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L échinococcose appelée couramment maladie du renard est une zoonose provoquée par un ver plat l échinocoque En Europe i

Échinococcose

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Échinococcose
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L’échinococcose, appelée couramment « maladie du renard », est une zoonose provoquée par un ver plat, l’échinocoque. En Europe, il s'agit principalement d’Echinococcus multilocularis, mais il existe d'autres échinocoques parasites, dans presque toutes les régions du monde.

Échinococcose
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Phase larvaire (proscolex) d'échinocoque
Données clés
Causes Echinococcus ou Echinococcus granulosusimage
Symptômes Douleur abdominale, hépatomégalie, amaigrissement, pyrosis, nausée, vomissement, toux et hémoptysieimage
Traitement
Traitement Opération chirurgicale et endoscopie chirurgicaleimage
Médicament Albendazoleimage
Spécialité Infectiologie et helminthologiste (d)image
Classification et ressources externes
CIM-10 B67
CIM-9 122.4, 122
DiseasesDB 4048
MedlinePlus 000676
eMedicine 178648
med/1046
MeSH D004443
Patient UK Hydatid-disease-pro

image Mise en garde médicale

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Le parasite

Une échinococcose peut être cystique ou hydatique (causée par Echinococcus granulosus), alvéolaire (E. multilocularis), ou (E. vogeli ou ). Ces deux derniers Echinococcus sont plus rares et sont retrouvés essentiellement en Amérique du Sud et en Amérique centrale. Il existe deux autres espèces, E. shiquicus et E. felidis, sans rôle défini dans l'atteinte humaine.

L'échinocoque est avalé par l'hôte. Les animaux concernés sont essentiellement des canidés (chiens pour E. granulosus, renards pour E. multilocularis) où la larve se transforme en adulte dans le tube digestif de l'hôte, permettant la reproduction et le relargage d'œufs par le tube digestif. L'être humain constitue le plus souvent un « hôte en impasse » ne permettant pas la reproduction du parasite. Ce dernier traverse la paroi du tube digestif avant de s'implanter dans différents organes.

L'échinococcose cystique ou « kyste hydatique » est présente dans le pourtour méditerranéen ou en zone tropicale et échinococcose alvéolaire aussi appelée « ténia du renard » est une maladie de l’hémisphère nord,. Il s'agit de parasites différents mais apparentés.

Contamination humaine

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La plupart des personnes atteintes d'échinococcose sont propriétaires d'un chien ou pratiquent le jardinage

L'humain se contamine accidentellement par contact direct (exemple : léchage par les chiens et chats, ou en les laissant manger dans les assiettes, leur salive étant facilement souillée d'œufs) ou indirect (avec chien ou chat principalement, et éventuellement un renard ou autres canidés chassant des rongeurs) aboutissant à l'ingestion d'œufs (microscopiques) du parasite. La contamination la plus fréquente est le contact direct avec les animaux domestiques, celle avec les animaux sauvages étant principalement due à la consommation de fruits sauvages ramassés au sol ou à faible hauteur (fraises des bois, myrtilles, framboises, mûres) et qui ont été contaminés, non par l'urine, mais par des excréments de ces carnivores.

Selon les données épidémiologiques disponibles pour l'échinococcose alvéolaire, les facteurs de risque pour l'humain sont (en ordre décroissant) :

  • être propriétaire de chiens qui consomment des petits mammifères : OR = 18,0 ;
  • vivre dans une exploitation agricole : OR = 6,4 ;
  • être propriétaire de chiens qui rôdent sans surveillance : OR = 6,1 ;
  • collecter du bois : OR = 4,7 ;
  • être agriculteur : OR = 4,7 ;
  • mâcher de l’herbe : OR = 4,4 ;
  • vivre dans une habitation proche des champs : OR = 3,0 ;
  • aller en forêt pour des raisons professionnelles : OR = 2,8 ;
  • faire pousser des légumes (racines et feuilles) : OR = 2,5 ;
  • être propriétaire de chats qui rôdent sans surveillance : OR = 2,3 ;
  • consommer des baies non lavées : OR = 2,2.

Les modes de transmission d’Echinococcus multilocularis restent mal connus dans leur détail : les œufs du ténia sont dispersés dans l'environnement via les crottes de carnivores contaminés (et pas l'urine) : renards, chiens et chats (bien que ces derniers ne soient pas des hôtes optimaux pour le parasite). Manger des fruits des bois crus, des pissenlits, ou tout autre végétal poussant à ras du sol doit donc être évité car ces aliments sont susceptibles d'avoir été souillés par les excréments. Tel n'est pas le cas des produits végétaux poussant à plus de 50 cm de hauteur. La contamination par voie sanguine semble être une autre voie de contamination, par exemple si un chasseur dépeçant une proie contaminée comporte lui-même une coupure qui entre en contact avec les parasites contenus dans le sang de l'animal.

Les cas de contamination groupée semblent rares, mais un cas documenté au moins a été signalé.

La plupart des personnes sont probablement résistantes au parasite et dans ces cas l'ingestion n'entraîne pas de contamination.

Pathogénèse

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Cycle d'Echinococcus granulosus

Chez l'humain, les œufs ingérés se transforment en larves qui vont coloniser le foie et former une pseudo-tumeur au bout de plusieurs années. Les larves peuvent exceptionnellement également atteindre d'autres organes comme les poumons ou le cerveau.

Signes cliniques et diagnostic

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Images d'une tomodensitométrie (A) et d'un IRM (résonance magnétique) (B) du foie d'un homme de 72 ans originaire de la Guyane française avec l'échinococcose polykystique affectant le côté gauche du foie. Les flèches blanches indiquent la lésion multikystique du foie.

L'échinococcose alvéolaire est une maladie grave qui se développe lentement, essentiellement au niveau du foie, sur plus de 15 ans, et de manière asymptomatique. Se traduisant par une hépatomégalie, des douleurs abdominales, un ictère et une fièvre, elle était autrefois souvent confondue avec la cirrhose ou le cancer du foie. La symptomatologie est atypique chez 1/3 environ des patients, avec douleurs abdominales isolées chez 1/3 environ des patients, le dernier tiers présentant une association de symptômes : douleurs abdominales (90 % des cas), hépatomégalie (61 %), altération modérée de l’état général (48 %), ictère, subictère ou prurit (41 %). Il existe une corrélation entre les symptômes et la localisation des lésions. La forme cystique concerne essentiellement le foie et le poumon. La croissance des parasites est longue, sur plusieurs années et le patient est très souvent asymptomatique au début de l'atteinte (ne se plaint d'aucun signe). Les signes apparaissent soit en raison d'une compression d'un organe, soit en raison d'une complication, rupture ou infection. La rupture, tout comme une exérèse mal conduite, peut se compliquer d'une dissémination des kystes à d'autres endroits de l'organisme.

Un diagnostic peut être effectué par la détection des anticorps spécifiques au parasite dans le sang du patient (test remboursé par l’Institut national d'assurance maladie invalidité belge), et en cas de résultat positif être confirmé par imagerie médicale.

Mortalité

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Organes internes d'un rongeur de laboratoire (Muridé du genre Sigmodon) parasité par Echinococcus multilocularis. Le parasite produit des larves (protoscolex) susceptibles d'infecter le carnivore qui avalerait cet hôte intermédiaire
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Le campagnol des champs (Microtus arvalis) ; l'une des espèces susceptibles en Europe d'abriter le stade intermédiaire du parasite (on parle d’"espèce-réservoir")

La mortalité de la forme cystique est comprise entre 2 et 4 %. Celle de la forme alvéolaire est beaucoup plus importante si elle n'est pas traitée correctement, avec une diminution de l'espérance de vie pouvant atteindre 20 ans. Sans traitement, la forme alvéolaire a un risque de décès de 60 % à cinq ans.

Traitement

Pour l'échinococcose kystique, les kystes intacts peuvent, dans certains cas, être retirés chirurgicalement : ceci est considéré comme le traitement optimal pour ce genre d'affection. L'ablation chirurgicale des kystes peut être précédée et suivie d'une chimiothérapie. Chez nombre de patients, les composés à base de benzimidazole, comme l'albendazole (vermicide), permettent d'éliminer les kystes ; cependant, certaines souches sont résistantes à ces composés mais peuvent voir le praziquantel et les avermectines produire quelques effets. Chez certains patients présentant des kystes non opérables, il est possible d'employer un traitement comportant une aspiration percutanée, une injection et une réaspiration.

Des transplantation de foie sont parfois réalisées dans le traitement de la forme alvéolaire.

Prévention et inactivation

La prévention passe notamment par le fait de connaître l'existence et les modes de contamination par le parasite afin de les éviter, le fait d'éviter d'entrer en contact avec les renards (souvent porteurs du parasite), se laver les mains si l'on a eu un contact avec un animal et après avoir touché des végétaux qui pourraient être infestés (lors du jardinage ou d'une randonnée, par exemple), la cuisson à plus de 60 °C et plus de trente minutes de tout aliment provenant de zones pouvant être infestées par le parasite, ne pas manger de baies cueillies à une hauteur de moins de 50 cm du sol et sans les avoir bien lavées.

Les œufs (infectants) du parasite sont insensibles à la congélation à −20 °C, mais ils sont tués par la congélation à −80 °C ou par la chaleur (cuisson).

Par ailleurs, ils ont besoin d'un minimum d'humidité pour survivre. Le séchage à l'air ou au four est donc une bonne solution pour tuer les œufs. Un lavage soigneux des plantes ou fruits issus de la cueillette est recommandé, mais peu efficace.

Concernant l'inactivation des œufs par la cuisson, l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA) de Nancy, en 2004 dans un bulletin épidémiologique sur l’échinococcose indiquait, les températures et des durées suivantes : 10 minutes à 60 °C, 5 minutes à 70 °C, une minute à 100 °C. (Pour rappel, Nancy est située à une altitude de 212 mètres, ces valeurs peuvent varier selon votre situation, notamment dans les Hautes-Alpes et Hautes-Pyrénées.)

Zones à risque

Echinococcus granulosus est présent dans le monde entier. Echinococcus multilocularis n'est présent que dans l'hémisphère Nord,.

Échinococcose alvéolaire

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Populations à risque en France. Les zones foncées montrent l'est du pays avec le plus grand risque ; la région du Massif Central est une autre zone à risque élevé.

Dans les années 1980 en Europe, les zones touchées étaient presque toutes des zones de moyenne montagne, avec couverture de neige plusieurs mois par an, dont certaines étaient très favorables à la pullulation de rongeurs prairiaux (campagnol des champs et campagnol terrestre). En France, les études de terrain et cartes de cas,(sachant qu'une personne peut déclarer la maladie dans une région, mais l'avoir acquise dans une autre) montrent que la prévalence est plus élevée en Franche-Comté, Lorraine, Alpes, Massif central, et Ardennes. On rapporte cependant quelques cas hors de ces régions.

Depuis les années 1990, le parasite a étendu son aire de distribution traditionnelle (essentiellement le Massif Central, l'Est de la France et la partie nord de l'Arc alpin) vers le nord, l'est, et l'ouest, couvrant maintenant l'ouest et le nord de la France, le sud de la Belgique et de la Hollande, l'Allemagne, le Danemark, le sud de la Suède, la Pologne, et la Slovaquie.

En Belgique, la Wallonie semble particulièrement atteinte, avec 40 à 60 % des renards porteurs du parasite, alors qu'en région Flamande, seulement 2 à 3 % des renards se sont révélés positifs lors d'une récente étude.

On estime actuellement qu'il y a environ 15 nouveaux cas détectés par an en France.

Au Japon, les campagnols prairiaux n’existent pas ; c'est un rongeur forestier (Clethrionomys rufocanus) qui est l’hôte intermédiaire principal de l'échinocoque. Ailleurs dans le monde, ce sont toujours des rongeurs (campagnols le plus souvent) et des petits lagomorphes comme les pikas, qui semblent être les réservoirs du parasite, tandis que le chien et peut-être le chat (réputé pour être physiologiquement un plus mauvais hôte) restent, avec le renard et d'autres canidés, les maillons de transmission à l'humain.

Constatant la présence importante de renards, chiens, chats dans certaines villes, on s'est intéressé aux cycles urbains de la faune vectrice d’E. multilocularis (renard en particulier),.

Épidémiologie

La maladie atteindrait 2 à 3 millions de personnes dans le monde, la plupart étant de type cystique. Le coût annuel de la maladie est proche de 200 millions de dollars américains.

Échinococcose alvéolaire

En France, au début des années 1980, un observatoire de l'échinococcose alvéolaire a été mis en place, basé sur l'enregistrement des cas humains d'échinococcose alvéolaire, dans un registre (Registre FrancEchino, créé en 1997, en même temps que le réseau européen de surveillance Eurechinoreg, avec étude rétrospective pour la période précédant 1997). Ce registre a notamment mis en évidence un ratio hommes/femmes d'environ 1 (0,96 ; stable), ainsi qu'un âge médian au diagnostic de 59 ans (stable) avec comme âges extrêmes : 12 et 89 ans, avec très peu de cas déclarés avant 20-30 ans, pour 339 cas diagnostiqués ou suspectés de 1982 à 2005, dont 222 certains avec une moyenne relativement stable de 14 cas incidents/an.

En Belgique, un groupe multidisciplinaire d'évaluation et de traitement de l'échinococose alvéolaire (ECHINO-Liege) a été mis en place à l'Université de Liège et au CHU de Liège, université placée au centre de la région la plus atteinte du pays.

Le diagnostic semble se faire plus précocement, ce qui pourrait expliquer que, statistiquement, le nombre de formes strictement hépatiques a tendance à augmenter et le nombre des formes métastatiques à diminuer. Sur une plus longue période (du 1er janvier 1982 au 31 décembre 2009), 417 cas ont été recensés par FrancEchino, soit 8 à 29 cas par an, selon les années. L’incidence annuelle moyenne est de 0,26 cas par million d'habitants (de 0,16 à 0,56 selon les années). Sur ce pas de temps, le ratio homme/femme est de 1,00 et l’âge médian au diagnostic est de 60 ans (de 12 à 89). Au moment du diagnostic, 73 % des patients étaient symptomatiques (douleurs abdominales + signes de cholestase en général), avec atteinte primitive hépatique dans 97 % des cas, et métastases extrahépatiques dans 8 % des cas.

Il existe, à échelle régionale, de fortes variations locales de prévalences et de charge parasitaire, selon l’altitude, l'écologie du paysage et, au sein des paysages, selon le « grain écopaysager » qui caractérise la structure et l’hétérogénéité écopaysagère, variations confirmées dans d’autres régions du monde (dont les cantons de Zhang et Puma, Gansu, Chine) où une prévalence de la maladie de plus de 4 % existe localement chez l’humain. En France, où, comme ailleurs, la maladie est distribuée en agrégats géographiques emboîtés, cinq départements (Doubs, Haute-Saône, Jura, Vosges, Haute-Savoie), bien que plutôt peu peuplés, ont déclaré 60 % des cas recensés sur cette période, avec pour ces départements une incidence moyenne annuelle supérieure à deux cas par million d'habitants de 1982 à 2009.

Le risque de circulation du parasite dans l'environnement est lié à :

  • la probabilité pour le renard (ou le chien) de consommer un hôte intermédiaire infecté ;
  • la survie des œufs d’échinocoques qui varie selon les conditions de température et d'humidité de l'endroit où ils sont déposés ;
  • la probabilité pour un hôte intermédiaire d'ingérer des œufs du parasite, contenus dans les fæces de renard (ou de chien), et lavés par la pluie ou enfouis mécaniquement dans le sol,.
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Œuf et oncosphère de Echinococcus spp.

Les œufs d’échinocoques ne sont pas mobiles dans l’environnement. Les rongeurs prairiaux ne se déplacent que sur des distances inférieures à quelques centaines de mètres au plus, et généralement moins de quelques dizaines de mètres,. Chiens, chats et renards pour se contaminer doivent donc venir manger un petit mammifère contaminé. Le comportement du renard est lui-même modifié par la fréquentation humaine, des chiens et/ou par la chasse qu’on lui donne, ainsi que par diverses modifications anthropiques du paysage, ce qui peut modifier la répartition et localisation de ses fèces dans l’environnement. Les caractéristiques paysagères peuvent modifier la dynamique des populations des hôtes de l'échinocoque alvéolaire et donc l'intensité de la transmission,.

Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Dominique Angèle Vuitton, Solange Bresson-Hadni, Patrick Giraudoux, Brigitte Bartholomot, Jean-Jacques Laplante, Eric Delabrousse, Oleg Blagosklonov et Georges Mantion, « Échinococcose alvéolaire : d’une maladie rurale incurable à une infection urbaine sous contrôle ? », La Presse Médicale, vol. 39, no 2,‎ 2010, p. 216–230 (ISSN 0755-4982, DOI 10.1016/j.lpm.2008.10.028)
  • Piarroux M, Gaudart J, Bresson-Hadni S, Bardonnet K, Faucher B, Grenouillet F, Knapp J, Dumortier J, Watelet J, Gerard A, Beytout J, Abergel A, Wallon M, Vuitton DA, Piarroux R; FrancEchino network. Landscape and climatic characteristics associated with human alveolar echinococcosis in France, 1982 to 2007. Euro Surveill. 2015 May 7;20(18). pii: 21118. (PMID 25990231) [lire en ligne]
  • Piarroux M, Piarroux R, Knapp J, Bardonnet K, Dumortier J, Watelet J, Gerard A, Beytout J, Abergel A, Bresson-Hadni S, Gaudart J; FrancEchino Surveillance Network. Populations at risk for alveolar echinococcosis, France. Emerg Infect Dis. 2013 May;19(5):721-8. (DOI 10.3201/eid1905.120867)

Articles connexes

  • Épidémiologie
  • Écoépidémiologie
  • Echinococcus granulosus (qui semble présent dans le monde entier)
  • Echinococcus multilocularis (Hémisphère nord)
  • Echinococcus vogeli (Amérique centrale et du Sud).
  • (Amérique centrale et du Sud).
  • Parasitisme
  • Fasciolose
  • Interactions durables
  • Jacques Euzéby (parasitologue)
  • Félix Dévé

Liens externes

  • Échinococcose, Descripteur MeSH, CHU de Rouen (France).
  • Échinococcose alvéolaire, fiche ministère agriculture français.
  • Recommandations vis-à-vis de l'échinococcose alvéolaire, AFSSA-Nancy (France).
  • image Portail de la médecine
  • image Portail de la parasitologie

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Date de publication: 25 Mai, 2025 / 18:51

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L echinococcose appelee couramment maladie du renard est une zoonose provoquee par un ver plat l echinocoque En Europe il s agit principalement d Echinococcus multilocularis mais il existe d autres echinocoques parasites dans presque toutes les regions du monde Echinococcose Phase larvaire proscolex d echinocoque Donnees cles Causes Echinococcus ou Echinococcus granulosusSymptomes Douleur abdominale hepatomegalie amaigrissement pyrosis nausee vomissement toux et hemoptysieTraitement Traitement Operation chirurgicale et endoscopie chirurgicaleMedicament AlbendazoleSpecialite Infectiologie et helminthologiste d Classification et ressources externes CIM 10 B67CIM 9 122 4 122DiseasesDB 4048MedlinePlus 000676eMedicine 178648 med 1046MeSH D004443Patient UK Hydatid disease pro Mise en garde medicale modifier modifier le code voir Wikidata aide Le parasiteUne echinococcose peut etre cystique ou hydatique causee par Echinococcus granulosus alveolaire E multilocularis ou E vogeli ou Ces deux derniers Echinococcus sont plus rares et sont retrouves essentiellement en Amerique du Sud et en Amerique centrale Il existe deux autres especes E shiquicus et E felidis sans role defini dans l atteinte humaine L echinocoque est avale par l hote Les animaux concernes sont essentiellement des canides chiens pour E granulosus renards pour E multilocularis ou la larve se transforme en adulte dans le tube digestif de l hote permettant la reproduction et le relargage d œufs par le tube digestif L etre humain constitue le plus souvent un hote en impasse ne permettant pas la reproduction du parasite Ce dernier traverse la paroi du tube digestif avant de s implanter dans differents organes L echinococcose cystique ou kyste hydatique est presente dans le pourtour mediterraneen ou en zone tropicale et echinococcose alveolaire aussi appelee tenia du renard est une maladie de l hemisphere nord Il s agit de parasites differents mais apparentes Contamination humaineLa plupart des personnes atteintes d echinococcose sont proprietaires d un chien ou pratiquent le jardinage L humain se contamine accidentellement par contact direct exemple lechage par les chiens et chats ou en les laissant manger dans les assiettes leur salive etant facilement souillee d œufs ou indirect avec chien ou chat principalement et eventuellement un renard ou autres canides chassant des rongeurs aboutissant a l ingestion d œufs microscopiques du parasite La contamination la plus frequente est le contact direct avec les animaux domestiques celle avec les animaux sauvages etant principalement due a la consommation de fruits sauvages ramasses au sol ou a faible hauteur fraises des bois myrtilles framboises mures et qui ont ete contamines non par l urine mais par des excrements de ces carnivores Selon les donnees epidemiologiques disponibles pour l echinococcose alveolaire les facteurs de risque pour l humain sont en ordre decroissant etre proprietaire de chiens qui consomment des petits mammiferes OR 18 0 vivre dans une exploitation agricole OR 6 4 etre proprietaire de chiens qui rodent sans surveillance OR 6 1 collecter du bois OR 4 7 etre agriculteur OR 4 7 macher de l herbe OR 4 4 vivre dans une habitation proche des champs OR 3 0 aller en foret pour des raisons professionnelles OR 2 8 faire pousser des legumes racines et feuilles OR 2 5 etre proprietaire de chats qui rodent sans surveillance OR 2 3 consommer des baies non lavees OR 2 2 Les modes de transmission d Echinococcus multilocularis restent mal connus dans leur detail les œufs du tenia sont disperses dans l environnement via les crottes de carnivores contamines et pas l urine renards chiens et chats bien que ces derniers ne soient pas des hotes optimaux pour le parasite Manger des fruits des bois crus des pissenlits ou tout autre vegetal poussant a ras du sol doit donc etre evite car ces aliments sont susceptibles d avoir ete souilles par les excrements Tel n est pas le cas des produits vegetaux poussant a plus de 50 cm de hauteur La contamination par voie sanguine semble etre une autre voie de contamination par exemple si un chasseur depecant une proie contaminee comporte lui meme une coupure qui entre en contact avec les parasites contenus dans le sang de l animal Les cas de contamination groupee semblent rares mais un cas documente au moins a ete signale La plupart des personnes sont probablement resistantes au parasite et dans ces cas l ingestion n entraine pas de contamination PathogeneseCycle d Echinococcus granulosus Chez l humain les œufs ingeres se transforment en larves qui vont coloniser le foie et former une pseudo tumeur au bout de plusieurs annees Les larves peuvent exceptionnellement egalement atteindre d autres organes comme les poumons ou le cerveau Signes cliniques et diagnosticImages d une tomodensitometrie A et d un IRM resonance magnetique B du foie d un homme de 72 ans originaire de la Guyane francaise avec l echinococcose polykystique affectant le cote gauche du foie Les fleches blanches indiquent la lesion multikystique du foie L echinococcose alveolaire est une maladie grave qui se developpe lentement essentiellement au niveau du foie sur plus de 15 ans et de maniere asymptomatique Se traduisant par une hepatomegalie des douleurs abdominales un ictere et une fievre elle etait autrefois souvent confondue avec la cirrhose ou le cancer du foie La symptomatologie est atypique chez 1 3 environ des patients avec douleurs abdominales isolees chez 1 3 environ des patients le dernier tiers presentant une association de symptomes douleurs abdominales 90 des cas hepatomegalie 61 alteration moderee de l etat general 48 ictere subictere ou prurit 41 Il existe une correlation entre les symptomes et la localisation des lesions La forme cystique concerne essentiellement le foie et le poumon La croissance des parasites est longue sur plusieurs annees et le patient est tres souvent asymptomatique au debut de l atteinte ne se plaint d aucun signe Les signes apparaissent soit en raison d une compression d un organe soit en raison d une complication rupture ou infection La rupture tout comme une exerese mal conduite peut se compliquer d une dissemination des kystes a d autres endroits de l organisme Un diagnostic peut etre effectue par la detection des anticorps specifiques au parasite dans le sang du patient test rembourse par l Institut national d assurance maladie invalidite belge et en cas de resultat positif etre confirme par imagerie medicale Mortalite Organes internes d un rongeur de laboratoire Muride du genre Sigmodon parasite par Echinococcus multilocularis Le parasite produit des larves protoscolex susceptibles d infecter le carnivore qui avalerait cet hote intermediaireLe campagnol des champs Microtus arvalis l une des especes susceptibles en Europe d abriter le stade intermediaire du parasite on parle d espece reservoir La mortalite de la forme cystique est comprise entre 2 et 4 Celle de la forme alveolaire est beaucoup plus importante si elle n est pas traitee correctement avec une diminution de l esperance de vie pouvant atteindre 20 ans Sans traitement la forme alveolaire a un risque de deces de 60 a cinq ans TraitementPour l echinococcose kystique les kystes intacts peuvent dans certains cas etre retires chirurgicalement ceci est considere comme le traitement optimal pour ce genre d affection L ablation chirurgicale des kystes peut etre precedee et suivie d une chimiotherapie Chez nombre de patients les composes a base de benzimidazole comme l albendazole vermicide permettent d eliminer les kystes cependant certaines souches sont resistantes a ces composes mais peuvent voir le praziquantel et les avermectines produire quelques effets Chez certains patients presentant des kystes non operables il est possible d employer un traitement comportant une aspiration percutanee une injection et une reaspiration Des transplantation de foie sont parfois realisees dans le traitement de la forme alveolaire Prevention et inactivationLa prevention passe notamment par le fait de connaitre l existence et les modes de contamination par le parasite afin de les eviter le fait d eviter d entrer en contact avec les renards souvent porteurs du parasite se laver les mains si l on a eu un contact avec un animal et apres avoir touche des vegetaux qui pourraient etre infestes lors du jardinage ou d une randonnee par exemple la cuisson a plus de 60 C et plus de trente minutes de tout aliment provenant de zones pouvant etre infestees par le parasite ne pas manger de baies cueillies a une hauteur de moins de 50 cm du sol et sans les avoir bien lavees Les œufs infectants du parasite sont insensibles a la congelation a 20 C mais ils sont tues par la congelation a 80 C ou par la chaleur cuisson Par ailleurs ils ont besoin d un minimum d humidite pour survivre Le sechage a l air ou au four est donc une bonne solution pour tuer les œufs Un lavage soigneux des plantes ou fruits issus de la cueillette est recommande mais peu efficace Concernant l inactivation des œufs par la cuisson l Agence Francaise de Securite Sanitaire des Aliments AFSSA de Nancy en 2004 dans un bulletin epidemiologique sur l echinococcose indiquait les temperatures et des durees suivantes 10 minutes a 60 C 5 minutes a 70 C une minute a 100 C Pour rappel Nancy est situee a une altitude de 212 metres ces valeurs peuvent varier selon votre situation notamment dans les Hautes Alpes et Hautes Pyrenees Zones a risqueEchinococcus granulosus est present dans le monde entier Echinococcus multilocularis n est present que dans l hemisphere Nord Echinococcose alveolaire Populations a risque en France Les zones foncees montrent l est du pays avec le plus grand risque la region du Massif Central est une autre zone a risque eleve Dans les annees 1980 en Europe les zones touchees etaient presque toutes des zones de moyenne montagne avec couverture de neige plusieurs mois par an dont certaines etaient tres favorables a la pullulation de rongeurs prairiaux campagnol des champs et campagnol terrestre En France les etudes de terrain et cartes de cas sachant qu une personne peut declarer la maladie dans une region mais l avoir acquise dans une autre montrent que la prevalence est plus elevee en Franche Comte Lorraine Alpes Massif central et Ardennes On rapporte cependant quelques cas hors de ces regions Depuis les annees 1990 le parasite a etendu son aire de distribution traditionnelle essentiellement le Massif Central l Est de la France et la partie nord de l Arc alpin vers le nord l est et l ouest couvrant maintenant l ouest et le nord de la France le sud de la Belgique et de la Hollande l Allemagne le Danemark le sud de la Suede la Pologne et la Slovaquie En Belgique la Wallonie semble particulierement atteinte avec 40 a 60 des renards porteurs du parasite alors qu en region Flamande seulement 2 a 3 des renards se sont reveles positifs lors d une recente etude On estime actuellement qu il y a environ 15 nouveaux cas detectes par an en France Au Japon les campagnols prairiaux n existent pas c est un rongeur forestier Clethrionomys rufocanus qui est l hote intermediaire principal de l echinocoque Ailleurs dans le monde ce sont toujours des rongeurs campagnols le plus souvent et des petits lagomorphes comme les pikas qui semblent etre les reservoirs du parasite tandis que le chien et peut etre le chat repute pour etre physiologiquement un plus mauvais hote restent avec le renard et d autres canides les maillons de transmission a l humain Constatant la presence importante de renards chiens chats dans certaines villes on s est interesse aux cycles urbains de la faune vectrice d E multilocularis renard en particulier EpidemiologieLa maladie atteindrait 2 a 3 millions de personnes dans le monde la plupart etant de type cystique Le cout annuel de la maladie est proche de 200 millions de dollars americains Echinococcose alveolaire En France au debut des annees 1980 un observatoire de l echinococcose alveolaire a ete mis en place base sur l enregistrement des cas humains d echinococcose alveolaire dans un registre Registre FrancEchino cree en 1997 en meme temps que le reseau europeen de surveillance Eurechinoreg avec etude retrospective pour la periode precedant 1997 Ce registre a notamment mis en evidence un ratio hommes femmes d environ 1 0 96 stable ainsi qu un age median au diagnostic de 59 ans stable avec comme ages extremes 12 et 89 ans avec tres peu de cas declares avant 20 30 ans pour 339 cas diagnostiques ou suspectes de 1982 a 2005 dont 222 certains avec une moyenne relativement stable de 14 cas incidents an En Belgique un groupe multidisciplinaire d evaluation et de traitement de l echinococose alveolaire ECHINO Liege a ete mis en place a l Universite de Liege et au CHU de Liege universite placee au centre de la region la plus atteinte du pays Le diagnostic semble se faire plus precocement ce qui pourrait expliquer que statistiquement le nombre de formes strictement hepatiques a tendance a augmenter et le nombre des formes metastatiques a diminuer Sur une plus longue periode du 1er janvier 1982 au 31 decembre 2009 417 cas ont ete recenses par FrancEchino soit 8 a 29 cas par an selon les annees L incidence annuelle moyenne est de 0 26 cas par million d habitants de 0 16 a 0 56 selon les annees Sur ce pas de temps le ratio homme femme est de 1 00 et l age median au diagnostic est de 60 ans de 12 a 89 Au moment du diagnostic 73 des patients etaient symptomatiques douleurs abdominales signes de cholestase en general avec atteinte primitive hepatique dans 97 des cas et metastases extrahepatiques dans 8 des cas Il existe a echelle regionale de fortes variations locales de prevalences et de charge parasitaire selon l altitude l ecologie du paysage et au sein des paysages selon le grain ecopaysager qui caracterise la structure et l heterogeneite ecopaysagere variations confirmees dans d autres regions du monde dont les cantons de Zhang et Puma Gansu Chine ou une prevalence de la maladie de plus de 4 existe localement chez l humain En France ou comme ailleurs la maladie est distribuee en agregats geographiques emboites cinq departements Doubs Haute Saone Jura Vosges Haute Savoie bien que plutot peu peuples ont declare 60 des cas recenses sur cette periode avec pour ces departements une incidence moyenne annuelle superieure a deux cas par million d habitants de 1982 a 2009 Le risque de circulation du parasite dans l environnement est lie a la probabilite pour le renard ou le chien de consommer un hote intermediaire infecte la survie des œufs d echinocoques qui varie selon les conditions de temperature et d humidite de l endroit ou ils sont deposes la probabilite pour un hote intermediaire d ingerer des œufs du parasite contenus dans les faeces de renard ou de chien et laves par la pluie ou enfouis mecaniquement dans le sol Œuf et oncosphere de Echinococcus spp Les œufs d echinocoques ne sont pas mobiles dans l environnement Les rongeurs prairiaux ne se deplacent que sur des distances inferieures a quelques centaines de metres au plus et generalement moins de quelques dizaines de metres Chiens chats et renards pour se contaminer doivent donc venir manger un petit mammifere contamine Le comportement du renard est lui meme modifie par la frequentation humaine des chiens et ou par la chasse qu on lui donne ainsi que par diverses modifications anthropiques du paysage ce qui peut modifier la repartition et localisation de ses feces dans l environnement Les caracteristiques paysageres peuvent modifier la dynamique des populations des hotes de l echinocoque alveolaire et donc l intensite de la transmission Notes et references a b et c McManus DP Gray DJ Zhang W Yang Y Diagnosis treatment and management of echinococcosis BMJ 2012 344 e3866 a et b SanteRomande ch Echinococcose sur www santeromande ch consulte le 6 mars 2019 a et b RTS ch CQFD du 05 03 2019 Le point sur lʹechinococcose alveolaire sur rts ch 5 mars 2019 consulte le 6 mars 2019 Laurence 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infection Relative survival and economic analysis in Switzerland over the last 35 years Journal of Hepatology vol 49 no 1 2008 p 72 77 ISSN 0168 8278 DOI 10 1016 j jhep 2008 03 023 Gouvernement du Canada Agence de la sante publique du Canada Echinococcus granulosus Fiche technique sante securite agents pathogenes sur www phac aspc gc ca consulte le 17 juin 2017 Medecine Trente ans de transplantation hepatique a Besancon zoom arriere avec le professeur Mantion l un des pionniers L epopee de la greffe du foie au CHRU de Besancon sur www estrepublicain fr 25 septembre 2016 consulte en juin 2017 a et b Veit P Bilger B Schad V Schafer Frank W and Lucius R 1995 Influence of environmental factors on the infectivity of Echinococcus multilocularis eggs Parasitology 110 79 86 http agriculture gouv fr sites minagri files documents be 15 pdf Alessandro Massolo Stefano Liccioli Christine Budke et Claudia Klein Echinococcus multilocularis in North America the great unknown Parasite vol 21 2014 p 73 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Caracteristiques ecologiques et epidemiologiques de l Echinococcus multilocularis au cours d un cycle complet des populations d un hote intermediaire Microtus arvalis Canadian Journal of Zoology 66 12 2740 2750 Delattre P Giraudoux P and Quere J P 1990 Consequences epidemiologiques de la receptivite d un nouvel hote intermediaire du Tenia multiloculaire Echinococcus multilocularis et de la localisation spatiotemporelle des rongeurs infestes Comptes rendus de l Academie des Sciences Paris III 310 III 339 344 Spitz F 1977 Le campagnol des champs Microtus arvalis Pallas en Europe Bull OEPP 1977 7 165 75 Airoldi J P Etude par capture et recapture d une population de Campagnols terrestres Arvicola terrestris scherman Shaw Rev Ecol Terre Vie 1978 32 3 45 P Giraudoux P S Craig P Delattre G Bao B Bartholomot S Harraga J P Qur F Raoul Y Wang D Shi et D A Vuitton Interactions between landscape changes and host communities can regulate Echinococcus multilocularis transmission Parasitology vol 127 no 7 2003 S119 S129 ISSN 0031 1820 DOI 10 1017 S0031182003003512 Patrick Giraudoux Francis Raoul David Pleydell Tiaoying Li Xiuming Han Jiamin Qiu Yan Xie Hu Wang Akira Ito et Philip S Craig Drivers of Echinococcus multilocularis Transmission in China Small Mammal Diversity Landscape or Climate PLoS Neglected Tropical Diseases vol 7 no 3 2013 e2045 ISSN 1935 2735 DOI 10 1371 journal pntd 0002045 Voir aussiSur les autres projets Wikimedia Echinococcose sur Wikimedia Commons Bibliographie Dominique A Vuitton Donald P McManus Michael T Rogan Thomas Romig Bruno Gottstein Ariel Naidich Tuerhongjiang Tuxun Hao Wen Antonio Menezes da Silva Dominique A Vuitton Donald P McManus Thomas Romig Michael R Rogan Bruno Gottstein Antonio Menezes da Silva Hao Wen Ariel Naidich Tuerhongjiang Tuxun Amza Avcioglu Belgees Boufana Christine Budke Adriano Casulli Esin Guven Andreas Hillenbrand Fateme Jalousian Mohamed Habib Jemli Jenny Knapp Abdelkarim Laatamna Samia Lahmar Ariel Naidich Michael T Rogan Seyed Mahmoud Sadjjadi Julian Schmidberger Manel Amri Anne Pauline Bellanger Sara Benazzouz Klaus Brehm Andreas Hillenbrand Fateme Jalousian Malika Kachani Moussa Labsi Giovanna Masala Antonio Menezes da Silva Mahmoud Sadjjadi Seyed Imene Soufli Chafia Touil Boukoffa Junhua Wang Eberhard Zeyhle Tuerganaili Aji Okan Akhan Solange Bresson Hadni Chadli Dziri Tilmann Grater Beate Gruner Assia Haif Andreas Hillenbrand Stephane Koch Michael T Rogan Francesca Tamarozzi Tuerhongjiang Tuxun Patrick Giraudoux Paul Torgerson Katherina Vizcaychipi Ning Xiao Nazmiye Altintas Renyong Lin Laurence Millon Wenbao Zhang Karima Achour Haining Fan Thomas Junghanss et Georges A Mantion International consensus on terminology to be used in the field of echinococcoses Parasite vol 27 2020 p 41 ISSN 1776 1042 PMID 32500855 DOI 10 1051 parasite 2020024 lire en ligne Vuitton DA Millon L Gottstein B Giraudoux P Proceedings of the international symposium innovation for the management of echinococcosis Besancon March 27 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