Magnoliidae Magnoliopsida Magnoliophyta Angiospermae Plantes à fleurs Angiospermes Diverses fleurs et inflorescences d a
Angiospermes

Magnoliidae, Magnoliopsida, Magnoliophyta, Angiospermae · Plantes à fleurs

Division
Cronquist, Takht. & W.Zimm. ex Reveal, 1996
Classes de rang inférieur
- Liliopsida - monocotylédones
- Magnoliopsida - dicotylédones
Règne | Plantae |
---|---|
Sous-règne | Viridiplantae |
Infra-règne | Streptophyta |
Super-division | Embryophyta |
Division | Tracheophyta |
Sous-division | Spermatophytina |
Classe
Brongn., 1843
Classe | Equisetopsida |
---|
Sous-classe
ex Takht., 1967
Ordres de rang inférieur
Les Angiospermes (Angiospermae) sont des plantes vasculaires du groupe des Spermatophytes (les plantes à graines). Ces végétaux, qui portent des fleurs puis des fruits, sont couramment appelés « plantes à fleurs ». « Angiosperme » vient des mots grecs ἀγγεῖον / angeīon, « vase, réceptacle », et σπέρμα / spérma, « graine », et signifie « graine dans un récipient » — par opposition aux Gymnospermes (« graine nue ») qui sont leur groupe frère. Elles représentent la plus grande partie des espèces végétales terrestres (90 % à 96 % de la biodiversité végétale en dehors des océans), avec près de 319 000 espèces répertoriées en 2015, sachant que près de 2 000 nouvelles espèces sont découvertes chaque année. Les Angiospermes comprennent les Dicotylédones et les Monocotylédones.
D'un point de vue de la systématique, les plantes à fleurs forment un taxon considéré comme monophylétique qui a reçu plusieurs noms scientifiques et rangs taxinomiques. Outre le taxon Angiospermae qui a pu prendre de nombreux rangs différents, elles sont aussi classées comme la division des Magnoliophytes (Magnoliophyta), la classe des Magnoliopsides (Magnoliopsida, qui peut aussi correspondre aux Dicotylédones) ou la sous-classe des Magnoliidées (Magnoliidae, qui peut aussi correspondre à un taxon inférieur).
Les principales familles sont, en nombre décroissant d'espèces, les Asteracées (ou Composées) qui représentent un peu plus de 10 % des plantes à fleurs, les Orchidacées (ou Orchidées) près de 9 %, les Fabacées (ou Légumineuses) un peu plus de 6 %, les Rubiacées un peu plus de 4 %, les Poacées (ou Graminées) 3,5 %, les Lamiacées (ou Labiées) près de 2,5 % et les Euphorbiacées 2 %.
Les Angiospermes diffèrent des autres plantes à graines par la présence des caractères suivants :
- la condensation des organes reproducteurs en une fleur ;
- la présence d'un ovaire enveloppant les ovules, et qui se développera pour donner un fruit ;
- la double fécondation de l'ovule, qui donnera l'embryon et son tissu nourricier, l'albumen.
La fleur et le fruit, qui sont propres à ce groupe, entraînent, pour de nombreuses espèces, une interaction avec les animaux dans la reproduction (pollinisation par les insectes, zoochorie…).
Les Angiospermes dominent les paysages naturels terrestres tropicaux et tempérés, comme la savane ou la forêt. Elles laissent la place aux résineux (Pinophytes) et aux lichens dans les biotopes les plus froids. Elles sont aussi présentes dans les milieux aquatiques (Zostère…).
Étymologie
Le terme angiosperme est composé du grec ancien ἀγγεῖον / angeīon, « récipient », et σπέρμα / spérma, « graine », soit littéralement « graine dans un récipient ».
Apparition et histoire évolutive

L'avènement des Angiospermes est un saut évolutif en ce sens qu'elles enferment leurs ovules (puis leurs graines) dans un ovaire, ce qui les protège, à l'inverse de leur groupe frère, les Gymnospermes (du grec sperma, « graines », et gymno, « nu »), qui ont des cônes femelles sur lesquels se développent les ovules nus à l'aisselle d'écailles ovulifères. C'est sans doute Théophraste qui, le premier, distingue les Angiospermes des Gymnospermes dans son atlas de botanique Historia plantarum. À la fin du XVIIe siècle, John Ray utilise cette différence dans sa classification, qui est la première tentative de classification naturelle de l'époque moderne, appuyée pour les Angiospermes sur le nombre de cotylédons de la graine. C'est de lui que date la distinction entre Monocotylédones et Dicotylédones.
L'origine des Angiospermes était pour Darwin un « abominable mystère ». Certains servent cette formule « un peu à toutes les sauces, dénaturant quelque peu la pensée de Darwin ; d'autres prétendent même l'avoir résolu, alors qu'il reste encore tant à comprendre ». Bien que les plantes aient colonisé la terre ferme il y a plus de 400 Ma (millions d'années), l'âge d'apparition des plantes à fleurs n'était pas connu.
Jusqu'au début des années 2000, les plus anciens fossiles connus dataient d'un peu plus de 100 Ma. En 2012, un fossile de Montsechia vidalii, trouvé dans le sud de l'Italie 58 ans après la découverte en Espagne de cette espèce — qui n'est sans doute pas la toute première plante à fleurs —, a été daté à 130 Ma environ ; il montre qu'une plante à fleurs aquatique lacustre vivait en eau douce, d'une forme proche de l'actuel Ceratophyllum, mais avec des tiges principales nettement plus épaisses,,. Cette espèce serait caractéristique de milieux lacustres peu profonds, alcalins, oligotrophes et temporaires.
Le fossile de plante à fleurs éclose le plus ancien est Archaefructus liaoningensis, découvert en Chine et daté de 125 Ma AP (Crétacé). Une étude de 2013 a par ailleurs daté six différents grains de pollen de 240 Ma,. En outre, une étude moléculaire publiée en 2007 montre que cinq grands groupes des Angiospermes seraient déjà apparus il y a 140 Ma. Un fossile découvert en Chine, Nanjinganthus dendrostyla, pourrait reculer l'âge des angiospermes à 174 Ma AP (Jurassique inférieur), s'il appartient bien à ce groupe,.
La plante à fleurs actuelle située le plus à la base de l'arbre phylogénétique des plantes à fleurs est Amborella trichopoda. Elle forme le clade frère de toutes les autres angiospermes dont l'apparition daterait d'environ 135 Ma.
En 2019, un petit insecte coléoptère, Angimordella burmitina, a été décrit dans de l'ambre birman. Il est daté du tout début du Crétacé supérieur (Cénomanien), il y a environ 99 millions d'années,. Il porte sur ses poils une soixantaine de grains de pollens tricolpés caractéristiques des dicotylédones vraies. Il s'agit de la première preuve directe d'une pollinisation de plante à fleurs par un insecte.
Un modèle numérique de climat suggère que les changements climatiques induits par la dislocation du supercontinent Pangée il y a 175 Ma auraient joué un rôle important dans l'émergence et la diversification des plantes à fleurs. La fragmentation de la Pangée en continents et sous-continents a en effet ouvert des océans et des mers favorisant des courants océaniques qui auraient induit une augmentation graduelle des précipitations et l'expansion progressive des zones climatiques tempérées humides, tandis que les grandes ceintures désertiques des moyennes latitudes du Jurassique se seraient fractionnées au Crétacé. Ces changements climatiques auraient ainsi favorisé la radiation des Angiospermes des basses vers les hautes latitudes.
Une étude de 2017 a permis de modéliser le génome du dernier ancêtre commun des plantes à fleurs et de le dater de 214 Ma. Cet ancêtre aurait 15 chromosomes porteurs de plus de 22 000 gènes.
Une étude en 2018 suggère que le succès évolutif des Angiospermes s'explique en grande partie, non par leurs fleurs, mais par leurs feuilles. Il existe un large consensus scientifique[réf. souhaitée] sur le fait que la grande diversification des fleurs s'explique en grande partie par les innovations qui portent sur différents points de leur reproduction sexuée (fleur, modalités de pollinisation, graine et fruit) et par les coévolutions plantes-insectes et plantes-herbivores. L'origine de leur grand succès par rapport aux Ptéridophytes et aux Gymnospermes, qui dominaient la biosphère végétale au Crétacé, reste l'objet de nombreuses hypothèses. Au début du Crétacé moyen, alors que le climat se réchauffe et que le niveau marin s'élève, les Angiospermes occupent pour la première fois les sous-bois des plaines d'inondation, en compétition avec les fougères et les conifères. Elles conquièrent de nouveaux habitats en bénéficiant d'innovations : des feuilles plus petites, une grande densité de stomates et de nervures favorisant un taux de transpiration et de photosynthèse plus importants, et donc une croissance initiale accrue des plantules. Elles auraient acquis ces avantages grâce à leur génome plus petit que celui des Gymnospermes, associé à un noyau et à une cellule végétale également plus petits, assurant un « pavage » plus dense de leurs feuilles.
Les angiospermes forment donc un groupe « jeune » et qui s'est rapidement diversifié dans un environnement déjà riche, en subissant une pression de sélection de la part de nombreux autres groupes (en particulier des animaux, comme les insectes). Ceci permet de comprendre l'adéquation ou symbiose qui existe aujourd'hui entre de nombreux Angiospermes et certains animaux.
Tendances évolutives
Les grandes tendances évolutives chez les Angiospermes concernent son appareil végétatif et reproducteur. L'appareil végétatif est caractérisé par la lignification à la sortie des eaux, donnant les premières angiospermes (petits arbres peu ramifiés, à feuilles persistantes) qui deviennent des plantes herbacées par la suite. La contraction des axes floraux donne des inflorescences plus compactes. L'appareil reproducteur se caractérise par la cyclisation des pièces florales et la diminution de leur nombre, la diminution du nombre de pièces par verticille, la protection accrue des sporophylles et l'adaptation à une pollinisation par divers animaux.
Reproduction des Angiospermes
Les Angiospermes présentent le système reproductif le plus évolué des végétaux. Ce sont d'ailleurs les organes reproducteurs (fleurs et fruits) qui sont les caractéristiques les plus visibles du groupe.
Reproduction chez les Angiospermes
Organisation des pièces florales
Les termes « fleur » et « plante » sont souvent confondus par les non-botanistes. Or, les fleurs ne constituent que la partie reproductive de certaines plantes — les plantes à fleur. La fleur est constituée de plusieurs pièces, dont les étamines (constituant la partie mâle) et le pistil (constituant la partie femelle). Une fleur hermaphrodite est une fleur possédant à la fois étamines et pistil.[réf. souhaitée]
Répartition des sexes chez les plantes à fleurs
Les Angiospermes sont à reproduction majoritairement sexuée, avec quelques cas de parthénogenèse (pissenlits).
La majorité (70 %) sont hermaphrodites (les individus ont les deux sexes), avec en général des fleurs mixtes (voir Herkogamie). Cependant, chez d'autres espèces, les fleurs mâles et femelles sont séparées sur le même individu (espèces monoïques, telles que le noisetier et le maïs). D'autres combinaisons sont possibles (fleurs hermaphrodites et fleurs mâles sur le même pied par exemple).
Quelques espèces (environ 7 %) sont à sexes séparés sur plantes séparées (les individus sont mâles ou femelles, par exemple le houx, le kiwi, on parle d'espèce dioïque), voire fleur hermaphrodite et fleur femelle sur pieds différents (). Enfin, on note des cycles reproductifs plus curieux, comme le cas du figuier.
Les individus ne sont pas nécessairement autofécondables, c'est-à-dire que la fécondation n'est pas toujours possible sur la même plante (nombreux cultivars de pommiers).
Cycle de vie des Angiospermes

Comme toutes les plantes, les Angiospermes présentent une alternance entre deux états : l'état sporophytique et l'état gamétophytique. Cependant, cette alternance fait partie d'un cycle très déséquilibré : la phase gamétophytique est très réduite dans l'espace et dans le temps, ce qui correspond à une meilleure adaptation au milieu de vie non aquatique des Angiospermes. En effet, l'exposition au soleil augmentant les risques de mutations, une dominance de la phase sporophytique (au plus grand niveau de ploïdie) évite d'exprimer directement les mutations récessives. De plus, le sporophyte (par exemple un arbre) est invariablement plus résistant chez les plantes.
Les gamétophytes mâle et femelle correspondent respectivement au grain de pollen et au sac embryonnaire chez les Angiospermes. Le grain de pollen et le sac embryonnaire (lui-même contenu dans l'ovule, d'où une possible confusion) ne sont donc pas des gamètes, puisqu'ils contiennent les gamètes ou les futurs gamètes.
Grain de pollen

Généré par les anthères, le grain de pollen correspond au gamétophyte mâle. Il renferme deux à trois cellules et est entouré d'une double paroi formée du matériau le plus résistant du monde vivant : la sporopollénine, qui le rend fossilisable. Cette paroi est constituée de deux couches non cellulaires : l'intine, interne, qui est continue et sécrétée par le gamétophyte, et l'exine, externe, qui présente des apertures et qui est sécrétée par le sporophyte. Dans le cas d'un pollen bicellulaire, le grain de pollen contient une cellule végétative (qui germera pour former le tube pollinique) et une cellule génératrice (qui correspond aux futures gamètes mâles, il s'agit d'une cellule n'ayant pas accompli sa deuxième division de méiose). Dans le cas du pollen tricellulaire, la cellule génératrice a déjà accompli sa deuxième division de méiose.
Sac embryonnaire
Le sac embryonnaire peut être monosporé ou tétrasporé, c'est-à-dire provenir d'une seule mégaspore du sporophyte ou d'une tétrade de spores issues de la même méiose. C'est un tissu (non pas un gamète) gamétophytique (contenant le gamète femelle). Il peut présenter 7 ou 4 cellules. Dans le cas d'un sac embryonnaire à sept cellules, y sont présents :
- l'oosphère, c'est-à-dire la cellule fécondable ou le gamète femelle ;
- deux synergides, cellules adjuvantes de la fécondation qui forment un tore autour de l'oosphère et qui assumeront le rôle de sas pour faire transiter le gamète mâle. Ces cellules peuvent éventuellement générer un embryon non zygotique dans certains cas de reproduction asexuée ;
- trois antipodes situés à l'autre bout du sac embryonnaire ;
- une cellule centrale à deux noyaux (dits polaires) qui fusionneront avec le deuxième gamète mâle lors de la double fécondation pour éventuellement donner l'albumen.
Le sac embryonnaire renferme donc et protège le gamète femelle dont il favorisera la fécondation. Il est lui-même enfermé dans le nucelle à l'intérieur de l'ovule bitégumenté.
Pollinisation
Du fait de leur immobilité, la pollinisation d'un végétal terrestre par un autre géographiquement éloigné pose une difficulté. Si une possibilité est de s'en remettre au vent (pollinisation anémophile), les Angiospermes présentent la particularité que leur pollen est très souvent transporté par des espèces animales (pollinisation zoophile), principalement des insectes (pollinisation entomogame) mais aussi des chauve-souris, des marsupiaux (pollinisation cheiroptérogame, rencontrée chez le baobab) et des oiseaux (pollinisation ornithogame), qui se trouvent être attirés par la couleur, la forme, l'odeur ou le nectar des fleurs (ce qui permet aux auteurs de dire que dans une fleur, les pétales participent également à la rencontre des gamètes). Et en effet, l'organisation des pièces florales et les mécanismes créés par la fleur jouent un rôle très particulier dans la fécondation. Par exemple, un insecte pollinisateur ne va tirer le nectar d'une fleur à symétrie bilatérale que s'il peut l'atteindre d'un certain angle. Ce mécanisme augmente la probabilité pour l'insecte que le pollen soit déposé sur une partie de son corps et qu'il soit distribué au sein d'une même espèce de fleur quand l'animal va butiner de fleur en fleur. Ces particularités de transfert entraînent la diminution du flux de gènes entre populations divergentes et favorise la spéciation des végétaux.
Ceci est le cas de Rafflesia arnoldii, la fleur la plus grosse du monde qui existe seulement en Indonésie. Cette fleur, de la taille d'un pneu de voiture, attire les mouches pollinisatrices par une odeur de putréfaction. C'est pourquoi des phénomènes comme la disparition des abeilles (syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles) pourraient avoir des conséquences sur l'évolution de la biodiversité des plantes à fleurs dans les années à venir.
La fécondation
La fécondation se fait par germination du pollen sur le pistil, sans nécessité d'humidité comme dans le cas des fougères (caractère qu'ils partagent avec les autres Spermaphytes).
Chez les Angiospermes la fécondation présente trois caractéristiques essentielles:
- elle est siphonogame : le grain de pollen aperturé possédant deux ou trois cellules voit sa cellule végétative germer et former un tube pollinique qui acheminera, à l'aide de son cytosquelette, le gamète mâle (cas du pollen tricellulaire) ou la cellule génératrice (cas du pollen bicellulaire) qui y effectuera sa seconde division de méiose. En ceci la siphonogamie correspond à un total affranchissement de l'eau pour la fécondation.
- elle est anisogame : le gamète femelle est de loin le plus massif des deux (le grain de pollen étant souvent très déshydraté, les cellules qu'il contient ont un espace cytoplasmique très réduit). Ceci implique que l'embryon possède systématiquement les caractères cytoplasmiques de sa mère. La transmission des gènes chloroplastiques et mitochondriaux (qui jouent un rôle important dans certains cas de résistance aux pesticides comme l'atrazine ou aussi dans des cas de stérilité mâle) n'est pas mendelienne. La mère transmet son cytoplasme en bloc et donc son génome mitochondrial et chloroplastique.
- elle est double : les gamètes mâles acheminés par le grain de pollen vont fusionner leurs noyaux (caryomixie) avec ceux de deux cellules différentes. Une première caryomixie entre gamète mâle et oosphère donnera l'embryon, une autre entre le second gamète mâle et les noyaux centraux de l'ovule conduira à une cellule triploïde qui formera l'albumen de la graine.
Voir aussi : le tube pollinique, le stigmate
La graine
Une fois fécondée, l'oosphère se développera en embryon. L'ovule contenant le sac embryonnaire qui la renfermait va donc former la graine (quant à l'ovaire, il formera le fruit vrai, l'ensemble graine et fruit étant appelé diaspore). On détermine trois catégories principales de graines en fonction de leur lieu de stockage des réserves :
- Les graines albuminées ou graines à albumen. Les deux produits de la double fécondation s'y développent ensemble : le zygote polarisé donne l'embryon et le noyau triploïde (3x) de la cellule centrale se divise très vite au sein de la même cellule (coenocyte), puis a lieu une étape de cloisonnement cellulaire pour former un tissu nourricier : l'albumen. La noix de coco par exemple présente un « lait » qui correspond en fait à la phase coenocytique de son développement. Observé au microscope, le « lait » de coco révèle qu'il est en fait un continuum de cytoplasme : c'est une cellule géante ayant un très grand nombre de noyaux. Une fois cellularisé, ce coenocyte formera le coprah ; Exemples : Magnoliacées, Euphorbiacées (Hévéa, ricin, manioc), Ombellifères, Poacées (ou Graminées).
- Les graines exalbuminées, sans albumen. Les divisions du noyau triploïde central s'interrompent très vite mais l'embryon se développe normalement à partir du zygote. Il stockera ses réserves dans ses cotylédons ; Exemples : Rosacées (pommier), Fabacées (ou Légumineuses), Composées, Juglandées (noyer).
- les graines à périsperme, sans albumen. Les divisions du noyau triploïde central s'interrompent aussi très rapidement. L'embryon ne stocke pas ses réserves lui-même, c'est le nucelle qui assumera cette fonction en devenant le périsperme. Exemples : Musacées (bananier), Nymphéacées, Chénopodiacées (betterave, épinard).
La graine peut être plus ou moins déshydratée. La longévité étant proportionnelle au degré de déshydratation, certaines graines (notamment pour les plantes des régions intertropicales sans saison défavorable) le sont peu (exemple: fève du cacaoyer), d'autres le sont à des niveaux extrêmes (masse d'eau inférieure à 1 % de la masse totale chez Nelumbo, le lotus d'Asie dont la longévité est de l'ordre du millier d'années.)
Le fruit
La formation du fruit résulte de la transformation du pistil après la fécondation, ou parfois sans fécondation (on parle dans ce cas de parthénocarpie). C'est plus précisément la paroi de l'ovaire (partie du pistil qui renferme l'ovule) qui devient la paroi du fruit, appelée péricarpe, entourant les graines. L'épiderme externe de cette paroi devient l'épicarpe, le parenchyme devient le mésocarpe, et l'épiderme interne, l'endocarpe. Selon les transformations de cette paroi, on obtient les différents types de fruits : charnus (baie, drupe), secs déhiscents ou indéhiscents.
Dans certains cas, le fruit peut avoir une origine plus complexe et résulter soit :
- de la transformation d'autres parties de la fleur, notamment le réceptacle floral. On parle dans ce cas de faux-fruit. L'exemple le plus connu de faux-fruit est la pomme ou la fraise.
- soit de la transformation de plusieurs fleurs d'une inflorescence. C'est par exemple le cas du fruit du mûrier, la mûre, l'ananas.
Voir aussi : péricarpe, akène, baie, drupe, , , fruit sec.
La dispersion des descendants
L'ensemble fruit et graine est appelé diaspore, le fruit est une structure uniquement ovarienne (c'est pourquoi on parle dans de nombreux cas de « faux fruits », la pomme, la fraise en faisant partie) tandis que la graine provient de l'ovule.
La graine et le fruit correspondent à une certaine forme de viviparité. L'embryon des Angiospermes se développe dans un premier temps protégé et alimenté par son parent femelle, puis est libéré, dans un état de vie ralentie (diapause), muni de protections et de réserves alimentaires (le fruit). Certains fruits présentent en plus des caractéristiques permettant la dispersion sur des distances importantes. On peut citer les aigrettes des pissenlits, qui font que le vent transporte les graines sur des dizaines de mètres. Citons aussi la mise à contribution de mammifères pour le transport (par accrochage dans les poils ou, moins important il faut l'admettre dans les chaussettes de campeurs). Un autre mode de dispersion s'observe quand des animaux consomment certains fruits : ils peuvent alors lâcher la graine et ses enveloppes non comestibles loin de son parent (avant ou après transit intestinal, selon). Il est par ailleurs clair qu'un mimétisme et une coévolution peuvent être en cause dans l'adaptation des plantes à fleurs à la faune capable de disperser leur progéniture. On connaît par exemple certaines graines dont la dormance est spécifiquement levée par des enzymes digestives d'animaux spécifiques (par exemple certains acacias africains).
Spécificité des conditions naturelles
Étant fixées et en milieu non aqueux, les Angiospermes ont à faire face à un très grand nombre de pressions sélectives. c'est en particulier pour cette raison qu'elles sont beaucoup plus diversifiées que les Thallophytes (algues) qui, elles, se développent au sein d'un milieu très peu changeant. De fait les Angiospermes représentent le sous-embranchement le plus diversifié des Chlorobiontes (lignée verte). Cette diversification passe nécessairement par une diversité génotypique. Ainsi la descendance d'une angiosperme en conditions sauvages a toujours tendance à ne pas être homogène, et donc à présenter une très large gamme de génotypes différents.
Pour entretenir cette diversité génétique, les plantes ont recours à l'allogamie (régime de reproduction sexuée chez les espèces dont les individus s'interfécondent systématiquement, par opposition à l'autogamie qui a été sélectionnée par l'Homme, nous verrons pour quelles raisons) qui rend incontournable la large diffusion du pollen. Une seule descendance compte ainsi un très grand nombre de génotypes différents qui conduiront à des phénotypes dont certains seront certainement très bien adaptés au milieu (les autres mourront). Les plus adaptés disposant ensuite de la reproduction asexuée pour se multiplier avant d'avoir atteint la maturité sexuelle. On connaît divers modes favorisant l'allogamie (s'opposant à l'autogamie).
- Les systèmes d'(auto)Incompatibilité sporophytiques et gamétophytiques (SIS et SIG). Il s'agit de réactions de rejet de l'autopollen (pollen provenant du soi). On l'a vu, le grain de pollen est composé de deux à trois cellules et est entouré du sporoderme essentiellement composé du matériau le plus résistant chez le Vivant : la sporopollenine. ce sporoderme se compose de deux couches : l'intine et l'exine dont les origines sont très différentes. L'exine (qui présente les apertures) a été synthétisée par le sporophyte, et présente donc certaines molécules (RNAses et glycoprotéines) qui résultent de l'expression d'allèles sporophytiques. Ces protéines sont reconnues lorsque l'autopollen arrive au niveau du stigmate, et elles déclenchent l'autoincompatibilité Sporophytique (par reconnaissance de molécules synthétisées par le sporophyte). Ce rejet se rencontre dans le cas de pollen tricellulaire.
L'autoincompatibilité Gamétophytique repose sur le même principe, mais est basée sur la reconnaissance de substances synthétisées par le gamétophyte mâle (c'est-à-dire le grain de pollen chez les Angiospermes). Ces substances sont contenues dans l'intine et sont reconnues au moment de la germination du pollen qui est alors rejeté. Le SIS se rencontre chez des espèces à pollen bicellulaire. - Les décalages de maturité. Chez certaines espèces les pièces mâles de la fleur sont matures avant les pièces femelles (protandrie) ou après (protogynie, plus rare), ce qui réduit considérablement le nombre d'autofécondations.
- Le dimorphisme floral : les espèces ayant développé ce système présentent deux types d'individus en proportions égales dans leur population. Des individus à fleurs longistylées (style long, stigmate au-dessus des étamines, petits grains de pollen et grosses papilles stigmatiques) et des individus à fleurs brévistylées (style court, étamines au-dessus du stigmate mais gros grains de pollen et petites papilles stigmatiques). Ce dimorphisme empêche l'autofécondation car dans les deux cas l'autopollen ne peut pas pénétrer le stigmate du style, soit parce qu'il est trop gros, soit parce que le style est trop haut.
Les plantes à fleurs de haute altitude (notamment la (vi) et le (vi), découverts en 1937 par l'explorateur Eric Shipton, qui atteignent 6 400 m d'altitude ; la sabline à feuilles de mousses, la (vi) et l' collectées en 1952 par le botaniste Albert Zimmerman à une altitude de 6 350 m) sont de plus en plus étudiées pour analyser leur mécanisme de résistance au gel.
La multiplication asexuée
Les Angiospermes disposent d'un très grand nombre de possibilités de multiplication asexuée (mode de reproduction uniparental mais pas nécessairement clonal). On a déjà cité les diverses parthénogenèses, mais existent aussi des procédés plus connus liés à la fragmentation du thalle (certaines graminées non sélectionnées par l'Homme ayant besoin d'être modérément piétinées pour mieux se répandre par multiplication asexuée clonale dans le milieu). Ces procédés sont liés à la totipotence des cellules végétales non apoptotiques (c'est-à-dire les cellules dont la mort n'est pas « programmée », soit la quasi-totalité des cellules végétales, celles constituant les divers systèmes circulatoires étant apoptotiques ou semi-apoptotiques). On pourra citer l'exploitation de cette potentialité par l'Homme, notamment les techniques de bouturage, de marcottage forcé ou simplement la fragmentation des rhizomes ou des tubercules. Les Angiospermes utilisent des extensions racinaires ou caulinaires comme les stolons et les drageons, notamment chez Populus, un peuplier pouvant ne résulter que d'un drageon, un bois entier peut n'être en réalité qu'un seul individu. C'est aussi le cas chez le bambou qui, pour compenser sa grande lenteur à générer des fleurs (parfois plusieurs dizaines d'années avant d'atteindre la maturité sexuelle) se multiplie d'une façon surabondante par émission de rhizomes.
Enfin on pourra aussi citer la multiplication asexuée clonale par apoflorie : formation de bourgeons mitotiques appelé bulbilles, qui deviennent de petits individus développant leurs cormus (feuilles, tige et racine) sur la plante elle-même avant d'en être détachés. On observe ce mode de reproduction chez Kalanchoe pinnata en particulier (plante sacrée des Aztèques).
L'atout essentiel du succès évolutif des Angiospermes vis-à-vis des Gymnospermes aura été le recours massif à la multiplication asexuée qui permet de multiplier les phénotypes adaptés à leur environnement sans que les individus n'aient nécessairement atteint la maturité sexuelle.
L'anatomie et la croissance
Les Angiospermes ont des tailles de quelques millimètres à une centaine de mètres (eucalyptus par exemple).
Les Angiospermes sont en majorité phototrophes, tirant leur énergie chimique de la lumière solaire et leur carbone du dioxyde de carbone atmosphérique. Quelques espèces sont partiellement parasites (gui), d'autres le sont totalement, ou sont saprophytes et, dans ces deux derniers cas, sont dépourvues de chlorophylle. Citons le cas de mycotrophes, des Angiospermes sans chlorophylle vivant en relation symbiotique avec des champignons (certaines orchidées, et les monotropes).
Les Angiospermes, comme les autres Spermatophytes, développent un système racinaire important leur permettant de puiser dans le sol l'eau et les sels minéraux dont ils ont besoin. Les racines sont souvent le siège de symbioses avec les bactéries du sol, en particulier pour le métabolisme de l'azote. Certaines espèces, vivants fréquemment sur des sols très pauvres, complètent leur apport en azote par la capture d'animaux (plantes carnivores).
Voir aussi : méristème, liber, phloème, xylème, racine, , feuille
Systématique
Les 369 000 espèces sont réparties en 12 000 genres appartenant à environ 445 familles, elles-mêmes réunies en 56 ordres (contre seulement 700 espèces de Gymnospermes selon les estimations les plus larges). Elles dominent la flore terrestre. La clé de leur succès évolutif réside dans l'amélioration des modes de fécondation et de dissémination des graines en relation étroite avec les animaux, en particulier la coévolution entre les insectes pollinisateurs et les plantes du Crétacé, ce qui entraîne chez ces dernières une augmentation de leur diversité génétique et leur permet de coloniser tous les milieux,.
En France, les angiospermes comprennent environ 150 familles contenant 6 000 espèces.
On distingue différents ordres de divergences anciennes, et deux grands ensembles, les monocotylédones, qui incluent entre autres les graminées (blé, maïs, bambou), les dattiers ou les plantes à bulbes (jonquille, oignon, poireau), et les dicotylédones vraies, qui incluent aussi bien le chêne que la pomme de terre, les orties ou les artichauts. Les monocotylédones rassemblent près de 20 % des espèces et les dicotylédones près de 80 %.
L'histoire des classifications botaniques montre que les systématiciens essayent de se rapprocher d'une description de plus en plus précise des groupes végétaux en fonction des liens de parenté entre espèces. Les derniers systèmes de classification publiés sont celui d'Arthur Cronquist en 1981, utilisé dans de nombreux ouvrages, et plus récemment, la classification APG IV (proposée par l'Angiosperm Phylogeny Group) en 2016 fondée sur la phylogénie moléculaire.
- Magnolia grandiflora, une Magnoliidée.
- Tulipa gesneriana, une Monocotylédone.
- Triticum aestivum (blé), une Commelinidée.
- Ceratophyllum submersum, de l'ordre des Ceratophyllales.
- Hibiscus rosa-sinensis, une Rosidée.
- Pomme de terre (Solanum tuberosum), une Astéridée du groupe 1 (Lamiidées).
- Camomille (Matricaria chamomilla), une Astéridée du groupe 2 (Campanulidées).
Classification
Selon les classifications, les plantes à fleurs sont :
- la division des Magnoliophyta, contenant deux classes, les Liliopsida (monocotylédones) et les Magnoliopsida (dicotylédones) : classification classique de Cronquist (1981) et classifications classiques de Takhtajan (1987, 1997 et 2009) ;
- la classe des Magnoliopsida (cependant, le nom Magnoliopsida se rapporte le plus souvent aux Dicotylédones) :
- la classe des Magnoliopsida divisée en deux sous-classes, les Liliidae (monocotylédones) et les Magnoliidae (dicotylédones) : Dahlgren (1980), Thorne (1992) ;
- la classe des Magnoliopsida divisée en 12 sous-classes : Thorne et Reveal (2007) ;
- la classe des Magnoliopsida, divisée en de nombreux super-ordres, de la division de Tracheophyta (plantes vasculaires) : ITIS (9 juillet 2022), World Register of Marine Species (9 juillet 2022) ;
- la super-classe des Angiospermae contenant la seule classe des Magnoliopsida, de la division de Tracheophyta : Ruggiero et al. (2015), IRMNG (9 juillet 2022) ;
- la sous-classe des Magnoliidae, de la classe des Equisetopsida qui regroupe toutes les plantes terrestres : classification APG III selon Chase et Reveal (2009), Tropicos (9 juillet 2022), INPN (9 juillet 2022).
Quant au nom Angiospermae, il a pu prendre les rangs de sous-règne, division (ou phylum), sous-division, infra-division, super-classe et classe.
Selon Chase et Reveal, d'après la classification phylogénétique APG III (2009), applicable à la classification phylogénétique APG IV (2016) :
(angiospermes) sous-classe des Magnoliidae Novák ex Takht., 1967
- super-ordre des Amborellanae M.W.Chase & Reveal, 1948
- super-ordre des Nymphaeanae Thorne ex Reveal, 1992
- super-ordre des Austrobaileyanae Doweld ex M.W.Chase & Reveal, 2009
(mésangiospermes)
- non classé : Chloranthales Mart., 1835 (ou super-ordre des Chloranthanae Doweld, 2001)
- super-ordre des Magnolianae Takht., 1967
- ordre des Canellales Cronquist, 1957
- ordre des Laurales Juss. ex Bercht. & J.Presl, 1820
- ordre des Magnoliales Juss. ex Bercht. & J.Presl, 1820
- ordre des Piperales Bercht. & J.Presl, 1820
- super-ordre des Lilianae Takht., 1967 (monocotylédones)
- ordre des Acorales Mart., 1835
- ordre des Alismatales R.Br. ex Bercht. & J.Presl, 1820
- ordre des Asparagales Link, 1829
- ordre des Dioscoreales Mart., 1835
- ordre des Liliales Perleb, 1826
- ordre des Pandanales R.Br. ex Bercht. & J.Presl, 1820
- ordre des Petrosaviales Takht., 1997
(commelinidées)
- non classé : famille des Dasypogonaceae Dumort., 1829 (ou ordre des Dasypogonales Doweld, 2001)
- ordre des Arecales Bromhead, 1840
- ordre des Commelinales Mart., 1835
- ordre des Poales Small, 1903
- ordre des Zingiberales Griseb., 1854
- super-ordre des Ceratophyllanae Takht. ex Reveal & Doweld, 1999
- ordre des Ceratophyllales Link, 1829
(dicotylédones vraies)
- super-ordre des Buxanae Takht. ex Reveal & Doweld, Novon 9: 549 30 Dec 1999
- ordre des Buxales Takht. ex Reveal, 1996
- super-ordre des Proteanae Takht., 1967
- ordre des Proteales Juss. ex Bercht. & J.Presl, 1820
- super-ordre des Ranunculanae Takht. ex Reveal, 1992
- ordre des Ranunculales Juss. ex Bercht. & J.Presl, 1820
(noyau des dicotylédones vraies)
- super-ordre des Myrothamnanae Takht., 1997
- ordre des Gunnerales Takht. ex Reveal, 1992
- non classé : famille des Dilleniaceae Salisb., 1807 (ou ordre des Dilleniales DC. ex Bercht. & J. Presl, 1820, super-ordre des Dillenianae Takht. ex Doweld, 2001)
- non classé : ordre des Saxifragales Bercht. & J.Presl, 1820 (ou super-ordre des Saxifraganae Reveal, 1994)
- super-ordre des Rosanae Takht., 1967
- ordre des Vitales Juss. ex Bercht. & J.Presl, 1820
(fabidées : eurosidées I)
- ordre des Celastrales Link, 1829
- ordre des Cucurbitales Juss. ex Bercht. & J.Presl, 1820
- ordre des Fabales Bromhead, 1838
- ordre des Fagales Engl., 1892
- ordre des Malpighiales Juss. ex Bercht. & J.Presl, 1820
- ordre des Oxalidales Bercht. & J.Presl, 1820
- ordre des Rafflesiales Mart., 1835
- ordre des Rosales Bercht. & J.Presl, 1820
- ordre des Zygophyllales Link, 1829
(malvidées : eurosidées II)
- ordre des Brassicales Bromhead, 1838
- ordre des Crossosomatales Takht. ex Reveal, 1993
- ordre des Geraniales Juss. ex Bercht. & J.Presl, 1820
- ordre des Huerteales Doweld, 2001
- ordre des Malvales Juss. ex Bercht. & J.Presl, 1820
- ordre des Myrtales Juss. ex Bercht. & J.Presl, 1820
- ordre des Picramniales Doweld, 2001
- ordre des Sapindales Juss. ex Bercht. & J.Presl, 1820
- super-ordre des Berberidopsidanae Thorne & Reveal, 2007
- ordre des Berberidopsidales Doweld, 2001
- super-ordre des Caryophyllanae Takht., 1967
- ordre des Caryophyllales Takht., 1967
- super-ordre des Santalanae Thorne ex Reveal, 1992
- ordre des Santalales R.Br. ex Bercht. & J.Presl, 1820
- super-ordre des Asteranae Takht., 1967
- ordre des Cornales Link, 1829
- ordre des Ericales Bercht. & J.Presl, 1820
(lamiidées : euastéridées I)
- non classés : familles des Boraginaceae Juss., 1789, des Icacinaceae Miers, 1851, des Metteniusaceae H.Karst. ex Schnizl., 1860–1870, des Oncothecaceae Kobuski ex Airy Shaw, 1965 et des Vahliaceae Dandy, J.Hutchinson, 1959 (ou ordre des Boraginales Juss. ex Bercht. & J.Presl, 1820, des Icacinales Tiegh., 1900, des Metteniusales Takht., 1997, des Oncothecales Doweld, 2001 et des Vahliales Doweld, 2001)
- ordre des Garryales Mart., 1835
- ordre des Gentianales Juss. ex Bercht. & J.Presl, 1820
- ordre des Lamiales Bromhead, 1838
- ordre des Solanales Juss. ex Bercht. & J.Presl, 1820
(campanulidées : euastéridées II)
- ordre des Apiales Nakai, 1930
- ordre des Aquifoliales Senft, 1856
- ordre des Asterales Link, 1829
- ordre des Bruniales Dumort., 1829
- ordre des Dipsacales Juss. ex Bercht. & J.Presl, 1820
- ordre des Escalloniales Link, 1829
- ordre des Paracryphiales Takht. ex Reveal, 1992
Phylogénie


Conformément à l'APG IV (2016), les principaux groupes d’angiospermes vivants actuellement sont :
| angiospermes basaux angiospermes centraux |
Cladogramme détaillé de la phylogénie des angiospermes, classification (APG) IV. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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En 2024, et ses collègues ont construit un arbre de quelque 6 000 genres de plantes à fleurs, représentant environ 60 % des genres existants, sur la base de l'analyse de 353 gènes nucléaires dans chaque spécimen. Une grande partie de la phylogénie existante est confirmée ; la phylogénie des rosidés est révisée.

Dernier ancêtre commun
La reconstruction du dernier ancêtre commun des angiospermes est rendue difficile par le grand nombre de polyploïdisations intervenues au cours de leur histoire évolutive. De proche en proche, on a pu reconstituer le caryotype ancestral des poacées (7 chromosomes), des monocotylédones (5), des eudicotylédones (7) puis du dernier ancêtre commun (15), comportant plus de 20 000 gènes conservés. Selon l'horloge moléculaire, cet ancêtre aurait vécu au Trias, vers 214 Ma (comme les premiers insectes pollinisateurs, diptères et hyménoptères). La fleur ancestrale était bisexuée et de symétrie radiale. Ele comportait au moins quatre verticilles d'organes de trois types, tous libres : plus de dix tépales (non différenciés en sépales et pétales), plus de cinq carpelles distribués en spirale et plus de dix étamines à anthères introrses,.
Importance pour l'Homme
Les Angiospermes ont une importance économique de premier ordre pour les sociétés humaines.
Non seulement ils fournissent la plupart de nos aliments, directement (céréales, légumes, fruits) ou indirectement (alimentation du bétail, de la volaille), mais encore ils fournissent, avec certains Poacées (Bambou…) et Euphorbiacées (Hévéa) une large diversité de matières premières pour la construction, depuis au moins le Néolithique. Ainsi, ils fournissent des matériaux de construction (bois, bambou) que ce soit pour l'habitation, le transport (bateaux, brouettes), le mobilier ou l'outillage ; des fibres textiles (coton, lin), du combustible (bois), des fibres de cellulose (papier), des substances médicinales, des colorants naturels, des éléments de décors (plantes vertes, jardinage), etc.
La sélection et la culture intensive des Angiospermes est le domaine de l'agronomie, de l'agriculture ou de la sylviculture. Et justement, l'Homme a réalisé un très rigoureux travail de sélection pour conserver les caractères l'intéressant le plus. L'immense majorité des espèces domestiquées présente des caractères que la sélection naturelle défavorise. En effet l'Homme cherche essentiellement à fixer des caractères intéressants (gros fruits, belles fleurs, nombreuses graines, gros tubercules…) et en cela il doit s'opposer au très fort brassage génétique que réalisent naturellement les Angiospermes. Aussi l'Homme a donc tendance à contourner les systèmes favorisant l'allogamie et à sélectionner les rares systèmes favorisant l'autogamie (comme les systèmes basés sur l'anatomie de la fleur organisée de telle sorte que l'autofécondation est obligatoire : , cleistogamie sélectionnée chez les blés Triticum et chasmogamie). Eu égard à l'intérêt économique que suscitent les plantes cultivées, l'Homme a réalisé de nombreux travaux de recherche pour répondre à des problématiques de rendement : « quels sont les moyens d'obtenir une descendance homogène du même sexe chez des espèces dioïques » quand, chez les asperges par exemple, les pieds mâles sont systématiquement plus productifs, ce qui a donné lieu à la création des « super mâles » d'asperges (une sorte d'équivalent d'un génotype YY chez l'Homme) capables de donner une descendance 100 % mâle. D'importants travaux ont été menés en ce qui concerne la famille des Cannabacées (Houblon et Chanvre) qui elle aussi génère un intérêt économique (légal ou non) évident.
Il résulte de ces procédés de sélection que les plantes ainsi choisies par l'Homme sont souvent homozygotes pour tous leurs couples d'allèles (car nées d'un régime d'autogamie entretenu sur un très grand nombre de générations), voire qu'elles constituent tout simplement un clone (ensemble d'individus partageant le même génotype) comme ce fut le cas chez la pomme de terre cultivée Solanum tuberosum dont toutes les cultures européennes étaient en fait un clone au XIXe siècle. Ceci entraîna une réponse homogène face au mildiou (Phytophtora infestans) et les récoltes furent invariablement détruites. Le polymorphisme étant la seule réponse des systèmes vivants aux épidémies et aux pressions sélectives, le monomorphisme imposé par l'Homme pour la pomme de terre provoqua la destruction des récoltes et la dernière grande famine de l'histoire en Europe, notamment en Irlande où presque 50 % de la population trouva la mort, ce qui favorisa une large vague d'immigration vers les États-Unis.
Annexes
Publication originale
- Lindley, J (1830): Introduction to the Natural System of Botany. London: Longman, Rees, Orme, Brown, and Green. Page xxxvi. (Lire en ligne).
Bibliographie
- Spichiger, Rodolphe-Édouard et al. - Botanique systématique avec une introduction aux grands groupes de champignons. - 4e édition entièrement revue et augmentée. - Lausanne: Presses polytechniques et universitaires romanes (PPUR), 2016. - x, 448p. - (ISBN 978-2-88915-134-9). - Voir : Chapitre 5 - Les Angiospermes, p. 95-376 [Ce volumineux chapitre traite de 39 ordres et 106 familles considérés comme les plus importants et les plus représentatifs des Angiospermes.]
- (en) V.N. Naik, Taxonomy of Angiosperms, Tata McGraw-Hill Education, , 304 p. (lire en ligne)
Articles connexes
- Angiospermes basales
- Gymnospermes
- Spermatophyta
- Liste des familles de plantes à fleurs
- Liste des plus grands genres d'Angiospermes
- Leptembryé
Liens externes
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Angiospermae
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Magnoliidae
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Notes et références
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- (en) Royal Botanic Gardens, State of the World's Plants Report. 2016, Kew The Board of Trustees of the Royal Botanic Garden United Kingdom, 84 p., 2016 (ISBN 978-1-84246-628-5), p. 7.
- « Les plus grandes familles des Angiospermes (les plantes à fleurs) », sur La Gazette des Plantes, (consulté le ).
- (en) Gurcharan Singh, Plant Systematics. An Integrated Approach, Science Publishers, , p. 302.
- Extrait d'une lettre de Charles Darwin adressée le au botaniste Joseph Dalton Hooker (« Pour autant que nous pouvons en juger, le développement rapide des végétaux supérieurs dans les temps géologiques récents est un abominable mystère »). En parlant d'« abominable mystère », Darwin ne fait pas référence au manque de fossiles présentant des caractères primitifs de fleurs (pollen colporé, bois hétéroxylé, feuilles à nervation réticulée) et à l'ordre inconnu dans lequel les innovations sont apparues, mais évoque sa perplexité concernant l'origine des plantes à fleurs et leur diversification si rapide à l'échelle des temps géologiques. Ces brusques modifications confortent en effet la théorie saltationniste de l’évolution que rejette Darwin. Cf. (en) William E. Friedman, « The meaning of Darwin's 'abominable mystery' », American Journal of Botany, vol. 96, no 1, , p. 5-21 (DOI 10.3732/ajb.0800150).
- François Parcy, L'histoire secrète des fleurs, Humensis, , p. 47.
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- Clément Coiffard, B. Gomez et F. Thévenard, « Early Cretaceous angiosperm invasion of western Europe and major environmental changes », Annals of Botany, vol. 100, no 3, , p. 545-53 (lire en ligne).
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- La soudure des pièces florales participe à cette protection (rôle du calice lors de la formation du bourgeon floral, rôle des étamines et carpelles soudés protégeant les ovules), la corolle participant en plus à la pollinisation (rôle vexillaire, de vexillum, « étendard »).
- Yves Tourte, Michel Bordonneau, Max Henry et Catherine Tourte, Le monde des végétaux. Organisation, physiologie et génomique, Dunod, (lire en ligne), p. 97-100.
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- Il existe des plantes non vasculaires parvenant à vivre encore à plus haute altitude : lichens trouvés à 7 400 m d'altitude sur le Makalu et des bactéries trouvées en 1963 à 8 600 m d'altitude sur l'Everest. Cf « Écologie verticale et les plantes les plus hautes du monde », sur ecrins-parcnational.fr, .
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Magnoliidae Magnoliopsida Magnoliophyta Angiospermae Plantes a fleurs Angiospermes Diverses fleurs et inflorescences d angiospermes Classification de Cronquist 1981 DivisionMagnoliophyta Cronquist Takht amp W Zimm ex Reveal 1996 Classes de rang inferieur Liliopsida monocotyledones Magnoliopsida dicotyledones Classification ITIS Classification ITIS Regne PlantaeSous regne ViridiplantaeInfra regne StreptophytaSuper division EmbryophytaDivision TracheophytaSous division Spermatophytina ClasseMagnoliopsida Brongn 1843 Classification Tropicos Classification Tropicos Classe Equisetopsida Sous classeMagnoliidae ex Takht 1967 Ordres de rang inferieur Voir classification APG III Les Angiospermes Angiospermae sont des plantes vasculaires du groupe des Spermatophytes les plantes a graines Ces vegetaux qui portent des fleurs puis des fruits sont couramment appeles plantes a fleurs Angiosperme vient des mots grecs ἀggeῖon angeion vase receptacle et sperma sperma graine et signifie graine dans un recipient par opposition aux Gymnospermes graine nue qui sont leur groupe frere Elles representent la plus grande partie des especes vegetales terrestres 90 a 96 de la biodiversite vegetale en dehors des oceans avec pres de 319 000 especes repertoriees en 2015 sachant que pres de 2 000 nouvelles especes sont decouvertes chaque annee Les Angiospermes comprennent les Dicotyledones et les Monocotyledones D un point de vue de la systematique les plantes a fleurs forment un taxon considere comme monophyletique qui a recu plusieurs noms scientifiques et rangs taxinomiques Outre le taxon Angiospermae qui a pu prendre de nombreux rangs differents elles sont aussi classees comme la division des Magnoliophytes Magnoliophyta la classe des Magnoliopsides Magnoliopsida qui peut aussi correspondre aux Dicotyledones ou la sous classe des Magnoliidees Magnoliidae qui peut aussi correspondre a un taxon inferieur Les principales familles sont en nombre decroissant d especes les Asteracees ou Composees qui representent un peu plus de 10 des plantes a fleurs les Orchidacees ou Orchidees pres de 9 les Fabacees ou Legumineuses un peu plus de 6 les Rubiacees un peu plus de 4 les Poacees ou Graminees 3 5 les Lamiacees ou Labiees pres de 2 5 et les Euphorbiacees 2 Les Angiospermes different des autres plantes a graines par la presence des caracteres suivants la condensation des organes reproducteurs en une fleur la presence d un ovaire enveloppant les ovules et qui se developpera pour donner un fruit la double fecondation de l ovule qui donnera l embryon et son tissu nourricier l albumen La fleur et le fruit qui sont propres a ce groupe entrainent pour de nombreuses especes une interaction avec les animaux dans la reproduction pollinisation par les insectes zoochorie Les Angiospermes dominent les paysages naturels terrestres tropicaux et temperes comme la savane ou la foret Elles laissent la place aux resineux Pinophytes et aux lichens dans les biotopes les plus froids Elles sont aussi presentes dans les milieux aquatiques Zostere EtymologieLe terme angiosperme est compose du grec ancien ἀggeῖon angeion recipient et sperma sperma graine soit litteralement graine dans un recipient Apparition et histoire evolutiveArticles connexes Histoire evolutive des vegetaux et Evolution de la couleur et de la morphologie chez les fleurs Archaefructus plus ancienne fleur decouverte en Chine L avenement des Angiospermes est un saut evolutif en ce sens qu elles enferment leurs ovules puis leurs graines dans un ovaire ce qui les protege a l inverse de leur groupe frere les Gymnospermes du grec sperma graines et gymno nu qui ont des cones femelles sur lesquels se developpent les ovules nus a l aisselle d ecailles ovuliferes C est sans doute Theophraste qui le premier distingue les Angiospermes des Gymnospermes dans son atlas de botanique Historia plantarum A la fin du XVII e siecle John Ray utilise cette difference dans sa classification qui est la premiere tentative de classification naturelle de l epoque moderne appuyee pour les Angiospermes sur le nombre de cotyledons de la graine C est de lui que date la distinction entre Monocotyledones et Dicotyledones L origine des Angiospermes etait pour Darwin un abominable mystere Certains servent cette formule un peu a toutes les sauces denaturant quelque peu la pensee de Darwin d autres pretendent meme l avoir resolu alors qu il reste encore tant a comprendre Bien que les plantes aient colonise la terre ferme il y a plus de 400 Ma millions d annees l age d apparition des plantes a fleurs n etait pas connu Jusqu au debut des annees 2000 les plus anciens fossiles connus dataient d un peu plus de 100 Ma En 2012 un fossile de Montsechia vidalii trouve dans le sud de l Italie 58 ans apres la decouverte en Espagne de cette espece qui n est sans doute pas la toute premiere plante a fleurs a ete date a 130 Ma environ il montre qu une plante a fleurs aquatique lacustre vivait en eau douce d une forme proche de l actuel Ceratophyllum mais avec des tiges principales nettement plus epaisses Cette espece serait caracteristique de milieux lacustres peu profonds alcalins oligotrophes et temporaires Le fossile de plante a fleurs eclose le plus ancien est Archaefructus liaoningensis decouvert en Chine et date de 125 Ma AP Cretace Une etude de 2013 a par ailleurs date six differents grains de pollen de 240 Ma En outre une etude moleculaire publiee en 2007 montre que cinq grands groupes des Angiospermes seraient deja apparus il y a 140 Ma Un fossile decouvert en Chine Nanjinganthus dendrostyla pourrait reculer l age des angiospermes a 174 Ma AP Jurassique inferieur s il appartient bien a ce groupe La plante a fleurs actuelle situee le plus a la base de l arbre phylogenetique des plantes a fleurs est Amborella trichopoda Elle forme le clade frere de toutes les autres angiospermes dont l apparition daterait d environ 135 Ma En 2019 un petit insecte coleoptere Angimordella burmitina a ete decrit dans de l ambre birman Il est date du tout debut du Cretace superieur Cenomanien il y a environ 99 millions d annees Il porte sur ses poils une soixantaine de grains de pollens tricolpes caracteristiques des dicotyledones vraies Il s agit de la premiere preuve directe d une pollinisation de plante a fleurs par un insecte Un modele numerique de climat suggere que les changements climatiques induits par la dislocation du supercontinent Pangee il y a 175 Ma auraient joue un role important dans l emergence et la diversification des plantes a fleurs La fragmentation de la Pangee en continents et sous continents a en effet ouvert des oceans et des mers favorisant des courants oceaniques qui auraient induit une augmentation graduelle des precipitations et l expansion progressive des zones climatiques temperees humides tandis que les grandes ceintures desertiques des moyennes latitudes du Jurassique se seraient fractionnees au Cretace Ces changements climatiques auraient ainsi favorise la radiation des Angiospermes des basses vers les hautes latitudes Une etude de 2017 a permis de modeliser le genome du dernier ancetre commun des plantes a fleurs et de le dater de 214 Ma Cet ancetre aurait 15 chromosomes porteurs de plus de 22 000 genes Une etude en 2018 suggere que le succes evolutif des Angiospermes s explique en grande partie non par leurs fleurs mais par leurs feuilles Il existe un large consensus scientifique ref souhaitee sur le fait que la grande diversification des fleurs s explique en grande partie par les innovations qui portent sur differents points de leur reproduction sexuee fleur modalites de pollinisation graine et fruit et par les coevolutions plantes insectes et plantes herbivores L origine de leur grand succes par rapport aux Pteridophytes et aux Gymnospermes qui dominaient la biosphere vegetale au Cretace reste l objet de nombreuses hypotheses Au debut du Cretace moyen alors que le climat se rechauffe et que le niveau marin s eleve les Angiospermes occupent pour la premiere fois les sous bois des plaines d inondation en competition avec les fougeres et les coniferes Elles conquierent de nouveaux habitats en beneficiant d innovations des feuilles plus petites une grande densite de stomates et de nervures favorisant un taux de transpiration et de photosynthese plus importants et donc une croissance initiale accrue des plantules Elles auraient acquis ces avantages grace a leur genome plus petit que celui des Gymnospermes associe a un noyau et a une cellule vegetale egalement plus petits assurant un pavage plus dense de leurs feuilles Les angiospermes forment donc un groupe jeune et qui s est rapidement diversifie dans un environnement deja riche en subissant une pression de selection de la part de nombreux autres groupes en particulier des animaux comme les insectes Ceci permet de comprendre l adequation ou symbiose qui existe aujourd hui entre de nombreux Angiospermes et certains animaux Tendances evolutives Les grandes tendances evolutives chez les Angiospermes concernent son appareil vegetatif et reproducteur L appareil vegetatif est caracterise par la lignification a la sortie des eaux donnant les premieres angiospermes petits arbres peu ramifies a feuilles persistantes qui deviennent des plantes herbacees par la suite La contraction des axes floraux donne des inflorescences plus compactes L appareil reproducteur se caracterise par la cyclisation des pieces florales et la diminution de leur nombre la diminution du nombre de pieces par verticille la protection accrue des sporophylles et l adaptation a une pollinisation par divers animaux Reproduction des AngiospermesLes Angiospermes presentent le systeme reproductif le plus evolue des vegetaux Ce sont d ailleurs les organes reproducteurs fleurs et fruits qui sont les caracteristiques les plus visibles du groupe Reproduction chez les Angiospermes Organisation des pieces florales Les termes fleur et plante sont souvent confondus par les non botanistes Or les fleurs ne constituent que la partie reproductive de certaines plantes les plantes a fleur La fleur est constituee de plusieurs pieces dont les etamines constituant la partie male et le pistil constituant la partie femelle Une fleur hermaphrodite est une fleur possedant a la fois etamines et pistil ref souhaitee Repartition des sexes chez les plantes a fleurs Les Angiospermes sont a reproduction majoritairement sexuee avec quelques cas de parthenogenese pissenlits La majorite 70 sont hermaphrodites les individus ont les deux sexes avec en general des fleurs mixtes voir Herkogamie Cependant chez d autres especes les fleurs males et femelles sont separees sur le meme individu especes monoiques telles que le noisetier et le mais D autres combinaisons sont possibles fleurs hermaphrodites et fleurs males sur le meme pied par exemple Quelques especes environ 7 sont a sexes separes sur plantes separees les individus sont males ou femelles par exemple le houx le kiwi on parle d espece dioique voire fleur hermaphrodite et fleur femelle sur pieds differents Enfin on note des cycles reproductifs plus curieux comme le cas du figuier Les individus ne sont pas necessairement autofecondables c est a dire que la fecondation n est pas toujours possible sur la meme plante nombreux cultivars de pommiers Cycle de vie des Angiospermes Cycle de vie des Angiospermes Comme toutes les plantes les Angiospermes presentent une alternance entre deux etats l etat sporophytique et l etat gametophytique Cependant cette alternance fait partie d un cycle tres desequilibre la phase gametophytique est tres reduite dans l espace et dans le temps ce qui correspond a une meilleure adaptation au milieu de vie non aquatique des Angiospermes En effet l exposition au soleil augmentant les risques de mutations une dominance de la phase sporophytique au plus grand niveau de ploidie evite d exprimer directement les mutations recessives De plus le sporophyte par exemple un arbre est invariablement plus resistant chez les plantes Les gametophytes male et femelle correspondent respectivement au grain de pollen et au sac embryonnaire chez les Angiospermes Le grain de pollen et le sac embryonnaire lui meme contenu dans l ovule d ou une possible confusion ne sont donc pas des gametes puisqu ils contiennent les gametes ou les futurs gametes Grain de pollen Pollens de six especes differentes d Angiospermes au microscope electronique en fausses couleurs Article detaille Pollen Genere par les antheres le grain de pollen correspond au gametophyte male Il renferme deux a trois cellules et est entoure d une double paroi formee du materiau le plus resistant du monde vivant la sporopollenine qui le rend fossilisable Cette paroi est constituee de deux couches non cellulaires l intine interne qui est continue et secretee par le gametophyte et l exine externe qui presente des apertures et qui est secretee par le sporophyte Dans le cas d un pollen bicellulaire le grain de pollen contient une cellule vegetative qui germera pour former le tube pollinique et une cellule generatrice qui correspond aux futures gametes males il s agit d une cellule n ayant pas accompli sa deuxieme division de meiose Dans le cas du pollen tricellulaire la cellule generatrice a deja accompli sa deuxieme division de meiose Sac embryonnaire Le sac embryonnaire peut etre monospore ou tetraspore c est a dire provenir d une seule megaspore du sporophyte ou d une tetrade de spores issues de la meme meiose C est un tissu non pas un gamete gametophytique contenant le gamete femelle Il peut presenter 7 ou 4 cellules Dans le cas d un sac embryonnaire a sept cellules y sont presents l oosphere c est a dire la cellule fecondable ou le gamete femelle deux synergides cellules adjuvantes de la fecondation qui forment un tore autour de l oosphere et qui assumeront le role de sas pour faire transiter le gamete male Ces cellules peuvent eventuellement generer un embryon non zygotique dans certains cas de reproduction asexuee trois antipodes situes a l autre bout du sac embryonnaire une cellule centrale a deux noyaux dits polaires qui fusionneront avec le deuxieme gamete male lors de la double fecondation pour eventuellement donner l albumen Le sac embryonnaire renferme donc et protege le gamete femelle dont il favorisera la fecondation Il est lui meme enferme dans le nucelle a l interieur de l ovule bitegumente Pollinisation Article detaille Pollinisation Une abeille pollinisant un rosier Du fait de leur immobilite la pollinisation d un vegetal terrestre par un autre geographiquement eloigne pose une difficulte Si une possibilite est de s en remettre au vent pollinisation anemophile les Angiospermes presentent la particularite que leur pollen est tres souvent transporte par des especes animales pollinisation zoophile principalement des insectes pollinisation entomogame mais aussi des chauve souris des marsupiaux pollinisation cheiropterogame rencontree chez le baobab et des oiseaux pollinisation ornithogame qui se trouvent etre attires par la couleur la forme l odeur ou le nectar des fleurs ce qui permet aux auteurs de dire que dans une fleur les petales participent egalement a la rencontre des gametes Et en effet l organisation des pieces florales et les mecanismes crees par la fleur jouent un role tres particulier dans la fecondation Par exemple un insecte pollinisateur ne va tirer le nectar d une fleur a symetrie bilaterale que s il peut l atteindre d un certain angle Ce mecanisme augmente la probabilite pour l insecte que le pollen soit depose sur une partie de son corps et qu il soit distribue au sein d une meme espece de fleur quand l animal va butiner de fleur en fleur Ces particularites de transfert entrainent la diminution du flux de genes entre populations divergentes et favorise la speciation des vegetaux Ceci est le cas de Rafflesia arnoldii la fleur la plus grosse du monde qui existe seulement en Indonesie Cette fleur de la taille d un pneu de voiture attire les mouches pollinisatrices par une odeur de putrefaction C est pourquoi des phenomenes comme la disparition des abeilles syndrome d effondrement des colonies d abeilles pourraient avoir des consequences sur l evolution de la biodiversite des plantes a fleurs dans les annees a venir La fecondation Article detaille double fecondation La fecondation se fait par germination du pollen sur le pistil sans necessite d humidite comme dans le cas des fougeres caractere qu ils partagent avec les autres Spermaphytes Chez les Angiospermes la fecondation presente trois caracteristiques essentielles elle est siphonogame le grain de pollen aperture possedant deux ou trois cellules voit sa cellule vegetative germer et former un tube pollinique qui acheminera a l aide de son cytosquelette le gamete male cas du pollen tricellulaire ou la cellule generatrice cas du pollen bicellulaire qui y effectuera sa seconde division de meiose En ceci la siphonogamie correspond a un total affranchissement de l eau pour la fecondation elle est anisogame le gamete femelle est de loin le plus massif des deux le grain de pollen etant souvent tres deshydrate les cellules qu il contient ont un espace cytoplasmique tres reduit Ceci implique que l embryon possede systematiquement les caracteres cytoplasmiques de sa mere La transmission des genes chloroplastiques et mitochondriaux qui jouent un role important dans certains cas de resistance aux pesticides comme l atrazine ou aussi dans des cas de sterilite male n est pas mendelienne La mere transmet son cytoplasme en bloc et donc son genome mitochondrial et chloroplastique elle est double les gametes males achemines par le grain de pollen vont fusionner leurs noyaux caryomixie avec ceux de deux cellules differentes Une premiere caryomixie entre gamete male et oosphere donnera l embryon une autre entre le second gamete male et les noyaux centraux de l ovule conduira a une cellule triploide qui formera l albumen de la graine Voir aussi le tube pollinique le stigmate La graine Article detaille Graine Une fois fecondee l oosphere se developpera en embryon L ovule contenant le sac embryonnaire qui la renfermait va donc former la graine quant a l ovaire il formera le fruit vrai l ensemble graine et fruit etant appele diaspore On determine trois categories principales de graines en fonction de leur lieu de stockage des reserves Les graines albuminees ou graines a albumen Les deux produits de la double fecondation s y developpent ensemble le zygote polarise donne l embryon et le noyau triploide 3x de la cellule centrale se divise tres vite au sein de la meme cellule coenocyte puis a lieu une etape de cloisonnement cellulaire pour former un tissu nourricier l albumen La noix de coco par exemple presente un lait qui correspond en fait a la phase coenocytique de son developpement Observe au microscope le lait de coco revele qu il est en fait un continuum de cytoplasme c est une cellule geante ayant un tres grand nombre de noyaux Une fois cellularise ce coenocyte formera le coprah Exemples Magnoliacees Euphorbiacees Hevea ricin manioc Ombelliferes Poacees ou Graminees Les graines exalbuminees sans albumen Les divisions du noyau triploide central s interrompent tres vite mais l embryon se developpe normalement a partir du zygote Il stockera ses reserves dans ses cotyledons Exemples Rosacees pommier Fabacees ou Legumineuses Composees Juglandees noyer les graines a perisperme sans albumen Les divisions du noyau triploide central s interrompent aussi tres rapidement L embryon ne stocke pas ses reserves lui meme c est le nucelle qui assumera cette fonction en devenant le perisperme Exemples Musacees bananier Nympheacees Chenopodiacees betterave epinard La graine peut etre plus ou moins deshydratee La longevite etant proportionnelle au degre de deshydratation certaines graines notamment pour les plantes des regions intertropicales sans saison defavorable le sont peu exemple feve du cacaoyer d autres le sont a des niveaux extremes masse d eau inferieure a 1 de la masse totale chez Nelumbo le lotus d Asie dont la longevite est de l ordre du millier d annees Le fruit Article detaille fruit La formation du fruit resulte de la transformation du pistil apres la fecondation ou parfois sans fecondation on parle dans ce cas de parthenocarpie C est plus precisement la paroi de l ovaire partie du pistil qui renferme l ovule qui devient la paroi du fruit appelee pericarpe entourant les graines L epiderme externe de cette paroi devient l epicarpe le parenchyme devient le mesocarpe et l epiderme interne l endocarpe Selon les transformations de cette paroi on obtient les differents types de fruits charnus baie drupe secs dehiscents ou indehiscents Dans certains cas le fruit peut avoir une origine plus complexe et resulter soit de la transformation d autres parties de la fleur notamment le receptacle floral On parle dans ce cas de faux fruit L exemple le plus connu de faux fruit est la pomme ou la fraise soit de la transformation de plusieurs fleurs d une inflorescence C est par exemple le cas du fruit du murier la mure l ananas Voir aussi pericarpe akene baie drupe fruit sec La dispersion des descendants L ensemble fruit et graine est appele diaspore le fruit est une structure uniquement ovarienne c est pourquoi on parle dans de nombreux cas de faux fruits la pomme la fraise en faisant partie tandis que la graine provient de l ovule La graine et le fruit correspondent a une certaine forme de viviparite L embryon des Angiospermes se developpe dans un premier temps protege et alimente par son parent femelle puis est libere dans un etat de vie ralentie diapause muni de protections et de reserves alimentaires le fruit Certains fruits presentent en plus des caracteristiques permettant la dispersion sur des distances importantes On peut citer les aigrettes des pissenlits qui font que le vent transporte les graines sur des dizaines de metres Citons aussi la mise a contribution de mammiferes pour le transport par accrochage dans les poils ou moins important il faut l admettre dans les chaussettes de campeurs Un autre mode de dispersion s observe quand des animaux consomment certains fruits ils peuvent alors lacher la graine et ses enveloppes non comestibles loin de son parent avant ou apres transit intestinal selon Il est par ailleurs clair qu un mimetisme et une coevolution peuvent etre en cause dans l adaptation des plantes a fleurs a la faune capable de disperser leur progeniture On connait par exemple certaines graines dont la dormance est specifiquement levee par des enzymes digestives d animaux specifiques par exemple certains acacias africains Specificite des conditions naturelles Etant fixees et en milieu non aqueux les Angiospermes ont a faire face a un tres grand nombre de pressions selectives c est en particulier pour cette raison qu elles sont beaucoup plus diversifiees que les Thallophytes algues qui elles se developpent au sein d un milieu tres peu changeant De fait les Angiospermes representent le sous embranchement le plus diversifie des Chlorobiontes lignee verte Cette diversification passe necessairement par une diversite genotypique Ainsi la descendance d une angiosperme en conditions sauvages a toujours tendance a ne pas etre homogene et donc a presenter une tres large gamme de genotypes differents Pour entretenir cette diversite genetique les plantes ont recours a l allogamie regime de reproduction sexuee chez les especes dont les individus s interfecondent systematiquement par opposition a l autogamie qui a ete selectionnee par l Homme nous verrons pour quelles raisons qui rend incontournable la large diffusion du pollen Une seule descendance compte ainsi un tres grand nombre de genotypes differents qui conduiront a des phenotypes dont certains seront certainement tres bien adaptes au milieu les autres mourront Les plus adaptes disposant ensuite de la reproduction asexuee pour se multiplier avant d avoir atteint la maturite sexuelle On connait divers modes favorisant l allogamie s opposant a l autogamie Les systemes d auto Incompatibilite sporophytiques et gametophytiques SIS et SIG Il s agit de reactions de rejet de l autopollen pollen provenant du soi On l a vu le grain de pollen est compose de deux a trois cellules et est entoure du sporoderme essentiellement compose du materiau le plus resistant chez le Vivant la sporopollenine ce sporoderme se compose de deux couches l intine et l exine dont les origines sont tres differentes L exine qui presente les apertures a ete synthetisee par le sporophyte et presente donc certaines molecules RNAses et glycoproteines qui resultent de l expression d alleles sporophytiques Ces proteines sont reconnues lorsque l autopollen arrive au niveau du stigmate et elles declenchent l autoincompatibilite Sporophytique par reconnaissance de molecules synthetisees par le sporophyte Ce rejet se rencontre dans le cas de pollen tricellulaire L autoincompatibilite Gametophytique repose sur le meme principe mais est basee sur la reconnaissance de substances synthetisees par le gametophyte male c est a dire le grain de pollen chez les Angiospermes Ces substances sont contenues dans l intine et sont reconnues au moment de la germination du pollen qui est alors rejete Le SIS se rencontre chez des especes a pollen bicellulaire Les decalages de maturite Chez certaines especes les pieces males de la fleur sont matures avant les pieces femelles protandrie ou apres protogynie plus rare ce qui reduit considerablement le nombre d autofecondations Le dimorphisme floral les especes ayant developpe ce systeme presentent deux types d individus en proportions egales dans leur population Des individus a fleurs longistylees style long stigmate au dessus des etamines petits grains de pollen et grosses papilles stigmatiques et des individus a fleurs brevistylees style court etamines au dessus du stigmate mais gros grains de pollen et petites papilles stigmatiques Ce dimorphisme empeche l autofecondation car dans les deux cas l autopollen ne peut pas penetrer le stigmate du style soit parce qu il est trop gros soit parce que le style est trop haut Les plantes a fleurs de haute altitude notamment la vi et le vi decouverts en 1937 par l explorateur Eric Shipton qui atteignent 6 400 m d altitude la sabline a feuilles de mousses la vi et l collectees en 1952 par le botaniste Albert Zimmerman a une altitude de 6 350 m sont de plus en plus etudiees pour analyser leur mecanisme de resistance au gel La multiplication asexueeLes Angiospermes disposent d un tres grand nombre de possibilites de multiplication asexuee mode de reproduction uniparental mais pas necessairement clonal On a deja cite les diverses parthenogeneses mais existent aussi des procedes plus connus lies a la fragmentation du thalle certaines graminees non selectionnees par l Homme ayant besoin d etre moderement pietinees pour mieux se repandre par multiplication asexuee clonale dans le milieu Ces procedes sont lies a la totipotence des cellules vegetales non apoptotiques c est a dire les cellules dont la mort n est pas programmee soit la quasi totalite des cellules vegetales celles constituant les divers systemes circulatoires etant apoptotiques ou semi apoptotiques On pourra citer l exploitation de cette potentialite par l Homme notamment les techniques de bouturage de marcottage force ou simplement la fragmentation des rhizomes ou des tubercules Les Angiospermes utilisent des extensions racinaires ou caulinaires comme les stolons et les drageons notamment chez Populus un peuplier pouvant ne resulter que d un drageon un bois entier peut n etre en realite qu un seul individu C est aussi le cas chez le bambou qui pour compenser sa grande lenteur a generer des fleurs parfois plusieurs dizaines d annees avant d atteindre la maturite sexuelle se multiplie d une facon surabondante par emission de rhizomes Enfin on pourra aussi citer la multiplication asexuee clonale par apoflorie formation de bourgeons mitotiques appele bulbilles qui deviennent de petits individus developpant leurs cormus feuilles tige et racine sur la plante elle meme avant d en etre detaches On observe ce mode de reproduction chez Kalanchoe pinnata en particulier plante sacree des Azteques L atout essentiel du succes evolutif des Angiospermes vis a vis des Gymnospermes aura ete le recours massif a la multiplication asexuee qui permet de multiplier les phenotypes adaptes a leur environnement sans que les individus n aient necessairement atteint la maturite sexuelle L anatomie et la croissanceLes Angiospermes ont des tailles de quelques millimetres a une centaine de metres eucalyptus par exemple Les Angiospermes sont en majorite phototrophes tirant leur energie chimique de la lumiere solaire et leur carbone du dioxyde de carbone atmospherique Quelques especes sont partiellement parasites gui d autres le sont totalement ou sont saprophytes et dans ces deux derniers cas sont depourvues de chlorophylle Citons le cas de mycotrophes des Angiospermes sans chlorophylle vivant en relation symbiotique avec des champignons certaines orchidees et les monotropes Les Angiospermes comme les autres Spermatophytes developpent un systeme racinaire important leur permettant de puiser dans le sol l eau et les sels mineraux dont ils ont besoin Les racines sont souvent le siege de symbioses avec les bacteries du sol en particulier pour le metabolisme de l azote Certaines especes vivants frequemment sur des sols tres pauvres completent leur apport en azote par la capture d animaux plantes carnivores Voir aussi meristeme liber phloeme xyleme racine feuilleSystematiqueLes 369 000 especes sont reparties en 12 000 genres appartenant a environ 445 familles elles memes reunies en 56 ordres contre seulement 700 especes de Gymnospermes selon les estimations les plus larges Elles dominent la flore terrestre La cle de leur succes evolutif reside dans l amelioration des modes de fecondation et de dissemination des graines en relation etroite avec les animaux en particulier la coevolution entre les insectes pollinisateurs et les plantes du Cretace ce qui entraine chez ces dernieres une augmentation de leur diversite genetique et leur permet de coloniser tous les milieux En France les angiospermes comprennent environ 150 familles contenant 6 000 especes On distingue differents ordres de divergences anciennes et deux grands ensembles les monocotyledones qui incluent entre autres les graminees ble mais bambou les dattiers ou les plantes a bulbes jonquille oignon poireau et les dicotyledones vraies qui incluent aussi bien le chene que la pomme de terre les orties ou les artichauts Les monocotyledones rassemblent pres de 20 des especes et les dicotyledones pres de 80 L histoire des classifications botaniques montre que les systematiciens essayent de se rapprocher d une description de plus en plus precise des groupes vegetaux en fonction des liens de parente entre especes Les derniers systemes de classification publies sont celui d Arthur Cronquist en 1981 utilise dans de nombreux ouvrages et plus recemment la classification APG IV proposee par l Angiosperm Phylogeny Group en 2016 fondee sur la phylogenie moleculaire Magnolia grandiflora une Magnoliidee Tulipa gesneriana une Monocotyledone Triticum aestivum ble une Commelinidee Ceratophyllum submersum de l ordre des Ceratophyllales Hibiscus rosa sinensis une Rosidee Pomme de terre Solanum tuberosum une Asteridee du groupe 1 Lamiidees Camomille Matricaria chamomilla une Asteridee du groupe 2 Campanulidees Classification Selon les classifications les plantes a fleurs sont la division des Magnoliophyta contenant deux classes les Liliopsida monocotyledones et les Magnoliopsida dicotyledones classification classique de Cronquist 1981 et classifications classiques de Takhtajan 1987 1997 et 2009 la classe des Magnoliopsida cependant le nom Magnoliopsida se rapporte le plus souvent aux Dicotyledones la classe des Magnoliopsida divisee en deux sous classes les Liliidae monocotyledones et les Magnoliidae dicotyledones Dahlgren 1980 Thorne 1992 la classe des Magnoliopsida divisee en 12 sous classes Thorne et Reveal 2007 la classe des Magnoliopsida divisee en de nombreux super ordres de la division de Tracheophyta plantes vasculaires ITIS 9 juillet 2022 World Register of Marine Species 9 juillet 2022 la super classe des Angiospermae contenant la seule classe des Magnoliopsida de la division de Tracheophyta Ruggiero et al 2015 IRMNG 9 juillet 2022 la sous classe des Magnoliidae de la classe des Equisetopsida qui regroupe toutes les plantes terrestres classification APG III selon Chase et Reveal 2009 Tropicos 9 juillet 2022 INPN 9 juillet 2022 Quant au nom Angiospermae il a pu prendre les rangs de sous regne division ou phylum sous division infra division super classe et classe Articles detailles Classification de Bentham et Hooker Classification de Dahlgren Classification de Candolle Classification de Cronquist Classification d Engler Classification de Raunkier Classification de Takhtajan Classification de Thorne Classification de Wettstein Classification APG III et Classification APG IV Selon Chase et Reveal d apres la classification phylogenetique APG III 2009 applicable a la classification phylogenetique APG IV 2016 angiospermes sous classe des Magnoliidae Novak ex Takht 1967 super ordre des Amborellanae M W Chase amp Reveal 1948 super ordre des Nymphaeanae Thorne ex Reveal 1992 super ordre des Austrobaileyanae Doweld ex M W Chase amp Reveal 2009 mesangiospermes non classe Chloranthales Mart 1835 ou super ordre des Chloranthanae Doweld 2001 super ordre des Magnolianae Takht 1967 ordre des Canellales Cronquist 1957 ordre des Laurales Juss ex Bercht amp J Presl 1820 ordre des Magnoliales Juss ex Bercht amp J Presl 1820 ordre des Piperales Bercht amp J Presl 1820 super ordre des Lilianae Takht 1967 monocotyledones ordre des Acorales Mart 1835 ordre des Alismatales R Br ex Bercht amp J Presl 1820 ordre des Asparagales Link 1829 ordre des Dioscoreales Mart 1835 ordre des Liliales Perleb 1826 ordre des Pandanales R Br ex Bercht amp J Presl 1820 ordre des Petrosaviales Takht 1997 commelinidees non classe famille des Dasypogonaceae Dumort 1829 ou ordre des Dasypogonales Doweld 2001 ordre des Arecales Bromhead 1840 ordre des Commelinales Mart 1835 ordre des Poales Small 1903 ordre des Zingiberales Griseb 1854 super ordre des Ceratophyllanae Takht ex Reveal amp Doweld 1999 ordre des Ceratophyllales Link 1829 dicotyledones vraies super ordre des Buxanae Takht ex Reveal amp Doweld Novon 9 549 30 Dec 1999 ordre des Buxales Takht ex Reveal 1996 super ordre des Proteanae Takht 1967 ordre des Proteales Juss ex Bercht amp J Presl 1820 super ordre des Ranunculanae Takht ex Reveal 1992 ordre des Ranunculales Juss ex Bercht amp J Presl 1820 noyau des dicotyledones vraies super ordre des Myrothamnanae Takht 1997 ordre des Gunnerales Takht ex Reveal 1992 non classe famille des Dilleniaceae Salisb 1807 ou ordre des Dilleniales DC ex Bercht amp J Presl 1820 super ordre des Dillenianae Takht ex Doweld 2001 non classe ordre des Saxifragales Bercht amp J Presl 1820 ou super ordre des Saxifraganae Reveal 1994 super ordre des Rosanae Takht 1967 ordre des Vitales Juss ex Bercht amp J Presl 1820 fabidees eurosidees I ordre des Celastrales Link 1829 ordre des Cucurbitales Juss ex Bercht amp J Presl 1820 ordre des Fabales Bromhead 1838 ordre des Fagales Engl 1892 ordre des Malpighiales Juss ex Bercht amp J Presl 1820 ordre des Oxalidales Bercht amp J Presl 1820 ordre des Rafflesiales Mart 1835 ordre des Rosales Bercht amp J Presl 1820 ordre des Zygophyllales Link 1829 malvidees eurosidees II ordre des Brassicales Bromhead 1838 ordre des Crossosomatales Takht ex Reveal 1993 ordre des Geraniales Juss ex Bercht amp J Presl 1820 ordre des Huerteales Doweld 2001 ordre des Malvales Juss ex Bercht amp J Presl 1820 ordre des Myrtales Juss ex Bercht amp J Presl 1820 ordre des Picramniales Doweld 2001 ordre des Sapindales Juss ex Bercht amp J Presl 1820 super ordre des Berberidopsidanae Thorne amp Reveal 2007 ordre des Berberidopsidales Doweld 2001 super ordre des Caryophyllanae Takht 1967 ordre des Caryophyllales Takht 1967 super ordre des Santalanae Thorne ex Reveal 1992 ordre des Santalales R Br ex Bercht amp J Presl 1820 super ordre des Asteranae Takht 1967 ordre des Cornales Link 1829 ordre des Ericales Bercht amp J Presl 1820 lamiidees euasteridees I non classes familles des Boraginaceae Juss 1789 des Icacinaceae Miers 1851 des Metteniusaceae H Karst ex Schnizl 1860 1870 des Oncothecaceae Kobuski ex Airy Shaw 1965 et des Vahliaceae Dandy J Hutchinson 1959 ou ordre des Boraginales Juss ex Bercht amp J Presl 1820 des Icacinales Tiegh 1900 des Metteniusales Takht 1997 des Oncothecales Doweld 2001 et des Vahliales Doweld 2001 ordre des Garryales Mart 1835 ordre des Gentianales Juss ex Bercht amp J Presl 1820 ordre des Lamiales Bromhead 1838 ordre des Solanales Juss ex Bercht amp J Presl 1820 campanulidees euasteridees II ordre des Apiales Nakai 1930 ordre des Aquifoliales Senft 1856 ordre des Asterales Link 1829 ordre des Bruniales Dumort 1829 ordre des Dipsacales Juss ex Bercht amp J Presl 1820 ordre des Escalloniales Link 1829 ordre des Paracryphiales Takht ex Reveal 1992 Phylogenie Article connexe Angiospermes basales Article detaille Magnoliophyta classification phylogenetique Poster de la classification phylogenetique des Angiospermes 2019 Arbre phylogenetique des Angiospermes Conformement a l APG IV 2016 les principaux groupes d angiospermes vivants actuellement sont angiospermes Amborellales 1 sp Nouvelle Caledonie shrub Nymphaeales c 80 spp nenuphars amp allies Austrobaileyales c 100 sp plantes ligneuses Magnoliidae c 10 000 sp Fleurs en pollen a 1 pore habituellement feuilles ramifiees Chloranthales 77 sp Bois apetal Monocotyledones c 70 000 sp Fleurs en 3 parties 1 cotyledon pollen a 1 pore usu feuilles a nervures paralleles Ceratophyllales c 6 sp plantes aquatiques eudicots c 175 000 sp Fleurs en 4 ou 5 parties pollen a 3 pores habituellement feuilles ramifiees angiospermes basaux angiospermes centrauxCladogramme detaille de la phylogenie des angiospermes classification APG IV Angiospermes Amborellales Melikyan Bobrov amp Zaytzeva 1999Nymphaeales Salisbury ex von Berchtold amp Presl 1820Austrobaileyales Takhtajan ex Reveal 1992Mesangiosperms Chloranthales Mart 1835Magnoliids Canellales Cronquist 1957Piperales von Berchtold amp Presl 1820Magnoliales de Jussieu ex von Berchtold amp Presl 1820Laurales de Jussieu ex von Berchtold amp Presl 1820Monocotyledones Acorales Link 1835Alismatales Brown ex von Berchtold amp Presl 1820Petrosaviales Takhtajan 1997Dioscoreales Brown 1835Pandanales Brown ex von Berchtold amp Presl 1820Liliales Perleb 1826Asparagales Link 1829Commelinids Arecales Bromhead 1840Poales Small 1903Zingiberales Grisebach 1854Commelinales de Mirbel ex von Berchtold amp Presl 1820Ceratophyllales Link 1829Eudicots Ranunculales de Jussieu ex von Berchtold amp Presl 1820Proteales de Jussieu ex von Berchtold amp Presl 1820Trochodendrales Takhtajan ex Cronquist 1981Buxales Takhtajan ex Reveal 1996Core eudicots Gunnerales Takhtajan ex Reveal 1992Dilleniales de Candolle ex von Berchtold amp Presl 1820Superrosids Saxifragales von Berchtold amp Presl 1820Rosids Vitales de Jussieu ex von Berchtold amp Presl 1820Fabids Zygophyllales Link 1829Celastrales Link 1829Oxalidales von Berchtold amp Presl 1820Malpighiales de Jussieu ex von Berchtold amp Presl 1820Fabales Bromhead 1838Rosales von Berchtold amp Presl 1820Cucurbitales de Jussieu ex von Berchtold amp Presl 1820Fagales Engler 1892Malvids Geraniales de Jussieu ex von Berchtold amp Presl 1820Myrtales de Jussieu ex von Berchtold amp Presl 1820Crossosomatales Takhtajan ex Reveal 1993Picramniales Doweld 2001Sapindales de Jussieu ex von Berchtold amp Presl 1820Huerteales Doweld 2001Malvales de Jussieu ex von Berchtold amp Presl 1820Brassicales Bromhead 1838Superasterids Berberidopsidales Doweld 2001Santalales Brown ex von Berchtold amp Presl 1820CaryophyllalesAsterids Cornales Link 1829Ericales von Berchtold amp Presl 1820Lamiids Icacinales Van Tieghem 1900Metteniusales Takhtajan 1997Garryales Mart 1835Gentianales de Jussieu ex von Berchtold amp Presl 1820Solanales de Jussieu ex von Berchtold amp Presl 1820Boraginales de Jussieu ex von Berchtold amp Presl 1820Vahliales Doweld 2001Lamiales Bromhead 1838Campanulids Aquifoliales Senft 1856Escalloniales Mart 1835Asterales Link 1829Bruniales Dumortier 1829Apiales Nakai 1930Paracryphiales Takhtajan ex Reveal 1992Dipsacales de Jussieu ex von Berchtold amp Presl 1820 En 2024 et ses collegues ont construit un arbre de quelque 6 000 genres de plantes a fleurs representant environ 60 des genres existants sur la base de l analyse de 353 genes nucleaires dans chaque specimen Une grande partie de la phylogenie existante est confirmee la phylogenie des rosides est revisee Arbre phylogenique des angiospermes 2024Dernier ancetre commun La reconstruction du dernier ancetre commun des angiospermes est rendue difficile par le grand nombre de polyploidisations intervenues au cours de leur histoire evolutive De proche en proche on a pu reconstituer le caryotype ancestral des poacees 7 chromosomes des monocotyledones 5 des eudicotyledones 7 puis du dernier ancetre commun 15 comportant plus de 20 000 genes conserves Selon l horloge moleculaire cet ancetre aurait vecu au Trias vers 214 Ma comme les premiers insectes pollinisateurs dipteres et hymenopteres La fleur ancestrale etait bisexuee et de symetrie radiale Ele comportait au moins quatre verticilles d organes de trois types tous libres plus de dix tepales non differencies en sepales et petales plus de cinq carpelles distribues en spirale et plus de dix etamines a antheres introrses Importance pour l HommeLes Angiospermes ont une importance economique de premier ordre pour les societes humaines Non seulement ils fournissent la plupart de nos aliments directement cereales legumes fruits ou indirectement alimentation du betail de la volaille mais encore ils fournissent avec certains Poacees Bambou et Euphorbiacees Hevea une large diversite de matieres premieres pour la construction depuis au moins le Neolithique Ainsi ils fournissent des materiaux de construction bois bambou que ce soit pour l habitation le transport bateaux brouettes le mobilier ou l outillage des fibres textiles coton lin du combustible bois des fibres de cellulose papier des substances medicinales des colorants naturels des elements de decors plantes vertes jardinage etc La selection et la culture intensive des Angiospermes est le domaine de l agronomie de l agriculture ou de la sylviculture Et justement l Homme a realise un tres rigoureux travail de selection pour conserver les caracteres l interessant le plus L immense majorite des especes domestiquees presente des caracteres que la selection naturelle defavorise En effet l Homme cherche essentiellement a fixer des caracteres interessants gros fruits belles fleurs nombreuses graines gros tubercules et en cela il doit s opposer au tres fort brassage genetique que realisent naturellement les Angiospermes Aussi l Homme a donc tendance a contourner les systemes favorisant l allogamie et a selectionner les rares systemes favorisant l autogamie comme les systemes bases sur l anatomie de la fleur organisee de telle sorte que l autofecondation est obligatoire cleistogamie selectionnee chez les bles Triticum et chasmogamie Eu egard a l interet economique que suscitent les plantes cultivees l Homme a realise de nombreux travaux de recherche pour repondre a des problematiques de rendement quels sont les moyens d obtenir une descendance homogene du meme sexe chez des especes dioiques quand chez les asperges par exemple les pieds males sont systematiquement plus productifs ce qui a donne lieu a la creation des super males d asperges une sorte d equivalent d un genotype YY chez l Homme capables de donner une descendance 100 male D importants travaux ont ete menes en ce qui concerne la famille des Cannabacees Houblon et Chanvre qui elle aussi genere un interet economique legal ou non evident Il resulte de ces procedes de selection que les plantes ainsi choisies par l Homme sont souvent homozygotes pour tous leurs couples d alleles car nees d un regime d autogamie entretenu sur un tres grand nombre de generations voire qu elles constituent tout simplement un clone ensemble d individus partageant le meme genotype comme ce fut le cas chez la pomme de terre cultivee Solanum tuberosum dont toutes les cultures europeennes etaient en fait un clone au XIX e siecle Ceci entraina une reponse homogene face au mildiou Phytophtora infestans et les recoltes furent invariablement detruites Le polymorphisme etant la seule reponse des systemes vivants aux epidemies et aux pressions selectives le monomorphisme impose par l Homme pour la pomme de terre provoqua la destruction des recoltes et la derniere grande famine de l histoire en Europe notamment en Irlande ou presque 50 de la population trouva la mort ce qui favorisa une large vague d immigration vers les Etats Unis AnnexesPublication originale Lindley J 1830 Introduction to the Natural System of Botany London Longman Rees Orme Brown and Green Page xxxvi Lire en ligne Bibliographie Spichiger Rodolphe Edouard et al Botanique systematique avec une introduction aux grands groupes de champignons 4e edition entierement revue et augmentee Lausanne Presses polytechniques et universitaires romanes PPUR 2016 x 448p ISBN 978 2 88915 134 9 Voir Chapitre 5 Les Angiospermes p 95 376 Ce volumineux chapitre traite de 39 ordres et 106 familles consideres comme les plus importants et les plus representatifs des Angiospermes en V N Naik Taxonomy of Angiosperms Tata McGraw Hill Education 1984 304 p lire en ligne Articles connexes Angiospermes basales Gymnospermes Spermatophyta Liste des familles de plantes a fleurs Liste des plus grands genres d Angiospermes LeptembryeLiens externes Sur les autres projets Wikimedia Angiosperme sur Wikimedia CommonsAngiosperme sur Wikispecies en Angiosperm Phylogeny Website sur www mobot org consulte le 8 juillet 2022 en KLaus Peter Kelber Angiosperms Introductions to both Fossil and Recent Plant Taxa Links for Palaeobotanists sur www equisetites de consulte le 8 juillet 2022 en Steven P Bachman Matilda J M Brown Tarciso C C Leao et Eimear Nic Lughadha Extinction risk predictions for the world s flowering plants to support their conservation New Phytologist vol 242 no 2 avril 2024 p 797 808 ISSN 0028 646X et 1469 8137 DOI 10 1111 nph 19592 lire en ligne consulte le 24 juin 2024 Angiospermae en Angiosperm Phylogeny Website Angiospermae Lindley consulte le 8 juillet 2022 en BioLib Angiospermae consulte le 8 juillet 2022 en Trees and shrubs of the Andes of Ecuador Angiospermae consulte le 8 juillet 2022 en IRMNG Angiospermae consulte le 8 juillet 2022 fr en 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en BioLib Magnoliopsida Brongn consulte le 8 juillet 2022 en Catalogue of Life Magnoliopsida consulte le 8 juillet 2022 fr en GBIF Magnoliopsida consulte le 8 juillet 2022 en IFPNI Magnoliopsida Brongn Enum Pl Mus Paris xxvi 95 5 12 Aug 1843 consulte le 8 juillet 2022 en IRMNG Magnoliopsida consulte le 8 juillet 2022 fr en ITIS Magnoliopsida consulte le 8 juillet 2022 en NCBI Magnoliopsida taxons inclus consulte le 8 juillet 2022 en Paleobiology Database Magnoliopsida Cronquist et al 1996 consulte le 8 juillet 2022 en Taxonomicon Magnoliopsida Brongn 1843 consulte le 8 juillet 2022 en Tropicos Magnoliopsida Brongn liste sous taxons consulte le 8 juillet 2022 en WoRMS Magnoliopsida liste especes consulte le 8 juillet 2022 Magnoliidae en BioLib Magnoliidae Novak ex Takht consulte le 7 juillet 2022 fr INPN Magnoliidae Novak ex Takht 1967 TAXREF consulte le 7 juillet 2022 en IFPNI Magnoliidae Takht 51 consulte le 8 juillet 2022 fr en ITIS Magnoliidae consulte le 7 juillet 2022 en Taxonomicon Magnoliidae Novak ex Takht 1967 consulte le 7 juillet 2022 en Tropicos Magnoliidae Novak ex Takht liste sous taxons consulte le 7 juillet 2022 Notes et referencesGuillaume Lecointre et Herve Le Guyader Classification phylogenetique du vivant t 1 Belin octobre 2016 4e ed 584 p ISBN 978 2 7011 8294 0 p 304 en Royal Botanic Gardens State of the World s Plants Report 2016 Kew The Board of Trustees of the Royal Botanic Garden United Kingdom 84 p 2016 ISBN 978 1 84246 628 5 p 7 Les plus grandes familles des Angiospermes les plantes a fleurs sur La Gazette des Plantes 1er juillet 2017 consulte le 16 septembre 2020 en Gurcharan Singh Plant Systematics An Integrated Approach Science Publishers 2004 p 302 Extrait d une lettre de Charles Darwin adressee le 22 juillet 1879 au botaniste Joseph Dalton Hooker Pour autant que nous pouvons en juger le developpement rapide des vegetaux superieurs dans les temps geologiques recents est un abominable mystere En parlant d abominable mystere Darwin ne fait pas reference au manque de fossiles presentant des caracteres primitifs de fleurs pollen colpore bois heteroxyle feuilles a nervation reticulee et a l ordre inconnu dans lequel les innovations sont apparues mais evoque sa perplexite concernant l origine des plantes a fleurs et leur diversification si rapide a l echelle des temps geologiques Ces brusques modifications confortent en effet la theorie saltationniste de l evolution que rejette Darwin Cf en William E Friedman The meaning of Darwin s abominable mystery American Journal of Botany vol 96 no 1 janvier 2009 p 5 21 DOI 10 3732 ajb 0800150 Francois Parcy L histoire secrete des fleurs Humensis 2018 p 47 Antonello Bartiromo Georges Barale Maria R B Lumaga Sergio Bravi et Filippo Barattolo An Early Cretaceous flora from Cusano Mutri Benevento southern Italy Cretaceous Research vol 33 no 1 2012 p 116 34 lire en ligne Clement Coiffard B Gomez et F Thevenard Early Cretaceous angiosperm invasion of western Europe and major 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hautes du monde sur ecrins parcnational fr 20 septembre 2018 en Cedric Dentant The highest vascular plants on Earth Alpine Botany vol 128 no 2 octobre 2018 p 97 106 DOI 10 1007 s00035 018 0208 3 en David Grimaldi The Co Radiations of Pollinating Insects and Angiosperms in the Cretaceous Annals of the Missouri Botanical Garden vol 86 no 2 1999 p 373 406 DOI 10 2307 2666181 Paul Andre Calatayud Interactions insectes plantes IRD Editions 2019 p 565 567 Philippe Jauzein Flore des champs cultives editions Quae 2011 p 91 en John W Kimball Biology Wm C Brown Publishers 1994 p 707 a b et c en Angiosperm Phylogeny Group An update of the Angiosperm Phylogeny Group classification for the orders and families of flowering plants APG IV Botanical Journal of the Linnean Society Wiley Blackwell Linnean Society of London et OUP vol 181 no 1 24 mars 2016 p 1 20 ISSN 0024 4074 et 1095 8339 DOI 10 1111 BOJ 12385 en Arthur Cronquist An Integrated System of Classification of Flowering Plants New York CUP 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