante decouverte scientifique de tous les temps Paris Jean Claude Lattes 2005 505 p ISBN 2 7096 2700 0 p 238 246 Cf Jean Pierre Verdet Une histoire de l astronomie Paris editions du Seuil coll Points Sciences 1990 384 p ISBN 2 02 011557 3 L astronomie eclatee p 244 245 Sun Kwok The Origin and Evolution of Planetary Nebulae Cambridge University Press 2000 ISBN 0 521 62313 8 lire en ligne Chapter 1 History and overview p 1 7 Gaston Charlot cours de chimie analytique generale tome 2 methodes electrochimiques et absorptiometriques chromatographie Editions Masson 1971Voir aussiSur les autres projets Wikimedia spectroscopie sur le Wiktionnairespectrometrie sur le Wiktionnaire Articles connexes Analyse dispersive en energie Analyse dispersive en longueur d onde Interaction rayonnement matiere Microspectroscopie Raman George Edward Alcorn Jr Photometrie astronomie SpectrothequeLiens externes Video conference sur le theme La spectroscopie un formidable outil pour comprendre l univers intervention du 5 mai 2009 de astrophysicien a l IAP Voir aussi la liste des revues scientifiques de spectroscopie 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