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Psittaciformes

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Vous lisez un « bon article » labellisé en 2008.

Les Psittaciformes sont un ordre d’oiseaux tropicaux connus, par exemple, sous les termes génériques de perroquets, perruches, cacatoès, loris ou conures, ces termes désignant également plus particulièrement certaines espèces. Ils possèdent des caractères très marqués et assez homogènes qui permettent de les identifier facilement.

Psittaciformes
image
Classification COI
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Aves

Ordre

Psittaciformes
Wagler, 1830

Taxons de rang inférieur

90 genres (Voir texte)
& 389
espèces (Voir listes aux articles
des différentes familles
)

D’une intelligence reconnue, certaines espèces sont capables de vocalisations remarquables et d’imiter la voix humaine. Du fait de ces caractéristiques et des couleurs chatoyantes de leur plumage, de nombreuses espèces sont élevées comme animaux de compagnie dont quelques-unes, rares et protégées, font l’objet de trafics importants.

Sur la zoologie de ces espèces, voir aussi Psittacidae. Sur les perroquets comme animaux de compagnie et dans la culture, voir Perroquet.

Systématique et taxonomie

Taxonomie

Le terme pour désigner ce groupe d’oiseaux dérive du latin Psittacus, terme qui serait une déformation de Sittace, une ville d’Assyrie où des espèces de psittacidés vivaient. L’ancien nom vernaculaire pour désigner l’ordre était papegeai (et Papegaux), aujourd’hui ce terme a été remplacé par perroquet, terme qui apparaît comme imprécis pour beaucoup d’espèces car les termes perruche et inséparables sont bien connus.

Systématique

Article détaillé : Aves (classification phylogénétique).

L’ordre des Psittaciformes est traditionnellement composé d’au moins deux ou trois familles : les psittacidés, les Cacatuidés, et les Loriidés par quelques auteurs. Cependant la classification des Psittaciformes a connu de très nombreuses modifications tout au long du XXe siècle et la position phylogénétique de toutes les espèces ou sous-espèces n’est pas encore parfaitement connue. Les listes rédigées peuvent donc comporter de nombreuses différences suivant les auteurs.

Il est cependant possible de reconnaître quelques grands groupes qui semblent naturels comme celui qui compte les cacatoès, celui qui compte les loris et loriquets, celui qui compte les nestors et le Kakapo. Il est plus difficile de reconnaître des groupes naturels dans les espèces restantes, bien que le groupe défini par la classification de Howard et Moore comme celui des Arinae semble lui aussi assez naturel.

Aujourd’hui, la classification de référence (version 6.3, 2016) du Congrès ornithologique international y inclut quatre familles (par ordre phylogénique) :

  • famille Strigopidae
  • famille Cacatuidae
  • famille Psittacidae
  • famille Psittaculidae

En outre la position phylogénétique au sein des Psittaciformes de quelques fossiles n’appartenant pas à la famille des Psittacidae est discutée. L’arbre phylogénétique, suivant la taxinomie de Mayr (2002), se décompose donc sous la forme suivante :

  • Psittaciformes
    • (éteint)
    • (éteint)
    • ? Nestorinae
    • Micropsittinae

Dans la classification du COI de 2009, les psittacidés regroupent 348 espèces, portant des noms vernaculaires qui peuvent contenir les termes loris, coryllis ou loricules, guaiabero, loriquets, psittrichas, strigops, micropsittes, psittacules, perruches, palettes, éclectus, coryllis, inséparables, perroquets, aras, conures, touis, caïques, piones, amazones, papegeai, crick tandis que les cacatuidés regroupent 20 espèces de cacatoès et la Calopsitte élégante. Le nombre d'espèces reconnues varie également selon les classifications. La famille des Strigopidae, quelquefois appelée Nestoridae, qui regroupe des espèces souvent jugées archaïques, est formée par les espèces de nestors et le Strigops kakapo. Dans cette taxonomie, la famille des psittacidés est elle-même divisée en six sous-familles.

Dans la systématique proposé par Frank Gill en 1995 l’ordre des Psittaciformes est divisé en trois familles et six sous-familles : les familles des Cacatuidae, des Loriidae (loris et loriquets) et des Psittacidae (perroquets et perruches).

Dans la classification de Howard et Moore, l’ordre est initialement divisé en la famille des Cacatuidae et celle des Psittacidae de ce fait la famille des Strigopidae est une sous famille de Psittacidae au même titre que celles des Psittrichadinae, Loriculinae, Micropsittinae, Loriinae, Psittacinae. Les six sous-familles peuvent également se retrouver dans d’autres classifications à des degrés divers c'est-à-dire que l'on retrouve parfois, suivant les classifications, les mêmes groupes comme étant une famille, une sous-famille voir une tribu comme les Platycercinae, Arinae quelquefois vu comme les tribus des Platycercini et des Arini. Comme toujours s'il est toujours opportun de spécifier à quelle classification on fait référence lorsque l'on évoque un taxon, cela l'est particulièrement pour tous les taxons classés au sein des Psittaciformes.

Le groupe qui inclut les Cacatoès

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Cacatoès soufré
Article détaillé : Cacatuidae.

Ces oiseaux sont particuliers sur le plan morphologique. Ils disposent en effet d’une crête mobile, un arrangement différent des artères de la carotide, une vésicule biliaire, des différences au niveau des os du crâne et l’absence de couleurs structurales dans les plumes qui ne leur permettent pas d’avoir des teintes aussi nombreuses que chez les autres Psittacidae. Des études génétiques suggèrent ce groupe comme monophylétique.

Le groupe qui inclut les loris

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Loriquet à tête bleue
Article détaillé : Loriinae.

Le groupe formé par les loris et loriquets a été considéré comme troisième famille sous le nom de Loriidae pendant de nombreuses années. Cependant, ils sont maintenant regroupés sous le taxon des Loriinae sous-famille de Psittacidae par une majorité d’auteurs. Les données biogéographiques et celles obtenues à partir de diverses études génétiques permettent de dire que ce groupe est monophylétique.

Ils sont plus proches des psittacinés que des cacatuinés.

Les Psittaciformes non volants de Nouvelle-Zélande

Les nestors et le kakapo de Nouvelle-Zélande sont très différents des autres Psittaciformes. Aussi bien morphologiquement que comportementalement. Ils ont presque toujours été considérés comme des Psittaciformes primitifs, ou du moins comme étant génétiquement éloignés de la branche principale.

Le groupe restant

Article détaillé : Psittacidae.

Bien que les connaissances sur ce groupe, notamment sur les relations entre espèces, se soient améliorées au cours de ces dernières années, les espèces restantes sont probablement toujours paraphylétiques. La position phylogénétique des espèces qui le composent est donc susceptible d’évoluer dans les années à venir. Cette sous-famille regroupe près de 300 espèces.

Histoire de l'étude des Psittaciformes

La systématique de ce groupe a depuis toujours posé des problèmes du fait de l’originalité des caractéristiques de ces oiseaux et, longtemps, n’a pas fait l’unanimité.

Les premières tentatives de classification scientifique sont faites par Buffon et fondée sur les dissections des premiers perroquets parvenus dans les cabinets de curiosités. Quelques systématiciens, dont Bonaparte est le chef de file, plaçaient ces espèces au sein de la classe des oiseaux comme ils plaçaient les primates au sein des mammifères. Aucune nouvelle connaissance ne permet de progresser jusqu’aux travaux de Émile Blanchard mais ces résultats ne font pas non plus l’unanimité. Il parvient à déterminer, pour les espèces connues, que les perroquets américains et ceux d’Afrique/Australasie doivent être regroupés au sein de groupes différents. La systématique présentée reste proche d’un classement par nom vernaculaire. Vingt ans plus tard dans les années 1867, Finsch publie à Leyde une monographie sur les Psittacidae en reconnaissant cinq sous-familles regroupant 26 genres, la sous-famille du Kakapo, les cacatoès, les Sittacinae des perroquets à grande queue dont les Aras, les perroquets à petite queue, les perroquets à langue en brosse, dont les loris et les espèces du genre Nestor. L’assemblage du dernier groupe fait penser que cette systématique n’est pas naturelle.

En 1874, Alfred Henry Garrod de la Zoological Society of London publie une étude sur l’anatomie de 82 espèces qui ont vécu dans son jardin. C’est lui qui montre la particularité de la carotide pour toutes les espèces et détermine systématiquement la présence ou l’absence de glande uropygienne, de muscles ambiens, de la structure de la furcula mais il néglige le reste du squelette et commet diverses erreurs. Garrod divise dans un premier temps les perroquets en deux familles, les Palaeornithidae et les Psittacidae et trois sous-familles Palaeornithinae, Cacatuinae, et Stringopinae. Plus tard en quatre sous-familles Arinae, Pyrrhurinae, Platycercinae, et Chrysotiane. À part les Cacatuinae, tous ces taxons sont paraphylétiques. Largement critiqué, ce classement est rapidement obsolète. Seules les caractéristiques retenues pour distinguer les Agapornis et Psittacula sont pertinentes.

Alphonse Milne-Edwards montre que des différences significatives sont visibles en fait dans les os du crâne chez les Psittacidae. Cela montre que la furcula n’est pas déterminante pour une classification, d’autant que la distance géographique entre les différentes espèces qui ont la même particularité est trop importante pour que ce caractère soit homologique. C’est lui qui identifie les premiers fossiles européens.

De nombreuses systématiques vont se succéder, sans pouvoir résoudre tous les problèmes. En 1881, Anton Reichenow publie une systématique fondée sur des caractéristiques externes. Il crée neuf familles, 45 genres et 442 espèces sans compter les sous-espèces, les sous-espèces ne sont pas reconnues et les noms trinominaux n’existent pas. Ces groupes sont très différents de ceux de Garrod mais aussi paraphylétiques : les espèces du genre Nestor sont, par exemple, classés avec les cacatoès. Philip Lutley Sclater en propose une variante en 1883 : les Geopsittacus et Pezoporus sont placés dans les Strigopidae. Le genre Nestor est aussi classé dans une famille indépendante, tous les autres sont classés dans les Psittacinae, les Cacatuinae, les Loriinae définis par leur langue en brosse, les Arinae. La classification de Adelaro Tommaso Paleotti Salvadori et de Hans Friedrich Gadow suit ; elle reconnait 500 espèces réparties en 80 genres, les deux familles de Psittacidae et Trichoglossidae qui regroupent respectivement les sous-familles Stringopinae, Psittacinae et Cacatuinae, et les Cyclopsittacinae, Loriinae et Nestorinae.

Au milieu du XXe siècle, la plupart des auteurs suivent James Lee Peters de sa Check-List qui réduit l’ordre à deux familles. La classification de Howard et Moore qui date des années 1980 suit cette classification à peu de différences près. La classification de Gill conserve, elle, les trois familles classiques.

Des études récentes comme celle sur l’ADN mitochondrial de 1998 ou celle des chromosomes sexuels Spinlin en 2005 ne permettent pas de conclure avec certitude sur la phylogénie des espèces. Les fossiles découverts et les estimations obtenues grâce aux datations génétiques ne permettent toujours pas en 2007 de bien comprendre et surtout de connaître avec précision quand les divergences, au sein de cet ordre, ont eu lieu. En effet, le manque de données paléontologiques ne permet pas de calibrer précisément ces évolutions, la présence de convergence évolutive marquée impliquent une radiation tardive mais la distribution très particulière de ces oiseaux peut être en contradiction avec ces études.

Ces études suggèrent que les Strigopinae, Nestorinae d’une part et les Cacatuinae d’autre part ont divergé assez tôt des Psittacinae. De plus, les divergences évolutives ne se seraient produites que sur une période courte, durant l’Éocène. Ni les Cacatuinae, ni les Loriinae ne sont des évolutions aussi importantes que ce que les systématiciens pensaient.

Des analyses phylogénétiques de 2006 bouleversent ces conceptions, faisant des Falconidae des proches parents des Psittaciformes.

Caractéristiques

Morphologie

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Ara macao se servant de ses pattes pour manger

Ce sont des oiseaux trapus à grosse tête avec un cou trapu, de taille petite à grande (de 8 à 100 cm).

Leur bec est très reconnaissable, court, épais et puissant, recourbé et articulé. La maxille et la mâchoire sont fixées à la charnière du crâne, ce qui offre la possibilité d’un mouvement vertical important et puissant d’autant que la musculature des mandibules est hautement développée. Cependant, comme pour quelques autres espèces d’autres ordres comme les flamants, le bec n’est pas fixé au crâne. Sauf exception, la face interne de l’extrémité de la mâchoire est tapissée de lamelles striées. Tous les Psittacidae, sauf le Psittrichas de Pesquet, utilisent leur bec de la même façon pour extraire les graines de leur gangue. La graine est tenue entre les mandibules et c’est la mandibule inférieure qui écrase la gangue et la langue extrait la graine. Leur bec pousse continuellement ce qui incite ces oiseaux à l’entretenir en s’en servant. À la base du bec se trouve la cire, généralement nue, qui entoure les narines. La langue est aussi très musculeuse et leur permet de placer les graines à briser de façon à avoir plus de puissance. Chez les Loriinae, aussi nectarivores, l’extrémité de la langue possède une sorte de râpe.

Chaque œil est indépendant. Ils ont un cou très mobile ce qui leur permet un champ de vision très large. Leurs pattes zygodactyles, logiques pour des oiseaux le plus souvent arboricoles, sont courtes.

Amazone à front bleu du Brésil
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mâle femelle

Beaucoup d’espèces portent un plumage aux coloris exubérants. Pourtant les Psittacidae ne synthétisent pas de pigments bleus ou verts, mais c’est grâce à l’effet Tyndall, un phénomène optique, que certaines espèces disposent des plumes de ces couleurs. Les cacatoès ont sur le sommet de la tête une crête de plumes mobiles qui peut être levée ou rétractée. La plupart des espèces disposent d’un dimorphisme sexuel faible, voire inexistant, Alisterus scapularis et quelques autres espèces faisant exceptions. La méthode la plus fiable de sexage est le sexage génétique.

La plus petite de ces espèces de Psittacidae vivantes est la Perruche pygmée Micropsitta pusio avec un poids adulte de 10 g et une taille de 8 cm. La plus grande espèce vivante de Psittacidae est l’Ara hyacinthe qui mesure un mètre, queue comprise. Certaines espèces sont jugées plus atypiques que d’autres, comme les Grand Éclectus dont le dimorphisme sexuel marqué est une exception, le Kakapo qui ne vole pas, ou les Kaka, Kéa et le Cacatoès nasique pour la forme de leur bec, ou tout bonnement par leur aspect comme le Cacatoès noir.

Anatomie

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Squelette d’un Psittacidae et crâne d’un Cacatuidae
Article détaillé : Anatomie des oiseaux.

Certains Psittacidae comme les Ara ne possèdent que des vestiges de glande uropygienne. Les os de leur crâne bien reconnaissable, du fait de la forme de leur bec et des os qui le fixent sont particuliers, possèdent en outre des fosses orbitales de deux types particuliers permettant de les scinder en deux groupes. Chez ces espèces, la musculature qui permet à la syrinx de vibrer est très développée, même si des différences notables entre les espèces de ce taxon sont observées. On dénombre trois paires de muscles pour ces espèces. La furcula n’est pas soudée, faible voir absente pour les espèces de l’ordre. Cette spécificité ne modifie pas la capacité à voler. Lorsqu’elle est absente, c’est en fait une ossification imparfaite. Ils possèdent un arrangement distinctif de la carotide. Beaucoup d’espèces n’ont pas de muscles ambiens.

Longévité

Une Perruche ondulée peut vivre jusqu’à 15 ans, alors que les autres espèces de la même famille peuvent vivre plus longtemps encore comme les Gris du Gabon, Amazones ou Aras, jusqu’à 60 ans ou plus.

Éthologie

Mouvements

Tous les psittaciformes s’aident de leur bec pour se mouvoir dans les arbres. Ils s’aident également de leurs pattes pour se nourrir ou saisir des objets qu’ils veulent amener à leur bec.

Une seule espèce ne vole pas, le kakapo. Même pour les psittaciformes migrant sur de longues distances, il semble que ces espèces souffrent peu lorsqu’elles sont maintenues en volière suffisamment grande du moment où elles peuvent grimper et faire des acrobaties. Les Amazones, par exemple, parcourent de plus longues distances en grimpant et en courant qu’en volant, même dans des grandes volières.

Comportement

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Volée de Cacatoès rosalbin

Les Psittacidae sont des animaux grégaires. Ils passent beaucoup de temps à entretenir leur plumage mais ils ne le font que lorsqu’ils se sentent en sécurité, tout stress inhibe ce comportement.

Certains oiseaux de cet ordre vivent en couple pendant la période de reproduction, en solitaire (tel le kakapo) ou en groupes sociaux le reste de l'année (groupes pouvant varier de quelques individus pour les aras à plusieurs milliers pour les perruches ondulées). D'autres adoptent un système de fission-fusion.

Beaucoup d’espèces doivent boire régulièrement. Dans les régions arides, les oiseaux se retrouvent en groupe de milliers d’individus de la même espèce, autour de points d’eau où ils se baignent également. Les espèces des forêts tropicales humides écartent leurs ailes quand il pleut. Lorsque les pluies sont rares, certaines espèces comme les perruches ondulées se frottent contre la rosée matinale.

Leur bec ne leur sert pas uniquement de casse-noix, il leur sert aussi, par exemple, à se nettoyer (lissage des plumes, coupe des griffes etc.). Le bec est également une arme de défense efficace et les spécimens domestiqués peuvent gravement mordre. Ils utilisent également la morsure comme moyen de communication, par exemple les juvéniles peuvent mordre pour signaler un manque d’attention,. En outre, pratiquement toutes les espèces s’en servent comme d’une troisième patte lorsqu’ils ont besoin de se déplacer dans les arbres sans avoir la possibilité de voler. Ils se servent aussi de leurs pattes pour se gratter, pour entretenir leurs plumes ou nettoyer leur bec ce qui implique une grande dextérité.

Intelligence

Les Psittaciformes, avec les Corvidae, sont considérés comme parmi les plus intelligents des oiseaux. Le ratio entre la masse du corps et la masse du cerveau est comparable pour ces espèces à celle des grands singes, cependant leur cortex cérébral est assez réduit, alors que celui-ci est censé être la principale aire d’origine de l’intelligence. Plusieurs études ont été faites pour évaluer leur intelligence, les spécimens de gris du Gabon nommés Alex et sont célèbres. Ces études laissent penser que le perroquet gris est en effet d’une intelligence animale comparable à celle d’un dauphin ou un grand singe. Il peut en effet reconnaître les formes, les couleurs, les matières, et les associer. On peut arriver à converser avec un perroquet grâce à une forme de dressage appelée modèle-rival, impliquant deux personnes, dont le dresseur. Alex détient un vocabulaire qui s’élève à près de 800 mots. Les perroquets gris sont capables de choisir correctement des mots dans des contextes différents, d’inventer des nouvelles combinaisons de mots, etc.

Certaines espèces de perroquets comme les Kéa sont également très habiles à utiliser des outils et résoudre des puzzles.

Communication

Vivant pour la plupart en colonies, les Psittacidae ont développé des aptitudes particulières à communiquer. Les principaux moyens sont les vocalises et les attitudes corporelles. Ainsi ils expriment le plaisir, la frayeur, la colère, la faim ou la fatigue, et réclament de l’attention. De nombreuses espèces ont la capacité d’imiter la voix humaine. Pouvoir parler implique d’avoir des organes spécialisés pour produire le son mais aussi un système neurologique central élaboré car il faut contrôler ces organes avec une grande précision. Ils doivent aussi savoir écouter et mémoriser, comparer leur production avec ce qu’ils entendent. Il semble que la plupart des Psittacidae n’imitent pas les sons dans leur milieu naturel, bien que des perroquets gris aient été observés en imitant le chant d’autres oiseaux pendant la période de reproduction. Toutes les espèces n’ont pas les mêmes capacités en la matière, et pour chaque espèce, les différences de capacités peuvent être importantes entre individus. Le Perroquet gris est l’espèce la plus réputée en la matière. La raison pour laquelle ils imitent les sons n’est pas réellement connue mais l’explication la plus commune est qu’ils trompent ainsi leur ennui et leur solitude en captivité. Les vocalises, dans leur milieu naturel, leur permettent de rester en contact avec leur entourage lorsqu’ils ne se voient pas.

Toutes les attitudes corporelles n’ont pas la même signification chez toutes les espèces, mais il existe des similitudes pour certains comportements de base. Chez eux, le besoin de communication est inné ainsi le clignotement des yeux associés à une dilatation des pupilles comme le hérissement des plumes du cou ou les grognements (en dehors même de la connaissance de chien) semblent être un signe d’agressivité. À l’opposé le ronronnement semble être un signe de contentement. Ils sont capables de crier et de chanter en général avec un volume sonore élevé et qui témoigne d’une large catégorie d’émotion.

Alimentation

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Langue de Lory
Article détaillé : Système digestif aviaire.

La plupart de ces espèces ont un régime alimentaire frugivore qu’ils complètent avec des graines, des noix et des bourgeons. Certaines espèces sont essentiellement nectarivores comme les Loriinae, la Perruche de Latham et le Coryllis des Philippines, d’autres le sont moins. Ces oiseaux nectarivores disposent de quelques particularités anatomiques comme une longue langue râpeuse. Ils peuvent compléter leur régime avec des petits animaux comme des arthropodes. Brotogeris chrysoptera consomme des escargots, les Kéas consomment des cadavres de vertébrés ou tuent même des poussins de pétrels par exemple. Le Kakariki des Antipodes, bien que pour moitié herbivore, complète son régime alimentaire avec des cadavres, des œufs de manchots, des poussins de pétrels tués au nid, des océanites à croupion gris qui incubent.

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Ara severa, Amazona ochrocephala, Aratinga weddellii creusant dans une falaise d’argile en Équateur.

Comme les gangues des graines sont souvent toxiques, et comme pour tous les oiseaux, ils sont particulièrement sensibles aux poisons, les Psittacidae sont prudents. Ils enlèvent avec précaution les gangues avant d’ingérer les graines. Beaucoup d’espèces sont géophages, la glaise contenant des minéraux qui neutralisent les toxines contenues dans leur intestin.

Reproduction

Article détaillé : Reproduction.

Bien qu’il existe quelques exceptions, les Psittacidae sont monogames. Ils ne considèrent pour territoire que l’emplacement de leur nid propre,. Ils couvent presque tous en hauteur, dans des trous d’arbres, dans des falaises ou dans des termitières. Seules cinq espèces d’Inséparables et les conures veuves construisent des nids dans les arbres tandis que trois espèces australasiennes nichent à même le sol. Les femelles pondent des œufs blancs, les couvant le plus souvent seules en étant nourries par le mâle. Quelques espèces le font en couple à tour de rôle. Les petits sont nidicoles. La femelle reste au nid une ou deux semaines jusqu’à ce que les plumes tectrices permettent aux poussins de ne pas souffrir du froid. Les poussins se resserrent les uns contre les autres, comme pour se protéger du froid. En captivité, ils s’accommodent de nichoirs.

Les Arini sont des grandes espèces à faible taux de reproduction, elles suivent un modèle stratégique dit K. Ces espèces ont besoin de plusieurs années pour parvenir à maturité et n’élèvent qu’un ou deux jeunes par an, parfois même, elles ne se reproduisent pas chaque année.

Chorologie

Les Psittacidae ne sont pas des bons disperseurs de graines car ils les broient avant de les ingérer.

Répartition

Si les espèces de cet ordre sont originellement réparties surtout dans toute la zone tropicale, ce sont des oiseaux principalement forestiers mais certaines espèces vivent en savane, quelques espèces fréquentent des milieux plus ouverts et certaines vivent naturellement dans les zones tempérées comme la Conure à tête jaune, aujourd’hui éteinte, en Amérique du Nord. C’est en Amazonie et en Australasie que leur diversité est la plus importante. Alfred Russel Wallace a remarqué que la plus grande concentration en espèces se trouve de Sulawesi aux îles Salomon. Cette surface qui représente un cinquantième des forêts équatoriales abritait le cinquième ou le quart des espèces. On en trouve en Amérique centrale, en Amérique du Sud, dans le sud de l’Amérique du Nord, en Afrique sub-saharienne, en Océanie, dans toute l’Asie jusqu’au sud de la Chine et de l’Himalaya.

Plusieurs espèces (comme la Conure veuve et la Perruche à collier) forment également désormais des colonies viables en Europe (dont Espagne, France, Belgique) et aux États-Unis à partir d’oiseaux échappés de captivité. Certaines espèces vivent dans des zones subalpines et même à de très hautes altitudes (à plus de 6 000 m dans les Andes ou dans l’Himalaya).

Certaines espèces sont exclusivement sédentaires, d’autres peuvent être plus ou moins migratrices. Certaines espèces sont territoriales, d’autres adoptent un style de vie entièrement nomade.

Répartition originelle des genres par écozones

Un genre peut être présent sur deux zones

Australasien Indomalais Eurasie Afrotropical Néotropique Océanien
  • Cyanoramphus
  • Cacatua
  • Loriculus
  • Prioniturus
  • Trichoglossus
  • Psittacula
  • Loriculus
  • Psittacus
  • Agapornis
  • Lophopsittacus
  • Poicephalus
  • Psittacula
  • Coracopsis
  • Mascarinus
  • Necropsittacus
  • Amazona
  • Anodorhynchus
  • Ara
  • Aratinga
  • Bolborhynchus
  • Brotogeris
  • Conuropsis
  • Cyanoliseus
  • Deroptyus
  • Diopsittaca
  • Enicognathus
  • Forpus
  • Graydidascalus
  • Guaruba
  • Hapalopsittaca
  • Leptosittaca
  • Myiopsitta
  • Nandayus
  • Nannopsittaca
  • Ognorhynchus
  • Orthopsittaca
  • Pionites
  • Pionopsitta
  • Pionus
  • Primolius
  • Pyrrhura
  • Rhynchopsitta
  • Touit
  • Triclaria
  • Charmosyna
  • Cyanoramphus
  • Phigys
  • Prosopeia
  • Trichoglossus
  • Vini
Nouvelle-Zélande Australie Indonésie Philippines
  • Nestor
  • Strigops
  • Alisterus
  • Aprosmictus
  • Barnardius
  • Cacatua
  • Callocephalon
  • Calyptorhynchus
  • Cyclopsitta
  • Eolophus
  • Eunymphicus
  • Glossopsitta
  • Lathamus
  • Melopsittacus
  • Neophema
  • Northiella
  • Nymphicus
  • Pezoporus
  • Platycercus
  • Polytelis
  • Probosciger
  • Psephotus
  • Psitteuteles
  • Purpureicephalus
  • Trichoglossus
  • Alisterus
  • Chalcopsitta
  • Charmosyna
  • Cyclopsitta
  • Eclectus
  • Eos
  • Geoffroyus
  • Lorius
  • Micropsitta
  • Neopsittacus
  • Oreopsittacus
  • Pseudeos
  • Psittacella
  • Psittaculirostris
  • Psitteuteles
  • Psittinus
  • Psittrichas
  • Tanygnathus
  • Bolbopsittacus
 

Espèces en expansion

Plusieurs espèces sont en expansion et sont même considérées comme invasives. Les populations de Psittacidae marrons ne sont pas protégées aux États-Unis.

Populations marrons par continent
Amérique du Nord Europe Afrique Océanie Singapour
  • Perruche à collier
  • Conure veuve
  • Brotogeris versicolurus
  • Brotogeris chiriri
  • Inséparable rosegorge
  • Amazone diadème
  • Amazone à couronne lilas
  • Conure à tête rouge
  • Amazone à joues vertes
  • Hybride de Conure mitrée
  • Perruche ondulée, statut incertain
  • Perruche Alexandre
  • Perruche ondulée
  • Perruche à collier
  • Conure veuve
  • Inséparable de Fischer
  • Inséparable masqué
  • Perruche à collier
  • Loriquet à tête bleue
  • Perruche omnicolore
  • Perruche de Pennant
  • Cacatoès à huppe jaune

Histoire de l'ordre

Histoire évolutive

Article détaillé : Histoire évolutive des oiseaux.

Deux hypothèses, très différentes ont cours sur l’origine de l’ordre :

Classification phylogénétique de Ericson, 2006 Selon Olson, 1985, Feduccia, 1980, 1996 et Sibley & Monroe, 1990
 ├─o │ ├─o Falconidae │ └─o Cariamidae ├─o Psittaciformes └─o Passeriformes 
├─o Charadriiformes └─? Columbimorphae ├─o Turnicidae Gray, 1840 └─o ├─o Pteroclidae └─o ├─o Columbiformes └─o Psittaciformes Wagler, 1827 

Les découvertes paléontologiques suggèrent que l’ordre serait apparu sur le Gondwana mais le peu de fossiles découverts ne permet pas de trancher avec certitude.

D’après la classification phylogénétique de Sibley et Monroe de 1990, les Psittaciformes auraient évolué à partir d’ancêtres communs avec les Columbiformes, eux-mêmes évolués d’ancêtres communs dont sont issus les Charadriiformes et enfin à partir d’ancêtres communs avec les Ciconiiformes.

Un fragment de 15 millimètres de bec ( 143274) découvert dans le Comté de Niobrara au Wyoming, daté de la fin du Crétacé il y a 70 Ma, a été considéré comme le plus ancien fossile de Psittacidea. Il s’agit en fait d’un théropode Caenagnathidae — un dinosaure non-avien muni d’un bec.

Les plus anciens fossiles de Psittaciformes ont été découverts en Europe. Un humérus trouvé et étudié au Danemark au début des années 2000 pourrait être celui d’un Psittaciforme, il a été daté de l’Éocène, il y a 55 Ma. D’autres fossiles d’ossements, assez complets et semblables au Psittacidae, découverts en Angleterre et en Allemagne ont été datés de 50 Ma, laissant à penser que l’ordre serait originaire d’Europe puisque le plus ancien fossile découvert en Amérique du Sud n’a que 20 Ma. Mais il est probable que ces oiseaux ne soient pas les ancêtres directs des Psittacoidae c’est-à-dire les Psittacidae modernes, mais ceux de lignées indépendantes et éteintes qui ont évolué dans l’hémisphère nord.

Les premiers fossiles d’authentique Psittacidae datent de 23 à 20 Ma, durant le Miocène, et sont aussi européens. Peu de fossiles d’intérêt ont été trouvés pour l’hémisphère Sud, le plus ancien datant de 20 Ma. Les taxons suivants, daté Miocène, sont probablement des Psittacoidea

  • (fin de l’Oligocène, début du Miocène)
  • (début du Miocène, République Tchèque)
  • (milieu du Miocène, Steinberg en Allemagne)
  • (milieu Miocène, France)

Certains des taxons suivants ne sont pas unanimement considérés comme Psittaciformes :

  • (début ou milieu de l’éocène du nord ouest de l’Europe)
  • (début de l’éocène)

Domestication

Des témoignages de domestication en Inde remontent au Ve siècle av. J.-C. Ces animaux apparaissent ensuite comme signes hiéroglyphiques à partir de -360 av. J.-C. Les premiers Psittacidae à être importés en Europe par la suite d’Alexandre le Grand ont été nommés en son souvenir Perruche Alexandre. Ces animaux témoignaient de la richesse de leur propriétaire. La possession de perroquets n’était plus rare sous Tibère. Au Ier siècle Pline l’Ancien a décrit une technique d’apprentissage de la parole aux perruches à collier. Écrit au XIIIe siècle, le Masnavi, un document afghan, détaille une technique à l’aide d’un miroir pour apprendre à parler aux Psittacidae.

Ces oiseaux furent oubliés par l'Occident qui les redécouvre à l’occasion des croisades. Les explorations européennes, comme celle de Marco Polo et la conquête des Amériques, donnèrent également l’occasion aux occidentaux de découvrir d’autres espèces. À la fin du XVIIIe siècle, les européens découvrent l’Australie et la grande diversité de ses espèces. Depuis le Moyen Âge, ces oiseaux sont importés vers l’Europe, puis l’Europe et les États-Unis et ces importations ont fortement augmenté depuis les années 1970, à tel point que les prélèvements massifs de perroquets sauvages sur les marchés européens participèrent à la disparition de certaines espèces et que d’autres sont menacées d’extinction. L’ara de Spix a probablement disparu à l’état sauvage, les seuls spécimens vivants connus étant aujourd’hui des aras captifs.

En Amérique du Sud, certaines communautés ont élevé ces espèces afin d’obtenir des plumes pour fabriquer des coiffes. Ils ont mis en place des procédés à base de teintures ou de décolorants pour obtenir les couleurs voulues mais aussi en changeant le régime alimentaire, comme le décrit Charles Darwin, ou en appliquant des produits chimiques sur des oiseaux captifs, ce qui se nomme tapirage. Soit les Psittaciformes sont d’abord plumés puis leur épiderme est massé avec des décoctions de plantes, soit du venin est déposé dans le calamus de leurs plumes. Les couleurs structurales des plumes disparaissent et les plumes sont alors jaunes ou roses lors de la repousse. Les Enawenê-Nawê, avec du venin de batracien, transforment des plumes normalement vertes en plumes jaunes avec des nuances de vermillon.

Marronnage

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Conure à tête rouge à San-Francisco

Certains spécimens en captivité se sont échappés et sont redevenus sauvages dans des zones où leurs espèces n’étaient pas endémiques. La première espèce connue pour s’être acclimatée est la Perruche pompadour des Fidji au sud des Tonga, avant même l’arrivée de James Cook en 1770. Depuis le début du XXe siècle, les pays du nord sont concernés à cause, principalement, de libérations accidentelles ou volontaires par propriétaires négligents ou par des parcs zoologiques, mais aussi à cause d’accidents de transport, y compris d’avion. Les spécimens, une fois libres, constituent des colonies qui, aujourd’hui, parviennent à vivre en ville. Les observations de marronnage dans les villes des États-Unis, plus précisément Floride, Texas et Californie datent des années 1950. Durant les années 1980, on a observé le même phénomène en Europe c’est-à-dire en Espagne, France et même Belgique. L’Australie est particulièrement touchée. Toutes ces populations acclimatées au nord montrent une surprenante résistance et elles se sont si bien adaptées qu’elles peuvent représenter une menace sur les écosystèmes locaux. Certaines espèces sont considérées comme invasives comme la Conure veuve.

Espèces éteintes et menacées

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Ara Ararauna à Planète sauvage.

Selon l’UICN, vingt espèces ont été déclarées éteintes en 2001. L’Ara de Spix (Cyanopsitta spixii) est éteinte à l’état sauvage mais des individus vivent encore en captivité. 17 espèces sont considérées comme en danger critique d’extinction. 33 espèces sont reconnues en danger et 44 vulnérables c’est-à-dire que pour un quart des espèces environ, les effectifs de Psittacidae ont diminué ou fortement diminué. En fait, près de 130 espèces sont menacées ce qui fait des Psittacidae un des groupes d’oiseaux qui est le plus menacé.

Les causes de baisses de population sont diverses. La destruction des habitats liée à l’urbanisation et l’extension de l’agriculture peut également être liée à l’apparition d’espèces invasives qui vont détruire l’habitat, occuper les mêmes niches écologiques ou tout simplement les mêmes trous qui leur servent de nids. La chasse n’est plus une menace importante, mais certaines espèces, considérées comme une peste, sont donc chassées ou empoisonnées.

Dans les années 1990, de 400 000 à 800 000 spécimens ont été capturés dans la nature pour le trafic. Si au cours de cette décennie, les importations ont alimenté principalement le marché nord-américain, l’Europe et le Japon sont les deux principaux marchés depuis les années 2000. On estime qu’en 2000, près de 500 000 oiseaux, surtout originaires d’Asie, ont été vendus. Les prélèvements des oisillons, pour être domestiqués à terme, sont sûrement plus importants encore, de l’ordre de 800 000, car la mortalité est élevée. Ces trafics génèrent des sommes considérables et portent sérieusement atteinte à certaines espèces puisque 30 % des 140 espèces vivant en Amérique sont menacées. Près de 10 000 spécimens d’Ara bleu ont été capturés rien que dans les années 1980, si bien qu’il en reste aujourd’hui moins que ce nombre en liberté. Ces ventes, et les trafics, sont maintenus par le fait que d’une part ces oiseaux se reproduisent souvent mal en captivité et d’autre part que ces oiseaux peuvent valoir cher.

La législation

De nombreuses espèces de psittaciformes sont placées sous les annexes I et II de la CITES depuis mars 1973. La majorité des représentants de la famille des psittaciformes sont classés dans cette annexe II. La Perruche à collier rose est la seule représentante à être visée par l’annexe III. Seules certaines variétés de psittaciformes sont reconnues comme domestiques par la législation française dans la liste officielle du ministère de l’Environnement français.

De nombreux pays, dont l’Australie depuis 1960, interdisent les exportations. En outre, de nombreux pays acheteurs, comme les États-Unis depuis 1992, interdisent l’importation. L’Europe a autorisé, jusqu’en 2007 et la crise de la grippe aviaire, l’importation de certaines espèces tout en limitant les importations de spécimens sauvages par crainte de maladie. Depuis lors toute importation est interdite. Les spécimens d’espèces élevés en captivité avec succès doivent être dotés d’une bague inamovible d’identification qui porte le nom de l’éleveur et l’année de naissance de l’oiseau. En cas d’absence de bague, l’oiseau est considéré comme sauvage et donc illégalement détenu.

La plupart des spécimens vendus légalement sont issus d’élevages. Cependant, en 2007, les trafics perdurent. Entre 1 600 000 et 3 200 000 oiseaux sauvages sont capturés dans les années 1990 dont près de 25 % sont des Psittacidea. 4 à 10 % des spécimens vendus aux États-Unis sont toujours issus du trafic. En 1996, , un directeur du plus important Loro Parque d’Europe, à Tenerife, a été condamné aux États-Unis à 82 mois de prison et 100 000 $ d’amende pour avoir vendu illégalement des Aras bleus. Cette affaire a été l’occasion de renforcer le contrôle sur le commerce des oiseaux.

Espèces en élevage

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Article détaillé : animal de compagnie.

Les Psittacidae sont parmi les espèces d’oiseaux les plus détenus, la Grande-Bretagne en compterait près de 4 millions.

Les animaux sauvages sont capturés soit adultes soit oisillons et élevés ensuite à la main. La plupart des adultes capturés meurent durant leur trajet vers l’ en raison de leurs conditions de transport. Ces adultes ne sont en général pas apprivoisables. Les spécimens élevés en captivité, s’ils ont été régulièrement manipulés dans leur plus jeune âge, s’apprivoisent bien. Les spécimens en captivité doivent faire correspondre leur instinct naturel et les stimuli que leur offre l'environnement formant « leur colonie ». Ils ne sont pas réellement domestiques et ne se soumettent à leur propriétaire que si celui-ci se montre digne d’être le dominant de la colonie.

Certains éleveurs se servent du phénomène psychologique de l’imprégnation, particulièrement fort chez les oiseaux, pour obtenir un comportement plus soumis de la part des oiseaux. D’autres éleveurs choisissent la méthode du nourrissage à la main avec des résultats analogues. Si cela permet d’obtenir de meilleurs résultats en termes d’apprentissage notamment de la parole, cela peut provoquer certains problèmes psychologiques comme l’anxiété de séparation, la masturbation, la ponte chronique ou une agressivité à la maturité sexuelle et un faible taux de reproduction.

L’élevage sélectif permet aux éleveurs de sélectionner les caractéristiques ou mutations qui permettent d’obtenir des couleurs de plumages qui, selon eux, mettent en valeur ces oiseaux. Le groupe cherche à proposer un système de dénomination international des mutations pour les espèces de psittaciformes, fondé sur le génotype.

Protection

Article détaillé : Protection des oiseaux.

Les espèces de cet ordre sont relativement menacées dans leurs milieux naturels, des mesures de protection ont été mises en place. La menace la plus importante est la destruction de leurs habitats naturels.

De nombreux organismes interviennent dans la protection de la faune et de la flore et par conséquent interviennent pour la protection des Psittacidae. Certains organismes sont spécialisés dans protection de ces oiseaux comme la fondée en 1989, l’ fondée en 1993, le , le de la par exemple. L’UICN, avec plusieurs partenaires, a mis en place un plan pour la protection des Psittacidae depuis les années 2000. Ce plan consiste en plusieurs points dont la détermination des causes de déclin, des études sur la reproduction, des études de la mortalité, des études sur la démographie, la détermination des meilleurs mesures conservatoires, la protection et la restauration des habitats, la création de lois spécifiques et l’application de celles-ci, la formation des humains au respect de ces lois ou à leurs applications, enfin le développement de l’écotourisme pour valoriser auprès de ces derniers les efforts réalisés.

Maladies

Du fait de la domestication, les maladies de cette famille sont bien connues. La diffusion de ces maladies est accélérée par le transport. L’ornithose, plus spécifiquement nommée psittacose pour cet ordre est une maladie respiratoire des plus répandues. La maladie du bec et des plumes ou les dilatations du proventricule sont des maladies émergentes assez spécifiques au Psittacidea. Certaines maladies peuvent également être liées aux stress comme le picage chronique. Ces oiseaux sont également proies de nombreux parasites externes ou internes.

Culture

Sur les perroquets comme animaux de compagnie et dans la culture, voir Perroquet.

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Représentation de « Loriidae » sur timbres postaux


Voir aussi :

  • Oiseau sur timbres et autres séries
  • Timbres d'oiseaux sur Wikimedia

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Représentation de « Cacatuidae » sur timbres postaux


Voir aussi :

  • Oiseau sur timbres et autres séries
  • Timbres d'oiseaux sur Wikimedia

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Représentation de « Psittacidae » sur timbres postaux


Voir aussi :

  • Oiseau sur timbres et autres séries
  • Timbres d'oiseaux sur Wikimedia

Notes et références

Notes

  1. ↑ a b c d e f g h et iGenre dont les espèces se rencontrent des deux côtés de la Ligne Wallace
  2. ↑ a et bGenre dont les espèces se rencontrent en écozones eurasienne et en indo-malaise.
  3. ↑ a b c et dGenre dont les espèces se rencontrent en écozones eurasienne et en afrotropicale.

Références

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Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Psittaciformes, sur Wikimedia Commons

Articles connexes

  • Les psittacosaures n’ont pas, malgré leur nom, de lien de parenté direct avec les Psittaciformes.

Source

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Parrot » (voir la liste des auteurs).
  • Isabelle Christiane Quemin, Le comportement des psittacidés et ses troubles, 2003, 143 p. (lire en ligne)
    thèse de l’école nationale vétérinaire d'Alfort
  • image (en) « Parrot », dans Encyclopædia Britannica [détail de l’édition], 1911(lire sur Wikisource).

Bibliographie

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    Chapitres :
    Family Psittacidae (Parrots), Collar N.
    Family Cacatuidae (Cockatoos), Rowley I.
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  • , Perruches australiennes et autres psittacidés, Coll. Les beautés de la nature, Neufchâtel, Delachaux & Niestlé, 1960, 279 p.
  • Friedrich Hermann Otto Finsch, Die Papageien, monographisch bearbeitet [« deux volumes »], Leyde, 1867-1868.

Références taxonomiques

Ordre
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  • (en) BioLib : Psittaciformes (consulté le 19 octobre 2016)
  • (en) Catalogue of Life : Psittaciformes (consulté le 10 décembre 2020)
  • (en) Fauna Europaea : Psittaciformes (consulté le 20 mars 2023)
  • (en) Congrès ornithologique international : Psittaciformes (consulté le 19 octobre 2016)
  • (en) NCBI : Psittaciformes (taxons inclus) (consulté le 19 octobre 2016)
  • (fr) Oiseaux.net : Psittaciformes (consulté le 19 octobre 2016)
  • (en) Tree of Life Web Project : Psittaciformes (consulté le 19 octobre 2016)
  • (en) Paleobiology Database : Psittaciformes Wagler 1830 (consulté le 19 octobre 2016)
  • (en) Zoonomen Nomenclature Resource (Alan P. Peterson) : Psittaciformes (consulté le 19 octobre 2016)
Famille
  • (en) Zoonomen Nomenclature Resource (Alan P. Peterson) : Psittacidae dans Psittaciformes

Liens externes

  • (en) & (nl) « Araproject »
  • Tinkerbell - vie avec un perroquet de vol
  • Site d’informations sur les psittacidés
  • psittacides.com Informations, vidéos, espèces, législation, protection, etc.
  • i-parrot Des fiches sur toutes les espèces de psittacidés.
  • (fr) « Le perroquet et les autres psittacidés », sur veterinaire-perroquet.be
  • (en) Maladie des psittacine
  • (fr) Caroline Lepage, « Rouge perroquet ? Une couleur inimitable ! », sur futura-sciences.com
  • (en) « Parrots », Jarvis Lab Home Page
  • (en) « Accueil », World parrot trust
  • (en) « Psittaciformes », Site d’un étudiant du Department of Earth Sciences de l’Université de Bristol
  • (en) « Psittaciformes, classification »
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  • avianparrotforsale
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Vous lisez un bon article labellise en 2008 Les Psittaciformes sont un ordre d oiseaux tropicaux connus par exemple sous les termes generiques de perroquets perruches cacatoes loris ou conures ces termes designant egalement plus particulierement certaines especes Ils possedent des caracteres tres marques et assez homogenes qui permettent de les identifier facilement PsittaciformesClassification COIRegne AnimaliaEmbranchement ChordataSous embr VertebrataClasse Aves OrdrePsittaciformes Wagler 1830 Taxons de rang inferieur 90 genres Voir texte amp 389especes Voir listes aux articles des differentes familles D une intelligence reconnue certaines especes sont capables de vocalisations remarquables et d imiter la voix humaine Du fait de ces caracteristiques et des couleurs chatoyantes de leur plumage de nombreuses especes sont elevees comme animaux de compagnie dont quelques unes rares et protegees font l objet de trafics importants Sur la zoologie de ces especes voir aussi Psittacidae Sur les perroquets comme animaux de compagnie et dans la culture voir Perroquet Systematique et taxonomieTaxonomie Le terme pour designer ce groupe d oiseaux derive du latin Psittacus terme qui serait une deformation de Sittace une ville d Assyrie ou des especes de psittacides vivaient L ancien nom vernaculaire pour designer l ordre etait papegeai et Papegaux aujourd hui ce terme a ete remplace par perroquet terme qui apparait comme imprecis pour beaucoup d especes car les termes perruche et inseparables sont bien connus Systematique Article detaille Aves classification phylogenetique L ordre des Psittaciformes est traditionnellement compose d au moins deux ou trois familles les psittacides les Cacatuides et les Loriides par quelques auteurs Cependant la classification des Psittaciformes a connu de tres nombreuses modifications tout au long du XX e siecle et la position phylogenetique de toutes les especes ou sous especes n est pas encore parfaitement connue Les listes redigees peuvent donc comporter de nombreuses differences suivant les auteurs Il est cependant possible de reconnaitre quelques grands groupes qui semblent naturels comme celui qui compte les cacatoes celui qui compte les loris et loriquets celui qui compte les nestors et le Kakapo Il est plus difficile de reconnaitre des groupes naturels dans les especes restantes bien que le groupe defini par la classification de Howard et Moore comme celui des Arinae semble lui aussi assez naturel Aujourd hui la classification de reference version 6 3 2016 du Congres ornithologique international y inclut quatre familles par ordre phylogenique famille Strigopidae famille Cacatuidae famille Psittacidae famille Psittaculidae En outre la position phylogenetique au sein des Psittaciformes de quelques fossiles n appartenant pas a la famille des Psittacidae est discutee L arbre phylogenetique suivant la taxinomie de Mayr 2002 se decompose donc sous la forme suivante Psittaciformes eteint eteint Nestorinae Micropsittinae li ul li ul li ul li ul li ul Dans la classification du COI de 2009 les psittacides regroupent 348 especes portant des noms vernaculaires qui peuvent contenir les termes loris coryllis ou loricules guaiabero loriquets psittrichas strigops micropsittes psittacules perruches palettes eclectus coryllis inseparables perroquets aras conures touis caiques piones amazones papegeai crick tandis que les cacatuides regroupent 20 especes de cacatoes et la Calopsitte elegante Le nombre d especes reconnues varie egalement selon les classifications La famille des Strigopidae quelquefois appelee Nestoridae qui regroupe des especes souvent jugees archaiques est formee par les especes de nestors et le Strigops kakapo Dans cette taxonomie la famille des psittacides est elle meme divisee en six sous familles Dans la systematique propose par Frank Gill en 1995 l ordre des Psittaciformes est divise en trois familles et six sous familles les familles des Cacatuidae des Loriidae loris et loriquets et des Psittacidae perroquets et perruches Dans la classification de Howard et Moore l ordre est initialement divise en la famille des Cacatuidae et celle des Psittacidae de ce fait la famille des Strigopidae est une sous famille de Psittacidae au meme titre que celles des Psittrichadinae Loriculinae Micropsittinae Loriinae Psittacinae Les six sous familles peuvent egalement se retrouver dans d autres classifications a des degres divers c est a dire que l on retrouve parfois suivant les classifications les memes groupes comme etant une famille une sous famille voir une tribu comme les Platycercinae Arinae quelquefois vu comme les tribus des Platycercini et des Arini Comme toujours s il est toujours opportun de specifier a quelle classification on fait reference lorsque l on evoque un taxon cela l est particulierement pour tous les taxons classes au sein des Psittaciformes Le groupe qui inclut les Cacatoes Cacatoes soufreArticle detaille Cacatuidae Ces oiseaux sont particuliers sur le plan morphologique Ils disposent en effet d une crete mobile un arrangement different des arteres de la carotide une vesicule biliaire des differences au niveau des os du crane et l absence de couleurs structurales dans les plumes qui ne leur permettent pas d avoir des teintes aussi nombreuses que chez les autres Psittacidae Des etudes genetiques suggerent ce groupe comme monophyletique Le groupe qui inclut les loris Loriquet a tete bleueArticle detaille Loriinae Le groupe forme par les loris et loriquets a ete considere comme troisieme famille sous le nom de Loriidae pendant de nombreuses annees Cependant ils sont maintenant regroupes sous le taxon des Loriinae sous famille de Psittacidae par une majorite d auteurs Les donnees biogeographiques et celles obtenues a partir de diverses etudes genetiques permettent de dire que ce groupe est monophyletique Ils sont plus proches des psittacines que des cacatuines Les Psittaciformes non volants de Nouvelle Zelande Les nestors et le kakapo de Nouvelle Zelande sont tres differents des autres Psittaciformes Aussi bien morphologiquement que comportementalement Ils ont presque toujours ete consideres comme des Psittaciformes primitifs ou du moins comme etant genetiquement eloignes de la branche principale Le groupe restant Article detaille Psittacidae Bien que les connaissances sur ce groupe notamment sur les relations entre especes se soient ameliorees au cours de ces dernieres annees les especes restantes sont probablement toujours paraphyletiques La position phylogenetique des especes qui le composent est donc susceptible d evoluer dans les annees a venir Cette sous famille regroupe pres de 300 especes Histoire de l etude des Psittaciformes La systematique de ce groupe a depuis toujours pose des problemes du fait de l originalite des caracteristiques de ces oiseaux et longtemps n a pas fait l unanimite Les premieres tentatives de classification scientifique sont faites par Buffon et fondee sur les dissections des premiers perroquets parvenus dans les cabinets de curiosites Quelques systematiciens dont Bonaparte est le chef de file placaient ces especes au sein de la classe des oiseaux comme ils placaient les primates au sein des mammiferes Aucune nouvelle connaissance ne permet de progresser jusqu aux travaux de Emile Blanchard mais ces resultats ne font pas non plus l unanimite Il parvient a determiner pour les especes connues que les perroquets americains et ceux d Afrique Australasie doivent etre regroupes au sein de groupes differents La systematique presentee reste proche d un classement par nom vernaculaire Vingt ans plus tard dans les annees 1867 Finsch publie a Leyde une monographie sur les Psittacidae en reconnaissant cinq sous familles regroupant 26 genres la sous famille du Kakapo les cacatoes les Sittacinae des perroquets a grande queue dont les Aras les perroquets a petite queue les perroquets a langue en brosse dont les loris et les especes du genre Nestor L assemblage du dernier groupe fait penser que cette systematique n est pas naturelle En 1874 Alfred Henry Garrod de la Zoological Society of London publie une etude sur l anatomie de 82 especes qui ont vecu dans son jardin C est lui qui montre la particularite de la carotide pour toutes les especes et determine systematiquement la presence ou l absence de glande uropygienne de muscles ambiens de la structure de la furcula mais il neglige le reste du squelette et commet diverses erreurs Garrod divise dans un premier temps les perroquets en deux familles les Palaeornithidae et les Psittacidae et trois sous familles Palaeornithinae Cacatuinae et Stringopinae Plus tard en quatre sous familles Arinae Pyrrhurinae Platycercinae et Chrysotiane A part les Cacatuinae tous ces taxons sont paraphyletiques Largement critique ce classement est rapidement obsolete Seules les caracteristiques retenues pour distinguer les Agapornis et Psittacula sont pertinentes Alphonse Milne Edwards montre que des differences significatives sont visibles en fait dans les os du crane chez les Psittacidae Cela montre que la furcula n est pas determinante pour une classification d autant que la distance geographique entre les differentes especes qui ont la meme particularite est trop importante pour que ce caractere soit homologique C est lui qui identifie les premiers fossiles europeens De nombreuses systematiques vont se succeder sans pouvoir resoudre tous les problemes En 1881 Anton Reichenow publie une systematique fondee sur des caracteristiques externes Il cree neuf familles 45 genres et 442 especes sans compter les sous especes les sous especes ne sont pas reconnues et les noms trinominaux n existent pas Ces groupes sont tres differents de ceux de Garrod mais aussi paraphyletiques les especes du genre Nestor sont par exemple classes avec les cacatoes Philip Lutley Sclater en propose une variante en 1883 les Geopsittacus et Pezoporus sont places dans les Strigopidae Le genre Nestor est aussi classe dans une famille independante tous les autres sont classes dans les Psittacinae les Cacatuinae les Loriinae definis par leur langue en brosse les Arinae La classification de Adelaro Tommaso Paleotti Salvadori et de Hans Friedrich Gadow suit elle reconnait 500 especes reparties en 80 genres les deux familles de Psittacidae et Trichoglossidae qui regroupent respectivement les sous familles Stringopinae Psittacinae et Cacatuinae et les Cyclopsittacinae Loriinae et Nestorinae Au milieu du XX e siecle la plupart des auteurs suivent James Lee Peters de sa Check List qui reduit l ordre a deux familles La classification de Howard et Moore qui date des annees 1980 suit cette classification a peu de differences pres La classification de Gill conserve elle les trois familles classiques Des etudes recentes comme celle sur l ADN mitochondrial de 1998 ou celle des chromosomes sexuels Spinlin en 2005 ne permettent pas de conclure avec certitude sur la phylogenie des especes Les fossiles decouverts et les estimations obtenues grace aux datations genetiques ne permettent toujours pas en 2007 de bien comprendre et surtout de connaitre avec precision quand les divergences au sein de cet ordre ont eu lieu En effet le manque de donnees paleontologiques ne permet pas de calibrer precisement ces evolutions la presence de convergence evolutive marquee impliquent une radiation tardive mais la distribution tres particuliere de ces oiseaux peut etre en contradiction avec ces etudes Ces etudes suggerent que les Strigopinae Nestorinae d une part et les Cacatuinae d autre part ont diverge assez tot des Psittacinae De plus les divergences evolutives ne se seraient produites que sur une periode courte durant l Eocene Ni les Cacatuinae ni les Loriinae ne sont des evolutions aussi importantes que ce que les systematiciens pensaient Des analyses phylogenetiques de 2006 bouleversent ces conceptions faisant des Falconidae des proches parents des Psittaciformes CaracteristiquesMorphologie Ara macao se servant de ses pattes pour manger Ce sont des oiseaux trapus a grosse tete avec un cou trapu de taille petite a grande de 8 a 100 cm Leur bec est tres reconnaissable court epais et puissant recourbe et articule La maxille et la machoire sont fixees a la charniere du crane ce qui offre la possibilite d un mouvement vertical important et puissant d autant que la musculature des mandibules est hautement developpee Cependant comme pour quelques autres especes d autres ordres comme les flamants le bec n est pas fixe au crane Sauf exception la face interne de l extremite de la machoire est tapissee de lamelles striees Tous les Psittacidae sauf le Psittrichas de Pesquet utilisent leur bec de la meme facon pour extraire les graines de leur gangue La graine est tenue entre les mandibules et c est la mandibule inferieure qui ecrase la gangue et la langue extrait la graine Leur bec pousse continuellement ce qui incite ces oiseaux a l entretenir en s en servant A la base du bec se trouve la cire generalement nue qui entoure les narines La langue est aussi tres musculeuse et leur permet de placer les graines a briser de facon a avoir plus de puissance Chez les Loriinae aussi nectarivores l extremite de la langue possede une sorte de rape Chaque œil est independant Ils ont un cou tres mobile ce qui leur permet un champ de vision tres large Leurs pattes zygodactyles logiques pour des oiseaux le plus souvent arboricoles sont courtes Amazone a front bleu du Bresil male femelle Beaucoup d especes portent un plumage aux coloris exuberants Pourtant les Psittacidae ne synthetisent pas de pigments bleus ou verts mais c est grace a l effet Tyndall un phenomene optique que certaines especes disposent des plumes de ces couleurs Les cacatoes ont sur le sommet de la tete une crete de plumes mobiles qui peut etre levee ou retractee La plupart des especes disposent d un dimorphisme sexuel faible voire inexistant Alisterus scapularis et quelques autres especes faisant exceptions La methode la plus fiable de sexage est le sexage genetique La plus petite de ces especes de Psittacidae vivantes est la Perruche pygmee Micropsitta pusio avec un poids adulte de 10 g et une taille de 8 cm La plus grande espece vivante de Psittacidae est l Ara hyacinthe qui mesure un metre queue comprise Certaines especes sont jugees plus atypiques que d autres comme les Grand Eclectus dont le dimorphisme sexuel marque est une exception le Kakapo qui ne vole pas ou les Kaka Kea et le Cacatoes nasique pour la forme de leur bec ou tout bonnement par leur aspect comme le Cacatoes noir Anatomie Squelette d un Psittacidae et crane d un CacatuidaeArticle detaille Anatomie des oiseaux Certains Psittacidae comme les Ara ne possedent que des vestiges de glande uropygienne Les os de leur crane bien reconnaissable du fait de la forme de leur bec et des os qui le fixent sont particuliers possedent en outre des fosses orbitales de deux types particuliers permettant de les scinder en deux groupes Chez ces especes la musculature qui permet a la syrinx de vibrer est tres developpee meme si des differences notables entre les especes de ce taxon sont observees On denombre trois paires de muscles pour ces especes La furcula n est pas soudee faible voir absente pour les especes de l ordre Cette specificite ne modifie pas la capacite a voler Lorsqu elle est absente c est en fait une ossification imparfaite Ils possedent un arrangement distinctif de la carotide Beaucoup d especes n ont pas de muscles ambiens Longevite Une Perruche ondulee peut vivre jusqu a 15 ans alors que les autres especes de la meme famille peuvent vivre plus longtemps encore comme les Gris du Gabon Amazones ou Aras jusqu a 60 ans ou plus EthologieMouvements Tous les psittaciformes s aident de leur bec pour se mouvoir dans les arbres Ils s aident egalement de leurs pattes pour se nourrir ou saisir des objets qu ils veulent amener a leur bec Une seule espece ne vole pas le kakapo Meme pour les psittaciformes migrant sur de longues distances il semble que ces especes souffrent peu lorsqu elles sont maintenues en voliere suffisamment grande du moment ou elles peuvent grimper et faire des acrobaties Les Amazones par exemple parcourent de plus longues distances en grimpant et en courant qu en volant meme dans des grandes volieres Comportement Volee de Cacatoes rosalbin Les Psittacidae sont des animaux gregaires Ils passent beaucoup de temps a entretenir leur plumage mais ils ne le font que lorsqu ils se sentent en securite tout stress inhibe ce comportement Certains oiseaux de cet ordre vivent en couple pendant la periode de reproduction en solitaire tel le kakapo ou en groupes sociaux le reste de l annee groupes pouvant varier de quelques individus pour les aras a plusieurs milliers pour les perruches ondulees D autres adoptent un systeme de fission fusion Beaucoup d especes doivent boire regulierement Dans les regions arides les oiseaux se retrouvent en groupe de milliers d individus de la meme espece autour de points d eau ou ils se baignent egalement Les especes des forets tropicales humides ecartent leurs ailes quand il pleut Lorsque les pluies sont rares certaines especes comme les perruches ondulees se frottent contre la rosee matinale Leur bec ne leur sert pas uniquement de casse noix il leur sert aussi par exemple a se nettoyer lissage des plumes coupe des griffes etc Le bec est egalement une arme de defense efficace et les specimens domestiques peuvent gravement mordre Ils utilisent egalement la morsure comme moyen de communication par exemple les juveniles peuvent mordre pour signaler un manque d attention En outre pratiquement toutes les especes s en servent comme d une troisieme patte lorsqu ils ont besoin de se deplacer dans les arbres sans avoir la possibilite de voler Ils se servent aussi de leurs pattes pour se gratter pour entretenir leurs plumes ou nettoyer leur bec ce qui implique une grande dexterite Intelligence Les Psittaciformes avec les Corvidae sont consideres comme parmi les plus intelligents des oiseaux Le ratio entre la masse du corps et la masse du cerveau est comparable pour ces especes a celle des grands singes cependant leur cortex cerebral est assez reduit alors que celui ci est cense etre la principale aire d origine de l intelligence Plusieurs etudes ont ete faites pour evaluer leur intelligence les specimens de gris du Gabon nommes Alex et sont celebres Ces etudes laissent penser que le perroquet gris est en effet d une intelligence animale comparable a celle d un dauphin ou un grand singe Il peut en effet reconnaitre les formes les couleurs les matieres et les associer On peut arriver a converser avec un perroquet grace a une forme de dressage appelee modele rival impliquant deux personnes dont le dresseur Alex detient un vocabulaire qui s eleve a pres de 800 mots Les perroquets gris sont capables de choisir correctement des mots dans des contextes differents d inventer des nouvelles combinaisons de mots etc Certaines especes de perroquets comme les Kea sont egalement tres habiles a utiliser des outils et resoudre des puzzles Communication Vivant pour la plupart en colonies les Psittacidae ont developpe des aptitudes particulieres a communiquer Les principaux moyens sont les vocalises et les attitudes corporelles Ainsi ils expriment le plaisir la frayeur la colere la faim ou la fatigue et reclament de l attention De nombreuses especes ont la capacite d imiter la voix humaine Pouvoir parler implique d avoir des organes specialises pour produire le son mais aussi un systeme neurologique central elabore car il faut controler ces organes avec une grande precision Ils doivent aussi savoir ecouter et memoriser comparer leur production avec ce qu ils entendent Il semble que la plupart des Psittacidae n imitent pas les sons dans leur milieu naturel bien que des perroquets gris aient ete observes en imitant le chant d autres oiseaux pendant la periode de reproduction Toutes les especes n ont pas les memes capacites en la matiere et pour chaque espece les differences de capacites peuvent etre importantes entre individus Le Perroquet gris est l espece la plus reputee en la matiere La raison pour laquelle ils imitent les sons n est pas reellement connue mais l explication la plus commune est qu ils trompent ainsi leur ennui et leur solitude en captivite Les vocalises dans leur milieu naturel leur permettent de rester en contact avec leur entourage lorsqu ils ne se voient pas Toutes les attitudes corporelles n ont pas la meme signification chez toutes les especes mais il existe des similitudes pour certains comportements de base Chez eux le besoin de communication est inne ainsi le clignotement des yeux associes a une dilatation des pupilles comme le herissement des plumes du cou ou les grognements en dehors meme de la connaissance de chien semblent etre un signe d agressivite A l oppose le ronronnement semble etre un signe de contentement Ils sont capables de crier et de chanter en general avec un volume sonore eleve et qui temoigne d une large categorie d emotion Alimentation Langue de LoryArticle detaille Systeme digestif aviaire La plupart de ces especes ont un regime alimentaire frugivore qu ils completent avec des graines des noix et des bourgeons Certaines especes sont essentiellement nectarivores comme les Loriinae la Perruche de Latham et le Coryllis des Philippines d autres le sont moins Ces oiseaux nectarivores disposent de quelques particularites anatomiques comme une longue langue rapeuse Ils peuvent completer leur regime avec des petits animaux comme des arthropodes Brotogeris chrysoptera consomme des escargots les Keas consomment des cadavres de vertebres ou tuent meme des poussins de petrels par exemple Le Kakariki des Antipodes bien que pour moitie herbivore complete son regime alimentaire avec des cadavres des œufs de manchots des poussins de petrels tues au nid des oceanites a croupion gris qui incubent Ara severa Amazona ochrocephala Aratinga weddellii creusant dans une falaise d argile en Equateur Comme les gangues des graines sont souvent toxiques et comme pour tous les oiseaux ils sont particulierement sensibles aux poisons les Psittacidae sont prudents Ils enlevent avec precaution les gangues avant d ingerer les graines Beaucoup d especes sont geophages la glaise contenant des mineraux qui neutralisent les toxines contenues dans leur intestin Reproduction Article detaille Reproduction Bien qu il existe quelques exceptions les Psittacidae sont monogames Ils ne considerent pour territoire que l emplacement de leur nid propre Ils couvent presque tous en hauteur dans des trous d arbres dans des falaises ou dans des termitieres Seules cinq especes d Inseparables et les conures veuves construisent des nids dans les arbres tandis que trois especes australasiennes nichent a meme le sol Les femelles pondent des œufs blancs les couvant le plus souvent seules en etant nourries par le male Quelques especes le font en couple a tour de role Les petits sont nidicoles La femelle reste au nid une ou deux semaines jusqu a ce que les plumes tectrices permettent aux poussins de ne pas souffrir du froid Les poussins se resserrent les uns contre les autres comme pour se proteger du froid En captivite ils s accommodent de nichoirs Les Arini sont des grandes especes a faible taux de reproduction elles suivent un modele strategique dit K Ces especes ont besoin de plusieurs annees pour parvenir a maturite et n elevent qu un ou deux jeunes par an parfois meme elles ne se reproduisent pas chaque annee ChorologieLes Psittacidae ne sont pas des bons disperseurs de graines car ils les broient avant de les ingerer Repartition Si les especes de cet ordre sont originellement reparties surtout dans toute la zone tropicale ce sont des oiseaux principalement forestiers mais certaines especes vivent en savane quelques especes frequentent des milieux plus ouverts et certaines vivent naturellement dans les zones temperees comme la Conure a tete jaune aujourd hui eteinte en Amerique du Nord C est en Amazonie et en Australasie que leur diversite est la plus importante Alfred Russel Wallace a remarque que la plus grande concentration en especes se trouve de Sulawesi aux iles Salomon Cette surface qui represente un cinquantieme des forets equatoriales abritait le cinquieme ou le quart des especes On en trouve en Amerique centrale en Amerique du Sud dans le sud de l Amerique du Nord en Afrique sub saharienne en Oceanie dans toute l Asie jusqu au sud de la Chine et de l Himalaya Plusieurs especes comme la Conure veuve et la Perruche a collier forment egalement desormais des colonies viables en Europe dont Espagne France Belgique et aux Etats Unis a partir d oiseaux echappes de captivite Certaines especes vivent dans des zones subalpines et meme a de tres hautes altitudes a plus de 6 000 m dans les Andes ou dans l Himalaya Certaines especes sont exclusivement sedentaires d autres peuvent etre plus ou moins migratrices Certaines especes sont territoriales d autres adoptent un style de vie entierement nomade Repartition originelle des genres par ecozones Un genre peut etre present sur deux zones Australasien Indomalais Eurasie Afrotropical Neotropique OceanienCyanoramphus Cacatua Loriculus Prioniturus Trichoglossus Psittacula Loriculus Psittacus Agapornis Lophopsittacus Poicephalus Psittacula Coracopsis Mascarinus Necropsittacus Amazona Anodorhynchus Ara Aratinga Bolborhynchus Brotogeris Conuropsis Cyanoliseus Deroptyus Diopsittaca Enicognathus Forpus Graydidascalus Guaruba Hapalopsittaca Leptosittaca Myiopsitta Nandayus Nannopsittaca Ognorhynchus Orthopsittaca Pionites Pionopsitta Pionus Primolius Pyrrhura Rhynchopsitta Touit Triclaria Charmosyna Cyanoramphus Phigys Prosopeia Trichoglossus ViniNouvelle Zelande Australie Indonesie PhilippinesNestor Strigops Alisterus Aprosmictus Barnardius Cacatua Callocephalon Calyptorhynchus Cyclopsitta Eolophus Eunymphicus Glossopsitta Lathamus Melopsittacus Neophema Northiella Nymphicus Pezoporus Platycercus Polytelis Probosciger Psephotus Psitteuteles Purpureicephalus Trichoglossus Alisterus Chalcopsitta Charmosyna Cyclopsitta Eclectus Eos Geoffroyus Lorius Micropsitta Neopsittacus Oreopsittacus Pseudeos Psittacella Psittaculirostris Psitteuteles Psittinus Psittrichas Tanygnathus Bolbopsittacus Especes en expansion Plusieurs especes sont en expansion et sont meme considerees comme invasives Les populations de Psittacidae marrons ne sont pas protegees aux Etats Unis Populations marrons par continent Amerique du Nord Europe Afrique Oceanie SingapourPerruche a collier Conure veuve Brotogeris versicolurus Brotogeris chiriri Inseparable rosegorge Amazone diademe Amazone a couronne lilas Conure a tete rouge Amazone a joues vertes Hybride de Conure mitree Perruche ondulee statut incertain Perruche Alexandre Perruche ondulee Perruche a collier Conure veuve Inseparable de Fischer Inseparable masque Perruche a collier Loriquet a tete bleue Perruche omnicolore Perruche de Pennant Cacatoes a huppe jauneHistoire de l ordreHistoire evolutive Article detaille Histoire evolutive des oiseaux Deux hypotheses tres differentes ont cours sur l origine de l ordre Classification phylogenetique de Ericson 2006 Selon Olson 1985 Feduccia 1980 1996 et Sibley amp Monroe 1990 o o Falconidae o Cariamidae o Psittaciformes o Passeriformes o Charadriiformes Columbimorphae o Turnicidae Gray 1840 o o Pteroclidae o o Columbiformes o Psittaciformes Wagler 1827 Les decouvertes paleontologiques suggerent que l ordre serait apparu sur le Gondwana mais le peu de fossiles decouverts ne permet pas de trancher avec certitude D apres la classification phylogenetique de Sibley et Monroe de 1990 les Psittaciformes auraient evolue a partir d ancetres communs avec les Columbiformes eux memes evolues d ancetres communs dont sont issus les Charadriiformes et enfin a partir d ancetres communs avec les Ciconiiformes Un fragment de 15 millimetres de bec 143274 decouvert dans le Comte de Niobrara au Wyoming date de la fin du Cretace il y a 70 Ma a ete considere comme le plus ancien fossile de Psittacidea Il s agit en fait d un theropode Caenagnathidae un dinosaure non avien muni d un bec Les plus anciens fossiles de Psittaciformes ont ete decouverts en Europe Un humerus trouve et etudie au Danemark au debut des annees 2000 pourrait etre celui d un Psittaciforme il a ete date de l Eocene il y a 55 Ma D autres fossiles d ossements assez complets et semblables au Psittacidae decouverts en Angleterre et en Allemagne ont ete dates de 50 Ma laissant a penser que l ordre serait originaire d Europe puisque le plus ancien fossile decouvert en Amerique du Sud n a que 20 Ma Mais il est probable que ces oiseaux ne soient pas les ancetres directs des Psittacoidae c est a dire les Psittacidae modernes mais ceux de lignees independantes et eteintes qui ont evolue dans l hemisphere nord Les premiers fossiles d authentique Psittacidae datent de 23 a 20 Ma durant le Miocene et sont aussi europeens Peu de fossiles d interet ont ete trouves pour l hemisphere Sud le plus ancien datant de 20 Ma Les taxons suivants date Miocene sont probablement des Psittacoidea fin de l Oligocene debut du Miocene debut du Miocene Republique Tcheque milieu du Miocene Steinberg en Allemagne milieu Miocene France Certains des taxons suivants ne sont pas unanimement consideres comme Psittaciformes debut ou milieu de l eocene du nord ouest de l Europe debut de l eocene Domestication Des temoignages de domestication en Inde remontent au V e siecle av J C Ces animaux apparaissent ensuite comme signes hieroglyphiques a partir de 360 av J C Les premiers Psittacidae a etre importes en Europe par la suite d Alexandre le Grand ont ete nommes en son souvenir Perruche Alexandre Ces animaux temoignaient de la richesse de leur proprietaire La possession de perroquets n etait plus rare sous Tibere Au I er siecle Pline l Ancien a decrit une technique d apprentissage de la parole aux perruches a collier Ecrit au XIII e siecle le Masnavi un document afghan detaille une technique a l aide d un miroir pour apprendre a parler aux Psittacidae Ces oiseaux furent oublies par l Occident qui les redecouvre a l occasion des croisades Les explorations europeennes comme celle de Marco Polo et la conquete des Ameriques donnerent egalement l occasion aux occidentaux de decouvrir d autres especes A la fin du XVIII e siecle les europeens decouvrent l Australie et la grande diversite de ses especes Depuis le Moyen Age ces oiseaux sont importes vers l Europe puis l Europe et les Etats Unis et ces importations ont fortement augmente depuis les annees 1970 a tel point que les prelevements massifs de perroquets sauvages sur les marches europeens participerent a la disparition de certaines especes et que d autres sont menacees d extinction L ara de Spix a probablement disparu a l etat sauvage les seuls specimens vivants connus etant aujourd hui des aras captifs En Amerique du Sud certaines communautes ont eleve ces especes afin d obtenir des plumes pour fabriquer des coiffes Ils ont mis en place des procedes a base de teintures ou de decolorants pour obtenir les couleurs voulues mais aussi en changeant le regime alimentaire comme le decrit Charles Darwin ou en appliquant des produits chimiques sur des oiseaux captifs ce qui se nomme tapirage Soit les Psittaciformes sont d abord plumes puis leur epiderme est masse avec des decoctions de plantes soit du venin est depose dans le calamus de leurs plumes Les couleurs structurales des plumes disparaissent et les plumes sont alors jaunes ou roses lors de la repousse Les Enawene Nawe avec du venin de batracien transforment des plumes normalement vertes en plumes jaunes avec des nuances de vermillon Marronnage Conure a tete rouge a San Francisco Certains specimens en captivite se sont echappes et sont redevenus sauvages dans des zones ou leurs especes n etaient pas endemiques La premiere espece connue pour s etre acclimatee est la Perruche pompadour des Fidji au sud des Tonga avant meme l arrivee de James Cook en 1770 Depuis le debut du XX e siecle les pays du nord sont concernes a cause principalement de liberations accidentelles ou volontaires par proprietaires negligents ou par des parcs zoologiques mais aussi a cause d accidents de transport y compris d avion Les specimens une fois libres constituent des colonies qui aujourd hui parviennent a vivre en ville Les observations de marronnage dans les villes des Etats Unis plus precisement Floride Texas et Californie datent des annees 1950 Durant les annees 1980 on a observe le meme phenomene en Europe c est a dire en Espagne France et meme Belgique L Australie est particulierement touchee Toutes ces populations acclimatees au nord montrent une surprenante resistance et elles se sont si bien adaptees qu elles peuvent representer une menace sur les ecosystemes locaux Certaines especes sont considerees comme invasives comme la Conure veuve Especes eteintes et menacees Ara Ararauna a Planete sauvage Selon l UICN vingt especes ont ete declarees eteintes en 2001 L Ara de Spix Cyanopsitta spixii est eteinte a l etat sauvage mais des individus vivent encore en captivite 17 especes sont considerees comme en danger critique d extinction 33 especes sont reconnues en danger et 44 vulnerables c est a dire que pour un quart des especes environ les effectifs de Psittacidae ont diminue ou fortement diminue En fait pres de 130 especes sont menacees ce qui fait des Psittacidae un des groupes d oiseaux qui est le plus menace Les causes de baisses de population sont diverses La destruction des habitats liee a l urbanisation et l extension de l agriculture peut egalement etre liee a l apparition d especes invasives qui vont detruire l habitat occuper les memes niches ecologiques ou tout simplement les memes trous qui leur servent de nids La chasse n est plus une menace importante mais certaines especes considerees comme une peste sont donc chassees ou empoisonnees Dans les annees 1990 de 400 000 a 800 000 specimens ont ete captures dans la nature pour le trafic Si au cours de cette decennie les importations ont alimente principalement le marche nord americain l Europe et le Japon sont les deux principaux marches depuis les annees 2000 On estime qu en 2000 pres de 500 000 oiseaux surtout originaires d Asie ont ete vendus Les prelevements des oisillons pour etre domestiques a terme sont surement plus importants encore de l ordre de 800 000 car la mortalite est elevee Ces trafics generent des sommes considerables et portent serieusement atteinte a certaines especes puisque 30 des 140 especes vivant en Amerique sont menacees Pres de 10 000 specimens d Ara bleu ont ete captures rien que dans les annees 1980 si bien qu il en reste aujourd hui moins que ce nombre en liberte Ces ventes et les trafics sont maintenus par le fait que d une part ces oiseaux se reproduisent souvent mal en captivite et d autre part que ces oiseaux peuvent valoir cher La legislation De nombreuses especes de psittaciformes sont placees sous les annexes I et II de la CITES depuis mars 1973 La majorite des representants de la famille des psittaciformes sont classes dans cette annexe II La Perruche a collier rose est la seule representante a etre visee par l annexe III Seules certaines varietes de psittaciformes sont reconnues comme domestiques par la legislation francaise dans la liste officielle du ministere de l Environnement francais De nombreux pays dont l Australie depuis 1960 interdisent les exportations En outre de nombreux pays acheteurs comme les Etats Unis depuis 1992 interdisent l importation L Europe a autorise jusqu en 2007 et la crise de la grippe aviaire l importation de certaines especes tout en limitant les importations de specimens sauvages par crainte de maladie Depuis lors toute importation est interdite Les specimens d especes eleves en captivite avec succes doivent etre dotes d une bague inamovible d identification qui porte le nom de l eleveur et l annee de naissance de l oiseau En cas d absence de bague l oiseau est considere comme sauvage et donc illegalement detenu La plupart des specimens vendus legalement sont issus d elevages Cependant en 2007 les trafics perdurent Entre 1 600 000 et 3 200 000 oiseaux sauvages sont captures dans les annees 1990 dont pres de 25 sont des Psittacidea 4 a 10 des specimens vendus aux Etats Unis sont toujours issus du trafic En 1996 un directeur du plus important Loro Parque d Europe a Tenerife a ete condamne aux Etats Unis a 82 mois de prison et 100 000 d amende pour avoir vendu illegalement des Aras bleus Cette affaire a ete l occasion de renforcer le controle sur le commerce des oiseaux Especes en elevage Article detaille animal de compagnie Les Psittacidae sont parmi les especes d oiseaux les plus detenus la Grande Bretagne en compterait pres de 4 millions Les animaux sauvages sont captures soit adultes soit oisillons et eleves ensuite a la main La plupart des adultes captures meurent durant leur trajet vers l en raison de leurs conditions de transport Ces adultes ne sont en general pas apprivoisables Les specimens eleves en captivite s ils ont ete regulierement manipules dans leur plus jeune age s apprivoisent bien Les specimens en captivite doivent faire correspondre leur instinct naturel et les stimuli que leur offre l environnement formant leur colonie Ils ne sont pas reellement domestiques et ne se soumettent a leur proprietaire que si celui ci se montre digne d etre le dominant de la colonie Certains eleveurs se servent du phenomene psychologique de l impregnation particulierement fort chez les oiseaux pour obtenir un comportement plus soumis de la part des oiseaux D autres eleveurs choisissent la methode du nourrissage a la main avec des resultats analogues Si cela permet d obtenir de meilleurs resultats en termes d apprentissage notamment de la parole cela peut provoquer certains problemes psychologiques comme l anxiete de separation la masturbation la ponte chronique ou une agressivite a la maturite sexuelle et un faible taux de reproduction L elevage selectif permet aux eleveurs de selectionner les caracteristiques ou mutations qui permettent d obtenir des couleurs de plumages qui selon eux mettent en valeur ces oiseaux Le groupe cherche a proposer un systeme de denomination international des mutations pour les especes de psittaciformes fonde sur le genotype ProtectionArticle detaille Protection des oiseaux Les especes de cet ordre sont relativement menacees dans leurs milieux naturels des mesures de protection ont ete mises en place La menace la plus importante est la destruction de leurs habitats naturels De nombreux organismes interviennent dans la protection de la faune et de la flore et par consequent interviennent pour la protection des Psittacidae Certains organismes sont specialises dans protection de ces oiseaux comme la fondee en 1989 l fondee en 1993 le le de la par exemple L UICN avec plusieurs partenaires a mis en place un plan pour la protection des Psittacidae depuis les annees 2000 Ce plan consiste en plusieurs points dont la determination des causes de declin des etudes sur la reproduction des etudes de la mortalite des etudes sur la demographie la determination des meilleurs mesures conservatoires la protection et la restauration des habitats la creation de lois specifiques et l application de celles ci la formation des humains au respect de ces lois ou a leurs applications enfin le developpement de l ecotourisme pour valoriser aupres de ces derniers les efforts realises MaladiesDu fait de la domestication les maladies de cette famille sont bien connues La diffusion de ces maladies est acceleree par le transport L ornithose plus specifiquement nommee psittacose pour cet ordre est une maladie respiratoire des plus repandues La maladie du bec et des plumes ou les dilatations du proventricule sont des maladies emergentes assez specifiques au Psittacidea Certaines maladies peuvent egalement etre liees aux stress comme le picage chronique Ces oiseaux sont egalement proies de nombreux parasites externes ou internes CultureSur les perroquets comme animaux de compagnie et dans la culture voir Perroquet Representation de Loriidae sur timbres postaux Voir aussi Oiseau sur timbres et autres series Timbres d oiseaux sur Wikimedia Representation de Cacatuidae sur timbres postaux Voir aussi Oiseau sur timbres et autres series Timbres d oiseaux sur Wikimedia Representation de Psittacidae sur timbres postaux Voir aussi Oiseau sur timbres et autres series Timbres d oiseaux sur WikimediaNotes et referencesNotes a b c d e f g h et i Genre dont les especes se rencontrent des deux cotes de la Ligne Wallace a et b Genre dont les especes se rencontrent en ecozones eurasienne et en indo malaise a b c et d Genre dont les especes se rencontrent en ecozones eurasienne et en afrotropicale References Diodore de Sicile lib II p 95 Pierre Belon L histoire de la nature des oyseaux P296 Informations 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Alfort en Parrot dans Encyclopaedia Britannica detail de l edition 1911 lire sur Wikisource Bibliographie en del Hoyo J Elliott A Sargatal J Sandgrouse to Cuckoos vol 4 Barcelone Lynx Edicions coll Handbook of the Birds of the World 1997 679 p ISBN 84 87334 22 9 Chapitres Family Psittacidae Parrots Collar N Family Cacatuidae Cockatoos Rowley I en Erich D Jarvis et Claudio v Mello Molecular Mapping of Brain Areas Involved in Parrot Vocal Communication J Comp Neurol vol 419 2000 p 1 31 lire en ligne PDF en Renato Gaban Lima et Elizabeth Hofling Comparative anatomy of the syrinx in the tribe Arini AVES PSITTACIDAE Department of Zoology Institute of Biosciences University of Sao Paulo USP Sao Paulo SP Brazil lire en ligne Perruches australiennes et autres psittacides Coll Les beautes de la nature Neufchatel Delachaux amp Niestle 1960 279 p Friedrich Hermann Otto Finsch Die Papageien monographisch bearbeitet deux volumes Leyde 1867 1868 References taxonomiques Ordre en Animal Diversity Web Psittaciformes consulte le 19 octobre 2016 en BioLib Psittaciformes consulte le 19 octobre 2016 en Catalogue of Life Psittaciformes consulte le 10 decembre 2020 en Fauna Europaea Psittaciformes consulte le 20 mars 2023 en Congres ornithologique international Psittaciformes consulte le 19 octobre 2016 en NCBI Psittaciformes taxons inclus consulte le 19 octobre 2016 fr Oiseaux net Psittaciformes consulte le 19 octobre 2016 en Tree of Life Web Project Psittaciformes consulte le 19 octobre 2016 en Paleobiology Database Psittaciformes Wagler 1830 consulte le 19 octobre 2016 en Zoonomen Nomenclature Resource Alan P Peterson Psittaciformes consulte le 19 octobre 2016 Famille en Zoonomen Nomenclature Resource Alan P Peterson Psittacidae dans PsittaciformesLiens externes en amp nl Araproject Tinkerbell vie avec un perroquet de vol Site d informations sur les psittacides psittacides com Informations videos especes legislation protection etc i parrot Des fiches sur toutes les especes de psittacides fr Le perroquet et les autres psittacides sur veterinaire perroquet be en Maladie des psittacine fr Caroline Lepage Rouge perroquet Une couleur inimitable sur futura sciences com en Parrots Jarvis Lab Home Page en Accueil World parrot trust en Psittaciformes Site d un etudiant du Department of Earth Sciences de l Universite de Bristol en Psittaciformes classification en Elizabeth A Koutsos Kevin D Matson et Kirk C Klasing Nutrition of Birds in the Order Psittaciformes A Review Journal of Avian Medicine and Surgery vol 15 no 4 2001 p 257 275 lire en ligne PDF avianparrotforsale Portail de l ornithologieCet article est reconnu comme bon article depuis sa version du 3 fevrier 2008 comparer avec la version actuelle Pour toute information complementaire consulter sa page de discussion et le vote l ayant promu La version du 3 fevrier 2008 de cet article a ete reconnue comme bon article c est a dire qu elle repond a des criteres de qualite concernant le style la clarte la 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