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Pour les articles homonymes, voir Météorite (homonymie).

Unemétéorite est un objet solide d'origine extraterrestre qui en traversant l'atmosphère terrestre n'a pas perdu toute sa masse, et qui en a atteint la surface solide sans y être entièrement volatilisé lors de l'impact avec cette surface. La définition s'applique aussi à des objets arrivant sur la surface solide d'autres astres (planètes, satellites naturels ou astéroïdes) ; il a ainsi été trouvé sur la planète Mars plusieurs météorites, et sur la Lune un fragment de granite d'origine terrestre,.

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Météorite de Willamette, présentant des regmaglyptes caractéristiques (exposée au musée américain d'histoire naturelle de New York).
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La météorite de Murchison intéresse particulièrement les astrophysiciens, les cosmochimistes et les exobiologistes à la recherche des origines de la vie, son étude ayant fortement influencé la conception sur l'origine extraterrestre de la vie sur Terre.

Les objets arrivant dans la haute atmosphère terrestre sont appelés météoroïdes. Les météorites elles-mêmes ne sont que la fraction qui a survécu à l'ablation lors de la traversée de l'atmosphère. La majorité des météorites sont des fragments d'astéroïdes, une très petite minorité sont d'origine lunaire ou martienne, et certains sont peut-être d'origine cométaire.

La traînée lumineuse produite par l'entrée dans l'atmosphère du météoroïde à des vitesses de l'ordre de dizaines de kilomètres par seconde est un météore, qui est soit une étoile filante (petit météoroïde dont la combustion illumine le ciel la nuit), soit un bolide (gros météoroïde brillant assez pour être visible même le jour), ce météore lumineux s'éteignant à une altitude le plus souvent de 20 km et prenant le nom de météorite lorsque son ablation n'est pas complète et qu'il atteint le sol après une phase où il atteint sa vitesse limite, refroidit et devient peu visible (dark flight). Pendant la phase d'ablation les contraintes thermomécaniques induites provoquent sa fragmentation. Les divers fragments se séparent du fait de traînées différentes mais aussi de leur portance naturelle (liée à leur forme) ou induite lors de la fragmentation (interaction avec les voisins). Il en résulte un champ de dispersion de forme plus ou moins elliptique, l'allongement de l'ellipse étant liée à l'angle initial de la trajectoire par rapport à l'horizontale.

Les météoritologues et les chasseurs de météorites distinguent les « chutes », météorites qu'on a vu tomber sur Terre et qu'on a retrouvées peu après leur atterrissage, des « trouvailles », météorites découvertes par hasard sans que leur chute ait été observée.

Fin novembre 2021, plus de 67 000 météorites ont été répertoriées et certifiées (nom officiel validé) par la Meteoritical Society qui publie chaque année un catalogue des nouvelles météorites analysées, le Meteoritical Bulletin. Ce nombre augmente d’environ 1 500 chaque année. Parmi celles-ci, un peu plus de 1 400 sont des chutes.

Histoire

De l'objet sacré à l'objet scientifique

« S'il pleut des pierres, c'est que les vents les ont d'abord enlevées. »

— Pline l'Ancien, Extrait d’Histoire Naturelle, livre II, chapitre XXXVIII : De aere ; Quare lapidibus pluat (De l'air : pourquoi il pleut des pierres)

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Monnaie d'Émèse en bronze représentant le temple du dieu solaire Élagabal et son bétyle avec un aigle en relief.

L'histoire des représentations des météorites montre l'évolution des différentes perceptions de ces objets au cours des siècles, depuis l'objet sacré jusqu'à l'objet scientifique.

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Dague en fer météoritique retrouvée dans le Tombeau de Toutânkhamon, probablement offerte à Amenhotep III par le roi Tushratta.

Depuis des siècles, les météorites ont été vénérées comme des objets sacrés par différentes cultures et civilisations antiques. La chute spectaculaire d'une météorite, qui s'accompagne de lumière intense et parfois de phénomènes sonores, comme pour la météorite de Nōgata découverte en 861, a toujours suscité l'imagination humaine, évoquant la peur, le respect ou l'adoration. Ces objets tombés du ciel sont ainsi recherchés pour en faire des objets sacrés du pouvoir et de cérémonies religieuses, tels les bétyles constituant l'Omphalos des Grecs à Delphes ou, peut-être, la Pierre noire de la Kaaba à La Mecque. Les météorites de fer sont également très tôt utilisées comme bijoux et armes, telle une dague en fer météorique trouvée dans le tombeau de Toutânkhamon. L'âge du fer aurait débuté chez les Inuits à partir de la chute de la météorite du cap York, ceux-ci utilisant des esquilles de fer tirées de ce type de météorite pour fabriquer des lames de couteau et des pointes de harpon.

La première mention d'une météorite dans le corpus écrit occidental est due à Anaxagore qui cite la chute de météorites en Crète en 1478 av. J.-C. Bien que sa prédiction de la chute d'une météorite proche d'Aigos Potamos après le passage d'une comète en 476 av. J.-C. soit légendaire, il est le premier à formuler une hypothèse sur son origine, pensant avec audace que cette météorite est issue du soleil qu'il considère comme une pierre en flammes. Les auteurs en Chine ancienne consignent dans leurs ouvrages les chutes de pierres sans donner de cause. Les auteurs de langue arabe en font de même, tel Avicenne dans la section géologie de son Livre de la Guérison, le polymathe persan n'hésitant pas à affirmer que deux types de pierre tombent du ciel (des fers et des pierres) et à réaliser des expériences de fusion de météorites pour voir si elles sont métalliques.

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Der Donnerstein von Ensisheim, un compte-rendu de Sébastien Brant à propos de la chute de la Météorite d'Ensisheim de 1492.

Au Moyen Âge, l'Église chrétienne combat le culte des météorites et demande que ce symbole païen soit jeté et détruit,. La conception aristotélicienne du ciel prévaut (des fragments de roche ou de métal ne peuvent pas tomber du ciel et il n'existe pas de petits objets célestes au-delà de la lune), aussi la météorite est considérée soit comme une illusion d'optique (thèse de Guillaume de Conches), soit comme un artefact terrestre (type produits de métallurgie) soit comme un phénomène atmosphérique causé par des fragments de montagnes arrachés, des laves éjectées par les volcans (l'averse météoritique à Sienne le 9 juillet 1794 est attribuée ainsi à la proximité du Vésuve), par la foudre ou par le tonnerre, d'où sa dénomination particulière de « pierre de foudre » (pouvant être confondue avec la fulgurite) ou « pierre du tonnerre » (ex. : la pierre du tonnerre d'Ensisheim en 1492, plus ancienne chute répertoriée en Europe). De même sa dénomination générale n'est pas fixée, la météorite étant appelée indifféremment aérolithe (« pierre de l'air »), uranolithe (« pierre du ciel »), etc.

Jusqu'au XVIIIe siècle, l'idée que la météorite est une roche venue de l'espace est considérée comme absurde par les savants, d'autant plus que les récits antiques et médiévaux sur des chutes de météorites associent souvent ce phénomène à la longue série des prodigia, miracula (prodiges et miracles tels que pluie d'animaux, de lait, de sang, de feu et de soufre, etc.) et omina (présages tels que la pluie de pierres le jour de la naissance de Charles le Chauve), ce qui suscite le scepticisme des savants européens qui se refusent à étudier ces superstitions. Les quelques spécimens analysés s'avèrent de plus être le plus souvent des fossiles, des outils préhistoriques supposés façonnés par la foudre, ou des roches communes (leur analyse met généralement en évidence des espèces minérales terrestres comme la pyrite ou la marcassite). Les trois aérolithes tombés à Coutances en 1750, à Lucé en 1768 et Aire-sur-la-Lys en 1769 sont pour la première fois analysés chimiquement par une académie scientifique et décrits dans un journal scientifique mais les trois membres de l'Académie des sciences, Fougeroux de Bondaroy, Cadet de Gassicourt et Antoine Lavoisier concluent à tort qu'elles ne sont pas des pierres tombées du ciel et que la pierre du 13 septembre 1768 n'est qu'un grès pyriteux. La croûte de fusion noire de la météorite est expliquée par le fait qu'il s'agisse d'une « pierre de foudre ».

John Wallis, après l'observation d'une pluie de météores en Angleterre en 1676, suggère qu'ils peuvent être dus à la rentrée atmosphérique de comètes.

Au XVIIIe et début XIXe siècle, les savants pensent encore dans leur majorité que la météorite se forme dans l'atmosphère, selon l'hypothèse la plus communément admise d'Eugène Louis Melchior Patrin en 1801 : le météore résulte de la circulation de fluides gazeux atmosphériques puis la météorite solide se forme par la combinaison des molécules gazeuses. D'autres hypothèses dans la même veine sont formulées : formation lors d'un orage par la foudre selon Antoine Lavoisier en 1769, formation à partir des nuages selon le médecin Joseph Izarn.

L’origine extraterrestre interstellaire est avancée par le physicien allemand Chladni, dans son ouvrage Über den Ursprung der von Pallas gefundenen und anderer ihr ähnlichen Eisenmassen und über einige damit in Verbindung stehende Naturerscheinungen en 1794 (« De l'origine de la masse de fer trouvée par Pallas et d'autres similaires, et sur quelques phénomènes naturels en relation avec elles »), sa thèse étant renforcée par l'analyse chimique et minéralogique de plusieurs météorites réalisée en 1802 par Edward Charles Howard et Jacques Louis de Bournon qui mettent notamment en évidence les chondres.

L’étude scientifique complète (analyse chimique et recueil des témoignages) des météorites n'apparaît réellement qu'à partir de 1803, date du rapport minutieux de Jean-Baptiste Biot à l'Académie des Sciences de Paris, fait à la demande du ministre Chaptal, sur la météorite de L'Aigle tombée la même année.

Un changement dans la conception des météorites est perceptible au début du XIXe siècle lorsque l'existence de cratères d'impact à la surface de la terre est admise, comme pour le Meteor Crater. L'astronome  (en) observe en 1833 que le radiant de l'essaim d'étoiles filantes des Léonides n'est pas entraîné avec la rotation de la Terre, il infirme ainsi définitivement l'origine terrestre et atmosphérique des météorites. Auguste Daubrée systématise la classification des météorites à la fin du XIXe siècle.

Si d'illustres savants catastrophistes (Jean-Baptiste Biot, Siméon Denis Poisson, John Lawrence Smith en 1855) sont encore partisans de l'hypothèse lunaire de Pierre-Simon de Laplace (météorites appelées « pierres de Lune » issues de l'éruption de volcans lunaires), la majorité se rallie progressivement à l'hypothèse extraterrestre de Chladni. Les débats intenses suscitent la constitution de collections de météorites afin de mieux les étudier : la majorité des muséums d'histoire naturelle se dotent au XIXe siècle de telles collections. Le Muséum national d'histoire naturelle de Paris, le Musée d'histoire naturelle de Londres et la Smithsonian Institution de Washington, qui possèdent aujourd'hui les collections de météorites les plus importantes au monde, le doivent à cet essor du milieu du XIXe siècle.

L'hypothèse extraterrestre de Chladni bien établie, l'origine exacte des météorites fait l'objet de débats jusque dans les années 1950 (milieu interstellaire, interplanétaire ?) qui voient un consensus se dégager sur les astéroïdes comme étant la source principale des météorites, les années 1980 étant celles de la découverte de météorites martiennes et lunaires.

Études actuelles

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Coupe d’une météorite de fer, figures de Widmanstätten apparentes.
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La croûte de fusion sur la météorite de Peekskill représente la dernière surface fondue, puis vitrifiée, après l'interruption du processus d'ablation.

En quelques décennies, les analyses de plus en plus fines faites en laboratoire, les explorations spatiales et les observations astronomiques ont bouleversé notre connaissance du Système solaire.

Différenciation de la Terre et d'un corps-parent
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La datation des météorites est réalisée par radiochronologie (datation 207Pb-206Pb) à l'aide de spectromètres de masse à ionisation secondaire ou de spectromètres de masse à plasma. Après plusieurs échecs, le premier à réussir la datation d'une météorite est le géochimiste Clair Cameron Patterson qui estime en 1956 l'âge d'une météorite ferreuse à 4,55 milliards d'années correspondant à l'âge de la Terre et de la formation du système solaire.

L'étude des différents minéraux présents dans une chondrite (issue d’un corps parent non différencié) sont identiques à ceux que l’on peut trouver sur une planète (corps différencié) comme la Terre. En effet, si l’on écrase un fragment de chondrite jusqu’à le réduire en poudre, puis si on approche un aimant afin de séparer les particules magnétiques de celles qui ne le sont pas, on obtient d’une part les particules de fer/nickel constituant le noyau d’une planète comme la Terre et d’autre part principalement des silicates identiques à ceux présents dans le manteau et la croûte terrestres. Ces études ont conduit les cosmochimistes à approfondir le sujet, notamment à mieux expliquer le phénomène de différenciation planétaire.

L'analyse chimique de certaines chondrites carbonées (météorite d'Orgueil), qui sont soupçonnées de provenir non pas d’astéroïdes mais de noyaux de comètes, ou d'achondrites (météorite probablement d'origine martienne ALH 84001), révèle la présence d'acides aminés qui sont les « briques » élémentaires de la vie et semblent renforcer (si leur origine est bien prouvée) la théorie de la panspermie qui soutient que la Terre a été fécondée de l'extérieur, par des moyens extraterrestres.

Les météorites martiennes permettent aux scientifiques de commencer à mieux connaître la géologie martienne avant même que des échantillons n’aient été rapportés depuis cette planète, ce qui est possible grâce à des programmes de recherche terrestres tels qu’ANSMET. Les connaissances acquises grâce à ces très rares météorites pourront aider ces mêmes scientifiques dans leurs recherches lorsqu’ils disposeront enfin d’échantillons prélevés sur la planète rouge lors des missions prévues pour les années à venir.
Quant aux météorites d’origine lunaire, elles donnent l’occasion aux scientifiques n’ayant pas à leur disposition des échantillons rapportés par les missions Apollo de travailler sur l’histoire de la formation de ce satellite terrestre, notamment sur l'hypothèse de l'impact géant selon laquelle la Lune proviendrait de la collision entre la Terre et un astre de la taille de Mars, appelé Théia, qui aurait arraché et projeté hors du manteau terrestre des éjectas dont une bonne partie est restée en orbite autour de celle-ci, se réaccrétant pour former la Lune. Il s’agirait alors de la plus grosse météorite ayant jamais croisé la Terre, donnant naissance à notre satellite.

La présence d'isotopes radioactifs de l'aluminium 26Al et du fer 60Fe dans des inclusions météoritiques au tout début du Système solaire permet, à partir d'observations astronomiques d'étoiles jeunes, de modéliser l'environnement stellaire du Soleil primitif : en moins de 20 millions d'années, trois générations d'étoiles, formées par la compression du gaz à la suite d'ondes de choc produites par les supernovae selon le scénario du Little Bang, se seraient succédé dans un nuage moléculaire géant pour former le Système solaire.

Définitions et dénomination

Définitions

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Météoroïde → météore → météorite.

La XIe assemblée générale de l'Union astronomique internationale donne les définitions suivantes en 1958, définitions toujours en vigueur :

  • une météorite est un fragment de météoroïde qui a atteint la surface de la Terre sans être détruit par la traversée de l'atmosphère ni par l'impact ;
  • un météoroïde est « un objet se déplaçant dans le milieu interplanétaire, qui a une taille beaucoup plus petite qu'un astéroïde mais bien plus grande qu'un atome ou une molécule ».

La Royal Astronomical Society précise en 1995 ces dimensions : un météoroïde a une taille comprise entre 100 µm et 10 m. En dessous de 100 µm il s'agit de poussière interplanétaire trop petite pour produire une étoile filante. Au-delà de 10 mètres, ce sont des astéroïdes, petits corps du Système solaire mais suffisamment grands pour réfléchir une lumière comme les étoiles détectables au télescope.

Le Near-Earth Object Program de la NASA propose une limite supérieure à 50 mètres. Chaque jour, la masse de la Terre s'accroît de 100 tonnes provenant de petits météoroïdes de taille inférieure au mètre, ces petits objets ne pouvant atteindre la surface terrestre que sous forme de poussière. La définition du NEO Program permet d'inclure des objets de taille moyenne suffisante (entre 1 et 50 mètres) pour pouvoir atteindre la Terre sous forme de météorite visible (taille dépendant de la composition du météoroïde, de sa vitesse et de son angle d'entrée dans l'atmosphère). Au-delà de 50 mètres, ce sont des objets géocroiseurs de type astéroïde ou comètes dont l'impact avec la Terre peut créer un hiver d'impact (objet de diamètre de 2 km) voire des extinctions de masse pour des diamètres supérieurs.

Les limites de la Royal Astronomical Society ne constituent pas une définition officielle et définitive puisqu'elles fluctuent en fonction de l'avancée des sciences et technologies. La puissance des télescopes est aujourd'hui telle qu'ils peuvent détecter des astéroïdes de plus en plus petits, inférieurs à 10 mètres actuellement pour les instruments du réseau de surveillance optique américain Ground-based Electro-Optical Deep Space Surveillance (GEODSS) (tel l'astéroïde 2008 TC3), rendant caduque la limite supérieure. Il en est de même pour la limite inférieure : alors que le plus petit météoroïde est défini comme un objet d'au moins 100 µm pour produire une étoile filante lors de son entrée atmosphérique (il perd son énergie cinétique par ablation, sa combustion illuminant le ciel la nuit alors qu'une poussière plus petite perd son énergie par rayonnement qui est incapable d'ioniser et d'illuminer l'air), des particules de 10 µm peuvent parfois produire ce type de météore selon leur vitesse, densité, structure et angle d'entrée dans l'atmosphère.

Le chasseur de météorites a une définition pratique en fonction de la manière dont il les collecte : une météorite est un objet de taille comprise entre le centimètre et la centaine de mètres.

La définition la plus récente prend en compte ces évolutions (puissance des instruments d'observation, découverte de météorites lunaires ou martiennes, etc.). Une météorite est un objet solide naturel de taille supérieure à 10 µm, issu d'un corps céleste qui a été transporté par des moyens naturels, à partir d'un corps-parent dont il est issu, vers une région de l'espace échappant à l'attraction gravitationnelle de ce corps-parent et dont la trajectoire croise celle d'un corps naturel ou artificiel plus grand que lui-même. Il pénètre dans son atmosphère et atteint sa surface car il n'a pas été complètement volatilisé lors de son entrée atmosphérique et de l'impact avec cette surface. L'altération météoritique ne modifie pas le statut de la météorite aussi longtemps que certains de ses minéraux ou de sa structure initiale n'ont pas disparu. Cet objet perd son statut de météorite s'il est incorporé dans une roche plus grande qui devient elle-même une météorite. Un météoroïde est un objet de taille comprise entre 10 µm et 1 m se déplaçant dans le milieu interplanétaire, il peut être le corps principal ou provenir de la fragmentation de corps célestes plus grands (notamment mais pas seulement les astéroïdes). De 100 μm à 2 mm se classent les micrométéoroïdes ainsi que les micrométéorites.

Dénomination

Article détaillé : Nomenclature des météorites.

Les météorites portent le nom d'un lieu près duquel elles sont tombées ou ont été trouvées voire achetées,, généralement celui d'une municipalité ou d'une entité géographique. Quand plusieurs météorites ont été trouvées au même endroit, le nom peut être suivi d'un nombre ou d'une lettre (par exemple, Allan Hills 84001 ou  (en)). Le nom officiel est attribué par la Meteoritical Society. On utilise parfois une abréviation (par exemple, ALH pour Allan Hills) ou un surnom (par exemple, Black Beauty pour NWA 7034).

Origine, flux et risques

Origine

La majorité des météoroïdes (les objets qui arrivent dans la haute atmosphère) sont des fragments d'astéroïdes, de taille décimétrique à décamétrique,, les météorites elles-mêmes n'étant que la fraction infinitésimale (typiquement entre 1 ‰ et 1 %) qui a survécu à l'ablation lors de la traversée atmosphérique.

Les météoroïdes sont en général le résultat d'une fragmentation partielle d'un astéroïde lors d'un impact avec un autre astéroïde dans les zones de résidence de ces objets, essentiellement la ceinture principale (entre les orbites de Mars et de Jupiter). Près de 99,5 % des météorites en collection (et analysées) constituent donc des échantillons, précieux, d'une partie des petits corps du Système solaire. Bien souvent, on ne sait relier une météorite qu'à un type d'astéroïde plutôt qu'à un astéroïde précis, à l'exception notable des météorites HED, qui proviennent presque certainement de Vesta. En 2024, une étude internationale,,, montre que 70 % de l’ensemble des chutes de météorites répertoriées proviennent de seulement trois jeunes familles d'astéroïdes. Ces familles sont issues de trois collisions récentes qui se sont produites il y a 5,8, 7,5 et environ 40 millions d'années dans la ceinture principale. L'étude révèle aussi les sources d'autres types de météorites : l'origine de plus de 90 % des météorites est désormais identifiée.

Une très petite minorité des météorites, quelques centaines de spécimens, sont d'origine lunaire ou martienne. Elles ont été produites par l'impact d'un fragment d'astéroïde sur leur surface, suffisamment gros pour éjecter des fragments rocheux hors du bassin d'attraction gravitationnelle de ces corps parents. Il est possible que certaines météorites soient d'origine cométaire, comme certains auteurs l'affirment pour la météorite d'Orgueil.

Flux et impacts des météorites

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Meteor Crater en Arizona.

La masse totale de matière interplanétaire balayée par la Terre est estimée à cent tonnes par jour (un facteur 10 n'étant pas à exclure par rapport à cette estimation), ce qui correspond à 100 millions d'objets météoriques qui traversent l'atmosphère terrestre quotidiennement : cette matière est constituée essentiellement de poussières (de moins de 0,1 mg), dont le nombre de corpuscules dépend approximativement du logarithme de l’inverse de la masse, après un seuil d’environ 10−16 kg et en dessous duquel il y a très peu de poussières. La majorité de ces poussières sont des micrométéoroïdes : ayant la consistance des cendres de cigarette, ils sont en grande partie consumés dans l'atmosphère et finalement six tonnes de matériel météorique atteint le sol quotidiennement. Le flux annuel de micrométéorites est estimé entre 15 000 et 20 000 tonnes (50 000 à 100 000 tonnes si on inclut les poussières interstellaires), celui de météorites de masse comprise entre 0,01 et 100 kg est évalué à 40 tonnes, les grosses météorites perdant 80 % de leur masse lors de la traversée atmosphérique.

Chaque année, 18 000 à 84 000 météorites de masse supérieure à 10 g atteignent le sol, ce qui correspond à une météorite toutes les 6 à 30 minutes. De 2 000 à 5 000 météorites de plus d’un kilogramme tombent au sol annuellement, mais 75 % disparaissant en raison de la météorologie, de la nature du terrain (essentiellement dans les océans, qui couvrent près de deux tiers de la planète, ou dans les déserts, qui constituent près d’un tiers des terres, rarement dans les villes car les zones urbaines ne couvrent que 3 % des terres émergées) et sur les 25 % restantes peu sont collectées. Sur la surface terrestre entière, un météoroïde de 1 µm de diamètre percute le sol toutes les 30 µs, un météoroïde d'1 mm de diamètre toutes les 30 s, un météoroïde de 1 m de diamètre tous les ans, un météoroïde de 50 m de diamètre tous les siècles, un météoroïde de 100 m de diamètre tous les 10 000 ans, un météoroïde de 1 km de diamètre tous les millions d'années et un météoroïde de 10 km de diamètre tous les 100 millions d'années.

Chaque année, il se produit en moyenne une dizaine de chutes météoriques observées (plus précisément 5 à 25 chutes par an) et de deux à cinq structures d'impacts sont découvertes.

Le météoroïde pénètre dans l'atmosphère à une vitesse qui varie de 11 à 72 km/s. La traînée atmosphérique provoque sa décélération jusqu'au retardation point (point de ralentissement correspondant au maximum de la décélération et qui a lieu le plus souvent à une altitude de 20 km), à partir duquel le météore s'éteint et commence le « vol sombre ». Puis il atteint sa vitesse finale, généralement de 90 à 180 m/s, lors de son impact. Les météoroïdes de plusieurs tonnes sont moins ralentis, conservent une partie de leur vitesse initiale et ont une vitesse à l'impact bien plus élevée.

Lorsque la météorite pénètre dans l’atmosphère, le frottement sur les particules la constituant entraîne un violent échauffement et une émission de lumière, ce qui forme un météore ou étoile filante :

  • les poussières d’environ 10−14 kg et moins sont volatilisées, mais pas détruites : les produits minéraux formés se condensent et tombent très lentement sur la surface terrestre ;
  • les poussières de taille supérieure constituent les micrométéorites, une partie de leur matière ne sera pas volatilisée et tombera au sol comme des grains de sable ;
  • en dessous d’une certaine taille (fonction inverse de la cohésion de leur matière constitutive) la plupart des météorites se désagrègent en blocs tout au long de leur traversée dans l’atmosphère, ce qui réduit le nombre des gros impacts sur la surface de la Terre : environ 500 pierres de la taille d’une balle de tennis atteignent ainsi le sol chaque année.

Risque météoritique

Recensement des astéroïdes potentiellement dangereux

Les astronomes ont dénombré 900 objets volants potentiellement « dangereux » dont le diamètre est compris entre 1 et 10 km. La plupart de ces corps se trouvent dans la ceinture d’astéroïdes, située entre Mars et Jupiter, qui contient des objets pouvant mesurer jusqu’à 1 000 km de diamètre. Actuellement, 70 « objets » pourraient nous rendre visite au cours du prochain siècle. S’ils sont tous d’une taille inférieure à 1 km, la chute d’un seul d’entre eux risquerait d’avoir des conséquences irrémédiables pour la planète. Ainsi, Apophis, un astéroïde de 325 m de diamètre, pourrait percuter la Terre en 2036. La collision est quasi impossible (la probabilité est de 1 pour 12 346 000) mais si elle avait lieu, elle libérerait une puissance équivalente à 10 000 mégatonnes de TNT, soit toutes les armes nucléaires de la planète.

À grande échelle

Des météorites massives, heureusement rares (l’histoire humaine écrite n’en relate que deux[Lesquels ?]), peuvent créer d’importants cratères lors de leur impact sur le sol, ou des tsunamis en cas d’arrivée en mer.

L’énergie libérée lors de ces impacts peut entraîner, directement ou par des effets secondaires catastrophiques (par exemple : réactivation de volcans endormis, incendies généralisés, etc.), la dispersion d’une quantité considérable de particules dans l’atmosphère, suffisante pour modifier brutalement et durablement le climat sur l’ensemble de la Terre. Suivant la théorie de Luis Walter Alvarez, l’extinction des dinosaures, qui marque la fin du Crétacé, s’expliquerait par les conséquences de l’impact d’une météorite (voir Cratère d'impact).

À l'échelle individuelle

Considérant la fréquence des chutes, les impacts extraterrestres (météorites, astéroïdes) pourraient virtuellement causer, en moyenne, 90 décès par an. Les accidents directement attribuables à une chute de météorite sont cependant bien moins nombreux, le chiffre précédent prenant en compte les impacts cataclysmiques (par exemple Chicxulub) qui ne se produisent qu'à une fréquence de plusieurs millions d'années. À l'échelle humaine les cas sont rares mais existent dans les chroniques anciennes :

  • le 14 janvier 616, plus de dix personnes sont tués en Chine par la chute d'une « comète », ;
  • aux environs de 1341, dans la province de Yunnan en Chine, une pluie de pierres tue plusieurs personnes et animaux, ;
  • le 14 septembre 1511, à Crémone en Italie, un moine et plusieurs animaux sont tués par plusieurs météorites d'une cinquantaine de kilogrammes, ;
  • en 1639, dans le district de Changshou en Chine, une météorite s'écrase sur un marché tuant plusieurs dizaines de personnes et détruisant plusieurs maisons alentour ;
  • en 1648, une météorite d'environ quatre kilogrammes tue deux marins à bord du navire Malacca, lors de la traversée de l'océan Indien pour relier la Hollande avec Batavia ;
  • le 24 juillet 1790, une météorite tue un fermier et plusieurs vaches en Gascogne, France, ;
  • le 31 janvier 1879, un fermier est tué par la chute d'une pierre à Dun-le-Poëlier, France ;
  • le 22 août 1888, la chute d'une météorite à Souleimaniye (Empire ottoman) provoque la mort d'un homme et la paralysie d'un autre, ce dont témoignent trois manuscrits des archives ottomanes ;
  • trois autres témoignages de cas de morts humaines au XIXe siècle sont rapportés par la revue International Comet Quaterly, mais ils sont douteux faute d'investigations scientifiques, ;
  • le 30 juin 1908, l'évènement de la Toungouska, en Russie, fait au moins 2 morts, ;
  • le 8 décembre 1929, une météorite tue une personne lors d'une fête de mariage à Zvezvan, Yougoslavie ;
  • en août 1951, près de Téhéran en Iran, une pluie de météorites tue 12 personnes, en blesse 20, et tue également de nombreux animaux ;
  • le 30 novembre 1954, la météorite de Sylacauga traverse le toit de la maison d'Ann Elizabeth Hodges, rebondit sur le sol et percute cette dernière, la blessant sérieusement ;
  • le 15 octobre 1972, une vache est tuée par la chute de la météorite de Valera (Venezuela) ;
  • le 6 février 2016, un chauffeur de bus nommé Kamaraj est décédé dans l'État du Tamil Nadu (sud de l'Inde), peut-être des suites de l'impact d'une météorite,. L'origine météoritique de l'explosion est contestée ;
  • de nombreuses autres histoires mentionnent que des fragments de météorites ont directement atterri sur la tête d'un homme ou d'un chien (telle la météorite de Nakhla) et les ont blessés ou tués, mais elles relèvent plus de la légende ou leurs témoins manquent de fiabilité.

Classification

Article détaillé : Classification des météorites.

On n’a pas de preuve que certaines d’entre elles puissent être du matériel interplanétaire originel primaire[C'est-à-dire ?]. On pense plutôt généralement[Qui ?] que les météorites sont des fragments libérés par impact entre des corps plus gros : les astéroïdes (certaines semblent même, à n’en pas douter, résulter d’impacts violents sur la Lune et sur Mars) ou encore libérés par désagrégation gravitationnelle des comètes lors de leur passage près du Soleil. Toutefois, la présence dans les matrices de certaines des météorites, par exemple d'anomalies isotopiques, ou encore de nanograins dont les âges antécèdent le Système solaire de quelques Ma à plusieurs Ga, selon les objets montrent que le matériau qui les contient, n'a aucunement été altéré, ni métamorphisé, lors de son inclusion puis extraction dans un corps parent.

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Chondrite H5 trouvée au Maroc.

La composition chimique (notamment les rapports entre éléments-traces) et isotopique des météorites connues montre qu'elles proviennent d'au moins 150 corps parents différents. On distingue deux types principaux de météorites en fonction de leur corps parent :

  • les « météorites non différenciées », appelées aussi chondrites, qui proviennent de corps relativement petits (de diamètre inférieur à quelques dizaines de kilomètres) qui, trop petits, n’ont pas pu se différencier intérieurement depuis leur formation. Leur matériau constitutif s’est formé il y a 4,57 milliards d’années, en même temps que le Système solaire. Les fragments de ces petits astéroïdes sont restés dans leur état originel et sont les parents de météorites essentiellement pierreuses, constitués d’un mélange de silicates et de métal (des alliages de fer et nickel). Ces météorites sont formées de chondres, des petites sphères millimétriques qui se sont formées dans la nébuleuse solaire, de grains de métal et de sulfure, et d’une matrice finement grenue qui cimente le tout. Occasionnellement, on trouve des enclaves réfractaires et notamment des CAI (pour Ca-Al-rich inclusions (« inclusions minérales riches en calcium et en aluminium »)) qui constituent les tout premiers solides condensés dans la nébuleuse solaire. Parmi les chondrites, on distingue, grossièrement selon la distance croissante entre le lieu de formation et le Soleil : les chondrites à enstatite, les chondrites ordinaires (79 % en masse), et les chondrites carbonées (5 %), qui renferment du carbone parfois sous forme organique (par exemple acides aminés). Plus rares sont les chondrites de Kakangari et de Rumuruti ;
  • les « météorites différenciées », celles qui proviennent de corps parents beaucoup plus gros (de diamètres de plusieurs centaines de kilomètres) qui se sont différenciés, c’est-à-dire dont les corps parents ont eu une activité tectonique, comme notre Terre. Sous l’effet d’un réchauffement provoqué par la désintégration d’éléments instables, ces « embryons » de planètes naines ont fondu intérieurement et la matière qui les constitue s’est réorganisée : les éléments les plus lourds sont allés constituer des noyaux métalliques (comme sur Terre le Ni Fe) alors que les éléments les plus légers ont formé un manteau et une croûte rocheuse. Cette classe de météorites renferme les achondrites (8 %) (ayant pour origine la croûte des corps parents), les fers (5 %) (ayant pour origine les noyaux des corps parents), et les météorites mixtes.
    • Les fers (anciennement appelés « sidérites ») sont des météorites principalement constituées d’un alliage de fer et de nickel. Avec une densité voisine de 8, ce sont les météorites les plus denses. La plupart d’entre elles (octaédrites) présentent, si on les scie, polit et attaque à l’acide, des bandes entrecroisées caractéristiques appelées figures de Widmanstätten. Les hexaédrites et les ataxites sont respectivement trop pauvres et trop riches en nickel pour présenter ces structures, mais n’en sont pas moins extraterrestres.
    • Les achondrites nous apportent des informations sur la formation et l’évolution des gros astéroïdes et des planètes. Les howardites, eucrites et diogénites (HED), les plus nombreuses, proviendraient de l’astéroïde Vesta (520 km de diamètre). Les shergottites, nakhlites, chassignites (SNC) auraient été arrachées de la surface de Mars lors d’impacts et seraient tombées sur Terre après un transit dans l’espace interplanétaire ; on connaît de même des achondrites venues de la Lune. Aubrites, angrites, brachinites sont autant d’autres types d’achondrites. Les uréilites, winonaïtes, acapulcoïtes, lodranites proviendraient d’astéroïdes partiellement différenciés.
    • les météorites mixtes (métal-pierre) : les pallasites (2 %) sont formées de cristaux d’olivine translucide enchâssés dans une matrice métallique, ce qui en fait les météorites les plus visuelles, et proviendraient de l’interface entre le noyau métallique et le manteau pierreux d’un astéroïde différencié, et les mésosidérites seraient issues d’un astéroïde détruit lors d’un impact dont des fragments du noyau et de la surface ont pu se mélanger.
    • Un dernier ensemble de météorites, les « météorites non groupées », renferme un petit nombre d’autres météorites, ayant des caractéristiques chimiques particulières relativement aux membres des groupes principaux, appartiennent à des groupes ou sous-groupes additionnels. La météorite de Kaidun qui est présentée comme originaire de Phobos en fait partie.

Datation

Les méthodes de datation radiométrique permettent de dater plusieurs des événements qu'ont vécu les météorites.

Âge de formation

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La formation des roches constituant les météorites peut être datée par les mêmes méthodes de datation absolue que les roches terrestres les plus anciennes : rubidium-strontium, samarium-néodyme, uranium-plomb, , lutécium-hafnium, (de l'uranium 238), etc.

Des datations plus précises, mais seulement relatives (par référence à l'âge de formation des CAI), peuvent être obtenues grâce aux radioactivités éteintes : aluminium 26, fer 60, plutonium 244, etc.

Durée du transfert vers la Terre

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Entre le moment où une météorite est éjectée de son corps parent et celui où elle percute la Terre, la surface de la météorite est soumise à l'action des rayons cosmiques, qui produisent des réactions nucléaires dont on peut aujourd'hui doser les produits. Ces analyses permettent de calculer un « âge d'exposition (interplanétaire) », qui mesure la durée du transfert depuis le corps parent jusqu'à la Terre.

Âge terrestre

L'âge terrestre d'une météorite est le temps que la météorite a passé sur Terre avant d'être trouvée et collectée. Les âges terrestres sont importants pour :

  • comprendre et quantifier les processus impliqués dans l'altération ;
  • déterminer si deux météorites (ou plus) proviennent du même météoroïde, qui s'est brisé lors de son entrée dans l'atmosphère ;
  • étudier la dynamique des petits corps du Système solaire, l'âge d'éjection étant la somme de l'âge d'exposition aux rayons cosmiques (dans l'espace) et de l'âge terrestre. L'âge terrestre est souvent court par rapport à l'âge d'exposition mais certaines classes de météorites (météorites lunaires et chondrites carbonées, notamment) ont des âges d'exposition généralement faibles, la connaissance de l'âge terrestre est alors cruciale ;
  • estimer le flux des météorites arrivant sur Terre.

Quand une météorite est à la surface de la Terre, sa surface exposée à l'air subit aussi l'action des rayons cosmiques (distinguable de celle subie dans l'espace), on peut donc calculer la durée de cette exposition. Cette mesure s'applique essentiellement aux météorites trouvées sur les surfaces désertiques (Sahara, Atacama, etc.) et sur les inlandsis (Antarctique et Groenland). Les conditions de préservation des météorites diffèrent d'un désert à l'autre : alors que les météorites trouvées dans les déserts du sultanat d'Oman, de l'Afrique du Nord, des États-Unis et de l'Australie ont des âges terrestres généralement compris entre 30 000 et 50 000 ans, celles trouvées dans le désert d'Atacama ou en Antarctique peuvent avoir des âges terrestres allant jusqu'à des millions d'années.

Météorites remarquables

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Détail de la météorite de Tamentit découverte au Sahara en 1864 (exposée à Vulcania).

On distingue les météorites que l’on a vu tomber et que l’on a retrouvées peu après leur atterrissage : on les appelle des « chutes observées » ou plus simplement des « chutes », par opposition à celles que l’on a découvertes par hasard et que l’on appelle des « trouvailles ».

En 1972, la communauté scientifique recensait environ 2 100 météorites, correspondant à une dizaine de découvertes par an sur les deux derniers siècles. En 2016, il y a plus de 54 000 météorites classifiées (nom officiel validé) par la Meteoritical Society qui publie chaque année un catalogue des nouvelles météorites analysées, le Meteoritical Bulletin. Parmi ces météorites, 97 % sont des trouvailles, 3 % sont des chutes et 70 % proviennent de l'Antarctique. Ce nombre augmente d’environ 1 500 chaque année.

99,8 % des météorites analysées proviennent de fragments d'astéroïdes, 0,2 % sont d'origine lunaire (160 recensées officiellement en 2011) ou martienne. Des cas plus rares concernent des météorites produites par l'impact de gros astéroïdes.

La Meteoritical Society attribue un nom ou un numéro à chaque météorite. Il s’agit en général d’un nom géographique d’un lieu proche de l’endroit de la découverte. Les règles de nomenclature ont été établies au milieu des années 1970 par le Committee on Meteorite Nomenclature (Comité de Nomenclature des Météorites) de cette Société internationale.

En France, le 7 novembre 1492 est tombée en Alsace à Ensisheim une chondrite de 127 kg : la météorite d’Ensisheim. Elle est aujourd’hui conservée au Palais de la Régence à Ensisheim et gardée par la confrérie St Georges des Gardiens de la Météorite d’Ensisheim, qui réunit chaque année, en juin, les passionnés de ces pierres célestes lors d’une bourse d’échanges remarquable. Les collectionneurs et chasseurs de météorites du monde entier s’y retrouvent. Le 3 octobre 1815, la chute historique de la météorite de Chassigny apporte le premier spécimen type d'un nouveau groupe de météorites, les  (en). Elle contient des bulles de gaz dont la composition est différente de l'atmosphère martienne, suggérant que les chassignites cristallisent dans le manteau profond de Mars, à la différence des  (en).

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La météorite de Caille, avec ses 626 kg de fer, est la plus grosse météorite française. Trouvée au XVIIe siècle, elle est exposée depuis 1829 au Muséum national d'histoire naturelle à Paris.

Parmi les météorites remarquables tombées en France, on peut citer Orgueil, une météorite carbonée classée CI ; Ornans, une autre carbonée qui a donné son nom à une classe de météorites les CO ; L’Aigle, tombée le 26 avril 1803 en Normandie qui fit l’objet d’un rapport scientifique de Jean-Baptiste Biot de l’Académie des sciences. Plus de 2 000 individus (petites météorites) furent retrouvés dans les environs de la ville de L’Aigle.

La plus grande météorite connue est la météorite d'Hoba, découverte en 1920 en Namibie.

Le plus gros impact français a été identifié en 1967 entre les villes de Rochechouart dans la Haute-Vienne et de Chassenon en Charente. Le cratère d’environ 21 km de diamètre n’est plus identifiable, mais les roches fracturées par l’énergie de l’impact subsistent par endroits. Il ne reste plus de trace de la météorite qui s’est complètement désintégrée sous la violence du choc. Cet impact a eu lieu il y a environ 214 millions d’années.

En 1996, l'analyse par la NASA de la météorite ALH 84001 aurait suggéré la possibilité d'une vie sur Mars. À ce jour[Quand ?], cette question est encore ouverte.

En 2005, la sonde Opportunity analysant géologiquement Mars, découvre la première météorite sur une autre planète, Heat Shield Rock (Meridiani Planum).

En 2009 est découverte dans la Tchoukotka la météorite de Khatyrka, dans laquelle sont identifiés les premiers quasi-cristaux d'origine non-anthropique,. En 2019, ce site est encore le seul où ont été découverts de tels quasi-cristaux.

En 2011, l'analyse de chondrites carbonées révèle des traces d'adénine et de guanine, bases constitutives de l'ADN, et renforce les observations selon lesquelles certaines météorites contiennent des molécules prébiotiques confinées qui seraient à l'origine de l'ensemencement de la Terre.

Le 15 février 2013, le météore de Tcheliabinsk s'est désintégré au-dessus de l'Oural, brûlant partiellement dans les couches basses de l'atmosphère. Des fragments de la météorite ont atteint la Terre et sont tombés dans des zones peu habitées de la région de Tcheliabinsk en Russie. L'onde de choc produite a provoqué de nombreuses blessures, principalement dues à des bris de verre. Plusieurs images et vidéos de cette météorite ont été diffusées sur Internet.

En 2016, une publication confirme qu'une météorite (Österplana 065 ou Öst 65) trouvée dans une couche géologique du milieu de l'Ordovicien (il y a ~470 millions d'années) a une composition très anormale (différente des chondrites de type L trouvées dans cette couche, mais aussi différente de celle de tous les types de météorites connus). Ce pourrait être le tout premier exemple d'une météorite « éteinte » (qu'on ne pourrait plus voir tomber sur terre de nos jours car son organe-source a été consommé par les collisions anciennes). Les météorites trouvées sur Terre aujourd'hui peuvent nous donner une représentation incomplète de la nature des corps qui existaient dans la ceinture d'astéroïdes il y a environ 500 millions d'années.

Dans les arts et la littérature

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Dans la Vie de Lysandre, Plutarque raconte qu'une météorite est tombée avant la bataille d'Aigos Potamos entre les Lacédémoniens et les Athéniens (−405), laquelle marque la fin de la guerre du Péloponnèse et la victoire des Spartiates menés par Lysandre. D'après Plutarque, certains auteurs ont avancé que la chute de la météorite avant la bataille constituait un présage défavorable aux Athéniens. L'auteur consacre ensuite un développement scientifique à la nature des météorites : selon Anaxagoras, les météorites sont des astres froids et terreux, qui auraient été empêchés de tomber dans la partie basse de l'Univers ; selon d'autres philosophes, il s'agirait de corps célestes élancés ici bas par dévoiement de leur mouvement circulaire naturel. Enfin selon d'autres, il ne s'agirait même pas d'une météorite mais de la pointe d'une montagne arrachée par le vent.

Maurice Leblanc propose dans son roman La Femme aux deux sourires un décès mystérieux finalement expliqué par Arsène Lupin comme étant dû à la chute sur la victime d'une météorite faisant partie de l'essaim des Perséides,.

Les météorites inspirent de nombreux auteurs et scénaristes. Elles sont notamment le thème principal de la nouvelle La Couleur tombée du ciel, de films comme Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare, La Cité pétrifiée ou Meteor, de films catastrophe comme Deep Impact ou Armageddon.

Notes et références

Notes

  1. Le mot a autrefois été utilisé aussi au masculin : « un météorite ».
  2. L'achondrite NWA 13188 est peut-être aussi une météorite d'origine terrestre, mais retombée sur Terre après quelques milliers ou millions d'années passées dans l'espace.
  3. Chiffre affiché en page d'accueil et de recherche de la base de données de la MetSoc
  4. Comptage cumulé des falls, par recherche filtrée sur les noms commençant par l'une des 26 lettres de l'alphabet, dans la base de données de la MetSoc.
  5. Les dernières publications relatives à cette pierre tendent cependant à discréditer l'hypothèse de son origine météoritique.
  6. Les anglophones ont un terme plus précis pour désigner la science des météorites : meteoritics image.
  7. Les poussières interplanétaires sont en revanche responsables de la lumière zodiacale.
  8. Il existe aussi quelques cas particuliers. La météorite de Paris, par exemple, n'est pas tombée et n'a pas été trouvée ni achetée à Paris, mais retrouvée dans le domicile parisien d'un collectionneur après son décès.
  9. Plus petits, ils n'y survivent pas. Plus gros, ils sont peu freinés par la traversée atmosphérique et leur énergie à la collision tend à les volatiliser intégralement, n'en laissant qu'exceptionnellement des témoins que sont les météorites.
  10. Estimation par comptage exploratoire de la base de référence de la Meteoritical Society.
  11. Vitesse limite pour échapper à l'attraction terrestre.
  12. Altitude inversement proportionnelle à la masse, 20 km correspond à celle de la majorité des météorites découvertes et qui ne font que quelques centaines de grammes.

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  86. Cf. le prix Crawford reçu en 1986 par Jerry Wasserburg et Claude J. Allègre...
  87. Premières découvertes et datations ca. fin des années 1990...
  88. Découverte des nanograins publiée début 2020...
  89. Altération hydrique, voire hydrothermale, sous l'effet de la présence d'une eau rendue liquide ou vapeur par échauffement, même relativement léger, du matériau au sein du corps-parent, échauffement par dissipation des énergies gravitationnelles et cinétiques (impacts, compaction, etc.) et bien sûr des énergies issues des diverses radioactivités, cf. note suivante).
  90. Métamorphisme thermique, en milieu plutôt anhydre cette fois, par augmentation de température sous l'effet essentiellement de l'énergie dégagée par la radioactivité flash — à l'échelle des millions d'années —, des radioéléments à courte période, comme 60Fe et 26Al.
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Voir aussi

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Bibliographie

Ouvrages anciens

  • Auguste Daubrée, Expériences synthétiques relatives aux météorites : rapprochements auxquels ces expériences conduisent, tant pour la formation de ces corps planétaires que pour celle du globe terrestre, Gauthier-Villars, 1866, 28 p.
  • Auguste Daubrée, Les météorites et la constitution du globe terrestre, Gauthier-Villars, 1886, 37 p.
  • Antonio del Castillo, Catalogue descriptif des météorites (fers et pierres météoriques) du Mexique : avec l’indication des localités dans lesquelles ces météorites sont tombés ou ont été découverts, 1889, 15 p.
  • Adrien Charles Mauroy et Stanislas Meunier, Catalogue de la collection de météorites de l’observatoire du Vatican, Tipografia poliglotta vaticana, 1913, 51 p.
  • Stanislas Meunier, Les météorites, G. Masson, Gauthier-Villars et fils, 1894, 228 p.

Publications contemporaines

  • Emmanuel Jacquet, Les météorites et leurs secrets, Paris, Ellipses, 2017, 176 p. (ISBN 978-2-34-002145-7)
  • Matthieu Gounelle, Météorites : À la recherche de nos origines, Paris, Flammarion, 2017, 233 p. (ISBN 978-2-08-139602-9, lire en ligne)
  • Matthieu Gounelle, Les Météorites, PUF, coll. « Que Sais-je », Paris, 2009 (ISBN 978-2-13-057428-6)
  • Alain Carion (préf. Paul Pellas), Les Météorites et leurs impacts, Paris, Masson, coll. « Culture scientifique », 1997, 222 p. (ISBN 978-2-225-82845-4, OCLC 37814117, BNF 36177290)
  • Antonin Masson, Frédéric Pillot et Alexandre Roane, Comètes et météorites, Éditions Milan, 2001 (ISBN 978-2-7459-0332-7)
  • Météorites !, Muséum National d’Histoire Naturelle, 1996 (ISBN 978-2-85653-234-8) (catalogue d’exposition)
  • Pierre-Marie Pelé, Les météorites de France : guide pratique, BRGM, 2005, 335 p. (ISBN 978-2-7056-6498-5)
  • Walter Schumann, Guide des pierres et minéraux roches, gemmes et météorites, Delachaux et Niestlé, 2007 (ISBN 978-2-603-01471-4)
  • Philippe Thomas, Impacts Majeurs, Interface Éditions, 2002, 80 p. (ISBN 978-2-9518090-0-0)
  • Léa Dejouy, Philippe Thomas, Histoires de Météorites : Volume I, Ensisheim, Interface Éditions, 2005, 184 p. (ISBN 978-2-9518090-1-7)
  • François-Dominique de Larouzière, Dictionnaire des roches d’origine magmatique et des météorites : variations étymologiques, minéralogiques, texturales & génétiques, Éditions BRGM, 2001, 327 p. (ISBN 978-2-7159-0907-6)
  • Jacques Ayer (photogr. Danièle Rapin), Tombé du ciel… Météorites et catastrophes, Neuchâtel, Muséum d'histoire naturelle de Neuchâtel, Suisse, 1995, 88 p. (ISBN 978-2-940041-02-2, OCLC 716485528) (catalogue d’exposition)
  • Brigitte Zanda, Daniel Benest, Monica Rotaru et Philippe de La Cotardière, Les météorites, Paris, Muséum national d'histoire naturelle & Bordas, coll. « Carnets d'histoire naturelle », 1996, 128 p. (ISBN 978-2-04-027195-4, OCLC 411258284, BNF 35825269) (catalogue d’exposition)
  • Françoise et Michel Franco, Chercheurs de météorites, Éditions du Cherche Midi, 2001, 235 p. (ISBN 978-2-86274-840-5)
  • Jean-Pierre Luminet, Le feu du ciel : Météores et astéroïdes tueurs, Éditions du Cherche Midi, 2002 (ISBN 978-2-7491-0030-2)

Filmographie

  • Les Météorites, film réalisé par Marc Chapelet, Diapofilm, Paris, 2000, 15′

Articles connexes

  • Cratère d'impact
  • Glossaire des météorites
  • Grand bombardement tardif
  • Liste de chutes météoriques observées
  • Liste de météorites
  • Météore image
  • Pluie de météores
  • Entrée atmosphérique des météoroïdes

Liens externes

  • « Géocroiseurs : une surveillance de choc », La Méthode scientifique, France Culture, 14 septembre 2021.
  • (en) Earth Impact Database base de données des impacts terrestres (astroblèmes).
  • (en) Encyclopedia of Meteorites base de données sur les météorites.
  • (en) « Search the Meteoritical Bulletin Database », base de données de la Meteoritical Society
  • Ressource relative à la rechercheimage :
    • JSTOR
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesimage :
    • Britannica
    • CALS Encyclopedia of Arkansas
    • Den Store Danske Encyklopædi
    • Enciclopedia italiana
    • Enciclopedia De Agostini
    • Encyclopédie de l'Ukraine moderne
    • Gran Enciclopèdia Catalana
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Date de publication: 25 Mai, 2025 / 16:16

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Pour les articles homonymes voir Meteorite homonymie Unemeteorite est un objet solide d origine extraterrestre qui en traversant l atmosphere terrestre n a pas perdu toute sa masse et qui en a atteint la surface solide sans y etre entierement volatilise lors de l impact avec cette surface La definition s applique aussi a des objets arrivant sur la surface solide d autres astres planetes satellites naturels ou asteroides il a ainsi ete trouve sur la planete Mars plusieurs meteorites et sur la Lune un fragment de granite d origine terrestre Meteorite de Willamette presentant des regmaglyptes caracteristiques exposee au musee americain d histoire naturelle de New York La meteorite de Murchison interesse particulierement les astrophysiciens les cosmochimistes et les exobiologistes a la recherche des origines de la vie son etude ayant fortement influence la conception sur l origine extraterrestre de la vie sur Terre Les objets arrivant dans la haute atmosphere terrestre sont appeles meteoroides Les meteorites elles memes ne sont que la fraction qui a survecu a l ablation lors de la traversee de l atmosphere La majorite des meteorites sont des fragments d asteroides une tres petite minorite sont d origine lunaire ou martienne et certains sont peut etre d origine cometaire La trainee lumineuse produite par l entree dans l atmosphere du meteoroide a des vitesses de l ordre de dizaines de kilometres par seconde est un meteore qui est soit une etoile filante petit meteoroide dont la combustion illumine le ciel la nuit soit un bolide gros meteoroide brillant assez pour etre visible meme le jour ce meteore lumineux s eteignant a une altitude le plus souvent de 20 km et prenant le nom de meteorite lorsque son ablation n est pas complete et qu il atteint le sol apres une phase ou il atteint sa vitesse limite refroidit et devient peu visible dark flight Pendant la phase d ablation les contraintes thermomecaniques induites provoquent sa fragmentation Les divers fragments se separent du fait de trainees differentes mais aussi de leur portance naturelle liee a leur forme ou induite lors de la fragmentation interaction avec les voisins Il en resulte un champ de dispersion de forme plus ou moins elliptique l allongement de l ellipse etant liee a l angle initial de la trajectoire par rapport a l horizontale Les meteoritologues et les chasseurs de meteorites distinguent les chutes meteorites qu on a vu tomber sur Terre et qu on a retrouvees peu apres leur atterrissage des trouvailles meteorites decouvertes par hasard sans que leur chute ait ete observee Fin novembre 2021 plus de 67 000 meteorites ont ete repertoriees et certifiees nom officiel valide par la Meteoritical Society qui publie chaque annee un catalogue des nouvelles meteorites analysees le Meteoritical Bulletin Ce nombre augmente d environ 1 500 chaque annee Parmi celles ci un peu plus de 1 400 sont des chutes HistoireDe l objet sacre a l objet scientifique S il pleut des pierres c est que les vents les ont d abord enlevees Pline l Ancien Extrait d Histoire Naturelle livre II chapitre XXXVIII De aere Quare lapidibus pluat De l air pourquoi il pleut des pierres Monnaie d Emese en bronze representant le temple du dieu solaire Elagabal et son betyle avec un aigle en relief L histoire des representations des meteorites montre l evolution des differentes perceptions de ces objets au cours des siecles depuis l objet sacre jusqu a l objet scientifique Dague en fer meteoritique retrouvee dans le Tombeau de Toutankhamon probablement offerte a Amenhotep III par le roi Tushratta Depuis des siecles les meteorites ont ete venerees comme des objets sacres par differentes cultures et civilisations antiques La chute spectaculaire d une meteorite qui s accompagne de lumiere intense et parfois de phenomenes sonores comme pour la meteorite de Nōgata decouverte en 861 a toujours suscite l imagination humaine evoquant la peur le respect ou l adoration Ces objets tombes du ciel sont ainsi recherches pour en faire des objets sacres du pouvoir et de ceremonies religieuses tels les betyles constituant l Omphalos des Grecs a Delphes ou peut etre la Pierre noire de la Kaaba a La Mecque Les meteorites de fer sont egalement tres tot utilisees comme bijoux et armes telle une dague en fer meteorique trouvee dans le tombeau de Toutankhamon L age du fer aurait debute chez les Inuits a partir de la chute de la meteorite du cap York ceux ci utilisant des esquilles de fer tirees de ce type de meteorite pour fabriquer des lames de couteau et des pointes de harpon La premiere mention d une meteorite dans le corpus ecrit occidental est due a Anaxagore qui cite la chute de meteorites en Crete en 1478 av J C Bien que sa prediction de la chute d une meteorite proche d Aigos Potamos apres le passage d une comete en 476 av J C soit legendaire il est le premier a formuler une hypothese sur son origine pensant avec audace que cette meteorite est issue du soleil qu il considere comme une pierre en flammes Les auteurs en Chine ancienne consignent dans leurs ouvrages les chutes de pierres sans donner de cause Les auteurs de langue arabe en font de meme tel Avicenne dans la section geologie de son Livre de la Guerison le polymathe persan n hesitant pas a affirmer que deux types de pierre tombent du ciel des fers et des pierres et a realiser des experiences de fusion de meteorites pour voir si elles sont metalliques Der Donnerstein von Ensisheim un compte rendu de Sebastien Brant a propos de la chute de la Meteorite d Ensisheim de 1492 Au Moyen Age l Eglise chretienne combat le culte des meteorites et demande que ce symbole paien soit jete et detruit La conception aristotelicienne du ciel prevaut des fragments de roche ou de metal ne peuvent pas tomber du ciel et il n existe pas de petits objets celestes au dela de la lune aussi la meteorite est consideree soit comme une illusion d optique these de Guillaume de Conches soit comme un artefact terrestre type produits de metallurgie soit comme un phenomene atmospherique cause par des fragments de montagnes arraches des laves ejectees par les volcans l averse meteoritique a Sienne le 9 juillet 1794 est attribuee ainsi a la proximite du Vesuve par la foudre ou par le tonnerre d ou sa denomination particuliere de pierre de foudre pouvant etre confondue avec la fulgurite ou pierre du tonnerre ex la pierre du tonnerre d Ensisheim en 1492 plus ancienne chute repertoriee en Europe De meme sa denomination generale n est pas fixee la meteorite etant appelee indifferemment aerolithe pierre de l air uranolithe pierre du ciel etc Jusqu au XVIII e siecle l idee que la meteorite est une roche venue de l espace est consideree comme absurde par les savants d autant plus que les recits antiques et medievaux sur des chutes de meteorites associent souvent ce phenomene a la longue serie des prodigia miracula prodiges et miracles tels que pluie d animaux de lait de sang de feu et de soufre etc et omina presages tels que la pluie de pierres le jour de la naissance de Charles le Chauve ce qui suscite le scepticisme des savants europeens qui se refusent a etudier ces superstitions Les quelques specimens analyses s averent de plus etre le plus souvent des fossiles des outils prehistoriques supposes faconnes par la foudre ou des roches communes leur analyse met generalement en evidence des especes minerales terrestres comme la pyrite ou la marcassite Les trois aerolithes tombes a Coutances en 1750 a Luce en 1768 et Aire sur la Lys en 1769 sont pour la premiere fois analyses chimiquement par une academie scientifique et decrits dans un journal scientifique mais les trois membres de l Academie des sciences Fougeroux de Bondaroy Cadet de Gassicourt et Antoine Lavoisier concluent a tort qu elles ne sont pas des pierres tombees du ciel et que la pierre du 13 septembre 1768 n est qu un gres pyriteux La croute de fusion noire de la meteorite est expliquee par le fait qu il s agisse d une pierre de foudre John Wallis apres l observation d une pluie de meteores en Angleterre en 1676 suggere qu ils peuvent etre dus a la rentree atmospherique de cometes Au XVIII e et debut XIX e siecle les savants pensent encore dans leur majorite que la meteorite se forme dans l atmosphere selon l hypothese la plus communement admise d Eugene Louis Melchior Patrin en 1801 le meteore resulte de la circulation de fluides gazeux atmospheriques puis la meteorite solide se forme par la combinaison des molecules gazeuses D autres hypotheses dans la meme veine sont formulees formation lors d un orage par la foudre selon Antoine Lavoisier en 1769 formation a partir des nuages selon le medecin Joseph Izarn L origine extraterrestre interstellaire est avancee par le physicien allemand Chladni dans son ouvrage Uber den Ursprung der von Pallas gefundenen und anderer ihr ahnlichen Eisenmassen und uber einige damit in Verbindung stehende Naturerscheinungen en 1794 De l origine de la masse de fer trouvee par Pallas et d autres similaires et sur quelques phenomenes naturels en relation avec elles sa these etant renforcee par l analyse chimique et mineralogique de plusieurs meteorites realisee en 1802 par Edward Charles Howard et Jacques Louis de Bournon qui mettent notamment en evidence les chondres L etude scientifique complete analyse chimique et recueil des temoignages des meteorites n apparait reellement qu a partir de 1803 date du rapport minutieux de Jean Baptiste Biot a l Academie des Sciences de Paris fait a la demande du ministre Chaptal sur la meteorite de L Aigle tombee la meme annee Un changement dans la conception des meteorites est perceptible au debut du XIX e siecle lorsque l existence de crateres d impact a la surface de la terre est admise comme pour le Meteor Crater L astronome en observe en 1833 que le radiant de l essaim d etoiles filantes des Leonides n est pas entraine avec la rotation de la Terre il infirme ainsi definitivement l origine terrestre et atmospherique des meteorites Auguste Daubree systematise la classification des meteorites a la fin du XIX e siecle Si d illustres savants catastrophistes Jean Baptiste Biot Simeon Denis Poisson John Lawrence Smith en 1855 sont encore partisans de l hypothese lunaire de Pierre Simon de Laplace meteorites appelees pierres de Lune issues de l eruption de volcans lunaires la majorite se rallie progressivement a l hypothese extraterrestre de Chladni Les debats intenses suscitent la constitution de collections de meteorites afin de mieux les etudier la majorite des museums d histoire naturelle se dotent au XIX e siecle de telles collections Le Museum national d histoire naturelle de Paris le Musee d histoire naturelle de Londres et la Smithsonian Institution de Washington qui possedent aujourd hui les collections de meteorites les plus importantes au monde le doivent a cet essor du milieu du XIX e siecle L hypothese extraterrestre de Chladni bien etablie l origine exacte des meteorites fait l objet de debats jusque dans les annees 1950 milieu interstellaire interplanetaire qui voient un consensus se degager sur les asteroides comme etant la source principale des meteorites les annees 1980 etant celles de la decouverte de meteorites martiennes et lunaires Etudes actuelles Coupe d une meteorite de fer figures de Widmanstatten apparentes La croute de fusion sur la meteorite de Peekskill represente la derniere surface fondue puis vitrifiee apres l interruption du processus d ablation En quelques decennies les analyses de plus en plus fines faites en laboratoire les explorations spatiales et les observations astronomiques ont bouleverse notre connaissance du Systeme solaire Differenciation de la Terre et d un corps parent La datation des meteorites est realisee par radiochronologie datation 207Pb 206Pb a l aide de spectrometres de masse a ionisation secondaire ou de spectrometres de masse a plasma Apres plusieurs echecs le premier a reussir la datation d une meteorite est le geochimiste Clair Cameron Patterson qui estime en 1956 l age d une meteorite ferreuse a 4 55 milliards d annees correspondant a l age de la Terre et de la formation du systeme solaire L etude des differents mineraux presents dans une chondrite issue d un corps parent non differencie sont identiques a ceux que l on peut trouver sur une planete corps differencie comme la Terre En effet si l on ecrase un fragment de chondrite jusqu a le reduire en poudre puis si on approche un aimant afin de separer les particules magnetiques de celles qui ne le sont pas on obtient d une part les particules de fer nickel constituant le noyau d une planete comme la Terre et d autre part principalement des silicates identiques a ceux presents dans le manteau et la croute terrestres Ces etudes ont conduit les cosmochimistes a approfondir le sujet notamment a mieux expliquer le phenomene de differenciation planetaire L analyse chimique de certaines chondrites carbonees meteorite d Orgueil qui sont soupconnees de provenir non pas d asteroides mais de noyaux de cometes ou d achondrites meteorite probablement d origine martienne ALH 84001 revele la presence d acides amines qui sont les briques elementaires de la vie et semblent renforcer si leur origine est bien prouvee la theorie de la panspermie qui soutient que la Terre a ete fecondee de l exterieur par des moyens extraterrestres Les meteorites martiennes permettent aux scientifiques de commencer a mieux connaitre la geologie martienne avant meme que des echantillons n aient ete rapportes depuis cette planete ce qui est possible grace a des programmes de recherche terrestres tels qu ANSMET Les connaissances acquises grace a ces tres rares meteorites pourront aider ces memes scientifiques dans leurs recherches lorsqu ils disposeront enfin d echantillons preleves sur la planete rouge lors des missions prevues pour les annees a venir Quant aux meteorites d origine lunaire elles donnent l occasion aux scientifiques n ayant pas a leur disposition des echantillons rapportes par les missions Apollo de travailler sur l histoire de la formation de ce satellite terrestre notamment sur l hypothese de l impact geant selon laquelle la Lune proviendrait de la collision entre la Terre et un astre de la taille de Mars appele Theia qui aurait arrache et projete hors du manteau terrestre des ejectas dont une bonne partie est restee en orbite autour de celle ci se reaccretant pour former la Lune Il s agirait alors de la plus grosse meteorite ayant jamais croise la Terre donnant naissance a notre satellite La presence d isotopes radioactifs de l aluminium 26Al et du fer 60Fe dans des inclusions meteoritiques au tout debut du Systeme solaire permet a partir d observations astronomiques d etoiles jeunes de modeliser l environnement stellaire du Soleil primitif en moins de 20 millions d annees trois generations d etoiles formees par la compression du gaz a la suite d ondes de choc produites par les supernovae selon le scenario du Little Bang se seraient succede dans un nuage moleculaire geant pour former le Systeme solaire Definitions et denominationDefinitions Meteoroide meteore meteorite La XIe assemblee generale de l Union astronomique internationale donne les definitions suivantes en 1958 definitions toujours en vigueur une meteorite est un fragment de meteoroide qui a atteint la surface de la Terre sans etre detruit par la traversee de l atmosphere ni par l impact un meteoroide est un objet se deplacant dans le milieu interplanetaire qui a une taille beaucoup plus petite qu un asteroide mais bien plus grande qu un atome ou une molecule La Royal Astronomical Society precise en 1995 ces dimensions un meteoroide a une taille comprise entre 100 µm et 10 m En dessous de 100 µm il s agit de poussiere interplanetaire trop petite pour produire une etoile filante Au dela de 10 metres ce sont des asteroides petits corps du Systeme solaire mais suffisamment grands pour reflechir une lumiere comme les etoiles detectables au telescope Le Near Earth Object Program de la NASA propose une limite superieure a 50 metres Chaque jour la masse de la Terre s accroit de 100 tonnes provenant de petits meteoroides de taille inferieure au metre ces petits objets ne pouvant atteindre la surface terrestre que sous forme de poussiere La definition du NEO Program permet d inclure des objets de taille moyenne suffisante entre 1 et 50 metres pour pouvoir atteindre la Terre sous forme de meteorite visible taille dependant de la composition du meteoroide de sa vitesse et de son angle d entree dans l atmosphere Au dela de 50 metres ce sont des objets geocroiseurs de type asteroide ou cometes dont l impact avec la Terre peut creer un hiver d impact objet de diametre de 2 km voire des extinctions de masse pour des diametres superieurs Les limites de la Royal Astronomical Society ne constituent pas une definition officielle et definitive puisqu elles fluctuent en fonction de l avancee des sciences et technologies La puissance des telescopes est aujourd hui telle qu ils peuvent detecter des asteroides de plus en plus petits inferieurs a 10 metres actuellement pour les instruments du reseau de surveillance optique americain Ground based Electro Optical Deep Space Surveillance GEODSS tel l asteroide 2008 TC3 rendant caduque la limite superieure Il en est de meme pour la limite inferieure alors que le plus petit meteoroide est defini comme un objet d au moins 100 µm pour produire une etoile filante lors de son entree atmospherique il perd son energie cinetique par ablation sa combustion illuminant le ciel la nuit alors qu une poussiere plus petite perd son energie par rayonnement qui est incapable d ioniser et d illuminer l air des particules de 10 µm peuvent parfois produire ce type de meteore selon leur vitesse densite structure et angle d entree dans l atmosphere Le chasseur de meteorites a une definition pratique en fonction de la maniere dont il les collecte une meteorite est un objet de taille comprise entre le centimetre et la centaine de metres La definition la plus recente prend en compte ces evolutions puissance des instruments d observation decouverte de meteorites lunaires ou martiennes etc Une meteorite est un objet solide naturel de taille superieure a 10 µm issu d un corps celeste qui a ete transporte par des moyens naturels a partir d un corps parent dont il est issu vers une region de l espace echappant a l attraction gravitationnelle de ce corps parent et dont la trajectoire croise celle d un corps naturel ou artificiel plus grand que lui meme Il penetre dans son atmosphere et atteint sa surface car il n a pas ete completement volatilise lors de son entree atmospherique et de l impact avec cette surface L alteration meteoritique ne modifie pas le statut de la meteorite aussi longtemps que certains de ses mineraux ou de sa structure initiale n ont pas disparu Cet objet perd son statut de meteorite s il est incorpore dans une roche plus grande qui devient elle meme une meteorite Un meteoroide est un objet de taille comprise entre 10 µm et 1 m se deplacant dans le milieu interplanetaire il peut etre le corps principal ou provenir de la fragmentation de corps celestes plus grands notamment mais pas seulement les asteroides De 100 mm a 2 mm se classent les micrometeoroides ainsi que les micrometeorites Denomination Article detaille Nomenclature des meteorites Les meteorites portent le nom d un lieu pres duquel elles sont tombees ou ont ete trouvees voire achetees generalement celui d une municipalite ou d une entite geographique Quand plusieurs meteorites ont ete trouvees au meme endroit le nom peut etre suivi d un nombre ou d une lettre par exemple Allan Hills 84001 ou en Le nom officiel est attribue par la Meteoritical Society On utilise parfois une abreviation par exemple ALH pour Allan Hills ou un surnom par exemple Black Beauty pour NWA 7034 Origine flux et risquesOrigine La majorite des meteoroides les objets qui arrivent dans la haute atmosphere sont des fragments d asteroides de taille decimetrique a decametrique les meteorites elles memes n etant que la fraction infinitesimale typiquement entre 1 et 1 qui a survecu a l ablation lors de la traversee atmospherique Les meteoroides sont en general le resultat d une fragmentation partielle d un asteroide lors d un impact avec un autre asteroide dans les zones de residence de ces objets essentiellement la ceinture principale entre les orbites de Mars et de Jupiter Pres de 99 5 des meteorites en collection et analysees constituent donc des echantillons precieux d une partie des petits corps du Systeme solaire Bien souvent on ne sait relier une meteorite qu a un type d asteroide plutot qu a un asteroide precis a l exception notable des meteorites HED qui proviennent presque certainement de Vesta En 2024 une etude internationale montre que 70 de l ensemble des chutes de meteorites repertoriees proviennent de seulement trois jeunes familles d asteroides Ces familles sont issues de trois collisions recentes qui se sont produites il y a 5 8 7 5 et environ 40 millions d annees dans la ceinture principale L etude revele aussi les sources d autres types de meteorites l origine de plus de 90 des meteorites est desormais identifiee Une tres petite minorite des meteorites quelques centaines de specimens sont d origine lunaire ou martienne Elles ont ete produites par l impact d un fragment d asteroide sur leur surface suffisamment gros pour ejecter des fragments rocheux hors du bassin d attraction gravitationnelle de ces corps parents Il est possible que certaines meteorites soient d origine cometaire comme certains auteurs l affirment pour la meteorite d Orgueil Flux et impacts des meteorites Meteor Crater en Arizona La masse totale de matiere interplanetaire balayee par la Terre est estimee a cent tonnes par jour un facteur 10 n etant pas a exclure par rapport a cette estimation ce qui correspond a 100 millions d objets meteoriques qui traversent l atmosphere terrestre quotidiennement cette matiere est constituee essentiellement de poussieres de moins de 0 1 mg dont le nombre de corpuscules depend approximativement du logarithme de l inverse de la masse apres un seuil d environ 10 16 kg et en dessous duquel il y a tres peu de poussieres La majorite de ces poussieres sont des micrometeoroides ayant la consistance des cendres de cigarette ils sont en grande partie consumes dans l atmosphere et finalement six tonnes de materiel meteorique atteint le sol quotidiennement Le flux annuel de micrometeorites est estime entre 15 000 et 20 000 tonnes 50 000 a 100 000 tonnes si on inclut les poussieres interstellaires celui de meteorites de masse comprise entre 0 01 et 100 kg est evalue a 40 tonnes les grosses meteorites perdant 80 de leur masse lors de la traversee atmospherique Chaque annee 18 000 a 84 000 meteorites de masse superieure a 10 g atteignent le sol ce qui correspond a une meteorite toutes les 6 a 30 minutes De 2 000 a 5 000 meteorites de plus d un kilogramme tombent au sol annuellement mais 75 disparaissant en raison de la meteorologie de la nature du terrain essentiellement dans les oceans qui couvrent pres de deux tiers de la planete ou dans les deserts qui constituent pres d un tiers des terres rarement dans les villes car les zones urbaines ne couvrent que 3 des terres emergees et sur les 25 restantes peu sont collectees Sur la surface terrestre entiere un meteoroide de 1 µm de diametre percute le sol toutes les 30 µs un meteoroide d 1 mm de diametre toutes les 30 s un meteoroide de 1 m de diametre tous les ans un meteoroide de 50 m de diametre tous les siecles un meteoroide de 100 m de diametre tous les 10 000 ans un meteoroide de 1 km de diametre tous les millions d annees et un meteoroide de 10 km de diametre tous les 100 millions d annees Chaque annee il se produit en moyenne une dizaine de chutes meteoriques observees plus precisement 5 a 25 chutes par an et de deux a cinq structures d impacts sont decouvertes Le meteoroide penetre dans l atmosphere a une vitesse qui varie de 11 a 72 km s La trainee atmospherique provoque sa deceleration jusqu au retardation point point de ralentissement correspondant au maximum de la deceleration et qui a lieu le plus souvent a une altitude de 20 km a partir duquel le meteore s eteint et commence le vol sombre Puis il atteint sa vitesse finale generalement de 90 a 180 m s lors de son impact Les meteoroides de plusieurs tonnes sont moins ralentis conservent une partie de leur vitesse initiale et ont une vitesse a l impact bien plus elevee Lorsque la meteorite penetre dans l atmosphere le frottement sur les particules la constituant entraine un violent echauffement et une emission de lumiere ce qui forme un meteore ou etoile filante les poussieres d environ 10 14 kg et moins sont volatilisees mais pas detruites les produits mineraux formes se condensent et tombent tres lentement sur la surface terrestre les poussieres de taille superieure constituent les micrometeorites une partie de leur matiere ne sera pas volatilisee et tombera au sol comme des grains de sable en dessous d une certaine taille fonction inverse de la cohesion de leur matiere constitutive la plupart des meteorites se desagregent en blocs tout au long de leur traversee dans l atmosphere ce qui reduit le nombre des gros impacts sur la surface de la Terre environ 500 pierres de la taille d une balle de tennis atteignent ainsi le sol chaque annee Risque meteoritique Recensement des asteroides potentiellement dangereux Les astronomes ont denombre 900 objets volants potentiellement dangereux dont le diametre est compris entre 1 et 10 km La plupart de ces corps se trouvent dans la ceinture d asteroides situee entre Mars et Jupiter qui contient des objets pouvant mesurer jusqu a 1 000 km de diametre Actuellement 70 objets pourraient nous rendre visite au cours du prochain siecle S ils sont tous d une taille inferieure a 1 km la chute d un seul d entre eux risquerait d avoir des consequences irremediables pour la planete Ainsi Apophis un asteroide de 325 m de diametre pourrait percuter la Terre en 2036 La collision est quasi impossible la probabilite est de 1 pour 12 346 000 mais si elle avait lieu elle libererait une puissance equivalente a 10 000 megatonnes de TNT soit toutes les armes nucleaires de la planete A grande echelle Des meteorites massives heureusement rares l histoire humaine ecrite n en relate que deux Lesquels peuvent creer d importants crateres lors de leur impact sur le sol ou des tsunamis en cas d arrivee en mer L energie liberee lors de ces impacts peut entrainer directement ou par des effets secondaires catastrophiques par exemple reactivation de volcans endormis incendies generalises etc la dispersion d une quantite considerable de particules dans l atmosphere suffisante pour modifier brutalement et durablement le climat sur l ensemble de la Terre Suivant la theorie de Luis Walter Alvarez l extinction des dinosaures qui marque la fin du Cretace s expliquerait par les consequences de l impact d une meteorite voir Cratere d impact A l echelle individuelle Considerant la frequence des chutes les impacts extraterrestres meteorites asteroides pourraient virtuellement causer en moyenne 90 deces par an Les accidents directement attribuables a une chute de meteorite sont cependant bien moins nombreux le chiffre precedent prenant en compte les impacts cataclysmiques par exemple Chicxulub qui ne se produisent qu a une frequence de plusieurs millions d annees A l echelle humaine les cas sont rares mais existent dans les chroniques anciennes le 14 janvier 616 plus de dix personnes sont tues en Chine par la chute d une comete aux environs de 1341 dans la province de Yunnan en Chine une pluie de pierres tue plusieurs personnes et animaux le 14 septembre 1511 a Cremone en Italie un moine et plusieurs animaux sont tues par plusieurs meteorites d une cinquantaine de kilogrammes en 1639 dans le district de Changshou en Chine une meteorite s ecrase sur un marche tuant plusieurs dizaines de personnes et detruisant plusieurs maisons alentour en 1648 une meteorite d environ quatre kilogrammes tue deux marins a bord du navire Malacca lors de la traversee de l ocean Indien pour relier la Hollande avec Batavia le 24 juillet 1790 une meteorite tue un fermier et plusieurs vaches en Gascogne France le 31 janvier 1879 un fermier est tue par la chute d une pierre a Dun le Poelier France le 22 aout 1888 la chute d une meteorite a Souleimaniye Empire ottoman provoque la mort d un homme et la paralysie d un autre ce dont temoignent trois manuscrits des archives ottomanes trois autres temoignages de cas de morts humaines au XIX e siecle sont rapportes par la revue International Comet Quaterly mais ils sont douteux faute d investigations scientifiques le 30 juin 1908 l evenement de la Toungouska en Russie fait au moins 2 morts le 8 decembre 1929 une meteorite tue une personne lors d une fete de mariage a Zvezvan Yougoslavie en aout 1951 pres de Teheran en Iran une pluie de meteorites tue 12 personnes en blesse 20 et tue egalement de nombreux animaux le 30 novembre 1954 la meteorite de Sylacauga traverse le toit de la maison d Ann Elizabeth Hodges rebondit sur le sol et percute cette derniere la blessant serieusement le 15 octobre 1972 une vache est tuee par la chute de la meteorite de Valera Venezuela le 6 fevrier 2016 un chauffeur de bus nomme Kamaraj est decede dans l Etat du Tamil Nadu sud de l Inde peut etre des suites de l impact d une meteorite L origine meteoritique de l explosion est contestee de nombreuses autres histoires mentionnent que des fragments de meteorites ont directement atterri sur la tete d un homme ou d un chien telle la meteorite de Nakhla et les ont blesses ou tues mais elles relevent plus de la legende ou leurs temoins manquent de fiabilite ClassificationArticle detaille Classification des meteorites On n a pas de preuve que certaines d entre elles puissent etre du materiel interplanetaire originel primaire C est a dire On pense plutot generalement Qui que les meteorites sont des fragments liberes par impact entre des corps plus gros les asteroides certaines semblent meme a n en pas douter resulter d impacts violents sur la Lune et sur Mars ou encore liberes par desagregation gravitationnelle des cometes lors de leur passage pres du Soleil Toutefois la presence dans les matrices de certaines des meteorites par exemple d anomalies isotopiques ou encore de nanograins dont les ages antecedent le Systeme solaire de quelques Ma a plusieurs Ga selon les objets montrent que le materiau qui les contient n a aucunement ete altere ni metamorphise lors de son inclusion puis extraction dans un corps parent Chondrite H5 trouvee au Maroc La composition chimique notamment les rapports entre elements traces et isotopique des meteorites connues montre qu elles proviennent d au moins 150 corps parents differents On distingue deux types principaux de meteorites en fonction de leur corps parent les meteorites non differenciees appelees aussi chondrites qui proviennent de corps relativement petits de diametre inferieur a quelques dizaines de kilometres qui trop petits n ont pas pu se differencier interieurement depuis leur formation Leur materiau constitutif s est forme il y a 4 57 milliards d annees en meme temps que le Systeme solaire Les fragments de ces petits asteroides sont restes dans leur etat originel et sont les parents de meteorites essentiellement pierreuses constitues d un melange de silicates et de metal des alliages de fer et nickel Ces meteorites sont formees de chondres des petites spheres millimetriques qui se sont formees dans la nebuleuse solaire de grains de metal et de sulfure et d une matrice finement grenue qui cimente le tout Occasionnellement on trouve des enclaves refractaires et notamment des CAI pour Ca Al rich inclusions inclusions minerales riches en calcium et en aluminium qui constituent les tout premiers solides condenses dans la nebuleuse solaire Parmi les chondrites on distingue grossierement selon la distance croissante entre le lieu de formation et le Soleil les chondrites a enstatite les chondrites ordinaires 79 en masse et les chondrites carbonees 5 qui renferment du carbone parfois sous forme organique par exemple acides amines Plus rares sont les chondrites de Kakangari et de Rumuruti les meteorites differenciees celles qui proviennent de corps parents beaucoup plus gros de diametres de plusieurs centaines de kilometres qui se sont differencies c est a dire dont les corps parents ont eu une activite tectonique comme notre Terre Sous l effet d un rechauffement provoque par la desintegration d elements instables ces embryons de planetes naines ont fondu interieurement et la matiere qui les constitue s est reorganisee les elements les plus lourds sont alles constituer des noyaux metalliques comme sur Terre le Ni Fe alors que les elements les plus legers ont forme un manteau et une croute rocheuse Cette classe de meteorites renferme les achondrites 8 ayant pour origine la croute des corps parents les fers 5 ayant pour origine les noyaux des corps parents et les meteorites mixtes Les fers anciennement appeles siderites sont des meteorites principalement constituees d un alliage de fer et de nickel Avec une densite voisine de 8 ce sont les meteorites les plus denses La plupart d entre elles octaedrites presentent si on les scie polit et attaque a l acide des bandes entrecroisees caracteristiques appelees figures de Widmanstatten Les hexaedrites et les ataxites sont respectivement trop pauvres et trop riches en nickel pour presenter ces structures mais n en sont pas moins extraterrestres Les achondrites nous apportent des informations sur la formation et l evolution des gros asteroides et des planetes Les howardites eucrites et diogenites HED les plus nombreuses proviendraient de l asteroide Vesta 520 km de diametre Les shergottites nakhlites chassignites SNC auraient ete arrachees de la surface de Mars lors d impacts et seraient tombees sur Terre apres un transit dans l espace interplanetaire on connait de meme des achondrites venues de la Lune Aubrites angrites brachinites sont autant d autres types d achondrites Les ureilites winonaites acapulcoites lodranites proviendraient d asteroides partiellement differencies les meteorites mixtes metal pierre les pallasites 2 sont formees de cristaux d olivine translucide enchasses dans une matrice metallique ce qui en fait les meteorites les plus visuelles et proviendraient de l interface entre le noyau metallique et le manteau pierreux d un asteroide differencie et les mesosiderites seraient issues d un asteroide detruit lors d un impact dont des fragments du noyau et de la surface ont pu se melanger Un dernier ensemble de meteorites les meteorites non groupees renferme un petit nombre d autres meteorites ayant des caracteristiques chimiques particulieres relativement aux membres des groupes principaux appartiennent a des groupes ou sous groupes additionnels La meteorite de Kaidun qui est presentee comme originaire de Phobos en fait partie DatationLes methodes de datation radiometrique permettent de dater plusieurs des evenements qu ont vecu les meteorites Age de formation Cette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue Comment faire La formation des roches constituant les meteorites peut etre datee par les memes methodes de datation absolue que les roches terrestres les plus anciennes rubidium strontium samarium neodyme uranium plomb lutecium hafnium de l uranium 238 etc Des datations plus precises mais seulement relatives par reference a l age de formation des CAI peuvent etre obtenues grace aux radioactivites eteintes aluminium 26 fer 60 plutonium 244 etc Duree du transfert vers la Terre Cette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue Comment faire Entre le moment ou une meteorite est ejectee de son corps parent et celui ou elle percute la Terre la surface de la meteorite est soumise a l action des rayons cosmiques qui produisent des reactions nucleaires dont on peut aujourd hui doser les produits Ces analyses permettent de calculer un age d exposition interplanetaire qui mesure la duree du transfert depuis le corps parent jusqu a la Terre Age terrestre L age terrestre d une meteorite est le temps que la meteorite a passe sur Terre avant d etre trouvee et collectee Les ages terrestres sont importants pour comprendre et quantifier les processus impliques dans l alteration determiner si deux meteorites ou plus proviennent du meme meteoroide qui s est brise lors de son entree dans l atmosphere etudier la dynamique des petits corps du Systeme solaire l age d ejection etant la somme de l age d exposition aux rayons cosmiques dans l espace et de l age terrestre L age terrestre est souvent court par rapport a l age d exposition mais certaines classes de meteorites meteorites lunaires et chondrites carbonees notamment ont des ages d exposition generalement faibles la connaissance de l age terrestre est alors cruciale estimer le flux des meteorites arrivant sur Terre Quand une meteorite est a la surface de la Terre sa surface exposee a l air subit aussi l action des rayons cosmiques distinguable de celle subie dans l espace on peut donc calculer la duree de cette exposition Cette mesure s applique essentiellement aux meteorites trouvees sur les surfaces desertiques Sahara Atacama etc et sur les inlandsis Antarctique et Groenland Les conditions de preservation des meteorites different d un desert a l autre alors que les meteorites trouvees dans les deserts du sultanat d Oman de l Afrique du Nord des Etats Unis et de l Australie ont des ages terrestres generalement compris entre 30 000 et 50 000 ans celles trouvees dans le desert d Atacama ou en Antarctique peuvent avoir des ages terrestres allant jusqu a des millions d annees Meteorites remarquablesDetail de la meteorite de Tamentit decouverte au Sahara en 1864 exposee a Vulcania On distingue les meteorites que l on a vu tomber et que l on a retrouvees peu apres leur atterrissage on les appelle des chutes observees ou plus simplement des chutes par opposition a celles que l on a decouvertes par hasard et que l on appelle des trouvailles En 1972 la communaute scientifique recensait environ 2 100 meteorites correspondant a une dizaine de decouvertes par an sur les deux derniers siecles En 2016 il y a plus de 54 000 meteorites classifiees nom officiel valide par la Meteoritical Society qui publie chaque annee un catalogue des nouvelles meteorites analysees le Meteoritical Bulletin Parmi ces meteorites 97 sont des trouvailles 3 sont des chutes et 70 proviennent de l Antarctique Ce nombre augmente d environ 1 500 chaque annee 99 8 des meteorites analysees proviennent de fragments d asteroides 0 2 sont d origine lunaire 160 recensees officiellement en 2011 ou martienne Des cas plus rares concernent des meteorites produites par l impact de gros asteroides La Meteoritical Society attribue un nom ou un numero a chaque meteorite Il s agit en general d un nom geographique d un lieu proche de l endroit de la decouverte Les regles de nomenclature ont ete etablies au milieu des annees 1970 par le Committee on Meteorite Nomenclature Comite de Nomenclature des Meteorites de cette Societe internationale En France le 7 novembre 1492 est tombee en Alsace a Ensisheim une chondrite de 127 kg la meteorite d Ensisheim Elle est aujourd hui conservee au Palais de la Regence a Ensisheim et gardee par la confrerie St Georges des Gardiens de la Meteorite d Ensisheim qui reunit chaque annee en juin les passionnes de ces pierres celestes lors d une bourse d echanges remarquable Les collectionneurs et chasseurs de meteorites du monde entier s y retrouvent Le 3 octobre 1815 la chute historique de la meteorite de Chassigny apporte le premier specimen type d un nouveau groupe de meteorites les en Elle contient des bulles de gaz dont la composition est differente de l atmosphere martienne suggerant que les chassignites cristallisent dans le manteau profond de Mars a la difference des en La meteorite de Caille avec ses 626 kg de fer est la plus grosse meteorite francaise Trouvee au XVII e siecle elle est exposee depuis 1829 au Museum national d histoire naturelle a Paris Parmi les meteorites remarquables tombees en France on peut citer Orgueil une meteorite carbonee classee CI Ornans une autre carbonee qui a donne son nom a une classe de meteorites les CO L Aigle tombee le 26 avril 1803 en Normandie qui fit l objet d un rapport scientifique de Jean Baptiste Biot de l Academie des sciences Plus de 2 000 individus petites meteorites furent retrouves dans les environs de la ville de L Aigle La plus grande meteorite connue est la meteorite d Hoba decouverte en 1920 en Namibie Le plus gros impact francais a ete identifie en 1967 entre les villes de Rochechouart dans la Haute Vienne et de Chassenon en Charente Le cratere d environ 21 km de diametre n est plus identifiable mais les roches fracturees par l energie de l impact subsistent par endroits Il ne reste plus de trace de la meteorite qui s est completement desintegree sous la violence du choc Cet impact a eu lieu il y a environ 214 millions d annees En 1996 l analyse par la NASA de la meteorite ALH 84001 aurait suggere la possibilite d une vie sur Mars A ce jour Quand cette question est encore ouverte En 2005 la sonde Opportunity analysant geologiquement Mars decouvre la premiere meteorite sur une autre planete Heat Shield Rock Meridiani Planum En 2009 est decouverte dans la Tchoukotka la meteorite de Khatyrka dans laquelle sont identifies les premiers quasi cristaux d origine non anthropique En 2019 ce site est encore le seul ou ont ete decouverts de tels quasi cristaux En 2011 l analyse de chondrites carbonees revele des traces d adenine et de guanine bases constitutives de l ADN et renforce les observations selon lesquelles certaines meteorites contiennent des molecules prebiotiques confinees qui seraient a l origine de l ensemencement de la Terre Le 15 fevrier 2013 le meteore de Tcheliabinsk s est desintegre au dessus de l Oural brulant partiellement dans les couches basses de l atmosphere Des fragments de la meteorite ont atteint la Terre et sont tombes dans des zones peu habitees de la region de Tcheliabinsk en Russie L onde de choc produite a provoque de nombreuses blessures principalement dues a des bris de verre Plusieurs images et videos de cette meteorite ont ete diffusees sur Internet En 2016 une publication confirme qu une meteorite Osterplana 065 ou Ost 65 trouvee dans une couche geologique du milieu de l Ordovicien il y a 470 millions d annees a une composition tres anormale differente des chondrites de type L trouvees dans cette couche mais aussi differente de celle de tous les types de meteorites connus Ce pourrait etre le tout premier exemple d une meteorite eteinte qu on ne pourrait plus voir tomber sur terre de nos jours car son organe source a ete consomme par les collisions anciennes Les meteorites trouvees sur Terre aujourd hui peuvent nous donner une representation incomplete de la nature des corps qui existaient dans la ceinture d asteroides il y a environ 500 millions d annees Dans les arts et la litteratureCette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue Comment faire Dans la Vie de Lysandre Plutarque raconte qu une meteorite est tombee avant la bataille d Aigos Potamos entre les Lacedemoniens et les Atheniens 405 laquelle marque la fin de la guerre du Peloponnese et la victoire des Spartiates menes par Lysandre D apres Plutarque certains auteurs ont avance que la chute de la meteorite avant la bataille constituait un presage defavorable aux Atheniens L auteur consacre ensuite un developpement scientifique a la nature des meteorites selon Anaxagoras les meteorites sont des astres froids et terreux qui auraient ete empeches de tomber dans la partie basse de l Univers selon d autres philosophes il s agirait de corps celestes elances ici bas par devoiement de leur mouvement circulaire naturel Enfin selon d autres il ne s agirait meme pas d une meteorite mais de la pointe d une montagne arrachee par le vent Maurice Leblanc propose dans son roman La Femme aux deux sourires un deces mysterieux finalement explique par Arsene Lupin comme etant du a la chute sur la victime d une meteorite faisant partie de l essaim des Perseides Les meteorites inspirent de nombreux auteurs et scenaristes Elles sont notamment le theme principal de la nouvelle La Couleur tombee du ciel de films comme Jusqu a ce que la fin du monde nous separe La Cite petrifiee ou Meteor de films catastrophe comme Deep Impact ou Armageddon Notes et referencesNotes Le mot a autrefois ete utilise aussi au masculin un meteorite L achondrite NWA 13188 est peut etre aussi une meteorite d origine terrestre mais retombee sur Terre apres quelques milliers ou millions d annees passees dans l espace Chiffre affiche en page d accueil et de recherche de la base de donnees de la MetSoc Comptage cumule des falls par recherche filtree sur les noms commencant par l une des 26 lettres de l alphabet dans la base de donnees de la MetSoc Les dernieres publications relatives a cette pierre tendent cependant a discrediter l hypothese de son origine meteoritique Les anglophones ont un terme plus precis pour designer la science des meteorites meteoritics Les poussieres interplanetaires sont en revanche responsables de la lumiere zodiacale Il existe aussi quelques cas particuliers La meteorite de Paris par exemple n est pas tombee et n a pas ete trouvee ni achetee a Paris mais retrouvee dans le domicile parisien d un collectionneur apres son deces Plus petits ils n y survivent pas Plus gros ils sont peu freines par la traversee atmospherique et leur energie a la collision tend a les volatiliser integralement n en laissant qu exceptionnellement des temoins que sont les meteorites Estimation par comptage exploratoire de la base de reference de la Meteoritical Society Vitesse limite pour echapper a l attraction terrestre Altitude inversement proportionnelle a la masse 20 km correspond a celle de la majorite des meteorites decouvertes et qui ne font que quelques centaines de grammes References Jules Trousset Nouveau Dictionnaire encyclopedique La Librairie Illustree ed corrigee de 1891 en Richard A Lovett Ancient Earth rock found on the moon Science vol 363 no 6426 1er fevrier 2019 p 437 DOI 10 1126 science 363 6426 437 en Meteoritical Bulletin Search the Database consulte le 24 novembre 2021 a et b en Meteoritical Bulletin Search the Database version datee du 3 aout 2018 consulte le 27 aout 2018 Marc Gabolde Toutankhamon Pygmalion 2015 p 174 en Massimo D Orazio Meteorite records in the ancient Greek and Latin literature between history and myth dans en Luigi Piccardi et W Bruce Masse Myth and Geology Geological Society 2007 350 p lire en ligne en en Hunting 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vertigineuses s enflamment en penetrant dans l atmosphere et tombent Chaque jour il en arrive des tonnes et des tonnes On en a ramasse des millions de toutes les formes et de toutes les dimensions Que l une d elles par un hasard effroyable mais possible mais deja constate vienne a frapper un etre et c est la mort la mort imbecile et parfois incomprehensible Or les averses de projectiles qui se produisent d un bout de l annee a l autre sont plus frequentes et plus denses a certaines periodes fixes et la plus connue est celle qui se produit au mois d aout exactement du neuf au quatorze et qui parait avoir son point d origine dans la constellation de Persee D ou le nom de Perseides sous lequel on designe cette poussiere d etoiles filantes Et d ou la plaisanterie que je me suis permise en accusant Persee Ce projectile je ne doute pas que les policiers de l enquete initiale ne l aient vu mais nul ne l a remarque car ils cherchaient quelque balle de fusil ou quelque projectile de fabrication humaine Pour moi sa presence ici est la preuve indiscutable de la realite J ai d autres preuves D abord la date meme du drame le 13 aout qui est un des jours ou la Terre passe sous l averse des Perseides Et je vous dirai que cette date du 13 aout est un des premiers points de lumiere qui aient jailli dans mon esprit Et puis j ai la preuve irrefutable celle qui n est pas seulement une preuve de logique et de raisonnement mais une preuve scientifique Hier j ai porte cette pierre a Vichy dans un laboratoire de chimie et de biologie On y a trouve plaques contre la couche de vernis exterieure des fragments de tissu humain carbonises oui des fragments de peau et de chair des cellules arrachees a un etre vivant qui se sont carbonisees au contact du projectile enflamme et qui y ont adhere si indissolublement que le temps n a pu les faire disparaitre Ces prelevements sont conserves par le chimiste et seront l objet d un rapport en quelque sorte officiel qui vous sera remis monsieur d Erlemont ainsi qu au sieur Gorgeret si ca l interesse Voir aussiSur les autres projets Wikimedia Meteorite sur Wikimedia Commonsmeteorite sur le Wiktionnaire Bibliographie Ouvrages anciens Auguste Daubree Experiences synthetiques relatives aux meteorites rapprochements auxquels ces experiences conduisent tant pour la formation de ces corps planetaires que pour celle du globe terrestre Gauthier Villars 1866 28 p Auguste Daubree Les meteorites et la constitution du globe terrestre Gauthier Villars 1886 37 p Antonio del Castillo Catalogue descriptif des meteorites fers et pierres meteoriques du Mexique avec l indication des localites dans lesquelles ces meteorites sont tombes ou ont ete decouverts 1889 15 p Adrien Charles Mauroy et Stanislas Meunier Catalogue de la collection de meteorites de l observatoire du Vatican Tipografia poliglotta vaticana 1913 51 p Stanislas Meunier Les meteorites G Masson Gauthier Villars et fils 1894 228 p Publications contemporaines Emmanuel Jacquet Les meteorites et 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