Les Embryophytes Embryophyta couramment appelées plantes terrestres sont une super division de plantes streptophytes Ell
Embryophyta

Les Embryophytes (Embryophyta), couramment appelées plantes terrestres, sont une super-division de plantes streptophytes. Elles sont aussi dénommées Cormophytes (« plantes à tige », du latin cormus, tige ; du grec kormos, tronc) ou Archégoniates (végétaux dont le gamétange femelle est un archégone).
Dans la classification APG III selon Chase et Reveal (2009), suivie par Tropicos (16 août 2023), les plantes terrestres sont regroupées dans la classe des Equisetopsida.

Règne | Plantae |
---|---|
Sous-règne | Viridiplantae |
Infra-règne | Streptophyta |
Super-division
Engl., 1892
Synonymes
- Embryopsida
Divisions de rang inférieur
- Anthocerotophyta – anthocérotes
- Bryophyta – mousses
- Marchantiophyta – hépatiques
- Tracheophyta – plantes vasculaires
Classe
C.Agardh, 1825
Sous-classes de rang inférieur
Avec les « algues vertes » du règne des plantes, elles constituent le groupe des « plantes vertes » ou Chlorobiontes caractérisées par l'association des chlorophylles a et b et l'amidon stocké dans les plastes.
Elles forment un groupe monophylétique, qui s'est développé parmi les Chlorobiontes durant l'ère du Paléozoïque et s'est adapté avec succès à la vie sur la terre ferme, qu'elles ont progressivement colonisée, la sortie des eaux étant d'abord le fait des Bryophytes avec leur gamétophyte aérien et durable [réf. souhaitée]. Ce terme de « plantes terrestres » n'interdit pas que certaines d'entre elles se soient par la suite adaptées aux milieux aquatiques (à la manière des Cétacés chez les Animaux) ou que leur fécondation reste en milieu aquatique.
Les Embryophytes sont définies par la présence d'un embryon végétal, structure multicellulaire qui se développe après la fécondation à partir du zygote et qui contient un pied ou suçoir, un suspenseur et une tête. Ce zygote ou œuf dont le développement est polarisé, au moins des premiers stades, dépend des réserves du tissu mère. De même, l'embryon dépend au moins pour les premiers stades de développement de réserves d'origine maternelle. C'est la tête de l'embryon qui se développe en sporophyte avec racine, tige et feuille : le port plus ou moins érigé dans l'air doit en effet vaincre le poids et la verticalité sépare les territoires éclairés des zones d'ancrage et d'absorption. Ainsi, la conquête des terres implique la différenciation en organes et tissus spécialisés, parfois renforcés par de la lignine et recouverts de cuticule, revêtement hydrophobe.
Étymologie
Le terme Embryophytes vient du grec ancien έμβρυόν (embrión, « embryon »), et de φυτόν (phytón, « végétal »). Faisant référence à l'embryon diploïde (2n) pluricellulaire que les Embryophytes portent à un moment de leur cycle de vie.
Caractéristiques

Les principales synapomorphies (caractères dérivés partagés) de ce groupe sont :
- la présence de stomates qui sont des orifices présents sur les feuilles et permettant de faciliter les échanges gazeux (sauf chez les Marchantiophytes qui les auraient perdus secondairement au profit de pores aériens) ;
- la présence d'une cuticule recouvrant l'épiderme ;
- le cycle digénétique (alternance de générations) qui « devient de plus en plus hétéromorphe avec une réduction de plus en plus importante du gamétophyte (aussi bien en taille qu'en durée de vie) ». L'émergence de la phase diploïde du cycle (sporophyte) comme phase dominante pourrait être que la diploïdie autorise le masquage de l'expression de mutations délétères par complémentation génétique, ;
- les gamètes sont formées dans des gamétanges mâles (anthéridies) et femelles (archégones où se produit la fécondation interne. La réduction progressive du gamétophyte s'accompagne ainsi d'une protection de plus en plus grande de la phase haploïde.
Écologie
Cycle de reproduction des Bryophytes
Marchantia polymorpha
Exemple du cycle de vie de Marchantia polymorpha, appartenant au taxon des marchantiophytes.
Phase gamétophytique
Les spores sont tous identiques (homosporie). Ils sont donc, par définition, indifférenciés. Grâce à la germination, un gamétophyte se met en place. Cet individu est haploïde (à n chromosome). Ce dernier, met en place des gamétanges (structures à l’origine des gamètes) qui, par la suite, vont se différencier. À l'issue de la différenciation, il y a un thalle mâle et un thalle femelle.
Le thalle mâle met en place des anthéridiophores sur lequel on retrouve les anthéridies (gamétanges mâles) regroupés sous forme de corbeilles. Chaque anthéridie possède une assise cellulaire et à l’intérieur, se situe le tissu spermatogène. Parmi ces cellules, certaines sont nourricières et d’autres se différencient en spermatozoïdes (gamètes mâles).
Quant au thalle femelle, les archégones (gamétanges femelles) sont regroupés dans des structures appelées : . Chaque archégone est composé d’un oosphère, d’une paroi (assise cellulaire) et des cellules du col. Ces dernières se dégradent et permettent ainsi aux spermatozoïdes d’aller féconder l’oosphère (le gamète femelle). Il s’agit d’une fécondation par zoïdogamie (c’est-à-dire nécessitant la présence d’eau).
Phase sporophytique
À l’issue de la fécondation, il y a un zygote (à 2n chromosomes) présent à l’intérieur de l’archégone du cycle précédent. Il s’ensuit plusieurs divisions cellulaires aboutissant sur le sporophyte. C’est un individu parasite très petit avec un suçoir. En effet, il est non chlorophyllien et puise ses ressources dans l’archégone du cycle précédent. Il dispose d’un tissu sporogène. Différentes cellules de ce tissu vont être à l’origine des élatères (elles restent diploïdes) et ont le rôle d’aider à l’expulsion des spores. D’autres sont des cellules “mères” qui vont subir la méiose et être à l’origine d’une tétrade de spores (cellules haploïdes). Les spores germent afin de donner le gamétophyte. Le cycle est ainsi terminé et une nouvelle génération débute.
Caractéristiques
Les caractéristiques de ce cycle sont donc :
- Phase gamétophytique est dominante
- Fécondation par zoïdogamie
- Dissémination par les spores
Histoire évolutive



Jusque vers 2010, les données phylogénétiques semblaient indiquer que le groupe le plus proche des embryophytes était un groupe d'algues vertes, les charophytes, et plus particulièrement les coleochaetales. Comme ces algues ne présentent aucun signe d'adaptation à la vie hors des océans, on pensait alors que la conquête du milieu terrestre s'était réalisée au sein du groupe des embryophytes.
Entre 2012 et 2018, ce sont les zygnématophycées, un groupe d'algues relativement peu étudié, qui se sont révélées les plus proches des embryophytes. Fin 2019, le séquençage des génomes de différentes espèces des deux groupes (ainsi que d'autres végétaux) a montré que les embryophytes et les zygnématophycées ont notamment en commun deux gènes qui interviennent dans la résistance à la dessiccation, dénommés PYL et GRAS. On en déduit que le dernier ancêtre commun des deux groupes était déjà adapté à un mode de vie terrestre. Comme PYL et GRAS sont très fréquents dans les bactéries du sol, il est probable que cet ancêtre commun (ou l'un de ses ascendants) les a acquis par transfert horizontal depuis certaines de ces bactéries,.
Dans la classification phénétique classique, les botanistes classent les Embryophytes en trois groupes :
- les Bryophytes (lato sensu : mousses, hépatiques et anthocérotes) ;
- les Ptéridophytes (fougères, prêles, lycopodes, etc.) ;
- les Spermatophytes (plantes à graines).
Ptéridophytes (Pteridophytina) et Spermatophytes (Spermatophytina) sont les deux sous-divisions de la division des Trachéophytes (Tracheophyta). Les Bryophytes (Bryophyta) forment aussi une division dont les trois sous-divisions sont les hépatiques (Hepaticae), les anthocérotes (Anthocerotae) et les mousses (Musci). Cependant cette classification, toujours valide pour les évolutionnistes, n'est pas acceptée par les cladistes puisque Bryophytes et Ptéridophytes correspondent à des ensembles paraphylétiques.
La phylogénétique moléculaire suggère que les plantes terrestres forment un groupe monophylétique qui a divergé des algues vertes il y a près de 700 millions d'années. Ces premières plantes sont caractérisées par un gamétophyte dominant colonisateur et un sporophyte dressé pour la dispersion. À cette période, la couche d’ozone est bien installée. La filtration des UV est suffisante et elle permet la vie hors de l’eau. Il y a donc une corrélation entre la composition de la couche d’ozone et la colonisation des plantes vertes sur Terre (Embryophytes). L’ancêtre commun des Embryophytes est apparu il y a 480 millions d’années (il y a ensuite une recolonisation des eaux douces par certains Embryophytes au fil du temps).
Pour pouvoir survivre en milieu terrestre, de nombreuses adaptations des plantes ont été réalisées au niveau de l'appareil végétatif et reproducteur, visant essentiellement à faire face à l'absence d'eau et à croître dans le milieu aérien en luttant contre l'attraction terrestre. Chez les plantes terrestres, on remarque que le sporophyte pousse verticalement pour maximiser la dispersion en milieu aérien (plus haut plus loin) : le thalle s'est progressivement transformé en cormus possédant des tissus spécialisés et bien différenciés. La forme cylindrique de ces axes dressés permet de diminuer la surface du végétal en contact avec l'atmosphère terrestre desséchante. Afin de permettre la croissance de végétaux de plus en plus hauts la mise en place d'un système racinaire efficace et d'un système de double circulation (xylème (sève brute) et phloème (sève élaborée)) permettant d'irriguer toutes les parties de la plante est nécessaire pour assurer des apports d'eau suffisants. Les axes se sont ensuite différenciés pour former différents organes végétatifs : tiges, feuilles, racines mais également reproducteurs à enveloppe pluricellulaire. On trouve ainsi les sporanges et gamétanges qui protègent les cellules reproductrices (les spores et gamètes). Il existe également plusieurs autres structures de protection afin de lutter contre les conditions hostiles du milieu terrestre : les spores disséminées par le vent sont protégées de la dessiccation par une épaisse paroi imprégnée de sporopollénine, le zygote, issu de la fécondation reste enfermé et protégé au début de son développement dans le gamétange femelle (ou archégone) où se développera le jeune embryon.
Aux alentours de 420-430 jusqu’à 400 millions d’années, on observe l’apparition d’organismes avec polysporangie. Les polysporangiés produisent plusieurs sporanges par sporophyte. Le sporophyte devient donc génération dominante avec la présence d’axes rampants et d’axes dressés : c’est l’apparition des Ptéridophytes au Silurien. Les Ptéridophytes sont des plantes vasculaires (Trachéophytes). Cependant, les premiers Ptéridophytes n’étaient pas vascularisés. Aglaophyton est un Ptéridophyte avec des hyphes de champignons, ce sont les premières plantes mycorhizées qui permettent une meilleure colonisation terrestre.
Les Trachéophytes ont des tissus conducteurs. Les plus vieux sont les Lycopodes, apparus à la fin du Silurien, avec des formes herbacées (axes rampants et axes dressés) et des formes arborescentes au carbonifère. Les plantes vasculaires à spores libres se diversifient au Dévonien. Au Dévonien, on trouve l’apparition des plantes à ovules aux alentours de 360 millions d’années. Ces Angiospermes sont issues des Progymnospermes qui se reproduisaient par des spores libres et avaient un tronc avec du bois. Le tronc est apparu avant l’ovule. Archaeopteris forme les premières grandes forêts de la fin du Dévonien. Les plantes à ovules apparaissent dans les sous bois des forêts.
Les plantes vascularisées produisent des spores qui germent pour donner un gamétophyte bisexué qui après fécondation conduira à la formation d’un embryon. Les Progymnospermes hétérosporés et hétérosporangie donnent les spermatozoïdes. Le microsporange, c’est-à-dire le sac pollinique, produit le grain de pollen et le mégasporange produit 4 spores. Dans le sporange, il y a un mégaprothalle (nucelle) dont la périphérie constitue le tégument.
Les Euphyllophytes possèdent de vraies feuilles, que l’on appelle des mégaphylles (= rameaux latéraux transformés avec du limbe). On y trouve les fougères, les prêles et les plantes à ovules. Les fougères et les plantes à ovules sont apparues à peu près au même moment mais de manière séparée. Les plantes à ovules viennent des Progymnospermes. Les Angiospermes arrivent au crétacé. Les Gymnospermes sont paraphylétiques.
Les Trachéophytes sont tous polysporangiophytes. Quant aux Mousses et Hépatiques, ce sont des unisporangiés. Les Euphyllophytes, les fougères et les prèles, sont des monilophytes. Les Gymnospermes sont paraphylétiques et les Angiospermes sont monophylétiques. Les Cycas sont les Gymnospermes les plus vieux (Carbonifères), puis sont apparus les Ginkgos (Permien secondaire), les Géophytes et les Angiospermes (Mésozoïque).
Classification
Liste des divisions selon l'ITIS (25 juin 2018) :
- Anthocerotophyta
- Bryophyta
- Marchantiophyta
- Tracheophyta
Liste des sous-classes selon la classification APG III selon Chase et Reveal (2009) (suivie par Tropicos (16 août 2023) et l'INPN (16 août 2023)) :
- classe Equisetopsida C.Agardh, 1825 :
- Anthocerotidae Engl., 1893
- Bryidae Engl., 1892
- Marchantiidae Engl., 1893
- Lycopodiidae Beketov, 1863
- (Monilophytes) :
- Equisetidae Warm., 1883
- Marattiidae Klinge, 1882
- Ophioglossidae Klinge, 1882
- Polypodiidae Cronquist, 1966
- Psilotidae Reveal, 1996
- (Gymnospermes) :
- Ginkgooidae Engl., 1897
- Cycadidae Pax, 1894
- Pinidae Cronquist, Takht. & Zimmerm., 1966
- Gnetidae Pax, 1894
- (Angiospermes) :
- Magnoliidae Novák ex Takht., 1967
Selon la Paleobiology Database (25 juin 2018) :
- Angiospermae
- Bryophyta
- Coniferophyta
- Cycadophyta
- Gigantopteridales
- Ginkgophyta
- Lycophyta
- Pteridophyta
- Pteridospermophyta
- Sphenophyta
- Zosterophyllophyta
Notes et références
- (en) Mark Wayne Chase et James Lauritz Reveal, « A phylogenetic classification of the land plants to accompany APG III », Botanical Journal of the Linnean Society, Wiley-Blackwell, Linnean Society of London et OUP, vol. 161, no 2, , p. 122–127 (ISSN 0024-4074 et 1095-8339, DOI 10.1111/J.1095-8339.2009.01002.X, lire en ligne).
- Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 16 août 2023.
- (en) Michael G. Simpson, Plant Systematics, Academic Press, , p. 5
- Michel Godron, Écologie et évolution du monde vivant. Volume 1, L'Harmattan, , p. 170
- Jean-Claude Roland, Hayat El Maarouf Bouteau, François Bouteau, Atlas de biologie végétale, Dunod, , p. 122.
- Guillaume Lecointre et Hervé Le Guyader, Classification phylogénétique du vivant, t. 1, 4e éd., Paris, Belin, , 583 p. (ISBN 978-2-7011-8294-0)
- Yves Tourte, Michel Bordonneau, Max Henry et Catherine Tourte, Le monde des végétaux. Organisation, physiologie et génomique, Dunod, (lire en ligne), p. 48
- (en) H. Bernstein, G.S. Byers et R.E. Michod, « Evolution of sexual reproduction: Importance of DNA repair, complementation, and variation », The American Naturalist, vol. 117, no 4, , p. 537–549 (DOI 10.1086/283734).
- (en) R.E. Michod et T.W. Gayley, « Masking of mutations and the evolution of sex », The American Naturalist, vol. 139, no 4, , p. 706–734 (DOI 10.1086/285354).
- Phase gamétophytique
- Phase sporophytique
- Le milieu terrestre étant beaucoup moins tamponné thermiquement que la mer (écarts de température rapides et de grande amplitude), il impose des contraintes hydriques et thermiques supplémentaires.
- Les Trachéophytes sont des plantes homéohydres grâce à la présence de racines et de vaisseaux conducteurs. Les Bryophytes ne possèdent pas ces caractères et adoptent une autre stratégie de résistance au stress hydrique, la poïkilohydrie : comme les lichens, leur teneur en eau varie suivant les variations d'hygrométrie de l'environnement extérieur, de 10 à 90 % de leur poids frais, car ces végétaux sont incapables de contrôler la perte en eau de leurs cellules et se déshydratent facilement par toute leur surface. Elles restent pour beaucoup inféodées aux milieux humides, mais de nombreuses espèces sont aussi pionnières des milieux secs grâce à une stratégie d'évitement, l'anhydrobiose. Robert Gorenflot, Biologie végétale, Masson, , p. 213
- (en) Zoe Popper et al., « Evolution and diversity of plant cell walls: from algae to flowering plants », Annual Review of Plant Biology, vol. 62, no 1, , p. 567-590 (DOI 10.1146/annurev-arplant-042110-103809)
- (en) Douglas E. Soltis, Pamela Soltis, J.J. Doyle, Molecular Systematics of Plants II : DNA Sequencing, Springer, , p. 530
- Coraline Madec, « Sortie des eaux des végétaux : un scénario revisité », Pour la science, no 507, , p. 8.
- (en) Shifeng Cheng, Wenfei Xian, Yuan Fu, Birger Marin, Jean Keller et al., « Genomes of Subaerial Zygnematophyceae Provide Insights into Land Plant Evolution », Cell, vol. 179, no 5, , p. 1057-1067, article no e14 (DOI 10.1016/j.cell.2019.10.019).
- Damien Aubert, Classer le vivant : les perspectives de la systématique évolutionniste moderne (ISBN 978-2-340-01773-3 et 2-340-01773-4, OCLC 992798346, lire en ligne)
- Futura, « Embryophyte », sur Futura (consulté le )
- (en) YL Qiu, JD Palmer, « Phylogeny of early land plants: insights from genes and genomes », Trends Plant Sci., vol. 4, no 1, , p. 26-30 (DOI 10.1016/s1360-1385(98)01361-2.).
- « Évolution et caractéristiques-Origine et adaptation au milieu terrestre », sur uel.unisciel.fr (consulté le )
- Gerard Cusset, Botanique : Les Embryophytes, Elsevier Masson, , 512 p.
- « Classification des végétaux — Site des ressources d'ACCES pour enseigner la Science de la Vie et de la Terre », sur acces.ens-lyon.fr (consulté le )
- Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 25 juin 2018.
- MNHN & OFB [Ed]. 2003-présent. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), Site web : https://inpn.mnhn.fr, consulté le 16 août 2023.
- Fossilworks Paleobiology Database, consulté le 25 juin 2018.
Voir aussi
Bibliographie
- Gérard Cusset, Botanique: les embryophytes, Masson, .
Articles connexes
- Plante
- Chlorobionta
- Archaeplastida (classification phylogénétique)
Liens externes
- (en) BioLib : Embryophyta (consulté le )
- (fr) INPN : Equisetopsida C.Agardh, 1825 (TAXREF) (consulté le )
- (fr + en) ITIS : Embryophyta (consulté le )
- (en) NCBI : Embryophyta (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Tree of Life Web Project : Embryophyta (consulté le )
- (en) Paleobiology Database : Embryophyta (consulté le )
- (en) Taxonomicon : Embryophyta Engler 1887 [Mishler & Qiu 2020] (consulté le )
- (en) Tropicos : Equisetopsida C.Agardh (+ liste sous-taxons) (consulté le )
- Ressources relatives au vivant :
- BioLib
- Dyntaxa
- Paleobiology Database
- Système d'information taxonomique intégré
- Tree of Life Web Project
- Ressource relative à la santé :
- Medical Subject Headings
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Den Store Danske Encyklopædi
- Gran Enciclopèdia Catalana
- Notices d'autorité :
- GND
- Tchéquie
- Jean-Yves Dubuission (professeur des Universités, Sorbonne université) et Sabine Hennequin (maître de conférences, Sorbonne université), « Embryophytes ou cormophytes ou archégoniates », sur Universalis.fr
- Pascal Gantet, Vincent Tandart et Alain Verger, « Les bryophytes : reproduction sexuée », sur le site de l'Université catholique de Lille
- Portail de la botanique
- Portail origine et évolution du vivant
Auteur: www.NiNa.Az
Date de publication:
wikipedia, wiki, wikipédia, livre, livres, bibliothèque, article, lire, télécharger, gratuit, téléchargement gratuit, mp3, vidéo, mp4, 3gp, jpg, jpeg, gif, png, image, musique, chanson, film, livre, jeu, jeux, mobile, téléphone, android, ios, apple, téléphone portable, samsung, iphone, xiomi, xiaomi, redmi, honor, oppo, nokia, sonya, mi, pc, web, ordinateur
Les Embryophytes Embryophyta couramment appelees plantes terrestres sont une super division de plantes streptophytes Elles sont aussi denommees Cormophytes plantes a tige du latin cormus tige du grec kormos tronc ou Archegoniates vegetaux dont le gametange femelle est un archegone Dans la classification APG III selon Chase et Reveal 2009 suivie par Tropicos 16 aout 2023 les plantes terrestres sont regroupees dans la classe des Equisetopsida Embryophyta Diversite des Embryophytes Classification ITISRegne PlantaeSous regne ViridiplantaeInfra regne Streptophyta Super divisionEmbryophyta Engl 1892 Synonymes Embryopsida Divisions de rang inferieur Anthocerotophyta anthocerotes Bryophyta mousses Marchantiophyta hepatiques Tracheophyta plantes vasculaires Classification Tropicos Classification Tropicos ClasseEquisetopsida C Agardh 1825 Sous classes de rang inferieur Voir la section ci dessous Avec les algues vertes du regne des plantes elles constituent le groupe des plantes vertes ou Chlorobiontes caracterisees par l association des chlorophylles a et b et l amidon stocke dans les plastes Elles forment un groupe monophyletique qui s est developpe parmi les Chlorobiontes durant l ere du Paleozoique et s est adapte avec succes a la vie sur la terre ferme qu elles ont progressivement colonisee la sortie des eaux etant d abord le fait des Bryophytes avec leur gametophyte aerien et durable ref souhaitee Ce terme de plantes terrestres n interdit pas que certaines d entre elles se soient par la suite adaptees aux milieux aquatiques a la maniere des Cetaces chez les Animaux ou que leur fecondation reste en milieu aquatique Les Embryophytes sont definies par la presence d un embryon vegetal structure multicellulaire qui se developpe apres la fecondation a partir du zygote et qui contient un pied ou sucoir un suspenseur et une tete Ce zygote ou œuf dont le developpement est polarise au moins des premiers stades depend des reserves du tissu mere De meme l embryon depend au moins pour les premiers stades de developpement de reserves d origine maternelle C est la tete de l embryon qui se developpe en sporophyte avec racine tige et feuille le port plus ou moins erige dans l air doit en effet vaincre le poids et la verticalite separe les territoires eclaires des zones d ancrage et d absorption Ainsi la conquete des terres implique la differenciation en organes et tissus specialises parfois renforces par de la lignine et recouverts de cuticule revetement hydrophobe EtymologieLe terme Embryophytes vient du grec ancien embryon embrion embryon et de fyton phyton vegetal Faisant reference a l embryon diploide 2n pluricellulaire que les Embryophytes portent a un moment de leur cycle de vie CaracteristiquesCycle de vie des Embryophytes Les principales synapomorphies caracteres derives partages de ce groupe sont la presence de stomates qui sont des orifices presents sur les feuilles et permettant de faciliter les echanges gazeux sauf chez les Marchantiophytes qui les auraient perdus secondairement au profit de pores aeriens la presence d une cuticule recouvrant l epiderme le cycle digenetique alternance de generations qui devient de plus en plus heteromorphe avec une reduction de plus en plus importante du gametophyte aussi bien en taille qu en duree de vie L emergence de la phase diploide du cycle sporophyte comme phase dominante pourrait etre que la diploidie autorise le masquage de l expression de mutations deleteres par complementation genetique les gametes sont formees dans des gametanges males antheridies et femelles archegones ou se produit la fecondation interne La reduction progressive du gametophyte s accompagne ainsi d une protection de plus en plus grande de la phase haploide EcologieCette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue Comment faire Cycle de reproduction des BryophytesMarchantia polymorpha Exemple du cycle de vie de Marchantia polymorpha appartenant au taxon des marchantiophytes Phase gametophytique Les spores sont tous identiques homosporie Ils sont donc par definition indifferencies Grace a la germination un gametophyte se met en place Cet individu est haploide a n chromosome Ce dernier met en place des gametanges structures a l origine des gametes qui par la suite vont se differencier A l issue de la differenciation il y a un thalle male et un thalle femelle Le thalle male met en place des antheridiophores sur lequel on retrouve les antheridies gametanges males regroupes sous forme de corbeilles Chaque antheridie possede une assise cellulaire et a l interieur se situe le tissu spermatogene Parmi ces cellules certaines sont nourricieres et d autres se differencient en spermatozoides gametes males Quant au thalle femelle les archegones gametanges femelles sont regroupes dans des structures appelees Chaque archegone est compose d un oosphere d une paroi assise cellulaire et des cellules du col Ces dernieres se degradent et permettent ainsi aux spermatozoides d aller feconder l oosphere le gamete femelle Il s agit d une fecondation par zoidogamie c est a dire necessitant la presence d eau Phase sporophytique A l issue de la fecondation il y a un zygote a 2n chromosomes present a l interieur de l archegone du cycle precedent Il s ensuit plusieurs divisions cellulaires aboutissant sur le sporophyte C est un individu parasite tres petit avec un sucoir En effet il est non chlorophyllien et puise ses ressources dans l archegone du cycle precedent Il dispose d un tissu sporogene Differentes cellules de ce tissu vont etre a l origine des elateres elles restent diploides et ont le role d aider a l expulsion des spores D autres sont des cellules meres qui vont subir la meiose et etre a l origine d une tetrade de spores cellules haploides Les spores germent afin de donner le gametophyte Le cycle est ainsi termine et une nouvelle generation debute Caracteristiques Les caracteristiques de ce cycle sont donc Phase gametophytique est dominante Fecondation par zoidogamie Dissemination par les sporesHistoire evolutiveMultiples sorties des eaux au sein de plusieurs groupes d organismes vivants Evolution des principales structures fonctions et des plans d organisation chez les plantes Les Embryophytes possedent des caracteres communs plasmodesmes mitoses qui favorisent le developpement de thalles plus importants puis de parenchymes qui assurent une meilleure thermoregulation et l homeohydrie flavonoides qui les protegent contre la photo oxydation cuticule cireuse et spores entourees d une paroi impregnee de sporopollenine qui previennent de la deshydratation par la transpiration lignine assurant le port dresse et armant les vaisseaux conducteurs emergence evolutive de la phase diploide dominante le sporophyte et reduction progressive du gametophyte qui s accompagne d une protection de plus en plus grande de la phase haploide qui ont contribue a la conquete du milieu terrestre Arbre phylogenetique des embryophytes Jusque vers 2010 les donnees phylogenetiques semblaient indiquer que le groupe le plus proche des embryophytes etait un groupe d algues vertes les charophytes et plus particulierement les coleochaetales Comme ces algues ne presentent aucun signe d adaptation a la vie hors des oceans on pensait alors que la conquete du milieu terrestre s etait realisee au sein du groupe des embryophytes Entre 2012 et 2018 ce sont les zygnematophycees un groupe d algues relativement peu etudie qui se sont revelees les plus proches des embryophytes Fin 2019 le sequencage des genomes de differentes especes des deux groupes ainsi que d autres vegetaux a montre que les embryophytes et les zygnematophycees ont notamment en commun deux genes qui interviennent dans la resistance a la dessiccation denommes PYL et GRAS On en deduit que le dernier ancetre commun des deux groupes etait deja adapte a un mode de vie terrestre Comme PYL et GRAS sont tres frequents dans les bacteries du sol il est probable que cet ancetre commun ou l un de ses ascendants les a acquis par transfert horizontal depuis certaines de ces bacteries Dans la classification phenetique classique les botanistes classent les Embryophytes en trois groupes les Bryophytes lato sensu mousses hepatiques et anthocerotes les Pteridophytes fougeres preles lycopodes etc les Spermatophytes plantes a graines Pteridophytes Pteridophytina et Spermatophytes Spermatophytina sont les deux sous divisions de la division des Tracheophytes Tracheophyta Les Bryophytes Bryophyta forment aussi une division dont les trois sous divisions sont les hepatiques Hepaticae les anthocerotes Anthocerotae et les mousses Musci Cependant cette classification toujours valide pour les evolutionnistes n est pas acceptee par les cladistes puisque Bryophytes et Pteridophytes correspondent a des ensembles paraphyletiques La phylogenetique moleculaire suggere que les plantes terrestres forment un groupe monophyletique qui a diverge des algues vertes il y a pres de 700 millions d annees Ces premieres plantes sont caracterisees par un gametophyte dominant colonisateur et un sporophyte dresse pour la dispersion A cette periode la couche d ozone est bien installee La filtration des UV est suffisante et elle permet la vie hors de l eau Il y a donc une correlation entre la composition de la couche d ozone et la colonisation des plantes vertes sur Terre Embryophytes L ancetre commun des Embryophytes est apparu il y a 480 millions d annees il y a ensuite une recolonisation des eaux douces par certains Embryophytes au fil du temps Pour pouvoir survivre en milieu terrestre de nombreuses adaptations des plantes ont ete realisees au niveau de l appareil vegetatif et reproducteur visant essentiellement a faire face a l absence d eau et a croitre dans le milieu aerien en luttant contre l attraction terrestre Chez les plantes terrestres on remarque que le sporophyte pousse verticalement pour maximiser la dispersion en milieu aerien plus haut plus loin le thalle s est progressivement transforme en cormus possedant des tissus specialises et bien differencies La forme cylindrique de ces axes dresses permet de diminuer la surface du vegetal en contact avec l atmosphere terrestre dessechante Afin de permettre la croissance de vegetaux de plus en plus hauts la mise en place d un systeme racinaire efficace et d un systeme de double circulation xyleme seve brute et phloeme seve elaboree permettant d irriguer toutes les parties de la plante est necessaire pour assurer des apports d eau suffisants Les axes se sont ensuite differencies pour former differents organes vegetatifs tiges feuilles racines mais egalement reproducteurs a enveloppe pluricellulaire On trouve ainsi les sporanges et gametanges qui protegent les cellules reproductrices les spores et gametes Il existe egalement plusieurs autres structures de protection afin de lutter contre les conditions hostiles du milieu terrestre les spores disseminees par le vent sont protegees de la dessiccation par une epaisse paroi impregnee de sporopollenine le zygote issu de la fecondation reste enferme et protege au debut de son developpement dans le gametange femelle ou archegone ou se developpera le jeune embryon Aux alentours de 420 430 jusqu a 400 millions d annees on observe l apparition d organismes avec polysporangie Les polysporangies produisent plusieurs sporanges par sporophyte Le sporophyte devient donc generation dominante avec la presence d axes rampants et d axes dresses c est l apparition des Pteridophytes au Silurien Les Pteridophytes sont des plantes vasculaires Tracheophytes Cependant les premiers Pteridophytes n etaient pas vascularises Aglaophyton est un Pteridophyte avec des hyphes de champignons ce sont les premieres plantes mycorhizees qui permettent une meilleure colonisation terrestre Les Tracheophytes ont des tissus conducteurs Les plus vieux sont les Lycopodes apparus a la fin du Silurien avec des formes herbacees axes rampants et axes dresses et des formes arborescentes au carbonifere Les plantes vasculaires a spores libres se diversifient au Devonien Au Devonien on trouve l apparition des plantes a ovules aux alentours de 360 millions d annees Ces Angiospermes sont issues des Progymnospermes qui se reproduisaient par des spores libres et avaient un tronc avec du bois Le tronc est apparu avant l ovule Archaeopteris forme les premieres grandes forets de la fin du Devonien Les plantes a ovules apparaissent dans les sous bois des forets Les plantes vascularisees produisent des spores qui germent pour donner un gametophyte bisexue qui apres fecondation conduira a la formation d un embryon Les Progymnospermes heterospores et heterosporangie donnent les spermatozoides Le microsporange c est a dire le sac pollinique produit le grain de pollen et le megasporange produit 4 spores Dans le sporange il y a un megaprothalle nucelle dont la peripherie constitue le tegument Les Euphyllophytes possedent de vraies feuilles que l on appelle des megaphylles rameaux lateraux transformes avec du limbe On y trouve les fougeres les preles et les plantes a ovules Les fougeres et les plantes a ovules sont apparues a peu pres au meme moment mais de maniere separee Les plantes a ovules viennent des Progymnospermes Les Angiospermes arrivent au cretace Les Gymnospermes sont paraphyletiques Les Tracheophytes sont tous polysporangiophytes Quant aux Mousses et Hepatiques ce sont des unisporangies Les Euphyllophytes les fougeres et les preles sont des monilophytes Les Gymnospermes sont paraphyletiques et les Angiospermes sont monophyletiques Les Cycas sont les Gymnospermes les plus vieux Carboniferes puis sont apparus les Ginkgos Permien secondaire les Geophytes et les Angiospermes Mesozoique ClassificationListe des divisions selon l ITIS 25 juin 2018 Anthocerotophyta Bryophyta Marchantiophyta Tracheophyta Liste des sous classes selon la classification APG III selon Chase et Reveal 2009 suivie par Tropicos 16 aout 2023 et l INPN 16 aout 2023 classe Equisetopsida C Agardh 1825 Anthocerotidae Engl 1893 Bryidae Engl 1892 Marchantiidae Engl 1893 Lycopodiidae Beketov 1863 Monilophytes Equisetidae Warm 1883 Marattiidae Klinge 1882 Ophioglossidae Klinge 1882 Polypodiidae Cronquist 1966 Psilotidae Reveal 1996 Gymnospermes Ginkgooidae Engl 1897 Cycadidae Pax 1894 Pinidae Cronquist Takht amp Zimmerm 1966 Gnetidae Pax 1894 Angiospermes Magnoliidae Novak ex Takht 1967 Selon la Paleobiology Database 25 juin 2018 Angiospermae Bryophyta Coniferophyta Cycadophyta Gigantopteridales Ginkgophyta Lycophyta Pteridophyta Pteridospermophyta Sphenophyta ZosterophyllophytaNotes et references a et b en Mark Wayne Chase et James Lauritz Reveal A phylogenetic classification of the land plants to accompany APG III Botanical Journal of the Linnean Society Wiley Blackwell Linnean Society of London et OUP vol 161 no 2 octobre 2009 p 122 127 ISSN 0024 4074 et 1095 8339 DOI 10 1111 J 1095 8339 2009 01002 X lire en ligne a et b Tropicos org Missouri Botanical Garden consulte le 16 aout 2023 en Michael G Simpson Plant Systematics Academic Press 2011 p 5 Michel Godron Ecologie et evolution du monde vivant Volume 1 L Harmattan 2012 p 170 Jean Claude Roland Hayat El Maarouf Bouteau Francois Bouteau Atlas de biologie vegetale Dunod 2008 p 122 a b et c Guillaume Lecointre et Herve Le Guyader Classification phylogenetique du vivant t 1 4e ed Paris Belin 2016 583 p ISBN 978 2 7011 8294 0 Yves Tourte Michel Bordonneau Max Henry et Catherine Tourte Le monde des vegetaux Organisation physiologie et genomique Dunod 2005 lire en ligne p 48 en H Bernstein G S Byers et R E Michod Evolution of sexual reproduction Importance of DNA repair complementation and variation The American Naturalist vol 117 no 4 1981 p 537 549 DOI 10 1086 283734 en R E Michod et T W Gayley Masking of mutations and the evolution of sex The American Naturalist vol 139 no 4 1992 p 706 734 DOI 10 1086 285354 Phase gametophytique Phase sporophytique Le milieu terrestre etant beaucoup moins tamponne thermiquement que la mer ecarts de temperature rapides et de grande amplitude il impose des contraintes hydriques et thermiques supplementaires Les Tracheophytes sont des plantes homeohydres grace a la presence de racines et de vaisseaux conducteurs Les Bryophytes ne possedent pas ces caracteres et adoptent une autre strategie de resistance au stress hydrique la poikilohydrie comme les lichens leur teneur en eau varie suivant les variations d hygrometrie de l environnement exterieur de 10 a 90 de leur poids frais car ces vegetaux sont incapables de controler la perte en eau de leurs cellules et se deshydratent facilement par toute leur surface Elles restent pour beaucoup infeodees aux milieux humides mais de nombreuses especes sont aussi pionnieres des milieux secs grace a une strategie d evitement l anhydrobiose Robert Gorenflot Biologie vegetale Masson 1990 p 213 en Zoe Popper et al Evolution and diversity of plant cell walls from algae to flowering plants Annual Review of Plant Biology vol 62 no 1 2011 p 567 590 DOI 10 1146 annurev arplant 042110 103809 en Douglas E Soltis Pamela Soltis J J Doyle Molecular Systematics of Plants II DNA Sequencing Springer 1998 p 530 a b et c Coraline Madec Sortie des eaux des vegetaux un scenario revisite Pour la science no 507 janvier 2020 p 8 en Shifeng Cheng Wenfei Xian Yuan Fu Birger Marin Jean Keller et al Genomes of Subaerial Zygnematophyceae Provide Insights into Land Plant Evolution Cell vol 179 no 5 14 novembre 2019 p 1057 1067 article no e14 DOI 10 1016 j cell 2019 10 019 Damien Aubert Classer le vivant les perspectives de la systematique evolutionniste moderne ISBN 978 2 340 01773 3 et 2 340 01773 4 OCLC 992798346 lire en ligne Futura Embryophyte sur Futura consulte le 12 mars 2019 en YL Qiu JD Palmer Phylogeny of early land plants insights from genes and genomes Trends Plant Sci vol 4 no 1 1999 p 26 30 DOI 10 1016 s1360 1385 98 01361 2 Evolution et caracteristiques Origine et adaptation au milieu terrestre sur uel unisciel fr consulte le 12 mars 2019 Gerard Cusset Botanique Les Embryophytes Elsevier Masson 1er decembre 1997 512 p Classification des vegetaux Site des ressources d ACCES pour enseigner la Science de la Vie et de la Terre sur acces ens lyon fr consulte le 12 mars 2019 Integrated Taxonomic Information System ITIS www itis gov CC0https doi org 10 5066 F7KH0KBK consulte le 25 juin 2018 MNHN amp OFB Ed 2003 present Inventaire national du patrimoine naturel INPN Site web https inpn mnhn fr consulte le 16 aout 2023 Fossilworks Paleobiology Database consulte le 25 juin 2018 Voir aussiSur les autres projets Wikimedia Embryophyta sur Wikimedia CommonsEmbryophyta sur Wikispecies Bibliographie Gerard Cusset Botanique les embryophytes Masson 1997 Articles connexes Plante Chlorobionta Archaeplastida classification phylogenetique Liens externes en BioLib Embryophyta consulte le 16 aout 2023 fr INPN Equisetopsida C Agardh 1825 TAXREF consulte le 16 aout 2023 fr en ITIS Embryophyta consulte le 16 aout 2023 en NCBI Embryophyta taxons inclus consulte le 16 aout 2023 en Tree of Life Web Project Embryophyta consulte le 16 aout 2023 en Paleobiology Database Embryophyta consulte le 16 aout 2023 en Taxonomicon Embryophyta Engler 1887 Mishler amp Qiu 2020 consulte le 16 aout 2023 en Tropicos Equisetopsida C Agardh liste sous taxons consulte le 16 aout 2023 Ressources relatives au vivant BioLib Dyntaxa Paleobiology Database Systeme d information taxonomique integre Tree of Life Web Project Ressource relative a la sante Medical Subject Headings Notices dans des dictionnaires ou encyclopedies generalistes Den Store Danske Encyklopaedi Gran Enciclopedia Catalana Notices d autorite GND Tchequie Jean Yves Dubuission professeur des Universites Sorbonne universite et Sabine Hennequin maitre de conferences Sorbonne universite Embryophytes ou cormophytes ou archegoniates sur Universalis fr Pascal Gantet Vincent Tandart et Alain Verger Les bryophytes reproduction sexuee sur le site de l Universite catholique de LillePortail de la botanique Portail origine et evolution du vivant