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Xenoturbella est un genre d animaux marins à l aspect vermiforme Depuis sa découverte en 1949 il fait partie de ces rare

Xenoturbella

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Xenoturbella
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Xenoturbella est un genre d'animaux marins à l'aspect vermiforme. Depuis sa découverte en 1949, il fait partie de ces rares animaux dont la place dans la classification n'a cessé de faire débat, au point de susciter constamment des qualificatifs aussi inhabituels dans la presse scientifique spécialisée que « énigmatique », « étrange », « incertain » [réf. nécessaire], reflétés par le nom scientifique du genre (xenos = « étrange » en grec).

Xenoturbella
image
Xenoturbella japonica. La pointe de flèche blanche indique le sillon annulaire.
Classification WoRMS
Règne Animalia
Embranchement Xenacoelomorpha

Sous-embranchement

Xenoturbellida
et al., 2006

Famille

Xenoturbellidae
, 1949

Genre

Xenoturbella
, 1949
image
Schéma d'une section longitudinale de Xenoturbella bocki

À sa découverte, Xenoturbellela est classé parmi les protostomiens. Cette vision reste majoritaire jusque dans les années 2000, où elle est placée au sein des deutérostomiens par les phylogénies moléculaires. Bien que rejetée à plusieurs reprises, notamment au cours des années 1980, l'appartenance aux deutérostomiens a fait consensus pendant un temps, mais les discussions ont été relancées par des analyses plus récentes incluant, entre autres, des espèces additionnelles de Xenoturbella,.

Découverte

Les premiers exemplaires de Xenoturbella furent découverts dans les eaux suédoises en 1915 par (1884-1946), mais ne furent décrits qu'en 1949 par Einar Westblad sous le nom de Xenoturbella bocki. Les récoltes anciennes de S. Bock et E. Westblad comportaient une seconde espèce de plus petite taille qui ne fut décrite qu'en 1999 sous le nom de Xenoturbella westbladi. En 1956, des Xenoturbella ne correspondant peut-être pas à X. bocki furent récoltés en mer Adriatique ; toutefois, ce matériel n'a pas été conservé.

En 2016, Rouse, Wilson, Carvajal et Vrijenhoek décrivent 4 nouvelles espèces, collectées dans les abysses au large de la Suède, de la Californie et dans le Golfe du Mexique.

Liste des espèces

Selon World Register of Marine Species (20 décembre 2017) :

  • Xenoturbella bocki Westblad, 1949
  • Rouse, Wilson, Carvajal & Vrijenhoek, 2016
  • Rouse, Wilson, Carvajal & Vrijenhoek, 2016
  • Rouse, Wilson, Carvajal & Vrijenhoek, 2016
  • Rouse, Wilson, Carvajal & Vrijenhoek, 2016

Écologie

La localité historique de découverte des deux premières espèces de Xenoturbella correspond au fond du Skagerrak, à la limite de la Suède et de la Norvège. Depuis lors, des échantillons ont été trouvés dans le Firth of Clyde en Écosse (un exemplaire), près de Bergen en Norvège (un exemplaire), en mer Adriatique dans les eaux croates ainsi que dans le Cattégat.

C'est toutefois du secteur suédois du Skagerrak que provient la quasi-totalité des collectes récentes, en particulier pour les besoins des recherches morphologiques, moléculaires et phylogénétiques. Les principales zones de récolte, le Gullmarsfjord et l'archipel de Koster, sont situées au voisinage de la Kristineberg Marine Research Station (province de Bohuslän). Les deux espèces y semblent abondantes puisque certains chercheurs ont pu effectuer leurs travaux à partir de plusieurs centaines d'exemplaires.

Les Xenoturbella vivent sur des fonds vaseux, parfois très mous, à des profondeurs variant suivant les espèces entre 20 m et plusieurs milliers de mètres de profondeur. La faune associée comporte notamment plusieurs espèces de bivalves parmi lesquelles deux Nuculidae et Abra nitida.

Classification

En un peu plus d'un demi-siècle, la liste des groupes auxquels il a été proposé de rattacher Xenoturbella, ou desquels on a suggéré de le rapprocher, est si étendue qu'elle pourrait ressembler à un « inventaire à la Prévert » : plathelminthes, turbellariés du groupe des Acoelomorpha, cœlentérés, bryozoaires, hémichordés, holothuries, bivalves protobranches ; on a également suggéré d'en faire des taxons distincts situés tantôt à la base de tous les métazoaires, tantôt à la base des bilatériens ou encore à la base des deutérostomiens,,.

Simplicité structurale

La principale raison d'une telle dispersion dans les propositions de classification, réside sans doute dans la simplicité de l'organisation de Xenoturbella. À défaut d'organes ou de structures susceptibles d'être comparées à des éléments analogues dans des groupes connus, les zoologistes des années 1950 à 1990 en ont été réduits à baser leurs présomptions sur des détails.

Par ailleurs, la simplicité structurale de Xenoturbella ne génère pas que des difficultés de comparaison : elle est un problème en soi. Une simplicité structurale de ce niveau est en effet généralement associée à une taille microscopique ou à un mode de vie endoparasitaire [réf. nécessaire]. Or ces animaux ne sont ni microscopiques (la plupart des spécimens de Xenoturbella bocki mesurent entre 1 et 3 cm, certains pouvant atteindre 4 cm), ni endoparasites puisqu'ils vivent libres sur les fonds marins.

Hypothèse plathelminthe

Article détaillé : Plathelminthe.

Dès 1952, au regard des connaissances et des techniques taxonomiques de l'époque, Westblad classe ces animaux dans le groupe des planaires, c'est-à-dire des vers plats appartenant à la classe des turbellariés ; en raison de leur simplicité, il crée pour eux l'ordre des Xenoturbellida qu'il place dans le super-ordre des archoophores, à côté de l'ordre des acoeles dont certains sont dépourvus de véritable cavité digestive permanente, comme Xenoturbella [réf. nécessaire]. En 1959, Libbie Henrietta Hyman, zoologiste américaine faisant à l'époque autorité en matière d'invertébrés [réf. nécessaire], confirme l'appartenance de Xenoturbella aux plathelminthes et aux turbellariés, mais les range au sein de l'ordre des acoeles . De ce fait, l'ordre des Xenoturbellida de Westblad devenant obsolète, elle doit alors créer une nouvelle famille, les Xenoturbellidae, pour différencier ces animaux des autres représentants de l'ordre des acoeles.

En dépit de travaux remettant en cause l'appartenance de ces animaux aux plathelminthes dès les années 1950, cette hypothèse restera longtemps majoritaire. Elle suscitera même un regain d'intérêt à la fin des années 1980 et même jusqu'en 1998 à la suite de plusieurs études de nature ultrastructurale.

Hypothèse mollusque

Article détaillé : Mollusque.

En 1997, deux articles parus simultanément dans la revue Nature, l'une de phylogénie moléculaire, l'autre d'embryogenèse semblent montrer l'appartenance de Xenoturbella à une famille de mollusques bivalves. Cette hypothèse impliquait, à partir de larves ressemblant à celles des bivalves, une métamorphose provoquant la perte de tous les caractères des mollusques adultes. Depuis lors, plusieurs analyses ont montré que les Xenoturbella ingéraient régulièrement des mollusques, ou des œufs et des embryons de mollusques vivant dans leur environnement immédiat, et que c'était l'ADN de ces proies qui avait conduit à les classer parmi les mollusques,.

Hypothèse deutérostomien

Article détaillé : Deutérostomien.

Dès 1960, Reisinger note les similitudes structurales entre l'épiderme des Xenoturbella et celui de certains deutérostomiens, et propose de les rapprocher du groupe des entéropneustes.

En 2001, les Xenoturbellida sont inclus pour la première fois au sein des deutérostomiens par une étude de phylogénénie moléculaire utilisant 3 gènes mitochondriaux. Ils sont alors rapprochés des Ambulacraria (échinodermes et hémichordés). Cette hypothèse est corroborée en 2006 par une étude utilisant des séquences d'acides aminés nucléaires et mitochondriales. Le nom Xenambulacraria est proposé pour le clade rassemblant les Xenoturbellida et les Ambulacraria. Puis en 2011, les Acoelomorpha sont de nouveau rapprochés des Xenoturbellida, qui deviennent ensemble groupe-frère des Ambulacraria.

Le consensus actuel : Xenacoelomorpha

Article détaillé : Xenacoelomorpha.

En 2016, un article de Rouse, Wilson, Carvajal et Vrijenhoek présente les résultats d'une vaste étude phylogénétique sur de nouveaux spécimens. Elle aboutit à conserver le regroupement des xénoturbellides et des acoelomorphes (Xenacoelomorpha) mais à le placer en groupe-frère des autres bilatériens (hypothèse Nephrozoa : Deuterostomia + Protozoa),.

image
Position phylogénétique du groupe soeur Xenacoelomorpha constitué de Xenoturbella et Acoelomorpha

Développement

En décrivant les différents stades embryonnaires de X. bocki ( Xenoturbella bocki) nous pouvons constater qu'il s'agit d'un développement direct ne possédant aucun stade larvaire. Ce mode de développement appelé « direct » est similaire à celui d'acoelomorpha et supporte la suggestion d'un groupe sœur entre ces deux espèces formant ainsi un groupe phylétique nommé Xénacoelomorpha. Un débat persiste toujours en ce qui concerne la position de ce dernier groupe. Existe-t-il réellement un tel lien entre ces deux espèces, étant donné certaines différences marquées entre elles ? Pensons à la présence de systèmes nerveux centralisés chez les acoelomorphes, ou encore l'absence d'un épithélium d'organisation de l'organe digestif retrouvé chez les xénoturbellidés. De plus, le groupe des xénacoelomorphes est-il une ramification précoce des bilatériens, ou alors s'agit-il d'un groupe sœur des ambulacraires (Ambulacraria) ? C'est ce qu'a tenté de démystifier un article publié en 2013 dans Nature Communications.

Mode de reproduction

Comme pour les observations faites sur le développement, Xenoturbella bocki est la seule espèce de tous les xénoturbellidés à avoir été utilisée pour les recherches sur la reproduction asexuée et la reproduction sexuée. La raison de cela en est que seule la saison de reproduction de cette espèce est connue.

Puisqu'une reproduction asexuée très efficace par fission ou par bourgeonnement a été observée chez les acélomorphes, il se pourrait que ce type de reproduction se manifeste également chez Xenoturbella, étant donné leur proximité phylogénétique. Malheureusement, en raison des difficultés rencontrées en laboratoire, aucune reproduction asexuée n'a été observée. Seul X. bocki, parmi les six espèces de xénoturbellidés, a pu survivre au cours de cette période. Une division a eu lieu sans aboutir cependant à la régénération de deux animaux. Il se pourrait que cette espèce ne soit pas capable de reproduction asexuée.

Lors de la reproduction sexuée, les gamètes matures de X. bocki sont présents seulement durant l'hiver, et se retrouvent dans de nombreuses parties du corps de cette espèce. Les gamètes peuvent se situer dans la cavité digestive, dans les cellules de l'intestin ou à la surface de celui-ci, entre l'intestin et la couche épidermique, ainsi qu'à l’intérieur de l'épiderme, autant au niveau postérieur qu'antérieur.

Stades embryonnaires

Des tests avec la microscopie confocale ont permis d'observer certaines structures internes de l'embryon de X. bocki, alors que la microscopie électronique a permis d’observer les ultra-structures du spécimen à partir des coupes transversales.

Les œufs de X. bocki, de couleur orange pâle et opaque, sont tombés au fond du récipient de l'expérimentation, une fois pondus. En plus d'être recouvert d'une couche transparente, l’œuf possède deux couches extracellulaires. Une couche dite externe recouvre une couche plus épaisse qui semble représenter l'enveloppe de fécondation. Durant ce stade, l'embryon possède des structures ciliées et deux grands groupes de cellules: la couche cellulaire épidermique externe et les cellules rondes indifférenciées situées à l'intérieur de l'embryon. Une fois l’œuf éclos, les embryons jaunâtres entrent dans ce que l'on appelle le stade de nage libre. Comme le nom de ce stade le dit, les embryons se mettent à nager à l'aide de leurs cils.

Trois jours après l'éclosion, la formation d'une touffe apicale de cils plus longs que les autres déjà présents, se développe à la pointe antérieure. Cette caractéristique commune aux larves est la seule ressemblance que possède l'embryon avec cette dernière. Cette structure permet de révéler, à ce stade de nage, la présence d'un système nerveux et une coordination du comportement de nage, puisqu'elle permet le changement de direction au contact d'un obstacle. Étape par étape, les cellules épidermiques du nouveau-né se différencient, à l'exception de celles à l'intérieur de celui-ci. C'est pourquoi il est impossible de remarquer la présence d'une bouche, d'un anus, de bandes ciliaires, de crête larvaire, d'un cœlome ou d'un système digestif. Cette observation indique que l'embryon ne se nourrit pas.

Après cinq jours de nage, la présence de muscles internes se fait remarquer par la constriction et l'allongement du corps.

La similarité des étapes du développement retrouvée entre Xenoturbellida et Acoelomorpha vient appuyer la relation entre les deux. Les analyses de séquences et les observations décrites ci-dessus confirment l'exclusion d’œuf et d'embryon provenant de bivalves.

Le cycle de développement direct est caractérisé par la ressemblance flagrante entre l'embryon en développement et l'adulte. Pour les xénoturbellidés, les caractéristiques qui confirment la présence d'un tel développement sont entre autres:

  • Des cellules épidermiques interdigitées latéralement;
  • La structure et la sous-structure de l'appareil cilié épidermique;
  • La sous-structure et le contenu de cellules glandulaires se trouvant sous les cellules épidermiques. Ces premières sont remplies de granules de mucus;
  • La similarité des cellules nerveuses et des synapses, malgré leur nombre peu élevé au cours des premiers jours de développement.

L'étude sur le développement de Xenoturbella bocki confirme l'importance de la position de ce groupe phylogénétique. Selon les résultats obtenus sur les stades embryonnaires et sur la reproduction de cette espèce, cette dernière, avec Acoelomorpha, représente un groupe sœur avec les bilatériens. Somme toute, de futures recherches sur le développement des xénocoelomorphes comparées avec les cnidaires et les deutérostomes seront cruciales pour la compréhension du développement des métazoaires et sur le caractère, soit ancestral, soit dérivé, du développement direct.

Bibliographie

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Liens externes

  • Sous-embranchement des Xenoturbellida :
    • (en) BioLib : Xenoturbellida (consulté le 20 décembre 2017)
    • (fr + en) ITIS : Xenoturbellida Bourlat & al., 2006 (consulté le 20 décembre 2017)
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  • Famille des Xenoturbellidae :
    • (en) BioLib : Xenoturbellidae (consulté le 20 décembre 2017)
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    • Palaeos - The Trace of Life on Earth : Xenoturbella
  • (fr) Référence Nature communication : Xenoturbella bocki (Consulté le 12 nombre 2019)
  • (fr) Référence Springer Link : Microscopie confocale (consulté le 24 novembre 2019)
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Date de publication: 25 Mai, 2025 / 17:09

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Xenoturbella est un genre d animaux marins a l aspect vermiforme Depuis sa decouverte en 1949 il fait partie de ces rares animaux dont la place dans la classification n a cesse de faire debat au point de susciter constamment des qualificatifs aussi inhabituels dans la presse scientifique specialisee que enigmatique etrange incertain ref necessaire refletes par le nom scientifique du genre xenos etrange en grec Xenoturbella Xenoturbella japonica La pointe de fleche blanche indique le sillon annulaire Classification WoRMSRegne AnimaliaEmbranchement Xenacoelomorpha Sous embranchementXenoturbellida et al 2006 FamilleXenoturbellidae 1949 GenreXenoturbella 1949 Schema d une section longitudinale de Xenoturbella bocki A sa decouverte Xenoturbellela est classe parmi les protostomiens Cette vision reste majoritaire jusque dans les annees 2000 ou elle est placee au sein des deuterostomiens par les phylogenies moleculaires Bien que rejetee a plusieurs reprises notamment au cours des annees 1980 l appartenance aux deuterostomiens a fait consensus pendant un temps mais les discussions ont ete relancees par des analyses plus recentes incluant entre autres des especes additionnelles de Xenoturbella DecouverteLes premiers exemplaires de Xenoturbella furent decouverts dans les eaux suedoises en 1915 par 1884 1946 mais ne furent decrits qu en 1949 par Einar Westblad sous le nom de Xenoturbella bocki Les recoltes anciennes de S Bock et E Westblad comportaient une seconde espece de plus petite taille qui ne fut decrite qu en 1999 sous le nom de Xenoturbella westbladi En 1956 des Xenoturbella ne correspondant peut etre pas a X bocki furent recoltes en mer Adriatique toutefois ce materiel n a pas ete conserve En 2016 Rouse Wilson Carvajal et Vrijenhoek decrivent 4 nouvelles especes collectees dans les abysses au large de la Suede de la Californie et dans le Golfe du Mexique Liste des especesSelon World Register of Marine Species 20 decembre 2017 Xenoturbella bocki Westblad 1949 Rouse Wilson Carvajal amp Vrijenhoek 2016 Rouse Wilson Carvajal amp Vrijenhoek 2016 Rouse Wilson Carvajal amp Vrijenhoek 2016 Rouse Wilson Carvajal amp Vrijenhoek 2016EcologieLa localite historique de decouverte des deux premieres especes de Xenoturbella correspond au fond du Skagerrak a la limite de la Suede et de la Norvege Depuis lors des echantillons ont ete trouves dans le Firth of Clyde en Ecosse un exemplaire pres de Bergen en Norvege un exemplaire en mer Adriatique dans les eaux croates ainsi que dans le Cattegat C est toutefois du secteur suedois du Skagerrak que provient la quasi totalite des collectes recentes en particulier pour les besoins des recherches morphologiques moleculaires et phylogenetiques Les principales zones de recolte le Gullmarsfjord et l archipel de Koster sont situees au voisinage de la Kristineberg Marine Research Station province de Bohuslan Les deux especes y semblent abondantes puisque certains chercheurs ont pu effectuer leurs travaux a partir de plusieurs centaines d exemplaires Les Xenoturbella vivent sur des fonds vaseux parfois tres mous a des profondeurs variant suivant les especes entre 20 m et plusieurs milliers de metres de profondeur La faune associee comporte notamment plusieurs especes de bivalves parmi lesquelles deux Nuculidae et Abra nitida ClassificationEn un peu plus d un demi siecle la liste des groupes auxquels il a ete propose de rattacher Xenoturbella ou desquels on a suggere de le rapprocher est si etendue qu elle pourrait ressembler a un inventaire a la Prevert plathelminthes turbellaries du groupe des Acoelomorpha cœlenteres bryozoaires hemichordes holothuries bivalves protobranches on a egalement suggere d en faire des taxons distincts situes tantot a la base de tous les metazoaires tantot a la base des bilateriens ou encore a la base des deuterostomiens Simplicite structurale La principale raison d une telle dispersion dans les propositions de classification reside sans doute dans la simplicite de l organisation de Xenoturbella A defaut d organes ou de structures susceptibles d etre comparees a des elements analogues dans des groupes connus les zoologistes des annees 1950 a 1990 en ont ete reduits a baser leurs presomptions sur des details Par ailleurs la simplicite structurale de Xenoturbella ne genere pas que des difficultes de comparaison elle est un probleme en soi Une simplicite structurale de ce niveau est en effet generalement associee a une taille microscopique ou a un mode de vie endoparasitaire ref necessaire Or ces animaux ne sont ni microscopiques la plupart des specimens de Xenoturbella bocki mesurent entre 1 et 3 cm certains pouvant atteindre 4 cm ni endoparasites puisqu ils vivent libres sur les fonds marins Hypothese plathelminthe Article detaille Plathelminthe Des 1952 au regard des connaissances et des techniques taxonomiques de l epoque Westblad classe ces animaux dans le groupe des planaires c est a dire des vers plats appartenant a la classe des turbellaries en raison de leur simplicite il cree pour eux l ordre des Xenoturbellida qu il place dans le super ordre des archoophores a cote de l ordre des acoeles dont certains sont depourvus de veritable cavite digestive permanente comme Xenoturbella ref necessaire En 1959 Libbie Henrietta Hyman zoologiste americaine faisant a l epoque autorite en matiere d invertebres ref necessaire confirme l appartenance de Xenoturbella aux plathelminthes et aux turbellaries mais les range au sein de l ordre des acoeles De ce fait l ordre des Xenoturbellida de Westblad devenant obsolete elle doit alors creer une nouvelle famille les Xenoturbellidae pour differencier ces animaux des autres representants de l ordre des acoeles En depit de travaux remettant en cause l appartenance de ces animaux aux plathelminthes des les annees 1950 cette hypothese restera longtemps majoritaire Elle suscitera meme un regain d interet a la fin des annees 1980 et meme jusqu en 1998 a la suite de plusieurs etudes de nature ultrastructurale Hypothese mollusque Article detaille Mollusque En 1997 deux articles parus simultanement dans la revue Nature l une de phylogenie moleculaire l autre d embryogenese semblent montrer l appartenance de Xenoturbella a une famille de mollusques bivalves Cette hypothese impliquait a partir de larves ressemblant a celles des bivalves une metamorphose provoquant la perte de tous les caracteres des mollusques adultes Depuis lors plusieurs analyses ont montre que les Xenoturbella ingeraient regulierement des mollusques ou des œufs et des embryons de mollusques vivant dans leur environnement immediat et que c etait l ADN de ces proies qui avait conduit a les classer parmi les mollusques Hypothese deuterostomien Article detaille Deuterostomien Des 1960 Reisinger note les similitudes structurales entre l epiderme des Xenoturbella et celui de certains deuterostomiens et propose de les rapprocher du groupe des enteropneustes En 2001 les Xenoturbellida sont inclus pour la premiere fois au sein des deuterostomiens par une etude de phylogenenie moleculaire utilisant 3 genes mitochondriaux Ils sont alors rapproches des Ambulacraria echinodermes et hemichordes Cette hypothese est corroboree en 2006 par une etude utilisant des sequences d acides amines nucleaires et mitochondriales Le nom Xenambulacraria est propose pour le clade rassemblant les Xenoturbellida et les Ambulacraria Puis en 2011 les Acoelomorpha sont de nouveau rapproches des Xenoturbellida qui deviennent ensemble groupe frere des Ambulacraria Le consensus actuel Xenacoelomorpha Article detaille Xenacoelomorpha En 2016 un article de Rouse Wilson Carvajal et Vrijenhoek presente les resultats d une vaste etude phylogenetique sur de nouveaux specimens Elle aboutit a conserver le regroupement des xenoturbellides et des acoelomorphes Xenacoelomorpha mais a le placer en groupe frere des autres bilateriens hypothese Nephrozoa Deuterostomia Protozoa Position phylogenetique du groupe soeur Xenacoelomorpha constitue de Xenoturbella et AcoelomorphaDeveloppementEn decrivant les differents stades embryonnaires de X bocki Xenoturbella bocki nous pouvons constater qu il s agit d un developpement direct ne possedant aucun stade larvaire Ce mode de developpement appele direct est similaire a celui d acoelomorpha et supporte la suggestion d un groupe sœur entre ces deux especes formant ainsi un groupe phyletique nomme Xenacoelomorpha Un debat persiste toujours en ce qui concerne la position de ce dernier groupe Existe t il reellement un tel lien entre ces deux especes etant donne certaines differences marquees entre elles Pensons a la presence de systemes nerveux centralises chez les acoelomorphes ou encore l absence d un epithelium d organisation de l organe digestif retrouve chez les xenoturbellides De plus le groupe des xenacoelomorphes est il une ramification precoce des bilateriens ou alors s agit il d un groupe sœur des ambulacraires Ambulacraria C est ce qu a tente de demystifier un article publie en 2013 dans Nature Communications Mode de reproduction Comme pour les observations faites sur le developpement Xenoturbella bocki est la seule espece de tous les xenoturbellides a avoir ete utilisee pour les recherches sur la reproduction asexuee et la reproduction sexuee La raison de cela en est que seule la saison de reproduction de cette espece est connue Puisqu une reproduction asexuee tres efficace par fission ou par bourgeonnement a ete observee chez les acelomorphes il se pourrait que ce type de reproduction se manifeste egalement chez Xenoturbella etant donne leur proximite phylogenetique Malheureusement en raison des difficultes rencontrees en laboratoire aucune reproduction asexuee n a ete observee Seul X bocki parmi les six especes de xenoturbellides a pu survivre au cours de cette periode Une division a eu lieu sans aboutir cependant a la regeneration de deux animaux Il se pourrait que cette espece ne soit pas capable de reproduction asexuee Lors de la reproduction sexuee les gametes matures de X bocki sont presents seulement durant l hiver et se retrouvent dans de nombreuses parties du corps de cette espece Les gametes peuvent se situer dans la cavite digestive dans les cellules de l intestin ou a la surface de celui ci entre l intestin et la couche epidermique ainsi qu a l interieur de l epiderme autant au niveau posterieur qu anterieur Stades embryonnaires Des tests avec la microscopie confocale ont permis d observer certaines structures internes de l embryon de X bocki alors que la microscopie electronique a permis d observer les ultra structures du specimen a partir des coupes transversales Les œufs de X bocki de couleur orange pale et opaque sont tombes au fond du recipient de l experimentation une fois pondus En plus d etre recouvert d une couche transparente l œuf possede deux couches extracellulaires Une couche dite externe recouvre une couche plus epaisse qui semble representer l enveloppe de fecondation Durant ce stade l embryon possede des structures ciliees et deux grands groupes de cellules la couche cellulaire epidermique externe et les cellules rondes indifferenciees situees a l interieur de l embryon Une fois l œuf eclos les embryons jaunatres entrent dans ce que l on appelle le stade de nage libre Comme le nom de ce stade le dit les embryons se mettent a nager a l aide de leurs cils Trois jours apres l eclosion la formation d une touffe apicale de cils plus longs que les autres deja presents se developpe a la pointe anterieure Cette caracteristique commune aux larves est la seule ressemblance que possede l embryon avec cette derniere Cette structure permet de reveler a ce stade de nage la presence d un systeme nerveux et une coordination du comportement de nage puisqu elle permet le changement de direction au contact d un obstacle Etape par etape les cellules epidermiques du nouveau ne se differencient a l exception de celles a l interieur de celui ci C est pourquoi il est impossible de remarquer la presence d une bouche d un anus de bandes ciliaires de crete larvaire d un cœlome ou d un systeme digestif Cette observation indique que l embryon ne se nourrit pas Apres cinq jours de nage la presence de muscles internes se fait remarquer par la constriction et l allongement du corps La similarite des etapes du developpement retrouvee entre Xenoturbellida et Acoelomorpha vient appuyer la relation entre les deux Les analyses de sequences et les observations decrites ci dessus confirment l exclusion d œuf et d embryon provenant de bivalves Le cycle de developpement direct est caracterise par la ressemblance flagrante entre l embryon en developpement et l adulte Pour les xenoturbellides les caracteristiques qui confirment la presence d un tel developpement sont entre autres Des cellules epidermiques interdigitees lateralement La structure et la sous structure de l appareil cilie epidermique La sous structure et le contenu de cellules glandulaires se trouvant sous les cellules epidermiques Ces premieres sont remplies de granules de mucus La similarite des cellules nerveuses et des synapses malgre leur nombre peu eleve au cours des premiers jours de developpement L etude sur le developpement de Xenoturbella bocki confirme l importance de la position de ce groupe phylogenetique Selon les resultats obtenus sur les stades embryonnaires et sur la reproduction de cette espece cette derniere avec Acoelomorpha represente un groupe sœur avec les bilateriens Somme toute de futures recherches sur le developpement des xenocoelomorphes comparees avec les cnidaires et les deuterostomes seront cruciales pour la comprehension du developpement des metazoaires et sur le caractere soit ancestral soit derive du developpement direct Bibliographie en Rouse Wilson Carvajal amp Vrijenhoek New deep sea species of Xenoturbella and the position of Xenacoelomorpha Nature vol 530 2016 p 94 97 DOI 10 1038 nature16545 lire en ligne References a et b en Cannon J T et al Xenacoelomorpha is the sister group to Nephrozoa Nature vol 530 2016 p 89 93 en Hejnol A and Pang K Xenacoelomorpha s significance for understanding bilaterian evolution Current Opinion in Genetics amp Development vol 39 2016 p 48 54 DOI 10 1016 j gde 2016 05 019 en Westblad E 1949 Xenoturbella bocki n g n sp a peculiar primitive turbellarian type Arkiv for Zoologi 1 3 29 a b c d et e en Israelsson O 1999 New light on the enigmatic Xenoturbella phylum uncertain ontogeny and phylogeny Proceedings of the Royal Society B 266 835 841 Resume en ligne a b et c en Rouse Wilson Carvajal amp Vrijenhoek New deep sea species of Xenoturbella and the position of Xenacoelomorpha Nature vol 530 2016 p 94 97 DOI 10 1038 nature16545 lire en ligne World Register of Marine Species consulte le 20 decembre 2017 sv Lundin K Karlsson A Andreasson E amp Hogstrom C A 2006 Faunistiskt nytt 2005 marina evertebrater Goteborgs Naturhistoriska Museum Arstryck 2006 29 37 a b c et d en Ehlers U amp Sopott Ehlers B 1997 Ultrastructure of the subepidermal 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Lundin Sarah J Bourlat et Maximilian J Telford Xenoturbella bocki exhibits direct development with similarities to Acoelomorpha Nature Communications vol 4 no 1 26 fevrier 2013 p 1 6 ISSN 2041 1723 DOI 10 1038 ncomms2556 lire en ligne consulte le 28 novembre 2019 a b et c en Hiroaki Nakano Development of Xenoturbellida dans Evo Devo Non model Species in Cell and Developmental Biology Springer International Publishing coll Results and Problems in Cell Differentiation 2019 ISBN 978 3 030 23459 1 DOI 10 1007 978 3 030 23459 1 11 lire en ligne p 251 258 Liens externesSous embranchement des Xenoturbellida en BioLib Xenoturbellida consulte le 20 decembre 2017 fr en ITIS Xenoturbellida Bourlat amp al 2006 consulte le 20 decembre 2017 en NCBI Xenoturbellida taxons inclus consulte le 20 decembre 2017 en WoRMS Xenoturbellida Bourlat Juliusdottir Lowe Freeman Aronowicz amp al 2006 liste classes liste ordres consulte le 20 decembre 2017 Famille des Xenoturbellidae en BioLib Xenoturbellidae consulte le 20 decembre 2017 en Catalogue of Life Xenoturbellidae Westblad 1949 consulte le 7 avril 2023 fr en ITIS Xenoturbellidae Westblad 1949 consulte le 20 decembre 2017 en NCBI Xenoturbellidae taxons inclus consulte le 20 decembre 2017 en WoRMS Xenoturbellidae Westblad 1949 liste genres liste especes consulte le 20 decembre 2017 Genre Xenoturbella en BioLib Xenoturbella consulte le 20 decembre 2017 en Catalogue of Life Xenoturbella Westblad 1949 consulte le 14 avril 2023 fr en ITIS Xenoturbella Westblad 1949 consulte le 20 decembre 2017 en NCBI Xenoturbella taxons inclus consulte le 20 decembre 2017 en WoRMS Xenoturbella Westblad 1949 liste especes consulte le 20 decembre 2017 Palaeos The Trace of Life on Earth Xenoturbella fr Reference Nature communication Xenoturbella bocki Consulte le 12 nombre 2019 fr Reference Springer Link Microscopie confocale consulte le 24 novembre 2019 Portail origine et evolution du vivant Portail de la zoologie Portail de la biologie marine

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