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Les Phylactolaemata sont l une des trois classes de l embranchement des Ectoproctes les deux autres étant Stenolaemata e

Phylactolaemata

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Phylactolaemata
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Les Phylactolaemata sont l'une des trois classes de l'embranchement des Ectoproctes, les deux autres étant Stenolaemata et Gymnolaemata). Alors que la plupart des Ectoproctes vivent en eau de mer et en zone tropicale, les espèces de Phylactolaemata vivent en eau douce, y compris en zone froide ou tempérée. Ce sont tous des animaux filtreurs et coloniaux, pouvant parfois former des colonies géantes de millions d'individus.

Phylactolaemata
image
Colonie flottante géante d'une espèce de Phylactoaemata (Pectinatella magnifica).
Mingo National Wildlife Refuge, États-Unis
Classification
Règne Animalia
Sous-règne Bilateria
Infra-règne Protostomia
Super-embr. Lophotrochozoa
Embranchement Ectoprocta

Classe

Phylactolaemata
Allman, 1856

Familles de rang inférieur

  • † Cristatellidae
  • † Fredericellidae
  • † Lophopodidae
  • †
  • † Plumatellidae

Classification phylogénétique

Position :
  • Bilatériens
    • Protostomiens
      • Chétognathes ?
      • Lophotrochozoaires
        • Ectoproctes
          • Sténolémés
          • Gymnolémés
          • Phylactolémés
        • Rhombozoaires
        • Platyzoaires
        • Phoronozoaires
        • Eutrochozoaires
      • Ecdysozoaires
      • Mésozoaires
    • Deutérostomiens

Étymologie

Le nom de taxon Phylactolaemata, formé sur le grec ancien φύλαξις, phulaxis, « protection, garde », et λαιμός, laimós, « cou, gorge », fait allusion à l'opercule placé à l'entrée du tube digestif.

Mode de vie

Comme tous les Ectoproctes, les espèces de la classe des Phylactolaemata se nourrissent en filtrant des microparticules en suspension (plancton, nano ou microdébris de matière organique) qu'elles trouvent dans l'eau. Elles captent ces particules au moyen d'une minuscule couronne extensible / rétractile formant un tentacule cilié dit « lophophore ». Elles vivent en colonies (parfois géantes chez certaines espèces). Dans une colonie, chaque individu est un clone du « membre fondateur ». Contrairement à celles de quelques Ectoproctes marins, les colonies de Phylactolaemata sont constituées d'un seul type de zoïde, dont certains prennent toutefois une forme différente. Il s'agit d'individus qui sont responsables de l'alimentation et de l'excrétion ; ils sont nommés autozoïdes. La colonie meurt en hiver et produit des propagules dont la forme est typique de l'espèce, nommés Statoblastes. Elle en produit également avant l'hiver en cas de stress élevé. La cohérence physique de la colonie est assurée par une sorte d'exosquelette sécrété par les zoïdes, mais à la différence des coraux, ce squelette n'est pas minéralisé. Il est constitué d'une substance (protéine) gélatineuse (et plus ou moins dure selon les espèces et le stade de croissance).

Aire géographique

Les espèces de ce groupe sont principalement réparties dans l'hémisphère sud. La distribution actuelle laisse supposer que le groupe remonte au moins à l'époque où les continents étaient réunis.

94 espèces d'ectoproctes d’eau douce étaient connues en 2008 (74 espèces étaient des Phylactolaemata et 20 des Gymnolaemata). Environ la moitié de ces espèces sont inféodées à une zone zoogéographique, les autres étant cosmopolites.

Concernant les espèces de l'hémisphère nord, certaines d'entre elles ont une large répartition (holarctique) alors que d'autres sont endémiques d'une région ou d'une sous-région.

Reproduction

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Exemple de Statoblaste (ici de Plumatella repens)
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Colonie de Cristatella mucedo et son statoblaste (Planche d'illustrations, tirée d'une monographie de Allman consacrée aux Phylactolaemata parue en 1856
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Statoblaste mature de Pectinatella magnifica
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Dessin représentant une petite colonie de Cristatella mucedo
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autozoïde et sa corolle (utilisée pour capter la nourriture en suspension dans l'eau)
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Peut-être , accrochée à la racine d'une lentille d'eau (sans la parasiter)
Vue en coupe d'une colonie de Cristatella mucedo (modèle 3D reconstitué)
Vue en coupe d'une colonie de Cristatella mucedo (modèle 3D reconstitué)

Les colonies de Phylactolaemate sont constituées de clones. Ils peuvent se reproduire de deux manières :

Reproduction sexuée

Comme chez tous les Ectoproctes, chaque individu de la colonie est hermaphrodite (simultanément mâle et femelle). Le sperme est libéré dans l'eau par les individus et une partie en est réabsorbée par d'autres (surtout au sein de la même colonie mais aussi un peu au sein de colonies voisines). Il est absorbé avec les particules alimentaires, via le tube digestif et excrétoire. Les ovules fécondés forment des œufs qui seront chez la plupart des espèces couvés à l'intérieur des tubes au sein de la colonie. Les larves sont équipées de poils ou rangées de cils leur permettant de nager et se disperser dans la colonne d'eau. Ces jeunes ectoproctes migrent alors avant de s'installer pour former une nouvelle colonie.

Reproduction asexuée

La méthode asexuée de reproduction des Phylactolaemata semble unique parmi les Ectoproctes. Elle permet à la lignée d'une colonie de survivre aux variations de conditions des milieux d'eau douce.

En été et en automne, chaque colonie produit un grand nombre de statoblastes généralement en forme de disque (comme une petite soucoupe volante) qui fonctionnent comme des capsules de survie, à la manière des gemmules d'éponges . Ces statoblastes se forment sur un funicule (cordon) reliée à l'intestin du parent qui les nourrit au fur et à mesure de leur croissance. À mesure qu'ils grandissent, les statoblastes construisent une sorte de coques de protection bivalves dure (matière évoquant la chitine, brune ou noire).

Ces statoblastes sont expulsés en cas de stress ou mort de la colonie. Certains types collent à la colonie mère jusqu’à sa mort (et peuvent alors régénérer la colonie). D’autres tombent au fond ou au contraire remontent en surface (chez certaines espèces ces capsules sont moins denses ou parfois moins denses que l’eau, certaines contenant un peu de gaz assurant leur flottaison ). Ils seront dispersés par le courant, le vent ou des animaux (oiseaux d’eau en particulier). Ces statoblastes peut rester en dormance durant de longues périodes en survivant à des conditions difficiles (digestion, gel et dessiccation). Certains sont munis d’une ceinture de petits filaments terminés chacun par une sorte d’ancre microscopique. Ils peuvent s’accrocher à des algues ou plumes et être transportés sur de longues distances par les animaux, la végétation flottante, les courants et les vents.

Quand les conditions leur conviennent à nouveau, les valves de la coquille s’ouvrent et les cellules qu’elles protégeaient forment un zoïde qui tentera de former une nouvelle colonie. Une étude a estimé qu'un groupe de colonies occupant un mètre carré peut produire environ 800 000 statoblastes .

Histoire scientifique

L'étude du groupe des Phylactolaemata d'eau douce a commencé avec la découverte en avril 1741 aux Pays-Bas par Trembley dans une mare située près de la ville de La Haye, d'une espèces alors nouvelle pour la science, qui sera nommée en 1768 par le naturaliste allemand Peter Simon Pallas.

La seconde espèce étudiée fut (l'espèce la mieux distribuée dans le monde selon Lacourt) par Blumenbach en 1779 et 1780, suivie de Plumatella fungosa (également bien distribuée) étudiée par Pallas (1768). Cuvier publie ensuite en 1798 une description de Cristatella mucedo et au milieu du XIXe siècle l'étude de ce groupe acquiert un élan nouveau avec une première monographie publiée par Allman en 1856, principalement consacrée aux espèces d'Europe occidentale en introduisant au passage le nouveau nom de Phylactolaemata. Plusieurs de ces études ont été faites par des naturalistes célèbres : Linnée (1758, 1767), Cuvier (1798), Lamarck (1816) et De Vries (1887), et bien d'autres par des naturalistes venant de tout le continent européen ; un peu moins connus mais qui ont fourni un travail souvent remarquable. C'est le cas par exemple de Hancock (1850, 1860), Leidy (1851-1879), Ridley (1866), Davenport (1890-1904), Oka (1890-1912), Meissner (1893-1898), Rousselet (1904-1916) et Sollas (1908). La reproduction et l'histologie de ces espèces ont été étudiées et décrites par Wesenberg-Lund (1895-1939), Braem (1888-1913) et Kraepelin (1884-1914). Une monographie publiée en deux tomes (1887, 1892) par Kraepelin contient des planches dont la qualité n'a selon Lacourt pas été surpassée.

D'autres biologistes ont au XXe siècle poursuivi leur travail, dont Abricossoff (1924-1959) en Russie ; Annandale (1907-1922) en Asie du Sud ; Borg (1930-1941) en Suède, Allemagne et hors d'Europe ; Harmer (1901-1935) au Royaume-Uni) ; Hastings (1929-1938) au Royaume-Uni et dans le monde, Lacourt (1948-1959) aux Pays-Bas, en Belgique, mais aussi au Congo et à Sumatra) ; Loppens (1905-1948) en Belgique ; Marcus (1926-1958) au Danemark et au Brésil), Prenant & Bobin (1956) ont travaillé sur les espèces européennes ; Rogick (1934-1957) avec quelques courtes publications a traité d'espèces nord américaines pendant que Toriumi (1941-1963) se penchait sur les espèces japonaises et des régions proches du Japon. Marcus (1926-1958) a produit un important travail sur la biologie de ce groupe et Cori (1941) un document synthétisant la connaissance de son temps sur les espèces marines et d'eau douce de Bryozoa (in "Handbuch der Zoologie", 240 pages).

Dans les années 1960 trois spécialistes sont Brien, Toriumi et Lacourt :

  • Brien (1934-1960) qui a ré-étudié le travail de Braem et Kraepelin, en précisant la structure et le développement du zoarium, l'histologie, et la biologie de la reproduction d'un certain nombre d'espèces, publiant en 1960 un traité de zoologie incluant un chapitre sur cet ordre ;
  • Toriumi (1951-1956) qui affine la taxonomie de cette classe d'une manière exhaustive en plusieurs publications. Wiebac h (1958) a produit une synthèse de la biologie des espèces de ce taxon ;
  • Lacourt qui publie en 1968 une nouvelle monographie intitulée A monograph of the freshwater Bryozoa-Phylactolaemata] (168 p) faisant le point sur la taxonomie et distribution de ces espèces, à partir de la littérature et d'échantillons envoyés par des muséums d'histoire naturelle du monde entier

En 1968, A.W. Lacourt a produit une monographie faisant le bilan des connaissances sur ce groupe, en précisant sa phylogénie. Phylactolaemata devait être considéré comme un groupe qui a divergé et complété son évolution en produisant des formes « géantes » de colonies, mais aussi des formes géantes de statoblastes. Toujours selon Lacourt, ce phénomène évolutif s'est accompagné d'une réduction du nombre de tentacules des individus. Lacourt a pour cette étude réobservé avec attention, sous différents types d'éclairage et microscopes (dont microscope électronique), en s'aidant de différentes méthodes histochimiques.

Lacourt considérait encore en 1968 que ce groupe était difficile à étudier « en raison de leur relative rareté et inaccessibilité et parce qu'elles ne peuvent être collectées qu'à une certaine période et non toute l'année », mais grâce à leur caractère étrange elles ont fasciné les naturalistes et comptent « parmi les objets les plus anciennement scientifiquement étudiés ».

Les clé de détermination (de même que les hypothèses sur l'évolution de ce groupe) sont basées sur la description des zoariums et des statoblastes. Une nouvelle clé a été produite en 2005 pour les espèces européennes par TS. Wood & B Okamura

Prédateurs, maladies

Ces espèces sont réputées supporter des eaux eutrophes et très turbides, mais seraient plutôt vulnérables à la pollution chimique de l'eau [et moins des sédiments, car elles n'y sont généralement pas présente (il y a des exceptions)].

Elles peuvent être parasitées.

Phylogénie

Article détaillé : Ectoprocta (classification phylogénétique).

Liste des genres et espèces

Il existerait au moins une cinquantaine d'espèces dont trois au moins survivant aux difficiles conditions hivernales des eaux douces de l'Arctique.

Lacourt en 1968 distinguait :

famille Fredericellidae Hyatt, 1868

  • Fredericella Gervais, 1838
    • (Blumenbach, 1779)
    • (Blumenbach, 1779)
    • Annandale, 1909
    • Du Bois-Reymond Marcus, 1946
    • Goddard, 1909

famille Plumatellidae Allman, 1856

  • Plumatella Lamarck, 1816
    • Plumatella casmiana Oka, 1907
    • Kraepelin, 1887
    • Plumatella agilis (Marcus, 1942)
    • Plumatella carvalhoi (Marcus, 1942)
    • Plumatella fruticosa Allman, 1844
    • Plumatella repens (Linnaeus, 1758)
    • Plumatella fungosa (Pallas, 1768)
    • Plumatella javanica Kraepelin, 190
    • Plumatella longigemmis (Annandale, 1915)
    • Plumatella emarginata Allman, 1844
    • Plumatella evelinae (Marcus, 1941)
    • (Hozawa & Toriumi, 1940)
    • Jullien, 1885
    • (Toriumi, 1952)
    • (Hancock, 1850)
    • (Annandale, 1915)
    • (Ridley, 1886)
    • Hastings, 1929

famille nov. fam

  • Pectinatella Leidy, 1851
    • Pectinatella magnifica (Leidy, 1851)
    • Oka, 1890

famille Lophopodidae Rogick, 1935

  • Lophopus Dumortier, 1835
    • (Pallas, 1768)
    • Rousselet, 1904
    • (Sollas, 1908)
    • Rousselet, 1904
    • Kraepelin, 1914
    • (Hyatt, 1866)
    • Lacourt, 1959

famille nov. fam

  • Oka, 1908
    • Oka, 1908

famille Cristatellidae Allman, 1856

  • Cristatella Cuvier, 1798
    • Cristatella mucedo Cuvier, 1798

Espèces douteuses (pour Lacourt en 1968)

    • Annandale, 1913
    • Rousselet, 1907
    • Kellicot, 1882

D'après ITIS, Catalogue of Life, BioLib et World Register of Marine Species (12 mai 2016) :

  • ordre Plumatellida
    • famille Cristatellidae
      • genre Cristatella Cuvier, 1798
    • famille Fredericellidae Allman, 1856
      • genre Fredericella Gervais, 1838
    • famille Lophopodidae Rogick, 1935
      • genre Oda & Mukai, 1989
      • genre Rousselet, 1904
      • genre Lophopus Dumortier, 1835
    • famille (placé à part par WoRMS et CatalogueofLife)
      • genre Wiebach, 1964
      • genre Pectinatella Leidy, 1852
    • famille Plumatellidae
      • genre Jullien, 1885
      • genre Plumatella Lamarck, 1816
      • genre Annandale, 1909
      • genre Shrivastava, 1981
    • famille Lacourt, 1968 (non reconnue par BioLib et ITIS)
      • genre Oka, 1908



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Plumatella repens ; dessin de Haeckel (1904) : individu fondateur d'une colonie, émergeant d'un statoblaste.

Galerie

  • image
    Cristatella mucedo (Cristatellidae)
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    (Fredericellidae, en bas)
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    Pectinatella magnifica ()
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    Plumatella repens (Plumatellidae)

Notes et références

  1. ↑ a et bAllman 1856
  2. ↑ a b c d e et f(en) Ruppert EE, Fox RS & Barnes RD (2004) « Lophoporata ». Invertebrate Zoology (7 ed.). Brooks / Cole. p. 829–845, (ISBN 0-03-025982-7)
  3. ↑ a b c d e f g h i et jLacourt AW (1968), A monograph of the freshwater Bryozoa-Phylactolaemata. EJ Brill. PDF, 168 pages
  4. ↑ a et b(en) Massard J. A. & Geimer G. (2008), Global diversity of bryozoans (Bryozoa or Ectoprocta) in freshwater: an update, Bulletin de la Société des naturalistes luxembourgeois, 109, p.139-148
  5. (en) Vinogradov AV (2006) Zoogeographical peculiarities of Euroasian north continental water-bodies – Phylactolaemata and Eurystomata ; Linzer biol. Beitr. 38/1 65-70 21.7.2006
  6. Bryozoans — Phylum Bryozoa, sur le site Polar Life (Canada)
  7. ↑ a b c et d Doherty, P.J. (2001). "The Lophophorates". In Anderson, D.T. Invertebrate Zoology (2 ed.). Oxford University Press. p. 363–373. (ISBN 0-19-551368-1)
  8. Trembley, 1744
  9. Wood TS & Okamura B (2005) A New Key to the Freshwater Bryozoans of Britain, Ireland and Continental Europe
  10. Canning EU, Okamura B & Curry A (1996) Development of a myxozoan parasite Tetracapsula bryozoides gen. n. et sp. n. in Cristatella mucedo (Bryozoa: Phylactolaemata). Folia parasitologica, 43(4), 249-261
  11. Bryozoans — Phylum Bryozoa Polar Life
  12. Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 12 mai 2016.
  13. Catalogue of Life Checklist, consulté le 12 mai 2016.
  14. BioLib, consulté le 12 mai 2016.
  15. World Register of Marine Species, consulté le 12 mai 2016.

Bibliographie

  • Lacourt AW (1968), A monograph of the freshwater Bryozoa-Phylactolaemata. EJ Brill
  • Ruppert E.E., Fox R.S., Barnes R.D. (2004), Lophoporata, in Invertebrate Zoology (7e ed.), Brooks / Cole, p. 829–845, (ISBN 0-03-025982-7)
  • Doherty P.J. (2001), The Lophophorates, in Anderson D.T., Invertebrate Zoology (2e ed.), Oxford University Press, p. 363–373, (ISBN 0-19-551368-1)

Publication originale

  • George James Allman, A monograph of the fresh-water polyzoa : including all the known species, both British and foreign (œuvre écrite), Inconnu, Londres, 1856, [lire en ligne].image

Voir aussi

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  • Phylactolaemata, sur Wikispecies

Articles connexes

  • Ectoprocta
  • Ectoprocta (classification phylogénétique)
  • Statoblaste (propagule)

Liens externes

  • (en) WoRMS : Phylactolaemata (+ liste ordres + liste familles)
  • (fr + en) ITIS : Phylactolaemata
  • (en) Tree of Life Web Project : Phylactolaemata
  • (en) Animal Diversity Web : Phylactolaemata
  • (en) Catalogue of Life : Phylactolaemata Allman, 1856 (consulté le 10 avril 2023)
  • (en) Fauna Europaea : Phylactolaemata (consulté le 17 mars 2023)
  • (en) BioLib : Phylactolaemata
  • (en) NCBI : Phylactolaemata (taxons inclus)
  • image Portail de la zoologie

Auteur: www.NiNa.Az

Date de publication: 25 Mai, 2025 / 16:53

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Les Phylactolaemata sont l une des trois classes de l embranchement des Ectoproctes les deux autres etant Stenolaemata et Gymnolaemata Alors que la plupart des Ectoproctes vivent en eau de mer et en zone tropicale les especes de Phylactolaemata vivent en eau douce y compris en zone froide ou temperee Ce sont tous des animaux filtreurs et coloniaux pouvant parfois former des colonies geantes de millions d individus Phylactolaemata Colonie flottante geante d une espece de Phylactoaemata Pectinatella magnifica Mingo National Wildlife Refuge Etats UnisClassificationRegne AnimaliaSous regne BilateriaInfra regne ProtostomiaSuper embr LophotrochozoaEmbranchement Ectoprocta ClassePhylactolaemata Allman 1856 Familles de rang inferieur Cristatellidae Fredericellidae Lophopodidae Plumatellidae Classification phylogenetique Position Bilateriens Protostomiens Chetognathes Lophotrochozoaires Ectoproctes Stenolemes Gymnolemes Phylactolemes Rhombozoaires Platyzoaires Phoronozoaires Eutrochozoaires Ecdysozoaires Mesozoaires DeuterostomiensEtymologieLe nom de taxon Phylactolaemata forme sur le grec ancien fyla3is phulaxis protection garde et laimos laimos cou gorge fait allusion a l opercule place a l entree du tube digestif Mode de vieComme tous les Ectoproctes les especes de la classe des Phylactolaemata se nourrissent en filtrant des microparticules en suspension plancton nano ou microdebris de matiere organique qu elles trouvent dans l eau Elles captent ces particules au moyen d une minuscule couronne extensible retractile formant un tentacule cilie dit lophophore Elles vivent en colonies parfois geantes chez certaines especes Dans une colonie chaque individu est un clone du membre fondateur Contrairement a celles de quelques Ectoproctes marins les colonies de Phylactolaemata sont constituees d un seul type de zoide dont certains prennent toutefois une forme differente Il s agit d individus qui sont responsables de l alimentation et de l excretion ils sont nommes autozoides La colonie meurt en hiver et produit des propagules dont la forme est typique de l espece nommes Statoblastes Elle en produit egalement avant l hiver en cas de stress eleve La coherence physique de la colonie est assuree par une sorte d exosquelette secrete par les zoides mais a la difference des coraux ce squelette n est pas mineralise Il est constitue d une substance proteine gelatineuse et plus ou moins dure selon les especes et le stade de croissance Aire geographiqueLes especes de ce groupe sont principalement reparties dans l hemisphere sud La distribution actuelle laisse supposer que le groupe remonte au moins a l epoque ou les continents etaient reunis 94 especes d ectoproctes d eau douce etaient connues en 2008 74 especes etaient des Phylactolaemata et 20 des Gymnolaemata Environ la moitie de ces especes sont infeodees a une zone zoogeographique les autres etant cosmopolites Concernant les especes de l hemisphere nord certaines d entre elles ont une large repartition holarctique alors que d autres sont endemiques d une region ou d une sous region ReproductionExemple de Statoblaste ici de Plumatella repens Colonie de Cristatella mucedo et son statoblaste Planche d illustrations tiree d une monographie de Allman consacree aux Phylactolaemata parue en 1856Statoblaste mature de Pectinatella magnificaDessin representant une petite colonie de Cristatella mucedoautozoide et sa corolle utilisee pour capter la nourriture en suspension dans l eau Peut etre accrochee a la racine d une lentille d eau sans la parasiter source source source source Vue en coupe d une colonie de Cristatella mucedo modele 3D reconstitue source source source source Vue en coupe d une colonie de Cristatella mucedo modele 3D reconstitue Les colonies de Phylactolaemate sont constituees de clones Ils peuvent se reproduire de deux manieres Reproduction sexuee Comme chez tous les Ectoproctes chaque individu de la colonie est hermaphrodite simultanement male et femelle Le sperme est libere dans l eau par les individus et une partie en est reabsorbee par d autres surtout au sein de la meme colonie mais aussi un peu au sein de colonies voisines Il est absorbe avec les particules alimentaires via le tube digestif et excretoire Les ovules fecondes forment des œufs qui seront chez la plupart des especes couves a l interieur des tubes au sein de la colonie Les larves sont equipees de poils ou rangees de cils leur permettant de nager et se disperser dans la colonne d eau Ces jeunes ectoproctes migrent alors avant de s installer pour former une nouvelle colonie Reproduction asexuee La methode asexuee de reproduction des Phylactolaemata semble unique parmi les Ectoproctes Elle permet a la lignee d une colonie de survivre aux variations de conditions des milieux d eau douce En ete et en automne chaque colonie produit un grand nombre de statoblastes generalement en forme de disque comme une petite soucoupe volante qui fonctionnent comme des capsules de survie a la maniere des gemmules d eponges Ces statoblastes se forment sur un funicule cordon reliee a l intestin du parent qui les nourrit au fur et a mesure de leur croissance A mesure qu ils grandissent les statoblastes construisent une sorte de coques de protection bivalves dure matiere evoquant la chitine brune ou noire Ces statoblastes sont expulses en cas de stress ou mort de la colonie Certains types collent a la colonie mere jusqu a sa mort et peuvent alors regenerer la colonie D autres tombent au fond ou au contraire remontent en surface chez certaines especes ces capsules sont moins denses ou parfois moins denses que l eau certaines contenant un peu de gaz assurant leur flottaison Ils seront disperses par le courant le vent ou des animaux oiseaux d eau en particulier Ces statoblastes peut rester en dormance durant de longues periodes en survivant a des conditions difficiles digestion gel et dessiccation Certains sont munis d une ceinture de petits filaments termines chacun par une sorte d ancre microscopique Ils peuvent s accrocher a des algues ou plumes et etre transportes sur de longues distances par les animaux la vegetation flottante les courants et les vents Quand les conditions leur conviennent a nouveau les valves de la coquille s ouvrent et les cellules qu elles protegeaient forment un zoide qui tentera de former une nouvelle colonie Une etude a estime qu un groupe de colonies occupant un metre carre peut produire environ 800 000 statoblastes Histoire scientifiqueL etude du groupe des Phylactolaemata d eau douce a commence avec la decouverte en avril 1741 aux Pays Bas par Trembley dans une mare situee pres de la ville de La Haye d une especes alors nouvelle pour la science qui sera nommee en 1768 par le naturaliste allemand Peter Simon Pallas La seconde espece etudiee fut l espece la mieux distribuee dans le monde selon Lacourt par Blumenbach en 1779 et 1780 suivie de Plumatella fungosa egalement bien distribuee etudiee par Pallas 1768 Cuvier publie ensuite en 1798 une description de Cristatella mucedo et au milieu du XIX e siecle l etude de ce groupe acquiert un elan nouveau avec une premiere monographie publiee par Allman en 1856 principalement consacree aux especes d Europe occidentale en introduisant au passage le nouveau nom de Phylactolaemata Plusieurs de ces etudes ont ete faites par des naturalistes celebres Linnee 1758 1767 Cuvier 1798 Lamarck 1816 et De Vries 1887 et bien d autres par des naturalistes venant de tout le continent europeen un peu moins connus mais qui ont fourni un travail souvent remarquable C est le cas par exemple de Hancock 1850 1860 Leidy 1851 1879 Ridley 1866 Davenport 1890 1904 Oka 1890 1912 Meissner 1893 1898 Rousselet 1904 1916 et Sollas 1908 La reproduction et l histologie de ces especes ont ete etudiees et decrites par Wesenberg Lund 1895 1939 Braem 1888 1913 et Kraepelin 1884 1914 Une monographie publiee en deux tomes 1887 1892 par Kraepelin contient des planches dont la qualite n a selon Lacourt pas ete surpassee D autres biologistes ont au XX e siecle poursuivi leur travail dont Abricossoff 1924 1959 en Russie Annandale 1907 1922 en Asie du Sud Borg 1930 1941 en Suede Allemagne et hors d Europe Harmer 1901 1935 au Royaume Uni Hastings 1929 1938 au Royaume Uni et dans le monde Lacourt 1948 1959 aux Pays Bas en Belgique mais aussi au Congo et a Sumatra Loppens 1905 1948 en Belgique Marcus 1926 1958 au Danemark et au Bresil Prenant amp Bobin 1956 ont travaille sur les especes europeennes Rogick 1934 1957 avec quelques courtes publications a traite d especes nord americaines pendant que Toriumi 1941 1963 se penchait sur les especes japonaises et des regions proches du Japon Marcus 1926 1958 a produit un important travail sur la biologie de ce groupe et Cori 1941 un document synthetisant la connaissance de son temps sur les especes marines et d eau douce de Bryozoa in Handbuch der Zoologie 240 pages Dans les annees 1960 trois specialistes sont Brien Toriumi et Lacourt Brien 1934 1960 qui a re etudie le travail de Braem et Kraepelin en precisant la structure et le developpement du zoarium l histologie et la biologie de la reproduction d un certain nombre d especes publiant en 1960 un traite de zoologie incluant un chapitre sur cet ordre Toriumi 1951 1956 qui affine la taxonomie de cette classe d une maniere exhaustive en plusieurs publications Wiebac h 1958 a produit une synthese de la biologie des especes de ce taxon Lacourt qui publie en 1968 une nouvelle monographie intitulee A monograph of the freshwater Bryozoa Phylactolaemata 168 p faisant le point sur la taxonomie et distribution de ces especes a partir de la litterature et d echantillons envoyes par des museums d histoire naturelle du monde entier En 1968 A W Lacourt a produit une monographie faisant le bilan des connaissances sur ce groupe en precisant sa phylogenie Phylactolaemata devait etre considere comme un groupe qui a diverge et complete son evolution en produisant des formes geantes de colonies mais aussi des formes geantes de statoblastes Toujours selon Lacourt ce phenomene evolutif s est accompagne d une reduction du nombre de tentacules des individus Lacourt a pour cette etude reobserve avec attention sous differents types d eclairage et microscopes dont microscope electronique en s aidant de differentes methodes histochimiques Lacourt considerait encore en 1968 que ce groupe etait difficile a etudier en raison de leur relative rarete et inaccessibilite et parce qu elles ne peuvent etre collectees qu a une certaine periode et non toute l annee mais grace a leur caractere etrange elles ont fascine les naturalistes et comptent parmi les objets les plus anciennement scientifiquement etudies Les cle de determination de meme que les hypotheses sur l evolution de ce groupe sont basees sur la description des zoariums et des statoblastes Une nouvelle cle a ete produite en 2005 pour les especes europeennes par TS Wood amp B OkamuraPredateurs maladiesCes especes sont reputees supporter des eaux eutrophes et tres turbides mais seraient plutot vulnerables a la pollution chimique de l eau et moins des sediments car elles n y sont generalement pas presente il y a des exceptions Elles peuvent etre parasitees PhylogenieArticle detaille Ectoprocta classification phylogenetique Liste des genres et especesIl existerait au moins une cinquantaine d especes dont trois au moins survivant aux difficiles conditions hivernales des eaux douces de l Arctique Lacourt en 1968 distinguait famille Fredericellidae Hyatt 1868 Fredericella Gervais 1838 Blumenbach 1779 Blumenbach 1779 Annandale 1909 Du Bois Reymond Marcus 1946 Goddard 1909 famille Plumatellidae Allman 1856 Plumatella Lamarck 1816 Plumatella casmiana Oka 1907 Kraepelin 1887 Plumatella agilis Marcus 1942 Plumatella carvalhoi Marcus 1942 Plumatella fruticosa Allman 1844 Plumatella repens Linnaeus 1758 Plumatella fungosa Pallas 1768 Plumatella javanica Kraepelin 190 Plumatella longigemmis Annandale 1915 Plumatella emarginata Allman 1844 Plumatella evelinae Marcus 1941 Hozawa amp Toriumi 1940 Jullien 1885 Toriumi 1952 Hancock 1850 Annandale 1915 Ridley 1886 Hastings 1929 famille nov fam Pectinatella Leidy 1851 Pectinatella magnifica Leidy 1851 Oka 1890 famille Lophopodidae Rogick 1935 Lophopus Dumortier 1835 Pallas 1768 Rousselet 1904 Sollas 1908 Rousselet 1904 Kraepelin 1914 Hyatt 1866 Lacourt 1959 famille nov fam Oka 1908 Oka 1908 famille Cristatellidae Allman 1856 Cristatella Cuvier 1798 Cristatella mucedo Cuvier 1798 Especes douteuses pour Lacourt en 1968 Annandale 1913 Rousselet 1907 Kellicot 1882 D apres ITIS Catalogue of Life BioLib et World Register of Marine Species 12 mai 2016 ordre Plumatellida famille Cristatellidae genre Cristatella Cuvier 1798 famille Fredericellidae Allman 1856 genre Fredericella Gervais 1838 famille Lophopodidae Rogick 1935 genre Oda amp Mukai 1989 genre Rousselet 1904 genre Lophopus Dumortier 1835 famille place a part par WoRMS et CatalogueofLife genre Wiebach 1964 genre Pectinatella Leidy 1852 famille Plumatellidae genre Jullien 1885 genre Plumatella Lamarck 1816 genre Annandale 1909 genre Shrivastava 1981 famille Lacourt 1968 non reconnue par BioLib et ITIS genre Oka 1908 Plumatella repens dessin de Haeckel 1904 individu fondateur d une colonie emergeant d un statoblaste GalerieCristatella mucedo Cristatellidae Fredericellidae en bas Pectinatella magnifica Plumatella repens Plumatellidae Notes et references a et b Allman 1856 a b c d e et f en Ruppert EE Fox RS amp Barnes RD 2004 Lophoporata Invertebrate Zoology 7 ed Brooks Cole p 829 845 ISBN 0 03 025982 7 a b c d e f g h i et j Lacourt AW 1968 A monograph of the freshwater Bryozoa Phylactolaemata EJ Brill PDF 168 pages a et b en Massard J A amp Geimer G 2008 Global diversity of bryozoans Bryozoa or Ectoprocta in freshwater an update Bulletin de la Societe des naturalistes luxembourgeois 109 p 139 148 en Vinogradov AV 2006 Zoogeographical peculiarities of Euroasian north continental water bodies Phylactolaemata and Eurystomata Linzer biol Beitr 38 1 65 70 21 7 2006 Bryozoans Phylum Bryozoa sur le site Polar Life Canada a b c et d Doherty P J 2001 The Lophophorates In Anderson D T Invertebrate Zoology 2 ed Oxford University Press p 363 373 ISBN 0 19 551368 1 Trembley 1744 Wood TS amp Okamura B 2005 A New Key to the Freshwater Bryozoans of Britain Ireland and Continental Europe Canning EU Okamura B amp Curry A 1996 Development of a myxozoan parasite Tetracapsula bryozoides gen n et sp n in Cristatella mucedo Bryozoa Phylactolaemata Folia parasitologica 43 4 249 261 Bryozoans Phylum Bryozoa Polar Life Integrated Taxonomic Information System ITIS www itis gov CC0https doi org 10 5066 F7KH0KBK consulte le 12 mai 2016 Catalogue of Life Checklist consulte le 12 mai 2016 BioLib consulte le 12 mai 2016 World Register of Marine Species consulte le 12 mai 2016 BibliographieLacourt AW 1968 A monograph of the freshwater Bryozoa Phylactolaemata EJ Brill Ruppert E E Fox R S Barnes R D 2004 Lophoporata in Invertebrate Zoology 7e ed Brooks Cole p 829 845 ISBN 0 03 025982 7 Doherty P J 2001 The Lophophorates in Anderson D T Invertebrate Zoology 2e ed Oxford University Press p 363 373 ISBN 0 19 551368 1 Publication originale George James Allman A monograph of the fresh water polyzoa including all the known species both British and foreign œuvre ecrite Inconnu Londres 1856 lire en ligne Voir aussiSur les autres projets Wikimedia Phylactolaemata sur Wikimedia CommonsPhylactolaemata sur Wikispecies Articles connexes Ectoprocta Ectoprocta classification phylogenetique Statoblaste propagule Liens externes en WoRMS Phylactolaemata liste ordres liste familles fr en ITIS Phylactolaemata en Tree of Life Web Project Phylactolaemata en Animal Diversity Web Phylactolaemata en Catalogue of Life Phylactolaemata Allman 1856 consulte le 10 avril 2023 en Fauna Europaea Phylactolaemata consulte le 17 mars 2023 en BioLib Phylactolaemata en NCBI Phylactolaemata taxons inclus Portail de la zoologie

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