La gouvernance est de façon générale un concept représentant la manière dont un domaine d activités est gouverné La gouv
Gouvernance

La gouvernance est, de façon générale, un concept représentant la manière dont un domaine d'activités est gouverné. La gouvernance renvoie à un système d'entités décisionnelles qui dirige un certain domaine d'activités, autrement dit à un « système de gouvernance », impliquant notamment une structure de gouvernance et un dynamisme de système (processus de gouvernance, activités de gestion, etc).
Après avoir désigné au XVe siècle la charge domestique de la gouvernante puis être tombé en désuétude en France, le terme réapparait dans les années 1970 dans le contexte de l'entreprise privée, à travers l'expression de corporate governance. Il est ensuite importé dans le domaine public et politique par la Banque Mondiale à partir de 1986 au détriment de critères démocratiques (pluralisme, libertés civiles...) portés par d'autres bailleurs de fonds bilatéraux.
Par la suite, le concept se diffuse et, parmi les types de gouvernance, on retrouve la gouvernance publique et la gouvernance privée, avec plusieurs approches et indicateurs selon les institutions internationales (Banque Mondiale, ONU, Union Européenne...) et une profusion de déclinaisons pour chaque secteur (gouvernance des entreprises, des associations, des organismes collectifs, de la famille, d'internet, des systèmes d'informations...)
Le concept est parfois critiqué, par exemple quand il importe les théories de l'organisation privée dans la chose publique (« Nouvelle gestion publique »), ou qu'il justifie un désengagement de l'état, ou quand sa définition floue permet un emploi consensuel par des organisations l'utilisant pour confisquer la politique au profit de la seule gestion ; c'est-à-dire pour confisquer la "démocratie" et l'intérêt général au profit d'une supposée "bonne gouvernance" éventuellement technocratique et/ou administrative, d'intérêts particuliers.
Étymologie
Ce terme, dérivé de gouverner, est issu du latin gubernare, qui est emprunté au grec kubernâo, racine qu'on retrouve dans le terme cybernétique.
Au milieu du XVe siècle, le terme de gouvernance désigne la charge domestique de la gouvernante alors qu'à partir de 1478 il désigne aussi les provinces de l'Artois et de la Flandre, alors que celles-ci ont un statut administratif particulier. Le gouverneur est à la tête de la gouvernance. Il est passé dans la langue anglaise au XIVe siècle (governance).
Le terme est tombé en désuétude en France, en partie parce qu'il était associé à l'Ancien Régime. Il est resté dans la langue anglaise, où il est apparu dans un contexte très différent à partir des années 1970 : celui de l'entreprise, à travers l'expression de corporate governance (Gouvernance d'entreprise). C'est donc à partir du secteur privé qu'a resurgi cette notion, qui désignait alors un mode de gestion des firmes fondé sur une articulation entre le pouvoir des actionnaires et celui de la direction. Il s'agit alors de poser la question du type d'acteurs impliqués dans la prise de décision au sein de l'entreprise et de leur mode d'interaction.
Dès 1975, le « Rapport de la Commission Trilatérale » ( : « Governability of Democracies ») y incorpore le terme gouvernance qui se substituera peu à peu à celui de « Governability ».
Généralité
La gouvernance est, de façon générale, un concept représentant la manière dont un domaine d'activités est gouverné. La gouvernance ne renvoie pas nécessairement à une entité unique et décisionnelle, mais plutôt à un système d'entités décisionnelles qui dirige un certain domaine d'activités. La gouvernance est ainsi un concept reposant sur l'approche systémique puisqu'elle se décline irrémédiablement en un « système de gouvernance », impliquant ainsi une structure de gouvernance et un dynamisme de système (processus de gouvernance, activités de gestion, etc.).
Selon Max Weber, dans un État ou une collectivité moderne, la bonne gouvernance administrative repose sur la rationalité, la rationalisation, l'inférence logique tirée des faits, les preuves par la science et la pensée scientifique. Elle est aussi fondée sur l'impersonnalité : selon Weber, la bureaucratie doit être impersonnelle et fondée sur des lois et des règles ordonnées, sur des processus et des procédures qui la protège de l'autocratie, de l'autoritarisme et du culte de la personnalité, et jamais sur un favoritisme personnel. Weber oppose la gouvernance par l'autorité rationnelle-légale à l'autorité traditionnelle et charismatique, pré-moderne. Selon Owen Hugues (2023), si la rationalité a des limites, elle empêche néanmoins l'élaboration de politiques sans faits ni logique, le gouvernement par le mensonge et l'obscurantisme, le retour de l'administration personnelle et même l'autoritarisme.
Les grands types de gouvernance
On distingue deux principaux types de gouvernance :
- la gouvernance privée pour le secteur privé :
- la gouvernance d'entreprise ;
- la gouvernance d'associations ;
- etc.
- la gouvernance publique pour le secteur public :
- dans la pensée politique, on retrouve les notions de gouvernance mondiale ou globale, de gouvernance territoriale ou locale en fonction des échelles de gouvernance abordées.
La gouvernance concerne notamment :
- la gestion publique ou collective ou collaborative des biens communs ;
- le gouvernement d'institutions publiques telles que l'Organisation des Nations unies, l'Union européenne, les États, les collectivités locales, l'Organisation de coopération et de développement économiques, etc. pour la moralisation des échanges, le respect des droits des citoyens, de l'environnement et des ressources naturelles ;
- la gestion des sociétés par actions, quand les actionnaires ne doivent pas être de simples apporteurs de capitaux ;
- la gestion des organismes sociaux pour le respect des cotisants et bénéficiaires ;
- les organisations associatives (ONG, communautés) pour le respect des membres ;
- la distribution de produits et placements financiers, gouvernance produits édictées par l'Autorité des marchés financiers.
Évolution du concept
Au-delà de la connotation idéologique que l'on peut lui attribuer (désengagement de l'État-providence, glissement du gouvernement vers la gouvernance, et de l'intérêt général vers celui des particuliers) ou des écueils et autres dégradations des conditions de vie qui peuvent lui faire obstacle (pollutions, surpêche, déforestation, dérèglement climatique, pandémisation des épidémies), ou encore de la prolifération des catégories conceptuelles susceptibles de la galvauder (gouvernance fonctionnelle, politique, publique, privée, locale, urbaine, territoriale, européenne, onusienne, gouvernance de l'entreprise, de la famille, gouvernance stratégique, universitaire, gouvernance des technologies de l'information, d'internet…), la gouvernance conserve indéniablement un noyau dur irréductible. En ce sens qu'elle peut être reconnaissable parmi nombre de concepts plus ou moins proches (gouvernement, gestion, transparence, performance, partenariat, démocratisation, participation…), de par certaines de ses caractéristiques intrinsèques génératrices d'une dynamique sociale multidimensionnelle indéniable : accès à l'information, lutte contre la corruption, ouverture et responsabilisation, gestion efficace des ressources, culture professionnelle, reconnaissance des générations futures, protection de l'environnement et développement durable.[réf. nécessaire][à recycler]
L'application du concept au domaine public
La pensée politique et administrative emprunte ensuite au management d'entreprise la notion de gouvernance en deux étapes.
La première étape correspond à la révolution libérale des années 1980, entraînant une nouvelle façon de penser le politique. Avec la remise en cause du rôle de l'État notamment dans les pays anglo-saxons, émerge une conception fonctionnelle de la gouvernance liée à la logique dite du New Public Management (management public). Cette logique repose sur une vision minimaliste de l'État selon laquelle celui-ci-doit revenir à son « cœur de métier » en décentralisant sur d'autres acteurs les fonctions considérées comme non stratégiques, comme le font d'ailleurs à la même époque les grands groupes industriels confrontés à la mondialisation.
La deuxième étape est celle des années 1990, où émerge une réflexion plus profonde sur le rôle de l'État régulateur, en réaction à la vision, jugée techniciste, du New Public Management. Des auteurs comme , ou Pierre Calame insistent alors sur le fait que la crise de l'État ne connaît pas seulement une crise interne touchant à ses fonctions et à sa structure. Cette crise concerne davantage la capacité de l'État à asseoir sa légitimité ainsi qu'à formuler des politiques publiques en phase avec les besoins socio-économiques.
D'autres travaux évoquent moins la notion de crise de l'État que celle de sa transformation. Des auteurs comme Bob Jessop ou encore réfèrent les modifications de la puissance publique actuellement à une série d'évolutions macro-sociologiques et macro-économiques qui ont affecté la centralité de l'État et de ses institutions dans le pilotage et la régulation politiques. Les travaux de ou encore de en se centrant sur les collectivités locales (villes, métropoles, région) ont permis de mesurer de la portée et les limites de tels changements qui affectent l'ordre politique actuel. La gouvernance est ici un mode de gouvernement qui intègre les associations et les « parties prenantes » dans une logique démocratie participative. Savoir si la gouvernance penche du côté de la mainmise des entreprises et des intérêts particuliers ou du côté d'une ouverture et d'un mode de décision moins hiérarchique est l'objet d'âpres débats entre spécialistes.
La « bonne gouvernance »
La notion de gouvernance peut être parfois controversée, car définie et entendue de manière diverse et parfois contradictoire. Parmi la multiplicité des usages du mot, la gouvernance peut parfois recouvrir des thèmes proches du « bien gouverner ». Il s'agit alors de mettre en place un système de gouvernance mieux adapté pour les buts recherchés. Par exemple, cela peut désigner avant tout un mouvement de « décentrement » de la réflexion, de la prise de décision et de l'évaluation, avec une multiplication des lieux et acteurs impliqués dans la décision ou la construction d'un projet.
Également, un changement de gouvernance peut désigner la mise en place de nouveaux modes de pilotage ou de régulation, fondés sur un partenariat entre différents acteurs à différentes échelles,.
Dans les sociétés occidentales régies par la démocratie libérale, la gouvernance renvoie aux interactions entre l'État, le corps politique et la société, et donc aussi aux systèmes de lobbyisme et de coalitions d'acteurs publics et privés. La bonne gouvernance vise à rendre l'action publique plus efficace, proche du bien public et de l'intérêt général, et donc plus légitime. Elle est supposée rendre les sociétés plus facilement ou harmonieusement gouvernables. Elle suppose donc aussi un système qui ne surexploite pas ses ressources et qui soit capable de résilience (notion de développement durable). C'est une notion qui a été abondamment utilisée par les théoriciens de l'action publique, les politologues et les sociologues depuis le Sommet de la Terre qui en 1992 a mis en exergue le besoin urgent d'un développement plus soutenable…).
C'est donc aussi une théorie de la régulation sociale, qui pour fonctionner doit être déclinée à toutes les échelles de gouvernement. Ainsi on parle de gouvernance locale, de , de gouvernance territoriale, de , et de gouvernance mondiale : il n'y a donc pas un modèle unique de gouvernance mais bien des systèmes de gouvernance.
La manière dont fonctionnent les institutions a une incidence sur la résilience de l'environnement. Dans le passé, beaucoup de communautés et sociétés ont pu affronter, durant plusieurs siècles, d'importants changements de leur environnement. Les changements importants et brutaux sont plus difficiles à supporter.
Certains chercheurs estiment que les conditions environnementales idéales d'une bonne gouvernance sont et seront de plus en plus rares à cause de problèmes nouveaux et critiques, tels que les pollutions globales ou transfrontières, la surpêche, la déforestation tropicale à grande échelle, et le dérèglement climatique qui concernent de très grandes échelles, et qui peuvent se développer rapidement et sous l'influence de facteurs pour lesquels l'échelon local n'a pas de prise à lui seul. Quelques stratégies de gouvernance semblent néanmoins permettre de mieux affronter ces questions ; ce sont notamment l'information, le dialogue et une construction plus collaborative de solutions, entre les parties concernées, ainsi qu'avec les fonctionnaires, scientifiques et acteurs économiques, via des systèmes apprenants, encourageant l'expérimentation et le changement.
La science administrative anglo-saxonne l'assimile à la nouvelle gestion publique (New Public Management), doctrine de gouvernement qui préconise le recours aux agences (c'est aussi le cas dans les pays scandinaves comme la Suède) ou à des autorités administratives indépendantes (AAI)[réf. nécessaire].
Certains détracteurs de la « bonne gouvernance » y voient une idéologie du désengagement de l'État-providence voire une théorie de la décomposition de l'État, à l'œuvre depuis le tournant néolibéral des années 1980. Par exemple, Jean-Christophe Mathias dénonce l'abandon du terme « gouvernement » au profit de celui de « gouvernance » en expliquant qu'il s'agit là d'une rupture du pouvoir décisionnaire de l'État garant de la souveraineté populaire, remplacé par une démocratie participative n'ayant - selon lui - aucun attribut réellement politique. Pour ce chercheur indépendant,
« le glissement du gouvernement à la gouvernance démontre que l'on est passé d'une civilisation de la souveraineté populaire incarnée dans la loi républicaine, garante de l'intérêt général, à une société pragmatiste, particulariste et utilitariste, garante d'intérêts économiques singuliers, dans laquelle la notion de bien commun n'a plus de place véritable. »
Par une approche interprétative, qui s'attache à relever les intentions et l'histoire des acteurs, il est relevé l'importance des groupes de pression. En effet, dans les démocraties modernes il est nécessaire de tenir compte de leur fonctionnement, en plus de celui des institutions gouvernementales, pour décrire la notion de gouvernance. Par exemple, dès 1888, l'analyse de James Bryce sur le commonwealh américain consacre peu de place aux institutions, pour décrire principalement les opinions publiques et les partis politiques. Les gouvernances se décrivent par des réseaux de politiques publiques, dont les nœuds sont des intermédiaires face au pouvoir.
Cadre analytique de la gouvernance
Le cadre analytique de la gouvernance est une méthode destinée à comprendre des situations de « gouvernance », lorsque les processus collectifs déterminent des solutions à des problèmes de nature publique et produisent des normes ou des institutions sociales.
Gouvernance publique
La gouvernance publique est un domaine d'étude interdisciplinaire portant sur les relations de pouvoir entre les autorités publiques, la société civile et le marché, dans un contexte de transformation de l'aptitude des communautés politiques à se diriger légitimement et à agir efficacement.[1]
Systèmes de gouvernance publique
Le système onusien
Il porte le concept de gouvernance mondiale de plusieurs manières :
- une conception de la paix à toujours construire et non comme simple trêve ;
- une conception multilatérale d'une démocratie participative, associant à égalité trois pôles : le monde dans sa totalité représenté par l'ONU, les États, et des individus ou groupes d'individus, éclairés, « chacun des trois se trouvant sous le contrôle des deux autres » ;
- une situation entre la démocratie et puissance, entre idéal égalitaire et universaliste s'inscrivant dans un monde « d'États souverains et inégaux, dont la légitimité repose sur un territoire et une population bien délimités » ;
- en faisant de la survie de l'humanité et de la protection de l'environnement qui en est une condition, une question politique transversale et universelle, s'appuyant sur un triple constat alarmant : l'augmentation des nouvelles capacités de destruction massive, l'aggravation des perturbations des équilibres naturels et la dégradation accélérée des écosystèmes par l'homme et, du fait de l'augmentation vertigineuse des circulations, la tendance à la pandémisation de toute épidémie.
Le premier texte associant gouvernance et nécessaire protection transversale de la nature est la charte mondiale de la nature, proclamée par les nations unies en 1982. Les sommets de la terre, dix et vingt ans plus tard (sommet de la Terre 1992, à Rio de Janeiro, puis sommet mondial sur le développement durable, à Johannesbourg), en seront deux des nombreuses suites. Par cette charte l'ONU intègre notamment la reconnaissance des générations futures et de leurs besoins environnementaux et une exigence de réparer l'environnement dégradé (à la hauteur de ses potentialités naturelles).[réf. nécessaire]
L'approche de la Banque mondiale
L'endettement mondial important issus des années 1970 explique en partie l'intervention croissante des Institutions de Bretton Woods dans la détermination des politiques publiques des pays endettés.
À partir de 1986, la Banque mondiale cherche à comprendre les causes de la réussite ou de l'échec des plans d'ajustement structurel qu'elle met en œuvre. Cette réflexion s'accompagne d'un désir de légitimer les conditionnalités de plus en plus complexes mises en avant,. Alors que les bailleurs de fonds bilatéraux (USAID, ACDI, etc.) imposent des réformes telles le pluralisme politique et la défense des libertés civiles, postulées indispensables au « bon gouvernement », comme condition à l'obtention des fonds d'aide au développement, la Banque Mondiale choisit plutôt de mettre en avant des impératifs d'ordre administratif, qu'elle associe à la « bonne gouvernance ». Le concept de gouvernance y est défini, de manière large, comme étant « the manner in which power is exercised in the management of a country's economic and social resources for development » et les principes applicables à la bonne gestion des entreprises le sont également pour la chose publique. Ainsi, la transparence, l'accès à l'information, l'État de droit, la responsabilisation, et la gestion (taille) du secteur public sont toutes des caractéristiques liées à une bonne gouvernance.
C'est ainsi que, pour la Banque mondiale, la gouvernance recouvre les normes, traditions et institutions à travers lesquelles un pays exerce son autorité sur le bien commun, dans une optique de développement. Le niveau de capital social d'un pays peut aider à la réussite des plans de développement économique comme au développement de la démocratie. La bonne gouvernance recouvre aussi bien la capacité du gouvernement à gérer efficacement ses ressources, à mettre en œuvre des politiques pertinentes, que le respect des citoyens et de l'État pour les institutions, ainsi que l'existence d'un contrôle démocratique sur les agents chargés de l'autorité publique (Banque mondiale, 1999).
L'approche de l'Union européenne
La Commission européenne a fait inscrire sa propre notion de gouvernance dans le Livre blanc de la gouvernance européenne. Ainsi, l'expression gouvernance européenne désigne les règles, les processus et les comportements qui influent sur l'exercice des pouvoirs au niveau européen, particulièrement du point de vue de l'ouverture, de la participation, de la responsabilité, de l'efficacité et de la cohérence. Ces cinq « principes de la bonne gouvernance » renforcent ceux de subsidiarité et de proportionnalité.
Le Traité de Lisbonne contient désormais également le terme de gouvernance à l'article 15 et l'article 21. Cette inscription au sein du Traité souligne la nécessaire ouverture et transparence des institutions de l'Union et a pour but « d'assurer la participation de la société civile ».
Gouvernance à cinq
Le concept de « gouvernance à cinq » a été introduit en France en 2007 à l'occasion du Grenelle Environnement
L'objectif est de modifier la composition d'un certain nombre d'instances consultatives nationales, régionales et locales qui ont vocation à traiter des politiques environnementales et de développement durable, en rééquilibrant les représentations des parties prenantes au Grenelle, afin d'instaurer une « gouvernance à 5 ». Il s'avère donc nécessaire de sélectionner les acteurs environnementaux représentatifs, à même d'exprimer et de défendre avec le plus d'exhaustivité, de précision et dans leur globalité, les enjeux environnementaux.
Gouvernance privée
Gouvernance de l'entreprise
La gouvernance d'entreprise est l'ensemble des organes et règles de décision, d'information (transparence) et de surveillance permettant aux ayants droit et partenaires d'une institution, de voir leurs intérêts respectés et leurs voix entendues dans le fonctionnement de celle-ci. D'abord l'apanage des sociétés cotées qui ont créé des comités d'audit, de rémunération,... la gouvernance s'installe progressivement dans les ETI et commence dans les PME. L'objectif est de structurer les conseils d'administration pour viser la performance de l'entreprise par la pertinence stratégique et accompagner le dirigeant, souvent seul dans la prise de décision.
La gouvernance des entreprises a subi ces dernières années d'importantes transformations avec une massification et une internationalisation de l'actionnariat. Ces transformations se traduisent par une évolution significative du fonctionnement et du rôle des principales institutions du gouvernement des entreprises : assemblée générale, conseil d'administration, comités. Pierre-Yves Gomez propose l'hypothèse d'une démocratisation du gouvernement des entreprises pour structurer de tels changements.
En France, en , le principe de l'auto-régulation en la matière est retenu : le Medef (MEDEF) et l'Association française des entreprises privées (AFEP) ont négocié avec les pouvoirs publics une révision de leur code de Gouvernance.
Essentiellement deux associations en France véhiculent les valeurs et actions autour de la gouvernance : l'IFA (Institut français des administrateurs) et APIA (Association professionnelle des administrateurs indépendants). La bonne gouvernance s'appuie dans les sociétés cotées par un large spectre d'administrateurs (indépendants, salariés, d'autres dirigeants) et dans les entreprises "indépendantes" le rôle de l'administrateur indépendant est central. Il apporte du sang neuf et de l'objectif dans les travaux du Conseil d'Administration.
Gouvernance des associations (en France)
Dans son acception contemporaine, le mot « gouvernance » est indiscutablement dérivé du vocabulaire anglo-saxon du management des entreprises et de la doctrine des organisations financières internationales. La notion de gouvernance est-elle irrémédiablement polluée par ses origines ? Il est de toute façon trop tard pour bannir un mot dont l'usage s'est généralisé, mais du moins peut-on rester lucide sur son ambivalence sémantique car c'est justement cette ambivalence qui nous permet d'entrer dans l'analyse de ce qui est propre à la gouvernance associative : l'hybridation entre l'approche managériale et l'approche démocratique.
Contrairement à une croyance largement répandue, la démocratie ne fait nullement partie de l'ADN de l'association selon la loi de 1901. Cette dernière rattache le droit des associations aux principes du droit civil et non à ceux du droit public et encore moins du droit constitutionnel. Le mouvement associatif s'est cependant développé en se référant aux idéaux démocratiques, même si les associations s'en sont parfois écartées en pratique. L'exigence d'un fonctionnement démocratique adressé aux associations par les pouvoirs publics exprime en fait celle d'un fonctionnement régulier des instances statutaires : réunions régulières des instances, élection des dirigeants, compte rendu de leur mandat devant l'assemblée générale. Il s'agit avant tout d'un formalisme démocratique qui a pour seul effet utile de permettre un certain contrôle de l'activité des dirigeants agissant comme mandataires de l'association.
Selon la taille, l'objet et les moyens d'action de l'association, la consistance du fonctionnement démocratique peut ensuite connaître toutes les variations imaginables. L'assemblée générale peut simplement valider un compte rendu d'activité, être consultée de manière plus ou moins ouverte sur les choix stratégiques ou être un véritable forum de délibération collective.
Quelle que soit la position du curseur, le fonctionnement régulier des instances statutaires renvoie à un principe commun : une association est un groupement de personnes qui se donnent un but à atteindre, un projet, et qui décident d'agir collectivement en vertu de règles qu'elles établissent librement.
On peut déduire de ce principe les trois règles élémentaires de la démocratie associative :
- Vérifier régulièrement la pertinence et la permanence du projet.
- S'assurer que l'action menée est conforme au projet, et en mesurer l'impact.
- Conduire l'action conformément aux règles établies en commun.
Gouvernance des organismes collectifs
Nous entendons par le terme gouvernance : tous les processus et les moyens pris par les organismes collectifs pour la prise de décision de gestion et l'orientation de ces décisions. Les entreprises collectives peuvent être de plusieurs natures : coopérative, mutuelle, association sans but lucratif, ou autre organisation sans but lucratif.
Le pouvoir peut être exercé à différents niveaux : à un seul niveau ou bien il peut être réparti entre plusieurs niveaux, l'assemblée générale, la direction générale, le conseil d'administration et le comité exécutif. La plupart du temps, les pouvoirs sont dévolus par une assemblée générale à un conseil d'administration. Contrairement aux organisations à actionnaires et aux organisations privées à but lucratif, dont l'objectif principal et avoué est d'enrichir les propriétaires et les actionnaires, les organismes collectifs ont des missions et des objectifs tous très différents compliquant leur gouvernance.
La conciliation des intérêts des membres, des clients, des travailleurs et autres parties prenantes, en fonction de la mission de l'organisme peut entraîner des tensions et paradoxes. Smith et Lewis définissent ainsi les tensions et paradoxes : « Nous définissons le paradoxe comme des éléments contradictoires, mais interdépendants qui existent simultanément et persistent dans le temps. Cette définition met en évidence deux composantes du paradoxe : (1) les tensions sous-jacentes — c'est-à-dire les éléments qui semblent logiques individuellement, mais incohérents et même absurdes lorsqu'ils sont juxtaposés — et (2) les réponses qui embrassent les tensions simultanément » (Smith et Lewis, 2011, p. 382, traduction libre)
Cornforth, 2004 a proposé une typologie des différentes perspectives théoriques de la gouvernance appliquée aux coopératives et mutuelles. En fonction des parties représentées au conseil d'administration et des intérêts que ceux-ci défendent, Cornforth établit six modèles de gouvernance :
Le modèle de conformité ; les membres du conseil d'administration représentent les membres, supervisent la gestion et préservent leurs intérêts. Les membres du conseil et les gestionnaires ont des intérêts différents.
Le modèle de partenariat ; les membres du conseil d'administration sont des experts, ils visent l'amélioration des performances, l'ajout de valeur et le support aux gestionnaires. Les membres du conseil et les gestionnaires ont le même intérêt.
Le modèle démocratique ; les membres du conseil d'administration représentent les membres et le public. Ils défendent les intérêts des membres, font de la politique et définissent le cadre de contrôle. Les représentants des membres et les représentants du public ont des intérêts différents.
Le modèle des parties prenantes ; les membres du conseil d'administration représentent les différentes parties prenantes. Ils équilibrent les besoins des parties prenantes, font la politique et exercent le contrôle sur les gestionnaires. Les parties prenantes ont des intérêts différents.
Le modèle de cooptation ; les membres du conseil d'administration sont choisis en fonction de leur influence auprès des parties prenantes. Leur rôle est de sécuriser les ressources, de maintenir des relations entre les parties prenantes et d'avoir une perspective extérieure. Les parties prenantes et l'organisation ont des intérêts différents.
Le modèle « rubber stamp » ; les membres du conseil d'administration représentent les membres, ils n'ont qu'un rôle symbolique en ratifiant les décisions et en donnant une légitimité aux gestionnaires. Les gestionnaires et les membres ont des intérêts différents.
L'enjeu principal de la gouvernance des organismes collectifs est la conciliation et l'arbitrage des multiples intérêts tout en gardant le cap sur leur mission.
Vers une gouvernance créatrice de valeurs
Les formations et recherches « Vers une gouvernance créatrice de valeur » développées par Yvan Allaire, président du conseil d'administration de l'Institut sur la gouvernance d'organisations privées et publiques (IGOPP) et président du Global Council on The Role of Business, Forum économique mondial, invitent notamment à réfléchir sur les attitudes et les pratiques susceptibles d'aider le conseil d'administration à assumer pleinement ses responsabilités. Yvan Allaire précise que :
« La gouvernance consiste à mettre en œuvre tous les moyens pour qu'un organisme puisse réaliser les fins pour lesquelles il a été créé, et ce de façon transparente, efficiente et respectueuse des attentes de ses parties prenantes. La gouvernance est donc faite de règles d'imputabilité et de principes de fonctionnement mis en place par le conseil d'administration pour en arrêter les orientations stratégiques, assurer la supervision de la direction et favoriser l'émergence de valeurs de probité et d'excellence au sein de l'organisation. »
De nombreuses prises de position publiques, formation, recherche-action et diffusion des connaissances sont réalisées dans ce sens dont la modification de système de rémunération des dirigeants,.
Gouvernance de la famille
Cette appellation regroupe des thèmes, des réflexions propres à la famille, et des actions concrètes sur les transmissions familiales et inter-générationnelles, l'organisation du pouvoir des membres de la famille et des conjoints, l'emploi salarié, l'organisation des projets familiaux, entrepreneuriaux, philanthropiques, mais aussi la définition et l'organisation de la famille en son sein et vis-à-vis des tiers.
Lorsque la famille se trouve être actionnaire d'une entreprise on parle alors de gouvernance des entreprises familiales.
Cette gouvernance s'appuie comme toute entreprise sur les dispositifs de gouvernance d'entreprise. Elle s'articule aussi autour de dispositifs spécifiques : chartes familiales, conseils de famille, réunion de famille. Ce, dans une optique de long terme et d'unité familiale nécessaire pour assurer la cohérence d'un ensemble socio-économique famille-entreprise-patrimoine).
Moins répandue en France car les grosses PME et ETI familiales sont moins nombreuses qu'en Allemagne, en Suisse ou aux États-Unis, la gouvernance de famille, tend néanmoins à devenir une composante du modèle de R.S.E. (Responsabilité Sociale/sociétale des Entreprises).
Gouvernance de l'Internet
Il faut entendre par « gouvernance de l'Internet » l'élaboration et l'application par les États, le secteur privé et la société civile, dans le cadre de leurs rôles respectifs, de principes, normes, règles, procédures de prise de décision et programmes communs propres à modeler l'évolution et l'utilisation de l'Internet.
Définition du Rapport du Groupe de travail sur la gouvernance de l'Internet
Gouvernance universitaire
Ce type de gouvernance vise à :
- identifier et partager de bonnes pratiques en matière de gouvernance universitaire ;
- renforcer les capacités des établissements et aider au renforcement du leadership des dirigeants des institutions ;
- développer des outils de recueil et d'analyse de données fiables et récentes sur l'enseignement supérieur (« Observatoire ») ;
- concevoir et mettre en œuvre des actions de sensibilisation et de formation à la gouvernance universitaire, développer une culture professionnelle de la gouvernance universitaire ;
- développer sur une base volontaire des outils d'évaluation de la gouvernance des institutions d'enseignement supérieur et plus généralement de l'ensemble des acteurs de l'enseignement supérieur.
Gouvernance des systèmes d'information

Directement décliné des principes de gouvernance (d'entreprise et de collectivités), la gouvernance des technologies de l'information (IT Governance) vise à réguler, optimiser et parfois rendre plus ouvert, transparent et collaboratif le management des systèmes d'information d'une organisation, généralement dans une logique de bien commun quand les acteurs s'inscrivent dans une logique de pilotage du développement durable. Le système d'information s'inscrit peu à peu dans la logique des gouvernances appliquées ; à la fin 2010, au moins 9 pays testaient une approche « Open data », dont les États-Unis avec l'Open Government Initiative mis en place en 2009 par l'Administration Obama et le président lui-même (Ce fut son premier acte, lors de sa première journée de travail à la Maison Blanche).
Dans tous les domaines de l'entreprise et de la société, voire de la famille et de l'individu, la prise de décision tend à devenir de plus en plus liée à l'informatique et à son utilisation. Le département ou service informatique d'une entreprise n'est plus seulement fournisseur de services, mais en devient un acteur déterminant. S'il n'accompagne pas la stratégie de l'entreprise, celle-ci en sera tôt ou tard pénalisée. Le Web 2.0 permet de faire une part beaucoup plus large aux utilisateurs qui deviennent alors acteurs de la gouvernance.
La gouvernance informationnelle, ou gouvernance de l'information, est la stratégie globale de l'information dans une organisation.
Mesurer la gouvernance
Depuis le sommet mondial de Rio, dans de nombreux domaines, on cherche à mieux évaluer et mesurer la qualité des systèmes de gouvernance multi-niveau, gouvernance multi-sites...), ce qui nécessite de produire des indicateurs pertinents crédibles et comparables d'un pays et d'une échelle administrative à l'autre. À titre d'exemples :
- Le projet Worldwide Governance Indicators (WGI) (indicateurs mondiaux de gouvernance) développé par des membres de la Banque mondiale et de l'Institut de la Banque mondiale (WBI) publie ainsi des indicateurs globaux et individuels pour plus de 200 pays sur six dimensions de la gouvernance : voix et reddition de comptes/accountability, stabilité politique et absence de violence, efficacité de la gouvernance, qualité de régulation, État de droit, contrôle de la corruption. Pour compléter les WGI, situés à l'échelle « macro » et transversaux aux pays, l'Institut de la Banque mondiale a développé des études de gouvernance dites (en), outils d'évaluation de la gouvernance à l'échelle d'un pays, qui interviennent au niveau micro ou infra-national, en utilisant des informations rassemblées auprès des citoyens, de la communauté des affaires et des travailleurs du secteur du public d'un pays donné pour diagnostiquer les faiblesses de gouvernance et suggérer des approches concrètes pour lutter contre la corruption,
- Les Agenda 21 locaux et de nombreuses collectivités cherchent à décliner ces indicateurs à leur échelle,
- Vers la fin des années 1990, avec la Banque mondiale notamment, des universitaires ont proposé des systèmes de calcul permettant d'agréger ou combiner des informations hétérogènes provenant de sources différentes pour produire de premiers indicateurs globaux de gouvernance. Certaines méthodes permettant de quantifier la précision relative (correspondant en quelque sorte à l'erreur-type des calculs statistiques) des sources individuelles de données sur la gouvernance ainsi et par suite des indicateurs globaux de gouvernance. Des méthodes de ce type ont été testées par la Banque mondiale pour 6 dimensions de la gouvernance ; pour 199 pays et territoires, et pour quatre périodes (1996, 1998, 2000 et 2002), à partir de 25 sources de données venant de 18 entités, avec calcul des marges d'erreurs. Ce travail a été poursuivi pour 2004, 2006 et les années suivantes,
- Dans le cadre de l'investissement environnementalement et socialement responsable, des approches similaires ont été appliquées à certains aspects de la gouvernance de grandes entreprises.
L'OCDE reconnait que certains de ces indicateurs ont fait l'objet d' « usages abusifs », dans le cadre d'opérations de communication de type « greenwashing » par exemple.
Critiques
Pour le philosophe Alain Deneault, la gouvernance n'est pas synonyme de démocratie mais son contraire. Ce concept, employé désormais de manière consensuelle par toute sorte d'organisation aurait pour effet de confisquer la politique au profit de la seule gestion. Le concept de gouvernance semble venir de nulle part et n'a en tout cas été pensé ou élaboré par personne ce qui permet de l'employer comme une sorte de passe-partout consensuel. Il a sans doute été promu par les néolibéraux à partir des années 1980 (notamment Margaret Thatcher).
La juriste américaine Katharina Pistor considère, dans une tribune au « Monde », que l'idée selon laquelle une bonne gouvernance serait vouée à résoudre des difficultés sociales et politiques complexes est une hypothèse profondément erronée. Selon elle, intentionnellement ou non, les partisans de la bonne gouvernance ont tendance à se concentrer davantage sur les apparences que sur la substance : la question du « comment » l'emporte sur celle du « quoi », comme si des résultats positifs étaient miraculeusement voués à émerger de processus sains et d'une « technologie de la gouvernance » à base d'indicateurs sans cesse renouvelés. Or, fixer les « bons » paramètres d'un processus décisionnel ne produit pas nécessairement les bons résultats. Plaçant implicitement l'accent sur la croissance économique, la bonne gouvernance aurait ainsi négligé la nécessité de prendre en compte les conséquences sur le plan de la distribution, ainsi que les externalités environnementales négatives.
Ce terme signe ainsi selon Alain Deneault la dissolution de la notion de chose commune ou publique et la substitution de la « politique », la « démocratie » et la « citoyenneté » par le discours managérial de la « gestion », de l'« empowerment », du « développement durable », de la « responsabilité sociale des entreprises », « résilience », qui consistent à réduire la chose publique aux théories de l'organisation privée. L'emploi du terme de gouvernance confinerait l'action à une bonne gestion et priverait les enjeux politiques de toute possibilité de débat public. Ce terme s'inscrirait ainsi dans ce que le sociologue Luc Boltanski appelle « le nouvel esprit du capitalisme », Alain Bihr « la novlangue néolibérale » ou encore Éric Hazan « la propagande du quotidien ».
Citations
« Du principe de démocratie désormais corrompu découle un nouveau régime qui répond au nom de "gouvernance" »
— Alain Deneault, La médiocratie, 2015, p. 198
« La gouvernance est sage et paternaliste, la politique infantile et malpolie. C'est pour ça que les peuples adultes préfèrent la politique à la gouvernance. »
— Omar Saghi, Soyez polis, dites “gouvernance”, Tel Quel, no 596
« Le premier objectif de la gouvernance est d'apprendre à vivre ensemble et à gérer pacifiquement la maison commune ; d'y assurer les conditions de la survie, de la paix, de l'épanouissement et de l'équilibre entre l'humanité et la biosphère »
— Pierre Calame
« La bonne gouvernance est le chemin le plus sûr pour en finir avec la pauvreté et soutenir le développement ((en) Good governance is the single most important way to end poverty and support development) »
— Kofi Annan
« La gouvernance est à côté du développement et de la finance, l'une des errances parmi les plus délétères dans la promotion insidieuse de la xylolalie (xyloglossie) de notre époque. Finance, gouvernance, développement et désormais développement durable étant les maîtres-mots vides de la mythologie transnationale contemporaine. » Luné Roc Pierre Louis, Cours de communication politique, 2017
« L'enjeu fondamental de la gouvernance se précise clairement : “Comment un petit groupe de personnes (travaillant à temps partiel) peut-il réussir à superviser, contrôler et orienter les dirigeants d'une organisation à prendre les décisions stratégiques et à protéger et promouvoir les intérêts de ses commettants.” »
— Yvan Allaire
« La gouvernance devrait être un aiguillon de haute performance, un souffle d'énergie ; elle doit contribuer à la création de valeur durable pour l'organisation. »
— Allaire et Firsirotu, 2003
Notes et références
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Voir aussi
Bibliographie
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Articles connexes
Aspects liés aux institutions publiques
- Concertation
- Décentralisation
- Démocratie,
- Démocratie participative
- Gouvernement
- Gouvernance mondiale
- Gouvernance territoriale
- Management public
- Principe de subsidiarité
- Participation
- Open Government Initiative
- Systèmes politiques
- Théorie du choix public
- Théories de la régulation
Aspects sociologiques et économiques
- Bien public
- Contrat (droit) ou Contractualisation
- Corps intermédiaires
- Entreprise
- Establishment
- Éthique environnementale
- Générations futures
- Gouvernance multipartite
- Partenariat public-privé
- Partie prenante
- Problème principal-agent
- Responsabilité des dirigeants
- Société civile
- Staff and Line
Formations
- Institut de management public et de gouvernance territoriale (IMPGT)
- Sessions de formation au Québec en Gouvernance Stratégique®
Gouvernance des entreprises européennes
- Corporate sustainability reporting directive ou directive CSRD
Liens externes
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La gouvernance est de facon generale un concept representant la maniere dont un domaine d activites est gouverne La gouvernance renvoie a un systeme d entites decisionnelles qui dirige un certain domaine d activites autrement dit a un systeme de gouvernance impliquant notamment une structure de gouvernance et un dynamisme de systeme processus de gouvernance activites de gestion etc Si ce bandeau n est plus pertinent retirez le Cliquez ici pour en savoir plus Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient etre mieux reliees aux sources mentionnees dans les sections Bibliographie Sources ou Liens externes decembre 2016 Apres avoir designe au XV e siecle la charge domestique de la gouvernante puis etre tombe en desuetude en France le terme reapparait dans les annees 1970 dans le contexte de l entreprise privee a travers l expression de corporate governance Il est ensuite importe dans le domaine public et politique par la Banque Mondiale a partir de 1986 au detriment de criteres democratiques pluralisme libertes civiles portes par d autres bailleurs de fonds bilateraux Par la suite le concept se diffuse et parmi les types de gouvernance on retrouve la gouvernance publique et la gouvernance privee avec plusieurs approches et indicateurs selon les institutions internationales Banque Mondiale ONU Union Europeenne et une profusion de declinaisons pour chaque secteur gouvernance des entreprises des associations des organismes collectifs de la famille d internet des systemes d informations Le concept est parfois critique par exemple quand il importe les theories de l organisation privee dans la chose publique Nouvelle gestion publique ou qu il justifie un desengagement de l etat ou quand sa definition floue permet un emploi consensuel par des organisations l utilisant pour confisquer la politique au profit de la seule gestion c est a dire pour confisquer la democratie et l interet general au profit d une supposee bonne gouvernance eventuellement technocratique et ou administrative d interets particuliers EtymologieCe terme derive de gouverner est issu du latin gubernare qui est emprunte au grec kubernao racine qu on retrouve dans le terme cybernetique Au milieu du XV e siecle le terme de gouvernance designe la charge domestique de la gouvernante alors qu a partir de 1478 il designe aussi les provinces de l Artois et de la Flandre alors que celles ci ont un statut administratif particulier Le gouverneur est a la tete de la gouvernance Il est passe dans la langue anglaise au XIV e siecle governance Le terme est tombe en desuetude en France en partie parce qu il etait associe a l Ancien Regime Il est reste dans la langue anglaise ou il est apparu dans un contexte tres different a partir des annees 1970 celui de l entreprise a travers l expression de corporate governance Gouvernance d entreprise C est donc a partir du secteur prive qu a resurgi cette notion qui designait alors un mode de gestion des firmes fonde sur une articulation entre le pouvoir des actionnaires et celui de la direction Il s agit alors de poser la question du type d acteurs impliques dans la prise de decision au sein de l entreprise et de leur mode d interaction Des 1975 le Rapport de la Commission Trilaterale mai 1975 Governability of Democracies y incorpore le terme gouvernance qui se substituera peu a peu a celui de Governability GeneraliteLa gouvernance est de facon generale un concept representant la maniere dont un domaine d activites est gouverne La gouvernance ne renvoie pas necessairement a une entite unique et decisionnelle mais plutot a un systeme d entites decisionnelles qui dirige un certain domaine d activites La gouvernance est ainsi un concept reposant sur l approche systemique puisqu elle se decline irremediablement en un systeme de gouvernance impliquant ainsi une structure de gouvernance et un dynamisme de systeme processus de gouvernance activites de gestion etc Selon Max Weber dans un Etat ou une collectivite moderne la bonne gouvernance administrative repose sur la rationalite la rationalisation l inference logique tiree des faits les preuves par la science et la pensee scientifique Elle est aussi fondee sur l impersonnalite selon Weber la bureaucratie doit etre impersonnelle et fondee sur des lois et des regles ordonnees sur des processus et des procedures qui la protege de l autocratie de l autoritarisme et du culte de la personnalite et jamais sur un favoritisme personnel Weber oppose la gouvernance par l autorite rationnelle legale a l autorite traditionnelle et charismatique pre moderne Selon Owen Hugues 2023 si la rationalite a des limites elle empeche neanmoins l elaboration de politiques sans faits ni logique le gouvernement par le mensonge et l obscurantisme le retour de l administration personnelle et meme l autoritarisme Les grands types de gouvernance On distingue deux principaux types de gouvernance la gouvernance privee pour le secteur prive la gouvernance d entreprise la gouvernance d associations etc la gouvernance publique pour le secteur public dans la pensee politique on retrouve les notions de gouvernance mondiale ou globale de gouvernance territoriale ou locale en fonction des echelles de gouvernance abordees La gouvernance concerne notamment la gestion publique ou collective ou collaborative des biens communs le gouvernement d institutions publiques telles que l Organisation des Nations unies l Union europeenne les Etats les collectivites locales l Organisation de cooperation et de developpement economiques etc pour la moralisation des echanges le respect des droits des citoyens de l environnement et des ressources naturelles la gestion des societes par actions quand les actionnaires ne doivent pas etre de simples apporteurs de capitaux la gestion des organismes sociaux pour le respect des cotisants et beneficiaires les organisations associatives ONG communautes pour le respect des membres la distribution de produits et placements financiers gouvernance produits edictees par l Autorite des marches financiers Evolution du conceptAu dela de la connotation ideologique que l on peut lui attribuer desengagement de l Etat providence glissement du gouvernement vers la gouvernance et de l interet general vers celui des particuliers ou des ecueils et autres degradations des conditions de vie qui peuvent lui faire obstacle pollutions surpeche deforestation dereglement climatique pandemisation des epidemies ou encore de la proliferation des categories conceptuelles susceptibles de la galvauder gouvernance fonctionnelle politique publique privee locale urbaine territoriale europeenne onusienne gouvernance de l entreprise de la famille gouvernance strategique universitaire gouvernance des technologies de l information d internet la gouvernance conserve indeniablement un noyau dur irreductible En ce sens qu elle peut etre reconnaissable parmi nombre de concepts plus ou moins proches gouvernement gestion transparence performance partenariat democratisation participation de par certaines de ses caracteristiques intrinseques generatrices d une dynamique sociale multidimensionnelle indeniable acces a l information lutte contre la corruption ouverture et responsabilisation gestion efficace des ressources culture professionnelle reconnaissance des generations futures protection de l environnement et developpement durable ref necessaire a recycler L application du concept au domaine public La pensee politique et administrative emprunte ensuite au management d entreprise la notion de gouvernance en deux etapes La premiere etape correspond a la revolution liberale des annees 1980 entrainant une nouvelle facon de penser le politique Avec la remise en cause du role de l Etat notamment dans les pays anglo saxons emerge une conception fonctionnelle de la gouvernance liee a la logique dite du New Public Management management public Cette logique repose sur une vision minimaliste de l Etat selon laquelle celui ci doit revenir a son cœur de metier en decentralisant sur d autres acteurs les fonctions considerees comme non strategiques comme le font d ailleurs a la meme epoque les grands groupes industriels confrontes a la mondialisation La deuxieme etape est celle des annees 1990 ou emerge une reflexion plus profonde sur le role de l Etat regulateur en reaction a la vision jugee techniciste du New Public Management Des auteurs comme ou Pierre Calame insistent alors sur le fait que la crise de l Etat ne connait pas seulement une crise interne touchant a ses fonctions et a sa structure Cette crise concerne davantage la capacite de l Etat a asseoir sa legitimite ainsi qu a formuler des politiques publiques en phase avec les besoins socio economiques D autres travaux evoquent moins la notion de crise de l Etat que celle de sa transformation Des auteurs comme Bob Jessop ou encore referent les modifications de la puissance publique actuellement a une serie d evolutions macro sociologiques et macro economiques qui ont affecte la centralite de l Etat et de ses institutions dans le pilotage et la regulation politiques Les travaux de ou encore de en se centrant sur les collectivites locales villes metropoles region ont permis de mesurer de la portee et les limites de tels changements qui affectent l ordre politique actuel La gouvernance est ici un mode de gouvernement qui integre les associations et les parties prenantes dans une logique democratie participative Savoir si la gouvernance penche du cote de la mainmise des entreprises et des interets particuliers ou du cote d une ouverture et d un mode de decision moins hierarchique est l objet d apres debats entre specialistes La bonne gouvernance La notion de gouvernance peut etre parfois controversee car definie et entendue de maniere diverse et parfois contradictoire Parmi la multiplicite des usages du mot la gouvernance peut parfois recouvrir des themes proches du bien gouverner Il s agit alors de mettre en place un systeme de gouvernance mieux adapte pour les buts recherches Par exemple cela peut designer avant tout un mouvement de decentrement de la reflexion de la prise de decision et de l evaluation avec une multiplication des lieux et acteurs impliques dans la decision ou la construction d un projet Egalement un changement de gouvernance peut designer la mise en place de nouveaux modes de pilotage ou de regulation fondes sur un partenariat entre differents acteurs a differentes echelles Dans les societes occidentales regies par la democratie liberale la gouvernance renvoie aux interactions entre l Etat le corps politique et la societe et donc aussi aux systemes de lobbyisme et de coalitions d acteurs publics et prives La bonne gouvernance vise a rendre l action publique plus efficace proche du bien public et de l interet general et donc plus legitime Elle est supposee rendre les societes plus facilement ou harmonieusement gouvernables Elle suppose donc aussi un systeme qui ne surexploite pas ses ressources et qui soit capable de resilience notion de developpement durable C est une notion qui a ete abondamment utilisee par les theoriciens de l action publique les politologues et les sociologues depuis le Sommet de la Terre qui en 1992 a mis en exergue le besoin urgent d un developpement plus soutenable C est donc aussi une theorie de la regulation sociale qui pour fonctionner doit etre declinee a toutes les echelles de gouvernement Ainsi on parle de gouvernance locale de de gouvernance territoriale de et de gouvernance mondiale il n y a donc pas un modele unique de gouvernance mais bien des systemes de gouvernance La maniere dont fonctionnent les institutions a une incidence sur la resilience de l environnement Dans le passe beaucoup de communautes et societes ont pu affronter durant plusieurs siecles d importants changements de leur environnement Les changements importants et brutaux sont plus difficiles a supporter Certains chercheurs estiment que les conditions environnementales ideales d une bonne gouvernance sont et seront de plus en plus rares a cause de problemes nouveaux et critiques tels que les pollutions globales ou transfrontieres la surpeche la deforestation tropicale a grande echelle et le dereglement climatique qui concernent de tres grandes echelles et qui peuvent se developper rapidement et sous l influence de facteurs pour lesquels l echelon local n a pas de prise a lui seul Quelques strategies de gouvernance semblent neanmoins permettre de mieux affronter ces questions ce sont notamment l information le dialogue et une construction plus collaborative de solutions entre les parties concernees ainsi qu avec les fonctionnaires scientifiques et acteurs economiques via des systemes apprenants encourageant l experimentation et le changement La science administrative anglo saxonne l assimile a la nouvelle gestion publique New Public Management doctrine de gouvernement qui preconise le recours aux agences c est aussi le cas dans les pays scandinaves comme la Suede ou a des autorites administratives independantes AAI ref necessaire Certains detracteurs de la bonne gouvernance y voient une ideologie du desengagement de l Etat providence voire une theorie de la decomposition de l Etat a l œuvre depuis le tournant neoliberal des annees 1980 Par exemple Jean Christophe Mathias denonce l abandon du terme gouvernement au profit de celui de gouvernance en expliquant qu il s agit la d une rupture du pouvoir decisionnaire de l Etat garant de la souverainete populaire remplace par une democratie participative n ayant selon lui aucun attribut reellement politique Pour ce chercheur independant le glissement du gouvernement a la gouvernance demontre que l on est passe d une civilisation de la souverainete populaire incarnee dans la loi republicaine garante de l interet general a une societe pragmatiste particulariste et utilitariste garante d interets economiques singuliers dans laquelle la notion de bien commun n a plus de place veritable Par une approche interpretative qui s attache a relever les intentions et l histoire des acteurs il est releve l importance des groupes de pression En effet dans les democraties modernes il est necessaire de tenir compte de leur fonctionnement en plus de celui des institutions gouvernementales pour decrire la notion de gouvernance Par exemple des 1888 l analyse de James Bryce sur le commonwealh americain consacre peu de place aux institutions pour decrire principalement les opinions publiques et les partis politiques Les gouvernances se decrivent par des reseaux de politiques publiques dont les nœuds sont des intermediaires face au pouvoir Cadre analytique de la gouvernance Article detaille Cadre analytique de la gouvernance Le cadre analytique de la gouvernance est une methode destinee a comprendre des situations de gouvernance lorsque les processus collectifs determinent des solutions a des problemes de nature publique et produisent des normes ou des institutions sociales Gouvernance publiqueLa gouvernance publique est un domaine d etude interdisciplinaire portant sur les relations de pouvoir entre les autorites publiques la societe civile et le marche dans un contexte de transformation de l aptitude des communautes politiques a se diriger legitimement et a agir efficacement 1 Systemes de gouvernance publique Le systeme onusien Il porte le concept de gouvernance mondiale de plusieurs manieres une conception de la paix a toujours construire et non comme simple treve une conception multilaterale d une democratie participative associant a egalite trois poles le monde dans sa totalite represente par l ONU les Etats et des individus ou groupes d individus eclaires chacun des trois se trouvant sous le controle des deux autres une situation entre la democratie et puissance entre ideal egalitaire et universaliste s inscrivant dans un monde d Etats souverains et inegaux dont la legitimite repose sur un territoire et une population bien delimites en faisant de la survie de l humanite et de la protection de l environnement qui en est une condition une question politique transversale et universelle s appuyant sur un triple constat alarmant l augmentation des nouvelles capacites de destruction massive l aggravation des perturbations des equilibres naturels et la degradation acceleree des ecosystemes par l homme et du fait de l augmentation vertigineuse des circulations la tendance a la pandemisation de toute epidemie Le premier texte associant gouvernance et necessaire protection transversale de la nature est la charte mondiale de la nature proclamee par les nations unies en 1982 Les sommets de la terre dix et vingt ans plus tard sommet de la Terre 1992 a Rio de Janeiro puis sommet mondial sur le developpement durable a Johannesbourg en seront deux des nombreuses suites Par cette charte l ONU integre notamment la reconnaissance des generations futures et de leurs besoins environnementaux et une exigence de reparer l environnement degrade a la hauteur de ses potentialites naturelles ref necessaire Article detaille Charte mondiale de la nature L approche de la Banque mondiale L endettement mondial important issus des annees 1970 explique en partie l intervention croissante des Institutions de Bretton Woods dans la determination des politiques publiques des pays endettes A partir de 1986 la Banque mondiale cherche a comprendre les causes de la reussite ou de l echec des plans d ajustement structurel qu elle met en œuvre Cette reflexion s accompagne d un desir de legitimer les conditionnalites de plus en plus complexes mises en avant Alors que les bailleurs de fonds bilateraux USAID ACDI etc imposent des reformes telles le pluralisme politique et la defense des libertes civiles postulees indispensables au bon gouvernement comme condition a l obtention des fonds d aide au developpement la Banque Mondiale choisit plutot de mettre en avant des imperatifs d ordre administratif qu elle associe a la bonne gouvernance Le concept de gouvernance y est defini de maniere large comme etant the manner in which power is exercised in the management of a country s economic and social resources for development et les principes applicables a la bonne gestion des entreprises le sont egalement pour la chose publique Ainsi la transparence l acces a l information l Etat de droit la responsabilisation et la gestion taille du secteur public sont toutes des caracteristiques liees a une bonne gouvernance C est ainsi que pour la Banque mondiale la gouvernance recouvre les normes traditions et institutions a travers lesquelles un pays exerce son autorite sur le bien commun dans une optique de developpement Le niveau de capital social d un pays peut aider a la reussite des plans de developpement economique comme au developpement de la democratie La bonne gouvernance recouvre aussi bien la capacite du gouvernement a gerer efficacement ses ressources a mettre en œuvre des politiques pertinentes que le respect des citoyens et de l Etat pour les institutions ainsi que l existence d un controle democratique sur les agents charges de l autorite publique Banque mondiale 1999 L approche de l Union europeenne La Commission europeenne a fait inscrire sa propre notion de gouvernance dans le Livre blanc de la gouvernance europeenne Ainsi l expression gouvernance europeenne designe les regles les processus et les comportements qui influent sur l exercice des pouvoirs au niveau europeen particulierement du point de vue de l ouverture de la participation de la responsabilite de l efficacite et de la coherence Ces cinq principes de la bonne gouvernance renforcent ceux de subsidiarite et de proportionnalite Le Traite de Lisbonne contient desormais egalement le terme de gouvernance a l article 15 et l article 21 Cette inscription au sein du Traite souligne la necessaire ouverture et transparence des institutions de l Union et a pour but d assurer la participation de la societe civile Gouvernance a cinq Le concept de gouvernance a cinq a ete introduit en France en 2007 a l occasion du Grenelle Environnement L objectif est de modifier la composition d un certain nombre d instances consultatives nationales regionales et locales qui ont vocation a traiter des politiques environnementales et de developpement durable en reequilibrant les representations des parties prenantes au Grenelle afin d instaurer une gouvernance a 5 Il s avere donc necessaire de selectionner les acteurs environnementaux representatifs a meme d exprimer et de defendre avec le plus d exhaustivite de precision et dans leur globalite les enjeux environnementaux Gouvernance priveeGouvernance de l entreprise Article detaille Gouvernance d entreprise La gouvernance d entreprise est l ensemble des organes et regles de decision d information transparence et de surveillance permettant aux ayants droit et partenaires d une institution de voir leurs interets respectes et leurs voix entendues dans le fonctionnement de celle ci D abord l apanage des societes cotees qui ont cree des comites d audit de remuneration la gouvernance s installe progressivement dans les ETI et commence dans les PME L objectif est de structurer les conseils d administration pour viser la performance de l entreprise par la pertinence strategique et accompagner le dirigeant souvent seul dans la prise de decision La gouvernance des entreprises a subi ces dernieres annees d importantes transformations avec une massification et une internationalisation de l actionnariat Ces transformations se traduisent par une evolution significative du fonctionnement et du role des principales institutions du gouvernement des entreprises assemblee generale conseil d administration comites Pierre Yves Gomez propose l hypothese d une democratisation du gouvernement des entreprises pour structurer de tels changements En France en mai 2013 le principe de l auto regulation en la matiere est retenu le Medef MEDEF et l Association francaise des entreprises privees AFEP ont negocie avec les pouvoirs publics une revision de leur code de Gouvernance Essentiellement deux associations en France vehiculent les valeurs et actions autour de la gouvernance l IFA Institut francais des administrateurs et APIA Association professionnelle des administrateurs independants La bonne gouvernance s appuie dans les societes cotees par un large spectre d administrateurs independants salaries d autres dirigeants et dans les entreprises independantes le role de l administrateur independant est central Il apporte du sang neuf et de l objectif dans les travaux du Conseil d Administration Gouvernance des associations en France Dans son acception contemporaine le mot gouvernance est indiscutablement derive du vocabulaire anglo saxon du management des entreprises et de la doctrine des organisations financieres internationales La notion de gouvernance est elle irremediablement polluee par ses origines Il est de toute facon trop tard pour bannir un mot dont l usage s est generalise mais du moins peut on rester lucide sur son ambivalence semantique car c est justement cette ambivalence qui nous permet d entrer dans l analyse de ce qui est propre a la gouvernance associative l hybridation entre l approche manageriale et l approche democratique Contrairement a une croyance largement repandue la democratie ne fait nullement partie de l ADN de l association selon la loi de 1901 Cette derniere rattache le droit des associations aux principes du droit civil et non a ceux du droit public et encore moins du droit constitutionnel Le mouvement associatif s est cependant developpe en se referant aux ideaux democratiques meme si les associations s en sont parfois ecartees en pratique L exigence d un fonctionnement democratique adresse aux associations par les pouvoirs publics exprime en fait celle d un fonctionnement regulier des instances statutaires reunions regulieres des instances election des dirigeants compte rendu de leur mandat devant l assemblee generale Il s agit avant tout d un formalisme democratique qui a pour seul effet utile de permettre un certain controle de l activite des dirigeants agissant comme mandataires de l association Selon la taille l objet et les moyens d action de l association la consistance du fonctionnement democratique peut ensuite connaitre toutes les variations imaginables L assemblee generale peut simplement valider un compte rendu d activite etre consultee de maniere plus ou moins ouverte sur les choix strategiques ou etre un veritable forum de deliberation collective Quelle que soit la position du curseur le fonctionnement regulier des instances statutaires renvoie a un principe commun une association est un groupement de personnes qui se donnent un but a atteindre un projet et qui decident d agir collectivement en vertu de regles qu elles etablissent librement On peut deduire de ce principe les trois regles elementaires de la democratie associative Verifier regulierement la pertinence et la permanence du projet S assurer que l action menee est conforme au projet et en mesurer l impact Conduire l action conformement aux regles etablies en commun Gouvernance des organismes collectifs Nous entendons par le terme gouvernance tous les processus et les moyens pris par les organismes collectifs pour la prise de decision de gestion et l orientation de ces decisions Les entreprises collectives peuvent etre de plusieurs natures cooperative mutuelle association sans but lucratif ou autre organisation sans but lucratif Le pouvoir peut etre exerce a differents niveaux a un seul niveau ou bien il peut etre reparti entre plusieurs niveaux l assemblee generale la direction generale le conseil d administration et le comite executif La plupart du temps les pouvoirs sont devolus par une assemblee generale a un conseil d administration Contrairement aux organisations a actionnaires et aux organisations privees a but lucratif dont l objectif principal et avoue est d enrichir les proprietaires et les actionnaires les organismes collectifs ont des missions et des objectifs tous tres differents compliquant leur gouvernance La conciliation des interets des membres des clients des travailleurs et autres parties prenantes en fonction de la mission de l organisme peut entrainer des tensions et paradoxes Smith et Lewis definissent ainsi les tensions et paradoxes Nous definissons le paradoxe comme des elements contradictoires mais interdependants qui existent simultanement et persistent dans le temps Cette definition met en evidence deux composantes du paradoxe 1 les tensions sous jacentes c est a dire les elements qui semblent logiques individuellement mais incoherents et meme absurdes lorsqu ils sont juxtaposes et 2 les reponses qui embrassent les tensions simultanement Smith et Lewis 2011 p 382 traduction libre Cornforth 2004 a propose une typologie des differentes perspectives theoriques de la gouvernance appliquee aux cooperatives et mutuelles En fonction des parties representees au conseil d administration et des interets que ceux ci defendent Cornforth etablit six modeles de gouvernance Le modele de conformite les membres du conseil d administration representent les membres supervisent la gestion et preservent leurs interets Les membres du conseil et les gestionnaires ont des interets differents Le modele de partenariat les membres du conseil d administration sont des experts ils visent l amelioration des performances l ajout de valeur et le support aux gestionnaires Les membres du conseil et les gestionnaires ont le meme interet Le modele democratique les membres du conseil d administration representent les membres et le public Ils defendent les interets des membres font de la politique et definissent le cadre de controle Les representants des membres et les representants du public ont des interets differents Le modele des parties prenantes les membres du conseil d administration representent les differentes parties prenantes Ils equilibrent les besoins des parties prenantes font la politique et exercent le controle sur les gestionnaires Les parties prenantes ont des interets differents Le modele de cooptation les membres du conseil d administration sont choisis en fonction de leur influence aupres des parties prenantes Leur role est de securiser les ressources de maintenir des relations entre les parties prenantes et d avoir une perspective exterieure Les parties prenantes et l organisation ont des interets differents Le modele rubber stamp les membres du conseil d administration representent les membres ils n ont qu un role symbolique en ratifiant les decisions et en donnant une legitimite aux gestionnaires Les gestionnaires et les membres ont des interets differents L enjeu principal de la gouvernance des organismes collectifs est la conciliation et l arbitrage des multiples interets tout en gardant le cap sur leur mission Vers une gouvernance creatrice de valeurs Les formations et recherches Vers une gouvernance creatrice de valeur developpees par Yvan Allaire president du conseil d administration de l Institut sur la gouvernance d organisations privees et publiques IGOPP et president du Global Council on The Role of Business Forum economique mondial invitent notamment a reflechir sur les attitudes et les pratiques susceptibles d aider le conseil d administration a assumer pleinement ses responsabilites Yvan Allaire precise que La gouvernance consiste a mettre en œuvre tous les moyens pour qu un organisme puisse realiser les fins pour lesquelles il a ete cree et ce de facon transparente efficiente et respectueuse des attentes de ses parties prenantes La gouvernance est donc faite de regles d imputabilite et de principes de fonctionnement mis en place par le conseil d administration pour en arreter les orientations strategiques assurer la supervision de la direction et favoriser l emergence de valeurs de probite et d excellence au sein de l organisation De nombreuses prises de position publiques formation recherche action et diffusion des connaissances sont realisees dans ce sens dont la modification de systeme de remuneration des dirigeants Gouvernance de la famille Cette appellation regroupe des themes des reflexions propres a la famille et des actions concretes sur les transmissions familiales et inter generationnelles l organisation du pouvoir des membres de la famille et des conjoints l emploi salarie l organisation des projets familiaux entrepreneuriaux philanthropiques mais aussi la definition et l organisation de la famille en son sein et vis a vis des tiers Lorsque la famille se trouve etre actionnaire d une entreprise on parle alors de gouvernance des entreprises familiales Cette gouvernance s appuie comme toute entreprise sur les dispositifs de gouvernance d entreprise Elle s articule aussi autour de dispositifs specifiques chartes familiales conseils de famille reunion de famille Ce dans une optique de long terme et d unite familiale necessaire pour assurer la coherence d un ensemble socio economique famille entreprise patrimoine Moins repandue en France car les grosses PME et ETI familiales sont moins nombreuses qu en Allemagne en Suisse ou aux Etats Unis la gouvernance de famille tend neanmoins a devenir une composante du modele de R S E Responsabilite Sociale societale des Entreprises Gouvernance de l Internet Article detaille Gouvernance d internet Il faut entendre par gouvernance de l Internet l elaboration et l application par les Etats le secteur prive et la societe civile dans le cadre de leurs roles respectifs de principes normes regles procedures de prise de decision et programmes communs propres a modeler l evolution et l utilisation de l Internet Definition du Rapport du Groupe de travail sur la gouvernance de l Internet Gouvernance universitaire Ce type de gouvernance vise a identifier et partager de bonnes pratiques en matiere de gouvernance universitaire renforcer les capacites des etablissements et aider au renforcement du leadership des dirigeants des institutions developper des outils de recueil et d analyse de donnees fiables et recentes sur l enseignement superieur Observatoire concevoir et mettre en œuvre des actions de sensibilisation et de formation a la gouvernance universitaire developper une culture professionnelle de la gouvernance universitaire developper sur une base volontaire des outils d evaluation de la gouvernance des institutions d enseignement superieur et plus generalement de l ensemble des acteurs de l enseignement superieur Gouvernance des systemes d information Le logo de l Open Government Initiative initie en 2009 par l administration Obama Directement decline des principes de gouvernance d entreprise et de collectivites la gouvernance des technologies de l information IT Governance vise a reguler optimiser et parfois rendre plus ouvert transparent et collaboratif le management des systemes d information d une organisation generalement dans une logique de bien commun quand les acteurs s inscrivent dans une logique de pilotage du developpement durable Le systeme d information s inscrit peu a peu dans la logique des gouvernances appliquees a la fin 2010 au moins 9 pays testaient une approche Open data dont les Etats Unis avec l Open Government Initiative mis en place en 2009 par l Administration Obama et le president lui meme Ce fut son premier acte lors de sa premiere journee de travail a la Maison Blanche Dans tous les domaines de l entreprise et de la societe voire de la famille et de l individu la prise de decision tend a devenir de plus en plus liee a l informatique et a son utilisation Le departement ou service informatique d une entreprise n est plus seulement fournisseur de services mais en devient un acteur determinant S il n accompagne pas la strategie de l entreprise celle ci en sera tot ou tard penalisee Le Web 2 0 permet de faire une part beaucoup plus large aux utilisateurs qui deviennent alors acteurs de la gouvernance La gouvernance informationnelle ou gouvernance de l information est la strategie globale de l information dans une organisation Mesurer la gouvernanceDepuis le sommet mondial de Rio dans de nombreux domaines on cherche a mieux evaluer et mesurer la qualite des systemes de gouvernance multi niveau gouvernance multi sites ce qui necessite de produire des indicateurs pertinents credibles et comparables d un pays et d une echelle administrative a l autre A titre d exemples Le projet Worldwide Governance Indicators WGI indicateurs mondiaux de gouvernance developpe par des membres de la Banque mondiale et de l Institut de la Banque mondiale WBI publie ainsi des indicateurs globaux et individuels pour plus de 200 pays sur six dimensions de la gouvernance voix et reddition de comptes accountability stabilite politique et absence de violence efficacite de la gouvernance qualite de regulation Etat de droit controle de la corruption Pour completer les WGI situes a l echelle macro et transversaux aux pays l Institut de la Banque mondiale a developpe des etudes de gouvernance dites en outils d evaluation de la gouvernance a l echelle d un pays qui interviennent au niveau micro ou infra national en utilisant des informations rassemblees aupres des citoyens de la communaute des affaires et des travailleurs du secteur du public d un pays donne pour diagnostiquer les faiblesses de gouvernance et suggerer des approches concretes pour lutter contre la corruption Les Agenda 21 locaux et de nombreuses collectivites cherchent a decliner ces indicateurs a leur echelle Vers la fin des annees 1990 avec la Banque mondiale notamment des universitaires ont propose des systemes de calcul permettant d agreger ou combiner des informations heterogenes provenant de sources differentes pour produire de premiers indicateurs globaux de gouvernance Certaines methodes permettant de quantifier la precision relative correspondant en quelque sorte a l erreur type des calculs statistiques des sources individuelles de donnees sur la gouvernance ainsi et par suite des indicateurs globaux de gouvernance Des methodes de ce type ont ete testees par la Banque mondiale pour 6 dimensions de la gouvernance pour 199 pays et territoires et pour quatre periodes 1996 1998 2000 et 2002 a partir de 25 sources de donnees venant de 18 entites avec calcul des marges d erreurs Ce travail a ete poursuivi pour 2004 2006 et les annees suivantes Dans le cadre de l investissement environnementalement et socialement responsable des approches similaires ont ete appliquees a certains aspects de la gouvernance de grandes entreprises L OCDE reconnait que certains de ces indicateurs ont fait l objet d usages abusifs dans le cadre d operations de communication de type greenwashing par exemple CritiquesPour le philosophe Alain Deneault la gouvernance n est pas synonyme de democratie mais son contraire Ce concept employe desormais de maniere consensuelle par toute sorte d organisation aurait pour effet de confisquer la politique au profit de la seule gestion Le concept de gouvernance semble venir de nulle part et n a en tout cas ete pense ou elabore par personne ce qui permet de l employer comme une sorte de passe partout consensuel Il a sans doute ete promu par les neoliberaux a partir des annees 1980 notamment Margaret Thatcher La juriste americaine Katharina Pistor considere dans une tribune au Monde que l idee selon laquelle une bonne gouvernance serait vouee a resoudre des difficultes sociales et politiques complexes est une hypothese profondement erronee Selon elle intentionnellement ou non les partisans de la bonne gouvernance ont tendance a se concentrer davantage sur les apparences que sur la substance la question du comment l emporte sur celle du quoi comme si des resultats positifs etaient miraculeusement voues a emerger de processus sains et d une technologie de la gouvernance a base d indicateurs sans cesse renouveles Or fixer les bons parametres d un processus decisionnel ne produit pas necessairement les bons resultats Placant implicitement l accent sur la croissance economique la bonne gouvernance aurait ainsi neglige la necessite de prendre en compte les consequences sur le plan de la distribution ainsi que les externalites environnementales negatives Ce terme signe ainsi selon Alain Deneault la dissolution de la notion de chose commune ou publique et la substitution de la politique la democratie et la citoyennete par le discours managerial de la gestion de l empowerment du developpement durable de la responsabilite sociale des entreprises resilience qui consistent a reduire la chose publique aux theories de l organisation privee L emploi du terme de gouvernance confinerait l action a une bonne gestion et priverait les enjeux politiques de toute possibilite de debat public Ce terme s inscrirait ainsi dans ce que le sociologue Luc Boltanski appelle le nouvel esprit du capitalisme Alain Bihr la novlangue neoliberale ou encore Eric Hazan la propagande du quotidien Citations Du principe de democratie desormais corrompu decoule un nouveau regime qui repond au nom de gouvernance Alain Deneault La mediocratie 2015 p 198 La gouvernance est sage et paternaliste la politique infantile et malpolie C est pour ca que les peuples adultes preferent la politique a la gouvernance Omar Saghi Soyez polis dites gouvernance Tel Quel no 596 Le premier objectif de la gouvernance est d apprendre a vivre ensemble et a gerer pacifiquement la maison commune d y assurer les conditions de la survie de la paix de l epanouissement et de l equilibre entre l humanite et la biosphere Pierre Calame La bonne gouvernance est le chemin le plus sur pour en finir avec la pauvrete et soutenir le developpement en Good governance is the single most important way to end poverty and support development Kofi Annan La gouvernance est a cote du developpement et de la finance l une des errances parmi les plus deleteres dans la promotion insidieuse de la xylolalie xyloglossie de notre epoque Finance gouvernance developpement et desormais developpement durable etant les maitres mots vides de la mythologie transnationale contemporaine Lune Roc Pierre Louis Cours de communication politique 2017 L enjeu fondamental de la gouvernance se precise clairement Comment un petit groupe de personnes travaillant a temps partiel peut il reussir a superviser controler et orienter les dirigeants d une organisation a prendre les decisions strategiques et a proteger et promouvoir les interets de ses commettants Yvan Allaire La gouvernance devrait etre un aiguillon de haute performance un souffle d energie elle doit contribuer a la creation de valeur durable pour l organisation Allaire et Firsirotu 2003Notes et references a et b Notice redigee par Manuel de Oliveira Barata service de traduction Commission europeenne Governance Exploring Four Approaches and Their Relevance to Research Hufty M 2011 Wolfe Alan Capitalism Shows its Face Giving up on Democracy p 295 307 dans Holly Sklar Ed Trilateralism The 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