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Management

Le management est la science sociale de la planification, de l'organisation, de la coordination et du contrôle du travail et des ressources ayant comme but d'atteindre un objectif. La gestion d'entreprise est un des champs de la discipline, mais celle-ci s'étend à toutes formes d'organisations. Il existe aussi les sciences de gestion, qui incluent d'autres disciplines du management.

Partie de | Sciences sociales |
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Pratiqué par | Manager, coordinateur, directeur, théoricien des organisations |
Champs |
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Objet | Coordination Planification Organisation |
Personne clé | Frederick Taylor, Henry Ford, Lillian Moller Gilbreth, Henri Fayol, Mary Parker Follett, Max Weber |
Cette science comprend plusieurs périodes, champs, courants et théories, qui peuvent aller de la période industrielle à une dimension plus humaine. La période industrielle explore l'essor de la seconde révolution industrielle et la dimension technique visant à optimiser les ressources. La dimension humaine est liée à la nécessité de prendre en compte les besoins de l'Homme et d'obtenir la motivation et la coopération au sein de l'organisation.
Les différentes dimensions du management sont théorisées à travers les théories des organisations. Les théories classiques sont celles de Frederick Taylor avec le taylorisme, Henri Fayol avec le fayolisme, Max Weber avec la bureaucratie et Henry Ford avec le fordisme — qu'il applique dans ses usines — et marquent le début d'une nouvelle discipline, le management, qu'on retrouve d'ailleurs sous le nom d'administration chez Fayol. À la même période, Lillian Moller Gilbreth et Mary Parker Follett viennent fonder le management, sous une dimension humaniste.
Par métonymie, le terme management désigne aussi l'ensemble du personnel responsable d'une entreprise ou d'une organisation, c'est-à-dire les personnes dont la tâche relève spécifiquement du management, et qu'on nomme en français « cadres », « dirigeants », ou « gestionnaires ».
Définition
Selon la terminologie
Management et étymologie
« Manus – agere (agir), c’est indissociablement la main et l’action. L'usage actuel en français du terme « management » est un emprunt direct au terme anglais « management ». Cependant, l’Oxford English Dictionary mentionne que le verbe anglais « to manage » et le substantif « management » découlent eux-mêmes d'un terme français du XVe siècle, « mesnager »,, signifiant en équitation « tenir en main les rênes d'un cheval ». Ce dernier terme provient lui-même de l'italien « maneggiare », et du latin « manus » : la main. En français, son utilisation a subsisté dans le mot « manège » en équitation.
Pour Maurice Obadia, « la plupart des gens pensent à tort, aidée en cela par une prononciation à l’américaine, que le terme de management contient le radical man (l’homme), lequel serait donc au centre du management. Mais c’est plutôt du côté du radical latin manus (la main), qu’il faut regarder.
Le cadre étymologique permet de retracer les conceptions du management : « Conduire d’une main de maître » ; « Mettre la main à l’organisation » ; « Tenir en main l’organisation » ; « Main basse sur l’organisation » avec ses deux niveaux ; et son paternaliste et son maternisme ; « La manipulation » ; « Les mains reliées ».
Management et le français
Le mot « management » est réutilisé en France à partir des années 1960, alors que les auteurs français peinent à trouver un terme équivalent. Dans son ouvrage de 1916, Henri Fayol avait parlé d'« Administration générale » pour désigner la fonction et la pratique, à ses yeux nécessaire pour gérer une entreprise. En 1957, lors de la traduction en français du livre de Peter Drucker The Practice of Management le traducteur devant la difficulté qu'il a à traduire « manager » utilise le terme « Direction des entreprises » (dans le titre) ou « gouvernement » (lorsqu'il s'agit de faire référence au monde de la très grande entreprise). D'ailleurs, la première revue de management prend le titre, en 1965, de Direction et gestion des entreprises.
Management et la gestion
Selon le Journal officiel du , le terme management est accepté en France par la DGLFLF. Il est également accepté par l'Académie française depuis l'arrêté du (Journal officiel du ), qui précise cependant qu'il doit être prononcé à la française (manaʒmã) et non à l'anglaise (menedʒmənt). En revanche, l'Office québécois de la langue française ne recommande pas son emploi au Canada, où les termes administration et gestion sont recommandés. Ceci, car la traduction littérale de la langue vernaculaire correspond à se débrouiller, à l'image de la phrase How did you manage to fix your bike qui signifie Comment t'es-tu débrouillé pour réparer ton vélo.
Par ailleurs, les termes management et gestion ne sont pas parfaitement synonymes en France, comme semblent le montrer les titres de manuels couramment utilisés :
- management désigne plutôt les pratiques et les savoir-faire associés à l'organisation du travail et aux relations humaines, avec une dimension collective : management stratégique, management de projet, management participatif, etc.
- gestion désigne plutôt les techniques souvent quantitatives de conduite des affaires, avec un objectif d'efficacité ou d'efficience : gestion comptable, gestion de patrimoine, contrôle de gestion, etc.
Selon les théoriciens
Selon les théoriciens fayolistes
Pour Fayol (1916) le management « c'est de la prévoyance, de l'organisation, du commandement, de la coordination, du contrôle ». Il est le premier à décomposer la fonction administrative (le management) en « éléments » qui ont ensuite été appelés « fonctions » du management (prévoir, organiser, etc.) qu'il faut bien distinguer des fonctions de l'entreprise (production, commercialisation, finances, ressources humaines, etc.).
Il distinguait, après réflexion (le commandement est-il ou non un élément de l'administration ?), 5 éléments. Beaucoup d'auteurs n'en voient que quatre. Un auteur en voit sept.
Mais, un fait assez exceptionnel a apporté une certaine confusion dans ce domaine : son livre — dans l'édition Dunod de 1970 avec des tableaux dépliants en couleurs très utiles pour bien comprendre l'importance relative des diverses capacités nécessaires aux différentes catégories d'agents : actionnaires, conseil d'administration, direction et son État-major, chefs de service, chefs de division, etc; jusqu'aux ouvriers, employés, aides et gardes d'une grande entreprise — est très difficilement consultable. Le collectif de Nicole Aubert et ali., Management, PUF, 1991, fait référence à l'édition 1979.
Planification
La « prévoyance » consiste à fixer des objectifs et à déterminer les actions permettant de les réaliser (à rapprocher de la notion moderne de stratégie d'entreprise).
Organisation
La deuxième fonction du management, l’organisation, consiste à spécialiser les individus (par fonctions, par produits, par clients, par zones géographiques, par moment de travail, par processus, etc.) et à coordonner leurs activités (par la hiérarchie, les procédures, les budgets, la qualification, la collaboration).
Commandement
Par définition, le manager est responsable du travail de ses subordonnés. Il doit donc détenir à leurs yeux une légitimité suffisante pour qu'ils acceptent son autorité, veiller à leur motivation et être capable d'orienter leur travail collectif dans le sens des objectifs qui ont été définis.
Le pouvoir (analysé notamment par la sociologie des organisations), la motivation (analysée notamment par le comportement organisationnel) et la rationalité (analysée notamment par la théorie des organisations) constituent donc des composantes essentielles du métier de manager.
Selon Henri Fayol, le grand chef d'entreprise devrait détenir les qualités suivantes :
- Physiques : santé, vigueur, adresse.
- Mentales : capacité à comprendre et à apprendre, jugement, vivacité d'esprit, adaptabilité.
- Morales : énergie, fermeté, volonté d'accepter les responsabilités, initiative, loyauté, tact, dignité.
- D'éducation : connaissances générales sur des sujets n'appartenant pas exclusivement aux fonctions exercées.
- Administrative (POCCC).
- Techniques : spécifiques à la fonction exercée.
- D'expérience : provenant du travail exercé.
Coordination
Pour Henri Fayol, « Coordonner c’est mettre de l’harmonie entre tous les actes d’une entreprise de manière à en faciliter le fonctionnement et le succès ; c’est, en somme, donner aux choses et aux actes les proportions qui conviennent, adapter les moyens au but ». Pour cela, il énonce une série de principes de coordination des tâches :
- Autorité – Responsabilité : droit de commander et le pouvoir de se faire obéir.
- Unité de commandement : pour une action quelconque, un agent ne doit recevoir des ordres que d’un seul chef.
- Unité de direction : un seul chef et un seul programme pour un ensemble d’opérations visant le même but.
- Subordination des intérêts particuliers à l’intérêt général
- Discipline : l’obéissance, l’assiduité, l’activité, la tenue, les signes extérieurs de respect.
Contrôle
Le contrôle se définit comme l’examen par lequel on s’assure que les résultats obtenus sont conformes aux buts et qui permet d’apporter, au besoin, les corrections nécessaires pour réorienter l’entreprise vers ses objectifs.
Le contrôle comporte une série d'étapes :
- Définir des indicateurs permettant de suivre l'évolution de l'activité de l'organisation.
- Identifier les écarts entre la situation actuelle et le plan.
- Déterminer les causes de ces écarts.
- Définir les correctifs nécessaires.
Selon les autres théoriciens technicistes
Les définitions du management d'une entreprise dans la littérature académique sont multiples et contradictoires. Selon le théoricien classique Frederick Taylor (1890) le management est avant tout « Une révolution mentale ».
Pour le théoricien néoclassique Peter Drucker (1989) : « le management est quelque chose qui se rapporte à des êtres humains. Sa tâche, son devoir, c'est de rendre les hommes capables de produire un résultat commun, de donner de l'efficacité à leurs capacités, et de faire en sorte que leurs points faibles n'aient pas d'importance. »
Selon les théoriciens humanistes
Pour le théoricien de la contingence Henry Mintzberg (1989) ce sont « les processus par lesquels ceux qui ont la responsabilité formelle de tout ou partie de l'organisation essayent de la diriger ou, du moins, de la guider dans ses activités »,. »
Pour le théoricien social François Dupuy (2011) « la définition la plus simple et la plus parlante de ce que l'on appelle le « management » est [le fait] que les choses marchent comme elles le devraient et [que] les gens fassent ce que l'on souhaiterait qu'ils fassent » ou encore en 2015 « le management est une discipline — un art veulent faire croire les optimistes — encadrée par des institutions qui en élaborent les méthodes [et] en conceptualisent les pratiques […] ».
Selon le reste des théoriciens
Le management, pour William Newman et E. Kirby Warren (1961), est « l'ensemble des méthodes qui permettent de transformer les ressources dont dispose une organisation, argent, matériel et hommes, en produits et services ». Selon Marvin Bower (1968), « c'est vouloir manager au travers d'un système de management (a programmed management) ». Tom Peters (1988) voit lui que « 45 prescriptions peuvent être considérées comme une première ébauche d'une théorie du management ».
Selon Jean-Pierre Le Goff (1993), « le management est une notion globalisante et floue. Elle peut désigner les fonctions de direction, être synonyme d'organisation du travail, de mobilisation et de gestion de la « ressource humaine », ou plus largement encore englober de façon syncrétique la quasi-totalité des activités de l'entreprise qui ne se rapportent pas directement à la technique : gestion quotidienne des aléas de tous ordres survenant dans un service ou un atelier, encadrement et mobilisation d'une équipe, relations avec d'autres secteurs de l'entreprise, organisation et gestion de son temps, voire gestion budgétaire… ». Pour W. Edwards Deming (1988), cela consiste avant tout à « créer de la fierté et de la joie dans le travail ».
Selon Paul Hersey, Kenneth Blanchard et Dewey Johnson (2012) « le management est le processus de travailler avec et d'utiliser des individus et des groupes et d'autres ressources (telles que l'équipement, le capital et la technologie) pour réaliser les buts de l'organisation », pour Raymond-Alain Thietart (2012) c'est « un ensemble d’intentions (la planification), transformées en action par une bureaucratie (l’organisation) et des acteurs (l’activation), actions régulées par un système de pilotage (le contrôle) »,.
Selon Jean-Luc Charron et al. (2014)« le management se définit comme l’ensemble des techniques d’organisation et de gestion pour conduire, piloter l’action des individus. Son emploi […] par rapport au terme de gestion met l’accent sur l’art de conduire, de diriger les hommes pour optimiser les ressources, rechercher l’efficacité et l’efficience de tous les aspects de la gestion des ressources humaines. [Il] cherche à [les] diriger le mieux possible […] en gérant toutes les dimensions du facteur « travail » et du facteur « savoir ». [Il] recherche l’efficacité et l’efficience dans le recrutement, les carrières, la mobilité, la rémunération, la gestion [de celles-ci] au travers de la formation, de la motivation et de la participation, de la communication et des relations sociales »
Pour Maurice Thévenet (2014) « le management consiste à faire en sorte qu'une action collective soit efficace »,. », selon Stephen Robbins, David DeCenzo, Mary Coulter et Charles-Clemens Rüling (2014), c'est le « le processus par lequel des résultats sont obtenus de façon efficace et efficiente, via et avec la coopération d'autrui », et enfin selon Ghislain Deslandes (2016), le management dans les organisations peut être défini comme « une force vulnérable soumise à la pression du chiffre et dotée d’un triple pouvoir de contrainte, d’imitation et d’imagination s’exerçant aux niveaux subjectif, interpersonnel, institutionnel et environnemental. »
Histoire
Le management connait une histoire sous deux dimensions. Depuis que Elton Mayo, puis Rensis Likert, puis Robert Blake et Jane Mouton ont mis en évidence puis formalisé dans les années soixante les deux dimensions du leadership et corrélativement les trois dimensions du comportement au travail à prendre en compte par le management, il faut comprendre le management comme un concept ayant deux dimensions :
- Une dimension technique axée sur l'optimisation des ressources
- Une dimension humaine
On en voit une illustration dans le sous-titre du manuel de Nicole Aubert et coauteurs : Management. Aspects humains et organisationnels. Christian Thuderoz arrive à la même conclusion à la suite d'un raisonnement étymologique à la Goropius, se non è vero, è bene trovato.
Les différentes théories en management sont des théories des organisations, dont certaines théories peuvent aussi avoir une approche managériale liée à plusieurs branches organisationnelles de disciplines comme la psychologie du travail et des organisations, la sociologie des organisations pour toutes les approches moins facilement modélisables, l'économie des organisations qui dérive de l'économie générale et l'ingénierie des organisations.
Dimension technique
Même si la conduite des actions collectives existe depuis que les hommes vivent en société, la formalisation du management est relativement récente.
Elle débute entre 1880 et 1920, dans la période industrielle avec la seconde révolution industrielle, lorsqu'apparaît la figure du dirigeant salarié. Jusque-là, depuis le début de la révolution industrielle, les chefs d'entreprise étaient essentiellement des entrepreneurs ou leurs héritiers. Or, certains de ces héritiers propriétaires préfèrent déléguer la direction de leurs entreprises à des salariés formés pour la circonstance, ce qui suscite la publication des premiers ouvrages spécialisés.
École managériale et classique
Vers la fin du XIXe siècle, Frederick Taylor propose le concept d'organisation scientifique du travail. Celui-ci repose sur la décomposition du travail en gestes élémentaires chronométrés et organisés rationnellement pour former une chaîne de production. Taylor désirait appliquer les principes généraux d'amélioration de la productivité par la division du travail à l'entreprise qu'Adam Smith avait soulignés (avant lui Platon au niveau de la société). Il partage aussi l'idée avec Henry Ford qu'une augmentation des rendements peut être obtenue en contrepartie de bons salaires.
Parallèlement, Henri Fayol propose une approche similaire, avec un même souci de précision et de rationalité, à l'administration et à l'organisation bureaucratique. Il comprend que le prix des approvisionnements, la fiabilité des outils, la disposition des lieux de travail et la qualité de l'encadrement comptent tout autant que la quantité produite par l'entreprise. On parle alors d'administration moderne, qui fut alors et est toujours aujourd'hui la base de tout manuel de gestion. Il amène les concepts de systématisation du travail du dirigeant, de la prévision jusqu'au contrôle en passant par la décision. On reconnaît alors les principes de gestion : organiser, commander, coordonner et contrôler. Aujourd'hui, on reconnaît plutôt ces termes sous le PODC : « Planifier, Organiser, Diriger et Contrôler » (voir Roue de Deming).
De son côté, Max Weber met en avant la bureaucratie en 1922.
Management scientifique et Taylor


En 1911, l'ingénieur américain Frederick Taylor propose le concept d'organisation scientifique du travail afin d'améliorer la productivité dans les usines, notamment pour le travail sur des machines-outils. Il s'agit de décomposer le travail en gestes élémentaires chronométrés et organisés rationnellement. Une fois que la méthode optimale est obtenue (ce que Taylor appelle le one best way), on peut l'apprendre à tous les ouvriers. On réalise ainsi une division verticale du travail, c'est-à-dire une séparation entre la conception et l'exécution des tâches.
Cette division verticale du travail ne doit pas être confondue avec la division du travail horizontale, qui consiste à spécialiser les individus sur une tâche spécifique, tel que l'ont préconisé Adam Smith en 1776 (et avant lui Platon au niveau de la société).
Taylor n'est donc pas l'inventeur du travail à la chaîne, qui sera déployé à grande échelle à partir de 1912 par Henry Ford, en conjuguant la division verticale des tâches du taylorisme avec la division horizontale du travail de Smith.
Management productif et Ford
En 1912, en s'inspirant de l'organisation du travail dans un abattoir de Chicago, l'entrepreneur Henry Ford décide de combiner la séparation entre la conception et l'exécution des tâches, issue du taylorisme, avec la très forte spécialisation des tâches, issue d'Adam Smith. C'est ainsi que naît le travail à la chaîne. Même si les frères Dodge avaient déjà expérimenté cette approche quelques années auparavant, la première voiture à être construite en grande série sur une chaîne d'assemblage est la Ford Model T.
L'appauvrissement de la qualification qui résulte de cette nouvelle organisation du travail oblige Ford à augmenter fortement les salaires pour continuer à attirer des ouvriers. Parallèlement, cette augmentation permet aux ouvriers de disposer d'un pouvoir d'achat supérieur, et à terme d'acheter les automobiles qu'ils produisent. C'est ce qu'on appelle le système fordiste.
André Citroën visite les usines Ford à Détroit dès 1912 et importe cette démarche en France, d'abord pour fabriquer des obus pendant la Première Guerre mondiale, puis pour fabriquer des automobiles. Il est suivi peu de temps après par Louis Renault.
Management administratif et Fayol
En 1916, dans son ouvrage intitulé Administration industrielle et générale (1916), Henri Fayol, ancien directeur général d'une entreprise sidérurgique et ancien consultant, présente le management (qu'il appelle « fonction administrative » ou « administration ») comme une fonction transversale regroupant cinq grandes tâches :
- Fonction technique : produire, transformer et fabriquer ;
- Fonction commerciale : achat, vente et échange ;
- Fonction financière : rechercher et utiliser de façon optimale les capitaux ;
- Fonction de sécurité : protection des personnes et des biens ; mise en place des bonnes conditions de travail
- Fonction comptable : calcul de paie et des statistiques (recensement des actifs et du patrimoine).
La « fonction administrative » se résume selon Fayol à cinq infinitifs « POCCC » :
- Prévoir.
- Organiser.
- Commander.
- Coordonner.
- Contrôler.
Ces principes de management ont notamment été repris et simplifiés par les analystes de la Qualité (voir Roue de Deming) sous l'acronyme « PODC » : « Planifier. Organiser. Diriger. Contrôler. ».
L'ouvrage de Fayol est par ailleurs le premier à présenter des notions fondamentales telles que :
- L'organigramme, avec l'idée qu'il ne faut pas plus de sept subordonnés par supérieur et un seul supérieur par subordonné (unité de commandement)
- La planification budgétaire, qui permet la division du travail et l'ordre matériel et moral
- La culture d'entreprise, avec la subordination des intérêts particuliers à l'intérêt de l'entreprise
- L'incitation à l'initiative individuelle
- La nécessité d'une rémunération équitable
Management bureaucratique et Weber
En 1921, dans son ouvrage posthume Économie et Société, l'économiste et sociologue allemand Max Weber présente la bureaucratie — un mode d'organisation du travail qu'il observe sur la société allemande du début du XXe siècle — comme une forme d'organisation caractérisée par le respect de procédures rationnelles : recrutement sur la base des compétences, définition précise des sphères de responsabilité de chaque poste, indépendamment de la personne qui l'occupe, soumission à l'autorité dans le cadre strict de la fonction, rémunération selon le grade, avancement à l'ancienneté ou par concours, contrôle strict des activités. Étant donné que ces procédures s'appliquent à tous, y compris aux chefs, la bureaucratie peut être considérée comme un rempart face aux abus de pouvoir, à l'arbitraire ou au népotisme. Cependant, si Weber souligne la supériorité de la bureaucratie par rapport aux modes d'organisation traditionnels, il souligne aussi qu'elle peut brider l'initiative et menacer à terme la dynamique du capitalisme. Il résume la bureaucratie sur quelques principes :
- Les individus sont soumis à une autorité uniquement dans le cadre de leurs obligations impersonnelles officielles
- Les individus sont répartis dans une hiérarchie d’emplois clairement définie
- Chaque emploi a une sphère de compétences clairement définie
- L’emploi est occupé sur la base d’un contrat
- Le recrutement se fait sur la base des compétences (diplômes et/ou expérience)
- La rémunération est fixe, en fonction du grade hiérarchique
- L’emploi est la seule occupation du titulaire
- Logique de carrière : la promotion dépend de l’ancienneté et de l’appréciation des supérieurs hiérarchiques
- Les individus ne sont pas propriétaires de leur outil de production
- Les individus sont soumis à un contrôle strict et systématique dans leur travail
École managériale et néo-classique
L'école néo-classique reprend les bases de l'école classique, notamment avec la mise en valeur de la stratégie de l'entreprise (le management stratégique étant opposé, avec une limite poreuse, au management opérationnel) par des auteurs comme Peter Drucker et Michael Porter, mais aussi par d'autres qui ne sont pas de ce courant comme Henry Mintzberg.
Management structurel et Sloan

Alfred Sloan, ingénieur diplômé du Massachusetts Institute of Technology, devient président de la General Motors en 1923, entreprise qu'il dirige jusqu'en 1956.
Afin de concurrencer son grand concurrent Ford, qui à l'époque est organisé selon une structure fonctionnelle (le personnel est réparti en grandes fonctions verticales : conception, production, commercialisation, etc.), Sloan élabore une structure divisionnelle : il réorganise General Motors autour de divisions transversales plus ou moins autonomes.
Chacune des marques de General Motors (Chevrolet, Pontiac, Oldsmobile, Buick et Cadillac) devient ainsi une division disposant de son propre département de conception, de ses propres usines et de son propre réseau de distribution. Alors que Ford produit alors en très grande série un modèle quasiment unique, la Ford T, le portefeuille de marques de General Motors est conçu pour accompagner le client dans son ascension sociale, en partant des véhicules les plus populaires (Chevrolet) pour aller jusqu'aux plus luxueux (Cadillac), ce qui évite une concurrence entre les divisions. Cette organisation connaît un grand succès et permet à General Motors de dépasser Ford dès les années 1930, et même de devenir pendant des décennies la plus grosse entreprise industrielle au monde. Entre les années 1940 et 1970, notamment sous l'impulsion du cabinet de conseil McKinsey, la structure divisionnelle est adoptée par la plupart des grandes entreprises mondiales.
En 1952, la business school du Massachusetts Institute of Technology est renommée Sloan School of Management en l'honneur de Alfred Sloan.
En 1967, ses mémoires sont traduites en français.
Management efficient et Bedaux
Français autodidacte émigré aux États-Unis, Charles Bedaux publie en 1917 un ouvrage sur l'amélioration de la productivité au travail, The Bedaux Efficiency Course for Industrial Application. Après le succès de cet ouvrage, Bedaux fonde une société d'ingénieurs conseils. Sa méthode consiste notamment à mesurer le travail en unités élémentaires (les unités bedaux), qui sont ensuite comptabilisées de manière à établir la rémunération des opérateurs à l'aide d'un système de primes.
Ce système connaît un grand succès. Le cabinet Bedaux travaille notamment pour de grandes entreprises américaines, dont Ford et Standard Oil, où il concurrence l'organisation scientifique du travail de Taylor. Parallèlement, Bedaux ouvre des bureaux dans de nombreux pays européens. Dans les années 1920, le système Bedaux est utilisé dans un grand nombre d'entreprises, en particulier dans l'industrie minière où il sert à calculer le salaire à la tâche.
Cependant, du fait de l'attitude controversée de Charles Bedaux pendant la seconde guerre mondiale, son système est abandonné à la Libération.
Management coopératif et Barnard
Président de la compagnie de téléphone New Jersey Bell Telephone Company à partir de 1927, Chester Barnard publie en 1938 The Function of the Executive, ouvrage dans lequel il insiste sur la nécessité de la coopération au sein des organisations.
Selon lui, afin d'assurer cette coopération, le dirigeant doit avant tout veiller à définir des objectifs connus de tous et à établir un système de communication interne le plus clair possible. Il rejoint en cela certains des principes énoncés par Henri Fayol.
Barnard s'est aussi intéressé à l'autorité et à la motivation, dans la lignée des travaux de Mary Parker Follett.
Dans les années 1940 et 1950, Barnard a présidé plusieurs organismes de recherche américains (dont la Fondation Rockefeller et la National Science Foundation).
Management généraliste et Drucker
Titulaire d'un doctorat en droit, Peter Drucker, autrichien naturalisé américain, devient conseiller de Alfred Sloan chez General Motors pendant la seconde guerre mondiale.
Il entame alors une longue carrière de consultant en management et en organisation pour les plus grandes entreprises américaines, qui le conduira à écrire de nombreux ouvrages, dont Concept of the Corporation, The Practice of Management en 1954 et The Effective Executive en 1966.
Pour Drucker, la prospérité de la société américaine s'explique par le développement du management, qu'il considère comme un humanisme et un art libéral. Marqué par le nazisme dans sa jeunesse, il estime également qu'il vaut mieux faire confiance à l'initiative des dirigeants d'entreprises qu'à des structures étatiques.
Management participatif et Gélinier
La Direction participative par objectif
Dimension humaine
À partir des années 1910, le facteur humain est pris en considération dans le management par Lillian Moller Gilbreth et la psychologie du management scientifique et vers 1920 par Mary Parker Follett qui introduit la créativité dans la réflexion managériale.
Après les années 1930, avec notamment les travaux d'Elton Mayo, le management s'inspire de la psychologie avec la prise en compte de l'effet Hawthorne (effet psychologique d'être l'objet d'une attention spéciale). Dans la décennie 1950, les travaux de Douglas McGregor en psychologie sociale qui propose ses théorie X et théorie Y sur les motivations des acteurs et des organisations, ceux de Herbert Simon qui approfondit les processus de décision au travers de la rationalité limitée, ceux de James March et Richard Cyert sur la théorie du comportement viennent compléter ces premières approches.
L'analyse du pouvoir par des sociologues comme Michel Crozier.
Prémices de la dimension humaine
Management psychologique et Gilbreth
En 1914, Lillian Moller Gilbreth, pionnière américaine de la psychologie du travail et des organisations et une des premières femmes ingénieures avec un doctorat, écrit un livre sur l'étude psychologique du management où elle met en avant le facteur humain dans le management scientifique.
Elle expose des principes et ses opinions dans son ouvrage, notamment en mentionnant le fait que le management scientifique doit être « construit sur le principe de la reconnaissance de l’individu, non seulement en tant qu’unité économique mais en tant que personnalité ». Pour elle, le management de l'époque avec la forme dominante du taylorisme manque l'inclusion de l'« élément humain ». Elle introduit aussi pour la première fois des bases de la théorie des organisations avec « (1) la connaissance du comportement individuel, (2) la théorie des groupes, (3) la théorie de la communication, et (4) une base rationnelle pour la prise de décision ».
Elle travaille aussi, avec son mari, sur l'étude du temps et du mouvement. Ils développent une nouvelle technique pour leurs études qui utilise une caméra cinématographique enregistrant le processus de travail. Ces observations permettent aux Gilbreth d'adapter les machines aux mouvements des travailleurs pour améliorer leur efficacité et réduire leur fatigue au travail.
Certaines critiques ressortent à l'époque, déclarant que son livre « ne répond pas aux questions vraiment importantes sur l’effet du travail standardisé sur le travailleur » mais son travail est reconnu dans le domaine de la psychologie du travail et des organisations et du management scientifique.
Management créatif et Follett
En 1924, Mary Parker Follett, pionnière américaine des ressources humaines, écrit un livre sur l'aspect créatif de l'humain au travail en mettant en valeur les relations humaines positives.
Dans son ouvrage, elle aborde notamment les conflits et leurs résolutions, selon elle les conflits ne sont pas à éviter mais à résoudre, elle dit à ce sujet que « le compromis sacrifie l’intégrité de l’individu et l’équilibre des pouvoirs ne fait que réorganiser ce qui existe déjà ; il ne produit pas de nouvelles valeurs ». L'intégration est une des méthodes mise en avant par Follet, car elle consiste à faire preuve de créativité afin de résoudre le conflit tout en intégrant les différences pour en faire quelque chose de nouveau. Elle propose donc de faire du conflit un objet d'innovation positif. L’intégration permet aussi la compréhension des différentes perspectives, l'élimination des silos, et l'exposition de nouvelles idées.
Elle évoque notamment le fait que l'organisation doit rejeter le pouvoir dominant et adopter celle du pouvoir commun. Elle est convaincue que la participation et la responsabilisation des individus dans l'organisation est une chose essentielle pour la performance de l'organisation et que la soumission des subordonnés est quant à elle une chose insuffisante.
Par la suite, elle est mise en avant par certains théoriciens comme Peter Drucker qui dit à son sujet qu'elle est « l’étoile la plus brillante au firmament du management » ou bien Henry Mintzberg qui quant à lui, déclare « Imaginez, si nous avions passé la plus grande partie du siècle à suivre les enseignements de Mary Parker Follett au lieu de ceux de Fayol ! ».
École psychologique et relations humaines
Le mouvement des relations humaines débute dans les années 1930, après la crise économique de 1929.
Management relationnel et Mayo

Elton Mayo, un psychologue australien s'intéressant aux relations et aux facteurs sociaux et psychologiques sur la productivité et à l'élément humain au travail, tout comme Gilbreth et Follet. Il va notamment théoriser dans les années 1930 l'effet Hawthorne, où il décrit la situation dans laquelle les individus vont modifier leur comportement en raison du fait qu'ils ont conscience d'être observés car, être l'objet d'une attention spéciale influe significativement sur le comportement des individus au travail. Mayo devient ainsi le précurseur de cette école, centrée sur les relations entre les individus au sein des organisations.
Management groupal et Lewin

Néanmoins ce mouvement connait une forte ampleur et inclut d'autres théoriciens comme Kurt Lewin, un psychologue américain travaillant sur les groupes et leurs dynamiques, il est à l'origine de la dynamique de groupe vers les années 1940, un concept de la psychologie sociale qui regroupe un ensemble de phénomènes, mécanismes et processus psychiques et sociologiques qui émergent et qui se développent à l'intérieur des groupes. Lewin met l'accent sur le fait que le groupe « est plus que, ou plus exactement, différent de la somme de ses membres. Il a sa propre structure, et des relations propres avec d'autres groupes. L'essence du groupe n'est pas la similarité ni la dissimilarité de ses membres, mais leur interdépendance. Chaque groupe peut être caractérisé comme une totalité dynamique ; cela signifie qu'un changement dans l'état d'une de ses parties change l'état de n'importe quelle autre sous-partie ».
Management physiologique et Maslow

Le psychologue américain Abraham Maslow travaille quant à lui sur les besoins afin de mieux étudier la motivation des individus au travail, avec la pyramide des besoins dans les années 1940 qui représente et décrit les différents besoins humains, en allant des besoins physiologiques comme boire ou manger, aux besoins de sécurité comme celui d'avoir un environnement stable, aux besoins d'appartenance et d'amour comme le fait d'avoir de l'affection de la part d'autrui, aux besoins d'estime avec le respect et la confiance des autres, et enfin à l'accomplissement personnel que l'on retrouve sous la forme de développement personnel en management et qui est relatif à l'auto-actualisation notamment avec la pratique de la créativité. Cette hiérarchie des besoins a été par la suite représentée sous forme de pyramide (on parle ainsi de pyramide de Maslow ou de pyramide des besoins), mais cette représentation donne une vision trop simpliste, voire erronée, du modèle de Maslow : la pyramide est fermée (ce qui implique une possibilité de satisfaction de tous les besoins), les besoins semblent de moins en moins importants (alors que les besoins physiologiques sont les plus aisément assouvis), le passage d'un besoin au suivant est trop brusque, et un seul besoin peut être motivant à la fois. Pour autant, cette représentation pyramidale a été largement utilisée en entreprise, car elle suggère qu'il suffirait d'identifier la catégorie de besoin ressenti par un salarié pour susciter mécaniquement sa motivation. La réalité (et le modèle de Maslow lui-même) sont évidemment plus complexes.
Management motivationnel et McGregor

Enfin, le psychologue américain Douglas McGregor s'intéresse lui à la motivation au travail avec sa théorie X et théorie Y dans les années 1960 où il décrit les différents comportements des individus au travail et leurs conséquences. Il met en valeur que dans le premier cas (la théorie X), l'humain n'aime pas travailler et dans le deuxième cas (la théorie Y), l'inverse. Il explique donc que le premier crée un cercle vicieux qui entraine la mise en place d'un style de management assez autoritaire, mal supporté par les employés, et le deuxième un cercle vertueux qui permet un management participatif.
Management satisfactionnel et Herzberg
De son côté, le psychologue américain Frederick Herzberg développe la théorie des deux facteurs dans les années 1950, qui présente les deux ensembles de facteurs qui contribuent à la satisfaction au travail. Il en distingue deux types, le premier qui sont les facteurs d'ambiance relatifs à l'hygiène comme les conditions de travail et le salaire, et le deuxième qui sont les facteurs valorisants relatifs à la motivation au travail comme avec l'intérêt de la tâche et la considération. Certaines critiques ressortent à ce sujet, en mettant l'accent sur l'indépendance de ces deux facteurs. Ces deux séries de facteurs seront rebaptisés par la suite motivation intrinsèque et motivation extrinsèque et étudiés par des psychologues comme Edward Deci.
École sociologique
Management comportemental, March et Cyert
L'école sociologique comprend le sociologue américain James March, professeur à l'Université Stanford, qui publie en 1958 avec Herbert Simon l'ouvrage Les organisations, qui définit une organisation comme « un ensemble d'individus ou de groupes d'individus en interaction, ayant un but collectif, mais dont les préférences, les informations, les intérêts et les connaissances peuvent diverger ». March publie ensuite en 1963 avec Richard Cyert une théorie comportementale de la firme, qui décrit les limites de la rationalité des organisations : plutôt que de fonctionner de manière harmonieuse et coopérative, celles-ci sont composées de sous-ensembles qui cherchent le plus souvent à appliquer des routines préétablies et à évacuer les problèmes soulevés par leur hiérarchie. Elle réussissent cependant à fonctionner car elles disposent d'un excédent de ressources, appelé slack. Pour March, une organisation qui fonctionne bien présente une redondance de compétences ordinaires et les dirigeants ont essentiellement un rôle de représentation. Enfin, en 1972, avec Johan Olsen et Michael Cohen, March définit la théorie de la poubelle qui montre qu'au sein des organisations décrites comme des anarchies organisées, les décisions résultent de la rencontre fortuite entre quatre flux : des occasions de choix, des participants, des apporteurs de problèmes et des apporteurs de solutions toutes faites. Dans la continuité des travaux de Herbert Simon, ce modèle s'oppose radicalement à la notion de rationalité absolue et postule au contraire que les décisions résultent le plus souvent du hasard.
Management actoriel, Crozier et Friedberg
Il y a aussi le sociologue français Michel Crozier qui, dans son ouvrage Le phénomène bureaucratique, publié en 1964, montre que la bureaucratie rationnelle décrite par Max Weber présente en réalité des dysfonctionnements, du fait des stratégies mises en place par les acteurs pour assurer leur pouvoir. Crozier poursuit cette démonstration dans l'ouvrage qu'il publie avec Erhard Friedberg en 1977, L'acteur et le système. Cet ouvrage présente la théorie de l'acteur stratégique, selon laquelle les membres d'une organisation s'écartent significativement de leur rôle officiel afin de créer ou de préserver des zones d'incertitudes qui sont autant de marges de négociation dans les rapports de pouvoir. Un technicien peut ainsi chercher à dissimuler le mode d'emploi d'une machine pour être le seul à savoir la faire fonctionner. De même, l'application plus ou moins stricte des règles, tout comme le choix entre plusieurs règles applicables, permet aux acteurs de disposer d'un pouvoir qui n'est pas formellement prévu par l'organisation. Tout cela conduit à questionner la légitimité rationnelle de la bureaucratie.
Management social et Dupuy
François Dupuy montre dans son ouvrage Lost in management (2011) que les entreprises sont, au début du XXIe siècle, en passe de perdre le contrôle d’elles-mêmes quand le pouvoir se disperserait au niveau des intermédiaires et des exécutants. Poussés par la compétition, les dirigeants tentent alors de reprendre le contrôle par la mise en œuvre de « process » et de « reportings », produisant un résultat à l’inverse de l’effet escompté : plus les décisions se multiplient, moins le contrôle est grand. Il montre ainsi dans son enquête que dans de nombreuses entreprises, le problème est aujourd’hui de reconstruire une maîtrise minimale de la direction et de ses managers sur l’organisation et ses personnels.
Dans la suite, La Faillite de la pensée managériale (2015), il s'emploie à démonter les mécanismes de l’appauvrissement de la pensée managériale et à en montrer l'étendue des conséquences pour les entreprises, en particulier à cause de l'ignorance persistante des acquis des sciences sociales.
École de la contingence
Il existe aussi des mouvements sociologiques des organisations comme celui de la contingence qui étudie la structure organisationnelle, et qui débute dans les années 1950 avec plusieurs travaux.
Management technologique et Woodward
De 1953 à 1957, une sociologue britannique du nom de Joan Woodward réalise une enquête de terrain pour analyser l'influence de la technologie sur la structure organisationnelle. Elle rédige ensuite un ouvrage à ce sujet où elle classifie les technologies par types avec l'organisation unitaire, l'organisation de masse et l'organisation en process continu. Selon elle, toutes ces organisations ont des caractéristiques communes.
Management environnemental, Lawrence et Lorsch
En 1967, les sociologues américains Paul R. Lawrence et Jay Lorsch écrivent eux un livre sur l'organisation et l'environnement qui étudie la relation entre les caractéristiques de l'organisation et leur environnement tout en mettant en avant le fait que les performances économiques sont dues à l'adaptation en fonction de celui-ci.
Management généraliste et Mintzberg
Par la suite, le sociologue et ingénieur de formation canadien Henri Mintzberg, soutient sa thèse de doctorat en management à la Sloan School of Management du Massachusetts Institute of Technology en 1964. Dans son travail de thèse, il chronomètre le travail de managers et de dirigeants, afin de décrire la nature exacte de leurs tâches, marquées par le fractionnement, l'imprévu et la discontinuité.
Devenu professeur à l'université McGill de Montréal, il propose en 1979 dans son ouvrage Structure et dynamique des organisations une typologie des organisations élaborée à partir des mécanismes de coordination des tâches (voir la section Organisation).
Il s'intéresse ensuite au pouvoir dans les organisations, puis à la stratégie d'entreprise et aux formations au management, ce qui l'amène à critiquer les programmes MBA des grandes universités américaines, notamment celui de la Harvard Business School.
En 2014, il publie Manager - L'essentiel, ouvrage dans lequel il reprend l'approche de sa thèse de doctorat pour observer au plus près les tâches d'une série de dirigeants.
Approche systémique
La systémique consiste à considérer tout phénomène comme un système global qui s'applique dans plusieurs disciplines, tout en privilégiant une approche macroscopique. Bien que le concept systémique soit assez récent, le management connait aussi des théories des organisations ayant une approche qui se veut systémique.
École économique et systémique
En 1947, dans son ouvrage Administrative Behaviour, l'économiste et sociologue américain Herbert Simon démontre que la rationalité absolue des individus, une des hypothèses clés des théories économiques classiques (qui postulent la capacité des acteurs économiques à déterminer des solutions optimales afin de maximiser leur utilité marginale) est un mythe. Il propose une vision plus réaliste, la rationalité limitée, qui résulte d'une série de biais cognitifs et qui se traduit par l'obtention de solutions satisfaisantes.
Pour ses travaux, Simon reçoit le « prix Nobel » d'économie en 1978.
École de l'ingénierie et systémique

Dans le milieu des années 1950, l'ingénieur, informaticien et théoricien des systèmes américain Jay Wright Forrester fonde la dynamique des systèmes, un concept d'ingénierie qui est une approche pour la compréhension et l'analyse globale des problèmes complexes mathématiques par le biais d'une simulation résolvant des équations afin d'obtenir la valeur de chaque variable mathématique au cours du temps.
Discipline
Champs de gestion
Gestion d'entreprise, de projet et d'équipe
Gestion stratégique, tactique et opérationnelle
Gestion des connaissances, de contenu et de l'information
Gestion de crise et des risques
Gestion du design et de l'image
Gestion des idées, de la créativité et de l'innovation
Gestion de la chaîne logistique, de la qualité et des opérations
Gestion du marketing et de la relation client
Gestion des finances et des ressources humaines
Dans le cadre de management, la gestion financière est un domaine dont l'objet se caractérise au niveau stratégique par une recherche d'optimisation de la valeur de l'entreprise et donc particulièrement de l'intérêt des apporteurs de capitaux. La finance se caractérise par l'usage traditionnel d'analyses basées sur le risque et les flux de trésorerie afin d'éviter certaines illusions financières et biais d'autres étalons de mesure. Dans le cas d'analyse financière des groupes, il sera nécessaire de réaliser des retraitements importants qui peuvent finir par alourdir considérablement le coût du contrôle des parties prenantes.
Gestion du système d'information
Un des objectifs du management est la gestion de l'organisation de l'entreprise afin de générer des synergies par un certain alignement stratégique. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de réaliser la coordination des flux physiques et immatériels qui traversent l'entreprise. Les flux physiques matériels sont normalement sous la responsabilité du service logistique. Le service des ressources humaines gère les flux de capital humain. Les flux d'informations par nature immatériels sont sous la responsabilité de la direction des systèmes d'information (DSI) qui gère le management du système d'information de l'entreprise et assure l'urbanisation du système d'information. En management du système d'information, la gestion de données concerne aussi spécifiquement des ressources numériques.
Parmi les outils des services informatiques des grandes entreprises, les ERP (Enterprise Resource Planning) ou PGI (Progiciel de gestion intégré) permettent le management global d'une entreprise. En effet, ces outils offrent une couverture de management qui englobe l'ensemble des services d'une entreprise. Ils sont disponibles, aussi bien pour les très grandes entreprises que pour les PME/PMI du fait d'une augmentation de la standardisation des systèmes et donc une baisse sensible du prix d'achat et de maintenance. Il est également possible, en s'appuyant sur une architecture orientée services de faire communiquer de façon souple et réaliser un couplage des systèmes de PGI (dédiés à des PME/PMI ou à des filiales) et un ERP central couvrant l'ensemble de l'entreprise. L'intérêt de ces systèmes est d'abord une uniformisation par l'intégration et la dématérialisation des informations. En effet, l'objet de la création d'une base de données est surtout de créer une unicité de l'information en termes de format et parfois de centralisation des données (relativement au niveau de sécurité ou de qualité négocié entre les métiers et attendu par le système : il faut alors augmenter le niveau de redondance de l'information pour limiter le risque ou la baisse de qualité de service). Le système nécessite aussi de réussir la mutualisation des processus métiers en exerçant l'interopérabilité attendue. Cependant, celle-ci a aussi un coût en termes de parc matériel (besoin de puissance de calcul, capacité de stockage des entrepôts de données, âge moyen des serveurs) et de parc applicatif (nombre de systèmes techniques et complexité de l'interconnexion). Le choix d'un système d'information intégré est donc au cœur de la question de l'externalisation. Faut-il externaliser cette fonction du fait de son coût et du niveau d'expertise attendu ? Le choix doit être relativisé avec le niveau de dépendance et de perte de confidentialité qu'implique l'externalisation du système d'information et la perte d'opportunité en termes d'augmentation de la valeur de l'entreprise.
Sciences de gestion
Comptabilité
Finance
Logistique
Marketing
Stratégie
La stratégie organisationnelle est le choix d'orientation à long terme de l'entreprise et des options qui lui permettent de s'insérer dans son environnement. En d'autres termes, la stratégie consiste, pour l'entreprise, a fixer des objectifs lointains et des moyens permettant de les atteindre. Elle constitue donc l'art de diriger l'organisation et les hommes de l'entreprise d'un point de vue long terme et extérieur. Définir une stratégie consiste à déterminer les buts et objectifs qui seront poursuivis, à choisir les actions à mettre en œuvre ainsi que les ressources à mobiliser. La prise de décision est précédée par une phase de diagnostic et suivie par une phase de mise en œuvre. La stratégie peut être envisagée selon deux niveaux : la formulation stratégique et le management stratégique. La formulation stratégique a pour objet de structurer la démarche de réflexion des dirigeants pour arriver à des choix stratégiques. Le management concerne les conditions de mise en œuvre de ces choix et l'organisation des actions collectives qui permettront d'obtenir la performance attendue.
Les problèmes doivent être résolus « durablement », c'est-à-dire positionner l'entreprise dans des conditions où une performance accrue a plus de chance d'apparaître. D'où l'importance de la stratégie qui peut assurer la capacité d'anticipation de l'entreprise. Dans la pratique, la stratégie donne généralement lieu à la planification d'actions pour atteindre des objectifs précis sur une période donnée. Tous les outils de la gestion courante vont permettre au gestionnaire d'atteindre les objectifs définis dans le cadre de la vision stratégique de l'entreprise. Chaque petite décision prise sur le plan financier, économique, marketing, de la clientèle et autres, fait partie d'un ensemble plus large que l'on nommera management opérationnel. Le management devra rester conscient des limites du pouvoir prédictif de la stratégie relative à toute prise de décision (auto-réalisation de la stratégie, difficultés à faire accepter le changement, etc.) et de son coût.
La Direction de la Stratégie statue sur les offres à long terme et donc les activités de l'entreprise qui généreront la satisfaction du client, avec la meilleure marge, le meilleur potentiel, et le minimum de risques. La Direction de la Stratégie participe aux décisions de politique industrielle à l'échelle d'un pays, d'une région, etc. La Direction de la Stratégie connaît les organismes de recherche et la politique étatique à l’égard de ces organismes et leur orientation en termes de recherche.
Système d'information
Théorie des organisations
Culture des organisations
La culture qui est l'ensemble des apparences et façons de réagir — qui sont autrement dit le comportement — destinés à caractériser l'organisation.
Économie des organisations
L'économie des organisations s'intéresse aux dynamiques productives dans l'organisation. Elle s'efforce de relier celles-ci avec l'économie générale. La microéconomie part d'une analyse des marchés voire d'études de marché dont elle déduit des fonctions mathématiques. Elle cherche à préciser les conditions d'équilibre de l'offre et la demande sur le marché par l'outil mathématique en prenant en compte au maximum la rationalité limitée des acteurs dans les situations de marché. Elle se situe principalement en dehors de l'entreprise qui n'est qu'un acteur du marché. Comme a pu le souligner Henry Mintzberg, plus les situations deviennent réelles et plus le travail mathématique doit devenir intense, long et coûteux. Ce qui est l'inverse de l'intention du management. Celui-ci se situe dans l'entreprise qu'il s'agit de gérer de façon optimale, même si Herbert Simon a montré que cette recherche d'optimisation s'inscrit dans une rationalité limitée. Il reste que la microéconomie peut rester un outil pour les très grosses entreprises et surtout pour l'État cherchant à faire des études ponctuelles à partir d'études de marché, permettant ensuite d'élaborer certaines fonctions explicatives des évolutions des prix et des quantités produites et échangées.
Gouvernance des organisations

Le management étudie les objets de l'organisation tels que la gouvernance qui est l'ensemble des processus, réglementations, lois et institutions destinés à cadrer l'organisation. C'est un ensemble de mécanismes qui contribuent à aligner la réalité du fonctionnement d'une organisation sur les objectifs qui lui sont assignés. Les attentes des parties prenantes et les conflits sur les objectifs à assigner à l'organisation peuvent se manifester en dehors des structures classiques de gouvernance (assemblée générale, conseil d'administration et direction générale). C'est en ce sens que la construction par le management des structures de gouvernance est particulièrement complexe. Le management fait appel à l'audit interne et au contrôle de gestion pour collecter, traiter, remonter et valider l'information de gestion. Ces informations, essentielles au pilotage de l'organisation, contribuent aussi à la réduction de l'asymétrie d'information entre les parties prenantes. Par cette réduction, il est donc possible d'envisager une diminution des conflits et des rapports de force au sein de l'entreprise source parfois d'inefficacité. C'est en reliant les processus aux différentes parties prenantes que l'entreprise peut assurer sa cohésion et sa cohérence. Le modèle du tableau de bord prospectif (balanced scorecard) constitue un exemple d'approche formalisée pour intégrer et gérer simultanément les différentes facettes d'un processus. L'entreprise a une responsabilité par les décisions qu'elle prend et les actions qu'elle met en œuvre. Mais cette responsabilité doit aussi se rendre visible par l'information que l'entreprise transmet aux diverses parties prenantes. Comme toute responsabilité, celle-ci repose sur la prise en compte de l'éthique dans les relations avec les autres. En effet, le comportement des managers ont des répercussions directes sur leurs subordonnés, et ainsi, sur les résultats de l'entreprise. C'est ainsi que, depuis le début du vingtième siècle, le management analyse les répercussions qui découlent des types de leadership. Pour développer ce type de gestion, le Management équitable recouvre un certain nombre de pratiques de management fondées sur le principe d’un juste équilibre entre la performance économique et opérationnelle de l’entreprise et l’épanouissement personnel au travail. Il place la personne humaine au cœur des préoccupations de l’entreprise en proposant un traitement équitable, respectueux des droits de chacun et porteur de bien-être social.
Ingénierie des systèmes
L'ingénierie des organisations s'intéresse aux dynamiques complexes des systèmes.
Psychologie et comportement des organisations
La psychologie des organisations est un des champs de la psychologie et de l'organisation qui s'intéresse aux comportements des individus dans leur milieu de travail et aux phénomènes de groupe.
De manière générale, les recherches en management les plus proches de la psychologie sont rassemblées sous la dénomination comportement organisationnel et se consacrent notamment à la motivation et à l'autorité.
Sociologie des organisations
La sociologie des organisations qui est un des champs de la sociologie et de l'organisation, s'intéresse aux comportements des acteurs lors d'activités collectives et aux rapports de force comme le pouvoir au sein des organisations, notamment étudié par des sociologues comme Max Weber et Michel Crozier.
Structure organisationnelle

La structure organisationnelle est un des objets de l'organisation et correspond à la somme des moyens, dispositifs, fonctions et relations destinés à répartir l'organisation. Il existe plusieurs types de structure, la structure hiérarchique qui répartie les individus par responsables, la structure fonctionnelle qui répartie les individus par fonctions, la structure divisionnelle qui répartie les individus par produits ou régions, la structure matricielle qui combine celle hiérarchique et par projets et la structure hiérarchico-fonctionnelle qui combine celle hiérarchique et fonctionnelle. L'organigramme permet la représentation de la structure organisationnelle.
Organisation du travail
Styles de management
Management collaboratif
Il s'agit d'un nouveau mode de management émergent de plus en plus adopté dans les entreprises, notamment celles élaborées sur le modèle des start up, qui casse les codes et l'organisation hiérarchique pyramidale en partant du principe que les avis, points de vue et connaissances de l'ensemble des membres d'une équipe sont intéressants. Ce type de management place le salarié au centre de l'entreprise pour aller vers une démarche de complémentarité et de gain d'efficacité. Il est aussi appelé management consensuel. Il permet notamment de travailler sur la cohésion d'équipe et donc sur une optimisation des résultats et de l'efficacité.
Cette nouvelle méthode de management horizontal, issue des start-ups spécialisées dans la haute technologie de la Silicon Valley, et qui transforme complètement les méthodes de management traditionnelles, commence à être adoptée par de plus en plus de grands groupes, comme Spotify. Elle se caractérise souvent par un fonctionnement en méthodes agiles.
Management constitutionnel
Anthony J. Evans établit un parallèle entre le fonctionnement des états et celui des entreprises. Elle note que si les moments où la structure de pouvoir d'un état réfléchit et fonde sa constitution sont relativement rares, il n'en est pas de même des entreprises. Elle considère que trois ordres de prises de décision sont à considérer : les décisions opérationnelles, les décisions institutionnelles et les décisions constitutionnelles. Les décisions constitutionnelles sont celles qui précisent comment les décisions seront prises. Elles sont donc le socle des deux autres. Dans une démarche anthropologique, elle s'intéresse aux moments constitutionnels de la vie des entreprises, i.e. aux moments où l'entreprise fige ou remet en cause la façon dont les décisions seront prises en son sein. « La constitution est donc le dispositif autour duquel les membres d'une organisation se coordonnent, et au sein duquel les entrepreneurs peuvent diriger l'entreprise. Elle fixe les contraintes dans lesquelles ils autorisent volontairement la gestion de leurs ressources. Mais, surtout, elle va au-delà de l'explication des règles qui régissent leur fonctionnement, pour étudier les règles de changement des règles ».
Les sociétés Gore-tex et Morningstar sont réputées avoir un management de ce type. Dans le cas de cette dernière, son management s'appuie sur des principes clés et des conditions, le tout formalisé dans un document partagé à l'ensemble des collaborateurs.
Bernard Marie Chiquet définit un management constitutionnel formalisé : « Le management constitutionnel n’est rien d’autre qu’un système managérial dans lequel ceux qui en ont le pouvoir, le plus souvent les dirigeants, adoptent une constitution pour l’organisation, laquelle régit la façon d’exercer le pouvoir à travers des règles et des processus qui s’appliquent à tous, y compris à eux-mêmes. Ce système permet de passer d’un pouvoir hiérarchique à un pouvoir constitutionnel qui fait loi, c’est-à-dire encadré et distribué selon les règles de droit définies dans la constitution choisie. Chacun devient détenteur de certains pouvoirs selon ses rôles, qui sont encadrés et limités par des politiques qui engagent chacun ».
Management cellulaire
Il s'agit d'une manière de gérer une entreprise sans hiérarchie. C'est un management sans managers à proprement parler. Tous les employés sont sur un pied d'égalité. Les recrutements se font de manière collaborative et une personne choisie par l'équipe est nommée en qualité de référent. Ce nouveau management permettrait notamment aux différents employés de gagner en responsabilisation et prise d'initiative.
Management leadership
Les termes « management » et « leadership » entretiennent une relation d'énantiosémie, c'est-à-dire une catégorie linguistique assez singulière de mots qui sont, suivant le contexte, soit synonymes, soit antonymes.
Dans les expressions : « Styles de management », » styles de leadership », « styles de commandement » etc., ils sont synonymes.
Employés « absolument », c'est-à-dire seuls, ou employés sous la forme « manager » et « leader », ce sont des antonymes que pratiquement tous les auteurs (Warren Bennis, Kenneth Blanchard, Craig Hickman, etc.) opposent de façon dichotomique.
La cause profonde de cette énantiosémie est que le concept de leadership est double, c'est tout à la fois une relation de pouvoir et une relation de confiance ; et que, simultanément, le management est lui aussi un concept bidimensionnel, comportant deux dimensions, mises en évidence par Rensis Likert et formalisées par Robert Blake et Jane Mouton dans leur Grille managériale, — en fait un paradigme — celles de intérêt pour les hommes — pour leur bonheur, c'est la face motivation, enthousiasme — et intérêt pour les résultats — pour l'efficacité et l'efficience, d'autre part. Les deux termes extrêmes : pouvoir et efficacité sont antonymes. Les deux termes moyens : confiance et bonheur (voir Zappos, par exemple) sont synonymes.
Management comparé au leadership
John Kotter compare ainsi le management au leadership :
Activité | Management | Leadership |
---|---|---|
1. Création d'un calendrier | Planification et budgétisation | Indique la direction |
2. Création d'un réseau humain | Organisation et recrutement | Coopération et coalition |
3. Exécution | Contrôle et résolution de problème | Motive et inspire |
4. Résultats | Production des résultats espérés | Produit du changement |
Managers opposés aux leaders
L'opposition entre managers et leaders est formalisée par Warren Bennis.
Le manager | Le leader |
---|---|
Le manager administre | Le leader innove |
Le manager est une copie | Le leader est un original |
Le manager gère les affaires courantes | Le leader développe des innovations |
Le manager se concentre sur les systèmes et les structures | Le leader se concentre sur les hommes |
Le manager use du commandement | Le leader inspire la confiance |
Le manager a une vue à court terme | Le leader a une perspective à long terme |
Le manager demande comment et quand | Le leader demande quoi et pourquoi |
Le manager garde un œil fixé sur les résultats | Le leader garde un œil fixé sur l'horizon |
Le manager imite | Le leader crée |
Le manager accepte le statu quo | Le leader le défie |
Le manager est l'image classique du bon soldat | Le leader est lui-même |
Le manager fait ce qu'il doit faire | Le leader fait ce qu'il faut faire |
Éducation
Management et associations
Management et écoles
Écoles de management en France
On compte en France pas moins de 230 écoles dites de commerce et de management. Ces écoles sont privées ou gérées par des chambres du commerce et de l'industrie. La plupart d'entre elles axent leurs formations sur la pratique. Elles offrent une ouverture sur l'international comme l'ESCP Europe ou l'ICS Paris grâce à l'intégration d'étudiants étrangers ou de cursus hors des frontières. D'autres, comme HEC Paris proposent des programmes de formations continues avec le système des MOOC, alors que certaines d'entre elles misent tout sur l'entrepreneuriat pour dynamiser l'économie et accompagner les porteurs de projets dans la création de leur entreprise.
Les IAE ou Instituts d'administration des entreprises, désormais dénommés Écoles universitaires de management, sont des structures de formation similaires, mais elles dépendent des universités. 35 IAE existent en 2015, regroupés en un réseau d'échange de bonnes pratiques, et les plus anciens membres de ce réseau ont été fondés dans les années 1950. La plupart a des actions à l'international, certains IAE comptant même plus d'étudiants à l'étranger que sur le territoire national. Enfin, en tant que composantes des universités, tous ont un volet recherche largement développé.
Management et diplômes
Diplômes de management en France
Société
Management et place des femmes
Notes et références
Notes
- L'usage du mot « management » avec le sens de « personnel responsable d'une entreprise ou d'une organisation » n'est cependant pas reconnu en France par la DGLFLF et au Québec par le Grand Dictionnaire Terminologique
- Cette traduction est extraite des Nouvelles réalités. Cependant, le texte original de Drucker, publié en 1988 et repris dans The Essential Drucker est « Management is about human beings. Its task is to make people capable of joint performance, to make their strengths effective and their weakness irrelevant. ».
- Dans un ouvrage plus récent Henry Mintzberg ajoute que « les managers font le sale boulot : ils règlent les problèmes difficiles et les connexions complexes. Voilà pourquoi la pratique du management est si floue et pourquoi des mots comme expérience, intuition, jugement et sagesse sont si souvent nécessaire pour la décrire. Rassemblez une bonne quantité d'artisanat, ajoutez la juste touche d'art, saupoudrez le tout de science et vous obtiendrez un résultat qui est avant tout une pratique. Et souvenez-vous : aucune méthode de management n'est supérieure à toutes les autres. Tout dépend de la situation.
- Thietart ajoute dans le même ouvrage que « le gestionnaire d'organisation […] doit mettre en œuvre des moyens techniques, financiers et humains pour accomplir sa tâche et réaliser les objectifs de [l'organisation] »
- Dans le même ouvrage, page 18, Thévenet précise que le management est « l'art de l'exécution des stratégies et des politiques [Il s'agit] moins de faire exécuter que de savoir combiner l'exécution avec des phases de décision, d’analyse des situations et… de convivialité. »
Références
- DGLFLF
- Grand Dictionnaire Terminologique
- (en) « Manage / Definition of Manage by Oxford Dictionary on Lexico.com also meaning of Manage », sur Lexico Dictionaries / English (consulté le ).
- Mintzberg 2014, p. 11, 48
- Thietart 1980, p. 7
- Maurice Obadia, « Type de management et symbolique de la main », dans : Quelle économie voulons-nous ? Pour en finir avec le toujours plus…(2003), Eyrolles, 2011, p. 182-192.
- Drucker 1954
- Commission d’enrichissement de la langue française, « management », sur FranceTerme, ministère de la Culture (consulté le ).
- « Management », dans le Dictionnaire de l'Académie française, sur Centre national de ressources textuelles et lexicales.
- https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000673270
- « management », Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française (consulté le ).
- Voir par exemple Nicole Aubert, Jean-Pierre Gruère, Jak Jabes, Hervé Laroche et Sandra Enlart-Bellier, Management (9e édition), Paris, PUF, , 656 p. (ISBN 978-2-13-057906-9) ou Françoise Giraud, Olivier Saulpic, Carole Bonnier et François Fourcade, Contrôle de gestion et pilotage de la performance (3e édition), Paris, Gualino, , 403 p. (ISBN 978-2-297-00360-5).
- Fayol; Payot 1970, p. 4.
- Nicole Aubert, Jean-Pierre Gruère, Jak Jabes, Hervé Laroche et Sandra Enlart-Bellier, Management (9e édition), Paris, PUF, , 656 p. (ISBN 978-2-13-057906-9).
- Fayol 1999, partie 1, chapitre 2
- Fayol 1999, chapitre 5
- Françoise Giraud, Olivier Saulpic, Carole Bonnier et François Fourcade, Contrôle de gestion et pilotage de la performance (3e édition), Paris, Gualino, , 403 p. (ISBN 978-2-297-00360-5).
- Peter Drucker, Les Nouvelles réalités : De l'État-providence à la société du savoir, InterEditions, , 319 p. (ISBN 978-2-7296-0311-3), p. 264
- (en) Peter Drucker, The Essential Drucker, HarperBusiness, , 368 p. (ISBN 978-0-06-134501-2, lire en ligne)
- Mintzberg 2004, p. 10
- Mintzberg 2014, p. 21
- Lost in management, p. 256-257.
- François Dupuy, 2015, p. 203
- (en) William Newman et E.Kirby Warren, The Process of Management : Concepts, Behavior and Practice (4e édition), Prentice Hall, , 670 p. (ISBN 978-0-13-723429-5) (traduit et cité par Nicole Aubert, Jean-Pierre Gruère, Jak Jabes, Hervé Laroche et Sandra Enlart-Bellier, Management (9e édition), Paris, PUF, , 656 p. (ISBN 978-2-13-057906-9))
- Diriger c'est vouloir. La réussite des entreprises par une gestion systématisée, Hachette, 1968, p. 16
- Tom Peters, Le Chaos management. Manuel pour une nouvelle prospérité de l'entreprise (1988), Dunod, 1998, « Les prescriptions, ébauches pour une théorie du management », p. 52.
- Jean-Pierre Le Goff, Les Illusions du management (1993), La Découverte, 2000, p. 9.
- Du nouveau en économie, 1996
- (Management is the process of working with and through individuals and groups and other resources (such as equipment, capital, and technology) to accomplish organizational goals.) dans : Management of Organizational Behavior. Utilizing Human Resources (10th Edition), Prentice Hall, 2012, p. 7.
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Voir aussi
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Articles connexes
- Hiérarchie#Management
- Charles Bedaux
- Comportement organisationnel
- Histoire du management
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- W. Edwards Deming
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Pour les articles homonymes voir Management homonymie Le management est la science sociale de la planification de l organisation de la coordination et du controle du travail et des ressources ayant comme but d atteindre un objectif La gestion d entreprise est un des champs de la discipline mais celle ci s etend a toutes formes d organisations Il existe aussi les sciences de gestion qui incluent d autres disciplines du management Si ce bandeau n est plus pertinent retirez le Cliquez ici pour en savoir plus Cet article concernant le management doit etre recycle fevrier 2015 ManagementPartie deSciences socialesPratique parManager coordinateur directeur theoricien des organisationsChampsSciences de gestion Gestion d entreprise Gestion de projet Gestion d equipe Gestion executive Gestion intermediaire Gestion de proximite Gestion des connaissances Gestion de contenu Gestion de la creativite Gestion de crise Gestion du design Gestion des donnees Gestion des finances Gestion des idees Gestion 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les theories des organisations Les theories classiques sont celles de Frederick Taylor avec le taylorisme Henri Fayol avec le fayolisme Max Weber avec la bureaucratie et Henry Ford avec le fordisme qu il applique dans ses usines et marquent le debut d une nouvelle discipline le management qu on retrouve d ailleurs sous le nom d administration chez Fayol A la meme periode Lillian Moller Gilbreth et Mary Parker Follett viennent fonder le management sous une dimension humaniste Par metonymie le terme management designe aussi l ensemble du personnel responsable d une entreprise ou d une organisation c est a dire les personnes dont la tache releve specifiquement du management et qu on nomme en francais cadres dirigeants ou gestionnaires DefinitionSelon la terminologie Management et etymologie Manus agere agir c est indissociablement la main et l action L usage actuel en francais du terme management est un emprunt direct au terme anglais management Cependant l Oxford English Dictionary mentionne que le verbe anglais to manage et le substantif management decoulent eux memes d un terme francais du XV e siecle mesnager signifiant en equitation tenir en main les renes d un cheval Ce dernier terme provient lui meme de l italien maneggiare et du latin manus la main En francais son utilisation a subsiste dans le mot manege en equitation Pour Maurice Obadia la plupart des gens pensent a tort aidee en cela par une prononciation a l americaine que le terme de management contient le radical man l homme lequel serait donc au centre du management Mais c est plutot du cote du radical latin manus la main qu il faut regarder Le cadre etymologique permet de retracer les conceptions du management Conduire d une main de maitre Mettre la main a l organisation Tenir en main l organisation Main basse sur l organisation avec ses deux niveaux et son paternaliste et son maternisme La manipulation Les mains reliees Management et le francais Le mot management est reutilise en France a partir des annees 1960 alors que les auteurs francais peinent a trouver un terme equivalent Dans son ouvrage de 1916 Henri Fayol avait parle d Administration generale pour designer la fonction et la pratique a ses yeux necessaire pour gerer une entreprise En 1957 lors de la traduction en francais du livre de Peter Drucker The Practice of Management le traducteur devant la difficulte qu il a a traduire manager utilise le terme Direction des entreprises dans le titre ou gouvernement lorsqu il s agit de faire reference au monde de la tres grande entreprise D ailleurs la premiere revue de management prend le titre en 1965 de Direction et gestion des entreprises Management et la gestion Selon le Journal officiel du 14 mai 2005 le terme management est accepte en France par la DGLFLF Il est egalement accepte par l Academie francaise depuis l arrete du 12 janvier 1973 Journal officiel du 18 janvier 1973 qui precise cependant qu il doit etre prononce a la francaise manaʒma et non a l anglaise menedʒment En revanche l Office quebecois de la langue francaise ne recommande pas son emploi au Canada ou les termes administration et gestion sont recommandes Ceci car la traduction litterale de la langue vernaculaire correspond a se debrouiller a l image de la phrase How did you manage to fix your bike qui signifie Comment t es tu debrouille pour reparer ton velo Par ailleurs les termes management et gestion ne sont pas parfaitement synonymes en France comme semblent le montrer les titres de manuels couramment utilises management designe plutot les pratiques et les savoir faire associes a l organisation du travail et aux relations humaines avec une dimension collective management strategique management de projet management participatif etc gestion designe plutot les techniques souvent quantitatives de conduite des affaires avec un objectif d efficacite ou d efficience gestion comptable gestion de patrimoine controle de gestion etc Selon les theoriciens Selon les theoriciens fayolistes Pour Fayol 1916 le management c est de la prevoyance de l organisation du commandement de la coordination du controle Il est le premier a decomposer la fonction administrative le management en elements qui ont ensuite ete appeles fonctions du management prevoir organiser etc qu il faut bien distinguer des fonctions de l entreprise production commercialisation finances ressources humaines etc Il distinguait apres reflexion le commandement est il ou non un element de l administration 5 elements Beaucoup d auteurs n en voient que quatre Un auteur en voit sept Mais un fait assez exceptionnel a apporte une certaine confusion dans ce domaine son livre dans l edition Dunod de 1970 avec des tableaux depliants en couleurs tres utiles pour bien comprendre l importance relative des diverses capacites necessaires aux differentes categories d agents actionnaires conseil d administration direction et son Etat major chefs de service chefs de division etc jusqu aux ouvriers employes aides et gardes d une grande entreprise est tres difficilement consultable Le collectif de Nicole Aubert et ali Management PUF 1991 fait reference a l edition 1979 Planification La prevoyance consiste a fixer des objectifs et a determiner les actions permettant de les realiser a rapprocher de la notion moderne de strategie d entreprise Organisation La deuxieme fonction du management l organisation consiste a specialiser les individus par fonctions par produits par clients par zones geographiques par moment de travail par processus etc et a coordonner leurs activites par la hierarchie les procedures les budgets la qualification la collaboration Commandement Par definition le manager est responsable du travail de ses subordonnes Il doit donc detenir a leurs yeux une legitimite suffisante pour qu ils acceptent son autorite veiller a leur motivation et etre capable d orienter leur travail collectif dans le sens des objectifs qui ont ete definis Le pouvoir analyse notamment par la sociologie des organisations la motivation analysee notamment par le comportement organisationnel et la rationalite analysee notamment par la theorie des organisations constituent donc des composantes essentielles du metier de manager Selon Henri Fayol le grand chef d entreprise devrait detenir les qualites suivantes Physiques sante vigueur adresse Mentales capacite a comprendre et a apprendre jugement vivacite d esprit adaptabilite Morales energie fermete volonte d accepter les responsabilites initiative loyaute tact dignite D education connaissances generales sur des sujets n appartenant pas exclusivement aux fonctions exercees Administrative POCCC Techniques specifiques a la fonction exercee D experience provenant du travail exerce Coordination Pour Henri Fayol Coordonner c est mettre de l harmonie entre tous les actes d une entreprise de maniere a en faciliter le fonctionnement et le succes c est en somme donner aux choses et aux actes les proportions qui conviennent adapter les moyens au but Pour cela il enonce une serie de principes de coordination des taches Autorite Responsabilite droit de commander et le pouvoir de se faire obeir Unite de commandement pour une action quelconque un agent ne doit recevoir des ordres que d un seul chef Unite de direction un seul chef et un seul programme pour un ensemble d operations visant le meme but Subordination des interets particuliers a l interet general Discipline l obeissance l assiduite l activite la tenue les signes exterieurs de respect Controle Le controle se definit comme l examen par lequel on s assure que les resultats obtenus sont conformes aux buts et qui permet d apporter au besoin les corrections necessaires pour reorienter l entreprise vers ses objectifs Le controle comporte une serie d etapes Definir des indicateurs permettant de suivre l evolution de l activite de l organisation Identifier les ecarts entre la situation actuelle et le plan Determiner les causes de ces ecarts Definir les correctifs necessaires Selon les autres theoriciens technicistes Les definitions du management d une entreprise dans la litterature academique sont multiples et contradictoires Selon le theoricien classique Frederick Taylor 1890 le management est avant tout Une revolution mentale Pour le theoricien neoclassique Peter Drucker 1989 le management est quelque chose qui se rapporte a des etres humains Sa tache son devoir c est de rendre les hommes capables de produire un resultat commun de donner de l efficacite a leurs capacites et de faire en sorte que leurs points faibles n aient pas d importance Selon les theoriciens humanistes Pour le theoricien de la contingence Henry Mintzberg 1989 ce sont les processus par lesquels ceux qui ont la responsabilite formelle de tout ou partie de l organisation essayent de la diriger ou du moins de la guider dans ses activites Pour le theoricien social Francois Dupuy 2011 la definition la plus simple et la plus parlante de ce que l on appelle le management est le fait que les choses marchent comme elles le devraient et que les gens fassent ce que l on souhaiterait qu ils fassent ou encore en 2015 le management est une discipline un art veulent faire croire les optimistes encadree par des institutions qui en elaborent les methodes et en conceptualisent les pratiques Selon le reste des theoriciens Le management pour William Newman et E Kirby Warren 1961 est l ensemble des methodes qui permettent de transformer les ressources dont dispose une organisation argent materiel et hommes en produits et services Selon Marvin Bower 1968 c est vouloir manager au travers d un systeme de management a programmed management Tom Peters 1988 voit lui que 45 prescriptions peuvent etre considerees comme une premiere ebauche d une theorie du management Selon Jean Pierre Le Goff 1993 le management est une notion globalisante et floue Elle peut designer les fonctions de direction etre synonyme d organisation du travail de mobilisation et de gestion de la ressource humaine ou plus largement encore englober de facon syncretique la quasi totalite des activites de l entreprise qui ne se rapportent pas directement a la technique gestion quotidienne des aleas de tous ordres survenant dans un service ou un atelier encadrement et mobilisation d une equipe relations avec d autres secteurs de l entreprise organisation et gestion de son temps voire gestion budgetaire Pour W Edwards Deming 1988 cela consiste avant tout a creer de la fierte et de la joie dans le travail Selon Paul Hersey Kenneth Blanchard et Dewey Johnson 2012 le management est le processus de travailler avec et d utiliser des individus et des groupes et d autres ressources telles que l equipement le capital et la technologie pour realiser les buts de l organisation pour Raymond Alain Thietart 2012 c est un ensemble d intentions la planification transformees en action par une bureaucratie l organisation et des acteurs l activation actions regulees par un systeme de pilotage le controle Selon Jean Luc Charron et al 2014 le management se definit comme l ensemble des techniques d organisation et de gestion pour conduire piloter l action des individus Son emploi par rapport au terme de gestion met l accent sur l art de conduire de diriger les hommes pour optimiser les ressources rechercher l efficacite et l efficience de tous les aspects de la gestion des ressources humaines Il cherche a les diriger le mieux possible en gerant toutes les dimensions du facteur travail et du facteur savoir Il recherche l efficacite et l efficience dans le recrutement les carrieres la mobilite la remuneration la gestion de celles ci au travers de la formation de la motivation et de la participation de la communication et des relations sociales Pour Maurice Thevenet 2014 le management consiste a faire en sorte qu une action collective soit efficace selon Stephen Robbins David DeCenzo Mary Coulter et Charles Clemens Ruling 2014 c est le le processus par lequel des resultats sont obtenus de facon efficace et efficiente via et avec la cooperation d autrui et enfin selon Ghislain Deslandes 2016 le management dans les organisations peut etre defini comme une force vulnerable soumise a la pression du chiffre et dotee d un triple pouvoir de contrainte d imitation et d imagination s exercant aux niveaux subjectif interpersonnel institutionnel et environnemental HistoireArticle detaille Theorie des organisations Le management connait une histoire sous deux dimensions Depuis que Elton Mayo puis Rensis Likert puis Robert Blake et Jane Mouton ont mis en evidence puis formalise dans les annees soixante les deux dimensions du leadership et correlativement les trois dimensions du comportement au travail a prendre en compte par le management il faut comprendre le management comme un concept ayant deux dimensions Une dimension technique axee sur l optimisation des ressources Une dimension humaine On en voit une illustration dans le sous titre du manuel de Nicole Aubert et coauteurs Management Aspects humains et organisationnels Christian Thuderoz arrive a la meme conclusion a la suite d un raisonnement etymologique a la Goropius se non e vero e bene trovato Les differentes theories en management sont des theories des organisations dont certaines theories peuvent aussi avoir une approche manageriale liee a plusieurs branches organisationnelles de disciplines comme la psychologie du travail et des organisations la sociologie des organisations pour toutes les approches moins facilement modelisables l economie des organisations qui derive de l economie generale et l ingenierie des organisations Dimension technique Meme si la conduite des actions collectives existe depuis que les hommes vivent en societe la formalisation du management est relativement recente Elle debute entre 1880 et 1920 dans la periode industrielle avec la seconde revolution industrielle lorsqu apparait la figure du dirigeant salarie Jusque la depuis le debut de la revolution industrielle les chefs d entreprise etaient essentiellement des entrepreneurs ou leurs heritiers Or certains de ces heritiers proprietaires preferent deleguer la direction de leurs entreprises a des salaries formes pour la circonstance ce qui suscite la publication des premiers ouvrages specialises Ecole manageriale et classique Vers la fin du XIX e siecle Frederick Taylor propose le concept d organisation scientifique du travail Celui ci repose sur la decomposition du travail en gestes elementaires chronometres et organises rationnellement pour former une chaine de production Taylor desirait appliquer les principes generaux d amelioration de la productivite par la division du travail a l entreprise qu Adam Smith avait soulignes avant lui Platon au niveau de la societe Il partage aussi l idee avec Henry Ford qu une augmentation des rendements peut etre obtenue en contrepartie de bons salaires Parallelement Henri Fayol propose une approche similaire avec un meme souci de precision et de rationalite a l administration et a l organisation bureaucratique Il comprend que le prix des approvisionnements la fiabilite des outils la disposition des lieux de travail et la qualite de l encadrement comptent tout autant que la quantite produite par l entreprise On parle alors d administration moderne qui fut alors et est toujours aujourd hui la base de tout manuel de gestion Il amene les concepts de systematisation du travail du dirigeant de la prevision jusqu au controle en passant par la decision On reconnait alors les principes de gestion organiser commander coordonner et controler Aujourd hui on reconnait plutot ces termes sous le PODC Planifier Organiser Diriger et Controler voir Roue de Deming De son cote Max Weber met en avant la bureaucratie en 1922 Management scientifique et Taylor Puddleur vidangeant son four1902 L Oldsmobile Curved Dash La premiere automobile produite a la chaine Articles detailles Taylorisme Organisation scientifique du travail et Frederick Winslow Taylor En 1911 l ingenieur americain Frederick Taylor propose le concept d organisation scientifique du travail afin d ameliorer la productivite dans les usines notamment pour le travail sur des machines outils Il s agit de decomposer le travail en gestes elementaires chronometres et organises rationnellement Une fois que la methode optimale est obtenue ce que Taylor appelle le one best way on peut l apprendre a tous les ouvriers On realise ainsi une division verticale du travail c est a dire une separation entre la conception et l execution des taches Cette division verticale du travail ne doit pas etre confondue avec la division du travail horizontale qui consiste a specialiser les individus sur une tache specifique tel que l ont preconise Adam Smith en 1776 et avant lui Platon au niveau de la societe Taylor n est donc pas l inventeur du travail a la chaine qui sera deploye a grande echelle a partir de 1912 par Henry Ford en conjuguant la division verticale des taches du taylorisme avec la division horizontale du travail de Smith Management productif et Ford Articles detailles Fordisme et Henry Ford source source source source Le travail dans une usine Ford vers 1920 En 1912 en s inspirant de l organisation du travail dans un abattoir de Chicago l entrepreneur Henry Ford decide de combiner la separation entre la conception et l execution des taches issue du taylorisme avec la tres forte specialisation des taches issue d Adam Smith C est ainsi que nait le travail a la chaine Meme si les freres Dodge avaient deja experimente cette approche quelques annees auparavant la premiere voiture a etre construite en grande serie sur une chaine d assemblage est la Ford Model T L appauvrissement de la qualification qui resulte de cette nouvelle organisation du travail oblige Ford a augmenter fortement les salaires pour continuer a attirer des ouvriers Parallelement cette augmentation permet aux ouvriers de disposer d un pouvoir d achat superieur et a terme d acheter les automobiles qu ils produisent C est ce qu on appelle le systeme fordiste Andre Citroen visite les usines Ford a Detroit des 1912 et importe cette demarche en France d abord pour fabriquer des obus pendant la Premiere Guerre mondiale puis pour fabriquer des automobiles Il est suivi peu de temps apres par Louis Renault Management administratif et Fayol Articles detailles Fayolisme et Henri Fayol En 1916 dans son ouvrage intitule Administration industrielle et generale 1916 Henri Fayol ancien directeur general d une entreprise siderurgique et ancien consultant presente le management qu il appelle fonction administrative ou administration comme une fonction transversale regroupant cinq grandes taches Fonction technique produire transformer et fabriquer Fonction commerciale achat vente et echange Fonction financiere rechercher et utiliser de facon optimale les capitaux Fonction de securite protection des personnes et des biens mise en place des bonnes conditions de travail Fonction comptable calcul de paie et des statistiques recensement des actifs et du patrimoine La fonction administrative se resume selon Fayol a cinq infinitifs POCCC Prevoir Organiser Commander Coordonner Controler Ces principes de management ont notamment ete repris et simplifies par les analystes de la Qualite voir Roue de Deming sous l acronyme PODC Planifier Organiser Diriger Controler L ouvrage de Fayol est par ailleurs le premier a presenter des notions fondamentales telles que L organigramme avec l idee qu il ne faut pas plus de sept subordonnes par superieur et un seul superieur par subordonne unite de commandement La planification budgetaire qui permet la division du travail et l ordre materiel et moral La culture d entreprise avec la subordination des interets particuliers a l interet de l entreprise L incitation a l initiative individuelle La necessite d une remuneration equitableManagement bureaucratique et Weber Articles detailles Bureaucratie Selon Max Weber et Max Weber En 1921 dans son ouvrage posthume Economie et Societe l economiste et sociologue allemand Max Weber presente la bureaucratie un mode d organisation du travail qu il observe sur la societe allemande du debut du XX e siecle comme une forme d organisation caracterisee par le respect de procedures rationnelles recrutement sur la base des competences definition precise des spheres de responsabilite de chaque poste independamment de la personne qui l occupe soumission a l autorite dans le cadre strict de la fonction remuneration selon le grade avancement a l anciennete ou par concours controle strict des activites Etant donne que ces procedures s appliquent a tous y compris aux chefs la bureaucratie peut etre consideree comme un rempart face aux abus de pouvoir a l arbitraire ou au nepotisme Cependant si Weber souligne la superiorite de la bureaucratie par rapport aux modes d organisation traditionnels il souligne aussi qu elle peut brider l initiative et menacer a terme la dynamique du capitalisme Il resume la bureaucratie sur quelques principes Les individus sont soumis a une autorite uniquement dans le cadre de leurs obligations impersonnelles officielles Les individus sont repartis dans une hierarchie d emplois clairement definie Chaque emploi a une sphere de competences clairement definie L emploi est occupe sur la base d un contrat Le recrutement se fait sur la base des competences diplomes et ou experience La remuneration est fixe en fonction du grade hierarchique L emploi est la seule occupation du titulaire Logique de carriere la promotion depend de l anciennete et de l appreciation des superieurs hierarchiques Les individus ne sont pas proprietaires de leur outil de production Les individus sont soumis a un controle strict et systematique dans leur travailEcole manageriale et neo classique L ecole neo classique reprend les bases de l ecole classique notamment avec la mise en valeur de la strategie de l entreprise le management strategique etant oppose avec une limite poreuse au management operationnel par des auteurs comme Peter Drucker et Michael Porter mais aussi par d autres qui ne sont pas de ce courant comme Henry Mintzberg Management structurel et Sloan Article detaille Alfred Sloan Cover of Time magazine December 27 1926 Alfred Sloan ingenieur diplome du Massachusetts Institute of Technology devient president de la General Motors en 1923 entreprise qu il dirige jusqu en 1956 Afin de concurrencer son grand concurrent Ford qui a l epoque est organise selon une structure fonctionnelle le personnel est reparti en grandes fonctions verticales conception production commercialisation etc Sloan elabore une structure divisionnelle il reorganise General Motors autour de divisions transversales plus ou moins autonomes Chacune des marques de General Motors Chevrolet Pontiac Oldsmobile Buick et Cadillac devient ainsi une division disposant de son propre departement de conception de ses propres usines et de son propre reseau de distribution Alors que Ford produit alors en tres grande serie un modele quasiment unique la Ford T le portefeuille de marques de General Motors est concu pour accompagner le client dans son ascension sociale en partant des vehicules les plus populaires Chevrolet pour aller jusqu aux plus luxueux Cadillac ce qui evite une concurrence entre les divisions Cette organisation connait un grand succes et permet a General Motors de depasser Ford des les annees 1930 et meme de devenir pendant des decennies la plus grosse entreprise industrielle au monde Entre les annees 1940 et 1970 notamment sous l impulsion du cabinet de conseil McKinsey la structure divisionnelle est adoptee par la plupart des grandes entreprises mondiales En 1952 la business school du Massachusetts Institute of Technology est renommee Sloan School of Management en l honneur de Alfred Sloan En 1967 ses memoires sont traduites en francais Management efficient et Bedaux Article detaille Charles Bedaux Francais autodidacte emigre aux Etats Unis Charles Bedaux publie en 1917 un ouvrage sur l amelioration de la productivite au travail The Bedaux Efficiency Course for Industrial Application Apres le succes de cet ouvrage Bedaux fonde une societe d ingenieurs conseils Sa methode consiste notamment a mesurer le travail en unites elementaires les unites bedaux qui sont ensuite comptabilisees de maniere a etablir la remuneration des operateurs a l aide d un systeme de primes Ce systeme connait un grand succes Le cabinet Bedaux travaille notamment pour de grandes entreprises americaines dont Ford et Standard Oil ou il concurrence l organisation scientifique du travail de Taylor Parallelement Bedaux ouvre des bureaux dans de nombreux pays europeens Dans les annees 1920 le systeme Bedaux est utilise dans un grand nombre d entreprises en particulier dans l industrie miniere ou il sert a calculer le salaire a la tache Cependant du fait de l attitude controversee de Charles Bedaux pendant la seconde guerre mondiale son systeme est abandonne a la Liberation Management cooperatif et Barnard Article detaille Chester Barnard President de la compagnie de telephone New Jersey Bell Telephone Company a partir de 1927 Chester Barnard publie en 1938 The Function of the Executive ouvrage dans lequel il insiste sur la necessite de la cooperation au sein des organisations Selon lui afin d assurer cette cooperation le dirigeant doit avant tout veiller a definir des objectifs connus de tous et a etablir un systeme de communication interne le plus clair possible Il rejoint en cela certains des principes enonces par Henri Fayol Barnard s est aussi interesse a l autorite et a la motivation dans la lignee des travaux de Mary Parker Follett Dans les annees 1940 et 1950 Barnard a preside plusieurs organismes de recherche americains dont la Fondation Rockefeller et la National Science Foundation Management generaliste et Drucker Article detaille Peter Drucker Titulaire d un doctorat en droit Peter Drucker autrichien naturalise americain devient conseiller de Alfred Sloan chez General Motors pendant la seconde guerre mondiale Il entame alors une longue carriere de consultant en management et en organisation pour les plus grandes entreprises americaines qui le conduira a ecrire de nombreux ouvrages dont Concept of the Corporation The Practice of Management en 1954 et The Effective Executive en 1966 Pour Drucker la prosperite de la societe americaine s explique par le developpement du management qu il considere comme un humanisme et un art liberal Marque par le nazisme dans sa jeunesse il estime egalement qu il vaut mieux faire confiance a l initiative des dirigeants d entreprises qu a des structures etatiques Management participatif et Gelinier Article detaille Octave Gelinier La Direction participative par objectif Cette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue Comment faire Dimension humaine A partir des annees 1910 le facteur humain est pris en consideration dans le management par Lillian Moller Gilbreth et la psychologie du management scientifique et vers 1920 par Mary Parker Follett qui introduit la creativite dans la reflexion manageriale Apres les annees 1930 avec notamment les travaux d Elton Mayo le management s inspire de la psychologie avec la prise en compte de l effet Hawthorne effet psychologique d etre l objet d une attention speciale Dans la decennie 1950 les travaux de Douglas McGregor en psychologie sociale qui propose ses theorie X et theorie Y sur les motivations des acteurs et des organisations ceux de Herbert Simon qui approfondit les processus de decision au travers de la rationalite limitee ceux de James March et Richard Cyert sur la theorie du comportement viennent completer ces premieres approches L analyse du pouvoir par des sociologues comme Michel Crozier Premices de la dimension humaine Management psychologique et Gilbreth Article detaille Lillian Moller Gilbreth En 1914 Lillian Moller Gilbreth pionniere americaine de la psychologie du travail et des organisations et une des premieres femmes ingenieures avec un doctorat ecrit un livre sur l etude psychologique du management ou elle met en avant le facteur humain dans le management scientifique Elle expose des principes et ses opinions dans son ouvrage notamment en mentionnant le fait que le management scientifique doit etre construit sur le principe de la reconnaissance de l individu non seulement en tant qu unite economique mais en tant que personnalite Pour elle le management de l epoque avec la forme dominante du taylorisme manque l inclusion de l element humain Elle introduit aussi pour la premiere fois des bases de la theorie des organisations avec 1 la connaissance du comportement individuel 2 la theorie des groupes 3 la theorie de la communication et 4 une base rationnelle pour la prise de decision Elle travaille aussi avec son mari sur l etude du temps et du mouvement Ils developpent une nouvelle technique pour leurs etudes qui utilise une camera cinematographique enregistrant le processus de travail Ces observations permettent aux Gilbreth d adapter les machines aux mouvements des travailleurs pour ameliorer leur efficacite et reduire leur fatigue au travail Certaines critiques ressortent a l epoque declarant que son livre ne repond pas aux questions vraiment importantes sur l effet du travail standardise sur le travailleur mais son travail est reconnu dans le domaine de la psychologie du travail et des organisations et du management scientifique Management creatif et Follett Article detaille Mary Parker Follett En 1924 Mary Parker Follett pionniere americaine des ressources humaines ecrit un livre sur l aspect creatif de l humain au travail en mettant en valeur les relations humaines positives Dans son ouvrage elle aborde notamment les conflits et leurs resolutions selon elle les conflits ne sont pas a eviter mais a resoudre elle dit a ce sujet que le compromis sacrifie l integrite de l individu et l equilibre des pouvoirs ne fait que reorganiser ce qui existe deja il ne produit pas de nouvelles valeurs L integration est une des methodes mise en avant par Follet car elle consiste a faire preuve de creativite afin de resoudre le conflit tout en integrant les differences pour en faire quelque chose de nouveau Elle propose donc de faire du conflit un objet d innovation positif L integration permet aussi la comprehension des differentes perspectives l elimination des silos et l exposition de nouvelles idees Elle evoque notamment le fait que l organisation doit rejeter le pouvoir dominant et adopter celle du pouvoir commun Elle est convaincue que la participation et la responsabilisation des individus dans l organisation est une chose essentielle pour la performance de l organisation et que la soumission des subordonnes est quant a elle une chose insuffisante Par la suite elle est mise en avant par certains theoriciens comme Peter Drucker qui dit a son sujet qu elle est l etoile la plus brillante au firmament du management ou bien Henry Mintzberg qui quant a lui declare Imaginez si nous avions passe la plus grande partie du siecle a suivre les enseignements de Mary Parker Follett au lieu de ceux de Fayol Ecole psychologique et relations humaines Article detaille Ecole des relations humaines Le mouvement des relations humaines debute dans les annees 1930 apres la crise economique de 1929 Management relationnel et Mayo Articles detailles Effet Hawthorne et Elton Mayo Vue aerienne de l usine Western Electric de Cicero connue sous le nom de Hawthorne Elton Mayo un psychologue australien s interessant aux relations et aux facteurs sociaux et psychologiques sur la productivite et a l element humain au travail tout comme Gilbreth et Follet Il va notamment theoriser dans les annees 1930 l effet Hawthorne ou il decrit la situation dans laquelle les individus vont modifier leur comportement en raison du fait qu ils ont conscience d etre observes car etre l objet d une attention speciale influe significativement sur le comportement des individus au travail Mayo devient ainsi le precurseur de cette ecole centree sur les relations entre les individus au sein des organisations Management groupal et Lewin Articles detailles Dynamique de groupe et Kurt Lewin Sociogramme de Jacob Levy Moreno exemple de representation de la dynamique de groupe Neanmoins ce mouvement connait une forte ampleur et inclut d autres theoriciens comme Kurt Lewin un psychologue americain travaillant sur les groupes et leurs dynamiques il est a l origine de la dynamique de groupe vers les annees 1940 un concept de la psychologie sociale qui regroupe un ensemble de phenomenes mecanismes et processus psychiques et sociologiques qui emergent et qui se developpent a l interieur des groupes Lewin met l accent sur le fait que le groupe est plus que ou plus exactement different de la somme de ses membres Il a sa propre structure et des relations propres avec d autres groupes L essence du groupe n est pas la similarite ni la dissimilarite de ses membres mais leur interdependance Chaque groupe peut etre caracterise comme une totalite dynamique cela signifie qu un changement dans l etat d une de ses parties change l etat de n importe quelle autre sous partie Management physiologique et Maslow Articles detailles Pyramide des besoins et Abraham Maslow Pyramide des besoins de Abraham Maslow Le psychologue americain Abraham Maslow travaille quant a lui sur les besoins afin de mieux etudier la motivation des individus au travail avec la pyramide des besoins dans les annees 1940 qui represente et decrit les differents besoins humains en allant des besoins physiologiques comme boire ou manger aux besoins de securite comme celui d avoir un environnement stable aux besoins d appartenance et d amour comme le fait d avoir de l affection de la part d autrui aux besoins d estime avec le respect et la confiance des autres et enfin a l accomplissement personnel que l on retrouve sous la forme de developpement personnel en management et qui est relatif a l auto actualisation notamment avec la pratique de la creativite Cette hierarchie des besoins a ete par la suite representee sous forme de pyramide on parle ainsi de pyramide de Maslow ou de pyramide des besoins mais cette representation donne une vision trop simpliste voire erronee du modele de Maslow la pyramide est fermee ce qui implique une possibilite de satisfaction de tous les besoins les besoins semblent de moins en moins importants alors que les besoins physiologiques sont les plus aisement assouvis le passage d un besoin au suivant est trop brusque et un seul besoin peut etre motivant a la fois Pour autant cette representation pyramidale a ete largement utilisee en entreprise car elle suggere qu il suffirait d identifier la categorie de besoin ressenti par un salarie pour susciter mecaniquement sa motivation La realite et le modele de Maslow lui meme sont evidemment plus complexes Management motivationnel et McGregor Articles detailles Theorie X et theorie Y et Douglas McGregor Illustration mnemotechnique de la theorie X et theorie Y Enfin le psychologue americain Douglas McGregor s interesse lui a la motivation au travail avec sa theorie X et theorie Y dans les annees 1960 ou il decrit les differents comportements des individus au travail et leurs consequences Il met en valeur que dans le premier cas la theorie X l humain n aime pas travailler et dans le deuxieme cas la theorie Y l inverse Il explique donc que le premier cree un cercle vicieux qui entraine la mise en place d un style de management assez autoritaire mal supporte par les employes et le deuxieme un cercle vertueux qui permet un management participatif Management satisfactionnel et Herzberg Articles detailles Theorie des deux facteurs et Frederick Herzberg De son cote le psychologue americain Frederick Herzberg developpe la theorie des deux facteurs dans les annees 1950 qui presente les deux ensembles de facteurs qui contribuent a la satisfaction au travail Il en distingue deux types le premier qui sont les facteurs d ambiance relatifs a l hygiene comme les conditions de travail et le salaire et le deuxieme qui sont les facteurs valorisants relatifs a la motivation au travail comme avec l interet de la tache et la consideration Certaines critiques ressortent a ce sujet en mettant l accent sur l independance de ces deux facteurs Ces deux series de facteurs seront rebaptises par la suite motivation intrinseque et motivation extrinseque et etudies par des psychologues comme Edward Deci Ecole sociologique Management comportemental March et Cyert Articles detailles James March et Richard Cyert L ecole sociologique comprend le sociologue americain James March professeur a l Universite Stanford qui publie en 1958 avec Herbert Simon l ouvrage Les organisations qui definit une organisation comme un ensemble d individus ou de groupes d individus en interaction ayant un but collectif mais dont les preferences les informations les interets et les connaissances peuvent diverger March publie ensuite en 1963 avec Richard Cyert une theorie comportementale de la firme qui decrit les limites de la rationalite des organisations plutot que de fonctionner de maniere harmonieuse et cooperative celles ci sont composees de sous ensembles qui cherchent le plus souvent a appliquer des routines preetablies et a evacuer les problemes souleves par leur hierarchie Elle reussissent cependant a fonctionner car elles disposent d un excedent de ressources appele slack Pour March une organisation qui fonctionne bien presente une redondance de competences ordinaires et les dirigeants ont essentiellement un role de representation Enfin en 1972 avec Johan Olsen et Michael Cohen March definit la theorie de la poubelle qui montre qu au sein des organisations decrites comme des anarchies organisees les decisions resultent de la rencontre fortuite entre quatre flux des occasions de choix des participants des apporteurs de problemes et des apporteurs de solutions toutes faites Dans la continuite des travaux de Herbert Simon ce modele s oppose radicalement a la notion de rationalite absolue et postule au contraire que les decisions resultent le plus souvent du hasard Management actoriel Crozier et Friedberg Articles detailles Michel Crozier et Erhard Friedberg Il y a aussi le sociologue francais Michel Crozier qui dans son ouvrage Le phenomene bureaucratique publie en 1964 montre que la bureaucratie rationnelle decrite par Max Weber presente en realite des dysfonctionnements du fait des strategies mises en place par les acteurs pour assurer leur pouvoir Crozier poursuit cette demonstration dans l ouvrage qu il publie avec Erhard Friedberg en 1977 L acteur et le systeme Cet ouvrage presente la theorie de l acteur strategique selon laquelle les membres d une organisation s ecartent significativement de leur role officiel afin de creer ou de preserver des zones d incertitudes qui sont autant de marges de negociation dans les rapports de pouvoir Un technicien peut ainsi chercher a dissimuler le mode d emploi d une machine pour etre le seul a savoir la faire fonctionner De meme l application plus ou moins stricte des regles tout comme le choix entre plusieurs regles applicables permet aux acteurs de disposer d un pouvoir qui n est pas formellement prevu par l organisation Tout cela conduit a questionner la legitimite rationnelle de la bureaucratie Management social et Dupuy Article detaille Francois Dupuy sociologue Francois Dupuy montre dans son ouvrage Lost in management 2011 que les entreprises sont au debut du XXI e siecle en passe de perdre le controle d elles memes quand le pouvoir se disperserait au niveau des intermediaires et des executants Pousses par la competition les dirigeants tentent alors de reprendre le controle par la mise en œuvre de process et de reportings produisant un resultat a l inverse de l effet escompte plus les decisions se multiplient moins le controle est grand Il montre ainsi dans son enquete que dans de nombreuses entreprises le probleme est aujourd hui de reconstruire une maitrise minimale de la direction et de ses managers sur l organisation et ses personnels Dans la suite La Faillite de la pensee manageriale 2015 il s emploie a demonter les mecanismes de l appauvrissement de la pensee manageriale et a en montrer l etendue des consequences pour les entreprises en particulier a cause de l ignorance persistante des acquis des sciences sociales Ecole de la contingence Article detaille Ecole de la contingence Il existe aussi des mouvements sociologiques des organisations comme celui de la contingence qui etudie la structure organisationnelle et qui debute dans les annees 1950 avec plusieurs travaux Management technologique et Woodward Article detaille Joan Woodward De 1953 a 1957 une sociologue britannique du nom de Joan Woodward realise une enquete de terrain pour analyser l influence de la technologie sur la structure organisationnelle Elle redige ensuite un ouvrage a ce sujet ou elle classifie les technologies par types avec l organisation unitaire l organisation de masse et l organisation en process continu Selon elle toutes ces organisations ont des caracteristiques communes Management environnemental Lawrence et Lorsch Articles detailles Paul R Lawrence et Jay Lorsch En 1967 les sociologues americains Paul R Lawrence et Jay Lorsch ecrivent eux un livre sur l organisation et l environnement qui etudie la relation entre les caracteristiques de l organisation et leur environnement tout en mettant en avant le fait que les performances economiques sont dues a l adaptation en fonction de celui ci Management generaliste et Mintzberg Article detaille Henri Mintzberg Par la suite le sociologue et ingenieur de formation canadien Henri Mintzberg soutient sa these de doctorat en management a la Sloan School of Management du Massachusetts Institute of Technology en 1964 Dans son travail de these il chronometre le travail de managers et de dirigeants afin de decrire la nature exacte de leurs taches marquees par le fractionnement l imprevu et la discontinuite Devenu professeur a l universite McGill de Montreal il propose en 1979 dans son ouvrage Structure et dynamique des organisations une typologie des organisations elaboree a partir des mecanismes de coordination des taches voir la section Organisation Il s interesse ensuite au pouvoir dans les organisations puis a la strategie d entreprise et aux formations au management ce qui l amene a critiquer les programmes MBA des grandes universites americaines notamment celui de la Harvard Business School En 2014 il publie Manager L essentiel ouvrage dans lequel il reprend l approche de sa these de doctorat pour observer au plus pres les taches d une serie de dirigeants Approche systemique Article detaille Systemique La systemique consiste a considerer tout phenomene comme un systeme global qui s applique dans plusieurs disciplines tout en privilegiant une approche macroscopique Bien que le concept systemique soit assez recent le management connait aussi des theories des organisations ayant une approche qui se veut systemique Ecole economique et systemique Article detaille Rationalite limitee Article detaille Herbert Simon En 1947 dans son ouvrage Administrative Behaviour l economiste et sociologue americain Herbert Simon demontre que la rationalite absolue des individus une des hypotheses cles des theories economiques classiques qui postulent la capacite des acteurs economiques a determiner des solutions optimales afin de maximiser leur utilite marginale est un mythe Il propose une vision plus realiste la rationalite limitee qui resulte d une serie de biais cognitifs et qui se traduit par l obtention de solutions satisfaisantes Pour ses travaux Simon recoit le prix Nobel d economie en 1978 Ecole de l ingenierie et systemique Modelisation de la dynamique des systemes Article detaille Dynamique des systemes Article detaille Jay Wright Forrester Dans le milieu des annees 1950 l ingenieur informaticien et theoricien des systemes americain Jay Wright Forrester fonde la dynamique des systemes un concept d ingenierie qui est une approche pour la comprehension et l analyse globale des problemes complexes mathematiques par le biais d une simulation resolvant des equations afin d obtenir la valeur de chaque variable mathematique au cours du temps DisciplineChamps de gestion Gestion d entreprise de projet et d equipe Cette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue Comment faire Gestion strategique tactique et operationnelle Cette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue Comment faire Gestion des connaissances de contenu et de l information Cette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue Comment faire Gestion de crise et des risques Cette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue Comment faire Gestion du design et de l image Cette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue Comment faire Gestion des idees de la creativite et de l innovation Cette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue Comment faire Gestion de la chaine logistique de la qualite et des operations Cette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue Comment faire Gestion du marketing et de la relation client Cette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue Comment faire Gestion des finances et des ressources humaines Article detaille Finance d entreprise Dans le cadre de management la gestion financiere est un domaine dont l objet se caracterise au niveau strategique par une recherche d optimisation de la valeur de l entreprise et donc particulierement de l interet des apporteurs de capitaux La finance se caracterise par l usage traditionnel d analyses basees sur le risque et les flux de tresorerie afin d eviter certaines illusions financieres et biais d autres etalons de mesure Dans le cas d analyse financiere des groupes il sera necessaire de realiser des retraitements importants qui peuvent finir par alourdir considerablement le cout du controle des parties prenantes Gestion du systeme d information Article detaille Management du systeme d information Un des objectifs du management est la gestion de l organisation de l entreprise afin de generer des synergies par un certain alignement strategique Pour atteindre cet objectif il est necessaire de realiser la coordination des flux physiques et immateriels qui traversent l entreprise Les flux physiques materiels sont normalement sous la responsabilite du service logistique Le service des ressources humaines gere les flux de capital humain Les flux d informations par nature immateriels sont sous la responsabilite de la direction des systemes d information DSI qui gere le management du systeme d information de l entreprise et assure l urbanisation du systeme d information En management du systeme d information la gestion de donnees concerne aussi specifiquement des ressources numeriques Parmi les outils des services informatiques des grandes entreprises les ERP Enterprise Resource Planning ou PGI Progiciel de gestion integre permettent le management global d une entreprise En effet ces outils offrent une couverture de management qui englobe l ensemble des services d une entreprise Ils sont disponibles aussi bien pour les tres grandes entreprises que pour les PME PMI du fait d une augmentation de la standardisation des systemes et donc une baisse sensible du prix d achat et de maintenance Il est egalement possible en s appuyant sur une architecture orientee services de faire communiquer de facon souple et realiser un couplage des systemes de PGI dedies a des PME PMI ou a des filiales et un ERP central couvrant l ensemble de l entreprise L interet de ces systemes est d abord une uniformisation par l integration et la dematerialisation des informations En effet l objet de la creation d une base de donnees est surtout de creer une unicite de l information en termes de format et parfois de centralisation des donnees relativement au niveau de securite ou de qualite negocie entre les metiers et attendu par le systeme il faut alors augmenter le niveau de redondance de l information pour limiter le risque ou la baisse de qualite de service Le systeme necessite aussi de reussir la mutualisation des processus metiers en exercant l interoperabilite attendue Cependant celle ci a aussi un cout en termes de parc materiel besoin de puissance de calcul capacite de stockage des entrepots de donnees age moyen des serveurs et de parc applicatif nombre de systemes techniques et complexite de l interconnexion Le choix d un systeme d information integre est donc au cœur de la question de l externalisation Faut il externaliser cette fonction du fait de son cout et du niveau d expertise attendu Le choix doit etre relativise avec le niveau de dependance et de perte de confidentialite qu implique l externalisation du systeme d information et la perte d opportunite en termes d augmentation de la valeur de l entreprise Sciences de gestion Comptabilite Article detaille Comptabilite Cette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue Comment faire Finance Article detaille Finance Cette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue Comment faire Logistique Article detaille Logistique Cette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue Comment faire Marketing Article detaille Marketing Cette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue Comment faire Strategie Article detaille Strategie d entreprise La strategie organisationnelle est le choix d orientation a long terme de l entreprise et des options qui lui permettent de s inserer dans son environnement En d autres termes la strategie consiste pour l entreprise a fixer des objectifs lointains et des moyens permettant de les atteindre Elle constitue donc l art de diriger l organisation et les hommes de l entreprise d un point de vue long terme et exterieur Definir une strategie consiste a determiner les buts et objectifs qui seront poursuivis a choisir les actions a mettre en œuvre ainsi que les ressources a mobiliser La prise de decision est precedee par une phase de diagnostic et suivie par une phase de mise en œuvre La strategie peut etre envisagee selon deux niveaux la formulation strategique et le management strategique La formulation strategique a pour objet de structurer la demarche de reflexion des dirigeants pour arriver a des choix strategiques Le management concerne les conditions de mise en œuvre de ces choix et l organisation des actions collectives qui permettront d obtenir la performance attendue Les problemes doivent etre resolus durablement c est a dire positionner l entreprise dans des conditions ou une performance accrue a plus de chance d apparaitre D ou l importance de la strategie qui peut assurer la capacite d anticipation de l entreprise Dans la pratique la strategie donne generalement lieu a la planification d actions pour atteindre des objectifs precis sur une periode donnee Tous les outils de la gestion courante vont permettre au gestionnaire d atteindre les objectifs definis dans le cadre de la vision strategique de l entreprise Chaque petite decision prise sur le plan financier economique marketing de la clientele et autres fait partie d un ensemble plus large que l on nommera management operationnel Le management devra rester conscient des limites du pouvoir predictif de la strategie relative a toute prise de decision auto realisation de la strategie difficultes a faire accepter le changement etc et de son cout La Direction de la Strategie statue sur les offres a long terme et donc les activites de l entreprise qui genereront la satisfaction du client avec la meilleure marge le meilleur potentiel et le minimum de risques La Direction de la Strategie participe aux decisions de politique industrielle a l echelle d un pays d une region etc La Direction de la Strategie connait les organismes de recherche et la politique etatique a l egard de ces organismes et leur orientation en termes de recherche Systeme d information Article detaille Systeme d information Cette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue Comment faire Theorie des organisations Culture des organisations Article detaille Culture d entreprise La culture qui est l ensemble des apparences et facons de reagir qui sont autrement dit le comportement destines a caracteriser l organisation Cette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue Comment faire Economie des organisations Article detaille Economie des organisations L economie des organisations s interesse aux dynamiques productives dans l organisation Elle s efforce de relier celles ci avec l economie generale La microeconomie part d une analyse des marches voire d etudes de marche dont elle deduit des fonctions mathematiques Elle cherche a preciser les conditions d equilibre de l offre et la demande sur le marche par l outil mathematique en prenant en compte au maximum la rationalite limitee des acteurs dans les situations de marche Elle se situe principalement en dehors de l entreprise qui n est qu un acteur du marche Comme a pu le souligner Henry Mintzberg plus les situations deviennent reelles et plus le travail mathematique doit devenir intense long et couteux Ce qui est l inverse de l intention du management Celui ci se situe dans l entreprise qu il s agit de gerer de facon optimale meme si Herbert Simon a montre que cette recherche d optimisation s inscrit dans une rationalite limitee Il reste que la microeconomie peut rester un outil pour les tres grosses entreprises et surtout pour l Etat cherchant a faire des etudes ponctuelles a partir d etudes de marche permettant ensuite d elaborer certaines fonctions explicatives des evolutions des prix et des quantites produites et echangees Gouvernance des organisations Article detaille Gouvernance d entreprise Exemple de systeme de gouvernance par documents Le management etudie les objets de l organisation tels que la gouvernance qui est l ensemble des processus reglementations lois et institutions destines a cadrer l organisation C est un ensemble de mecanismes qui contribuent a aligner la realite du fonctionnement d une organisation sur les objectifs qui lui sont assignes Les attentes des parties prenantes et les conflits sur les objectifs a assigner a l organisation peuvent se manifester en dehors des structures classiques de gouvernance assemblee generale conseil d administration et direction generale C est en ce sens que la construction par le management des structures de gouvernance est particulierement complexe Le management fait appel a l audit interne et au controle de gestion pour collecter traiter remonter et valider l information de gestion Ces informations essentielles au pilotage de l organisation contribuent aussi a la reduction de l asymetrie d information entre les parties prenantes Par cette reduction il est donc possible d envisager une diminution des conflits et des rapports de force au sein de l entreprise source parfois d inefficacite C est en reliant les processus aux differentes parties prenantes que l entreprise peut assurer sa cohesion et sa coherence Le modele du tableau de bord prospectif balanced scorecard constitue un exemple d approche formalisee pour integrer et gerer simultanement les differentes facettes d un processus L entreprise a une responsabilite par les decisions qu elle prend et les actions qu elle met en œuvre Mais cette responsabilite doit aussi se rendre visible par l information que l entreprise transmet aux diverses parties prenantes Comme toute responsabilite celle ci repose sur la prise en compte de l ethique dans les relations avec les autres En effet le comportement des managers ont des repercussions directes sur leurs subordonnes et ainsi sur les resultats de l entreprise C est ainsi que depuis le debut du vingtieme siecle le management analyse les repercussions qui decoulent des types de leadership Pour developper ce type de gestion le Management equitable recouvre un certain nombre de pratiques de management fondees sur le principe d un juste equilibre entre la performance economique et operationnelle de l entreprise et l epanouissement personnel au travail Il place la personne humaine au cœur des preoccupations de l entreprise en proposant un traitement equitable respectueux des droits de chacun et porteur de bien etre social Ingenierie des systemes Article detaille Ingenierie des systemes L ingenierie des organisations s interesse aux dynamiques complexes des systemes Cette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue Comment faire Psychologie et comportement des organisations Articles detailles Psychologie des organisations et comportement organisationnel La psychologie des organisations est un des champs de la psychologie et de l organisation qui s interesse aux comportements des individus dans leur milieu de travail et aux phenomenes de groupe De maniere generale les recherches en management les plus proches de la psychologie sont rassemblees sous la denomination comportement organisationnel et se consacrent notamment a la motivation et a l autorite Cette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue Comment faire Sociologie des organisations Article detaille Sociologie des organisations La sociologie des organisations qui est un des champs de la sociologie et de l organisation s interesse aux comportements des acteurs lors d activites collectives et aux rapports de force comme le pouvoir au sein des organisations notamment etudie par des sociologues comme Max Weber et Michel Crozier Cette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue Comment faire Structure organisationnelle Article detaille Structure organisationnelle Exemple d organigramme de structure matricielle La structure organisationnelle est un des objets de l organisation et correspond a la somme des moyens dispositifs fonctions et relations destines a repartir l organisation Il existe plusieurs types de structure la structure hierarchique qui repartie les individus par responsables la structure fonctionnelle qui repartie les individus par fonctions la structure divisionnelle qui repartie les individus par produits ou regions la structure matricielle qui combine celle hierarchique et par projets et la structure hierarchico fonctionnelle qui combine celle hierarchique et fonctionnelle L organigramme permet la representation de la structure organisationnelle Cette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue Comment faire Organisation du travail Article detaille Organisation du travail Cette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue Comment faire Styles de management Article detaille Styles de management Management collaboratif Il s agit d un nouveau mode de management emergent de plus en plus adopte dans les entreprises notamment celles elaborees sur le modele des start up qui casse les codes et l organisation hierarchique pyramidale en partant du principe que les avis points de vue et connaissances de l ensemble des membres d une equipe sont interessants Ce type de management place le salarie au centre de l entreprise pour aller vers une demarche de complementarite et de gain d efficacite Il est aussi appele management consensuel Il permet notamment de travailler sur la cohesion d equipe et donc sur une optimisation des resultats et de l efficacite Cette nouvelle methode de management horizontal issue des start ups specialisees dans la haute technologie de la Silicon Valley et qui transforme completement les methodes de management traditionnelles commence a etre adoptee par de plus en plus de grands groupes comme Spotify Elle se caracterise souvent par un fonctionnement en methodes agiles Management constitutionnel Anthony J Evans etablit un parallele entre le fonctionnement des etats et celui des entreprises Elle note que si les moments ou la structure de pouvoir d un etat reflechit et fonde sa constitution sont relativement rares il n en est pas de meme des entreprises Elle considere que trois ordres de prises de decision sont a considerer les decisions operationnelles les decisions institutionnelles et les decisions constitutionnelles Les decisions constitutionnelles sont celles qui precisent comment les decisions seront prises Elles sont donc le socle des deux autres Dans une demarche anthropologique elle s interesse aux moments constitutionnels de la vie des entreprises i e aux moments ou l entreprise fige ou remet en cause la facon dont les decisions seront prises en son sein La constitution est donc le dispositif autour duquel les membres d une organisation se coordonnent et au sein duquel les entrepreneurs peuvent diriger l entreprise Elle fixe les contraintes dans lesquelles ils autorisent volontairement la gestion de leurs ressources Mais surtout elle va au dela de l explication des regles qui regissent leur fonctionnement pour etudier les regles de changement des regles Les societes Gore tex et Morningstar sont reputees avoir un management de ce type Dans le cas de cette derniere son management s appuie sur des principes cles et des conditions le tout formalise dans un document partage a l ensemble des collaborateurs Bernard Marie Chiquet definit un management constitutionnel formalise Le management constitutionnel n est rien d autre qu un systeme managerial dans lequel ceux qui en ont le pouvoir le plus souvent les dirigeants adoptent une constitution pour l organisation laquelle regit la facon d exercer le pouvoir a travers des regles et des processus qui s appliquent a tous y compris a eux memes Ce systeme permet de passer d un pouvoir hierarchique a un pouvoir constitutionnel qui fait loi c est a dire encadre et distribue selon les regles de droit definies dans la constitution choisie Chacun devient detenteur de certains pouvoirs selon ses roles qui sont encadres et limites par des politiques qui engagent chacun Management cellulaire Il s agit d une maniere de gerer une entreprise sans hierarchie C est un management sans managers a proprement parler Tous les employes sont sur un pied d egalite Les recrutements se font de maniere collaborative et une personne choisie par l equipe est nommee en qualite de referent Ce nouveau management permettrait notamment aux differents employes de gagner en responsabilisation et prise d initiative Management leadership Sur les autres projets Wikimedia enantiosemie sur le Wiktionnaire Les termes management et leadership entretiennent une relation d enantiosemie c est a dire une categorie linguistique assez singuliere de mots qui sont suivant le contexte soit synonymes soit antonymes Dans les expressions Styles de management styles de leadership styles de commandement etc ils sont synonymes Employes absolument c est a dire seuls ou employes sous la forme manager et leader ce sont des antonymes que pratiquement tous les auteurs Warren Bennis Kenneth Blanchard Craig Hickman etc opposent de facon dichotomique La cause profonde de cette enantiosemie est que le concept de leadership est double c est tout a la fois une relation de pouvoir et une relation de confiance et que simultanement le management est lui aussi un concept bidimensionnel comportant deux dimensions mises en evidence par Rensis Likert et formalisees par Robert Blake et Jane Mouton dans leur Grille manageriale en fait un paradigme celles de interet pour les hommes pour leur bonheur c est la face motivation enthousiasme et interet pour les resultats pour l efficacite et l efficience d autre part Les deux termes extremes pouvoir et efficacite sont antonymes Les deux termes moyens confiance et bonheur voir Zappos par exemple sont synonymes Management compare au leadership John Kotter compare ainsi le management au leadership Activite Management Leadership1 Creation d un calendrier Planification et budgetisation Indique la direction2 Creation d un reseau humain Organisation et recrutement Cooperation et coalition3 Execution Controle et resolution de probleme Motive et inspire4 Resultats Production des resultats esperes Produit du changement Managers opposes aux leaders L opposition entre managers et leaders est formalisee par Warren Bennis Le manager Le leaderLe manager administre Le leader innoveLe manager est une copie Le leader est un originalLe manager gere les affaires courantes Le leader developpe des innovationsLe manager se concentre sur les systemes et les structures Le leader se concentre sur les hommesLe manager use du commandement Le leader inspire la confianceLe manager a une vue a court terme Le leader a une perspective a long termeLe manager demande comment et quand Le leader demande quoi et pourquoiLe manager garde un œil fixe sur les resultats Le leader garde un œil fixe sur l horizonLe manager imite Le leader creeLe manager accepte le statu quo Le leader le defieLe manager est l image classique du bon soldat Le leader est lui memeLe manager fait ce qu il doit faire Le leader fait ce qu il faut faireEducationManagement et associations Cette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue Comment faire Management et ecoles Article detaille Etudes de commerce Cette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue Comment faire Ecoles de management en France Article detaille Etudes de commerce en France On compte en France pas moins de 230 ecoles dites de commerce et de management Ces ecoles sont privees ou gerees par des chambres du commerce et de l industrie La plupart d entre elles axent leurs formations sur la pratique Elles offrent une ouverture sur l international comme l ESCP Europe ou l ICS Paris grace a l integration d etudiants etrangers ou de cursus hors des frontieres D autres comme HEC Paris proposent des programmes de formations continues avec le systeme des MOOC alors que certaines d entre elles misent tout sur l entrepreneuriat pour dynamiser l economie et accompagner les porteurs de projets dans la creation de leur entreprise Les IAE ou Instituts d administration des entreprises desormais denommes Ecoles universitaires de management sont des structures de formation similaires mais elles dependent des universites 35 IAE existent en 2015 regroupes en un reseau d echange de bonnes pratiques et les plus anciens membres de ce reseau ont ete fondes dans les annees 1950 La plupart a des actions a l international certains IAE comptant meme plus d etudiants a l etranger que sur le territoire national Enfin en tant que composantes des universites tous ont un volet recherche largement developpe Management et diplomes Cette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue Comment faire Diplomes de management en France Article detaille Baccalaureat sciences et technologies du management et de la gestion Cette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue Comment faire SocieteManagement et place des femmes Article detaille Place des femmes dans le management Cette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue Comment faire Notes et referencesNotes L usage du mot management avec le sens de personnel responsable d une entreprise ou d une organisation n est cependant pas reconnu en France par la DGLFLF et au Quebec par le Grand Dictionnaire Terminologique Cette traduction est extraite des Nouvelles realites Cependant le texte original de Drucker publie en 1988 et repris dans The Essential Drucker est Management is about human beings Its task is to make people capable of joint performance to make their strengths effective and their weakness irrelevant Dans un ouvrage plus recent Henry Mintzberg ajoute que les managers font le sale boulot ils reglent les problemes difficiles et les connexions complexes Voila pourquoi la pratique du management est si floue et pourquoi des mots comme experience intuition jugement et sagesse sont si souvent necessaire pour la decrire Rassemblez une bonne quantite d artisanat ajoutez la juste touche d art saupoudrez le tout de science et vous obtiendrez un resultat qui est avant tout une pratique Et souvenez vous aucune methode de management n est superieure a toutes les autres Tout depend de la situation Thietart ajoute dans le meme ouvrage que le gestionnaire d organisation doit mettre en œuvre des moyens techniques financiers et humains pour accomplir sa tache et realiser les objectifs de l organisation Dans le meme ouvrage page 18 Thevenet precise que le management est l art de l execution des strategies et des politiques Il s agit moins de faire executer que de savoir combiner l execution avec des phases de decision d analyse des situations et de convivialite References DGLFLF Grand Dictionnaire Terminologique en Manage Definition of Manage by Oxford Dictionary on Lexico com also meaning of Manage sur Lexico Dictionaries English consulte le 20 octobre 2020 Mintzberg 2014 p 11 48 a et b Thietart 1980 p 7 Maurice Obadia Type de management et symbolique de la main dans Quelle economie voulons nous Pour en finir avec le toujours plus 2003 Eyrolles 2011 p 182 192 a et b Drucker 1954 Commission d enrichissement de la langue francaise management sur FranceTerme ministere de la Culture consulte le 14 juin 2021 Management dans le Dictionnaire de l Academie francaise sur Centre national de ressources textuelles et lexicales https www legifrance gouv fr jorf id JORFTEXT000000673270 management Grand Dictionnaire terminologique Office quebecois de la langue francaise consulte le 14 juin 2021 Voir par exemple Nicole Aubert Jean Pierre Gruere Jak Jabes Herve Laroche et Sandra Enlart Bellier Management 9e edition Paris PUF 2010 656 p ISBN 978 2 13 057906 9 ou Francoise Giraud Olivier Saulpic Carole Bonnier et Francois Fourcade Controle de gestion et pilotage de la performance 3e edition Paris Gualino 2008 403 p ISBN 978 2 297 00360 5 Fayol Payot 1970 p 4 Nicole Aubert Jean Pierre Gruere Jak Jabes Herve Laroche et Sandra Enlart Bellier Management 9e edition Paris PUF 2010 656 p ISBN 978 2 13 057906 9 Fayol 1999 partie 1 chapitre 2 Fayol 1999 chapitre 5 Francoise Giraud Olivier Saulpic Carole Bonnier et Francois Fourcade Controle de gestion et pilotage de la performance 3e edition Paris Gualino 2008 403 p ISBN 978 2 297 00360 5 Peter Drucker Les Nouvelles realites De l Etat providence a la societe du savoir InterEditions 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Management d equipe Management intermediaire Management a distance Management de proximite Management europeen Management transverse Octave Gelinier Organisation Stephen Robbins Maurice Thevenet Styles de management Theorie des organisations Abraham Zaleznik Modes manageriales Indice de parite entre les sexes Liens externes Ressource relative a l audiovisuel France 24 Ressource relative a la recherche JSTOR Notices dans des dictionnaires ou encyclopedies generalistes Britannica Den Store Danske Encyklopaedi Dictionnaire historique de la Suisse Store norske leksikon Notices d autorite LCCN GND Japon Israel Tchequie Lettonie Portail du management Portail de la societe Portail du travail et des metiers