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Plasmodium
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Pour l’article homonyme, voir Plasmode.


Plasmodium est un genre de protozoaires — des organismes unicellulaires — parasites, dont cinq espèces causent le paludisme chez l'être humain.

Plasmodium
image
, agent du .
Classification
Règne Chromalveolata
Division Alveolata
Embranchement Apicomplexa
Classe Aconoidasida
Ordre Haemosporida
Famille Plasmodiidae

Genre

Plasmodium
Marchiafava et Celli, 1895

Espèces de rang inférieur

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image

Propagation

Le parasite est transmis à l’homme par une piqûre d’anophèle (genre de moustique majoritairement présent en régions chaudes). Chez l’être humain et les autres animaux, il infecte en premier lieu les hépatocytes et ensuite, au cours du cycle parasitaire, les érythrocytes. D'autres espèces de Plasmodium ont été retrouvées chez divers animaux endothermes comme les singes, les oiseaux mais aussi ectothermes comme les lézards.

Histoire de la connaissance épidémiologique du plasmodium

  • En 1880, Alphonse Laveran découvre Plasmodium falciparum. L'année suivante il publie Nature parasitaire des accidents de l'impaludisme dans lequel il décrit les formes principales sous lesquelles se présente l'hématozoaire.
  • En 1882, il se rend à Rome pour étudier les paludéens de la campagne romaine. Il découvre dans leur sang le même parasite que celui trouvé à Constantine.
  • En 1898, Ronald Ross démontre l'existence de Plasmodium dans l'estomac de l'anophèle,. Cette découverte lui vaut le prix Nobel en 1902 tandis qu'Alphonse Laveran le reçoit en 1907 « en reconnaissance de son travail sur le rôle joué par le protozoaire dans la cause des maladies ».
  • En 1899, l'Italien Giovanni Battista Grassi démontre que le paludisme ne peut être transmis que par les anophèles via leur système digestif.

Espèces impliquées en pathologie humaine

  • Plasmodium falciparum (qui cause une forme maligne du paludisme, ou « fièvre tierce maligne » car ayant une périodicité des recrudescences fébriles tous les deux jours).
  • Plasmodium vivax (qui cause une forme bénigne du paludisme ou « fièvre tierce » car ayant une périodicité des recrudescences fébriles tous les deux jours).
  • Le plus rare, Plasmodium ovale (qui cause une forme bénigne du paludisme ou « fièvre tierce » car ayant une périodicité des recrudescences fébriles tous les deux jours), n'est rencontré que dans certaines zones de l'Afrique intertropicale.
  • Plasmodium malariae (qui est la cause du paludisme bénin ou « fièvre quarte » car ayant une périodicité des recrudescences fébriles tous les trois jours).
  • Plasmodium knowlesi, proche génétiquement de Plasmodium vivax, et, microscopiquement, de Plasmodium malariae. Il a été découvert récemment chez l'Homme en Malaisie (mais était connu antérieurement chez le singe).

Morphologie microscopique

Il se présente sous la forme d'un protozoaire très petit (1 à 2 µm selon les formes) ; la coloration au May-Grünwald-Giemsa montre qu'il est constitué d'un cytoplasme bleu pâle entourant une vésicule nutritive de teinte claire, et contenant un noyau rouge et du pigment brun-doré ou noir (hémozoïne).

Biologie du plasmodium

Le cycle évolutif assez complexe nécessite deux hôtes : l'homme et la femelle hématophage d'un moustique du genre anophèle. D'un point de vue strictement biologique, le véritable hôte définitif de cet hématozoaire est le moustique (la reproduction sexuée parasite l'anophèle [Comment ?]). [réf. souhaitée] L'homme et les autres vertébrés ne sont que des hôtes intermédiaires dans son cycle réplicatif. Néanmoins, pour des raisons anthropocentriques, on considère que le vecteur n'est pas l'homme mais le moustique.

Mince fuseau de 12 µm / 1 µm, le sporozoïte infectieux est injecté à l'homme lors de la piqûre d'une femelle d'anophèle infectieuse. Il atteint le foie en 1⁄2 heure et pénètre dans un hépatocyte : c'est le début d'une crise pré-érythrocytaire hépatique qui va durer 6 jours pour P. falciparum, 8 jours pour P. vivax, 9 jours pour P. ovale et probablement 12 jours pour P. malariae. Le plasmodium va subir dans l'hépatocyte une intense multiplication asexuée aboutissant au , énorme mûr de 40 à 80 µm. Ce corps bleu bourgeonne alors, développant des vésicules qui contiennent les jeunes mérozoïtes. Ces vésicules faits de membrane morte ne sont pas phagocytées par les macrophages en raison d'une action biochimique des parasites sur la membrane qui supprime les signaux de destruction phagocytaire des cellules mortes. Ces vésicules sont libérées dans les sinusoïdes hépatiques pour rejoindre ensuite la circulation sanguine. [réf. souhaitée]

C'est une véritable technique de cheval de Troie qui est ici utilisée pour passer des cellules hépatiques au sang. Les vésicules y libèrent alors leur flot de jeunes mérozoïtes pré-érythrocytaires qui vont s'y répandre. C'est le début de la longue phase sanguine : les mérozoïtes s'accolent aux érythrocytes (margination), les envahissent, s'y développent (trophozoïtes) puis s'y divisent (). L'éclatement des schizontes mûrs ou « rosaces » termine le premier cycle schizogonique érythrocytaire en libérant dans le sang, avec les déchets du métabolisme (pigments et débris cellulaires), une nouvelle génération de plasmodiums, les mérozoïtes .

Une succession régulière de cycles semblables va suivre, qui sera progressivement remplacée, les défenses immunitaires s'organisant, par des cycles érythrocytaires gamogoniques préparant les formes sexuées : les trophozoïtes, au lieu de se diviser, modifient leur rapport nucléo-plasmatique et donnent des formes à noyau volumineux et cytoplasme densifié, les gamétocytes mâles et femelles, qui vont demeurer en attente dans le sang circulant. Déglutis par une femelle anophèle lors d'un repas sanguin [Comment ?], ces gamétocytes terminent le cycle sexué : devenus gamètes mâles et femelles ils se conjuguent donnant l'ookynète, qui après avoir traversé la paroi intestinale, s'arrête sur la face externe de l'epithelium, devient oocyste puis sporocyste ; son éclatement libère les sporozoïtes infectieux qui s'accumulent, en attente, dans les glandes salivaires, rendant ainsi la femelle d'anophèles infectieuse. [réf. souhaitée] Lorsque cette femelle piquera un homme, elle injectera les sporozoïtes avec sa salive et le cycle évolutif sera bouclé.

Pour P. falciparum, c'est là toute l'évolution biologique. Chez P. vivax, P. malariae et P. ovale, certains mérozoïtes pré-érythrocytaires ne gagnent pas le sang, mais s'attaquent à de nouveaux hépatocytes : c'est le début des cycles exo-érythrocytaires secondaires qui vont entretenir dans le foie la parasitose pendant 3 à 5 ans ou plus pour P. vivax, 2 ou 3 ans pour P. ovale et pendant la vie entière pour P. malariae. [réf. souhaitée]

Le cycle de Plasmodium est très complexe. Il démarre chez l'homme par la piqûre d'un moustique femelle du genre anophèle ou, plus rarement, par transfusion de sang déjà contaminé. Ces sporozoïtes migrent vers le foie via la circulation sanguine ou lymphatique où ils vont envahir les hépatocytes. Ils se différencient alors en schizonte hépatique qui relarguent des mérozoïtes dans le sang. Chez certaines espèces (P. ovale et P .vivax), un stade reste caché dans le foie, le parasite se réveille alors plusieurs mois ou années plus tard pour reprendre son cycle. Les mérozoïtes infectent ensuite les globules rouges où ils se différencient sous la forme des stades anneau et amiboïde (trophozoïtes). Les parasites actifs (mérozoïtes) qui sont alors produits quittent l'érythrocyte et voyagent avec le sang pour envahir de nouveaux érythrocytes. Après que les mérozoïtes ont envahi de nouvelles hématies, les stades sexuels (gamétocytes) sont produits et peuvent être aspirés par un moustique anophèle femelle. Ils forment des zygotes qui se divisent pour produire de grands nombres de minuscules sporozoïtes. Les sporozoïtes (qui est le stade infectieux) migrent vers les glandes salivaires du moustique où ils sont injectés dans le sang de l'hôte suivant. Les sporozoïtes se meuvent alors dans le foie où ils répètent le cycle. Les fièvres de la malaria sont dues aux activités des parasites dans le sang qui cassent les cellules et produisent des substances toxiques. À cause de la complexité du cycle de vie de ces parasites, il est difficile de développer un vaccin.

Une étude de l'Unité de Biologie et Génétique du Paludisme de l'Institut Pasteur, publiée en octobre 2010, montre que le parasite peut aussi se reproduire dans la peau et dans le follicule pileux.

Liste des espèces

  • P. achiotense
  • P. aegyptensis
  • P. aeuminatum
  • P. agamae
  • P. anasum
  • P. atheruri
  • P. azurophilum
  • P. balli
  • P. bambusicolai
  • P. basilisci
  • P. berghei
  • P. bigueti
  • P. brasilianum
  • P. brygooi
  • P. booliati
  • P. bubalis
  • P. bucki
  • P. coatneyi
  • P. cathemerium
  • P. cephalophi
  • P. chabaudi
  • P. chiricahuae
  • P. circularis
  • P. cnemidophori
  • P. coatneyi
  • P. coggeshalli
  • P. colombiense
  • P. corradettii
  • P. coturnix
  • P. coulangesi
  • P. cuculus
  • P. cyclopsi
  • P. cynomolgi
  • P. diminutivum
  • P. diploglossi
  • P. dissanaikei
  • P. dominicana
  • P. durae
  • P. egerniae
  • P. elongatum
  • P. eylesi
  • P. fabesia
  • P. fairchildi
  • P. falciparum
  • P. fallax
  • P. fieldi
  • P. foleyi
  • P. forresteri
  • P. floridense
  • P. fragile
  • P. gaboni
  • P. garnhami
  • P. gallinaceum
  • P. giganteum
  • P. giovannolai
  • P. girardi
  • P. gonatodi
  • P. gonderi
  • P. georgesi
  • P. gracilis
  • P. griffithsi
  • P. guanggong
  • P. gundersi
  • P. guyannense
  • P. heischi
  • P. hegneri
  • P. hermani
  • P. heteronucleare
  • P. hexamerium
  • P. holaspi
  • P. huffi
  • P. hylobati
  • P. icipeensis
  • P. inopinatum
  • P. inui
  • P. jefferi
  • P. josephinae
  • P. juxtanucleare
  • P. kempi
  • P. knowlesi
  • P. kentropyxi
  • P. leanucteus
  • P. lemuris
  • P. lophurae
  • P. lepidoptiformis
  • P. lygosomae
  • P. mabuiae
  • P. mackerrasae
  • P. maculilabre
  • P. maior
  • P. malariae
  • P. marginatum
  • P. matutinum
  • P. mexicanum
  • P. minasense
  • P. morulum
  • P. nucleophilium
  • P. octamerium
  • P. odocoilei
  • P. ovale
  • P. Papernai
  • P. paranucleophilum
  • P. parvulum
  • P. pedioecetii
  • P. pelaezi
  • P. percygarnhami
  • P. petersi
  • P. pifanoi
  • P. pinotti
  • P. pinorrii
  • P. pitheci
  • P. pitmani
  • P. polare
  • P. praecox
  • P. reichenowi
  • P. relictum
  • P. rhadinurum
  • P. rhodaini
  • P. robinsoni
  • P. rouxi
  • P. sandoshami
  • P. sasai
  • P. schweitzi
  • P. silvaticum
  • P. simium
  • P. semiovale
  • P. shortii
  • P. Smirnovi
  • P. subpraecox
  • P. tenue
  • P. tejerai
  • P. tomodoni
  • P. torrealbai
  • P. traguli
  • P. tribolonoti
  • P. tropiduri
  • P. uilenbergi
  • P. watteni
  • P. wenyoni
  • P. vacuolatum
  • P. vastator
  • P. vaughani
  • P. vinckei
  • P. vivax
  • P. volans
  • P. yoelii
  • P. youngi

Notes et références

  1. Laveran A., « Un nouveau parasite trouvé dans le sang de malades atteints de fièvre palustre. Origine parasitaire des accidents de l’impaludisme. », Bull Mém Soc Méd Hôpitaux Paris, 2e série, vol. 17,‎ 1880, p. 158-164 (ISSN 0366-1334, BNF 34378153, lire en ligne, consulté le 13 mars 2019)
  2. Alphonse Laveran, Nature parasitaire des accidents de l'impaludisme : Description d'un nouveau parasite trouvé dans le sang des malades atteints de fièvre palustre., Paris, J.-B. Baillière, 1881, 101 p. (BNF 30755395, lire en ligne)
  3. Ronald Ross, « The role of the mosquito in the evolution of the malarial parasite: the recent researches of Surgeon-Major Ronald Ross, I.M.S. 1898 », The Yale Journal of Biology and Medicine, vol. 75, no 2,‎ mars 2002, p. 103–105 (ISSN 0044-0086, PMID 12230308, PMCID PMCPMC2588727, lire en ligne, consulté le 13 mars 2019)
  4. P. Manson, « SURGEON-MAJOR RONALD ROSS'S RECENT INVESTIGATIONS on the MOSQUITO-MALARIA THEORY », British Medical Journal, vol. 1, no 1955,‎ 18 juin 1898, p. 1575–1577 (ISSN 0007-1447, PMID 20757898, PMCID PMCPMC2411754, lire en ligne, consulté le 13 mars 2019)
  5. (it) Grassi B. et Bignami A., « Ulteriori ricerche sul ciclo dei parassiti malarici umani nel corpo del zanzarone », Atti Della Reale Accademia Nazionale Dei Lincei. Classe Di Scienze Fisiche, Matematiche e Naturali. Rendiconti., Tip. della R. Accademia dei Lincei, 5e série, vol. 8,‎ 1899, p. 21-28 (ISSN 1124-5042, lire en ligne, consulté le 13 mars 2019)
  6. Elamaran Meibalan et Matthias Marti, « Biology of Malaria Transmission », Cold Spring Harbor Perspectives in Medicine, vol. 7, no 3,‎ 1er mars 2017(ISSN 2157-1422, PMID 27836912, PMCID PMCPMC5334247, DOI 10.1101/cshperspect.a025452, lire en ligne, consulté le 13 mars 2019)
  7. Pascale Gueirard, Joana Tavares, Sabine Thiberge, Florence Bernex, Tomoko Ishino, Genevieve Milon, Blandine Franke-Fayard, Chris J. Janse, Robert Ménard & Rogerio Amino ; Development of the malaria parasite in the skin of the mammalian host, PNAS, 4 octobre 2010 [(en) lire en ligne].

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Plasmodium, sur Wikimedia Commons
  • Plasmodium, sur Wikispecies

Bibliographie

  • (en) Virginia M. Howick, Andrew J. C. Russell, Tallulah Andrews, Haynes Heaton, Adam J. Reid et al., « The Malaria Cell Atlas: Single parasite transcriptomes across the complete Plasmodium life cycle », Science, vol. 365, no 6455,‎ 23 août 2019, article no eaaw2619 (DOI 10.1126/science.aaw2619)

Liens externes

  • Malaria Atlas Project
  • Cours de microbiologie eucaryote : les Apicomplexans
  • Plasmodium sur MicrobeWiki
  • Ressources relatives au vivantimage :
    • Australian Faunal Directory
    • EPPO Global Database
    • Global Biodiversity Information Facility
    • iNaturalist
    • Index Fungorum
    • Interim Register of Marine and Nonmarine Genera
    • New Zealand Organisms Register
  • Ressource relative à la santéimage :
    • Medical Subject Headings
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesimage :
    • Britannica
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Auteur: www.NiNa.Az

Date de publication: 25 Mai, 2025 / 17:53

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Pour l article homonyme voir Plasmode Plasmodium est un genre de protozoaires des organismes unicellulaires parasites dont cinq especes causent le paludisme chez l etre humain Plasmodium agent du Classification Regne ChromalveolataDivision AlveolataEmbranchement ApicomplexaClasse AconoidasidaOrdre HaemosporidaFamille Plasmodiidae GenrePlasmodium Marchiafava et Celli 1895 Especes de rang inferieur Voir le textePropagationLe parasite est transmis a l homme par une piqure d anophele genre de moustique majoritairement present en regions chaudes Chez l etre humain et les autres animaux il infecte en premier lieu les hepatocytes et ensuite au cours du cycle parasitaire les erythrocytes D autres especes de Plasmodium ont ete retrouvees chez divers animaux endothermes comme les singes les oiseaux mais aussi ectothermes comme les lezards Histoire de la connaissance epidemiologique du plasmodiumEn 1880 Alphonse Laveran decouvre Plasmodium falciparum L annee suivante il publie Nature parasitaire des accidents de l impaludisme dans lequel il decrit les formes principales sous lesquelles se presente l hematozoaire En 1882 il se rend a Rome pour etudier les paludeens de la campagne romaine Il decouvre dans leur sang le meme parasite que celui trouve a Constantine En 1898 Ronald Ross demontre l existence de Plasmodium dans l estomac de l anophele Cette decouverte lui vaut le prix Nobel en 1902 tandis qu Alphonse Laveran le recoit en 1907 en reconnaissance de son travail sur le role joue par le protozoaire dans la cause des maladies En 1899 l Italien Giovanni Battista Grassi demontre que le paludisme ne peut etre transmis que par les anopheles via leur systeme digestif Especes impliquees en pathologie humainePlasmodium falciparum qui cause une forme maligne du paludisme ou fievre tierce maligne car ayant une periodicite des recrudescences febriles tous les deux jours Plasmodium vivax qui cause une forme benigne du paludisme ou fievre tierce car ayant une periodicite des recrudescences febriles tous les deux jours Le plus rare Plasmodium ovale qui cause une forme benigne du paludisme ou fievre tierce car ayant une periodicite des recrudescences febriles tous les deux jours n est rencontre que dans certaines zones de l Afrique intertropicale Plasmodium malariae qui est la cause du paludisme benin ou fievre quarte car ayant une periodicite des recrudescences febriles tous les trois jours Plasmodium knowlesi proche genetiquement de Plasmodium vivax et microscopiquement de Plasmodium malariae Il a ete decouvert recemment chez l Homme en Malaisie mais etait connu anterieurement chez le singe Morphologie microscopiqueIl se presente sous la forme d un protozoaire tres petit 1 a 2 µm selon les formes la coloration au May Grunwald Giemsa montre qu il est constitue d un cytoplasme bleu pale entourant une vesicule nutritive de teinte claire et contenant un noyau rouge et du pigment brun dore ou noir hemozoine Biologie du plasmodiumLe cycle evolutif assez complexe necessite deux hotes l homme et la femelle hematophage d un moustique du genre anophele D un point de vue strictement biologique le veritable hote definitif de cet hematozoaire est le moustique la reproduction sexuee parasite l anophele Comment ref souhaitee L homme et les autres vertebres ne sont que des hotes intermediaires dans son cycle replicatif Neanmoins pour des raisons anthropocentriques on considere que le vecteur n est pas l homme mais le moustique Mince fuseau de 12 µm 1 µm le sporozoite infectieux est injecte a l homme lors de la piqure d une femelle d anophele infectieuse Il atteint le foie en 1 2 heure et penetre dans un hepatocyte c est le debut d une crise pre erythrocytaire hepatique qui va durer 6 jours pour P falciparum 8 jours pour P vivax 9 jours pour P ovale et probablement 12 jours pour P malariae Le plasmodium va subir dans l hepatocyte une intense multiplication asexuee aboutissant au enorme mur de 40 a 80 µm Ce corps bleu bourgeonne alors developpant des vesicules qui contiennent les jeunes merozoites Ces vesicules faits de membrane morte ne sont pas phagocytees par les macrophages en raison d une action biochimique des parasites sur la membrane qui supprime les signaux de destruction phagocytaire des cellules mortes Ces vesicules sont liberees dans les sinusoides hepatiques pour rejoindre ensuite la circulation sanguine ref souhaitee C est une veritable technique de cheval de Troie qui est ici utilisee pour passer des cellules hepatiques au sang Les vesicules y liberent alors leur flot de jeunes merozoites pre erythrocytaires qui vont s y repandre C est le debut de la longue phase sanguine les merozoites s accolent aux erythrocytes margination les envahissent s y developpent trophozoites puis s y divisent L eclatement des schizontes murs ou rosaces termine le premier cycle schizogonique erythrocytaire en liberant dans le sang avec les dechets du metabolisme pigments et debris cellulaires une nouvelle generation de plasmodiums les merozoites Une succession reguliere de cycles semblables va suivre qui sera progressivement remplacee les defenses immunitaires s organisant par des cycles erythrocytaires gamogoniques preparant les formes sexuees les trophozoites au lieu de se diviser modifient leur rapport nucleo plasmatique et donnent des formes a noyau volumineux et cytoplasme densifie les gametocytes males et femelles qui vont demeurer en attente dans le sang circulant Deglutis par une femelle anophele lors d un repas sanguin Comment ces gametocytes terminent le cycle sexue devenus gametes males et femelles ils se conjuguent donnant l ookynete qui apres avoir traverse la paroi intestinale s arrete sur la face externe de l epithelium devient oocyste puis sporocyste son eclatement libere les sporozoites infectieux qui s accumulent en attente dans les glandes salivaires rendant ainsi la femelle d anopheles infectieuse ref souhaitee Lorsque cette femelle piquera un homme elle injectera les sporozoites avec sa salive et le cycle evolutif sera boucle Pour P falciparum c est la toute l evolution biologique Chez P vivax P malariae et P ovale certains merozoites pre erythrocytaires ne gagnent pas le sang mais s attaquent a de nouveaux hepatocytes c est le debut des cycles exo erythrocytaires secondaires qui vont entretenir dans le foie la parasitose pendant 3 a 5 ans ou plus pour P vivax 2 ou 3 ans pour P ovale et pendant la vie entiere pour P malariae ref souhaitee Le cycle de Plasmodium est tres complexe Il demarre chez l homme par la piqure d un moustique femelle du genre anophele ou plus rarement par transfusion de sang deja contamine Ces sporozoites migrent vers le foie via la circulation sanguine ou lymphatique ou ils vont envahir les hepatocytes Ils se differencient alors en schizonte hepatique qui relarguent des merozoites dans le sang Chez certaines especes P ovale et P vivax un stade reste cache dans le foie le parasite se reveille alors plusieurs mois ou annees plus tard pour reprendre son cycle Les merozoites infectent ensuite les globules rouges ou ils se differencient sous la forme des stades anneau et amiboide trophozoites Les parasites actifs merozoites qui sont alors produits quittent l erythrocyte et voyagent avec le sang pour envahir de nouveaux erythrocytes Apres que les merozoites ont envahi de nouvelles hematies les stades sexuels gametocytes sont produits et peuvent etre aspires par un moustique anophele femelle Ils forment des zygotes qui se divisent pour produire de grands nombres de minuscules sporozoites Les sporozoites qui est le stade infectieux migrent vers les glandes salivaires du moustique ou ils sont injectes dans le sang de l hote suivant Les sporozoites se meuvent alors dans le foie ou ils repetent le cycle Les fievres de la malaria sont dues aux activites des parasites dans le sang qui cassent les cellules et produisent des substances toxiques A cause de la complexite du cycle de vie de ces parasites il est difficile de developper un vaccin Une etude de l Unite de Biologie et Genetique du Paludisme de l Institut Pasteur publiee en octobre 2010 montre que le parasite peut aussi se reproduire dans la peau et dans le follicule pileux Liste des especesP achiotense P aegyptensis P aeuminatum P agamae P anasum P atheruri P azurophilum P balli P bambusicolai P basilisci P berghei P bigueti P brasilianum P brygooi P booliati P bubalis P bucki P coatneyi P cathemerium P cephalophi P chabaudi P chiricahuae P circularis P cnemidophori P coatneyi P coggeshalli P colombiense P corradettii P coturnix P coulangesi P cuculus P cyclopsi P cynomolgi P diminutivum P diploglossi P dissanaikei P dominicana P durae P egerniae P elongatum P eylesi P fabesia P fairchildi P falciparum P fallax P fieldi P foleyi P forresteri P floridense P fragile P gaboni P garnhami P gallinaceum P giganteum P giovannolai P girardi P gonatodi P gonderi P georgesi P gracilis P griffithsi P guanggong P gundersi P guyannense P heischi P hegneri P hermani P heteronucleare P hexamerium P holaspi P huffi P hylobati P icipeensis P inopinatum P inui P jefferi P josephinae P juxtanucleare P kempi P knowlesi P kentropyxi P leanucteus P lemuris P lophurae P lepidoptiformis P lygosomae P mabuiae P mackerrasae P maculilabre P maior P malariae P marginatum P matutinum P mexicanum P minasense P morulum P nucleophilium P octamerium P odocoilei P ovale P Papernai P paranucleophilum P parvulum P pedioecetii P pelaezi P percygarnhami P petersi P pifanoi P pinotti P pinorrii P pitheci P pitmani P polare P praecox P reichenowi P relictum P rhadinurum P rhodaini P robinsoni P rouxi P sandoshami P sasai P schweitzi P silvaticum P simium P semiovale P shortii P Smirnovi P subpraecox P tenue P tejerai P tomodoni P torrealbai P traguli P tribolonoti P tropiduri P uilenbergi P watteni P wenyoni P vacuolatum P vastator P vaughani P vinckei P vivax P volans P yoelii P youngiNotes et referencesLaveran A Un nouveau parasite trouve dans le sang de malades atteints de fievre palustre Origine parasitaire des accidents de l impaludisme Bull Mem Soc Med Hopitaux Paris 2e serie vol 17 1880 p 158 164 ISSN 0366 1334 BNF 34378153 lire en ligne consulte le 13 mars 2019 Alphonse Laveran Nature parasitaire des accidents de l impaludisme Description d un nouveau parasite trouve dans le sang des malades atteints de fievre palustre Paris J B Bailliere 1881 101 p BNF 30755395 lire en ligne Ronald Ross The role of the mosquito in the evolution of the malarial parasite the recent researches of Surgeon Major Ronald Ross I M S 1898 The Yale Journal of Biology and Medicine vol 75 no 2 mars 2002 p 103 105 ISSN 0044 0086 PMID 12230308 PMCID PMCPMC2588727 lire en ligne consulte le 13 mars 2019 P Manson SURGEON MAJOR RONALD ROSS S RECENT INVESTIGATIONS on the MOSQUITO MALARIA THEORY British Medical Journal vol 1 no 1955 18 juin 1898 p 1575 1577 ISSN 0007 1447 PMID 20757898 PMCID PMCPMC2411754 lire en ligne consulte le 13 mars 2019 it Grassi B et Bignami A Ulteriori ricerche sul ciclo dei parassiti malarici umani nel corpo del zanzarone Atti Della Reale Accademia Nazionale Dei Lincei Classe Di Scienze Fisiche Matematiche e Naturali Rendiconti Tip della R Accademia dei Lincei 5e serie vol 8 1899 p 21 28 ISSN 1124 5042 lire en ligne consulte le 13 mars 2019 Elamaran Meibalan et Matthias Marti Biology of Malaria Transmission Cold Spring Harbor Perspectives in Medicine vol 7 no 3 1er mars 2017 ISSN 2157 1422 PMID 27836912 PMCID PMCPMC5334247 DOI 10 1101 cshperspect a025452 lire en ligne consulte le 13 mars 2019 Pascale Gueirard Joana Tavares Sabine Thiberge Florence Bernex Tomoko Ishino Genevieve Milon Blandine Franke Fayard Chris J Janse Robert Menard amp Rogerio Amino Development of the malaria parasite in the skin of the mammalian host PNAS 4 octobre 2010 en lire en ligne Voir aussiSur les autres projets Wikimedia Plasmodium sur Wikimedia CommonsPlasmodium sur Wikispecies Bibliographie en Virginia M Howick Andrew J C Russell Tallulah Andrews Haynes Heaton Adam J Reid et al The Malaria Cell Atlas Single parasite transcriptomes across the complete Plasmodium life cycle Science vol 365 no 6455 23 aout 2019 article no eaaw2619 DOI 10 1126 science aaw2619 Liens externes Malaria Atlas Project Cours de microbiologie eucaryote les Apicomplexans Plasmodium sur MicrobeWiki Ressources relatives au vivant Australian Faunal Directory EPPO Global Database Global Biodiversity Information Facility iNaturalist Index Fungorum Interim Register of Marine and Nonmarine Genera New Zealand Organisms Register Ressource relative a la sante Medical Subject Headings Notices dans des dictionnaires ou encyclopedies generalistes Britannica Internetowa encyklopedia PWN Larousse Store norske leksikon Notices d autorite Israel TchequiePortail de la microbiologie Portail de la medecine Portail de la parasitologie

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