Ne doit pas être confondu avec Appareil informatique ou Système de traitement de l information Un ordinateur est un syst
Ordinateur

Un ordinateur est un système de traitement de l'information programmable tel que défini par Alan Turing et qui fonctionne par la lecture séquentielle d'un ensemble d'instructions, organisées en programmes, qui lui font exécuter des opérations logiques et arithmétiques. Sa structure physique actuelle fait que toutes les opérations reposent sur la logique binaire et sur des nombres formés à partir de chiffres binaires. Dès sa mise sous tension, un ordinateur exécute, l'une après l'autre, des instructions qui lui font lire, manipuler, puis réécrire un ensemble de données déterminées par une mémoire morte d'amorçage. Des tests et des sauts conditionnels permettent de passer à l'instruction suivante et donc d'agir différemment en fonction des données ou des nécessités du moment ou de l'environnement.








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Les données à manipuler sont acquises soit par la lecture de mémoires, soit en provenance de périphériques internes ou externes (déplacement d'une souris, touche appuyée sur un clavier, déplacement d'un stylet sur une tablette, température et autres mesures physiques…). Une fois utilisés, ou manipulés, les résultats sont écrits soit dans des mémoires, soit dans des composants qui peuvent transformer une valeur binaire en une action physique (écriture sur une imprimante ou sur un moniteur, accélération ou freinage d'un véhicule, changement de température d'un four…). L'ordinateur peut aussi répondre à des interruptions qui lui permettent d’exécuter des programmes de réponses spécifiques à chacune, puis de reprendre l’exécution séquentielle du programme interrompu.
L'histoire des ordinateurs remonte au XIXe siècle avec des concepts tels que la machine à différences de Charles Babbage, sans suite directe. Alan Turing formalise mathématiquement la notion d'ordinateur en 1931. Les premières implémentations commencent à émerger au milieu du XXe siècle, notamment grâce aux travaux de von Neumann en 1945, et se développe rapidement avec l'avènement des transistors et des circuits intégrés, ce qui a permis la fabrication de machines plus petites, plus rapides et moins chères. Les années 1970 ont vu l'émergence des ordinateurs personnels, tandis que les années 1990 ont été marquées par l'essor d'Internet et de la communication en réseau.
Étymologie
Le mot « ordinateur » fut introduit par IBM France en 1955, après que François Girard, alors responsable du service publicité de l'entreprise, eut l'idée de consulter son ancien professeur de lettres à Paris, Jacques Perret. Avec Christian de Waldner, alors président d'IBM France, ils demandèrent au professeur Perret de suggérer un « nom français pour sa nouvelle machine électronique destinée au traitement de l'information (IBM 650), en évitant d'utiliser la traduction littérale du mot anglais computer (« calculateur » ou « calculatrice »), qui était à cette époque plutôt réservé aux machines scientifiques ».
En 1911, une description de la machine analytique de Babbage utilisait le mot ordonnateur pour en décrire son organe moteur : « Pour aller prendre et reporter les nombres… et pour les soumettre à l’opération demandée, il faut qu'il y ait dans la machine un organe spécial et variable : c'est l'ordonnateur. Cet ordonnateur est constitué simplement par des feuilles de carton ajourées, analogues à celle des métiers Jacquard… ».
Le professeur proposa un mot composé centré autour d'ordonnateur : celui qui met en ordre et qui avait aussi la notion d'ordre ecclésiastique dans l'église catholique (ordinant). Il suggéra plus précisément « ordinatrice électronique », le féminin ayant pu permettre, selon lui, de mieux distinguer l'usage religieux de l'usage comptable du mot.
« IBM France retint le mot ordinateur et chercha au début à protéger ce nom comme une marque. Mais le mot fut facilement et rapidement adopté par les utilisateurs et IBM France décida au bout de quelques mois de le laisser dans le domaine public. »
Histoire

Ce portrait de Jacquard, tissé en soie sur un métier Jacquard, demandait la lecture de 24 000 cartes de plus de 1 000 trous chacune (1839). Il n'était produit que sur demande. Charles Babbage l'utilisa souvent pour expliquer ses idées sur ce que fut la première esquisse d'un ordinateur, sa machine analytique, qui utilisait des cartes Jacquard pour ses commandes et ses données.
Première apparition de l'ordinateur
Selon Bernard Cohen, auteur de l'ouvrage intitulé Howard Aiken: Portrait of a computer pioneer, « les historiens des technologies et les informaticiens intéressés en histoire, ont adopté un certain nombre de caractéristiques qui définissent un ordinateur. C'est ainsi que la question de savoir si le Mark I était ou n'était pas un ordinateur ne dépend pas d'une opinion majoritaire mais plutôt de la définition utilisée. Souvent, quelques-unes des caractéristiques fondamentales nécessaires pour être considérées comme un ordinateur sont :
- Qu'il soit électronique ;
- Numérique (au lieu d'analogique) ;
- Qu'il soit programmable ;
- Qu'il puisse exécuter les quatre opérations élémentaires (addition, soustraction, multiplication, division) et — souvent — qu'il puisse extraire une racine carrée ou adresser une table qui en contient ;
- Qu'il puisse exécuter des programmes enregistrés en mémoire.
Une machine n'est généralement pas classifiée comme un ordinateur à moins qu'elle n'ait des caractéristiques supplémentaires comme la possibilité d’exécuter des opérations spécifiques automatiquement et ceci d'une façon contrôlée et dans une séquence prédéterminée. Pour d'autres historiens et informaticiens, il faut aussi que la machine ait été vraiment construite et qu'elle ait été complètement opérationnelle. »
Concept initial et réalisation
Sans une définition stricte il est impossible d'identifier la machine qui devint le premier ordinateur, mais il faut remarquer certaines des étapes fondamentales qui vont du développement du concept de la machine à calculer programmable par Charles Babbage en 1837 au premier développement de l'ère de l'informatique cent ans plus tard.
En 1834, Charles Babbage commence à développer une machine à calculer programmable, sa machine analytique. Il pense la programmer grâce à un cylindre à picots comme dans les automates de Vaucanson, mais, deux ans plus tard, il remplace ce cylindre par la lecture de cartes Jacquard, et ainsi crée une machine à calculer infiniment programmable.
En 1843, Ada Lovelace écrit le premier programme informatique pour calculer les nombres de Bernoulli, pour la machine analytique qui ne sera jamais construite.
construit une version extrêmement simplifiée de l'unité centrale de la « machine analytique » de son père et l'utilise en 1906, pour calculer et imprimer automatiquement les quarante premiers multiples du nombre Pi avec une précision de vingt-neuf décimales, démontrant sans ambiguïté que le principe de la machine analytique était viable et réalisable. En 1886, sa plus grande contribution fut de donner un ensemble mécanique de démonstration d'une des machines de son père à l'université Harvard. C'est cinquante ans plus tard, après avoir entendu la présentation de Howard Aiken sur son super calculateur, qu'un technicien de Harvard, Carmello Lanza, lui fit savoir qu'une machine similaire avait déjà été développée et qu'il lui montra l'ensemble mécanique de démonstration donné par Henry Babbage qui se trouvait dans un des greniers de l'université ; c'est ainsi qu'il découvrit les travaux de Babbage et qu'il les incorpora dans la machine qu'il présenta à IBM en 1937. C'était la troisième fois qu'il essayait de trouver un sponsor pour le développement de sa machine car son projet avait déjà été rejeté deux fois avant l'intégration des travaux de Babbage dans l'architecture de sa machine (une fois par la Monroe Calculating Company et une fois par l'université Harvard).
Leonardo Torres Quevedo remplaça toutes les fonctions mécaniques de Babbage par des fonctions électromécaniques (addition, soustraction, multiplication et division mais aussi la lecture de cartes et les mémoires). En 1914 et en 1920, Il construisit deux machines analytiques, non programmable, extrêmement simplifiées mais qui montraient que des relais électromécaniques pouvaient être utilisés dans une machine à calculer qu'elle soit programmable ou non. Sa machine de 1914 avait une petite mémoire électromécanique et son arithmomètre de 1920, qu'il développa pour célébrer le centième anniversaire de l'invention de l'arithmomètre, était commandé par une machine à écrire qui était aussi utilisée pour imprimer ses résultats.
améliora et simplifia les fonctions mécaniques de Babbage mais ne construisit pas de machine. Et enfin, Louis Couffignal essaya au début des années 1930, de construire une machine analytique « purement mécanique, comme celle de Babbage, mais sensiblement plus simple », mais sans succès. C'est cent ans après la conceptualisation de l'ordinateur par Charles Babbage que le premier projet basé sur l'architecture de sa machine analytique aboutira. En effet, c'est en 1937 qu'Howard Aiken présenta à IBM un projet de machine à calculer programmable qui sera le premier projet qui finira par une machine qui puisse être, et qui sera utilisée, et dont les caractéristiques en font presque un ordinateur moderne. Et donc, bien que le premier ordinateur ne sera jamais déterminé à l’unanimité, le début de l'ère de l'informatique moderne peut être considéré comme la présentation d'Aiken à IBM, en 1937, qui aboutira par l'ASCC.
Calculatrices
Les machines à calculer jouèrent un rôle primordial dans le développement des ordinateurs pour deux raisons tout à fait indépendantes. D'une part, pour leurs origines : c'est pendant le développement d'une machine à calculer automatique à imprimante qu'en 1834 Charles Babbage commença à imaginer sa machine analytique, l’ancêtre des ordinateurs. C’était une machine à calculer programmée par la lecture de cartes perforées (inspirées du Métier Jacquard), avec un lecteur de cartes pour les données et un pour les programmes, avec des mémoires, un calculateur central et des imprimantes et qui inspirera le développement des premiers ordinateurs à partir de 1937 ; ce qui nous amènera aux mainframes des années 1960.
D'autre part, leur propagation se fit grâce à la commercialisation en 1971 du premier microprocesseur, l'Intel 4004, qui fut inventé pendant le développement d'une machine à calculer électronique pour la compagnie japonaise Busicom, qui est à l'origine de l'explosion de la micro-informatique à partir de 1975 et qui réside au cœur de tous les ordinateurs actuels quelles que soient leurs tailles ou fonctions (bien que seulement 2 % des microprocesseurs produits chaque année soient utilisés comme unités centrales d'ordinateur, les 98 % restant sont utilisés dans la construction de voitures, de robots ménagers, de montres, de caméras de surveillance…).
Électromécanique et mécanographie
Outre les avancées observées dans l'industrie du textile et celles de l'électronique, les avancées de la mécanographie à la fin du XIXe siècle, pour achever les recensements aux États-Unis, la mécanisation de la cryptographie au début du XXe siècle, pour chiffrer puis déchiffrer automatiquement des messages, le développement des réseaux téléphoniques (à base de relais électromécaniques), sont aussi à prendre en compte pour comprendre l'avènement de ce nouveau genre de machine qui ne calculent pas (comme font/faisaient les calculatrices), mais lisent et interprètent des programmes qui -eux- calculent. Pour le monde des idées, avant l'invention de ces nouvelles machines, l'élément fondateur de la science informatique est en 1936, la publication de l'article On Computable Numbers with an Application to the Entscheidungsproblem par Alan Turing qui allait déplacer le centre de préoccupation de certains scientifiques (mathématiciens et logiciens) de l'époque, du sujet de la calculabilité (ou décidabilité) ouvert par Hilbert, malmené par Gödel, éclairci par Church, vers le sujet de la mécanisation du calcul (ou calculabilité effective). Dans ce texte de 36 pages, Turing expose une machine théorique capable d'effectuer tout calcul ; il démontre que cette machine est aussi puissante, au niveau du calcul, que tout être humain. Autrement dit, un problème mathématique possède une solution, si et seulement si, il existe une machine de Turing capable de résoudre ce problème. Par la suite, il expose une machine de Turing universelle apte à reproduire toute machine de Turing, il s'agit des concepts d'ordinateur, de programmation et de programme. Il termine en démontrant qu'il existe au moins un problème mathématique formellement insoluble, le problème de l'arrêt.
Les premières calculatrices électromécaniques, construites selon les idées d'Alan Turing, apparaissent peu avant la Seconde Guerre mondiale. Elles sont vite supplantées par les premiers calculateurs électroniques, nettement plus performants.
Années 1930
La fin des années 1930 virent, pour la première fois dans l'histoire de l'informatique, le début de la construction de deux machines à calculer programmables. Elles utilisaient des relais et étaient programmées par la lecture de rouleaux perforés et donc, pour certains, étaient déjà des ordinateurs. Elles ne furent mises en service qu'au début des années 1940, faisant ainsi de 1940 la première décennie dans laquelle on trouve des ordinateurs et des machines à calculer programmables totalement fonctionnels. C'est d'abord en 1937 que Howard Aiken, qui avait réalisé que la machine analytique de Babbage était le type de machine à calculer qu'il voulait développer, proposa à IBM de la créer et de la construire ; après une étude de faisabilité, Thomas J. Watson accepta de la construire en 1939 ; elle fut testée en 1943 dans les locaux d'IBM et fut donnée et déménagée à l'université Harvard en 1944, changeant son nom de ASCC à Harvard Mark I ou Mark I.
Mais c'est aussi Konrad Zuse qui commença le développement de son Zuse 3, en secret, en 1939, et qui le finira en 1941. Parce que le Zuse 3 resta inconnu du grand public jusqu’après la fin de la Seconde Guerre mondiale (sauf des services secrets américains qui le détruisirent dans un bombardement en 1943), ses solutions très inventives ne furent pas utilisées dans les efforts communs mondiaux de développement de l’ordinateur.
Évolution
Premier ordinateur (1937-1946)
Six machines furent construites durant ces 9 ans. Elles furent toutes décrites, au moins une fois, dans la multitude de livres de l'histoire de l'informatique, comme étant le premier ordinateur ; aucune autre machine, construite ultérieurement, ne fut décrite comme telle. Ces six précurseurs peuvent être divisées en trois groupes bien spécifiques :
- d'une part, deux machines à calculer. Ces deux machines n'étaient pas programmables, l'une était électromécanique, l'autre électronique :
- 1937 : l'ABC qui pouvait résoudre des équations linéaires et reconnu comme le premier ordinateur numérique,
- 1939 : le Complex Number Calculator de , conçu pour faire des opérations sur des nombres complexes ;
- d'autre part, deux machines électromécaniques programmables, programmées par la lecture de rubans perforés, mais qui ne possédaient pas d'instruction de branchement conditionnel, et donc ne pouvaient aller d'une partie d'un programme à une autre :
- 1941 : le Zuse 3,
- 1944 : l'ASCC/Mark I d'IBM ;
« Sans un branchement conditionnel, et donc l’implémentation mécanique du mot SI, le plus grand des calculateurs ne serait qu'une super machine à calculer. Il pourrait être comparé à une ligne d'assemblage, tout étant organisé du début à la fin, avec aucune possibilité de changement une fois que la machine est mise en marche. »
— Andrew Hodges, Alan Turing: the enigma, 1983.
- et enfin, deux machines électroniques spécialisées. Initialement ces machines ne pouvaient faire que cela, et étaient programmées par le changement de fils et d'interrupteurs :
- 1943 : le Colossus, conçu pour déchiffrer des messages secrets allemands,
- 1946 : l'ENIAC, conçu pour calculer des trajectoires balistiques.
« L'ENIAC et le Colosse étaient comme deux kits à assembler, desquelles beaucoup de machines similaires, mais différentes, pouvaient être construites. Aucun n’essaya d’implémenter l'universalité de la « machine de Babbage » dans laquelle la machine n'est jamais modifiée, et où seulement les instructions sont réécrites sur des cartes perforées. »
— Andrew Hodges, Alan Turing: the enigma, 1983.
De ces six machines, seulement quatre furent connues de leurs contemporains, les deux autres, le Colossus et le Z3, utilisées dans l'effort de guerre, ne furent découvertes qu'après la fin de la Seconde Guerre mondiale, et donc ne participèrent pas au développement communautaire mondial des ordinateurs. Seulement deux de ces machines furent utilisées dans les années 1950, l'ASCC/Mark I et l'ENIAC, et chacune fut éventuellement modifiée pour en faire une machine Turing-complet. En est publié un article fondateur de John von Neumann donnant les bases de l'architecture utilisée dans la quasi-totalité des ordinateurs depuis lors. Dans cet article, von Neumann veut concevoir un programme enregistré et programmé dans la machine. La première machine correspondant à cette architecture, dite depuis architecture de von Neumann est une machine expérimentale la Small-Scale Experimental Machine (SSEM ou baby) construite à Manchester en juillet 1948. En août 1949 la première machine fonctionnelle, fondée sur les bases de von Neumann fut l'EDVAC.
Tubes à vide et commutateurs (1946-1955)

Cette chronologie demande qu'un ordinateur soit électronique et donc elle commence, en 1946, avec l'ENIAC qui, au départ, était programmé avec des interrupteurs et par le positionnement de fils sur un commutateur, comme sur un ancien standard téléphonique. Les ordinateurs de cette période sont énormes avec des dizaines de milliers de tubes à vide. L'ENIAC faisait 30 m de long, 2,40 m de haut et pesait 30 tonnes. Ces machines n’étaient pas du tout fiables, par exemple, en 1952, dix-neuf mille tubes furent remplacés sur l'ENIAC, soit plus de tubes qu'il n'en contient.
« L'ENIAC prouva, sans ambiguïté, que les principes de base de l'électronique était bien fondés. Il était vraiment inévitable que d'autres machines à calculer de ce type seraient perfectionnées grâce aux connaissances et à l’expérience acquises sur cette première. »
De nouveau, le titre de premier ordinateur commercialisé dépend de la définition utilisée ; trois ordinateurs sont souvent cités. En premier, le BINAC, conçu par la Eckert–Mauchly Computer Corporation et livré à la Northrop Corporation en 1949 qui, après sa livraison, ne fut jamais fonctionnel,. En deuxième, le Ferranti Mark I, dont le prototype avait été développé par l'université de Manchester, fut amélioré et construit en un exemplaire par la société Ferranti et revendu à l'université de Manchester en . Et en dernier, UNIVAC I, conçu par la « Eckert–Mauchly Computer Corporation », dont le premier fut vendu à l'United States Census Bureau le . Une vingtaine de machines furent produites et vendues entre 1951 et 1954.
Générations suivantes (1955-2000)

« L'utilisation de transistors au milieu des années 1950 changea le jeu complètement. Les ordinateurs devinrent assez fiables pour être vendus à des clients payants sachant qu'ils fonctionneraient assez longtemps pour faire du bon travail. » Les circuits intégrés réduisirent la taille et le prix des ordinateurs considérablement. Les moyennes entreprises pouvaient maintenant acheter ce genre de machines.
Les circuits intégrés permettent de concevoir une informatique plus décentralisée les constructeurs souhaitant concurrencer le géant IBM. Le microprocesseur fut inventé en 1969 par Ted Hoff d'Intel pendant le développement d'une calculatrice pour la firme japonaise Busicom. Intel commercialisera le 4004 fin 1971. Ted Hoff avait copié l'architecture du PDP-8, le premier mini-ordinateur, et c'est grâce à la technologie de circuits intégrés LSI (), qui permettait de mettre quelques milliers de transistors sur une puce qu'il put miniaturiser les fonctions d'un ordinateur en un seul circuit intégré. La fonction première du microprocesseur était de contrôler son environnement. Il lisait des interrupteurs, les touches d'un clavier et il agissait en exécutant les opérations requises (addition, multiplication, etc.) et en affichant les résultats. Le premier ordinateur personnel fut décrit dans le livre d'Edmund Berkeley, Giant brain, or machines that think, en 1949, et sa construction fut décrite dans une série d'articles du magazine à partir du numéro d'. En 1972, une société française développe le Micral, premier micro-ordinateur à être basé sur le microprocesseur 8008. Mais l’ordinateur qui créa l'industrie de l'ordinateur personnel est l'Altair 8800, qui fut décrit pour la première fois dans le magazine Radio-Electronics de . Bill Gates, Paul Allen, Steve Wozniak et Steve Jobs (ordre chronologique) firent tous leurs débuts dans la micro-informatique sur ce produit moins de six mois après son introduction.
Généralités

Les ordinateurs furent d'abord utilisés pour le calcul (en nombres entiers d'abord, puis flottants). On ne peut cependant les assimiler à de simples calculateurs, du fait de la possibilité quasi infinie de lancer d'autres programmes en fonction du résultat de calculs, ou de capteurs internes ou externes (température, inclinaison, orientation, etc.), ou de toute action de l'opérateur ou de son environnement.
- Dans l'architecture de von Neumann, les données sont banalisées et peuvent être interprétées indifféremment comme des nombres, des instructions, des valeurs logiques ou tout symbole défini arbitrairement (exemple : lettres de l’alphabet).
- Le calcul représente une des applications possibles. Dans ce cas, les données sont traitées comme des nombres.
- L’ordinateur est utilisé aussi pour ses possibilités d'organisation de l’information, entre autres sur des périphériques de stockage magnétique. On a calculé à la fin des années 1980 que sans les ordinateurs il faudrait toute la population française juste pour faire dans ce pays le seul travail des banques :
- cette capacité d’organiser les informations a généralisé l’usage du traitement de texte dans le grand public ;
- la gestion des bases de données relationnelles permet également de retrouver et de consolider des informations réparties vues par l'utilisateur comme plusieurs tables indépendantes.
Cette création d'un néologisme fut à l'origine de traductions multiples des expressions supercomputer, superordinateur ou supercalculateur.
L'expérience a appris à distinguer dans un ordinateur deux aspects, dont le second avait été au départ sous-estimé :
- l'architecture physique, matérielle (alias hardware ou hard) ;
- l'architecture logicielle (alias software ou soft).
Un ordinateur très avancé techniquement pour son époque comme le Gamma 60 de la compagnie Bull n'eut pas le succès attendu, pour la simple raison qu'il existait peu de moyens de mettre en œuvre commodément ses possibilités techniques[réf. nécessaire].
Le logiciel — et son complément les services (formation, maintenance…) — forme depuis le milieu des années 1980 l’essentiel des coûts d'équipement informatique, le matériel n’y ayant qu'une part minoritaire.
Les ordinateurs peuvent être sensibles aux bombes IEM.[réf. nécessaire]
Fonctionnement


1 : Écran ;
2 : Carte mère ;
3 : Processeur ;
4 : Parallèle ATA ;
5 : Mémoire vive (RAM) ;
6 : Connecteurs d'extensions : Carte Graphique, Carte Son, Carte réseau, etc. ;
7 : Alimentation électrique ;
8 : Lecteur de disque optique ;
9 : Disque dur, disque électronique ;
10 : Clavier ;
11 : Souris.
Parmi toutes les machines inventées par l'Homme, l'ordinateur est celle qui se rapproche le plus du concept anthropologique suivant : organes d'entrée, organe de traitement de l'information et organes de sortie. Chez l'Homme (et chez de nombreux autres animaux), les organes d'entrée sont les organes sensoriels, l'organe de traitement est le cerveau dont les logiciels sont construits par l'apprentissage (avec des mises à jour constantes en cours de vie), et les organes de sortie sont les muscles. Pour les ordinateurs modernes, les organes d'entrée sont le clavier, la souris et quelques autres (box Internet, notamment), les organes de traitement sont les processeurs (CPU, processeur graphique) et les logiciels (qui sont mis à jour régulièrement tout au long de la vie de l'ordinateur) et les organes de sortie, l'écran, l'imprimante, le graveur de DVD, etc. Les techniques utilisées pour fabriquer ces machines ont énormément changé depuis les années 1940 et sont devenues une technologie (c’est-à-dire un ensemble industriel organisé autour de techniques) à part entière depuis les années 1970. Beaucoup utilisent encore les concepts définis par John von Neumann, bien que cette architecture soit en régression : les programmes ne se modifient plus guère eux-mêmes (ce qui serait considéré comme une mauvaise pratique de programmation), et le matériel prend en compte cette nouvelle donne en séparant aujourd'hui nettement le stockage des instructions et des données, y compris dans les caches.
L'architecture de von Neumann décomposait l’ordinateur en quatre parties distinctes :
- l'unité arithmétique et logique (UAL) ou unité de traitement : son rôle est d'effectuer les opérations de base, un peu comme le ferait une calculatrice ;
- l'unité de contrôle. C'est l’équivalent des doigts qui actionneraient la calculatrice ;
- la mémoire qui contient à la fois les données et le programme qui dira à l’unité de contrôle quels calculs faire sur ces données. La mémoire se divise entre mémoire vive (programmes et données en cours de fonctionnement) et mémoire permanente (programmes et données de base de la machine) ;
- les entrées-sorties : dispositifs qui permettent de communiquer avec le monde extérieur.
UAL et UC
L’unité arithmétique et logique ou UAL est l’élément qui réalise les opérations élémentaires (additions, soustractions…), les opérateurs logiques (ET, OU, NI, etc.) et les opérations de comparaison (par exemple la comparaison d’égalité entre deux zones de mémoire). C’est l’UAL qui effectue les calculs de l’ordinateur. L’unité de contrôle prend ses instructions dans la mémoire. Celles-ci lui indiquent ce qu’elle doit ordonner à l’UAL et, comment elle devra éventuellement agir selon les résultats que celle-ci lui fournira. Une fois l’opération terminée, l’unité de contrôle passe soit à l’instruction suivante, soit à une autre instruction à laquelle le programme lui ordonne de se brancher.
L'unité de contrôle facilite la communication entre l'unité arithmétique et logique, la mémoire ainsi que les périphériques. Elle gère la plupart des exécutions des instructions dans l'ordinateur.
Mémoire
Au sein du système, la mémoire peut être décrite comme une suite de cellules numérotées contenant chacune une petite quantité d’informations. Cette information peut servir à indiquer à l’ordinateur ce qu’il doit faire (instructions) ou contenir des données à traiter. Dans la plupart des architectures, c'est la même mémoire qui est utilisée pour les deux fonctions. Dans les calculateurs massivement parallèles, on admet même que des instructions de programmes soient substituées à d’autres en cours d’opération lorsque cela se traduit par une plus grande efficacité. Cette pratique était jadis courante, mais les impératifs de lisibilité du génie logiciel l'ont fait régresser, hormis dans ce cas particulier, depuis plusieurs décennies. Cette mémoire peut être réécrite autant de fois que nécessaire. La taille de chacun des blocs de mémoire ainsi que la technologie utilisée ont varié selon les coûts et les besoins : 8 bits pour les télécommunications, 12 bits pour l’instrumentation (DEC) et 60 bits pour de gros calculateurs scientifiques (Control Data). Un consensus a fini par être trouvé autour de l’octet comme unité adressable et d’instructions sur format de 4 ou 8 octets.
Dans tous les cas de figure, l'octet reste adressable, ce qui simplifie l'écriture des programmes. Les techniques utilisées pour la réalisation des mémoires ont compris des relais électromécaniques, des tubes au mercure au sein desquels étaient générées des ondes acoustiques, des transistors individuels, des tores de ferrite et enfin des circuits intégrés incluant des millions de transistors.
Entrées-Sorties
Les dispositifs d’entrée/sortie permettent à l’ordinateur de communiquer avec l’extérieur. Ces dispositifs sont très importants, du clavier à l’écran. La carte réseau permet par exemple de relier les ordinateurs en réseau informatique, dont le plus grand est Internet. Le point commun entre tous les périphériques d’entrée est qu’ils convertissent l’information qu’ils récupèrent de l’extérieur en données compréhensibles par l’ordinateur. À l’inverse, les périphériques de sortie décodent l’information fournie par l’ordinateur afin de la rendre compréhensible par l’utilisateur.
Bus
Ces différentes parties sont reliées par trois bus, le bus d'adresse, le bus de données et le bus de contrôle. Un bus est un groupement d'un certain nombre de fils électriques réalisant une liaison pour transporter des informations binaires codées sur plusieurs bits. Le bus d'adresse transporte les adresses générées par l'UCT (Unité Centrale de Traitement) pour sélectionner une case mémoire ou un registre interne de l'un des blocs. Le nombre de bits véhiculés par ce bus dépend de la quantité de mémoire qui doit être adressée. Le bus de données transporte les données échangées entre les différents éléments du système. Le bus de contrôle transporte les différents signaux de synchronisation nécessaires au fonctionnement du système : signal de lecture (RD), signal d'écriture (WR), signal de sélection (CS : Chip Select).
Architecture
La miniaturisation permet d’intégrer l’UAL et l’unité de contrôle au sein d’un même circuit intégré connu sous le nom de microprocesseur. Typiquement, la mémoire est située sur des circuits intégrés proches du processeur, une partie de cette mémoire, la mémoire cache, pouvant être située sur le même circuit intégré que l’UAL.
L’ensemble est, sur la plupart des architectures, complété d’une horloge qui cadence le processeur. Bien sûr, on souhaite qu'elle soit le plus rapide possible, mais on ne peut pas augmenter sans limites sa vitesse pour deux raisons :
- plus l’horloge est rapide et plus le processeur dégage de la chaleur (selon le carré de la fréquence). Une trop grande température peut détériorer le processeur ;
- il existe une cadence où le processeur devient instable ; il génère des erreurs qui mènent le plus souvent à un plantage.

La tendance a été à partir de 2004 de regrouper plusieurs UAL dans le même processeur, voire plusieurs processeurs dans la même puce. En effet, la miniaturisation progressive (voir Loi de Moore) le permet sans grand changement de coût. Une autre tendance, depuis 2006 chez ARM, est aux microprocesseurs sans horloge : la moitié de la dissipation thermique est en effet due aux signaux d'horloge quand le microprocesseur fonctionne ; de plus, un microprocesseur sans horloge a une consommation presque nulle quand il ne fonctionne pas : le seul signal d'horloge nécessaire est alors celui destiné au rafraîchissement des mémoires. Cet atout est important pour les modèles portables.
Le principal écart fonctionnel aujourd’hui par rapport au modèle de von Neumann est la présence sur certaines architectures de deux antémémoires différentes : une pour les instructions et une pour les données (alors que le modèle de von Neumann spécifiait une mémoire commune pour les deux). La raison de cet écart est que la modification par un programme de ses propres instructions est aujourd’hui considérée (sauf sur les machines hautement parallèles) comme une pratique à proscrire. Dès lors, si le contenu du cache de données doit être récrit en mémoire principale quand il est modifié, on sait que celui du cache d’instructions n’aura jamais à l’être, d’où simplification des circuits et gain de performance.
Instructions
Les instructions que l’ordinateur peut comprendre ne sont pas celles du langage humain. Le matériel sait juste exécuter un nombre limité d’instructions bien définies. Des instructions typiques comprises par un ordinateur sont par exemple :
- Copier le contenu de la cellule 123 et le placer dans la cellule 456 ;
- Ajouter le contenu de la cellule 321 à celui de la cellule 654 ;
- Placer le résultat dans la cellule 777 ;
- Si le contenu de la cellule 999 vaut 0, exécuter l’instruction à la cellule 345.
La plupart des instructions se composent de deux zones : l’une indiquant quoi faire, nommée code opération, et l’autre indiquant où le faire, nommée opérande.
Au sein de l’ordinateur, les instructions correspondent à des codes — le code pour une copie étant par exemple 001. L’ensemble d’instructions qu’un ordinateur supporte se nomme son langage machine, langage qui est une succession de chiffres binaires, car les instructions et données qui sont comprises par le processeur (CPU) sont constituées uniquement de 0 (zéro) et de 1 (un) :
- 0 = le courant électrique ne passe pas ;
- 1 = le courant électrique passe.
En général, ce type de langage n'est pas utilisé car on lui préfère ce que l’on appelle un langage de haut niveau qui est ensuite transformé en langage binaire par un programme spécial (interpréteur ou compilateur selon les besoins). Les programmes ainsi obtenus sont des programmes compilés compréhensibles par l'ordinateur dans son langage natif. Certains langages de programmation, comme l’assembleur sont dits langages de bas niveau car les instructions qu’ils utilisent sont très proches de celles de l’ordinateur. Les programmes écrits dans ces langages sont ainsi très dépendants de la plate-forme pour laquelle ils ont été développés. Le langage C, beaucoup plus facile à relire que l’assembleur, permet de produire plus facilement des programmes. Pour cette raison, on l’a vu de plus en plus utilisé à mesure que les coûts du matériel diminuaient et que les salaires horaires des programmeurs augmentaient[réf. nécessaire].
Logiciels
Les logiciels informatiques sont des listes (généralement longues) d’instructions exécutables par un ordinateur. De nombreux programmes contiennent des millions d’instructions, effectuées pour certaines de manière répétitive. De nos jours, un ordinateur personnel exécute plusieurs milliards d’instructions par seconde. Depuis le milieu des années 1960, des ordinateurs exécutent plusieurs programmes simultanément. Cette possibilité est appelée multitâche. C’est le cas de tous les ordinateurs modernes. En réalité, chaque cœur de processeur n’exécute qu’un programme à la fois, passant d’un programme à l’autre chaque fois que nécessaire. Si la rapidité du processeur est suffisamment grande par rapport au nombre de tâches à exécuter, l’utilisateur aura l’impression d’une exécution simultanée des programmes. Les priorités associées aux différents programmes sont, en général, gérées par le système d'exploitation.
Le système d’exploitation est le programme central qui contient les programmes de base nécessaires au bon fonctionnement des applications de l’ordinateur. Le système d’exploitation alloue les ressources physiques de l’ordinateur (temps processeur, mémoire…) aux différents programmes en cours d’exécution. Il fournit aussi des outils aux logiciels (comme les pilotes) afin de leur faciliter l’utilisation des différents périphériques sans avoir à en connaître les détails physiques.
Types d'ordinateurs
- Différents types d'ordinateurs
- IBM 370 (1972).
- HP 2116 (1974).
- Serveur VAX (1975).
- Bull-Micral p. 2 français en 1981.
- IBM PC 5150 en 1983.
- Superordinateur Columbia de la NASA en 2004.
- Acer Aspire 8920 (2012).
Par type de phénomène physique
Mécanique
L'ordinateur mécanique se base sur des composants mécaniques pour effectuer les calculs (engrenages, etc.)
- La machine analytique de Charles Babbage
Électromécanique
Les ordinateurs électromécaniques utilisent à la fois du courant électrique et des mécanismes mécaniques pour le calcul (relais électromécaniques)
- Zuse 3 et l'ASCC/Mark I d'IBM
Électronique
Les ordinateurs électroniques utilisent des électrons pour réaliser les différentes fonctions de l'architecture d'un ordinateur.
C'est le phénomène physique sous-jacent de nos ordinateurs actuels.
Quantique
Les ordinateurs quantiques utilisent les propriétés quantiques de la matière.
Optique
Les ordinateurs optiques utilisent des photons pour le traitement des informations.
Chimique (ou biologique)
- Ordinateur à ADN
- Ordinateur neuronal
Par type de traitement temporel
- Synchrone
- Autosynchrone
- Asynchrone
Par domaine d'application
- Ordinateur d'entreprise : Mainframe (exemples : IBM 360 et 370, DEC PDP-10, etc.), Mini-ordinateur, (exemples : IBM AS/400-ISeries, RS/6000, HP9000, etc.), Superordinateur (exemples : Riken, Cray, etc.)
- Ordinateur personnel (exemples : PC, Macintosh, etc.)
- Système embarqué
- Ordinateur de bord
Par taille
- Ordinateur de poche : Assistant numérique personnel, Smartphone, Smartwatch
- Ordinateur portable : Ultraportable, Tablette tactile, Ordinateur portable
- Ordinateur de bureau : Mini PC, Ordinateur de bureau, Station de travail
- Ordinateur intermédiaire : Mini-ordinateur
- Ordinateur géant : Mainframe, Superordinateur
Par architecture
- Amiga
- Atari ST
- Compatible PC
- Macintosh
- stations SPARC
- …
Notes et références
- IBM France, 1955 : le terme « Ordinateur » est inventé par Jacques Perret, à la demande d'IBM France, Centenaire d'IBM, 16 avril 2014.
- 16 avril 1955 : "Que diriez-vous d'ordinateur ?", Le Monde, 2005.
- Pierre Guiraud, Problèmes et méthodes de la statistique linguistique, Springer - 1959, (ISBN 9789027700254).
- L. Jacob, p. 189 (1911).
- Napoléon Landais, Dictionnaire général et grammatical des dictionnaires français, Didier - 1849.
- « Étymologie du mot ORDINATEUR : ordinateur (ancien français) », sur presse-francophone.org (consulté le ).
- « Histoire de la création du mot Ordinateur : la lettre in extenso de J. Perret et son contexte expliqué par Gilles Zemor », (consulté le ).
- The Most Famous Image in the Early History of Computing From cave paintings to the internet HistoryofScience.com.
- Anthony Hyman, ed., Science and Reform: Selected Works of Charles Babbage (Cambridge, England: Cambridge University Press, 1989), page 298. Une copie de ce tableau est dans la collection du Science Museum de Londres. (Delve (2007), p. 99).
- Bernard Cohen, p. 297 (2000) ; traduit de l’américain : « Historians of technology and computer scientists interested in history have adopted a number of qualifications that define a computer. As a result, the question of whether Mark I was or was not a computer depends not on a general consensus but rather on the particular definition that is adopted. Often, some primary defining characteristics of a computer are that it must (1) be electronic, (2) be digital (rather than analog), (3) be programmed, (4) be able to perform the four elementary operations (addition, subtraction, multiplication, and division) and -often- extract roots or obtain information from built-in tables, and (5) incorporate the principle of the stored program. A machine does not generally qualify as a computer unless it has some further properties, for example the ability to perform certain specified operations automatically in a controlled and predetermined sequence. For some historians and computer scientists, a machine must also have been actually constructed and then become fully operational. ».
- (en) "The introduction of punched cards into the new engine was important not only as a more convenient form of control than the drums, or because programs could now be of unlimited extent, and could be stored and repeated without the danger of introducing errors in setting the machine by hand; it was important also because it served to crystalize Babbage's feeling that he had invented something really new, something much more than a sophisticated calculating machine." Bruce Collier, 1970.
- Robert Ligonnière, p. 109 (1987).
- (en) fragment of Babbage's first différence engine (page consultée le 18-10-2013).
- Bernard Cohen, p. 66 (2000).
- Bernard Cohen, p. 44 (2000).
- "…mais ces machines semblent être restées des appareils de démonstration." Louis Couffignal, p. 53 (1933).
- "…sa machine est aujourd'hui en voie de construction.", cité dans la préface par Maurice d'Ocagne, page VII (1933).
- l'Altair 8800 qui eut Bill Gates et Paul Allen comme premiers programmeurs.
- (en) Jim Turley, The essential guide to semiconductors, Prentice Hall, New Jersey, 2003, p. 123.
- (en) Alan Turing, On Computable Numbers, with an Application to the Entscheidungsproblem : Proceedings of the London Mathematical Society, London Mathematical Society, (DOI 10.1112/PLMS/S2-42.1.230, lire en ligne) et « [idem] : A Correction », Proc. London Math. Soc., 2e série, vol. 43, , p. 544-546 (DOI 10.1112/plms/s2-43.6.544, lire en ligne).
- Bernard Cohen, p. 66-67 (2000) : "Carmello Lanza…couldn't see why in the world I (Howard Aiken) wanted to do anything like this in the Physics laboratory, because we already had such a machine and nobody used it… Lanza led him up into the attic… There, sure enough… were the wheels that Aiken later put on display in the lobby of the Computer Laboratory. With them was a letter from Henry Prevost Babbage describing these wheels as part of his father's proposed calculating engine. This was the first time Aiken ever heard of Babbage he said, and it was this experience that led him to look up Babbage in the library and to come across his autobiography."
- Andrew Hodges p. 298 (1983) : (en) Without conditional branching, the ability to mechanize the word IF, the grandest calculator would be no more than a glorified adding machine. It might be thought of as assembly line, everything being laid down from start to finish, and there being no possibility of interference in the process once started.
- Les premiers ordinateurs, sur online.fr, consulté le 14 octobre 2018.
- Andrew Hodges p. 302 (1983) : (en) Both ENIAC and Colossus were like kits out of which many slightly different machines could be made. Neither sought to embody the true universality of Babbage's conception, in which the machinery would be entirely unchanged, and only the instruction cards rewritten.
- (en) [PDF] First Draft of a Report on the EDVAC, sur le site archive.org.
- Andrew S Tanenbaum page 5-13 (1987). Le livre utilise 1945 mais l'ENIAC fut inauguré en février 1946.
- Encyclopedia of Computer Science p. 541 (1976).
- Encyclopedia of Computer Science p. 541 (1976). Traduit de "the ENIAC established the fact that the basic principles of electronic engineering are sound. It was indeed inevitable that future computing machines of this type would be improved through the knowledge and experience gained on this first one."
- plaque commémorant la première commercialisation d'un ordinateur pour le BINAC et pour l'UNIVAC I (dans ce cas première commercialisation en vente libre).
- (en) interview avec Isaac Auerbach à propos du BINAC et de l'UNIVAC.
- (en) The BINAC: A case study in the history of technology, IEEE.
- Une deuxième machine, dont la commande par l'établissement de recherche atomique d'Harwell fut annulée au milieu de sa construction, ne fut jamais finie par Ferranti.
- Voir le tableau récapitulatif dans l'article : (en) UNIVAC installations, 1951–1954.
- (en) Andrew S Tanenbaum page 6 (1987) "The introduction of the transistor in the mid-1950s changed the picture radically. Computers became reliable enough that they could be sold to paying customers with the expectation that they would continue to function long enough to get some useful work done."
- Andrew S Tanenbaum page 11 (1987).
- (en) How the Altair 8800 started the PC revolution (Part 1) consulté le 12-05-2013.
- (en) Bill Gates talks about Microsoft and the Altair 8800 (1994) consulté le 12-05-2013.
Voir aussi
Bibliographie
- L. Jacob, Encyclopédie Scientifique, Le Calcul Mécanique, Paris, Octave Doin et fils,
- Robert Ligonnière, Préhistoire et Histoire des ordinateurs, Paris, Robert Laffont, , 356 p. (ISBN 978-2-221-05261-7)
- Louis Couffignal, Les machines à calculer : leurs principes, leur évolution, Paris, Gauthier-Villars,
- (en) Bernard Cohen, Howard Aiken : Portrait of a computer pioneer, Cambridge, Massachusetts, The MIT press, , 329 p. (ISBN 978-0-262-53179-5, lire en ligne)
- (en) Bruce Collier, The little engine that could've : The calculating machines of Charles Babbage, Garland Publishing Inc, , 319 p. (ISBN 0-8240-0043-9, lire en ligne)
- (en) Andrew Hodges, Alan Turing : the enigma, Londres, Burnett books, (ISBN 0-8240-0043-9, lire en ligne)
- (en) Brian Randell, The origins of Digital computers, Selected Papers, New York, Springer-Verlag, , 464 p. (ISBN 3-540-06169-X)
- (en) Andrew S. Tanenbaum, Operating Systems, Design and implementation, Amsterdam, The Netherlands, Prentice-Hall International Editions, (ISBN 0-13-637331-3)
- (en) Ralston & Chester-Editors, Encyclopedia of Computer Science, New York, Petrocelli/Charter, (ISBN 0-88405-321-0)
- (en) Nancy Stern, « The BINAC:A case study in the history of technology », Annals of the History of Computing, IEEE, vol. 1, no 1, , p. 9–20 (ISSN 1058-6180)
- (en) Nancy Stern, « An Interview with ISAAC L. AUERBACH », Charles Babbage Institute, (lire en ligne [PDF])
- Que diriez-vous d’« ordinateur » ?, lettre de 1955 de J. Perret proposant ce mot, et son analyse 2015 par L. Depecker, en ligne sur BibNum.
Articles connexes
- Liste d'ordinateurs du passé
- Minitel
- Micro-informatique
- Programmation informatique
- Programme informatique
- Intelligence artificielle
- Superordinateur
- Internet
- Intranet
- Débit
- Réseau informatique
- Serveur informatique
- Données informatiques
- Système informatique
- Système d'exploitation
- Système embarqué
- Périphérique informatique
- Informatique
- Histoire de l'informatique
- Histoire des ordinateurs
- Bus de données
- Bus de contrôle
- Ordinateur portable
- Ordinateur quantique
- Ordinateur à ADN
- Ordinateur neuronal
- Ordinateur optique
- Ordinateur de bord
- Ordinateur de bureau
- Ordinateur personnel
- Mini-ordinateur
- Ultraportable
- Mini PC
- Smartphone
- Tablette tactile
- Écran d'ordinateur
- Souris d'ordinateur
- Clavier d'ordinateur
- Pavé numérique
- Logiciel
- Carte mère
- Carte d'extension
- Carte réseau
- Mémoire vive
- Mémoire cache
- Disque dur
- Processeur
- Microprocesseur
- Circuit intégré
- Bug
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Ne doit pas etre confondu avec Appareil informatique ou Systeme de traitement de l information Un ordinateur est un systeme de traitement de l information programmable tel que defini par Alan Turing et qui fonctionne par la lecture sequentielle d un ensemble d instructions organisees en programmes qui lui font executer des operations logiques et arithmetiques Sa structure physique actuelle fait que toutes les operations reposent sur la logique binaire et sur des nombres formes a partir de chiffres binaires Des sa mise sous tension un ordinateur execute l une apres l autre des instructions qui lui font lire manipuler puis reecrire un ensemble de donnees determinees par une memoire morte d amorcage Des tests et des sauts conditionnels permettent de passer a l instruction suivante et donc d agir differemment en fonction des donnees ou des necessites du moment ou de l environnement Differents modeles d ordinateurs cliquez pour agrandir Les donnees a manipuler sont acquises soit par la lecture de memoires soit en provenance de peripheriques internes ou externes deplacement d une souris touche appuyee sur un clavier deplacement d un stylet sur une tablette temperature et autres mesures physiques Une fois utilises ou manipules les resultats sont ecrits soit dans des memoires soit dans des composants qui peuvent transformer une valeur binaire en une action physique ecriture sur une imprimante ou sur un moniteur acceleration ou freinage d un vehicule changement de temperature d un four L ordinateur peut aussi repondre a des interruptions qui lui permettent d executer des programmes de reponses specifiques a chacune puis de reprendre l execution sequentielle du programme interrompu L histoire des ordinateurs remonte au XIX e siecle avec des concepts tels que la machine a differences de Charles Babbage sans suite directe Alan Turing formalise mathematiquement la notion d ordinateur en 1931 Les premieres implementations commencent a emerger au milieu du XX e siecle notamment grace aux travaux de von Neumann en 1945 et se developpe rapidement avec l avenement des transistors et des circuits integres ce qui a permis la fabrication de machines plus petites plus rapides et moins cheres Les annees 1970 ont vu l emergence des ordinateurs personnels tandis que les annees 1990 ont ete marquees par l essor d Internet et de la communication en reseau EtymologieLe mot ordinateur fut introduit par IBM France en 1955 apres que Francois Girard alors responsable du service publicite de l entreprise eut l idee de consulter son ancien professeur de lettres a Paris Jacques Perret Avec Christian de Waldner alors president d IBM France ils demanderent au professeur Perret de suggerer un nom francais pour sa nouvelle machine electronique destinee au traitement de l information IBM 650 en evitant d utiliser la traduction litterale du mot anglais computer calculateur ou calculatrice qui etait a cette epoque plutot reserve aux machines scientifiques En 1911 une description de la machine analytique de Babbage utilisait le mot ordonnateur pour en decrire son organe moteur Pour aller prendre et reporter les nombres et pour les soumettre a l operation demandee il faut qu il y ait dans la machine un organe special et variable c est l ordonnateur Cet ordonnateur est constitue simplement par des feuilles de carton ajourees analogues a celle des metiers Jacquard Le professeur proposa un mot compose centre autour d ordonnateur celui qui met en ordre et qui avait aussi la notion d ordre ecclesiastique dans l eglise catholique ordinant Il suggera plus precisement ordinatrice electronique le feminin ayant pu permettre selon lui de mieux distinguer l usage religieux de l usage comptable du mot IBM France retint le mot ordinateur et chercha au debut a proteger ce nom comme une marque Mais le mot fut facilement et rapidement adopte par les utilisateurs et IBM France decida au bout de quelques mois de le laisser dans le domaine public HistoireL image la plus celebre du debut de l histoire de l informatique Ce portrait de Jacquard tisse en soie sur un metier Jacquard demandait la lecture de 24 000 cartes de plus de 1 000 trous chacune 1839 Il n etait produit que sur demande Charles Babbage l utilisa souvent pour expliquer ses idees sur ce que fut la premiere esquisse d un ordinateur sa machine analytique qui utilisait des cartes Jacquard pour ses commandes et ses donnees Premiere apparition de l ordinateur Article detaille Histoire des ordinateurs Selon Bernard Cohen auteur de l ouvrage intitule Howard Aiken Portrait of a computer pioneer les historiens des technologies et les informaticiens interesses en histoire ont adopte un certain nombre de caracteristiques qui definissent un ordinateur C est ainsi que la question de savoir si le Mark I etait ou n etait pas un ordinateur ne depend pas d une opinion majoritaire mais plutot de la definition utilisee Souvent quelques unes des caracteristiques fondamentales necessaires pour etre considerees comme un ordinateur sont Qu il soit electronique Numerique au lieu d analogique Qu il soit programmable Qu il puisse executer les quatre operations elementaires addition soustraction multiplication division et souvent qu il puisse extraire une racine carree ou adresser une table qui en contient Qu il puisse executer des programmes enregistres en memoire Une machine n est generalement pas classifiee comme un ordinateur a moins qu elle n ait des caracteristiques supplementaires comme la possibilite d executer des operations specifiques automatiquement et ceci d une facon controlee et dans une sequence predeterminee Pour d autres historiens et informaticiens il faut aussi que la machine ait ete vraiment construite et qu elle ait ete completement operationnelle Concept initial et realisation Sans une definition stricte il est impossible d identifier la machine qui devint le premier ordinateur mais il faut remarquer certaines des etapes fondamentales qui vont du developpement du concept de la machine a calculer programmable par Charles Babbage en 1837 au premier developpement de l ere de l informatique cent ans plus tard En 1834 Charles Babbage commence a developper une machine a calculer programmable sa machine analytique Il pense la programmer grace a un cylindre a picots comme dans les automates de Vaucanson mais deux ans plus tard il remplace ce cylindre par la lecture de cartes Jacquard et ainsi cree une machine a calculer infiniment programmable En 1843 Ada Lovelace ecrit le premier programme informatique pour calculer les nombres de Bernoulli pour la machine analytique qui ne sera jamais construite construit une version extremement simplifiee de l unite centrale de la machine analytique de son pere et l utilise en 1906 pour calculer et imprimer automatiquement les quarante premiers multiples du nombre Pi avec une precision de vingt neuf decimales demontrant sans ambiguite que le principe de la machine analytique etait viable et realisable En 1886 sa plus grande contribution fut de donner un ensemble mecanique de demonstration d une des machines de son pere a l universite Harvard C est cinquante ans plus tard apres avoir entendu la presentation de Howard Aiken sur son super calculateur qu un technicien de Harvard Carmello Lanza lui fit savoir qu une machine similaire avait deja ete developpee et qu il lui montra l ensemble mecanique de demonstration donne par Henry Babbage qui se trouvait dans un des greniers de l universite c est ainsi qu il decouvrit les travaux de Babbage et qu il les incorpora dans la machine qu il presenta a IBM en 1937 C etait la troisieme fois qu il essayait de trouver un sponsor pour le developpement de sa machine car son projet avait deja ete rejete deux fois avant l integration des travaux de Babbage dans l architecture de sa machine une fois par la Monroe Calculating Company et une fois par l universite Harvard Leonardo Torres Quevedo remplaca toutes les fonctions mecaniques de Babbage par des fonctions electromecaniques addition soustraction multiplication et division mais aussi la lecture de cartes et les memoires En 1914 et en 1920 Il construisit deux machines analytiques non programmable extremement simplifiees mais qui montraient que des relais electromecaniques pouvaient etre utilises dans une machine a calculer qu elle soit programmable ou non Sa machine de 1914 avait une petite memoire electromecanique et son arithmometre de 1920 qu il developpa pour celebrer le centieme anniversaire de l invention de l arithmometre etait commande par une machine a ecrire qui etait aussi utilisee pour imprimer ses resultats ameliora et simplifia les fonctions mecaniques de Babbage mais ne construisit pas de machine Et enfin Louis Couffignal essaya au debut des annees 1930 de construire une machine analytique purement mecanique comme celle de Babbage mais sensiblement plus simple mais sans succes C est cent ans apres la conceptualisation de l ordinateur par Charles Babbage que le premier projet base sur l architecture de sa machine analytique aboutira En effet c est en 1937 qu Howard Aiken presenta a IBM un projet de machine a calculer programmable qui sera le premier projet qui finira par une machine qui puisse etre et qui sera utilisee et dont les caracteristiques en font presque un ordinateur moderne Et donc bien que le premier ordinateur ne sera jamais determine a l unanimite le debut de l ere de l informatique moderne peut etre considere comme la presentation d Aiken a IBM en 1937 qui aboutira par l ASCC Calculatrices Les machines a calculer jouerent un role primordial dans le developpement des ordinateurs pour deux raisons tout a fait independantes D une part pour leurs origines c est pendant le developpement d une machine a calculer automatique a imprimante qu en 1834 Charles Babbage commenca a imaginer sa machine analytique l ancetre des ordinateurs C etait une machine a calculer programmee par la lecture de cartes perforees inspirees du Metier Jacquard avec un lecteur de cartes pour les donnees et un pour les programmes avec des memoires un calculateur central et des imprimantes et qui inspirera le developpement des premiers ordinateurs a partir de 1937 ce qui nous amenera aux mainframes des annees 1960 D autre part leur propagation se fit grace a la commercialisation en 1971 du premier microprocesseur l Intel 4004 qui fut invente pendant le developpement d une machine a calculer electronique pour la compagnie japonaise Busicom qui est a l origine de l explosion de la micro informatique a partir de 1975 et qui reside au cœur de tous les ordinateurs actuels quelles que soient leurs tailles ou fonctions bien que seulement 2 des microprocesseurs produits chaque annee soient utilises comme unites centrales d ordinateur les 98 restant sont utilises dans la construction de voitures de robots menagers de montres de cameras de surveillance Electromecanique et mecanographie Outre les avancees observees dans l industrie du textile et celles de l electronique les avancees de la mecanographie a la fin du XIX e siecle pour achever les recensements aux Etats Unis la mecanisation de la cryptographie au debut du XX e siecle pour chiffrer puis dechiffrer automatiquement des messages le developpement des reseaux telephoniques a base de relais electromecaniques sont aussi a prendre en compte pour comprendre l avenement de ce nouveau genre de machine qui ne calculent pas comme font faisaient les calculatrices mais lisent et interpretent des programmes qui eux calculent Pour le monde des idees avant l invention de ces nouvelles machines l element fondateur de la science informatique est en 1936 la publication de l article On Computable Numbers with an Application to the Entscheidungsproblem par Alan Turing qui allait deplacer le centre de preoccupation de certains scientifiques mathematiciens et logiciens de l epoque du sujet de la calculabilite ou decidabilite ouvert par Hilbert malmene par Godel eclairci par Church vers le sujet de la mecanisation du calcul ou calculabilite effective Dans ce texte de 36 pages Turing expose une machine theorique capable d effectuer tout calcul il demontre que cette machine est aussi puissante au niveau du calcul que tout etre humain Autrement dit un probleme mathematique possede une solution si et seulement si il existe une machine de Turing capable de resoudre ce probleme Par la suite il expose une machine de Turing universelle apte a reproduire toute machine de Turing il s agit des concepts d ordinateur de programmation et de programme Il termine en demontrant qu il existe au moins un probleme mathematique formellement insoluble le probleme de l arret Les premieres calculatrices electromecaniques construites selon les idees d Alan Turing apparaissent peu avant la Seconde Guerre mondiale Elles sont vite supplantees par les premiers calculateurs electroniques nettement plus performants Annees 1930 La fin des annees 1930 virent pour la premiere fois dans l histoire de l informatique le debut de la construction de deux machines a calculer programmables Elles utilisaient des relais et etaient programmees par la lecture de rouleaux perfores et donc pour certains etaient deja des ordinateurs Elles ne furent mises en service qu au debut des annees 1940 faisant ainsi de 1940 la premiere decennie dans laquelle on trouve des ordinateurs et des machines a calculer programmables totalement fonctionnels C est d abord en 1937 que Howard Aiken qui avait realise que la machine analytique de Babbage etait le type de machine a calculer qu il voulait developper proposa a IBM de la creer et de la construire apres une etude de faisabilite Thomas J Watson accepta de la construire en 1939 elle fut testee en 1943 dans les locaux d IBM et fut donnee et demenagee a l universite Harvard en 1944 changeant son nom de ASCC a Harvard Mark I ou Mark I Mais c est aussi Konrad Zuse qui commenca le developpement de son Zuse 3 en secret en 1939 et qui le finira en 1941 Parce que le Zuse 3 resta inconnu du grand public jusqu apres la fin de la Seconde Guerre mondiale sauf des services secrets americains qui le detruisirent dans un bombardement en 1943 ses solutions tres inventives ne furent pas utilisees dans les efforts communs mondiaux de developpement de l ordinateur EvolutionPremier ordinateur 1937 1946 Six machines furent construites durant ces 9 ans Elles furent toutes decrites au moins une fois dans la multitude de livres de l histoire de l informatique comme etant le premier ordinateur aucune autre machine construite ulterieurement ne fut decrite comme telle Ces six precurseurs peuvent etre divisees en trois groupes bien specifiques d une part deux machines a calculer Ces deux machines n etaient pas programmables l une etait electromecanique l autre electronique 1937 l ABC qui pouvait resoudre des equations lineaires et reconnu comme le premier ordinateur numerique 1939 le Complex Number Calculator de concu pour faire des operations sur des nombres complexes d autre part deux machines electromecaniques programmables programmees par la lecture de rubans perfores mais qui ne possedaient pas d instruction de branchement conditionnel et donc ne pouvaient aller d une partie d un programme a une autre 1941 le Zuse 3 1944 l ASCC Mark I d IBM Sans un branchement conditionnel et donc l implementation mecanique du mot SI le plus grand des calculateurs ne serait qu une super machine a calculer Il pourrait etre compare a une ligne d assemblage tout etant organise du debut a la fin avec aucune possibilite de changement une fois que la machine est mise en marche Andrew Hodges Alan Turing the enigma 1983 et enfin deux machines electroniques specialisees Initialement ces machines ne pouvaient faire que cela et etaient programmees par le changement de fils et d interrupteurs 1943 le Colossus concu pour dechiffrer des messages secrets allemands 1946 l ENIAC concu pour calculer des trajectoires balistiques L ENIAC et le Colosse etaient comme deux kits a assembler desquelles beaucoup de machines similaires mais differentes pouvaient etre construites Aucun n essaya d implementer l universalite de la machine de Babbage dans laquelle la machine n est jamais modifiee et ou seulement les instructions sont reecrites sur des cartes perforees Andrew Hodges Alan Turing the enigma 1983 De ces six machines seulement quatre furent connues de leurs contemporains les deux autres le Colossus et le Z3 utilisees dans l effort de guerre ne furent decouvertes qu apres la fin de la Seconde Guerre mondiale et donc ne participerent pas au developpement communautaire mondial des ordinateurs Seulement deux de ces machines furent utilisees dans les annees 1950 l ASCC Mark I et l ENIAC et chacune fut eventuellement modifiee pour en faire une machine Turing complet En juin 1945 est publie un article fondateur de John von Neumann donnant les bases de l architecture utilisee dans la quasi totalite des ordinateurs depuis lors Dans cet article von Neumann veut concevoir un programme enregistre et programme dans la machine La premiere machine correspondant a cette architecture dite depuis architecture de von Neumann est une machine experimentale la Small Scale Experimental Machine SSEM ou baby construite a Manchester en juillet 1948 En aout 1949 la premiere machine fonctionnelle fondee sur les bases de von Neumann fut l EDVAC Tubes a vide et commutateurs 1946 1955 Verification a l oscilloscope de l UNIVAC du Bureau du Recensement americain Cette chronologie demande qu un ordinateur soit electronique et donc elle commence en 1946 avec l ENIAC qui au depart etait programme avec des interrupteurs et par le positionnement de fils sur un commutateur comme sur un ancien standard telephonique Les ordinateurs de cette periode sont enormes avec des dizaines de milliers de tubes a vide L ENIAC faisait 30 m de long 2 40 m de haut et pesait 30 tonnes Ces machines n etaient pas du tout fiables par exemple en 1952 dix neuf mille tubes furent remplaces sur l ENIAC soit plus de tubes qu il n en contient L ENIAC prouva sans ambiguite que les principes de base de l electronique etait bien fondes Il etait vraiment inevitable que d autres machines a calculer de ce type seraient perfectionnees grace aux connaissances et a l experience acquises sur cette premiere De nouveau le titre de premier ordinateur commercialise depend de la definition utilisee trois ordinateurs sont souvent cites En premier le BINAC concu par la Eckert Mauchly Computer Corporation et livre a la Northrop Corporation en 1949 qui apres sa livraison ne fut jamais fonctionnel En deuxieme le Ferranti Mark I dont le prototype avait ete developpe par l universite de Manchester fut ameliore et construit en un exemplaire par la societe Ferranti et revendu a l universite de Manchester en fevrier 1951 Et en dernier UNIVAC I concu par la Eckert Mauchly Computer Corporation dont le premier fut vendu a l United States Census Bureau le 30 mars 1951 Une vingtaine de machines furent produites et vendues entre 1951 et 1954 Generations suivantes 1955 2000 Un mini ordinateur PDP 8 L utilisation de transistors au milieu des annees 1950 changea le jeu completement Les ordinateurs devinrent assez fiables pour etre vendus a des clients payants sachant qu ils fonctionneraient assez longtemps pour faire du bon travail Les circuits integres reduisirent la taille et le prix des ordinateurs considerablement Les moyennes entreprises pouvaient maintenant acheter ce genre de machines Les circuits integres permettent de concevoir une informatique plus decentralisee les constructeurs souhaitant concurrencer le geant IBM Le microprocesseur fut invente en 1969 par Ted Hoff d Intel pendant le developpement d une calculatrice pour la firme japonaise Busicom Intel commercialisera le 4004 fin 1971 Ted Hoff avait copie l architecture du PDP 8 le premier mini ordinateur et c est grace a la technologie de circuits integres LSI qui permettait de mettre quelques milliers de transistors sur une puce qu il put miniaturiser les fonctions d un ordinateur en un seul circuit integre La fonction premiere du microprocesseur etait de controler son environnement Il lisait des interrupteurs les touches d un clavier et il agissait en executant les operations requises addition multiplication etc et en affichant les resultats Le premier ordinateur personnel fut decrit dans le livre d Edmund Berkeley Giant brain or machines that think en 1949 et sa construction fut decrite dans une serie d articles du magazine a partir du numero d octobre 1950 En 1972 une societe francaise developpe le Micral premier micro ordinateur a etre base sur le microprocesseur 8008 Mais l ordinateur qui crea l industrie de l ordinateur personnel est l Altair 8800 qui fut decrit pour la premiere fois dans le magazine Radio Electronics de janvier 1975 Bill Gates Paul Allen Steve Wozniak et Steve Jobs ordre chronologique firent tous leurs debuts dans la micro informatique sur ce produit moins de six mois apres son introduction Generalites Le superordinateur Cray 1 lance en 1976 Les ordinateurs furent d abord utilises pour le calcul en nombres entiers d abord puis flottants On ne peut cependant les assimiler a de simples calculateurs du fait de la possibilite quasi infinie de lancer d autres programmes en fonction du resultat de calculs ou de capteurs internes ou externes temperature inclinaison orientation etc ou de toute action de l operateur ou de son environnement Dans l architecture de von Neumann les donnees sont banalisees et peuvent etre interpretees indifferemment comme des nombres des instructions des valeurs logiques ou tout symbole defini arbitrairement exemple lettres de l alphabet Le calcul represente une des applications possibles Dans ce cas les donnees sont traitees comme des nombres L ordinateur est utilise aussi pour ses possibilites d organisation de l information entre autres sur des peripheriques de stockage magnetique On a calcule a la fin des annees 1980 que sans les ordinateurs il faudrait toute la population francaise juste pour faire dans ce pays le seul travail des banques cette capacite d organiser les informations a generalise l usage du traitement de texte dans le grand public la gestion des bases de donnees relationnelles permet egalement de retrouver et de consolider des informations reparties vues par l utilisateur comme plusieurs tables independantes Cette creation d un neologisme fut a l origine de traductions multiples des expressions supercomputer superordinateur ou supercalculateur L experience a appris a distinguer dans un ordinateur deux aspects dont le second avait ete au depart sous estime l architecture physique materielle alias hardware ou hard l architecture logicielle alias software ou soft Un ordinateur tres avance techniquement pour son epoque comme le Gamma 60 de la compagnie Bull n eut pas le succes attendu pour la simple raison qu il existait peu de moyens de mettre en œuvre commodement ses possibilites techniques ref necessaire Le logiciel et son complement les services formation maintenance forme depuis le milieu des annees 1980 l essentiel des couts d equipement informatique le materiel n y ayant qu une part minoritaire Les ordinateurs peuvent etre sensibles aux bombes IEM ref necessaire FonctionnementVue d ensemble des differents organes d un ordinateur personnel Eclate d un ordinateur personnel 1 Ecran 2 Carte mere 3 Processeur 4 Parallele ATA 5 Memoire vive RAM 6 Connecteurs d extensions Carte Graphique Carte Son Carte reseau etc 7 Alimentation electrique 8 Lecteur de disque optique 9 Disque dur disque electronique 10 Clavier 11 Souris Parmi toutes les machines inventees par l Homme l ordinateur est celle qui se rapproche le plus du concept anthropologique suivant organes d entree organe de traitement de l information et organes de sortie Chez l Homme et chez de nombreux autres animaux les organes d entree sont les organes sensoriels l organe de traitement est le cerveau dont les logiciels sont construits par l apprentissage avec des mises a jour constantes en cours de vie et les organes de sortie sont les muscles Pour les ordinateurs modernes les organes d entree sont le clavier la souris et quelques autres box Internet notamment les organes de traitement sont les processeurs CPU processeur graphique et les logiciels qui sont mis a jour regulierement tout au long de la vie de l ordinateur et les organes de sortie l ecran l imprimante le graveur de DVD etc Les techniques utilisees pour fabriquer ces machines ont enormement change depuis les annees 1940 et sont devenues une technologie c est a dire un ensemble industriel organise autour de techniques a part entiere depuis les annees 1970 Beaucoup utilisent encore les concepts definis par John von Neumann bien que cette architecture soit en regression les programmes ne se modifient plus guere eux memes ce qui serait considere comme une mauvaise pratique de programmation et le materiel prend en compte cette nouvelle donne en separant aujourd hui nettement le stockage des instructions et des donnees y compris dans les caches L architecture de von Neumann decomposait l ordinateur en quatre parties distinctes l unite arithmetique et logique UAL ou unite de traitement son role est d effectuer les operations de base un peu comme le ferait une calculatrice l unite de controle C est l equivalent des doigts qui actionneraient la calculatrice la memoire qui contient a la fois les donnees et le programme qui dira a l unite de controle quels calculs faire sur ces donnees La memoire se divise entre memoire vive programmes et donnees en cours de fonctionnement et memoire permanente programmes et donnees de base de la machine les entrees sorties dispositifs qui permettent de communiquer avec le monde exterieur UAL et UC L unite arithmetique et logique ou UAL est l element qui realise les operations elementaires additions soustractions les operateurs logiques ET OU NI etc et les operations de comparaison par exemple la comparaison d egalite entre deux zones de memoire C est l UAL qui effectue les calculs de l ordinateur L unite de controle prend ses instructions dans la memoire Celles ci lui indiquent ce qu elle doit ordonner a l UAL et comment elle devra eventuellement agir selon les resultats que celle ci lui fournira Une fois l operation terminee l unite de controle passe soit a l instruction suivante soit a une autre instruction a laquelle le programme lui ordonne de se brancher L unite de controle facilite la communication entre l unite arithmetique et logique la memoire ainsi que les peripheriques Elle gere la plupart des executions des instructions dans l ordinateur Memoire Au sein du systeme la memoire peut etre decrite comme une suite de cellules numerotees contenant chacune une petite quantite d informations Cette information peut servir a indiquer a l ordinateur ce qu il doit faire instructions ou contenir des donnees a traiter Dans la plupart des architectures c est la meme memoire qui est utilisee pour les deux fonctions Dans les calculateurs massivement paralleles on admet meme que des instructions de programmes soient substituees a d autres en cours d operation lorsque cela se traduit par une plus grande efficacite Cette pratique etait jadis courante mais les imperatifs de lisibilite du genie logiciel l ont fait regresser hormis dans ce cas particulier depuis plusieurs decennies Cette memoire peut etre reecrite autant de fois que necessaire La taille de chacun des blocs de memoire ainsi que la technologie utilisee ont varie selon les couts et les besoins 8 bits pour les telecommunications 12 bits pour l instrumentation DEC et 60 bits pour de gros calculateurs scientifiques Control Data Un consensus a fini par etre trouve autour de l octet comme unite adressable et d instructions sur format de 4 ou 8 octets Dans tous les cas de figure l octet reste adressable ce qui simplifie l ecriture des programmes Les techniques utilisees pour la realisation des memoires ont compris des relais electromecaniques des tubes au mercure au sein desquels etaient generees des ondes acoustiques des transistors individuels des tores de ferrite et enfin des circuits integres incluant des millions de transistors Entrees Sorties Les dispositifs d entree sortie permettent a l ordinateur de communiquer avec l exterieur Ces dispositifs sont tres importants du clavier a l ecran La carte reseau permet par exemple de relier les ordinateurs en reseau informatique dont le plus grand est Internet Le point commun entre tous les peripheriques d entree est qu ils convertissent l information qu ils recuperent de l exterieur en donnees comprehensibles par l ordinateur A l inverse les peripheriques de sortie decodent l information fournie par l ordinateur afin de la rendre comprehensible par l utilisateur Bus Article detaille bus informatique Ces differentes parties sont reliees par trois bus le bus d adresse le bus de donnees et le bus de controle Un bus est un groupement d un certain nombre de fils electriques realisant une liaison pour transporter des informations binaires codees sur plusieurs bits Le bus d adresse transporte les adresses generees par l UCT Unite Centrale de Traitement pour selectionner une case memoire ou un registre interne de l un des blocs Le nombre de bits vehicules par ce bus depend de la quantite de memoire qui doit etre adressee Le bus de donnees transporte les donnees echangees entre les differents elements du systeme Le bus de controle transporte les differents signaux de synchronisation necessaires au fonctionnement du systeme signal de lecture RD signal d ecriture WR signal de selection CS Chip Select Architecture La miniaturisation permet d integrer l UAL et l unite de controle au sein d un meme circuit integre connu sous le nom de microprocesseur Typiquement la memoire est situee sur des circuits integres proches du processeur une partie de cette memoire la memoire cache pouvant etre situee sur le meme circuit integre que l UAL L ensemble est sur la plupart des architectures complete d une horloge qui cadence le processeur Bien sur on souhaite qu elle soit le plus rapide possible mais on ne peut pas augmenter sans limites sa vitesse pour deux raisons plus l horloge est rapide et plus le processeur degage de la chaleur selon le carre de la frequence Une trop grande temperature peut deteriorer le processeur il existe une cadence ou le processeur devient instable il genere des erreurs qui menent le plus souvent a un plantage Evolution du nombre de transistors sur un circuit integre selon la loi de Moore La tendance a ete a partir de 2004 de regrouper plusieurs UAL dans le meme processeur voire plusieurs processeurs dans la meme puce En effet la miniaturisation progressive voir Loi de Moore le permet sans grand changement de cout Une autre tendance depuis 2006 chez ARM est aux microprocesseurs sans horloge la moitie de la dissipation thermique est en effet due aux signaux d horloge quand le microprocesseur fonctionne de plus un microprocesseur sans horloge a une consommation presque nulle quand il ne fonctionne pas le seul signal d horloge necessaire est alors celui destine au rafraichissement des memoires Cet atout est important pour les modeles portables Le principal ecart fonctionnel aujourd hui par rapport au modele de von Neumann est la presence sur certaines architectures de deux antememoires differentes une pour les instructions et une pour les donnees alors que le modele de von Neumann specifiait une memoire commune pour les deux La raison de cet ecart est que la modification par un programme de ses propres instructions est aujourd hui consideree sauf sur les machines hautement paralleles comme une pratique a proscrire Des lors si le contenu du cache de donnees doit etre recrit en memoire principale quand il est modifie on sait que celui du cache d instructions n aura jamais a l etre d ou simplification des circuits et gain de performance Instructions Les instructions que l ordinateur peut comprendre ne sont pas celles du langage humain Le materiel sait juste executer un nombre limite d instructions bien definies Des instructions typiques comprises par un ordinateur sont par exemple Copier le contenu de la cellule 123 et le placer dans la cellule 456 Ajouter le contenu de la cellule 321 a celui de la cellule 654 Placer le resultat dans la cellule 777 Si le contenu de la cellule 999 vaut 0 executer l instruction a la cellule 345 La plupart des instructions se composent de deux zones l une indiquant quoi faire nommee code operation et l autre indiquant ou le faire nommee operande Au sein de l ordinateur les instructions correspondent a des codes le code pour une copie etant par exemple 001 L ensemble d instructions qu un ordinateur supporte se nomme son langage machine langage qui est une succession de chiffres binaires car les instructions et donnees qui sont comprises par le processeur CPU sont constituees uniquement de 0 zero et de 1 un 0 le courant electrique ne passe pas 1 le courant electrique passe En general ce type de langage n est pas utilise car on lui prefere ce que l on appelle un langage de haut niveau qui est ensuite transforme en langage binaire par un programme special interpreteur ou compilateur selon les besoins Les programmes ainsi obtenus sont des programmes compiles comprehensibles par l ordinateur dans son langage natif Certains langages de programmation comme l assembleur sont dits langages de bas niveau car les instructions qu ils utilisent sont tres proches de celles de l ordinateur Les programmes ecrits dans ces langages sont ainsi tres dependants de la plate forme pour laquelle ils ont ete developpes Le langage C beaucoup plus facile a relire que l assembleur permet de produire plus facilement des programmes Pour cette raison on l a vu de plus en plus utilise a mesure que les couts du materiel diminuaient et que les salaires horaires des programmeurs augmentaient ref necessaire Logiciels Les logiciels informatiques sont des listes generalement longues d instructions executables par un ordinateur De nombreux programmes contiennent des millions d instructions effectuees pour certaines de maniere repetitive De nos jours un ordinateur personnel execute plusieurs milliards d instructions par seconde Depuis le milieu des annees 1960 des ordinateurs executent plusieurs programmes simultanement Cette possibilite est appelee multitache C est le cas de tous les ordinateurs modernes En realite chaque cœur de processeur n execute qu un programme a la fois passant d un programme a l autre chaque fois que necessaire Si la rapidite du processeur est suffisamment grande par rapport au nombre de taches a executer l utilisateur aura l impression d une execution simultanee des programmes Les priorites associees aux differents programmes sont en general gerees par le systeme d exploitation Le systeme d exploitation est le programme central qui contient les programmes de base necessaires au bon fonctionnement des applications de l ordinateur Le systeme d exploitation alloue les ressources physiques de l ordinateur temps processeur memoire aux differents programmes en cours d execution Il fournit aussi des outils aux logiciels comme les pilotes afin de leur faciliter l utilisation des differents peripheriques sans avoir a en connaitre les details physiques Types d ordinateursDifferents types d ordinateurs IBM 370 1972 HP 2116 1974 Serveur VAX 1975 Bull Micral p 2 francais en 1981 IBM PC 5150 en 1983 Superordinateur Columbia de la NASA en 2004 Acer Aspire 8920 2012 Par type de phenomene physique Mecanique L ordinateur mecanique se base sur des composants mecaniques pour effectuer les calculs engrenages etc La machine analytique de Charles BabbageElectromecanique Les ordinateurs electromecaniques utilisent a la fois du courant electrique et des mecanismes mecaniques pour le calcul relais electromecaniques Zuse 3 et l ASCC Mark I d IBMElectronique Les ordinateurs electroniques utilisent des electrons pour realiser les differentes fonctions de l architecture d un ordinateur C est le phenomene physique sous jacent de nos ordinateurs actuels Quantique Les ordinateurs quantiques utilisent les proprietes quantiques de la matiere Optique Les ordinateurs optiques utilisent des photons pour le traitement des informations Chimique ou biologique Ordinateur a ADN Ordinateur neuronalPar type de traitement temporel Synchrone Autosynchrone AsynchronePar domaine d application Ordinateur d entreprise Mainframe exemples IBM 360 et 370 DEC PDP 10 etc Mini ordinateur exemples IBM AS 400 ISeries RS 6000 HP9000 etc Superordinateur exemples Riken Cray etc Ordinateur personnel exemples PC Macintosh etc Systeme embarque Ordinateur de bordPar taille Ordinateur de poche Assistant numerique personnel Smartphone Smartwatch Ordinateur portable Ultraportable Tablette tactile Ordinateur portable Ordinateur de bureau Mini PC Ordinateur de bureau Station de travail Ordinateur intermediaire Mini ordinateur Ordinateur geant Mainframe SuperordinateurPar architecture Amiga Atari ST Compatible PC Macintosh stations SPARC Notes et referencesIBM France 1955 le terme Ordinateur est invente par Jacques Perret a la demande d IBM France Centenaire d IBM 16 avril 2014 16 avril 1955 Que diriez vous d ordinateur Le Monde 2005 a et b Pierre Guiraud Problemes et methodes de la statistique linguistique Springer 1959 ISBN 9789027700254 L Jacob p 189 1911 Napoleon Landais Dictionnaire general et grammatical des dictionnaires francais Didier 1849 Etymologie du mot ORDINATEUR ordinateur ancien francais sur presse francophone org consulte le 22 fevrier 2008 Histoire de la creation du mot Ordinateur la lettre in extenso de J Perret et son contexte explique par Gilles Zemor 23 aout 1996 consulte le 12 mars 2008 The Most Famous Image in the Early History of Computing From cave paintings to the internet HistoryofScience com Anthony Hyman ed Science and Reform Selected Works of Charles Babbage Cambridge England Cambridge University Press 1989 page 298 Une copie de ce tableau est dans la collection du Science Museum de Londres Delve 2007 p 99 Bernard Cohen p 297 2000 traduit de l americain Historians of technology and computer scientists interested in history have adopted a number of qualifications that define a computer As a result the question of whether Mark I was or was not a computer depends not on a general consensus but rather on the particular definition that is adopted Often some primary defining characteristics of a computer are that it must 1 be electronic 2 be digital rather than analog 3 be programmed 4 be able to perform the four elementary operations addition subtraction multiplication and division and often extract roots or obtain information from built in tables and 5 incorporate the principle of the stored program A machine does not generally qualify as a computer unless it has some further properties for example the ability to perform certain specified operations automatically in a controlled and predetermined sequence For some historians and computer scientists a machine must also have been actually constructed and then become fully operational en The introduction of punched cards into the new engine was important not only as a more convenient form of control than the drums or because programs could now be of unlimited extent and could be stored and repeated without the danger of introducing errors in setting the machine by hand it was important also because it served to crystalize Babbage s feeling that he had invented something really new something much more than a sophisticated calculating machine Bruce Collier 1970 Robert Ligonniere p 109 1987 en fragment of Babbage s first difference engine page consultee le 18 10 2013 a et b Bernard Cohen p 66 2000 Bernard Cohen p 44 2000 mais ces machines semblent etre restees des appareils de demonstration Louis Couffignal p 53 1933 sa machine est aujourd hui en voie de construction cite dans la preface par Maurice d Ocagne page VII 1933 l Altair 8800 qui eut Bill Gates et Paul Allen comme premiers programmeurs en Jim Turley The essential guide to semiconductors Prentice Hall New Jersey 2003 p 123 en Alan Turing On Computable Numbers with an Application to the Entscheidungsproblem Proceedings of the London Mathematical Society London Mathematical Society 1937 DOI 10 1112 PLMS S2 42 1 230 lire en ligne et idem A Correction Proc London Math Soc 2e serie vol 43 1938 p 544 546 DOI 10 1112 plms s2 43 6 544 lire en ligne Bernard Cohen p 66 67 2000 Carmello Lanza couldn t see why in the world I Howard Aiken wanted to do anything like this in the Physics laboratory because we already had such a machine and nobody used it Lanza led him up into the attic There sure enough were the wheels that Aiken later put on display in the lobby of the Computer Laboratory With them was a letter from Henry Prevost Babbage describing these wheels as part of his father s proposed calculating engine This was the first time Aiken ever heard of Babbage he said and it was this experience that led him to look up Babbage in the library and to come across his autobiography Andrew Hodges p 298 1983 en Without conditional branching the ability to mechanize the word IF the grandest calculator would be no more than a glorified adding machine It might be thought of as assembly line everything being laid down from start to finish and there being no possibility of interference in the process once started Les premiers ordinateurs sur online fr consulte le 14 octobre 2018 Andrew Hodges p 302 1983 en Both ENIAC and Colossus were like kits out of which many slightly different machines could be made Neither sought to embody the true universality of Babbage s conception in which the machinery would be entirely unchanged and only the instruction cards rewritten en PDF First Draft of a Report on the EDVAC sur le site archive org Andrew S Tanenbaum page 5 13 1987 Le livre utilise 1945 mais l ENIAC fut inaugure en fevrier 1946 Encyclopedia of Computer Science p 541 1976 Encyclopedia of Computer Science p 541 1976 Traduit de the ENIAC established the fact that the basic principles of electronic engineering are sound It was indeed inevitable that future computing machines of this type would be improved through the knowledge and experience gained on this first one a et b plaque commemorant la premiere commercialisation d un ordinateur pour le BINAC et pour l UNIVAC I dans ce cas premiere commercialisation en vente libre en interview avec Isaac Auerbach a propos du BINAC et de l UNIVAC en The BINAC A case study in the history of technology IEEE Une deuxieme machine dont la commande par l etablissement de recherche atomique d Harwell fut annulee au milieu de sa construction ne fut jamais finie par Ferranti Voir le tableau recapitulatif dans l article en UNIVAC installations 1951 1954 en Andrew S Tanenbaum page 6 1987 The introduction of the transistor in the mid 1950s changed the picture radically Computers became reliable enough that they could be sold to paying customers with the expectation that they would continue to function long enough to get some useful work done Andrew S Tanenbaum page 11 1987 en How the Altair 8800 started the PC revolution Part 1 consulte le 12 05 2013 en Bill Gates talks about Microsoft and the Altair 8800 1994 consulte le 12 05 2013 Voir aussiSur les autres projets Wikimedia Ordinateur sur Wikimedia Commonsordinateur sur le Wiktionnaire thesaurus Ordinateur sur Wikiquote Bibliographie L Jacob Encyclopedie Scientifique Le Calcul Mecanique Paris Octave Doin et fils 1911 Robert Ligonniere Prehistoire et Histoire des ordinateurs Paris Robert Laffont 1987 356 p ISBN 978 2 221 05261 7 Louis Couffignal Les machines a calculer leurs principes leur evolution Paris Gauthier Villars 1933 en Bernard Cohen Howard Aiken Portrait of a computer pioneer Cambridge Massachusetts The MIT press 2000 329 p ISBN 978 0 262 53179 5 lire en ligne en 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par L Depecker en ligne sur BibNum Articles connexes Liste d ordinateurs du passe Minitel Micro informatique Programmation informatique Programme informatique Intelligence artificielle Superordinateur Internet Intranet Debit Reseau informatique Serveur informatique Donnees informatiques Systeme informatique Systeme d exploitation Systeme embarque Peripherique informatique Informatique Histoire de l informatique Histoire des ordinateurs Bus de donnees Bus de controle Ordinateur portable Ordinateur quantique Ordinateur a ADN Ordinateur neuronal Ordinateur optique Ordinateur de bord Ordinateur de bureau Ordinateur personnel Mini ordinateur Ultraportable Mini PC Smartphone Tablette tactile Ecran d ordinateur Souris d ordinateur Clavier d ordinateur Pave numerique Logiciel Carte mere Carte d extension Carte reseau Memoire vive Memoire cache Disque dur Processeur Microprocesseur Circuit integre Bug Ordinateur hybride Liens externes Ressources relatives a la recherche Academia sujets JSTOR 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