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La radiographie est une technique d', par rayons X dans le cadre de la radiographie X, ou par rayons gamma en gammagraphie.
Les rayons X sont des ondes électromagnétiques de hautes fréquences de l'ordre de 1016Hz à 1020 Hz et qui pénètrent la matière condensée (solides et liquides). Elle permet d'obtenir un cliché dont le contraste dépend à la fois de l'épaisseur et du coefficient d'atténuation des structures traversées.

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Radiographie pulmonaire numérisée.

Par extension, l'image obtenue et son support portent aussi le nom de « radiographie ». L'abréviation du terme radiographie est fréquemment employée, on parle alors de « radio » par apocope.

La radiographie est utilisée en radiologie médicale, en radiologie industrielle et en radiothérapie. La radiographie standard correspond à la radiographie d'une région d'intérêt dont la réalisation obéit à un protocole reconnu de manière internationale,.

La radiographie s'oppose à l'autoradiographie qui est une technique d'.
Les radiographies argentiques se lisent idéalement sur un négatoscope.

Histoire

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    Portrait du Docteur Röntgen.
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    Photographie de la première radiographie de l'histoire prise le 22 décembre 1895 sur la main d'Anna Bertha Röntgen, la femme du découvreur des rayons X.
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    Dispositif pour la radiographie (vers 1900)
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    Cabinet de radiographie vétérinaire du Laboratoire central vétérinaire de Dijon (ici le 9 juin 1918, avec un chien allongé sur le plateau).
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    Équipement de radiographie de terrain, dit « Bedside technique » [Seconde Guerre mondiale]

Les progrès scientifiques du XIXe siècle amenèrent tout d'abord à la découverte de sources lumineuses très intenses, comme la lumière oxhydrique ou celle émise par la combustion du magnésium. Il devint alors possible pour la première fois de voir à travers le corps, grâce à la transmission de telles lumières. Le docteur Richarson s'en servit pour étudier les mouvements du cœur, ce qui était désormais réalisable sans dissection, simplement en observant son ombre. Mais du fait des propriétés trop peu pénétrantes des rayonnements de la lumière visible, cette technique ne pouvait être effectuée que sur des sujets très jeunes, avec une poitrine de faible épaisseur.

C'est surtout la découverte des rayons X, réalisée en 1895 par Wilhelm Röntgen, qui marqua réellement le commencement de l'imagerie de transmission. Ce scientifique allemand, éminent professeur de physique, étudiait à l'époque les rayons cathodiques à l'aide d'un tube de Crookes. En même temps qu'il utilisait cet instrument, il s'aperçut que cela provoquait la fluorescence d'un écran de platino-cyanure de baryum, placé pourtant à deux mètres du tube. Il en conclut qu'un autre type de rayonnement, encore inconnu, provoquait ce phénomène. Il le baptisa de la lettre symbolisant l'inconnue en mathématique, le rayon X.

Article détaillé : Rayons X.

Afin d'étudier les propriétés de ce nouveau rayonnement, Röntgen plaça divers objets entre le tube et l'écran : du papier, du verre, du plomb, du platine. Il constata que les rayons X étaient extrêmement pénétrants, mais avaient la propriété d'interagir avec la matière, d'autant plus s'il s'agissait d'une matière très dense comme le plomb. Il remarqua également que les rayons X étaient capables d'impressionner des plaques photographiques, tout comme la lumière visible. Ainsi, il eut l'idée de réaliser la toute première radiographie de l'histoire, celle de la main de son épouse, Anna Bertha Röntgen.

À la publication de sa découverte, ce fut une révolution presque instantanée puisque les premiers services de radiologie ouvrirent au début de l'année 1896 ; en 1897 en France grâce à Antoine Béclère. Pour sa découverte, Röntgen reçut le tout premier prix Nobel de physique en 1901. Dans l'intérêt de la médecine, il ne déposa pas de brevet sur sa découverte. Au début du XXe siècle et jusque dans les années 1920, la radiographie se développa considérablement et pas uniquement en médecine. Elle devint une attraction que l'on proposait dans les foires, ou une façon de connaître sa pointure dans les magasins de chaussures. Quand on s'aperçut de la dangerosité des rayonnements ionisants à forte dose, elles furent fortement diminuées et l'exposition à ces radiations fut réservée aux patients pouvant en tirer un avantage diagnostique ou thérapeutique.

Depuis cette prise de conscience, les techniques et les appareils de radiographie n'ont cessé de se perfectionner, que ce soit au niveau du générateur de rayons X, des systèmes de détection, ou des instruments additionnels utilisés. Cette optimisation a pour but de diminuer au maximum la dose délivrée tout en gardant une qualité d'image radiographique permettant un diagnostic efficace.

Production des rayonnements

Pour la production des rayons X, un transformateur haute tension est nécessaire pour transformer la tension du fournisseur d'électricité de l'ordre de 100 V, en une tension électrique de l'ordre de 100 kV. De plus, la haute tension alternative est transformée en une haute tension continue à l'aide d'un pont de diodes.

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Illustration de l'effet talon lors de la production des rayons X.

Les rayons X sont produits par un tube à rayons X. C'est un tube sous vide composé d'un filament chauffé alimenté par le courant continu de haute tension. L'intensité de ce courant (en mA) multipliée par le temps de pose (durée d'application du courant en s), sera directement lié au nombre de photons produits. En radiologie, ce paramètre correspond à la charge du tube en mAs. La haute tension est appliquée entre ce filament (cathode) et une cible (anode). Les électrons sont accélérés par cette tension et viennent bombarder l'anode. Celle-ci est composée d'un élément de fort numéro atomique afin de privilégier les interactions par rayonnement de freinage. Ces interactions électroniques produisent un spectre continu de rayons X dont l'énergie maximum correspond à l'énergie cinétique des électrons, donc à la tension appliquée. En médecine, on parle ainsi de kilovoltage (kV) pour qualifier le spectre en énergie des rayons X utilisés. Mais la plus grande part de l'énergie cinétique des électrons est convertie en chaleur au niveau du foyer thermique ce qui peut contribuer à le détériorer malgré le système de refroidissement. Pour cela, l'anode est souvent constituée d'un grand et d'un petit foyer. Le grand foyer a l'avantage de mieux dissiper la chaleur lors de clichés nécessitant beaucoup de mAs mais est à l'origine d'un plus grand flou géométrique au niveau de l'image. Tous ces paramètres sont réglables au niveau du pupitre de commande : kilovoltage, milliampères, temps de pose, taille du foyer. Un posemètre peut être placé en amont du détecteur de façon à asservir le temps de pose voire les milliampères. Il est réglé de façon que le détecteur reçoive la quantité optimale de photons, en prenant en compte les contraintes de radioprotection du patient.

Les rayons X sont produits au niveau du foyer de l'anode dans toutes les directions. Mais du fait de l'angle de l'anode, davantage de photons sont transmis selon une direction perpendiculaire au foyer thermique que selon les autres directions. Cela est dû au fait que les photons produits dans la cible ont une plus grande distance à traverser pour en sortir s'ils sont émis dans des directions quasi parallèles au foyer thermique, ils sont alors plus atténués. Ce phénomène, appelé effet talon, conduit à une légère hétérogénéité du faisceau de rayons X. Le tube est blindé de façon à ne laisser sortir les rayons X qu'au niveau de la fenêtre de sortie, seule partie non blindée du tube. Néanmoins, les rayons X doivent traverser les parois du tube sous vide et le circuit de refroidissement de l'anode. Cette filtration inhérente modifie le spectre de rayons X car les photons de basse énergie sont davantage atténués. Un filtre additionnel, souvent en aluminium, est utilisé en radiologie pour davantage encore filtrer les rayons X de basse énergie qui exposeront inutilement le patient sans contribuer à l'image. Un diaphragme est utilisé pour donner une forme rectangulaire de taille réglable au faisceau de rayons X. Il est également possible de se servir d'un cône localisateur pour lui donner une forme circulaire. Un cas particulier est celui de l'Imagerie volumétrique par faisceau conique (ou Cône beam) qui grâce à une projection conique du rayonnement produit une image précise des tissus minéralisés (dents, cartilages, os) de la tête ou de petites parties du corps (poignets, chevilles) ou de la dispersion d'un produit de contraste avec possibilité de constituer un modèle 3D de la partie du corps observée.

Articles détaillés : Tube à rayons X et Générateur de rayons X.

En radiothérapie, des radiographies appelées images portales sont effectuées à l'aide des accélérateurs linéaires d'électrons produisant des rayons X jusqu'à 25 MV.

Certaines radiographies industrielles de pièces métalliques d'épaisseur importante ne peuvent être réalisées qu'avec des photons de haute énergie, parfois de l'ordre du MeV. Les installations nécessaires à la production de rayons X de telles énergies sont encombrantes, les rayons gamma sont alors préférés. Les intervenants peuvent ainsi se déplacer en entreprise apportant avec eux un projecteur de source gamma pour réaliser des gammagraphies.

Formation de l'image radiographique

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L'atténuation des photons lors d'une radiographie dépend des structures traversées. Les photons diffusés sont atténués par la grille antidiffusante avant d'atteindre le détecteur.

Les informations provenant des différentes structures traversées par le faisceau de rayonnements sont projetées sur un même plan pour former l'image. Par conséquent, il est souvent nécessaire de réaliser deux projections, à différentes incidences, pour pouvoir localiser une structure dans les trois dimensions de l'espace. Par exemple, en médecine, il s'agit fréquemment d'incidences de face et de profil. La loi d'atténuation des photons explique l'atténuation différentielle du faisceau à travers différentes structures, ce qui est à l'origine du contraste radiographique.

I=I0⋅e−∫x0xmaxμ(Z(x),E)dx{\displaystyle I=I_{0}\cdot e^{-{\int _{x_{0}}^{x_{max}}\mu (Z(x),E)\,\mathrm {d} x}}}image

L'objet à radiographier, placé entre les positions x0{\displaystyle x_{0}}image et xmax{\displaystyle x_{max}}image, à distance de la source pour que l'on puisse considérer qu'il est soumis à faisceau homogène I0{\displaystyle I_{0}}image de photons X ou gamma. Au fur et à mesure que le faisceau de photons traverse l'objet, il est atténué en fonction de l'épaisseur dx{\displaystyle dx}image traversée et du coefficient d'atténuation μ{\displaystyle \mu }image. Ce coefficient d'atténuation dépend de l'énergie E{\displaystyle E}image du photon et du numéro atomique Z de la structure rencontrée à la profondeur x{\displaystyle x}image. L'organisme humain possède des tissus comme les os, très opaques aux photons, possédant donc un coefficient d'atténuation très élevé. Cela vient du fait que le tissu osseux est composé d'éléments de numéro atomique élevé comme le calcium. Le corps est aussi composé de tissus mous, peu opaques aux rayons X. Parmi eux, on différencie les organes de densité hydrique car composés essentiellement d'eau (muscles, foie) des densités graisseuses dont le coefficient d'atténuation est légèrement plus faible. Enfin, le poumon étant essentiellement composé d'air, il est qualifié d'organe de densité aérique. En effet le tissu pulmonaire, comme l'air, laisse passer la quasi-totalité des rayonnements. À la sortie du patient, le faisceau de photons n'est plus homogène mais est caractéristique des tissus traversés, on parle d'image radiante I{\displaystyle I}image. Ces photons interagissent avec le détecteur, y déposant une énergie représentative des tissus traversés. Selon le mode de fonctionnement du détecteur, cette énergie sera utilisée pour produire l'image. La forte différence de coefficient d'atténuation entre les os et les autres tissus, crée un fort contraste de l'image, ce qui fait des rayons X un excellent outil d'imagerie osseuse. Pour obtenir une image d'organes n'ayant pas une densité spécifique, il est possible d'apporter in situ un produit de contraste de forte densité. C'est le cas pour l'imagerie des vaisseaux (injection intraveineuse d'iode), pour l'imagerie du système digestif (ingestion ou injection de baryte, à base de baryum), pour l'imagerie des articulations, ou arthroscopie (injection intra-articulaire d'iode) ou encore par exemple pour l'imagerie du système de reproduction de la femme, ou hystéroscopie (injection d'iode).

L'atténuation des photons en radiologie médicale provient essentiellement de deux types d'interactions : l'effet photoélectrique et la diffusion Compton. Lors d'une radiographie, en l'absence de diffusion Compton, les photons sont soit transmis à travers le patient soit absorbés par effet photoélectrique, en fonction des tissus traversés. Sur un grand nombre de photons incidents, le contraste de l'image est alors idéal. En pratique, certains photons sont diffusés par effet Compton, ils changent donc de trajectoire et peuvent ainsi interagir sur une zone du détecteur pour laquelle ils ne sont pas représentatifs des tissus traversés. Les photons diffusés diminuent donc la qualité de l'image. Pour pallier cette détérioration de l'image radiante, on utilise dans certaines conditions une grille antidiffusante ou la technique air-gap (voir plus bas : Qualité de l'image).

Article détaillé : Interaction rayonnement-matière.
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Amplificateur de luminance principalement utilisé pour l'imagerie vasculaire dynamique.
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Radiographie avec « soustraction » des tissus (combinaison linéaire de deux images à différents niveaux d'énergie, combinée selon un coefficient qui rend les tissus mous invisibles).
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Idem, avec « soustraction » des os (combinaison linéaire de deux images à différents niveaux d'énergie, combinée selon un coefficient qui rend l'os invisible).

Systèmes de détection

Dans certains systèmes dits indirects, l'information relative à l'exposition du détecteur aux photons est contenue sous forme d'une image latente (virtuelle). Celui-ci doit subir une opération spécifique afin de transformer cette image latente en une image réelle. Des systèmes directs, plus modernes, permettent de transformer instantanément l'information reçue par le détecteur en image. Chaque détecteur est caractérisé par sa courbe sensitométrique, qui définit l'exposition du détecteur nécessaire à l'obtention d'un certain niveau de gris sur l'image.

Couple écran-film

La radiographie analogique utilise comme détecteur le couple écran-film. Le film photographique fut le premier détecteur à être utilisé en radiographie, dès la découverte des rayons X. Il est sensible à la lumière et aux rayons X dans une moindre mesure. Il contient une émulsion contenant des cristaux d'halogénure d'argent (souvent de bromure d'argent). Ces cristaux, soumis aux photons, se dissocient en ions par effet photolytique créant ainsi une image latente. C'est donc un système d'imagerie indirect.

AgBr+photon→Ag++Br−{\displaystyle AgBr+photon\rightarrow Ag^{+}+Br^{-}}image

L'image latente est transformée en image réelle après plusieurs étapes se déroulant dans l'obscurité ou sous une lumière inactinique. La révélation est réalisée en plongeant le film dans une solution basique qui réduit les ions argent positifs en argent métallique. La fixation de l'image est obtenue en plongeant le film dans une solution acide permettant de stopper ces réactions de réduction. Après lavage et rinçage du film pour éliminer les différents réactifs, les zones du film les plus irradiées contiennent l'argent métallique et sont les plus opaques à la lumière. Les zones non-irradiées du film sont transparentes et apparaissent blanches si on le place sur un négatoscope. Avec l'arrivée des nouveaux détecteurs, cette habitude a été conservée. Ainsi, en radiographie, les images sont présentées de façon que les zones les plus exposées soient noires et les zones les moins exposées soient blanches.

Pour améliorer la sensibilité du film aux rayonnements très pénétrants que sont les rayons X ou gamma, il est couplé à des écrans renforçateurs, disposés de part et d'autre du film. Ils sont constitués de sels fluorescents qui convertissent les rayons X en photons lumineux. Le couple écran film est disposé à l'abri de la lumière, dans une cassette qui est placée derrière l'objet à radiographier. Le couple écran-film possède une courbe sensitométrique d'allure sigmoïde ce qui oblige à exposer ce détecteur à une quantité précise de photons (latitude d'exposition) pour obtenir un contraste satisfaisant.

Le couple-écran film, seul détecteur analogique, est resté longtemps une référence en radiographie du fait de son excellente résolution spatiale et de sa bonne sensibilité. Néanmoins, il est de moins en moins utilisé, au profit des systèmes de détection numériques qui permettent de délivrer des doses moins importantes au patient tout en conservant une qualité d'image suffisante à un diagnostic.

Article détaillé : Radiologie numérique.

Écran radioluminescent à mémoire

La radiographie informatisée ou Computed Radiography (CR) utilise comme système de détection l'écran radioluminescent à mémoire (ERLM). Le film est alors remplacé dans la cassette par un ERLM, c'est-à-dire un écran au phosphore. L'image latente obtenue est alors activée par un balayage laser et numérisée à l'aide d'un scanner spécial.

Capteur plan

La radiographie numérique directe ou Direct Radiography (DR) utilise comme détecteur le capteur plan (diodes assurant la conversion directe lisible par circuit électronique), dernier cri de l'imagerie médicale directe. Dans ce dernier cas, l'image générée par les rayons X au niveau de la couche d'iodure de césium est transformée en signaux électriques par une matrice de photo-transistors (2 048 × 1 536 pixels pour une surface de détection de 40 × 30 cm) qui a l'avantage de ne présenter aucune distorsion géométrique (effet coussin) contrairement aux amplificateurs de luminance qui utilisent des lentilles / miroirs pour focaliser l'image sur le capteur. De plus, le faible poids et l'encombrement réduit de ces équipements de dernière génération permettent leur intégration dans le matériel de radiothérapie, autorisant entre autres le positionnement précis du patient sur la table de traitement grâce à un logiciel spécifique comparant les images obtenues en temps réel (pas de développement de film) avec des images de références prises lors de la planification du traitement.

Amplificateur de brillance

Article détaillé : Amplificateur de brillance.

L'amplificateur de brillance est, en radiologie, utilisé dans divers domaines, tant en radiographie dite conventionnelle qu'en radiologie interventionnelle.

Souvent abrégé « ampli de brillance » et parfois nommé « tube intensificateur d'image », cet appareil permet en plus de réaliser des radiographies, de suivre en temps réel l'image radiologique et donc de visualiser un mouvement ; ce que ne peuvent pas faire les systèmes à couple écran-film ou à écran radioluminescent à mémoire.

Dans une salle de radiologie, l'ampli de brillance est généralement placé sous la table d'examen et en face du tube à rayons X.

Système EOS

Fondé sur des détecteurs à haute sensibilité, les chambres à fils, le système de radiographie biplane basse dose EOS utilise une faible dose de rayons X pour obtenir simultanément deux images orthogonales. Ces images peuvent ensuite servir à la reconstruction surfacique 3D de groupes osseux (colonne vertébrale, bassin et/ou membres inférieurs) à l'aide de logiciels spécialisés.

Imagerie en champ sombre

Elle bénéficie de progrès récents fondés sur les interférences de rayons X observée grâce à des filtres en silicium et analysés par des modèles d'interférences pour déduire des données sur le contraste de phase qui révèle la qualité interne des matériaux (os, organes, tissus mous…) traversés par les rayons X, en fournissant des détails et nuances auparavant inaccessibles. Cette imagerie pourrait notamment améliorer la détection de l'ostéoporose et de certains cancers ou problèmes de calcification, et la mesure de leur gravité. La même méthode améliorera la détection des explosifs ou armes dans des bagages à main, comme des défauts ou corrosions de structures fonctionnelles (métallurgie, plasturgie…). Les chercheurs espèrent pouvoir rapidement adapter les équipements de radiographie existants dans les aéroports.

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Radiographie du thorax de profil en inspiration sur film.

Qualité de l'image

Les principaux critères de qualité d'une image radiographique sont le contraste, le grain et la netteté.

Le contraste de l'image radiante dépend du coefficient d'atténuation, l'épaisseur des structures rencontrées et de l'énergie des photons incidents. Les photons sont d'autant plus pénétrants qu'ils sont de forte énergie. Une augmentation du kilovoltage rend donc les photons plus pénétrants vis-à-vis de toutes les structures traversées, ce qui a pour effet de réduire le contraste. Une augmentation du kilovoltage à mAs fixes augmente la dose reçue au patient et la quantité de photons reçue par le détecteur. Mais accompagnée d'une diminution des mAs, une augmentation du kilovoltage permet de réduire la dose au patient tout en conservant la même quantité de signal au niveau du détecteur. Seul le contraste est affecté par cette optimisation de radioprotection. Le contraste est aussi détérioré par la présence de rayonnement diffusé. Minimiser la proportion de rayonnement diffusé est possible en réduisant le volume diffusant (en limitant le champ irradié avec les diaphragmes ou en limitant l'épaisseur traversée par compression), en utilisant une grille antidiffusante ou avec la . Le contraste final de l'image dépend également de la courbe sensitométrique du détecteur.

Le grain ou moutonnement ou bruit de l'image correspond à la non-uniformité de l'image lorsque le détecteur est directement irradié par un faisceau homogène de photons, il est alors possible d'observer des grains. Cela est lié à la fois au bruit quantique des photons arrivant au détecteur, à la distribution des éléments sensibles au sein du détecteur (cristaux de bromure d'argent pour les films) et à toute autre source de bruit de la chaîne de détection. Le bruit est souvent comparé à l'intensité du signal mesuré. Le rapport signal sur bruit est ainsi un indicateur de la qualité d'une image.

La netteté de l'image s'oppose au flou. On distingue plusieurs origines de flou : le flou du foyer (géométrique), le flou du détecteur et le flou cinétique. Le fait que le foyer optique ne soit pas ponctuel crée dans l'image un flou géométrique, dépendant des distances entre le foyer, l'objet visualisé et le détecteur. Le flou du détecteur est lié à la résolution spatiale du détecteur. Enfin, le flou cinétique est dépendant des mouvements entre la source, l'objet et le détecteur pendant la réalisation de la radiographie. En médecine, ce flou est lié aux mouvements fortuits ou physiologiques du patient. Afin de réduire au minimum ce flou, il est possible de diminuer le temps de pose. Un certain flou dû au rayonnement diffusé peut aussi être observé sur l'image sur les zones de transition entre différentes structures.

L'image radiographique, pour être interprétée, doit contenir des informations sur l'objet visualisé et les conditions dans lesquelles elle a été réalisé. Cela permet par exemple de pouvoir différencier la droite de la gauche sur l'image radiographique d'un objet symétrique. Avec l'arrivée de la radiologie numérique, l'image est devenue un fichier informatique, dans lequel toutes ces informations sont stockables. En médecine, la présence d'informations comme le nom du patient est une obligation médico-légale. Des normes ont donc été établies pour les systèmes d'information de radiologie (SIR) et les systèmes d'information hospitaliers (SIH). La plus utilisée est la norme DICOM qui est un modèle orienté objet pour le stockage et l'échange de données d'imagerie médicale.

Applications

Articles détaillés : Radiologie médicale et Radiologie industrielle.

En imagerie médicale ou vétérinaire, la radiographie est utilisée pour le diagnostic de diverses pathologies. Ce type d'examen peut également permettre de contrôler la bonne délivrance d'un traitement lors d'interventions invasives ou dans le cadre des traitements par radiothérapie. L'industrie fait également appel à cette technique pour contrôler la qualité des pièces produites, lors de contrôles non destructifs, en particulier des pièces de fonderie.

La radiographie possède un grand nombre d'autres applications, notamment l'imagerie radioscopique de sûreté dans le domaine de la sûreté aéroportuaire, dans les contrôles douaniers ou encore la radioscopie de sûreté dans l'analyse du contrôle de la correspondance. L'archéologie ou l'histoire de l'art utilise la radioscopie pour contrôler des œuvres d'art (différentes couches de peintures sur les toiles), ou l'intérieur d'un contenant sans avoir à l'ouvrir.

Exposition médicale

Résultats d’une étude sur les doses délivrées aux patients adultes lors des actes radiographiques. Cette enquête a été menée par l’IRSN et l’InVS, en France, entre 2008 et 2009, auprès de 50 services de radiologie d’établissements du secteur public.
Nom de l'acte radiographique Nombre moyen de clichés par acte moyen par acte
(mGy.cm2)
Dose efficace moyenne par acte
(mSv)
Radiographie du thorax 1,2 280 0,05
Radiographie de l'abdomen sans préparation 1,4 4 517 1,1
Radiographies du rachis lombaire 2,7 11 221 2,0
Radiographie du bassin 1,2 4 048 0,75
Radiographie de la hanche 1,8 2 341 0,20

Ces résultats sont à comparer avec l'exposition moyenne de la population française qui est de 3,7 mSv par an, dont 2,4 mSv proviennent de l'exposition naturelle, 1,3 mSv provient des examens médicaux et environ 0,03 mSv est lié aux rejets des centrales et aux essais nucléaires.

Une étude de l'IRSN réalisée en 2012 sur un échantillon de 600 000 personnes dont 44% ont bénéficié d'au moins un acte d'imagerie montre que 70 % d'entre eux ont reçu moins d'1 mSv, 18% entre 1 et 10 mSv, 11% entre 10 et 50 mSv et 1% plus de 50 mSv.

Recyclage des radiographies

Les radiographies devenues inutiles ou de personnes décédées faites par des procédés argentiques contiennent des sels d'argent toxiques (environ 10 kg d'argent par tonne d'images). Les radiographies numériques n'en contiennent pas ou en contiennent peu, mais peuvent également être recyclées. En France, les centres de radiologie, les pharmacies et les déchetteries doivent accepter de les récupérer pour les envoyer vers une filière spécialisée de retraitement (Rhône-Alpes argent, Recycl-M et certaines ONG, tel l'ordre souverain de Malte, en extraient l'argent). Une fois l'argent extrait, la matière plastique en est recyclée ou fait éventuellement l'objet d'une valorisation thermique.

À partir des années 1950 en URSS, la censure contre les vinyles occidentaux conduit les stiliaguis (« zazous » soviétiques) à utiliser des radiographies pour enregistrer la musique occidentale (jazz, rock) à l'aide de phonographes,. Ces supports sont nommés « ribs » (côtes) ou « bones » (os).

Éthiques en Radiographie

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Cette section contient une ou plusieurs listes. Le texte gagnerait à être rédigé sous la forme de paragraphes synthétiques. Les listes peuvent demeurer si elles sont introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents éléments  (mai 2025).

L'éthique est essentielle à une bonne pratique de la radiographie pour développer des normes de professionnalisme. Les radiographes et les technologues en radiologie doivent développer et maintenir une conscience suffisante des éléments clés des lois et des règlements qui affectent leurs patients et leurs pratiques. La loi ne justifie pas toujours les exigences positives, c'est ce que fait l'éthique professionnelle en se basant sur des principes d'où émergent des exigences positives.

Exigences à l'égard des patients

L'intérêt supérieur du patient doit être primordial.

  • Effectuer uniquement les procédures pour lesquelles le radiographe/technicien en radiologie a acquis des compétences.
  • Préconiser les soins les plus appropriés pour les patients.
  • Le pouvoir confié au radiographe/technicien en radiologie ne doit pas être maltraité.
  • Les préjugés personnels ne doivent pas affecter les relations professionnelles.
  • Pratiquer les principes de justification, d'optimisation et ALARA.
  • Respecter et maintenir la vie privée et la confidentialité des patients à tout moment.
  • Faciliter et soutenir les consentements libres et éclairés des patients, des familles ou des soignants, y compris les décisions de refus ou de retrait de l'imagerie et/ou du traitement.
  • Veiller à ce que le principe du consentement éclairé soit respecté tout au long de l'expérience du patient.
  • Traiter tous les individus avec respect et dignité, en fournissant des soins indépendamment de la race, de l'origine nationale ou ethnique, de la couleur, du sexe, de l'orientation sexuelle, de l'appartenance religieuse ou politique, de l'âge, du type de maladie, de la capacité mentale ou physique.
  • Éduquer les patients, les familles et les soignants en leur fournissant des informations qui peuvent être comprises et utilisées pour prendre des décisions éclairées concernant leurs soins.
  • Répondre aux questions du patient et de sa famille de manière complète et honnête dans les limites des connaissances, de l'autorité et de la responsabilité du radiographe/technicien en radiologie. Le radiographe/technicien en radiologie peut être amené à rechercher des informations supplémentaires ou à orienter le patient vers le prestataire de soins de santé le plus approprié.
  • Respecter les droits des patients.
  • Collaborer et consulter les patients, les décideurs appropriés et les prestataires de soins de santé pour faciliter les soins optimaux aux patients.
  • Maintenir une connaissance actualisée des normes de sécurité relatives à la pratique du radiographe/technicien en radiologie et effectuer toutes les procédures et tous les examens dans le respect de ces normes.
  • Intervenir en cas d'abus ou de pratiques dangereuses, incompétentes ou contraires à l'éthique.

Exigences à l'égard des professionnels de la santé

  • Respecter les autres professionnels de la santé.
  • S'abstenir de faire des commentaires non fondés sur les collègues et l'institution aux patients ou à d'autres personnes.

Exigences à l'égard de la société

  • Respecter tous les droits de l'homme.
  • Traiter les rayonnements de manière responsable ; être guidé par le principe ALARA.
  • Traiter tous les individus avec respect, dignité et sans discrimination, en fournissant des soins indépendamment de la race, de la culture, de l'origine nationale, sociale ou ethnique, de la couleur, du sexe, de la situation matrimoniale et familiale, de l'orientation sexuelle, de l'appartenance religieuse ou politique, de la langue, de l'âge, du type de maladie, les capacités mentales ou physiques.

Exigences relatives à l'environnement

  • Limiter l'exposition inutile aux rayonnements.
  • Protéger l'environnement en veillant à l'élimination correcte des déchets médicaux.
  • Garantir un environnement sûr et prendre des mesures pour minimiser l'exposition aux risques potentiels (par exemple, exposition aux radiations, champs magnétiques puissants, risque d'infection).

Exigences envers soi-même

  • Exercer professionnellement. Maintenir le statut professionnel de la profession.
  • Améliorer les normes professionnelles à l'aide d'une documentation fondée sur des preuves et liée au développement professionnel continu (DPC). Développer son rôle professionnel grâce à une éducation et une formation appropriées.
  • S'engager dans l'apprentissage tout au long de la vie pour maintenir un niveau constant de compétence dans les disciplines de la pratique.
  • Se tenir au courant des tendances en matière de radiographie et de technologie radiologique, en fondant les choix de pratique sur des données probantes et en appliquant ces connaissances aux environnements cliniques et de recherche, le cas échéant.
  • Aspirer à un niveau élevé d'efficacité professionnelle à tout moment.
  • Maintenir et améliorer son bien-être personnel et ne jamais s'acquitter de ses responsabilités sous l'influence de substances ou d'un état quelconque susceptible de nuire à la qualité ou à la sécurité des soins.
  • Assumer la responsabilité de ses actes et décisions professionnels, y compris de ses erreurs.
  • S'assurer que toutes les déclarations orales et écrites sont véridiques, claires et concises.
  • S'assurer que toutes les activités professionnelles sont appropriées et ne constituent pas un conflit d'intérêts.
  • Défendre la profession en menant toutes les activités professionnelles d'une manière qui maintienne la confiance du public.
  • Utiliser les mécanismes professionnels, institutionnels ou réglementaires appropriés pour intervenir lorsqu'ils sont témoins d'abus ou de pratiques dangereuses, incompétentes ou contraires à l'éthique, tout en soutenant les collègues qui informent de manière appropriée les autorités compétentes.
  • Promouvoir une culture de la recherche dans le domaine de la radiographie qui améliorera la qualité des recommandations fondées sur des preuves à l'avenir. La confidentialité et le consentement éclairé doivent être évidents dans les recherches portant sur les patients et/ou leurs dossiers.
  • Agir conformément à la loi en ce qui concerne le maintien de l'enregistrement ou de l'autorisation d'exercer.

Il serait impossible de créer des lignes directrices qui couvriraient toutes les situations réelles possibles. Le radiographe/technicien en radiologie a besoin d'un raisonnement éthique pour s'orienter dans ses actions quotidiennes sur la base de directives éthiques professionnelles.

Notes et références

  1. E. Montagne, F. Heitz, Imagerie médicale : Tome 1, Radiologie conventionnelle standard, Heures de France, 3e édition, 2009, (ISBN 978-2-853-85310-1).
  2. (en) Kenneth L. Bontrager, John P. Lampignano, Bontrager's Handbook of Radiographic Positioning and Techniques, Mosby/Elsevier, 2009, (ISBN 978-0-323-05630-4).
  3. Cosmos, revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences, volume 25, 1864 (livre numérique Google).
  4. ↑ a et b(en)British Association for the Advancement of Science. Science anglaise, son bilan au mois d'août 1868 : réunion à Norwich de l'Association britannique pour l'avancement des sciences (Livre numérique Google).
  5. Nucleus : un voyage au cœur de la matière, Ray Mackintosh (Livre numérique Google).
  6. EOS : Tout le corps en 3D, journal du CNRS.
  7. Bulletin ADIT (Ambassade de France au Danemark).
  8. Henri Nahum, Traité d'imagerie médicale, Tome 1, Flammarion, 2004 (ISBN 2-257-15580-7).
  9. Une augmentation du kilovoltage réduit le contraste dans la mesure où les photons sont suffisamment pénétrants pour qu'une part d'entre eux soit transmise à travers l'objet. Initialement, si les photons ne sont pas assez énergétiques, ils ne sont pas transmis à travers l'objet, le contraste est donc nul dans l'objet, l'image ne donne aucune information sur les structures traversées. Dans ces conditions, une augmentation du kilovoltage permet une transmission des photons, une création de l'image et donc une augmentation du contraste.
  10. ↑ a et bJ.-P. Dillenseger, E. Moerschel, Guide des technologies de l'imagerie médicale et de la radiothérapie, Éditions Masson, 2009 (ISBN 978-2-294-70431-4).
  11. Jean Dutreix, Biophysique des radiations et imagerie médicale, Éditions Masson, 1997 (ISBN 2-225-85490-4).
  12. « Nouvelles images de référence en radiographie numérique »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur MetalBlog, 30 octobre 2017.
  13. IRSN, Rapport DRPH/SER no 2010-12, Doses délivrées aux patients en scanographie et en radiologie conventionnelle, 52 p. (lire en ligne), p. 26
  14. Les facteurs de pondération tissulaire utilisés pour le calcul de la dose efficace sont issus de la publication 103 de la CIPR.
  15. Valeur calculée avec les testicules considérés en dehors du champ d'irradiation.
  16. Bilan de l'état radiologique de l'environnement français en 2009[PDF], IRSN, 2011.
  17. Maîtrise des doses délivrées aux patients en imagerie médicale, ASN, janvier 2015 p. 7
  18. Futura-sciences, Questions-réponses ; Le recyclage des radiographies, 12 octobre 2010.
  19. « Soviet Groove – la « décadanse » soviétique », sur lecourrierderussie.com, Le Courrier de Russie, 1er mai 2014(consulté le 29 janvier 2016).
  20. Sophie Marchand, « Contre la censure : des vinyles sur radio », sur novaplanet.com, Radio Nova, 20 juin 2014(consulté le 29 janvier 2016).
  21. « Le tempo sur les os », sur tracks.arte.tv, Tracks (émission de télévision), 28 janvier 2016(consulté le 29 janvier 2016).
  22. ↑ a et b(en) « Code of Ethics », sur ISRRT, 9 octobre 2017(consulté le 14 octobre 2023).

Articles connexes

  • Angiographie
  • Arthrographie
  • Autoradiographie
  • Cavographie
  • Coronarographie
  • Neutronographie
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Pour les articles homonymes voir Radio La radiographie est une technique d par rayons X dans le cadre de la radiographie X ou par rayons gamma en gammagraphie Les rayons X sont des ondes electromagnetiques de hautes frequences de l ordre de 1016Hz a 1020 Hz et qui penetrent la matiere condensee solides et liquides Elle permet d obtenir un cliche dont le contraste depend a la fois de l epaisseur et du coefficient d attenuation des structures traversees Radiographie pulmonaire numerisee Par extension l image obtenue et son support portent aussi le nom de radiographie L abreviation du terme radiographie est frequemment employee on parle alors de radio par apocope La radiographie est utilisee en radiologie medicale en radiologie industrielle et en radiotherapie La radiographie standard correspond a la radiographie d une region d interet dont la realisation obeit a un protocole reconnu de maniere internationale La radiographie s oppose a l autoradiographie qui est une technique d Les radiographies argentiques se lisent idealement sur un negatoscope HistoirePortrait du Docteur Rontgen Photographie de la premiere radiographie de l histoire prise le 22 decembre 1895 sur la main d Anna Bertha Rontgen la femme du decouvreur des rayons X Dispositif pour la radiographie vers 1900 Cabinet de radiographie veterinaire du Laboratoire central veterinaire de Dijon ici le 9 juin 1918 avec un chien allonge sur le plateau Equipement de radiographie de terrain dit Bedside technique Seconde Guerre mondiale Les progres scientifiques du XIX e siecle amenerent tout d abord a la decouverte de sources lumineuses tres intenses comme la lumiere oxhydrique ou celle emise par la combustion du magnesium Il devint alors possible pour la premiere fois de voir a travers le corps grace a la transmission de telles lumieres Le docteur Richarson s en servit pour etudier les mouvements du cœur ce qui etait desormais realisable sans dissection simplement en observant son ombre Mais du fait des proprietes trop peu penetrantes des rayonnements de la lumiere visible cette technique ne pouvait etre effectuee que sur des sujets tres jeunes avec une poitrine de faible epaisseur C est surtout la decouverte des rayons X realisee en 1895 par Wilhelm Rontgen qui marqua reellement le commencement de l imagerie de transmission Ce scientifique allemand eminent professeur de physique etudiait a l epoque les rayons cathodiques a l aide d un tube de Crookes En meme temps qu il utilisait cet instrument il s apercut que cela provoquait la fluorescence d un ecran de platino cyanure de baryum place pourtant a deux metres du tube Il en conclut qu un autre type de rayonnement encore inconnu provoquait ce phenomene Il le baptisa de la lettre symbolisant l inconnue en mathematique le rayon X Article detaille Rayons X Afin d etudier les proprietes de ce nouveau rayonnement Rontgen placa divers objets entre le tube et l ecran du papier du verre du plomb du platine Il constata que les rayons X etaient extremement penetrants mais avaient la propriete d interagir avec la matiere d autant plus s il s agissait d une matiere tres dense comme le plomb Il remarqua egalement que les rayons X etaient capables d impressionner des plaques photographiques tout comme la lumiere visible Ainsi il eut l idee de realiser la toute premiere radiographie de l histoire celle de la main de son epouse Anna Bertha Rontgen A la publication de sa decouverte ce fut une revolution presque instantanee puisque les premiers services de radiologie ouvrirent au debut de l annee 1896 en 1897 en France grace a Antoine Beclere Pour sa decouverte Rontgen recut le tout premier prix Nobel de physique en 1901 Dans l interet de la medecine il ne deposa pas de brevet sur sa decouverte Au debut du XX e siecle et jusque dans les annees 1920 la radiographie se developpa considerablement et pas uniquement en medecine Elle devint une attraction que l on proposait dans les foires ou une facon de connaitre sa pointure dans les magasins de chaussures Quand on s apercut de la dangerosite des rayonnements ionisants a forte dose elles furent fortement diminuees et l exposition a ces radiations fut reservee aux patients pouvant en tirer un avantage diagnostique ou therapeutique Depuis cette prise de conscience les techniques et les appareils de radiographie n ont cesse de se perfectionner que ce soit au niveau du generateur de rayons X des systemes de detection ou des instruments additionnels utilises Cette optimisation a pour but de diminuer au maximum la dose delivree tout en gardant une qualite d image radiographique permettant un diagnostic efficace Production des rayonnementsPour la production des rayons X un transformateur haute tension est necessaire pour transformer la tension du fournisseur d electricite de l ordre de 100 V en une tension electrique de l ordre de 100 kV De plus la haute tension alternative est transformee en une haute tension continue a l aide d un pont de diodes Illustration de l effet talon lors de la production des rayons X Les rayons X sont produits par un tube a rayons X C est un tube sous vide compose d un filament chauffe alimente par le courant continu de haute tension L intensite de ce courant en mA multipliee par le temps de pose duree d application du courant en s sera directement lie au nombre de photons produits En radiologie ce parametre correspond a la charge du tube en mAs La haute tension est appliquee entre ce filament cathode et une cible anode Les electrons sont acceleres par cette tension et viennent bombarder l anode Celle ci est composee d un element de fort numero atomique afin de privilegier les interactions par rayonnement de freinage Ces interactions electroniques produisent un spectre continu de rayons X dont l energie maximum correspond a l energie cinetique des electrons donc a la tension appliquee En medecine on parle ainsi de kilovoltage kV pour qualifier le spectre en energie des rayons X utilises Mais la plus grande part de l energie cinetique des electrons est convertie en chaleur au niveau du foyer thermique ce qui peut contribuer a le deteriorer malgre le systeme de refroidissement Pour cela l anode est souvent constituee d un grand et d un petit foyer Le grand foyer a l avantage de mieux dissiper la chaleur lors de cliches necessitant beaucoup de mAs mais est a l origine d un plus grand flou geometrique au niveau de l image Tous ces parametres sont reglables au niveau du pupitre de commande kilovoltage milliamperes temps de pose taille du foyer Un posemetre peut etre place en amont du detecteur de facon a asservir le temps de pose voire les milliamperes Il est regle de facon que le detecteur recoive la quantite optimale de photons en prenant en compte les contraintes de radioprotection du patient Les rayons X sont produits au niveau du foyer de l anode dans toutes les directions Mais du fait de l angle de l anode davantage de photons sont transmis selon une direction perpendiculaire au foyer thermique que selon les autres directions Cela est du au fait que les photons produits dans la cible ont une plus grande distance a traverser pour en sortir s ils sont emis dans des directions quasi paralleles au foyer thermique ils sont alors plus attenues Ce phenomene appele effet talon conduit a une legere heterogeneite du faisceau de rayons X Le tube est blinde de facon a ne laisser sortir les rayons X qu au niveau de la fenetre de sortie seule partie non blindee du tube Neanmoins les rayons X doivent traverser les parois du tube sous vide et le circuit de refroidissement de l anode Cette filtration inherente modifie le spectre de rayons X car les photons de basse energie sont davantage attenues Un filtre additionnel souvent en aluminium est utilise en radiologie pour davantage encore filtrer les rayons X de basse energie qui exposeront inutilement le patient sans contribuer a l image Un diaphragme est utilise pour donner une forme rectangulaire de taille reglable au faisceau de rayons X Il est egalement possible de se servir d un cone localisateur pour lui donner une forme circulaire Un cas particulier est celui de l Imagerie volumetrique par faisceau conique ou Cone beam qui grace a une projection conique du rayonnement produit une image precise des tissus mineralises dents cartilages os de la tete ou de petites parties du corps poignets chevilles ou de la dispersion d un produit de contraste avec possibilite de constituer un modele 3D de la partie du corps observee Articles detailles Tube a rayons X et Generateur de rayons X En radiotherapie des radiographies appelees images portales sont effectuees a l aide des accelerateurs lineaires d electrons produisant des rayons X jusqu a 25 MV Certaines radiographies industrielles de pieces metalliques d epaisseur importante ne peuvent etre realisees qu avec des photons de haute energie parfois de l ordre du MeV Les installations necessaires a la production de rayons X de telles energies sont encombrantes les rayons gamma sont alors preferes Les intervenants peuvent ainsi se deplacer en entreprise apportant avec eux un projecteur de source gamma pour realiser des gammagraphies Formation de l image radiographiqueL attenuation des photons lors d une radiographie depend des structures traversees Les photons diffuses sont attenues par la grille antidiffusante avant d atteindre le detecteur Les informations provenant des differentes structures traversees par le faisceau de rayonnements sont projetees sur un meme plan pour former l image Par consequent il est souvent necessaire de realiser deux projections a differentes incidences pour pouvoir localiser une structure dans les trois dimensions de l espace Par exemple en medecine il s agit frequemment d incidences de face et de profil La loi d attenuation des photons explique l attenuation differentielle du faisceau a travers differentes structures ce qui est a l origine du contraste radiographique I I0 e x0xmaxm Z x E dx displaystyle I I 0 cdot e int x 0 x max mu Z x E mathrm d x L objet a radiographier place entre les positions x0 displaystyle x 0 et xmax displaystyle x max a distance de la source pour que l on puisse considerer qu il est soumis a faisceau homogene I0 displaystyle I 0 de photons X ou gamma Au fur et a mesure que le faisceau de photons traverse l objet il est attenue en fonction de l epaisseur dx displaystyle dx traversee et du coefficient d attenuation m displaystyle mu Ce coefficient d attenuation depend de l energie E displaystyle E du photon et du numero atomique Z de la structure rencontree a la profondeur x displaystyle x L organisme humain possede des tissus comme les os tres opaques aux photons possedant donc un coefficient d attenuation tres eleve Cela vient du fait que le tissu osseux est compose d elements de numero atomique eleve comme le calcium Le corps est aussi compose de tissus mous peu opaques aux rayons X Parmi eux on differencie les organes de densite hydrique car composes essentiellement d eau muscles foie des densites graisseuses dont le coefficient d attenuation est legerement plus faible Enfin le poumon etant essentiellement compose d air il est qualifie d organe de densite aerique En effet le tissu pulmonaire comme l air laisse passer la quasi totalite des rayonnements A la sortie du patient le faisceau de photons n est plus homogene mais est caracteristique des tissus traverses on parle d image radiante I displaystyle I Ces photons interagissent avec le detecteur y deposant une energie representative des tissus traverses Selon le mode de fonctionnement du detecteur cette energie sera utilisee pour produire l image La forte difference de coefficient d attenuation entre les os et les autres tissus cree un fort contraste de l image ce qui fait des rayons X un excellent outil d imagerie osseuse Pour obtenir une image d organes n ayant pas une densite specifique il est possible d apporter in situ un produit de contraste de forte densite C est le cas pour l imagerie des vaisseaux injection intraveineuse d iode pour l imagerie du systeme digestif ingestion ou injection de baryte a base de baryum pour l imagerie des articulations ou arthroscopie injection intra articulaire d iode ou encore par exemple pour l imagerie du systeme de reproduction de la femme ou hysteroscopie injection d iode L attenuation des photons en radiologie medicale provient essentiellement de deux types d interactions l effet photoelectrique et la diffusion Compton Lors d une radiographie en l absence de diffusion Compton les photons sont soit transmis a travers le patient soit absorbes par effet photoelectrique en fonction des tissus traverses Sur un grand nombre de photons incidents le contraste de l image est alors ideal En pratique certains photons sont diffuses par effet Compton ils changent donc de trajectoire et peuvent ainsi interagir sur une zone du detecteur pour laquelle ils ne sont pas representatifs des tissus traverses Les photons diffuses diminuent donc la qualite de l image Pour pallier cette deterioration de l image radiante on utilise dans certaines conditions une grille antidiffusante ou la technique air gap voir plus bas Qualite de l image Article detaille Interaction rayonnement matiere Amplificateur de luminance principalement utilise pour l imagerie vasculaire dynamique Radiographie avec soustraction des tissus combinaison lineaire de deux images a differents niveaux d energie combinee selon un coefficient qui rend les tissus mous invisibles Idem avec soustraction des os combinaison lineaire de deux images a differents niveaux d energie combinee selon un coefficient qui rend l os invisible Systemes de detectionDans certains systemes dits indirects l information relative a l exposition du detecteur aux photons est contenue sous forme d une image latente virtuelle Celui ci doit subir une operation specifique afin de transformer cette image latente en une image reelle Des systemes directs plus modernes permettent de transformer instantanement l information recue par le detecteur en image Chaque detecteur est caracterise par sa courbe sensitometrique qui definit l exposition du detecteur necessaire a l obtention d un certain niveau de gris sur l image Couple ecran film La radiographie analogique utilise comme detecteur le couple ecran film Le film photographique fut le premier detecteur a etre utilise en radiographie des la decouverte des rayons X Il est sensible a la lumiere et aux rayons X dans une moindre mesure Il contient une emulsion contenant des cristaux d halogenure d argent souvent de bromure d argent Ces cristaux soumis aux photons se dissocient en ions par effet photolytique creant ainsi une image latente C est donc un systeme d imagerie indirect AgBr photon Ag Br displaystyle AgBr photon rightarrow Ag Br L image latente est transformee en image reelle apres plusieurs etapes se deroulant dans l obscurite ou sous une lumiere inactinique La revelation est realisee en plongeant le film dans une solution basique qui reduit les ions argent positifs en argent metallique La fixation de l image est obtenue en plongeant le film dans une solution acide permettant de stopper ces reactions de reduction Apres lavage et rincage du film pour eliminer les differents reactifs les zones du film les plus irradiees contiennent l argent metallique et sont les plus opaques a la lumiere Les zones non irradiees du film sont transparentes et apparaissent blanches si on le place sur un negatoscope Avec l arrivee des nouveaux detecteurs cette habitude a ete conservee Ainsi en radiographie les images sont presentees de facon que les zones les plus exposees soient noires et les zones les moins exposees soient blanches Pour ameliorer la sensibilite du film aux rayonnements tres penetrants que sont les rayons X ou gamma il est couple a des ecrans renforcateurs disposes de part et d autre du film Ils sont constitues de sels fluorescents qui convertissent les rayons X en photons lumineux Le couple ecran film est dispose a l abri de la lumiere dans une cassette qui est placee derriere l objet a radiographier Le couple ecran film possede une courbe sensitometrique d allure sigmoide ce qui oblige a exposer ce detecteur a une quantite precise de photons latitude d exposition pour obtenir un contraste satisfaisant Le couple ecran film seul detecteur analogique est reste longtemps une reference en radiographie du fait de son excellente resolution spatiale et de sa bonne sensibilite Neanmoins il est de moins en moins utilise au profit des systemes de detection numeriques qui permettent de delivrer des doses moins importantes au patient tout en conservant une qualite d image suffisante a un diagnostic Article detaille Radiologie numerique Ecran radioluminescent a memoire La radiographie informatisee ou Computed Radiography CR utilise comme systeme de detection l ecran radioluminescent a memoire ERLM Le film est alors remplace dans la cassette par un ERLM c est a dire un ecran au phosphore L image latente obtenue est alors activee par un balayage laser et numerisee a l aide d un scanner special Capteur plan La radiographie numerique directe ou Direct Radiography DR utilise comme detecteur le capteur plan diodes assurant la conversion directe lisible par circuit electronique dernier cri de l imagerie medicale directe Dans ce dernier cas l image generee par les rayons X au niveau de la couche d iodure de cesium est transformee en signaux electriques par une matrice de photo transistors 2 048 1 536 pixels pour une surface de detection de 40 30 cm qui a l avantage de ne presenter aucune distorsion geometrique effet coussin contrairement aux amplificateurs de luminance qui utilisent des lentilles miroirs pour focaliser l image sur le capteur De plus le faible poids et l encombrement reduit de ces equipements de derniere generation permettent leur integration dans le materiel de radiotherapie autorisant entre autres le positionnement precis du patient sur la table de traitement grace a un logiciel specifique comparant les images obtenues en temps reel pas de developpement de film avec des images de references prises lors de la planification du traitement Amplificateur de brillance Article detaille Amplificateur de brillance L amplificateur de brillance est en radiologie utilise dans divers domaines tant en radiographie dite conventionnelle qu en radiologie interventionnelle Souvent abrege ampli de brillance et parfois nomme tube intensificateur d image cet appareil permet en plus de realiser des radiographies de suivre en temps reel l image radiologique et donc de visualiser un mouvement ce que ne peuvent pas faire les systemes a couple ecran film ou a ecran radioluminescent a memoire Dans une salle de radiologie l ampli de brillance est generalement place sous la table d examen et en face du tube a rayons X Systeme EOS Fonde sur des detecteurs a haute sensibilite les chambres a fils le systeme de radiographie biplane basse dose EOS utilise une faible dose de rayons X pour obtenir simultanement deux images orthogonales Ces images peuvent ensuite servir a la reconstruction surfacique 3D de groupes osseux colonne vertebrale bassin et ou membres inferieurs a l aide de logiciels specialises Imagerie en champ sombre Elle beneficie de progres recents fondes sur les interferences de rayons X observee grace a des filtres en silicium et analyses par des modeles d interferences pour deduire des donnees sur le contraste de phase qui revele la qualite interne des materiaux os organes tissus mous traverses par les rayons X en fournissant des details et nuances auparavant inaccessibles Cette imagerie pourrait notamment ameliorer la detection de l osteoporose et de certains cancers ou problemes de calcification et la mesure de leur gravite La meme methode ameliorera la detection des explosifs ou armes dans des bagages a main comme des defauts ou corrosions de structures fonctionnelles metallurgie plasturgie Les chercheurs esperent pouvoir rapidement adapter les equipements de radiographie existants dans les aeroports Radiographie du thorax de profil en inspiration sur film Qualite de l imageLes principaux criteres de qualite d une image radiographique sont le contraste le grain et la nettete Le contraste de l image radiante depend du coefficient d attenuation l epaisseur des structures rencontrees et de l energie des photons incidents Les photons sont d autant plus penetrants qu ils sont de forte energie Une augmentation du kilovoltage rend donc les photons plus penetrants vis a vis de toutes les structures traversees ce qui a pour effet de reduire le contraste Une augmentation du kilovoltage a mAs fixes augmente la dose recue au patient et la quantite de photons recue par le detecteur Mais accompagnee d une diminution des mAs une augmentation du kilovoltage permet de reduire la dose au patient tout en conservant la meme quantite de signal au niveau du detecteur Seul le contraste est affecte par cette optimisation de radioprotection Le contraste est aussi deteriore par la presence de rayonnement diffuse Minimiser la proportion de rayonnement diffuse est possible en reduisant le volume diffusant en limitant le champ irradie avec les diaphragmes ou en limitant l epaisseur traversee par compression en utilisant une grille antidiffusante ou avec la Le contraste final de l image depend egalement de la courbe sensitometrique du detecteur Le grain ou moutonnement ou bruit de l image correspond a la non uniformite de l image lorsque le detecteur est directement irradie par un faisceau homogene de photons il est alors possible d observer des grains Cela est lie a la fois au bruit quantique des photons arrivant au detecteur a la distribution des elements sensibles au sein du detecteur cristaux de bromure d argent pour les films et a toute autre source de bruit de la chaine de detection Le bruit est souvent compare a l intensite du signal mesure Le rapport signal sur bruit est ainsi un indicateur de la qualite d une image La nettete de l image s oppose au flou On distingue plusieurs origines de flou le flou du foyer geometrique le flou du detecteur et le flou cinetique Le fait que le foyer optique ne soit pas ponctuel cree dans l image un flou geometrique dependant des distances entre le foyer l objet visualise et le detecteur Le flou du detecteur est lie a la resolution spatiale du detecteur Enfin le flou cinetique est dependant des mouvements entre la source l objet et le detecteur pendant la realisation de la radiographie En medecine ce flou est lie aux mouvements fortuits ou physiologiques du patient Afin de reduire au minimum ce flou il est possible de diminuer le temps de pose Un certain flou du au rayonnement diffuse peut aussi etre observe sur l image sur les zones de transition entre differentes structures L image radiographique pour etre interpretee doit contenir des informations sur l objet visualise et les conditions dans lesquelles elle a ete realise Cela permet par exemple de pouvoir differencier la droite de la gauche sur l image radiographique d un objet symetrique Avec l arrivee de la radiologie numerique l image est devenue un fichier informatique dans lequel toutes ces informations sont stockables En medecine la presence d informations comme le nom du patient est une obligation medico legale Des normes ont donc ete etablies pour les systemes d information de radiologie SIR et les systemes d information hospitaliers SIH La plus utilisee est la norme DICOM qui est un modele oriente objet pour le stockage et l echange de donnees d imagerie medicale ApplicationsArticles detailles Radiologie medicale et Radiologie industrielle En imagerie medicale ou veterinaire la radiographie est utilisee pour le diagnostic de diverses pathologies Ce type d examen peut egalement permettre de controler la bonne delivrance d un traitement lors d interventions invasives ou dans le cadre des traitements par radiotherapie L industrie fait egalement appel a cette technique pour controler la qualite des pieces produites lors de controles non destructifs en particulier des pieces de fonderie La radiographie possede un grand nombre d autres applications notamment l imagerie radioscopique de surete dans le domaine de la surete aeroportuaire dans les controles douaniers ou encore la radioscopie de surete dans l analyse du controle de la correspondance L archeologie ou l histoire de l art utilise la radioscopie pour controler des œuvres d art differentes couches de peintures sur les toiles ou l interieur d un contenant sans avoir a l ouvrir Exposition medicaleResultats d une etude sur les doses delivrees aux patients adultes lors des actes radiographiques Cette enquete a ete menee par l IRSN et l InVS en France entre 2008 et 2009 aupres de 50 services de radiologie d etablissements du secteur public Nom de l acte radiographique Nombre moyen de cliches par acte moyen par acte mGy cm2 Dose efficace moyenne par acte mSv Radiographie du thorax 1 2 280 0 05Radiographie de l abdomen sans preparation 1 4 4 517 1 1Radiographies du rachis lombaire 2 7 11 221 2 0Radiographie du bassin 1 2 4 048 0 75Radiographie de la hanche 1 8 2 341 0 20 Ces resultats sont a comparer avec l exposition moyenne de la population francaise qui est de 3 7 mSv par an dont 2 4 mSv proviennent de l exposition naturelle 1 3 mSv provient des examens medicaux et environ 0 03 mSv est lie aux rejets des centrales et aux essais nucleaires Une etude de l IRSN realisee en 2012 sur un echantillon de 600 000 personnes dont 44 ont beneficie d au moins un acte d imagerie montre que 70 d entre eux ont recu moins d 1 mSv 18 entre 1 et 10 mSv 11 entre 10 et 50 mSv et 1 plus de 50 mSv Recyclage des radiographiesLes radiographies devenues inutiles ou de personnes decedees faites par des procedes argentiques contiennent des sels d argent toxiques environ 10 kg d argent par tonne d images Les radiographies numeriques n en contiennent pas ou en contiennent peu mais peuvent egalement etre recyclees En France les centres de radiologie les pharmacies et les dechetteries doivent accepter de les recuperer pour les envoyer vers une filiere specialisee de retraitement Rhone Alpes argent Recycl M et certaines ONG tel l ordre souverain de Malte en extraient l argent Une fois l argent extrait la matiere plastique en est recyclee ou fait eventuellement l objet d une valorisation thermique A partir des annees 1950 en URSS la censure contre les vinyles occidentaux conduit les stiliaguis zazous sovietiques a utiliser des radiographies pour enregistrer la musique occidentale jazz rock a l aide de phonographes Ces supports sont nommes ribs cotes ou bones os Ethiques en RadiographieCette section contient une ou plusieurs listes Le texte gagnerait a etre redige sous la forme de paragraphes synthetiques Les listes peuvent demeurer si elles sont introduites par une partie redigee et sourcee de facon a bien resituer les differents elements mai 2025 L ethique est essentielle a une bonne pratique de la radiographie pour developper des normes de professionnalisme Les radiographes et les technologues en radiologie doivent developper et maintenir une conscience suffisante des elements cles des lois et des reglements qui affectent leurs patients et leurs pratiques La loi ne justifie pas toujours les exigences positives c est ce que fait l ethique professionnelle en se basant sur des principes d ou emergent des exigences positives Exigences a l egard des patients L interet superieur du patient doit etre primordial Effectuer uniquement les procedures pour lesquelles le radiographe technicien en radiologie a acquis des competences Preconiser les soins les plus appropries pour les patients Le pouvoir confie au radiographe technicien en radiologie ne doit pas etre maltraite Les prejuges personnels ne doivent pas affecter les relations professionnelles Pratiquer les principes de justification d optimisation et ALARA Respecter et maintenir la vie privee et la confidentialite des patients a tout moment Faciliter et soutenir les consentements libres et eclaires des patients des familles ou des soignants y compris les decisions de refus ou de retrait de l imagerie et ou du traitement Veiller a ce que le principe du consentement eclaire soit respecte tout au long de l experience du patient Traiter tous les individus avec respect et dignite en fournissant des soins independamment de la race de l origine nationale ou ethnique de la couleur du sexe de l orientation sexuelle de l appartenance religieuse ou politique de l age du type de maladie de la capacite mentale ou physique Eduquer les patients les familles et les soignants en leur fournissant des informations qui peuvent etre comprises et utilisees pour prendre des decisions eclairees concernant leurs soins Repondre aux questions du patient et de sa famille de maniere complete et honnete dans les limites des connaissances de l autorite et de la responsabilite du radiographe technicien en radiologie Le radiographe technicien en radiologie peut etre amene a rechercher des informations supplementaires ou a orienter le patient vers le prestataire de soins de sante le plus approprie Respecter les droits des patients Collaborer et consulter les patients les decideurs appropries et les prestataires de soins de sante pour faciliter les soins optimaux aux patients Maintenir une connaissance actualisee des normes de securite relatives a la pratique du radiographe technicien en radiologie et effectuer toutes les procedures et tous les examens dans le respect de ces normes Intervenir en cas d abus ou de pratiques dangereuses incompetentes ou contraires a l ethique Exigences a l egard des professionnels de la sante Respecter les autres professionnels de la sante S abstenir de faire des commentaires non fondes sur les collegues et l institution aux patients ou a d autres personnes Exigences a l egard de la societe Respecter tous les droits de l homme Traiter les rayonnements de maniere responsable etre guide par le principe ALARA Traiter tous les individus avec respect dignite et sans discrimination en fournissant des soins independamment de la race de la culture de l origine nationale sociale ou ethnique de la couleur du sexe de la situation matrimoniale et familiale de l orientation sexuelle de l appartenance religieuse ou politique de la langue de l age du type de maladie les capacites mentales ou physiques Exigences relatives a l environnement Limiter l exposition inutile aux rayonnements Proteger l environnement en veillant a l elimination correcte des dechets medicaux Garantir un environnement sur et prendre des mesures pour minimiser l exposition aux risques potentiels par exemple exposition aux radiations champs magnetiques puissants risque d infection Exigences envers soi meme Exercer professionnellement Maintenir le statut professionnel de la profession Ameliorer les normes professionnelles a l aide d une documentation fondee sur des preuves et liee au developpement professionnel continu DPC Developper son role professionnel grace a une education et une formation appropriees S engager dans l apprentissage tout au long de la vie pour maintenir un niveau constant de competence dans les disciplines de la pratique Se tenir au courant des tendances en matiere de radiographie et de technologie radiologique en fondant les choix de pratique sur des donnees probantes et en appliquant ces connaissances aux environnements cliniques et de recherche le cas echeant Aspirer a un niveau eleve d efficacite professionnelle a tout moment Maintenir et ameliorer son bien etre personnel et ne jamais s acquitter de ses responsabilites sous l influence de substances ou d un etat quelconque susceptible de nuire a la qualite ou a la securite des soins Assumer la responsabilite de ses actes et decisions professionnels y compris de ses erreurs S assurer que toutes les declarations orales et ecrites sont veridiques claires et concises S assurer que toutes les activites professionnelles sont appropriees et ne constituent pas un conflit d interets Defendre la profession en menant toutes les activites professionnelles d une maniere qui maintienne la confiance du public Utiliser les mecanismes professionnels institutionnels ou reglementaires appropries pour intervenir lorsqu ils sont temoins d abus ou de pratiques dangereuses incompetentes ou contraires a l ethique tout en soutenant les collegues qui informent de maniere appropriee les autorites competentes Promouvoir une culture de la recherche dans le domaine de la radiographie qui ameliorera la qualite des recommandations fondees sur des preuves a l avenir La confidentialite et le consentement eclaire doivent etre evidents dans les recherches portant sur les patients et ou leurs dossiers Agir conformement a la loi en ce qui concerne le maintien de l enregistrement ou de l autorisation d exercer Il serait impossible de creer des lignes directrices qui couvriraient toutes les situations reelles possibles Le radiographe technicien en radiologie a besoin d un raisonnement ethique pour s orienter dans ses actions quotidiennes sur la base de directives ethiques professionnelles Notes et referencesE Montagne F Heitz Imagerie medicale Tome 1 Radiologie conventionnelle standard Heures de France 3e edition 2009 ISBN 978 2 853 85310 1 en Kenneth L Bontrager John P Lampignano Bontrager s Handbook of Radiographic Positioning and Techniques Mosby Elsevier 2009 ISBN 978 0 323 05630 4 Cosmos revue encyclopedique hebdomadaire des progres des sciences volume 25 1864 livre numerique Google a et b en British Association for the Advancement of Science Science anglaise son bilan au mois d aout 1868 reunion a Norwich de l Association britannique pour l avancement des sciences Livre numerique Google Nucleus un voyage au cœur de la matiere Ray Mackintosh Livre numerique Google EOS Tout le corps en 3D journal du CNRS Bulletin ADIT Ambassade de France au Danemark Henri Nahum Traite d imagerie medicale Tome 1 Flammarion 2004 ISBN 2 257 15580 7 Une augmentation du kilovoltage reduit le contraste dans la mesure ou les photons sont suffisamment penetrants pour qu une part d entre eux soit transmise a travers l objet Initialement si les photons ne sont pas assez energetiques ils ne sont pas transmis a travers l objet le contraste est donc nul dans l objet l image ne donne aucune information sur les structures traversees Dans ces conditions une augmentation du kilovoltage permet une transmission des photons une creation de l image et donc une augmentation du contraste a et b J P Dillenseger E Moerschel Guide des technologies de l imagerie medicale et de la radiotherapie Editions Masson 2009 ISBN 978 2 294 70431 4 Jean Dutreix Biophysique des radiations et imagerie medicale Editions Masson 1997 ISBN 2 225 85490 4 Nouvelles images de reference en radiographie numerique Archive org Wikiwix Archive is Google Que faire sur MetalBlog 30 octobre 2017 IRSN Rapport DRPH SER no 2010 12 Doses delivrees aux patients en scanographie et en radiologie conventionnelle 52 p lire en ligne p 26 Les facteurs de ponderation tissulaire utilises pour le calcul de la dose efficace sont issus de la publication 103 de la CIPR Valeur calculee avec les testicules consideres en dehors du champ d irradiation Bilan de l etat radiologique de l environnement francais en 2009 PDF IRSN 2011 Maitrise des doses delivrees aux patients en imagerie medicale ASN janvier 2015 p 7 Futura sciences Questions reponses Le recyclage des radiographies 12 octobre 2010 Soviet Groove la decadanse sovietique sur lecourrierderussie com Le Courrier de Russie 1er mai 2014 consulte le 29 janvier 2016 Sophie Marchand Contre la censure des vinyles sur radio sur novaplanet com Radio Nova 20 juin 2014 consulte le 29 janvier 2016 Le tempo sur les os sur tracks arte tv Tracks emission de television 28 janvier 2016 consulte le 29 janvier 2016 a et b en Code of Ethics sur ISRRT 9 octobre 2017 consulte le 14 octobre 2023 Articles connexesAngiographie Arthrographie Autoradiographie Cavographie Coronarographie Neutronographie Scanner spectralSur les autres projets Wikimedia Radiographie sur Wikimedia CommonsRadiographie sur le Wiktionnaireradiographie sur Wikibooks Portail de la physique Portail de la medecine Portail des sciences des materiaux

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