Pelecypoda Lamellibranchia Bivalves Acephala mollusques redirige ici Pour les autres significations voir Acephala Bivalv
Lamellibranches

Pelecypoda, Lamellibranchia · Bivalves

Règne | Animalia |
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Sous-règne | Bilateria |
Infra-règne | Protostomia |
Super-embr. | Lophozoa |
Embranchement | Mollusca |
Classe
Linnaeus, 1758
Classification phylogénétique
- mollusques
- solénogastres
- caudofovéates
- eumollusques
- polyplacophores
- conchifères
- monoplacophores
- ganglioneures
- viscéroconques
- gastéropodes
- céphalopodes
- diasomes
- bivalves
- scaphopodes
- viscéroconques
Les bivalves (Bivalvia, « à deux valves ») sont une classe de mollusques d'eau douce et d'eau de mer, nommée également Pelecypoda (les pélécypodes à « pied en forme de hache ») ou Lamellibranchia (les lamellibranches « à branchies en lamelles »). Cette classe comprend notamment les palourdes, les huîtres, les moules, les pétoncles et de nombreuses autres familles de coquillages.
Leur corps aplati latéralement est recouvert d'une coquille constituée de deux parties distinctes et plus ou moins symétriques. Elles sont reliées l'une à l'autre et peuvent s'ouvrir ou se refermer. La majorité se nourrissent en filtrant l'eau et n'ont pas de tête ni de radula. Les branchies, appelées cténidies, outre leur rôle dans la respiration, captent les substances nutritives contenues dans l'eau et ont ainsi un rôle important dans l'alimentation. La plupart des bivalves s'enfouissent dans les sédiments des fonds marins, où ils sont à l'abri des prédateurs. D'autres vivent sur le fond marin ou se fixent sur des rochers ou autres surfaces dures. Quelques-uns peuvent percer des éléments en bois, en argile ou en pierre pour vivre à l'intérieur de ces matériaux. Enfin, certains bivalves, comme les pétoncles, peuvent nager.
La coquille d'un bivalve est composée de carbonate de calcium et comprend deux parties, généralement similaires (coquille équivalve), que l'on appelle valves. Celles-ci sont jointes le long d'un de leur bord par un ligament souple qui, en reliant ensemble solidement des « dents » placées sur chacune des valves, constitue la charnière. Cette disposition permet à la coquille de s'ouvrir et se fermer sans que les deux moitiés ne se désarticulent. La coquille présente généralement une symétrie bilatérale, la charnière se trouvant dans le plan sagittal. La coquille des adultes a une taille qui varie de quelques fractions de millimètre à plus d'un mètre de longueur, mais la plupart des espèces ne dépassent pas 10 cm.
Les bivalves sont depuis longtemps un constituant de l'alimentation des populations humaines côtières. Les huîtres sont pêchées et consommées depuis la Préhistoire, et la mariculture est plus récemment devenue une source importante d'approvisionnement en bivalves pour l'alimentation humaine. La meilleure connaissance des cycles de reproduction des mollusques a conduit au développement d'écloseries et de nouvelles techniques d'élevage. Une meilleure compréhension des dangers potentiels de la consommation de fruits de mer crus ou pas assez cuits a permis d'améliorer le stockage et la transformation de ces animaux par l'industrie agroalimentaire. Outre leur utilisation comme nourriture, les huîtres sont la source la plus commune de perles naturelles. Les coquilles des bivalves sont utilisées dans l'artisanat pour la fabrication de bijoux et de boutons. Les bivalves sont également parfois utilisés pour contrôler les pollutions marines.
Les plus anciens fossiles de bivalves jamais retrouvés datent du début du Cambrien, il y a plus de 525 Ma. Le nombre total d'espèces vivantes est d'environ 9 200 aujourd'hui. Ces espèces sont classées dans 1 260 genres et 106 familles. Les bivalves marins (y compris ceux des eaux saumâtres et les espèces estuariennes) représentent environ 8 000 espèces, incluses dans quatre sous-classes et 99 familles comprenant 1 100 genres. Les plus grandes familles de bivalves marins modernes sont les Veneridae, avec plus de 680 espèces, les Tellinidae et les Lucinidae, chacune de ces deux dernières familles comprenant plus de 500 espèces. Les bivalves d'eau douce comprennent sept familles, dont la plus importante est celle des Unionidae qui comprend environ 700 espèces.
Étymologie des termes taxonomiques de cette classe
Le terme taxonomique Bivalvia a été utilisé pour la première fois par Carl von Linné dans la 10e édition de son Systema Naturae en 1758, pour désigner les mollusques dont la coquille était composée de deux valves. La classe peut également être désignée sous le nom de Pelecypoda, signifiant « pied-hache » (nom apparu en 1820 dans le Handbuch der Zoologie de Georg August Goldfuss), en raison de la forme du pied de l'animal lorsqu'il l'étend. D'autres noms sont utilisés pour désigner cette classe comme Lamellibranchia (terme inventé par Henri-Marie Ducrotay de Blainville en 1814), faisant référence aux branchies en forme de lamelles (qui ne sont pas une généralité absolue dans le groupe, d'où l'abandon de cette dénomination), et Acephala (terme inventé par Georges Cuvier en 1798 dans son Tableau élémentaire de l'histoire naturelle des animaux), car à la différence des autres mollusques ces animaux n'ont pas de tête.
Le nom de « bivalve » est dérivé du latin bis, qui signifie « deux », et valvae, qui signifie « valve ». Tous les animaux avec des coquilles comportant deux parties articulées ne sont toutefois pas classés dans la classe des bivalves. Ainsi, d'autres animaux ont des coquilles appariées comme certains Gastropoda (des petits escargots de mer de la famille des Juliidae), les Brachiopoda et certains crustacés : les Ostracoda et les animaux de l'ordre des Laevicaudata. Le taxon Bivalva a cependant été conservé en application du principe de priorité de la Commission internationale de nomenclature zoologique, au détriment d'une définition extensionnelle. À l'inverse, Univalva qui était le pendant de ce taxon pour les mollusques à un seul élément de coquille, s'est avéré paraphylétique, aussi a-t-il été abandonné.
Anatomie
Les bivalves présentent une grande variété de formes et de couleurs suivant les espèces. Certains, comme les coques, sont presque globuleux et peuvent « sauter » grâce à des mouvements de leur pied. D'autres, comme les couteaux, sont bien adaptés pour s'enfoncer dans le sol et creuser des galeries grâce à leur coquille allongée et leur puissant pied. Les tarets, de la famille des Teredinidae, ont un corps allongé, vermiforme, mais les valves de la coquille sont de taille réduite et sont placées à l'extrémité antérieure du corps où elles permettent à l'animal de creuser des tunnels dans le bois.
- Schéma représentant l'anatomie d'une Moule perlière d'eau douce (Margaritifera margaritifera) : 1. adducteur postérieur, 2. adducteur antérieur, 3-4. branchies, 5. siphon exhalant, 6. siphon inhalant, 7. pied, 8. dent, 9. charnière, 10. manteau, 11. umbo.
- Schéma de l'anatomie d'une palourde du genre Tapes.
- Schéma de l'anatomie de l'huître creuse.
Coquille


La coquille des bivalves est composée de deux valves calcaires maintenues ensemble par un ligament. Elle présente généralement une symétrie bilatérale, la charnière se trouvant dans le plan sagittal.
Sa formation résulte d'un processus biologique que l'on appelle la biominéralisation. La coquille des bivalves est composée d’une fraction minérale comptant pour plus de 95 % du poids de la coquille et d’une fraction organique (constituant la matrice) inférieure à 5 %. La fraction minérale est essentiellement constituée de carbonate de calcium. Ce composé se présente sous deux formes cristallines (on dit qu'il est polymorphe) : la calcite (cristaux rhomboédriques) et l’aragonite (cristaux orthorhombiques).
Certaines coquilles sont constituées exclusivement de calcite, comme celle de la coquille Saint-Jacques (Pecten maximus), d'autres d'aragonite, comme la coque commune, l'amande de mer (Glycymeris glycymeris), et d'autres comprennent ces deux éléments combinés, comme les moules. Parfois, l'aragonite forme une couche nacrée interne, comme c'est le cas pour les animaux de l'ordre des Pterioida. Dans d'autres taxons, on trouve des couches alternées de calcite et d'aragonite. Le ligament et les byssus, s'ils sont calcifiés, sont composés d'aragonite. La matrice organique est composée de protéines et de glucides.
La coquille s’organise en trois principales couches, le périostracum, l’ostracum et l’hypostracum élaborés à différentes régions du manteau. La couche la plus externe de la coquille est le périostracum, une couche semblable à de la peau constituée principalement de polysaccharides, de glycoprotéines et de protéines comme la conchyoline. Le périostracum est sécrété dans la rainure entre les couches extérieure et intermédiaire du manteau, et est habituellement de couleur olive ou brune. Il s'use avec le temps et les frottements de la coquille, et a souvent disparu chez les animaux âgés,. L’ostracum est une couche prismatique constituée de prismes aragonitiques hexagonaux empilés et enrobés par une matrice protéique de conchyoline. L’hypostracum, dite couche foliée, présente un enchevêtrement régulier de feuillets parallèles d’aragonite et de conchyoline.

La coquille s'agrandit de deux façons : les valves croissent en longueur grâce aux sécrétions du manteau au niveau de son bord ventral, et elles s'épaississent graduellement tout au long de la vie de l'animal sur tout l'intérieur de la coquille. Cette croissance est rythmée par le métabolisme de l'animal, qui dépend lui-même des apports nutritifs ou de la période de reproduction et de paramètres environnementaux comme la température de l'eau ou les marées. Ainsi, l'animal croît en déposant successivement des couches de croissance, qui sont visibles au niveau de la coquille car séparées par des stries. En règle générale, la croissance est stoppée annuellement lors des mois les plus chauds ou des mois les plus froids, d'où la présence sur la coquille de stries concentriques correspondant aux arrêts de croissance hivernaux ou estivaux. Toutefois les stries peuvent avoir d'autres significations et indiquer des tempêtes ou autres accidents climatiques ayant perturbé l'environnement du bivalve, des attaques de prédateurs ou des épisodes de reproduction. Par ailleurs les stries sont parfois peu visibles à la surface de la coquille, du fait de l'usure par exemple, et on peut être plus précis pour déterminer l'âge d'un bivalve en le coupant transversalement et en examinant les stries de croissance au niveau de l'épaisseur de la coquille. L'utilisation de cette technique a modifié les connaissances sur la longévité de nombreux bivalves. Par exemple, la Mye commune (Mya arenaria), dont on pensait qu'elle avait une courte durée de vie, peut en fait atteindre l'âge de 28 ans. En observant au microscope une coupe transversale, des stries de croissance journalières sont même visibles chez des bivalves subtidaux qui sont émergés une fois par jour à marée basse. Les incréments journaliers observables sont similaires à ceux observés chez les otolithes et seraient plutôt dus à la marée (stress d'émersion irrégulière) qu'à l'alternance jour/nuit.

L'ornementation des valves est variée. La coquille peut être lisse, striée, costulée, tuberculée, épineuse, carénée, etc. Ainsi les palourdes présentant des stries concentriques, les pétoncles des côtes radiales et les huîtres un treillis de marques irrégulières.
Les deux valves sont normalement également convexes (coquille équivalve), mais peuvent différer l’une de l’autre en taille et en forme (coquille inéquivalve) par altération de la symétrie bilatérale. Chaque valve peut être symétrique par rapport à un axe passant par le sommet de la valve et le milieu du bord opposé (valve équilatérale dont la croissance est symétrique de part et d’autre du crochet) ou dissymétrique (valve inéquilatérale). Elle est libre ou fixée, soit par un byssus qui passe dans une échancrure de l'oreillette de la valve, soit par soudure directe de la région umbonale de la valve.
Les deux valves s’articulent dorsalement autour d’un dispositif marginal formé d'une charnière (constituée d'un certain nombre de dents) et d’une structure élastique très imparfaitement calcifiée, le ligament qui tend à ouvrir la coquille le long de ses marges antérieure, postérieure et surtout ventrale. Ce ligament agit dans ce sens de manière antagoniste aux muscles adducteurs fixés à la surface interne des deux valves qui ferment activement la coquille par contraction,. Le ligament peut être placé en position interne ou externe suivant l'espèce. La position du ou des muscles est souvent clairement visible à l'intérieur des valves vides, car ils laissent des cicatrices circulaires ou ovales. Près de la charnière de la coquille, on trouve l'umbo une protubérance noueuse et arrondie. Il s'agit de la partie la plus ancienne de la coquille, qui s'agrandit ensuite au niveau des bords du côté opposé. L'umbo présente le plus souvent un crochet qui détermine le bord dorsal de la coquille. La zone d'articulation correspond à la région dorsale de la coquille et le bord inférieur à la région ventrale. Les dents, dont le rôle est d'empêcher les valves de se décaler latéralement l'une par rapport à l'autre, peuvent avoir différentes dispositions. Elles font face à des fossettes au niveau de la valve opposée, dans lesquelles elles s'insèrent. On peut trouver deux types de dents, les dents cardinales placées le plus près du crochet et les dents latérales situées en avant des dents cardinales, plus éloignées du crochet. Le nombre et l'agencement des dents est une clé importante dans l'identification des bivalves,.
Lorsque le crochet est situé vers le haut, la valve dont la marge antérieure est située vers la gauche est considérée comme la valve gauche, tandis que celle dont la marge antérieure est située vers la droite est la valve droite. Le byssus et le pied sont situés dans la partie antérieure de la coquille, tandis que les siphons sont placés dans la partie postérieure,.
Manteau

Chez tous les mollusques, le manteau forme une fine membrane couvrant le corps de l'animal et formant des lobes. Chez les bivalves, les lobes du manteau sécrètent les valves, et sa crête sécrète l'ensemble de la charnière, qui est composée d'un ligament, de byssus et de dents. Ces deux lobes, fusionnés avec les viscères dans la région dorsale, délimitent la cavité palléale dans la partie ventrale de l'animal.

À l'intérieur des valves vides, on peut voir une ligne brillante parallèle au bord extérieur de la coquille et qui relie souvent les muscles adducteurs. Cette ligne (appelée ligne palléale) doit sa présence à l'existence, parallèlement au bord de la coquille du bivalve, d'une rangée étroite et continue de minuscules muscles rétracteurs du manteau qui relient celui-ci à la coquille. La fonction de ces petits muscles est de retirer le bord libre du manteau pour le mettre hors de danger lorsque cela est nécessaire, en cas de tentatives de prédation mineures. En revanche, le bord est laissé libre. Il est plus épais que le reste du manteau et composé de trois bourrelets. Suivant les espèces le bord du manteau peut être pigmenté ou porter des tentacules ou des yeux comme chez les Pectinidae,. Ce bord est fortement innervé, tout comme la partie palléale du manteau, et ce dernier a donc un rôle sensoriel important. Il déclenche la fermeture de la coquille lorsque les conditions de milieu ne sont pas favorables où lorsqu'un danger est présent. Il a aussi un rôle dans la respiration de l'animal, le stockage des réserves de l'animal sous forme de glycogène et de lipides, la dissémination des gamètes ou l'alimentation en effectuant un premier tri des particules entrant en son sein,.
Chez certains bivalves, notamment ceux qui vivent enterrés dans les sédiments des fonds marins, le manteau forme deux siphons à l'extrémité postérieure de la coquille, par lesquels l'eau est inhalée et expulsée. Cela permet à l'animal de respirer et de s'alimenter de particules en suspension, mais également d'excréter les déchets de son métabolisme et de se reproduire,,. La plupart des bivalves munis de siphons sont capables de les rétracter à l'intérieur de la coquille. Ils sont alors dotés d'un espace en forme de poche dans lequel les siphons s'insèrent quand ils sont rétractés, qui est visible à l'intérieur de la valve sous la forme d'une échancrure située au niveau de la ligne palléale et appelée sinus palléal.
Muscles

Les principaux muscles des bivalves sont les muscles adducteurs, qui sont généralement au nombre de deux, comme chez les moules et les palourdes qui ont un muscle antérieur et un muscle postérieur, même si les muscles antérieurs peuvent être de taille réduite ou même avoir disparu chez certaines espèces. D'autres espèces encore présentent trois muscles adducteurs. Chez les bivalves sédentaires qui sont posés sur une de leurs valves, comme les huîtres et les pétoncles, le muscle adducteur antérieur a disparu et le muscle postérieur est placé au centre. Chez les Limoida qui peuvent nager en ouvrant et fermant successivement leurs valves, il y a également un seul muscle adducteur placé en position centrale. Ces muscles puissants relient les deux valves afin de fermer la coquille. Ils travaillent en opposition au ligament qui tend à écarter les valves. Les muscles adducteurs sont composés de deux types de fibres musculaires, des fibres musculaires striées pour des mouvements rapides (fuite lors de la menace d'un prédateur) et des fibres musculaires lisses pour exercer une force prolongée dans le temps et garder par exemple la coquille close, ces deux types de fibres laissant parfois une couleur différente au niveau de l'empreinte de l'adducteur sur l'intérieur de la coquille.

La fermeture de la coquille est un phénomène actif assuré par un muscle adducteur (espèces monomyaires) ou deux (espèces dimyaires telles que palourdes et moules). L'impression du manteau sur l'intérieur de l'une des deux valves est dite impression palléale. Quand les impressions musculaires sur la coquille sont égales, le bivalve est dit homomyaire ou isomyaire ; quand elles sont inégales, il est dit hétéromyaire ou anisomyaire. L'impression musculaire antérieure, souvent plus réduite, est située au-dessous de la bouche. L'impression musculaire postérieure, souvent plus développée, est située au-dessous de l'anus.
Parmi les autres muscles des bivalves, certains soutiennent le manteau et le relient à la coquille. Ceux-ci laissent une cicatrice en forme d'arc à l'intérieur de la valve vide, la ligne palléale. Un couple de muscles protracteur et rétracteur du pied permet le mouvement de cet organe. Chez certains bivalves, comme les huîtres et les coquilles Saint-Jacques, ces muscles sont absents et ces animaux sont incapables d'étendre leur pied. Enfin, d'autres couples de muscles contrôlent les siphons et les byssus,.
Pied et byssus

Le pied est un organe musculeux situé à la base de la masse viscérale des bivalves. Il peut servir au déplacement chez le jeune, et plus rarement chez l'adulte. Il sert le plus souvent à enfouir l'animal et est particulièrement puissant et bien développé chez les bivalves qui vivent enfouis dans le substrat. Pour cela, le pied sort de l'animal en passant entre les deux moitiés du manteau et s'enfonce légèrement dans le sable. Les muscles rétracteurs du sable permettent ensuite au bivalve de s'enfoncer dans le fond marin à la suite du pied. Il est très rudimentaire chez des espèces qui vivent en eau libre comme les huîtres ou les moules.
En position médiane du pied, on trouve la glande byssogène, qui sécrète les byssus. Ces filaments élastiques permettent à l'animal de se fixer sur le substrat et sont donc très important chez des espèces comme les moules ou certains pectinidés qui vont pouvoir s'ancrer solidement sur un support. Ces fibres, à base de protéines quinone et de kératine ont une cuticule extérieure riche en tyrosine (appelé aussi dopa, un acide aminé particulier très adhésif) qui s'associent avec des ions ferriques pour donner un complexe très résistant à l'usure et ayant une grande capacité d'extension.
Système nerveux et organes des sens
Les habitudes sédentaires des bivalves ont conduit à l'élaboration d'un système nerveux qui est moins complexe que pour la plupart des autres mollusques. Ces animaux n'ont pas de cerveau et le système nerveux est constitué d'un réseau de nerfs et de paires de ganglions. Chez presque tous les bivalves les plus primitifs, il y a deux ganglions cérébro-pleuraux de chaque côté de l'œsophage. Les ganglions cérébraux contrôlent les organes sensoriels tandis que les ganglions pleuraux sont reliés aux nerfs de la cavité du manteau. Les ganglions pédaux, qui contrôlent le pied, sont situés à sa base, et les ganglions viscéraux, qui peuvent être assez important chez les bivalves qui se déplacent en nageant, sont situés sous le muscle adducteur postérieur. Ces ganglions sont tous deux connectés aux ganglions cérébro-pleuraux par des axones. Les bivalves dotés de longs siphons peuvent aussi avoir des ganglions dédiés pour les contrôler.

Les organes sensoriels des bivalves ne sont pas bien développés et sont en grande partie situés en marge de la partie postérieure du manteau. Il s'agit généralement de mécanorécepteurs ou de chémorécepteurs situés dans de courts tentacules. Les cellules chémoréceptrices analysent l'eau et sont sensibles au toucher. Elles se trouvent généralement près des siphons, mais chez certaines espèces elles bordent toute la cavité du manteau. L'osphradium est un amas de cellules sensorielles situé en dessous du muscle adducteur postérieur et qui permet à l'animal d'analyser l'eau et de mesurer sa turbidité, mais il n'est probablement pas homologue avec la structure du même nom que l'on rencontre chez les escargots et les limaces. Les statocystes permettent au bivalve de détecter et de corriger son orientation. Chaque statocyste comporte un petit sac bordé de cils sensoriels qui détecte le mouvement d'une masse minérale, un statolithe, par gravité,. Dans l'ordre des Anomalodesmata, le siphon inhalant est entouré de tentacules sensibles aux vibrations qui permettent à ces animaux de détecter leurs proies.
Beaucoup de bivalves n'ont pas d'yeux, mais quelques membres des super-familles des Arcoidea, Limopsoidea, Mytiloidea, Anomioidea, Ostreoidea et Limoidea ont des yeux simples sur la bordure du manteau. Ils sont composés d'un amas de cellules photo-sensorielles et d'une lentille. Les pétoncles ont des yeux plus complexes munis d'une lentille, d'une rétine à deux couches et d'un miroir concave. Tous les bivalves ont des cellules sensibles à la lumière qui leur permettent de détecter une ombre tombant sur l'animal.
Circulation et respiration

Les bivalves ont un système circulatoire ouvert et les organes baignent dans l'hémolymphe. Le cœur a trois chambres : deux oreillettes qui reçoivent le sang des branchies et un ventricule unique. Le ventricule est musculaire et pompe l'hémolymphe vers l'aorte et ensuite vers le reste du corps. Il pompe lentement, d'un rythme allant de 0,2 à 30 battements par minute. Certains bivalves ont une seule aorte, mais la plupart en ont une seconde, généralement plus petite, desservant les régions postérieures de l'animal.
L'oxygène est absorbé dans l'hémolymphe au niveau des branchies qui constituent la surface primaire de l'appareil respiratoire. Les branchies pendent dans la cavité du manteau, dont la paroi constitue une surface respiratoire secondaire avec ses vaisseaux capillaires. Chez les espèces qui n'ont pas de branchies, telles que les espèces de la sous-classe des Anomalodesmata, la paroi de la cavité du manteau est le seul organe intervenant dans la respiration. Les bivalves sont adaptés aux environnements soumis aux marées et peuvent survivre pendant plusieurs heures hors de l'eau en fermant hermétiquement leurs coquilles. Certaines espèces d'eau douce, lorsqu'elles sont exposées à l'air, peuvent laisser leur coquille légèrement ouverte et permettre aux échanges gazeux d'avoir lieu.
L'hémolymphe n'a généralement aucun pigment respiratoire, bien que les membres de la famille des Arcidae et des Limidae soient connus pour posséder de l'hémoglobine dissoute directement dans le sérum. Chez le genre carnivore Poromya, l'hémolymphe a des amibocytes rouges contenant de l'hémoglobine.
Appareil digestif
Chez la plupart des bivalves non fouisseurs, l'eau est aspirée dans la coquille via la surface ventrale postérieure de l'animal, passe à travers les branchies et se replie pour être expulsée juste au-dessus du lieu d'admission. Chez les espèces fouisseuses, il peut y avoir deux siphons rétractables allongés pouvant atteindre la surface du fond marin, un pour inhaler l'eau de mer et l'autre pour l'exhaler. Les branchies des bivalves filtreurs sont connues comme des cténidies et se sont spécialisées pour augmenter leur capacité à capturer la nourriture. Par exemple, les cils sur les branchies, qui servaient à l'origine à éliminer les sédiments indésirables, se sont adaptés pour capturer les particules de nourriture et les transporter dans un flux constant de mucus vers les palpes labiaux qui entourent la bouche et lui transmettent les aliments. Les filaments des branchies sont aussi beaucoup plus longs que ceux des bivalves plus primitifs et sont repliés pour créer une rainure à travers laquelle les aliments peuvent être transportés. La structure des branchies varie considérablement et peut être utilisée pour la classification des bivalves.
Le tube digestif des bivalves se compose typiquement d'un minuscule œsophage, de l'estomac et de l'intestin. L'hépatopancréas entoure l'estomac et sécrète des enzymes pour digérer les aliments, mais comprend également des cellules capables de phagocyter des particules de nourriture et de les digérer par voie intracellulaire. Dans le cas des bivalves filtreurs, l'estomac est relié à une poche tubulaire de laquelle une tige de mucus solidifié connue comme le « stylet cristallin » émerge et se projette dans l'estomac. Les cils du sac permettent au stylet de tourner, faisant circuler le flux de mucus contenant les aliments ingérés par la bouche et permettant de mélanger le contenu de l'estomac. Ce mouvement de rotation constante propulse les particules de nourriture à l'arrière de l'estomac où elles sont triées, et où les plus petites particules sont dirigées vers les glandes digestives et les particules les plus lourdes vers l'intestin. L'intestin très sinueux dirige les déchets vers le rectum, puis ils sont évacués sous forme d'excréments solides par le jet d'eau exhalant via l'anus. L'alimentation et la digestion sont calées sur le cycle des marées.
Les bivalves carnivores ont un stylet très réduit et un gésier chitineux qui les aide à broyer les aliments en amont de l'estomac, pour favoriser la digestion. Autrement leur intestin est similaire à celui des bivalves filtreurs.
Système urogénital
Les bivalves sont en règle générale gonochoriques, avec des individus mâles et des individus femelles (les sexes pouvant parfois être reconnus par la coloration des glandes génitales, les gonades). Chez certaines espèces, des lignées mâles et femelles coexistent dans la gonade (hermaphrodisme simultané ou synchrone) ou s'y succèdent (hermaphrodisme successif à maturation asynchrone des gamètes). En général, l'organe de reproduction des bivalves est constitué de glandes génitales acineuses, paires. La gonade constitue un organe bien distinct chez certaines espèces comme les pectinidés, mais n'est pas différenciée et enveloppe la glande digestive chez d'autres comme les Ostreidae et les Mytilidae. Elle est alors localisée sous l'épithélium du manteau, enveloppée dans du tissu conjonctif. Chez les premiers cités, on peut même facilement identifier les mâles et les femelles, car les gonades des premiers sont blanches tandis que celles des secondes sont rouges. Chez l'huître, la gonade n'est visible qu'en période de reproduction, où elle occupe 50 % de la masse corporelle.
Comme pour la plupart des autres mollusques, les organes excréteurs des bivalves sont une paire de néphridies. Chacune est constituée d'un long tube glandulaire qui débouche dans la cavité du corps juste au-dessous du cœur et d'une vessie qui stocke l'urine. Il y a aussi des glandes péricardiques, soit en prolongement des oreillettes du cœur, soit attachées au péricarde, qui sont des organes de filtration supplémentaires. Les déchets métaboliques sont évacués par les vessies, à travers une paire d'ouvertures près de l'avant de la partie supérieure de la cavité du manteau, d'où elles rejoignent le courant d'eau exhalant.
Taxa ressemblants

Les brachiopodes sont des organismes marins recouverts d'une coquille et qui ressemblent aux bivalves dans le sens qu'ils sont de taille similaire et possèdent une coquille composée de deux valves. Toutefois, les brachiopodes ont évolué il y a très longtemps de la lignée qui a donné les bivalves, et la ressemblance entre ces animaux vient seulement de leurs modes de vie proches. La différence entre ces deux groupes est liée à leurs ancêtres différents. En fait, il s'agit d'un cas de convergence évolutive, ces deux groupes ayant développé des structures similaires en réponse aux mêmes problématiques. Les brachiopodes sont aujourd'hui nettement moins courants que les bivalves.
Ces deux groupes ont une coquille composée de deux valves, mais organisée de manière différente. Ainsi, chez les brachiopodes, les deux valves sont positionnées sur les faces ventrales et dorsales, tandis qu'elles sont placées d'un côté et de l'autre chez les bivalves et sont généralement symétriques. Les brachiopodes ont par ailleurs un lophophore, un organe rigide cartilagineux enroulé particulièrement bien adapté à l'alimentation par filtration de l'eau, qu'il partage avec deux autres groupes d'invertébrés marins, les ectoproctes et les phoronidiens. La coquille des brachiopodes est souvent composée de phosphate de calcium et de carbonate de calcium, tandis que celle des bivalves est uniquement composée de carbonate de calcium.
Écologie et comportement
Comportement

La plupart des bivalves ont adopté un mode de vie sédentaire, voire sessile, passant souvent l'intégralité de leur vie dans la zone où ils sont arrivés lorsqu'ils étaient au stade larvaire. La majorité des bivalves composent la faune benthique, vivant enterrés au fond de l'eau dans des substrats comme le sable, la boue, les limons, les graviers ou les fragments de coraux. De nombreux bivalves vivent dans l'estran où les sédiments demeurent humides même lorsque la marée est basse. Quand ils sont enterrés dans des sédiments, les bivalves sont protégés des vagues, de la dessiccation, des températures excessives lorsque la marée est basse et des variations de salinité causées par les précipitations. Ils sont également hors de portée de la plupart des prédateurs. Leur stratégie générale consiste à étendre leurs siphons vers la surface pour se nourrir et respirer lorsque la marée est haute, et à descendre plus profondément dans le sable ou à tenir leur coquille fermement close lorsque la marée est basse. Ils utilisent leur pied musculeux pour creuser dans le substrat. Pour cela, les bivalves relâchent leurs muscles adducteurs et ouvrent leur coquille de manière à rester en position stable tandis que le pied creuse le sol en dessous. Puis ils dilatent l'extrémité de leur pied, rétractent leurs muscles pour fermer la coquille et raccourcissent leur pied pour s'enfoncer dans le sol. Ils répètent ensuite ce procédé autant de fois qu'il est nécessaire pour s'enfoncer suffisamment profond.
D'autres bivalves, comme les moules, sont ancrés à des surfaces dures grâce à de solides byssus faits de kératine et de quinones. Ils sont plus exposés aux prédateurs que les bivalves qui vivent sous la surface du fond marin. Certains bivalves, tels que les Ostreidae, les Chamidae, les Anomiidae, les Spondylus et les Plicatulidae, se fixent solidement à des rochers, des racines comme dans les mangroves ou de plus grands coquillages morts. Chez les huîtres la valve inférieure est presque plate tandis que la valve supérieure développe couche après couche des formes cornues renforcées par du carbonate de calcium. On les rencontre parfois dans des lits denses dans la zone néritique et, comme plupart des bivalves, elles se nourrissent en filtrant l'eau de mer.
Bien que certaines bivalves non sessiles utilisent leur pied pour se déplacer, ou pour creuser, les membres de la famille des Sphaeriidae que l'on trouve en eau douce se caractérisent par leur capacité à grimper assez facilement le long des plantes aquatiques grâce à leur long pied flexible. Sphaerium corneum, par exemple, grimpe en haut des élodées situées au bord des lacs et étangs. L'animal peut ainsi trouver la meilleure position pour filtrer l'eau. Autrefois, comme durant le Dévonien, certains bivalves ( par exemple) vivaient en eau libre.
Alimentation

La plupart des bivalves sont des animaux microphages, qui se nourrissent d'aliments réduits à l'état de particules, principalement du phytoplancton mais aussi des particules organiques comme des fragments d'animaux morts ou des micro-organismes vivants (bactéries et micro-hétérotrophes),. Ils ont deux stratégies différentes pour collecter ces aliments. Les bivalves sont majoritairement des animaux filtreurs suspensivores (pouvant filtrer plusieurs litres d'eau par heure en régime normal). N'ayant ni radula, ni masse buccale, ni glandes salivaires, ils utilisent leurs branchies pour capturer des particules de nourriture comme le phytoplancton dans l'eau : avec les palpes labiaux (organes lamellaires parfois très développés de part et d'autre de la bouche), ils collectent les particules alimentaires qui pénètrent dans la cavité palléale grâce à un courant d’eau assez faible (de l’ordre de quelques cm/min) créé par les cils de cette cavité palléale, puis qui passent sur leurs branchies. Les particules contenues dans l’eau sont alors triées selon leur taille, le tissu branchial recouvert de mucus constituant un véritable système de grilles. Les particules les plus grossières sont rejetées d'emblée sont englobées de mucus et rejetées sous forme de pseudo-fèces. Le tri se poursuit dans l'estomac qui est d'une extrême complexité. L'essentiel de la digestion proprement dite se déroule dans la volumineuse glande digestive qui communique avec l'estomac puis se termine dans l'intestin relativement simple. Leurs siphons leur permettent alors de pomper l'eau et les particules qui seront filtrées à travers les branchies. Les Protobranchia se nourrissent d'une manière différente, en raclant les détritus du fond marin, et il s'agissait peut-être du mode originel d'alimentation utilisé par tous les bivalves avant que les branchies ne deviennent adaptées à l'alimentation par filtration. Ces bivalves primitifs s'accrochent sur le substrat avec une paire de tentacules situés au bord de la bouche, dont chacun possède un seul palpe. Les tentacules sont couverts de mucus qui retient la nourriture et de cils qui transportent les particules vers les palpes. Ces dernières trient ensuite les particules, en rejetant celles qui ne sont pas comestibles ou sont trop grandes pour être digérées, et amènent les autres vers la bouche.
Quelques bivalves du type Septibranches (ancienne classification de bivalves vivant dans la vase), tels que Poromya granulata, sont carnivores et mangent des proies beaucoup plus grosses que les micro-algues consommées par les autres bivalves. Chez ces animaux, les branchies sont relativement petites et forment une barrière perforée (d'où le terme de septum, branchie modifiée) séparant la cavité principale du manteau d'une petite chambre à travers laquelle l'eau est expirée. Les muscles puisent de l'eau par le siphon, qui est modifié en un organe en forme de capuchon et peut être utilisé pour aspirer de petits crustacés et des vers. Le siphon peut être rétracté rapidement et retourné à l'intérieur du bivalve, ce qui porte la proie dans l'extension de la bouche. L'estomac est transformé en une poche à paroi fortement musclée, renforcée par une épaisse cuticule, qui est capable d'écraser l'exosquelette des petits invertébrés. L'intestin est modifié de sorte que les particules de nourriture peuvent être digérées.
Il existe quelques particularités. Le genre Entovalva est endosymbiotique, et on le trouve seulement dans l'œsophage des concombres de mer. Il a un manteau qui recouvre complètement ses petites valves. Quand le concombre de mer aspire des sédiments, le bivalve fait passer l'eau à l'intérieur de ses branchies et en extrait de fines particules organiques. Pour éviter d'être emporté dans le tractus digestif, il est attaché à la gorge de son hôte par son byssus. Le concombre de mer n'est pas mis en danger par le bivalve.
Le Protobranche (en), dépourvu d'appareil digestif, est chimiotrophe. Les bénitiers qui vivent dans des eaux indo-pacifiques pauvres en ressources nutritives, tirent un complément de nourriture d'une symbiose avec des zooxanthelles qu'ils hébergent dans leur manteau.
Prédateurs
La coque épaisse et de forme arrondie des bivalves en fait des proies difficiles pour les prédateurs potentiels. Néanmoins, un certain nombre d'animaux les incluent dans leur régime alimentaire. De nombreuses espèces de poissons démersaux se nourrissent de bivalves, comme la Carpe commune (Cyprinus carpio), qui est utilisée dans la partie supérieure du fleuve Mississippi pour tenter de contrôler la Moule zébrée (Dreissena polymorpha). Certains comme les poissons plats se contentent parfois de « brouter » les siphons qui dépassent à la surface du sable. Des oiseaux comme l'Huîtrier pie (Haematopus ostralegus) ouvrent la coquille des bivalves en écartant légèrement les deux valves pour y introduire leur long bec qui sectionne le muscle les reliant. Le Goéland argenté (Larus argentatus) lâche parfois de gros coquillages sur les rochers afin de les ouvrir. Les Loutres de mer (Enhydra lutris) se nourrissent de diverses espèces de bivalves et ont été observées utilisant des pierres posées en équilibre sur leurs poitrines comme des enclumes sur lesquelles elles frappent les coquilles pour les fendre et se nourrir de leur contenu. Le Morse du Pacifique (Odobenus rosmarus divergens) est l'un des principaux prédateurs se nourrissant de bivalves dans les eaux arctiques. Les mollusques sont consommés par l'Homme depuis la Préhistoire, comme en témoignent les restes de coquilles de mollusques retrouvés parmi d'anciens déchets domestiques. L'examen de ces dépôts au Pérou a procuré un moyen pour dater les passages d'El Niño passés en raison des perturbations causées aux bivalves et répercutés sur la croissance de leur coquille.
Parmi les prédateurs invertébrés, on compte notamment les crabes, les étoiles de mer et les poulpes. Les crabes cassent les coquilles avec leurs pinces et les étoiles de mer utilisent leur système hydraulique pour écarter les valves, puis insèrent une partie de leur estomac entre les valves pour digérer le corps du bivalve. Il a été constaté expérimentalement que les crabes et les étoiles de mer préfèrent les bivalves qui sont attachés par des fils de byssus à ceux qui sont collés sur le substrat. C'est probablement parce qu'ils ne peuvent pas manipuler les coquilles de ces derniers et les attaquer sous des angles différents pour les ouvrir plus facilement. Les poulpes ouvrent également les bivalves par la force, ou font un trou dans la coque et y insèrent un fluide digestif avant d'en aspirer le contenu liquéfié. Certains gastéropodes carnivores comme les buccins (Buccinidae) et les Muricidae se nourrissent aussi de bivalves en perçant leurs coquilles. Nucella lamellosa perce un trou avec sa radula et l'aide d'une sécrétion qui dissout la coquille. Il insère ensuite son proboscis extensible et aspire le contenu de sa victime, généralement une Moule commune. Les buccins ont besoin de quelques heures pour percer la coquille ; vivre sur l'estran constitue alors un avantage pour les bivalves car le gastéropode ne peut pas les attaquer pendant qu'ils sont émergés.
Parasites et faune commensale

Les mollusques peuvent également faire l'objet de commensalisme et de parasitisme. Ainsi, certains gastéropodes parasites du genre Odostomia déploient une trompe qui passe par la coquille ouverte pour aller sucer l'hémolymphe des moules qu'ils parasitent. On retrouve fréquemment de petits crabes de la famille des Pinnotheridae à l'intérieur des coquilles de palourdes, huîtres, moules et pétoncles. Ces crabes s'abritent dans les coquilles et se nourrissent de particules alimentaires retenues par les bivalves. Ils semblent très peu porter préjudice à leur hôte, bien que de récentes études aient montré qu'ils pouvaient causer des dommages aux branchies et ralentir la croissance du coquillage. Sa présence n'a en tout cas aucun intérêt pour le bivalve. Plusieurs espèces fragilisent les coquilles d'huîtres en en perçant la coquille pour s'abriter. C'est notamment le cas de certains annélides polychètes de la famille des Spionidae, les polydores, responsables du « chambrage » des huîtres : une deuxième chambre apparaît à l'intérieur de la coquille de l'animal.
La Bouvière (Rhodeus sericeus) est un poisson qui pond ses œufs dans les siphons de certaines moules d'eau douce. Les œufs éclosent à l'intérieur de la moule et les larves parasitent alors le bivalve en se nourrissant de son hémolymphe avant de rejoindre l'eau libre.
Les coquilles sont par ailleurs le support de divers organismes aquatiques, qui vivent à sa surface sans gêner le bivalve. Ainsi, les coquilles de moules et d'huître portent régulièrement des balanes, des algues, de petites anémones, des hydraires ou des bryozoaires. Par ailleurs, les denses peuplements de moules peuvent abriter une faune qui vit entre les coquilles, comme des ophiures telle Ophiothrix fragilis, des crustacés ou des vers.
Maladies
Les bivalves sont également sujets à diverses maladies, qui peuvent être dévastatrices pour certaines populations. Leur impact est amplifié par la concentration d'animaux dans les élevages. Parmi les maladies qui touchent les bivalves à l'état sauvage, bon nombre sont causées par des protozoaires ou des parasites unicellulaires. On peut notamment citer la , causée par Bonamia ostreae, qui est responsable de la disparition de l'huître européenne dans certaines zones de son aire de répartition, et Bonamia roughleyi en Australie, la maladie de la baie de Delaware, la maladie de l'organisme de mer, causée par Haplosporidium costale et infectant l'Huître de Virginie (Crassostrea virginica), la maladie des Abers, causée par Marteilia refringens, la mykrocytose, causée par Mikrocytos mackini ou le dermocystidium, une maladie fongique causée par Perkinsus marinus. En écloserie, les larves sont touchées par des bactéries, appartenant souvent au genre Vibrio, qui engendrent d'importantes mortalités.
Mécanismes de défense

Les couteaux peuvent s'enfoncer dans le sable à une grande vitesse pour échapper aux prédateurs. Ainsi, Siliqua patula posé sur la surface de la plage peut s'enfouir complètement en sept secondes, et le Couteau américain (Ensis directus) peut en faire de même en quinze secondes. Les Coquilles Saint-Jacques et les espèces du genre Lima peuvent nager en ouvrant puis fermant leurs valves rapidement. L'eau est éjectée de chaque côté de la charnière et elles se déplacent en claquant leurs valves en avant. Les pétoncles ont des yeux simples autour de la bordure du manteau et peuvent faire claquer leurs valves rapidement pour échapper à un danger. Les coques peuvent utiliser leur pied pour se déplacer sur le fond marin ou bondir loin des menaces. Le pied est dans ce cas d'abord étendu avant d'être contracté soudainement comme un ressort, projetant vers l'avant l'animal.
Chez de nombreux bivalves qui possèdent des siphons, ceux-ci peuvent être rentrés en sécurité dans la coquille. Si les siphons laissés par inadvertance sont attaqués par un prédateur, ils se cassent. L'animal peut les régénérer plus tard, par un processus qui commence lorsque les cellules à proximité du site endommagé s'activent et remodèlent le tissu pour lui redonner sa forme et sa taille préexistante.
Certains mollusques du genre Limaria, comme Limaria fragilis, peuvent produire une sécrétion nocive lorsqu'ils sont menacés. Ces bivalves possèdent de nombreux tentacules sur la frange de leur manteau qui dépassent de la coquille quand ils se nourrissent. S'ils sont attaqués, ils abandonnent leurs tentacules selon un processus connu sous le nom d'autotomie. La toxine libérée est désagréable et les tentacules détachés continuent à se tortiller, ce qui peut également servir à détourner l'attention des prédateurs potentiels.
La longévité des bivalves est très variable d'une espèce à l'autre, mais peut atteindre des records. Ainsi la coquille d'une palourde appartenant à l'espèce Arctica islandica pêchée en 2006 a révélé que cet individu avait vécu 507 ans, ce qui constitue un record pour un organisme vivant, bien que certains autres organismes dont il est plus difficile de déterminer l'âge puissent certainement vivre plus longtemps. Le bivalve en question a été nommé Ming, en référence à la dynastie qui régnait sur la Chine lorsqu'il est né.
Reproduction et développement

Généralement, la reproduction relève du gonochorisme (les sexes sont séparés), bien que quelques cas d'hermaphrodisme soient connus. Les gonades sont situées près des intestins et sont soit ouvertes vers les néphridies, soit sur un pore séparé dans la cavité du manteau. Les gonades des mâles et des femelles libèrent respectivement leur sperme et leurs œufs dans la colonne d'eau. La ponte peut avoir lieu continuellement ou être déclenchée par des facteurs environnementaux tels que la longueur de la journée, la température de l'eau ou la présence de sperme dans l'eau. Certaines espèces relâchent leurs gamètes lentement, mais d'autres les libèrent en lots ou toutes à la fois. Des cas de frai de masse ont parfois lieu lorsque tous les bivalves d'une zone synchronisent leur ponte.
La fertilisation est généralement externe. Il faut quelques heures à quelques jours pour que les œufs donnent naissance à des larves trochophores planctoniques. Celles-ci se développent ensuite en larves véligères. La larve véligère précoce est appelée « larve D » du fait de sa forme caractéristique. Les larves véligères mènent une vie planctonique de quelques jours à quelques semaines avant de se métamorphoser et de se poser sur le fond pour devenir des jeunes que l'on connaît comme des naissains. Les organismes adultes benthiques possèdent le plus souvent une larve méroplanctonique. Chez certaines espèces, comme celles du genre Lasaea, les femelles aspirent de l'eau contenant le sperme du mâle via leurs siphons inhalants, et la fertilisation est interne. Ces espèces élèvent ensuite les jeunes dans la cavité de leur manteau, les relâchant ensuite dans l'eau sous la forme de larves véligères ou de jeunes rampants.
La plupart des larves de bivalves qui éclosent en eau libre se nourrissent de diatomées ou d'autres phytoplanctons. Dans les régions tempérées, environ 25 % des espèces sont lecithotrophiques, c'est-à-dire dépendantes de nutriments stockés dans le vitellus de l'œuf, riche en lipides. Plus longue est la période durant laquelle la larve ne se nourrit pas par elle-même, plus grands doivent être le vitellus et l'œuf. Ces œufs riches en vitellus demandent plus d'énergie pour être produits, c'est pourquoi ils le sont généralement en nombre moins important. Par exemple, Macoma balthica produit peu d'œufs mais riches en énergie. Les larves éclosent et ne se nourrissent pas par elles-mêmes car leur alimentation est assurée par les réserves de l'œuf. Après environ quatre jours elles deviennent des larves D, étape à laquelle elles développent des valves en forme de D. Ces larves ont un faible potentiel de dispersion avant de s'installer. La Moule commune (Mytilus edulis) produit dix fois plus d'œufs et les larves doivent se nourrir par elles-mêmes très peu de temps après l'éclosion. Elles peuvent se disperser plus facilement mais reste sous leur forme planctonique plus longtemps.

Les bivalves d'eau douce de l'ordre des Unionoida ont un cycle de vie différent. Le sperme est aspiré au niveau des branchies de la femelle par l'intermédiaire du siphon inhalant et la fertilisation a lieu en interne. Les œufs éclosent pour donner naissance à des larves glochidia qui se développent dans la coquille de la femelle. Plus tard cette dernière les relâche et elles s'attachent alors aux ouïes ou aux nageoires d'un poisson qu'elles parasitent. Après plusieurs semaines, elles tombent de leur hôte, finissent leur métamorphose et poursuivent leur développement sur le fond de l'eau. L'avantage d'un tel cycle de vie est que l'espèce peut se disperser en amont de la rivière via leur hôte, plutôt que de dériver toujours vers l'aval emportée par le courant.
La stratégie reproductive de type r est liée à la forte mortalité de la phase planctonique des bivalves. L'huître creuse libère entre environ 20 et 100 millions d’œufs non fécondés par ponte, contre un million pour l'huître plate. Ainsi, chez cette dernière, sur le million de larves qui parviennent à se développer, on n'obtient plus que 250 naissains (larve qui se fixe sur un support pour se métaporphoser) par collecteur et 95 % de ces naissains meurent avant la période hivernale.
Certaines moules d'eau douce de la famille des Unionidae ont développé une stratégie de reproduction originale. Le manteau de la femelle sort de la coquille et prend la forme d'un petit poisson, avec des marques et des yeux complétant l'imitation. Ce faux poisson bougeant dans le courant attire l'attention des vrais poissons. Certains le prennent pour une proie, d'autres pour un congénère, mais toujours est-il qu'ils s'en approchent suffisamment pour que la moule relâche ses minuscules larves sur le poisson qui est ainsi parasité. Les larves s'accrochent au niveau des branchies du poisson et produisent un tissu qui forme de petits kystes au niveau de chaque larve. Les larves se nourrissent alors en digérant le tissu du poisson à travers ces kystes. Après quelques semaines, elles se laissent tomber dans le lit de la rivière pour devenir de jeunes mollusques. Le poisson n'est pas tellement touché par ce parasitisme.
Distribution

Les bivalves sont très répandus dans les eaux du monde entier. La majorité constitue la faune benthique. Un grand nombre d'espèces de bivalves se rencontrent au niveau des zones intertidales et sublittorales des océans. Une plage sableuse au bord de la mer peut sembler au premier abord dénuée de vie, mais il y a souvent un grand nombre de bivalves et d'autres invertébrés qui vivent sous la surface du sable. Sur une vaste plage de la Galles du Sud, une collecte méthodique d'échantillons a par exemple estimé la population de bivalves à pas moins de 3,56 millions de coquillages par hectare de plage.
On trouve les bivalves dans les eaux tropicales, tempérées et boréales, salées ou douces. On trouve des représentants de cet ordre à des profondeurs de 5 000 m dans les eaux au large, mais également dans des lacs de montagnes à 2 500 m d'altitude. Certaines espèces peuvent vivre dans des conditions extrêmes. Ils sont abondants dans l'Arctique, et pas moins de 140 espèces représentent l'ordre dans cette zone géographique. Le Pétoncle austral (Adamussium colbecki) vit sous la mer de glace à l'autre extrémité du globe, où les températures souvent en dessous de 0 °C impliquent une croissance très lente. Bathymodiolus thermophilus et Calyptogena magnifica vivent regroupés autour des cheminées hydrothermales, à des profondeurs abyssales dans l'océan Pacifique. Ils disposent de bactéries chémosymbiotiques dans leurs branchies qui oxydent l'hydrogène sulfuré, et ils absorbent les substances nutritives synthétisées par ces bactéries. Enigmonia aenigmatica est une espèce marine qui peut être considérée comme amphibie. Elle vit en effet au-dessus de la ligne de marée haute dans la partie tropicale de l'océan Indo-Pacifique, sur la face inférieure des feuilles et sur les branches de mangrove.
Certains bivalves d'eau douce ont des aires de répartition très restreintes. Par exemple, Villosa arkansasensis n'est connue que dans les ruisseaux des montagnes Ouachita dans l'Arkansas et l'Oklahoma, et, comme plusieurs autres espèces de moules d'eau douce du sud des États-Unis, elle est en danger d'extinction. En revanche, quelques espèces de bivalves d'eau douce, comme Limnoperna fortunei, accroissent de manière importante leur aire de répartition. Cette moule s'est propagée d'Asie du Sud-Est jusqu'en Argentine. La Moule zébrée (Dreissena polymorpha) a elle aussi beaucoup voyagé : originaire du sud de la Russie, elle a été introduite accidentellement dans les cours d'eau d'Amérique du Nord et d'Europe, où l'espèce cause des dommages aux installations humaines immergées dans l'eau et perturbe les écosystèmes locaux. Il en est de même du Corbicule asiatique (Corbicula fluminea), espèce d'origine asiatique qui s'est répandue en Amérique du Nord et en Europe. Vivant à l'origine dans les rivières et les lacs d'eau douce, l'espèce apprécie fortement les canaux créés par l'homme qui jouent un rôle prépondérant dans sa propagation,. Ces espèces sont considérées comme invasives dans les lieux où elles se sont répandues récemment.
Taxonomie des bivalves
Au cours des deux derniers siècles, aucun véritable consensus n'a été obtenu concernant la phylogénie des bivalves, et plusieurs classifications ont été développées. Dans les premières classifications, les scientifiques utilisaient un seul critère pour classer les animaux, généralement la forme de la coquille, le type de charnière ou le type de branchies. De ce fait, plusieurs classifications sont apparues. L'une des plus connues est celle développée par Norman Dennis Newell dans la Partie N du Treatise on Invertebrate Paleontology, s'appuyant sur la forme générale de la coquille et la configuration de la charnière. Comme des caractéristiques telles que la morphologie de la charnière, la dentition, la morphologie de la coquille et sa composition évoluent très lentement dans le temps, ces caractéristiques peuvent être utilisées pour distinguer les principaux groupes.
Depuis 2000, une taxonomie basée sur la cladistique s'appuyant sur les analyses de divers organes, la morphologie de la coquille et des analyses phylogénétiques moléculaires a conduit à une phylogénie plus précise des bivalves,,,,. Ainsi, une nouvelle classification de ce clade est publiée en 2010 par Bieler, Carter et Coan. En 2012, ce nouveau système est adopté par le World Register of Marine Species (WoRMS). Certains experts persistent à penser qu'Anomalodesmacea doit être considérée comme une sous-classe distincte, tandis que d'autres traitent ce taxon comme l'ordre des Anomalodesmata, dans la sous-classe des Heterodonta. Les travaux sur les analyses phylogénétiques continuent, affinant petit à petit la classification,.
Taxonomie de R.C. Moore
R.C. Moore, dans le Invertebrate Fossils de Moore, Lalicker et Fischer paru en 1952, fournit une classification pratique des pélécypodes (Bivalvia) basée sur la structure de la coquille, le type de branchies et la configuration des dents de la charnière. Les sous-classes et ordres définis par cette classification sont les suivants :
- Sous-classe des Prionodesmacea
- Ordre des Paleoconcha
- Ordre des Taxodonta : Plusieurs dents (comme les Nuculida)
- Ordre des Schizodonta : Grande dent qui bifurque (comme les Trigonia)
- Ordre des Isodonta : Dents égales (comme les Spondylus)
- Ordre des Dysodonta : Pas de dent, les ligaments tenant les valves.
- Sous-classe des Teleodesmacea
- Ordre des Heterodonta : Dents différentes (comme la famille des Cardiidae).
- Ordre des Pachydonta : Grandes dents différentes déformées (comme les rudistes).
- Ordre des Desmodonta : Pas de dent au niveau de la charnière, tenue par les ligaments (comme la famille des Anatinidae).
Les Prionodesmacea ont une coquille à la structure prismatique et nacrée, des lobes du manteau séparés, des siphons peu développés, une charnière sans dent ou simplifiée. Les branchies vont de protobranches à eulamellibranches. De l'autre côté, les Teleodesmacea ont une coquille en partie nacrée, des lobes du manteau reliés, des siphons bien développés et des dents de la charnière spécialisées. Chez la plupart les branchies sont eulamellibranches.
Taxonomie de 1935
Dans son ouvrage de 1935 Handbuch der systematischen Weichtierkunde (Manuel de systématique en malacologie), Johannes Thiele introduit une taxonomie des mollusques basée sur les travaux de Cossmann et Peyrot en 1909. La classification de Thiele divise les bivalves en trois ordres. Taxodonta regroupe les espèces ayant une dentition taxodonte, avec une série de petites dents perpendiculaires à la charnière. Anisomyaria comprend les espèces qui ont un muscle adducteur unique, ou bien plus développé que le second. Eulamellibranchiata regroupe les espèces équipées de cténidies. Ce dernier ordre peut être divisé en quatre sous-ordres : Schizodonta, Heterodonta, Adapedonta et Anomalodesmata,.
Taxonomie de Newell
La classification suivante s'appuie sur les travaux menés par Newell en 1965, à partir de l'observation de la charnière des animaux :
Sous-classe | Ordre |
---|---|
Palaeotaxodonta | Nuculoida |
Cryptodonta | † Praecardioida Solemyoida |
Pteriomorphia | Arcoida † Cyrtodontoida Limoida Mytiloida (vraies moules) Ostreoida (huîtres) † Praecardioida Pterioida |
Palaeoheterodonta | Trigonioida (Neotrigonia est le seul genre encore existant) Unionoida (moules d'eau douce) † Modiomorpha |
Heterodonta | † Cycloconchidae † Hippuritoida † Lyrodesmatidae Myoida † Redoniidae Veneroida |
Anomalodesmata | Pholadomyoida |
La monophylie de la sous-classe des Anomalodesmata est sujette à débat. Actuellement[Quand ?] on considère le plus souvent qu'elle est incluse dans la sous-classe des Heterodonta,,.
Taxonomie basée sur la morphologie des branchies
Une autre systématique existe, s'appuyant sur la morphologie des branchies. Celle-ci distingue les Protobranchia des Filibranchia et des Eulamellibranchia. Les premiers correspondent aux Palaeotaxodonta et aux Cryptodonta de Newell, les seconds à ses Pteriomorphia et les derniers à tous les autres groupes. Par ailleurs, Franc sépare les Septibranchia de ses eulamellibranches du fait de leurs importantes différences morphologiques. Les septibranches appartiennent à la super-famille des Poromyoidea et sont carnivores, présentant un septum musculeux au lieu de branchies filamenteuses.
Taxonomie de 2010
En mai 2010, une nouvelle taxonomie des bivalves est publiée dans le périodique Malacologia. Les auteurs l'ont obtenue en compilant les données provenant d'analyses moléculaires, d'analyses anatomiques, d'études de la morphologie des coquilles ainsi que de données biogéographiques, paléobiogéographiques et stratigraphiques. Dans cette classification, 324 familles sont reconnues, dont 214 connues uniquement à partir de fossiles et 110 qui ont encore des représentants aujourd'hui. La classification a depuis servi de base à celle adoptée par WoRMS.
Classification au sein de la classe des bivalves (selon Rüdiger Bieler, Joseph G. Carter et Eugène V. Coan) :
Taxonomie à jour selon World Register of Marine Species
Selon World Register of Marine Species (1 avril 2016) :
- sous-classe Heterodonta Neumayr, 1884
- infra-classe Archiheterodonta Giribet in Taylor, Williams, Glover & Dyal, 2007
- ordre Actinodontida †
- ordre Carditida Dall, 1889
- infra-classe Euheterodonta
- super-ordre Anomalodesmata Dall, 1889
- 8 super-familles sans ordre
- super-ordre Imparidentia Bieler, Mikkelsen & Giribet, 2014
- ordre Adapedonta Cossmann & Peyrot, 1909 -- « couteaux »
- ordre Cardiida Ferussac 1822 -- « coques »
- ordre Lucinida Gray, 1854
- ordre Myida Goldfuss, 1820 -- « myes » et « panopes »
- ordre Venerida H. Adams et A. Adams, 1856 -- « clams », « praires » et « palourdes »
- ordre Hippuritida †
- ordre Megalodontida †
- ordre Modiomorphida †
- + 10 super-familles sans ordre
- Euheterodonta non classés
- super-ordre Anomalodesmata Dall, 1889
- famille Sánchez, 2005 †
- infra-classe Archiheterodonta Giribet in Taylor, Williams, Glover & Dyal, 2007
- sous-classe Palaeoheterodonta Newell, 1965
- ordre Trigoniida Dall, 1889
- ordre Unionida Stoliczka, 1871 -- « moules d'eau douce »
- sous-classe Protobranchia Pelseneer, 1889
- ordre †
- ordre Nuculanida Carter, J. G., Campbell, D. C. & M. R. Campbell, 2000
- ordre Nuculida Dall, 1889
- ordre Solemyida Dall, 1889
- sous-classe Pteriomorphia Beurlen, 1944
- ordre Arcida Stoliczka, 1871 -- « amandes »
- ordre Colpomyida Carter, 2011 †
- ordre Cyrtodontoida Scarlato & Starobogatov, 1971 †
- ordre Limida Moore, 1952 -- « limes »
- ordre Myalinida Paul, 1939 †
- ordre Mytilida Férussac, 1822 -- « moules »
- ordre Ostreida Férussac, 1822 -- « huîtres »
- ordre Pectinida Gray, 1854 -- « petoncles » et « Saint-Jacques »
- autres Bivalvia incertae sedis
- (Anomalodesmata).
- (Adapedonta).
- (Cardiida).
- (Lucinida).
- (Myida).
- (Venerida).
- (Trigoniida).
- (Unionida).
- (Nuculoida).
- (Solemyoida).
- (Arcida).
- Limaria fragilis (Limoida).
- Mytilus edulis (Mytilida).
- Crassostrea gigas (Ostreida).
- Aequipecten opercularis (Pectinida).
Histoire évolutive
Apparition et évolution des bivalves

L'explosion cambrienne a eu lieu il y a entre 543 et 525 millions années. Au cours de cette courte période géologique tous les grands embranchements animaux divergent et on voit apparaître les premières créatures avec des squelettes minéralisés. Les brachiopodes et les bivalves font leur apparition à cette époque, comme en témoignent les fossiles que l'on a retrouvés,. Les premiers bivalves comprennent vraisemblablement Pojetaia et Fordilla, qui se situent probablement dans le groupe tige plutôt que dans le groupe couronne. Seuls cinq genres de « bivalves » supposés existent au Cambrien (les autres étant Tuarangia, Camya et , voire Buluniella). Certains pensent que les bivalves ont évolué à partir de la classe des Rostroconchia.
Au cours de l'Ordovicien inférieur survient une forte augmentation de la diversité des espèces de bivalves et apparaissent alors les dentitions dysodontes, hétérodontes et taxodontes. Dès le début du Silurien, les branchies s'adaptent pour permettre l'alimentation par filtration et pendant le Dévonien et le Carbonifère les premiers siphons font leur apparition, ainsi que le pied musculaire nouvellement développé, qui permet aux animaux de s'enterrer profondément dans les sédiments.
Vers le milieu du Paléozoïque, il y a environ 400 millions d'années, les brachiopodes sont parmi les filtreurs les plus abondants dans l'océan et plus de 12 000 espèces fossiles sont reconnues. Au moment de l'extinction Permien-Trias, il y a 250 millions d'années, les bivalves connaissent un énorme rayonnement au niveau de leur diversité. Les bivalves ont été durement touchés par cet événement, mais se rétablissent et prospèrent au cours du Trias. En revanche, les brachiopodes ont perdu 95 % de leurs différentes espèces. Certains scientifiques ont émis l'hypothèse que la capacité de certains bivalves à creuser et ainsi éviter les prédateurs a été un facteur important dans leur réussite. Grâce aux autres nouvelles adaptations au sein des diverses familles de bivalves, ils occupent des niches écologiques précédemment inutilisées. Parmi ces adaptations on peut noter l'apparition d'épines sur la coquille qui permettent aux animaux de s'enfoncer plus facilement dans les sédiments, l'apprentissage de la nage et pour certains l'adoption d'un mode de vie carnivore.
On a longtemps pensé que les bivalves étaient mieux adaptés à la vie aquatique que les brachiopodes, qui se sont vus alors relégués à des niches écologiques mineures. Ces deux taxons sont souvent cités dans les manuels comme un exemple de remplacement par la concurrence. Le fait que les mollusques bivalves nécessitent moins de nourriture pour subsister du fait de leur système ligaments-muscle très efficace pour ouvrir et fermer les valves, corrobore cette hypothèse. Mais cette dernière est récemment réfutée par de nombreux spécialistes : la prédominance actuelle des bivalves sur les brachiopodes semble simplement être due au hasard, ces deux taxons répondant différemment aux accidents d'extinction.
Les couches de conchyoline: un caractère d’exaptation
La diversité des bivalves est issue en partie de l’adaptation évolutive, la coquille par exemple peut prendre de nombreuses formes : l’épaississement de la coquille, la présence d’épines et le camouflage. La coquille des mollusques est composée de carbonate de calcium sous la forme de calcite et chez certaines espèces de bivalves l’ensemble des couches est recouvert d’une fine couche organique en contact direct avec le milieu extérieur : la couche de conchyoline, appelée périostracum. Cette couche chitino-protéique est sécrétée dans le manteau et est la première à être synthétisée lors de l’apparition de la première coquille durant les stades précoces du développement larvaire.
Chez les mollusques, le périostracum sert de support à la croissance des cristaux de la couche minéralisée et à leur organisation structurale, ce qui lui permet de jouer un rôle important de protection de la coquille dans les eaux relativement acides, soit de réduire la dissolution de la coquille.
Toutefois, la présence de nombreux trous sur les coquilles qui s’arrêtent à la couche de conchyoline suggère qu’elle sert aussi de moyen de défense contre les attaques de gastéropodes. Deux études ont confirmé que la présence de conchyoline augmente la résistance mécanique de la coquille et agit comme élément dissuasif envers une attaque de gastéropodes :
- Kardon G., 1998, Evidence from the fossil record of an antipredatory exaptation: conchiolin layers in corbulid bivalves, Museum of Paleontology, University of Michigan, Evolution, 52(1): 68-79.
- Makiko I.. and Tomoki K., 2007.Multiple predatory drill holes in Cardiolucina (Bivalvia: Lucinidae): Effect of conchiolin sheets in predation. Science Direct, Elsevier: 508–522.
Dues aux nombreux rôles de la conchyoline, son historique d’évolution n’est pas claire. C’est-à-dire que l’apparition de la couche de conchyoline est une réponse à la prédation par les gastéropodes ou plutôt le rôle anti-prédateurs de la conchyoline est un caractère d’exaptation résultant d’une heureuse conséquence de l’adaptation à la dissolution de la coquille ?
Pour répondre à cette question, les rôles de la conchyoline ont été vérifiés chez le C.gibba en comparaison de la M. balthica, une bivalve qui ne présente aucune trace de conchyoline. D’abord, le rôle de la conchyoline à prévenir la dissolution de la coquille a été évalué en mesurant le taux de dissolution dans une solution aqueuse de 0,5 % d’acide acétique. Des échantillons de la solution ont été prélevés et analysés par spectrométrie d’absorption atomique pour déterminer la concentration de Ca2+ en solution; Ca2+ résultant de la dissolution de la coquille. Les résultats ont démontré que la couche de conchyoline réduisait le taux de dissolution de la coquille d’un facteur de ~ 1,56.
Ensuite, des tests de résistance mécanique ont été effectués sur des coquilles de C. Gibba et M.balthica pour évaluer si la présence de conchyoline améliore la tenue mécanique des coquilles. Les propriétés mécaniques ont été obtenues par des tests de compression où la tension est augmentée de façon constante jusqu’à la fracture de la bivalve. À cause de la différence entre l’épaisseur de la coquille de C. Gibba et M.balthica les tensions de fractures ne peuvent pas être comparées directement. Néanmoins, le profil des courbes de tension-déformation présente des allures différentes. Dans le cas de la M.balthica, il y a présence d’un seul maximum de tension-déformation alors que le C. Gibba présente plusieurs pics de maximum de tension-déformation. Des observations approfondies des fractures dans les échantillons de C. Gibba par microscopie électronique à balayage montrent qu’elles sont détournées par la couche de conchyoline.
Par la suite, le rôle des couches de conchyoline à inhiber les tentatives de perforations des prédateurs gastéropodes a été évalué en comptant le nombre de trous incomplets dans la coquille. Chaque trou incomplet dans une coquille de bivalve correspond à une tentative de prédation échouée où la bivalve a pu s’enfuir avant la perforation complète de sa coquille. C’est une signature visuelle unique à une attaque de gastéropode et facile à identifier par microscopie optique .
Selon les résultats obtenus dans l’étude de Kardon, 1998, environ 40 % des tentatives de perforation des 14 gastéropodes naticides ont été interrompues lorsque la couche de conchyoline est atteinte. Une autre étude a été effectuée par Ishikawa et Kase, 2007, sur une espèce dominante de bivalves, Cardiolunina okinawaensis, provenant de l’Indopacifique, a révélé que sur 170 valves examinées, 48 valves avaient des trous interrompus ou plus. De plus, ils ont démontré une corrélation positive entre le nombre de trous incomplets et le nombre de couches de conchyoline chez différentes espèces de bivalve.
Ces résultats indiquent que la conchyoline agit comme moyen de défense contre les attaques de gastéropodes. Cependant, le mécanisme par lequel la conchyoline agit n’est pas encore clair. Des études de Kardon ont montré que la couche de conchyoline est trop mince pour offrir une protection physique et ne réduit pas de façon significative le temps que met un gastéropode à percer une coquille. Il émet plutôt l’hypothèse que la conchyoline agit en tant qu’élément dissuasif aux attaques gastéropodes, sans en préciser la nature exacte de ce mécanisme.
Finalement, Kardon a établi la chronologie de l’apparition de la conchyoline chez des bivalves, en examinant des fossiles par microscopie à balayage électronique. La présence de conchyoline a été observée dans des fossiles de Corbulomima sp datant de l’ère jurassique. En revanche, des traces de prédations de bivalve par des gastéropodes ont seulement été observées sur des fossiles de la période du Crétacé. La présence de conchyoline chez les bivalves bien avant l’apparition des premiers prédateurs gastéropodes suggère fortement que le rôle anti-prédateur de la conchyoline résulte de l’exaptation.
En contrepartie, les travaux de Ishikawa et Kase démontrent que chez les bivalves du genre cardiolucina, il est possible que la conchyoline soit une adaptation directe à la prédation par les gastéropodes. Le genre cardiolucina est apparu au début de l’ère éocène alors que les gastéropodes proliféraient et c’est une espèce qui vit généralement dans des milieux marins peu propices à la dissolution de la coquille.
Peu d’information dans la littérature permettent d’expliquer les fonctions d’origine des couches de conchyoline. Toutefois, les analyses des bivalves corbulides primitives démontrent que les couches de conchyoline sont apparues avant l’apparition des perforations observées sur les valves. On peut penser que la conchyoline a été une innovation d’importance, notamment sur le plan mécanique, et qu’elle a conféré un avantage évolutif, surtout dans le contexte de prédation active. Dans ce cas-ci, on parlerait d’exaptation plutôt que d'adaptation, car la conséquence évolutive a mené à un effet positif sur la fitness des bivalves.
Diversité des bivalves actuels
La taille maximale des adultes des espèces de bivalves existantes varie entre 0,52 mm pour Condylonucula maya, un Nuculidae, à 1 532 mm pour Kuphus polythalamia, un taret allongé. Cependant, l'espèce généralement considérée comme le plus grand bivalve vivant est souvent le Bénitier géant (Tridacna gigas), qui peut atteindre une longueur de 1 200 mm et un poids de plus de 200 kg. Le plus grand bivalve éteint connu est l'espèce Platyceramus platinus du genre Platyceramus, dont les fossiles atteignent jusqu'à 3 000 mm de long.
Dans son traité de 2010 Compendium of Bivalves, Markus Huber évalue le nombre total d'espèces vivantes de bivalves à environ 9 200, compris dans 106 familles. Huber estime que le nombre de 20 000 espèces vivantes, souvent rencontré dans la littérature, ne peut pas être vérifié et il présente le tableau suivant pour illustrer la diversité connue :
Sous-classe | Super-famille | Famille | Genre | Espèce |
---|---|---|---|---|
Heterodonta | 64 (dont 1 d'eau douce) | 800 (dont 16 d'eau douce) | 5600 (dont 270 d'eau douce) | |
Arcticoidea | 2 | 6 | 13 | |
Cardioidea | 2 | 38 | 260 | |
Chamoidea | 1 | 6 | 70 | |
Clavagelloidea | 1 | 2 | 20 | |
Crassatelloidea | 5 | 65 | 420 | |
Cuspidarioidea | 2 | 20 | 320 | |
Cyamioidea | 3 | 22 | 140 | |
Cyrenoidea | 1 | 6 (dont 3 d'eau douce) | 60 (dont 30 d'eau douce) | |
Cyrenoidoidea | 1 | 1 | 6 | |
Dreissenoidea | 1 | 3 (dont 2 d'eau douce) | 20 (dont 12 d'eau douce) | |
Galeommatoidea | environ 4 | environ 100 | environ 500 | |
Gastrochaenoidea | 1 | 7 | 30 | |
Glossoidea | 2 | 20 | 110 | |
1 | 1 | 6 | ||
Hiatelloidea | 1 | 5 | 25 | |
Limoidea | 1 | 8 | 250 | |
Lucinoidea | 2 | environ 85 | environ 500 | |
Mactroidea | 4 | 46 | 220 | |
Myoidea | 3 | 15 (dont 1 d'eau douce) | 130 (dont 1 d'eau douce) | |
Pandoroidea | 7 | 30 | 250 | |
Pholadoidea | 2 | 34 (dont 1 d'eau douce) | 200 (dont 3 d'eau douce) | |
Pholadomyoidea | 2 | 3 | 20 | |
Solenoidea | 2 | 17 (dont 2 d'eau douce) | 130 (dont 4 d'eau douce) | |
Sphaerioidea | 1 d'eau douce | 5 d'eau douce | 200 d'eau douce | |
Tellinoidea | 5 | 110 (dont 2 d'eau douce) | 900 (dont 15 d'eau douce) | |
Thyasiroidea | 1 | environ 12 | environ 100 | |
Ungulinoidea | 1 | 16 | 100 | |
Veneroidea | 4 | 104 | 750 | |
Verticordioidea | 2 | 16 | 160 | |
Palaeoheterodonta | 7 (dont 6 d'eau douce) | 171 (dont 170 d'eau douce) | 908 (dont 900 d'eau douce) | |
Trigonioidea | 1 | 1 | 8 | |
Unionoidea | 6 d'eau douce | 170 d'eau douce | 900 d'eau douce | |
Protobranchia | 10 | 49 | 700 | |
Manzanelloidea | 1 | 2 | 20 | |
Nuculanoidea | 6 | 32 | 460 | |
1 | 8 | 170 | ||
1 | environ 5 | 10 | ||
Solemyoidea | 1 | 2 | 30 | |
Pteriomorphia | 25 | 240 (dont 2 d'eau douce) | 2000 (dont 11 d'eau douce) | |
Anomioidea | 2 | 9 | 30 | |
Arcoidea | 7 | 60 (dont 1 d'eau douce) | 570 (dont 6 d'eau douce) | |
Dimyoidea | 1 | 3 | 15 | |
Limoidea | 1 | 8 | 250 | |
Mytiloidea | 1 | 50 (dont 1 d'eau douce) | 400 (dont 5 d'eau douce) | |
Ostreoidea | 2 | 23 | 80 | |
Pectinoidea | 4 | 68 | 500 | |
Pinnoidea | 1 | 3 (+) | 50 | |
Plicatuloidea | 1 | 1 | 20 | |
Pterioidea | 5 | 9 | 80 |
Les bivalves et l'Homme
Pêche

Les bivalves consommés par l'homme peuvent être issus de la pêche. Celle-ci prend différentes formes. Au niveau de l'estran, on peut collecter les bivalves accrochés aux rochers ou enterrés sous le sable à marée basse. On parle alors de pêche à pied. Cette activité, autrefois très importante pour les populations vivant près du littoral car elle assurait leur survie en leur fournissant de la nourriture tout au long de l'année, devient de plus en plus aujourd'hui une activité de loisir,, pratiquée surtout l'été et souvent par des vacanciers venus sur la côte pour quelques jours.
D'autres espèces se pêchent en pleine mer, comme c'est le cas des pétoncles. Ils sont pêchés par des bateaux qui draguent le fond de l'eau au niveau des gisements. C'est une activité très réglementée, qui ne se pratiquent que quelques jours dans l'année suivant le pays. Les pétoncles peuvent également être récoltés à la main par des plongeurs, ce qui évite de détériorer le fond marin. La pêche en bateau peut également s'effectuer avec l'aide d'une suceuse qui aspire les bivalves au fond de l'eau.
Il ne faut pas opposer élevage et capture par la pêche, car ces deux activités peuvent être liées. Ainsi dans le cas des pétoncles les gisements peuvent être approvisionnés par des naissains issus d'élevage. De même la pêche permet parfois de capturer des juvéniles, voire des naissains, qui seront réimplantés dans des parcs jusqu'à ce qu'ils aient atteint une taille suffisante pour être consommés.
Mariculture

Les huîtres, les moules, les palourdes, les pétoncles et d'autres espèces de bivalves sont élevés à partir de la nourriture présente naturellement dans leur environnement, dans la mer et les lagons. Un tiers des poissons et fruits de mer comestibles issus de l'élevage récoltés en 2010 dans le monde ont été produits sans apports de nourriture extérieure, grâce à l'alimentation par filtration des bivalves et des carpes. Les Huîtres plates (Ostrea edulis) étaient déjà appréciées par les Romains, qui construisaient des étangs pour les stocker. Toutefois l'élevage des bivalves ne s'est réellement développé qu'au cours du XIXe siècle, quand les méthodes d'élevage moderne ont été mises au point. C'est à cette époque qu'ont été mis en place les grands principes de cette activité, par la gestion des gisements naturels, le captage des naissains en milieu naturel, la création de parcs adéquats dans l'estran et l'élevage à plat ou en suspension.

La maîtrise du cycle de vie des bivalves nécessaire à leur élevage passe par la récupération du naissain. Celui-ci peut être soit issu du milieu naturel, soit issu de la pêche, soit récupéré sur des collecteurs. Ces derniers peuvent être des coquilles d'huîtres ou d'autres coquillages, des tubes ou cadres ajourés en plastique ou des coupelles. Le naissain ainsi récolté est ensuite élevé, soit toujours sur son collecteur, soit après l'en avoir séparé, lors d'une opération appelée « détroquage ». L'autre façon d'obtenir des naissains est leur élevage en écloseries. Celles-ci s'appuient sur une maîtrise de la reproduction, en élevant des géniteurs dans des conditions optimales pour favoriser la ponte et la bonne fécondation des œufs. Les larves obtenues sont ensuite élevées en nurserie, en leur apportant une eau riche en phytoplancton afin qu'elles se développent, se métamorphosent et se fixent. On les laisse ensuite grossir jusqu'à une taille jugée suffisante pour qu'elles soient implantées dans le milieu naturel. Pour limiter les coûts des écloseries, certaines relâchent les larves avant leur métamorphose dans des enceintes fermées où elles se fixent aux collecteurs. En effet les larves de ce stade peuvent être produites en très grande quantité. Elles sont ensuite mises en prégrossissement en milieu ouvert.

Les espèces non fouisseuses peuvent être élevées directement sur le sol ou légèrement surélevées sur des tables, des pieux ou divers substrats artificiels. Ces méthodes, qui concernent surtout les huîtres et les moules, peuvent être employées dans l'estran, et les bivalves seront alors accessibles à marée basse. L'élevage peut aussi se faire en pleine mer en suspension. Des cordes sur lesquelles sont installés les bivalves (huîtres, moules, pétoncles) sont alors rattachées à des lignes munies de flotteurs,. Dans le cas des bivalves fouisseurs comme les coques et les palourdes, de telles installations sont inutiles et les éleveurs s'intéressent avant tout à la granulométrie du fond marin. Ces animaux sont récoltés à marée basse en pêche à pied ou avec des tracteurs qui draguent le sable.
Les principaux bivalves qui font l'objet d'un élevage dans diverses parties du monde sont les huîtres, notamment l'Huître creuse (Crassostrea gigas), les moules comme la Moule commune (Mytilus edulis), la Moule méditerranéenne (Mytilus galloprovincialis) et la Moule verte de Nouvelle-Zélande (Perna canalicula), les coquilles Saint-Jacques (Pecten jacobeus, Pecten maximus), les pétoncles (Mizuhopecten yessoensis, Argopecten irradians), les clams (Mercenaria mercenaria, Venerupis philippinarum et Venerupis decussata) et les coques (Tegillarca granosa, Cardium edule),.
La production de mollusques bivalves par la mariculture en 2010 était de 12 913 199 tonnes, en hausse par rapport aux 8 320 724 tonnes en 2000. L'élevage des palourdes, des coques et des arcidés a plus que doublé au cours de cette période, passant de 2 354 730 à 4 885 179 tonnes. L'élevage des moules est passé de 1 307 243 à 1 812 371 tonnes sur la même période, celui des huîtres de 3 610 867 à 4 488 544 tonnes et celui des coquilles Saint-Jacques de 1 047 884 à 1 727 105 tonnes.
Utilisation comme nourriture humaine

Les bivalves sont une importante source de nourriture pour les humains et étaient déjà consommés à l'époque romaine. Des coquilles vides trouvées dans des sites archéologiques témoignent d'une consommation encore plus ancienne. Par exemple, sur la côte méditerranéenne en Provence, on sait que les moules étaient un mets apprécié dès le Ve siècle av. J.-C.. Les huîtres, les pétoncles, les palourdes, les arcidés, les moules et les coques sont les espèces les plus couramment consommées. En 1950, l'année où l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a commencé à recueillir de telles données, le commerce mondial de mollusques bivalves représentait 1 007 419 tonnes. En 2010, le commerce mondial des bivalves atteint 14 616 172 tonnes, alors qu'elle n'était que de 10 293 607 tonnes une décennie plus tôt. Parmi ces bivalves on compte 5 554 348 tonnes de palourdes, coques et arcidés (3 152 826 tonnes en 2000), (1 568 417 tonnes en 2000), 1 901 314 tonnes de moules (1 568 417 tonnes en 2000), 4 592 529 tonnes d'huîtres (3 858 911 tonnes en 2000) et 2 567 981 tonnes de coquilles Saint-Jacques (1 713 453 tonnes en 2000). La Chine a multiplié sa consommation en bivalves par 400 entre 1970 à 1997.

Les bivalves font partie des fruits de mer, avec les crustacés et d'autres mollusques marins comestibles. D'un point de vue nutritionnel, ils se caractérisent par une très bonne teneur en protéine, avec relativement peu de lipides. Ils sont riches en oméga 3, en minéraux, notamment en fer, en iode et en sodium, et en vitamines, notamment les vitamines A, D, B2 et B12. Les bivalves peuvent se consommer crus, comme c'est souvent le cas des huîtres, ou cuits. Ils peuvent être mangés tels qu'ils sont où faire l'objet de plats plus élaborés, notamment dans les régions côtières où ils font l'objet de spécialités locales. Ils accompagnent régulièrement les plats de poissons. Certains sont indissociables des fêtes de fin d'année comme les huîtres ou les coquilles Saint-Jacques. Ils entrent dans la composition de certains plats typiques comme les moules-frites.
Intoxications alimentaires
On sait depuis la fin du XIXe siècle que la consommation de fruits de mer crus ou insuffisamment cuits peut provoquer des maladies infectieuses. Celles-ci sont causées soit par des bactéries naturellement présentes dans la mer comme les membres du genre Vibrio, soit par des virus et des bactéries issues des eaux usées et des effluents qui contaminent parfois les eaux côtières. En effet les bivalves sont des animaux filtreurs et de grandes quantités d'eau passent à travers leurs branchies, qui en filtrent les particules organiques, mais peuvent aussi être contaminées par des agents pathogènes microbiens. Ceux-ci sont conservés dans les tissus des animaux et se concentrent dans leur foie et leurs glandes digestives,. Des épidémies causées par des virus contenus dans les fruits de mer se développent à la fin du XIXe siècle. Elles pourraient être liées au fait que les eaux usées sont rejetées vers la mer, où elles procurent d'ailleurs de la nourriture pour les bivalves dans les estuaires et sur les côtes. Parmi les agents pathogènes responsables d'intoxications, on note notamment le virus de Norwalk, qui est résistant au traitement de l'eau et persiste donc même après que les coliformes en ont disparu après l'épuration des eaux, le virus de l'hépatite A et des bactéries comme Vibrio vulnificus ou Vibrio parahaemolyticus, dont la teneur dans l'eau augmente avec la température de celle-ci et qui peuvent causer en été des problèmes de diarrhées, de nausées et de vomissements.
Une autre source possible de contamination est liée au fait que les bivalves contiennent des biotoxines marines qu'ils accumulent par le biais de l'ingestion de nombreux dinoflagellés. Ces microalgues ne sont pas associées aux eaux usées, mais apparaissent sporadiquement en grands nombres. De vastes zones de mer ou des lacs peuvent changer de couleur en raison de la prolifération de millions d'algues unicellulaires, et ce phénomène est connu sous le nom de marée rouge. Ces toxines sont de natures diverses, mais parmi elles on peut en identifier quelques-unes qui causent de sérieux problèmes de santé publique. Les toxines diarrhéiques, qui recouvrent diverses toxines dont l'acide okadaïque et ses dérivés et les pecténotoxines, qui sont par exemple responsables de gastroentérites infectieuses. La saxitoxine et ses dérivés sont identifiés comme des toxines paralysantes, qui causent des picotements, des engourdissements et des diarrhées dans les cas bénins. Dans les cas les plus graves, les muscles entourant la poitrine peuvent se paralyser, ce qui peut conduire à la mort. L'acide domoïque est classé lui dans les toxines amnésiantes et cause des troubles digestifs et neurologiques et des pertes de mémoire. Enfin les brévétoxines sont plus rares mais peuvent provoquer des troubles neurologiques tels que de la paresthésie, des vertiges et de l'ataxie.
Aux États-Unis et dans l'Union européenne, une législation stricte a été mise en place dans les années 1990 pour prémunir les coquillages destinés à la consommation humaine d'être contaminés par des eaux souillées. Cela conduit à une diminution de la production et donc une augmentation importante des prix. Il s'ensuit également des récoltes illégales et un marché noir où sont vendus des mollusques potentiellement dangereux pour la santé humaine.
Utilisation dans le contrôle des pollutions

Quand ils vivent dans des eaux polluées, les bivalves ont tendance à accumuler des substances telles que les métaux lourds et des polluants organiques persistants dans leurs tissus. Ceci est lié au fait qu'ils ingèrent ces molécules lorsqu'ils se nourrissent mais que leurs enzymes sont incapables de les métaboliser, ce qui fait qu'elles s'accumulent. Ceci peut mettre les bivalves eux-mêmes en danger, mais aussi les humains qui les consomment. En revanche, ce phénomène a l'intérêt de pouvoir faire des bivalves des indicateurs du degré de pollution de leur environnement,. Les moules, les huîtres et les palourdes ont été largement étudiées à cette fin dès les années 1970, et un programme international, le Mussel Watch Program, a été mis en place afin d'évaluer le niveau de pollution des eaux un peu partout dans le monde. Une étude de neuf espèces de bivalves très largement répartis dans les eaux marines tropicales a conclu que c'était chez la moule Trichomya hirsuta que la concentration des métaux lourds (Pb, Cd, Cu, Zn, Co, Ni et Ag) dans les tissus reflétait le mieux le niveau de pollution de l'environnement. Chez cette espèce il y a une corrélation linéaire entre le niveau d'un élément dans les sédiments et sa concentration dans les tissus de l'animal, et ce pour tous les métaux à l'exception du zinc. Certains bivalves sont également utilisés pour mesurer la qualité microbiologique de l'eau. En effet sur des plages où sont rejetées des eaux usées d'origine industrielle ou domestique, la fluctuation hydrologique et météorologique, ainsi que la variation de la quantité de rejets au cours du temps rend une analyse à partir de l'eau difficile car demandant un très grand nombre d'échantillons, alors qu'il est facile de réaliser ces analyses sur des bivalves comme les moules qui sont sédentaires et stockent dans leur organisme les bactéries, constituant un très bon bio-indicateur.
L'utilisation des bivalves comme bio-indicateurs a toutefois ses limites. Ainsi, les niveaux de polluants retrouvés dans leurs tissus varient suivant l'espèce, l'âge, la taille, la période de l'année et d'autres facteurs encore. La quantité de polluants de l'eau peut varier au cours du temps et les mollusques ne reflètent alors pas les teneurs présentes mais celles passées. Dans une étude sur plusieurs espèces de bivalves présents dans des lagons au Ghana, les résultats de ce type d'analyse se sont avérés anormaux. Les niveaux de zinc et de fer avaient tendance à s'accroître durant la saison des pluies du fait du lessivage opéré sur les couvertures galvanisées des maisons. Les niveaux de cadmium étaient plus hauts chez les animaux jeunes que chez leurs aînés car ces animaux ont une croissance rapide, et malgré le fait que ce métal s'accumule, sa concentration dans les tissus diminuait. Dans une étude menée près de Vladivostok, on a découvert que les niveaux de polluants dans les tissus des bivalves ne reflétaient pas toujours le niveau de pollution des sédiments environnant dans des lieux comme les ports. En effet, dans ces lieux les bivalves filtrent une quantité d'eau bien moins importante qu'ailleurs car celle-ci est très riche en nutriments.
Les bivalves peuvent également avoir un intérêt pour dépolluer les eaux. Ainsi, des coquilles broyées, disponibles en tant que sous-produit de l'industrie de la conserve de fruits de mer, peuvent être utilisées pour éliminer les polluants de l'eau. Il a également été constaté que lorsque l'eau est maintenue à un pH alcalin, les coquilles broyées suppriment le cadmium, le plomb et d'autres métaux lourds présents dans les eaux contaminées en échangeant le calcium constituant leur aragonite avec ces métaux lourds, permettant ainsi de recueillir ces polluants sous une forme solide. L'huître creuse Saccostrea cucullata est connue pour réduire les niveaux de cuivre et de cadmium dans les eaux contaminées du golfe Persique. Les animaux vivants agissent comme des biofiltres, éliminant sélectivement ces métaux, et les coquilles mortes permettent également de réduire leur concentration.
Autres utilisations

La conchyliologie est l'étude des mollusques à coquille, mais le terme conchyliologiste est également parfois utilisé pour décrire un collectionneur de coquillages. De nombreuses personnes collectent en effet des coquilles sur la plage ou les achètent pour ensuite les exposer chez eux. On compte de nombreuses collections privées et publiques de coquilles de mollusques, mais la plus importante est celle de la Smithsonian Institution, qui abrite plus de 20 millions de spécimens. En Grèce antique, notamment à Athènes, certains votes se faisaient à l'aide de coquilles d'huîtres, notamment quand le peuple souhaitait bannir certains hommes politiques.
Les coquilles peuvent être utilisées dans un but décoratif de plusieurs manières. Elles peuvent être incrustées dans le béton ou le plâtre pour décorer des marches ou des murs et peuvent être utilisées pour embellir des cadres, des miroirs et autres objets d'artisanat. Elles peuvent être empilées et collées ensemble pour faire des ornements. Elles peuvent être percées et enfilées sur des colliers ou transformées en d'autres formes de bijoux. Les coquilles ont servi par le passé comme ornements, ustensiles, grattoirs ou outils de coupe. Des outils taillés soigneusement coupés et façonnés dans des coquilles de bivalves datant de 32 000 ans ont été retrouvés dans une grotte en Indonésie. Dans cette région, il semble que l'utilisation de la coquille a été développée pour fabriquer des outils plutôt que la pierre ou l'os, peut-être du fait de la rareté de pierres adaptées.

Les Amérindiens vivant près de la côte utilisaient des morceaux de coquilles pour constituer leurs wampums. Busycotypus canaliculatus et Mercenaria mercenaria étaient utilisés pour faire des motifs traditionnels blancs et pourpres. Les coquilles étaient coupées, polies et percées avant d'être enfilées et tissées dans les ceintures. Celles-ci ont été utilisées à des fins personnelles, sociales et rituelles, ainsi que plus tard comme monnaie,. La tribu des Winnebagos, dans le Wisconsin, utilisait les moules d'eau douce de différentes espèces et s'en servait notamment de cuillères ou de tasses. Ils les taillaient pour fabriquer des couteaux, des râpes et des scies. Ils les sculptaient pour en faire des hameçons et des leurres. Leur coquille, réduite en poudre, était intégrée dans l'argile dont ils faisaient leurs poteries. Ils les utilisaient aussi comme grattoirs pour enlever la chair des peaux et pour scalper leurs victimes. Ils se servaient également des coquilles pour évider les troncs d'arbres utilisés pour faire les canoës, une fois que ceux-ci avaient été partiellement brûlés, et pour labourer le sol, accrochées à des morceaux de bois.

On fabriquait traditionnellement des boutons avec une grande variété de coquillages marins et d'eau douce,. Dans un premier temps ils étaient utilisés plus dans un but décoratif que pour attacher les vêtements, et le plus ancien exemple connu a été retrouvé à Mohenjo-daro dans la vallée de l'Indus.
La soie marine est un tissu obtenu à partir des byssus de bivalves, en particulier des nacres (Pinna nobilis). Elle est produite dans la région méditerranéenne où ces coquilles sont endémiques. C'était un tissu coûteux et la surpêche a beaucoup réduit les populations de l'espèce. Il en est fait mention sur les inscriptions en grec de la pierre de rosette, et ce tissu était vraisemblablement utilisé pour payer des taxes.
Les coquilles broyées sont distribuées en tant que complément calcaire dans l'alimentation des volailles pondeuses. Ce sont souvent les coquilles d'huîtres et de coques qui sont utilisées à cette fin, comme elles sont produites en nombre par l'industrie agro-alimentaire,.
Nacre et perle

La nacre est la couche brillante naturelle qui tapisse certaines coquilles de mollusques. Elle est utilisée pour faire des boutons de nacre et dans l'artisanat pour fabriquer des bijoux naturels. Elle était également utilisée en marqueterie, incrustée dans les meubles, en particulier en Chine. On s'en servait pour décorer les instruments de musique, les montres, les pistolets, les éventails et divers autres produits. L'importation et l'exportation de produits fabriqués en nacre sont contrôlées dans de nombreux pays dans le cadre de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction.
Une perle est créée dans le manteau d'un mollusque quand une particule irritante est recouverte de couches successives de nacre. Bien que la plupart des bivalves puissent créer des perles, les huîtres perlières de la famille des Pteriidae et les moules d'eau douce des familles des Unionidae et des Margaritiferidae sont les principales sources de perles commercialisées car les concrétions calcaires produites par les autres espèces ne sont pas lustrées. Trouver une perle dans une coquille d'huître demande énormément de chance car il faut en ouvrir des centaines avant de trouver une perle. La plupart des perles sont obtenues à partir d'animaux d'élevage dans lesquels une substance irritante a été introduite pour induire la formation d'une perle. Une perle irrégulière peut être obtenue en insérant un implant, généralement en plastique, derrière un lobe du manteau, puis à l'intérieur de la coquille. Il faut en moyenne entre deux et quatre ans pour produire une perle de cette manière, et il faut de la chance pour retrouver des perles bien sphériques. Une autre procédure plus difficile à mettre en œuvre pour obtenir des perles consiste à greffer une partie du manteau d'une huître dont on sait que la nacre est de bonne qualité dans un spécimen adulte et y insérer un noyau de nacre, c'est-à-dire un morceau de nacre issu d'un autre coquillage et poli afin d'en faire une bille ronde. En guidant ainsi la forme de la future perle, on a plus de chance d'obtenir une perle sphérique, et on obtient un produit uniquement constitué de nacre. L'animal peut être ouvert pour en extraire la perle après deux à quatre ans et réensemencé pour qu'il produise une autre perle. La perliculture est une industrie importante au Japon et dans de nombreux autres pays riverains de l'océan Indien et du Pacifique.
Symbolisme

La Coquille Saint-Jacques (Pecten maximus) est l'emblème de Saint Jacques. Elle est devenue l'emblème des pèlerins parcourant le pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle en Galice. La coquille est aujourd'hui associée au pèlerinage et est utilisée comme symbole par les auberges le long de la route puis plus tard comme un signe d'hospitalité.
Selon la mythologie romaine, Vénus, la déesse de l'Amour, est née dans la mer est en est sortie accompagnée de poissons et de dauphins, Botticelli la représentant arrivant dans la coquille d'un pétoncle. Les Romains la vénéraient et ont élevé des monuments en son honneur dans leurs jardins, la priant pour qu'ils ne manquent pas d'eau et que le jardin verdoie. À partir de là les coquilles de pétoncle et d'autres bivalves ont commencé à être utilisés comme symbole de la fertilité. La représentation de la coquille des pétoncles est par ailleurs utilisée en architecture et dans le design et est le logo de Royal Dutch Shell, la célèbre compagnie pétrolière. D'autres bivalves ont une place dans les arts, comme notamment l'huître qui est un sujet privilégié des natures mortes et particulièrement dans l'art flamand et néerlandais du siècle d'Or.
Statut de conservation et sauvegarde

Les bivalves sont globalement moins menacés d'extinction que d'autres catégories d'animaux. Les espèces d'élevage sont notamment très répandues à travers le monde. Toutefois, il faut distinguer le cas des bivalves d'eau douce, beaucoup plus menacés que les bivalves d'eau de mer. Ainsi, un tiers des bivalves dulçaquicoles est menacé selon la liste rouge de l'UICN. Parmi les espèces les plus menacées on peut citer les moules d'eau douce appartenant au genre Margaritifera comme Margaritifera auricularia et la mulette Margaritifera margaritifera. La création de lacs de retenue (absence de courant), de microcentrales électriques (changement des débits), les pratiques agricoles (eutrophisation des cours d'eau, pollution par les pesticides, augmentation de l'érosion des sols et par suite de la turbidité), ainsi que l'introduction de Truites arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss), impropres au développement de la glochidie, ont entraîné la quasi-disparition de cette espèce sur pratiquement toute son aire de répartition, en Europe et en Amérique du Nord. D'autres espèces ont une aire de répartition très limitée, qui mettent en péril sa survie. C'est le cas de Quadrula fragosa qui ne compte plus qu'entre 50 et 1 000 habitants sur 20 km de la rivière Sainte-Croix dans le Minnesota.
Pour conserver ces espèces, outre les diverses mesures de protection pour les espèces concernées, des plans de conservation spécifiques sont mis en œuvre. Ainsi, un Plan National d'Action pour la Mulette perlière a été mis en place en France et la première station d'élevage inaugurée dans le Finistère.
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Annexes
Articles connexes
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- Bivalve, hiéroglyphe égyptien qui le représente schématiquement.
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Auteur: www.NiNa.Az
Date de publication:
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Pelecypoda Lamellibranchia Bivalves Acephala mollusques redirige ici Pour les autres significations voir Acephala Bivalve redirige ici Pour les autres significations voir Bivalve homonymie Vous lisez un article de qualite labellise en 2014 Bivalvia Bivalves Coquilles de bivalves 525 5 0 Ma PreꞒ Ꞓ O S D C P T J K Pg NTommotien du Terreneuvien du Cambrien inferieur a aujourd hui 42 195 collectionsClassification ITISRegne AnimaliaSous regne BilateriaInfra regne ProtostomiaSuper embr LophozoaEmbranchement Mollusca ClasseBivalvia Linnaeus 1758 Classification phylogenetique Position mollusques solenogastres caudofoveates eumollusques polyplacophores conchiferes monoplacophores ganglioneures visceroconques gasteropodes cephalopodes diasomes bivalves scaphopodes Les bivalves Bivalvia a deux valves sont une classe de mollusques d eau douce et d eau de mer nommee egalement Pelecypoda les pelecypodes a pied en forme de hache ou Lamellibranchia les lamellibranches a branchies en lamelles Cette classe comprend notamment les palourdes les huitres les moules les petoncles et de nombreuses autres familles de coquillages Leur corps aplati lateralement est recouvert d une coquille constituee de deux parties distinctes et plus ou moins symetriques Elles sont reliees l une a l autre et peuvent s ouvrir ou se refermer La majorite se nourrissent en filtrant l eau et n ont pas de tete ni de radula Les branchies appelees ctenidies outre leur role dans la respiration captent les substances nutritives contenues dans l eau et ont ainsi un role important dans l alimentation La plupart des bivalves s enfouissent dans les sediments des fonds marins ou ils sont a l abri des predateurs D autres vivent sur le fond marin ou se fixent sur des rochers ou autres surfaces dures Quelques uns peuvent percer des elements en bois en argile ou en pierre pour vivre a l interieur de ces materiaux Enfin certains bivalves comme les petoncles peuvent nager La coquille d un bivalve est composee de carbonate de calcium et comprend deux parties generalement similaires coquille equivalve que l on appelle valves Celles ci sont jointes le long d un de leur bord par un ligament souple qui en reliant ensemble solidement des dents placees sur chacune des valves constitue la charniere Cette disposition permet a la coquille de s ouvrir et se fermer sans que les deux moities ne se desarticulent La coquille presente generalement une symetrie bilaterale la charniere se trouvant dans le plan sagittal La coquille des adultes a une taille qui varie de quelques fractions de millimetre a plus d un metre de longueur mais la plupart des especes ne depassent pas 10 cm Les bivalves sont depuis longtemps un constituant de l alimentation des populations humaines cotieres Les huitres sont pechees et consommees depuis la Prehistoire et la mariculture est plus recemment devenue une source importante d approvisionnement en bivalves pour l alimentation humaine La meilleure connaissance des cycles de reproduction des mollusques a conduit au developpement d ecloseries et de nouvelles techniques d elevage Une meilleure comprehension des dangers potentiels de la consommation de fruits de mer crus ou pas assez cuits a permis d ameliorer le stockage et la transformation de ces animaux par l industrie agroalimentaire Outre leur utilisation comme nourriture les huitres sont la source la plus commune de perles naturelles Les coquilles des bivalves sont utilisees dans l artisanat pour la fabrication de bijoux et de boutons Les bivalves sont egalement parfois utilises pour controler les pollutions marines Les plus anciens fossiles de bivalves jamais retrouves datent du debut du Cambrien il y a plus de 525 Ma Le nombre total d especes vivantes est d environ 9 200 aujourd hui Ces especes sont classees dans 1 260 genres et 106 familles Les bivalves marins y compris ceux des eaux saumatres et les especes estuariennes representent environ 8 000 especes incluses dans quatre sous classes et 99 familles comprenant 1 100 genres Les plus grandes familles de bivalves marins modernes sont les Veneridae avec plus de 680 especes les Tellinidae et les Lucinidae chacune de ces deux dernieres familles comprenant plus de 500 especes Les bivalves d eau douce comprennent sept familles dont la plus importante est celle des Unionidae qui comprend environ 700 especes Etymologie des termes taxonomiques de cette classeLe terme taxonomique Bivalvia a ete utilise pour la premiere fois par Carl von Linne dans la 10e edition de son Systema Naturae en 1758 pour designer les mollusques dont la coquille etait composee de deux valves La classe peut egalement etre designee sous le nom de Pelecypoda signifiant pied hache nom apparu en 1820 dans le Handbuch der Zoologie de Georg August Goldfuss en raison de la forme du pied de l animal lorsqu il l etend D autres noms sont utilises pour designer cette classe comme Lamellibranchia terme invente par Henri Marie Ducrotay de Blainville en 1814 faisant reference aux branchies en forme de lamelles qui ne sont pas une generalite absolue dans le groupe d ou l abandon de cette denomination et Acephala terme invente par Georges Cuvier en 1798 dans son Tableau elementaire de l histoire naturelle des animaux car a la difference des autres mollusques ces animaux n ont pas de tete Le nom de bivalve est derive du latin bis qui signifie deux et valvae qui signifie valve Tous les animaux avec des coquilles comportant deux parties articulees ne sont toutefois pas classes dans la classe des bivalves Ainsi d autres animaux ont des coquilles appariees comme certains Gastropoda des petits escargots de mer de la famille des Juliidae les Brachiopoda et certains crustaces les Ostracoda et les animaux de l ordre des Laevicaudata Le taxon Bivalva a cependant ete conserve en application du principe de priorite de la Commission internationale de nomenclature zoologique au detriment d une definition extensionnelle A l inverse Univalva qui etait le pendant de ce taxon pour les mollusques a un seul element de coquille s est avere paraphyletique aussi a t il ete abandonne AnatomieLes bivalves presentent une grande variete de formes et de couleurs suivant les especes Certains comme les coques sont presque globuleux et peuvent sauter grace a des mouvements de leur pied D autres comme les couteaux sont bien adaptes pour s enfoncer dans le sol et creuser des galeries grace a leur coquille allongee et leur puissant pied Les tarets de la famille des Teredinidae ont un corps allonge vermiforme mais les valves de la coquille sont de taille reduite et sont placees a l extremite anterieure du corps ou elles permettent a l animal de creuser des tunnels dans le bois Schema representant l anatomie d une Moule perliere d eau douce Margaritifera margaritifera 1 adducteur posterieur 2 adducteur anterieur 3 4 branchies 5 siphon exhalant 6 siphon inhalant 7 pied 8 dent 9 charniere 10 manteau 11 umbo Schema de l anatomie d une palourde du genre Tapes Schema de l anatomie de l huitre creuse Coquille Article detaille Coquille mollusque Principaux constituants d une coquille de bivalve 1 plan sagittal 2 lignes de croissance 3 ligament 4 umbo Aulacomya atra ou moule de Magellan Chili moule de grande taille La coquille des bivalves est composee de deux valves calcaires maintenues ensemble par un ligament Elle presente generalement une symetrie bilaterale la charniere se trouvant dans le plan sagittal Sa formation resulte d un processus biologique que l on appelle la biomineralisation La coquille des bivalves est composee d une fraction minerale comptant pour plus de 95 du poids de la coquille et d une fraction organique constituant la matrice inferieure a 5 La fraction minerale est essentiellement constituee de carbonate de calcium Ce compose se presente sous deux formes cristallines on dit qu il est polymorphe la calcite cristaux rhomboedriques et l aragonite cristaux orthorhombiques Certaines coquilles sont constituees exclusivement de calcite comme celle de la coquille Saint Jacques Pecten maximus d autres d aragonite comme la coque commune l amande de mer Glycymeris glycymeris et d autres comprennent ces deux elements combines comme les moules Parfois l aragonite forme une couche nacree interne comme c est le cas pour les animaux de l ordre des Pterioida Dans d autres taxons on trouve des couches alternees de calcite et d aragonite Le ligament et les byssus s ils sont calcifies sont composes d aragonite La matrice organique est composee de proteines et de glucides La coquille s organise en trois principales couches le periostracum l ostracum et l hypostracum elabores a differentes regions du manteau La couche la plus externe de la coquille est le periostracum une couche semblable a de la peau constituee principalement de polysaccharides de glycoproteines et de proteines comme la conchyoline Le periostracum est secrete dans la rainure entre les couches exterieure et intermediaire du manteau et est habituellement de couleur olive ou brune Il s use avec le temps et les frottements de la coquille et a souvent disparu chez les animaux ages L ostracum est une couche prismatique constituee de prismes aragonitiques hexagonaux empiles et enrobes par une matrice proteique de conchyoline L hypostracum dite couche foliee presente un enchevetrement regulier de feuillets paralleles d aragonite et de conchyoline Coquille equivalve de Coque glauque Cerastoderma glaucum avec des valves inequilaterales La coquille s agrandit de deux facons les valves croissent en longueur grace aux secretions du manteau au niveau de son bord ventral et elles s epaississent graduellement tout au long de la vie de l animal sur tout l interieur de la coquille Cette croissance est rythmee par le metabolisme de l animal qui depend lui meme des apports nutritifs ou de la periode de reproduction et de parametres environnementaux comme la temperature de l eau ou les marees Ainsi l animal croit en deposant successivement des couches de croissance qui sont visibles au niveau de la coquille car separees par des stries En regle generale la croissance est stoppee annuellement lors des mois les plus chauds ou des mois les plus froids d ou la presence sur la coquille de stries concentriques correspondant aux arrets de croissance hivernaux ou estivaux Toutefois les stries peuvent avoir d autres significations et indiquer des tempetes ou autres accidents climatiques ayant perturbe l environnement du bivalve des attaques de predateurs ou des episodes de reproduction Par ailleurs les stries sont parfois peu visibles a la surface de la coquille du fait de l usure par exemple et on peut etre plus precis pour determiner l age d un bivalve en le coupant transversalement et en examinant les stries de croissance au niveau de l epaisseur de la coquille L utilisation de cette technique a modifie les connaissances sur la longevite de nombreux bivalves Par exemple la Mye commune Mya arenaria dont on pensait qu elle avait une courte duree de vie peut en fait atteindre l age de 28 ans En observant au microscope une coupe transversale des stries de croissance journalieres sont meme visibles chez des bivalves subtidaux qui sont emerges une fois par jour a maree basse Les increments journaliers observables sont similaires a ceux observes chez les otolithes et seraient plutot dus a la maree stress d emersion irreguliere qu a l alternance jour nuit Gros plan sur une charniere d un bivalve de la famille des Spondylidae L ornementation des valves est variee La coquille peut etre lisse striee costulee tuberculee epineuse carenee etc Ainsi les palourdes presentant des stries concentriques les petoncles des cotes radiales et les huitres un treillis de marques irregulieres Les deux valves sont normalement egalement convexes coquille equivalve mais peuvent differer l une de l autre en taille et en forme coquille inequivalve par alteration de la symetrie bilaterale Chaque valve peut etre symetrique par rapport a un axe passant par le sommet de la valve et le milieu du bord oppose valve equilaterale dont la croissance est symetrique de part et d autre du crochet ou dissymetrique valve inequilaterale Elle est libre ou fixee soit par un byssus qui passe dans une echancrure de l oreillette de la valve soit par soudure directe de la region umbonale de la valve Les deux valves s articulent dorsalement autour d un dispositif marginal forme d une charniere constituee d un certain nombre de dents et d une structure elastique tres imparfaitement calcifiee le ligament qui tend a ouvrir la coquille le long de ses marges anterieure posterieure et surtout ventrale Ce ligament agit dans ce sens de maniere antagoniste aux muscles adducteurs fixes a la surface interne des deux valves qui ferment activement la coquille par contraction Le ligament peut etre place en position interne ou externe suivant l espece La position du ou des muscles est souvent clairement visible a l interieur des valves vides car ils laissent des cicatrices circulaires ou ovales Pres de la charniere de la coquille on trouve l umbo une protuberance noueuse et arrondie Il s agit de la partie la plus ancienne de la coquille qui s agrandit ensuite au niveau des bords du cote oppose L umbo presente le plus souvent un crochet qui determine le bord dorsal de la coquille La zone d articulation correspond a la region dorsale de la coquille et le bord inferieur a la region ventrale Les dents dont le role est d empecher les valves de se decaler lateralement l une par rapport a l autre peuvent avoir differentes dispositions Elles font face a des fossettes au niveau de la valve opposee dans lesquelles elles s inserent On peut trouver deux types de dents les dents cardinales placees le plus pres du crochet et les dents laterales situees en avant des dents cardinales plus eloignees du crochet Le nombre et l agencement des dents est une cle importante dans l identification des bivalves Lorsque le crochet est situe vers le haut la valve dont la marge anterieure est situee vers la gauche est consideree comme la valve gauche tandis que celle dont la marge anterieure est situee vers la droite est la valve droite Le byssus et le pied sont situes dans la partie anterieure de la coquille tandis que les siphons sont places dans la partie posterieure Manteau Interieur d un bivalve ici un membre de la famille des Veneridae Chez tous les mollusques le manteau forme une fine membrane couvrant le corps de l animal et formant des lobes Chez les bivalves les lobes du manteau secretent les valves et sa crete secrete l ensemble de la charniere qui est composee d un ligament de byssus et de dents Ces deux lobes fusionnes avec les visceres dans la region dorsale delimitent la cavite palleale dans la partie ventrale de l animal Le benitier geant Tridacna maxima dans un aquarium le manteau depasse a l exterieur de la coquille et est bien visible car tres colore A l interieur des valves vides on peut voir une ligne brillante parallele au bord exterieur de la coquille et qui relie souvent les muscles adducteurs Cette ligne appelee ligne palleale doit sa presence a l existence parallelement au bord de la coquille du bivalve d une rangee etroite et continue de minuscules muscles retracteurs du manteau qui relient celui ci a la coquille La fonction de ces petits muscles est de retirer le bord libre du manteau pour le mettre hors de danger lorsque cela est necessaire en cas de tentatives de predation mineures En revanche le bord est laisse libre Il est plus epais que le reste du manteau et compose de trois bourrelets Suivant les especes le bord du manteau peut etre pigmente ou porter des tentacules ou des yeux comme chez les Pectinidae Ce bord est fortement innerve tout comme la partie palleale du manteau et ce dernier a donc un role sensoriel important Il declenche la fermeture de la coquille lorsque les conditions de milieu ne sont pas favorables ou lorsqu un danger est present Il a aussi un role dans la respiration de l animal le stockage des reserves de l animal sous forme de glycogene et de lipides la dissemination des gametes ou l alimentation en effectuant un premier tri des particules entrant en son sein Chez certains bivalves notamment ceux qui vivent enterres dans les sediments des fonds marins le manteau forme deux siphons a l extremite posterieure de la coquille par lesquels l eau est inhalee et expulsee Cela permet a l animal de respirer et de s alimenter de particules en suspension mais egalement d excreter les dechets de son metabolisme et de se reproduire La plupart des bivalves munis de siphons sont capables de les retracter a l interieur de la coquille Ils sont alors dotes d un espace en forme de poche dans lequel les siphons s inserent quand ils sont retractes qui est visible a l interieur de la valve sous la forme d une echancrure situee au niveau de la ligne palleale et appelee sinus palleal Muscles Le muscle adducteur posterieur est bien visible sur cette coquille entrouverte de Moule commune Mytilus edulis Les principaux muscles des bivalves sont les muscles adducteurs qui sont generalement au nombre de deux comme chez les moules et les palourdes qui ont un muscle anterieur et un muscle posterieur meme si les muscles anterieurs peuvent etre de taille reduite ou meme avoir disparu chez certaines especes D autres especes encore presentent trois muscles adducteurs Chez les bivalves sedentaires qui sont poses sur une de leurs valves comme les huitres et les petoncles le muscle adducteur anterieur a disparu et le muscle posterieur est place au centre Chez les Limoida qui peuvent nager en ouvrant et fermant successivement leurs valves il y a egalement un seul muscle adducteur place en position centrale Ces muscles puissants relient les deux valves afin de fermer la coquille Ils travaillent en opposition au ligament qui tend a ecarter les valves Les muscles adducteurs sont composes de deux types de fibres musculaires des fibres musculaires striees pour des mouvements rapides fuite lors de la menace d un predateur et des fibres musculaires lisses pour exercer une force prolongee dans le temps et garder par exemple la coquille close ces deux types de fibres laissant parfois une couleur differente au niveau de l empreinte de l adducteur sur l interieur de la coquille Les differentes empreintes musculaires sur la valve de Mytilus galloprovincialis a droite 1 muscle adducteur anterieur 2 muscle retracteur anterieur du pied 3 impression palleale 4 muscles retracteurs posterieurs du pied et du byssus 5 muscle adducteur posterieur 6 muscle du siphon anal La fermeture de la coquille est un phenomene actif assure par un muscle adducteur especes monomyaires ou deux especes dimyaires telles que palourdes et moules L impression du manteau sur l interieur de l une des deux valves est dite impression palleale Quand les impressions musculaires sur la coquille sont egales le bivalve est dit homomyaire ou isomyaire quand elles sont inegales il est dit heteromyaire ou anisomyaire L impression musculaire anterieure souvent plus reduite est situee au dessous de la bouche L impression musculaire posterieure souvent plus developpee est situee au dessous de l anus Parmi les autres muscles des bivalves certains soutiennent le manteau et le relient a la coquille Ceux ci laissent une cicatrice en forme d arc a l interieur de la valve vide la ligne palleale Un couple de muscles protracteur et retracteur du pied permet le mouvement de cet organe Chez certains bivalves comme les huitres et les coquilles Saint Jacques ces muscles sont absents et ces animaux sont incapables d etendre leur pied Enfin d autres couples de muscles controlent les siphons et les byssus Pied et byssus Moule attachee a son support par son byssus Le pied est un organe musculeux situe a la base de la masse viscerale des bivalves Il peut servir au deplacement chez le jeune et plus rarement chez l adulte Il sert le plus souvent a enfouir l animal et est particulierement puissant et bien developpe chez les bivalves qui vivent enfouis dans le substrat Pour cela le pied sort de l animal en passant entre les deux moities du manteau et s enfonce legerement dans le sable Les muscles retracteurs du sable permettent ensuite au bivalve de s enfoncer dans le fond marin a la suite du pied Il est tres rudimentaire chez des especes qui vivent en eau libre comme les huitres ou les moules En position mediane du pied on trouve la glande byssogene qui secrete les byssus Ces filaments elastiques permettent a l animal de se fixer sur le substrat et sont donc tres important chez des especes comme les moules ou certains pectinides qui vont pouvoir s ancrer solidement sur un support Ces fibres a base de proteines quinone et de keratine ont une cuticule exterieure riche en tyrosine appele aussi dopa un acide amine particulier tres adhesif qui s associent avec des ions ferriques pour donner un complexe tres resistant a l usure et ayant une grande capacite d extension Systeme nerveux et organes des sens Les habitudes sedentaires des bivalves ont conduit a l elaboration d un systeme nerveux qui est moins complexe que pour la plupart des autres mollusques Ces animaux n ont pas de cerveau et le systeme nerveux est constitue d un reseau de nerfs et de paires de ganglions Chez presque tous les bivalves les plus primitifs il y a deux ganglions cerebro pleuraux de chaque cote de l œsophage Les ganglions cerebraux controlent les organes sensoriels tandis que les ganglions pleuraux sont relies aux nerfs de la cavite du manteau Les ganglions pedaux qui controlent le pied sont situes a sa base et les ganglions visceraux qui peuvent etre assez important chez les bivalves qui se deplacent en nageant sont situes sous le muscle adducteur posterieur Ces ganglions sont tous deux connectes aux ganglions cerebro pleuraux par des axones Les bivalves dotes de longs siphons peuvent aussi avoir des ganglions dedies pour les controler Les coquilles Saint Jacques presentent de petits yeux sur la bordure de leur manteau Les organes sensoriels des bivalves ne sont pas bien developpes et sont en grande partie situes en marge de la partie posterieure du manteau Il s agit generalement de mecanorecepteurs ou de chemorecepteurs situes dans de courts tentacules Les cellules chemoreceptrices analysent l eau et sont sensibles au toucher Elles se trouvent generalement pres des siphons mais chez certaines especes elles bordent toute la cavite du manteau L osphradium est un amas de cellules sensorielles situe en dessous du muscle adducteur posterieur et qui permet a l animal d analyser l eau et de mesurer sa turbidite mais il n est probablement pas homologue avec la structure du meme nom que l on rencontre chez les escargots et les limaces Les statocystes permettent au bivalve de detecter et de corriger son orientation Chaque statocyste comporte un petit sac borde de cils sensoriels qui detecte le mouvement d une masse minerale un statolithe par gravite Dans l ordre des Anomalodesmata le siphon inhalant est entoure de tentacules sensibles aux vibrations qui permettent a ces animaux de detecter leurs proies Beaucoup de bivalves n ont pas d yeux mais quelques membres des super familles des Arcoidea Limopsoidea Mytiloidea Anomioidea Ostreoidea et Limoidea ont des yeux simples sur la bordure du manteau Ils sont composes d un amas de cellules photo sensorielles et d une lentille Les petoncles ont des yeux plus complexes munis d une lentille d une retine a deux couches et d un miroir concave Tous les bivalves ont des cellules sensibles a la lumiere qui leur permettent de detecter une ombre tombant sur l animal Circulation et respiration Huitre avec les branchies bien visibles en bleu gris Les bivalves ont un systeme circulatoire ouvert et les organes baignent dans l hemolymphe Le cœur a trois chambres deux oreillettes qui recoivent le sang des branchies et un ventricule unique Le ventricule est musculaire et pompe l hemolymphe vers l aorte et ensuite vers le reste du corps Il pompe lentement d un rythme allant de 0 2 a 30 battements par minute Certains bivalves ont une seule aorte mais la plupart en ont une seconde generalement plus petite desservant les regions posterieures de l animal L oxygene est absorbe dans l hemolymphe au niveau des branchies qui constituent la surface primaire de l appareil respiratoire Les branchies pendent dans la cavite du manteau dont la paroi constitue une surface respiratoire secondaire avec ses vaisseaux capillaires Chez les especes qui n ont pas de branchies telles que les especes de la sous classe des Anomalodesmata la paroi de la cavite du manteau est le seul organe intervenant dans la respiration Les bivalves sont adaptes aux environnements soumis aux marees et peuvent survivre pendant plusieurs heures hors de l eau en fermant hermetiquement leurs coquilles Certaines especes d eau douce lorsqu elles sont exposees a l air peuvent laisser leur coquille legerement ouverte et permettre aux echanges gazeux d avoir lieu L hemolymphe n a generalement aucun pigment respiratoire bien que les membres de la famille des Arcidae et des Limidae soient connus pour posseder de l hemoglobine dissoute directement dans le serum Chez le genre carnivore Poromya l hemolymphe a des amibocytes rouges contenant de l hemoglobine Appareil digestif Les siphons jouent un role majeur dans l alimentation des especes fouisseuses On differencie bien ici le siphon inhalant largement ouvert et le siphon exhalant partiellement ferme ici un Chez la plupart des bivalves non fouisseurs l eau est aspiree dans la coquille via la surface ventrale posterieure de l animal passe a travers les branchies et se replie pour etre expulsee juste au dessus du lieu d admission Chez les especes fouisseuses il peut y avoir deux siphons retractables allonges pouvant atteindre la surface du fond marin un pour inhaler l eau de mer et l autre pour l exhaler Les branchies des bivalves filtreurs sont connues comme des ctenidies et se sont specialisees pour augmenter leur capacite a capturer la nourriture Par exemple les cils sur les branchies qui servaient a l origine a eliminer les sediments indesirables se sont adaptes pour capturer les particules de nourriture et les transporter dans un flux constant de mucus vers les palpes labiaux qui entourent la bouche et lui transmettent les aliments Les filaments des branchies sont aussi beaucoup plus longs que ceux des bivalves plus primitifs et sont replies pour creer une rainure a travers laquelle les aliments peuvent etre transportes La structure des branchies varie considerablement et peut etre utilisee pour la classification des bivalves Le tube digestif des bivalves se compose typiquement d un minuscule œsophage de l estomac et de l intestin L hepatopancreas entoure l estomac et secrete des enzymes pour digerer les aliments mais comprend egalement des cellules capables de phagocyter des particules de nourriture et de les digerer par voie intracellulaire Dans le cas des bivalves filtreurs l estomac est relie a une poche tubulaire de laquelle une tige de mucus solidifie connue comme le stylet cristallin emerge et se projette dans l estomac Les cils du sac permettent au stylet de tourner faisant circuler le flux de mucus contenant les aliments ingeres par la bouche et permettant de melanger le contenu de l estomac Ce mouvement de rotation constante propulse les particules de nourriture a l arriere de l estomac ou elles sont triees et ou les plus petites particules sont dirigees vers les glandes digestives et les particules les plus lourdes vers l intestin L intestin tres sinueux dirige les dechets vers le rectum puis ils sont evacues sous forme d excrements solides par le jet d eau exhalant via l anus L alimentation et la digestion sont calees sur le cycle des marees Les bivalves carnivores ont un stylet tres reduit et un gesier chitineux qui les aide a broyer les aliments en amont de l estomac pour favoriser la digestion Autrement leur intestin est similaire a celui des bivalves filtreurs Systeme urogenital Les bivalves sont en regle generale gonochoriques avec des individus males et des individus femelles les sexes pouvant parfois etre reconnus par la coloration des glandes genitales les gonades Chez certaines especes des lignees males et femelles coexistent dans la gonade hermaphrodisme simultane ou synchrone ou s y succedent hermaphrodisme successif a maturation asynchrone des gametes En general l organe de reproduction des bivalves est constitue de glandes genitales acineuses paires La gonade constitue un organe bien distinct chez certaines especes comme les pectinides mais n est pas differenciee et enveloppe la glande digestive chez d autres comme les Ostreidae et les Mytilidae Elle est alors localisee sous l epithelium du manteau enveloppee dans du tissu conjonctif Chez les premiers cites on peut meme facilement identifier les males et les femelles car les gonades des premiers sont blanches tandis que celles des secondes sont rouges Chez l huitre la gonade n est visible qu en periode de reproduction ou elle occupe 50 de la masse corporelle Comme pour la plupart des autres mollusques les organes excreteurs des bivalves sont une paire de nephridies Chacune est constituee d un long tube glandulaire qui debouche dans la cavite du corps juste au dessous du cœur et d une vessie qui stocke l urine Il y a aussi des glandes pericardiques soit en prolongement des oreillettes du cœur soit attachees au pericarde qui sont des organes de filtration supplementaires Les dechets metaboliques sont evacues par les vessies a travers une paire d ouvertures pres de l avant de la partie superieure de la cavite du manteau d ou elles rejoignent le courant d eau exhalant Taxa ressemblants Fossile de brachiopode datant du Jurassique avec son lophophore intact ici un Liospiriferina rostrata Les brachiopodes sont des organismes marins recouverts d une coquille et qui ressemblent aux bivalves dans le sens qu ils sont de taille similaire et possedent une coquille composee de deux valves Toutefois les brachiopodes ont evolue il y a tres longtemps de la lignee qui a donne les bivalves et la ressemblance entre ces animaux vient seulement de leurs modes de vie proches La difference entre ces deux groupes est liee a leurs ancetres differents En fait il s agit d un cas de convergence evolutive ces deux groupes ayant developpe des structures similaires en reponse aux memes problematiques Les brachiopodes sont aujourd hui nettement moins courants que les bivalves Ces deux groupes ont une coquille composee de deux valves mais organisee de maniere differente Ainsi chez les brachiopodes les deux valves sont positionnees sur les faces ventrales et dorsales tandis qu elles sont placees d un cote et de l autre chez les bivalves et sont generalement symetriques Les brachiopodes ont par ailleurs un lophophore un organe rigide cartilagineux enroule particulierement bien adapte a l alimentation par filtration de l eau qu il partage avec deux autres groupes d invertebres marins les ectoproctes et les phoronidiens La coquille des brachiopodes est souvent composee de phosphate de calcium et de carbonate de calcium tandis que celle des bivalves est uniquement composee de carbonate de calcium Ecologie et comportementComportement Des Veneridae sous l eau avec leurs siphons visibles La plupart des bivalves ont adopte un mode de vie sedentaire voire sessile passant souvent l integralite de leur vie dans la zone ou ils sont arrives lorsqu ils etaient au stade larvaire La majorite des bivalves composent la faune benthique vivant enterres au fond de l eau dans des substrats comme le sable la boue les limons les graviers ou les fragments de coraux De nombreux bivalves vivent dans l estran ou les sediments demeurent humides meme lorsque la maree est basse Quand ils sont enterres dans des sediments les bivalves sont proteges des vagues de la dessiccation des temperatures excessives lorsque la maree est basse et des variations de salinite causees par les precipitations Ils sont egalement hors de portee de la plupart des predateurs Leur strategie generale consiste a etendre leurs siphons vers la surface pour se nourrir et respirer lorsque la maree est haute et a descendre plus profondement dans le sable ou a tenir leur coquille fermement close lorsque la maree est basse Ils utilisent leur pied musculeux pour creuser dans le substrat Pour cela les bivalves relachent leurs muscles adducteurs et ouvrent leur coquille de maniere a rester en position stable tandis que le pied creuse le sol en dessous Puis ils dilatent l extremite de leur pied retractent leurs muscles pour fermer la coquille et raccourcissent leur pied pour s enfoncer dans le sol Ils repetent ensuite ce procede autant de fois qu il est necessaire pour s enfoncer suffisamment profond D autres bivalves comme les moules sont ancres a des surfaces dures grace a de solides byssus faits de keratine et de quinones Ils sont plus exposes aux predateurs que les bivalves qui vivent sous la surface du fond marin Certains bivalves tels que les Ostreidae les Chamidae les Anomiidae les Spondylus et les Plicatulidae se fixent solidement a des rochers des racines comme dans les mangroves ou de plus grands coquillages morts Chez les huitres la valve inferieure est presque plate tandis que la valve superieure developpe couche apres couche des formes cornues renforcees par du carbonate de calcium On les rencontre parfois dans des lits denses dans la zone neritique et comme plupart des bivalves elles se nourrissent en filtrant l eau de mer Bien que certaines bivalves non sessiles utilisent leur pied pour se deplacer ou pour creuser les membres de la famille des Sphaeriidae que l on trouve en eau douce se caracterisent par leur capacite a grimper assez facilement le long des plantes aquatiques grace a leur long pied flexible Sphaerium corneum par exemple grimpe en haut des elodees situees au bord des lacs et etangs L animal peut ainsi trouver la meilleure position pour filtrer l eau Autrefois comme durant le Devonien certains bivalves par exemple vivaient en eau libre Alimentation La plupart des bivalves se nourrissent de phytoplancton comme ces diatomees La plupart des bivalves sont des animaux microphages qui se nourrissent d aliments reduits a l etat de particules principalement du phytoplancton mais aussi des particules organiques comme des fragments d animaux morts ou des micro organismes vivants bacteries et micro heterotrophes Ils ont deux strategies differentes pour collecter ces aliments Les bivalves sont majoritairement des animaux filtreurs suspensivores pouvant filtrer plusieurs litres d eau par heure en regime normal N ayant ni radula ni masse buccale ni glandes salivaires ils utilisent leurs branchies pour capturer des particules de nourriture comme le phytoplancton dans l eau avec les palpes labiaux organes lamellaires parfois tres developpes de part et d autre de la bouche ils collectent les particules alimentaires qui penetrent dans la cavite palleale grace a un courant d eau assez faible de l ordre de quelques cm min cree par les cils de cette cavite palleale puis qui passent sur leurs branchies Les particules contenues dans l eau sont alors triees selon leur taille le tissu branchial recouvert de mucus constituant un veritable systeme de grilles Les particules les plus grossieres sont rejetees d emblee sont englobees de mucus et rejetees sous forme de pseudo feces Le tri se poursuit dans l estomac qui est d une extreme complexite L essentiel de la digestion proprement dite se deroule dans la volumineuse glande digestive qui communique avec l estomac puis se termine dans l intestin relativement simple Leurs siphons leur permettent alors de pomper l eau et les particules qui seront filtrees a travers les branchies Les Protobranchia se nourrissent d une maniere differente en raclant les detritus du fond marin et il s agissait peut etre du mode originel d alimentation utilise par tous les bivalves avant que les branchies ne deviennent adaptees a l alimentation par filtration Ces bivalves primitifs s accrochent sur le substrat avec une paire de tentacules situes au bord de la bouche dont chacun possede un seul palpe Les tentacules sont couverts de mucus qui retient la nourriture et de cils qui transportent les particules vers les palpes Ces dernieres trient ensuite les particules en rejetant celles qui ne sont pas comestibles ou sont trop grandes pour etre digerees et amenent les autres vers la bouche Quelques bivalves du type Septibranches ancienne classification de bivalves vivant dans la vase tels que Poromya granulata sont carnivores et mangent des proies beaucoup plus grosses que les micro algues consommees par les autres bivalves Chez ces animaux les branchies sont relativement petites et forment une barriere perforee d ou le terme de septum branchie modifiee separant la cavite principale du manteau d une petite chambre a travers laquelle l eau est expiree Les muscles puisent de l eau par le siphon qui est modifie en un organe en forme de capuchon et peut etre utilise pour aspirer de petits crustaces et des vers Le siphon peut etre retracte rapidement et retourne a l interieur du bivalve ce qui porte la proie dans l extension de la bouche L estomac est transforme en une poche a paroi fortement musclee renforcee par une epaisse cuticule qui est capable d ecraser l exosquelette des petits invertebres L intestin est modifie de sorte que les particules de nourriture peuvent etre digerees Il existe quelques particularites Le genre Entovalva est endosymbiotique et on le trouve seulement dans l œsophage des concombres de mer Il a un manteau qui recouvre completement ses petites valves Quand le concombre de mer aspire des sediments le bivalve fait passer l eau a l interieur de ses branchies et en extrait de fines particules organiques Pour eviter d etre emporte dans le tractus digestif il est attache a la gorge de son hote par son byssus Le concombre de mer n est pas mis en danger par le bivalve Le Protobranche en depourvu d appareil digestif est chimiotrophe Les benitiers qui vivent dans des eaux indo pacifiques pauvres en ressources nutritives tirent un complement de nourriture d une symbiose avec des zooxanthelles qu ils hebergent dans leur manteau Predateurs La loutre de mer fait partie des nombreux animaux qui se nourrissent de bivalves La coque epaisse et de forme arrondie des bivalves en fait des proies difficiles pour les predateurs potentiels Neanmoins un certain nombre d animaux les incluent dans leur regime alimentaire De nombreuses especes de poissons demersaux se nourrissent de bivalves comme la Carpe commune Cyprinus carpio qui est utilisee dans la partie superieure du fleuve Mississippi pour tenter de controler la Moule zebree Dreissena polymorpha Certains comme les poissons plats se contentent parfois de brouter les siphons qui depassent a la surface du sable Des oiseaux comme l Huitrier pie Haematopus ostralegus ouvrent la coquille des bivalves en ecartant legerement les deux valves pour y introduire leur long bec qui sectionne le muscle les reliant Le Goeland argente Larus argentatus lache parfois de gros coquillages sur les rochers afin de les ouvrir Les Loutres de mer Enhydra lutris se nourrissent de diverses especes de bivalves et ont ete observees utilisant des pierres posees en equilibre sur leurs poitrines comme des enclumes sur lesquelles elles frappent les coquilles pour les fendre et se nourrir de leur contenu Le Morse du Pacifique Odobenus rosmarus divergens est l un des principaux predateurs se nourrissant de bivalves dans les eaux arctiques Les mollusques sont consommes par l Homme depuis la Prehistoire comme en temoignent les restes de coquilles de mollusques retrouves parmi d anciens dechets domestiques L examen de ces depots au Perou a procure un moyen pour dater les passages d El Nino passes en raison des perturbations causees aux bivalves et repercutes sur la croissance de leur coquille Parmi les predateurs invertebres on compte notamment les crabes les etoiles de mer et les poulpes Les crabes cassent les coquilles avec leurs pinces et les etoiles de mer utilisent leur systeme hydraulique pour ecarter les valves puis inserent une partie de leur estomac entre les valves pour digerer le corps du bivalve Il a ete constate experimentalement que les crabes et les etoiles de mer preferent les bivalves qui sont attaches par des fils de byssus a ceux qui sont colles sur le substrat C est probablement parce qu ils ne peuvent pas manipuler les coquilles de ces derniers et les attaquer sous des angles differents pour les ouvrir plus facilement Les poulpes ouvrent egalement les bivalves par la force ou font un trou dans la coque et y inserent un fluide digestif avant d en aspirer le contenu liquefie Certains gasteropodes carnivores comme les buccins Buccinidae et les Muricidae se nourrissent aussi de bivalves en percant leurs coquilles Nucella lamellosa perce un trou avec sa radula et l aide d une secretion qui dissout la coquille Il insere ensuite son proboscis extensible et aspire le contenu de sa victime generalement une Moule commune Les buccins ont besoin de quelques heures pour percer la coquille vivre sur l estran constitue alors un avantage pour les bivalves car le gasteropode ne peut pas les attaquer pendant qu ils sont emerges Parasites et faune commensale Moule commune portant une balane Les mollusques peuvent egalement faire l objet de commensalisme et de parasitisme Ainsi certains gasteropodes parasites du genre Odostomia deploient une trompe qui passe par la coquille ouverte pour aller sucer l hemolymphe des moules qu ils parasitent On retrouve frequemment de petits crabes de la famille des Pinnotheridae a l interieur des coquilles de palourdes huitres moules et petoncles Ces crabes s abritent dans les coquilles et se nourrissent de particules alimentaires retenues par les bivalves Ils semblent tres peu porter prejudice a leur hote bien que de recentes etudes aient montre qu ils pouvaient causer des dommages aux branchies et ralentir la croissance du coquillage Sa presence n a en tout cas aucun interet pour le bivalve Plusieurs especes fragilisent les coquilles d huitres en en percant la coquille pour s abriter C est notamment le cas de certains annelides polychetes de la famille des Spionidae les polydores responsables du chambrage des huitres une deuxieme chambre apparait a l interieur de la coquille de l animal La Bouviere Rhodeus sericeus est un poisson qui pond ses œufs dans les siphons de certaines moules d eau douce Les œufs eclosent a l interieur de la moule et les larves parasitent alors le bivalve en se nourrissant de son hemolymphe avant de rejoindre l eau libre Les coquilles sont par ailleurs le support de divers organismes aquatiques qui vivent a sa surface sans gener le bivalve Ainsi les coquilles de moules et d huitre portent regulierement des balanes des algues de petites anemones des hydraires ou des bryozoaires Par ailleurs les denses peuplements de moules peuvent abriter une faune qui vit entre les coquilles comme des ophiures telle Ophiothrix fragilis des crustaces ou des vers Maladies Les bivalves sont egalement sujets a diverses maladies qui peuvent etre devastatrices pour certaines populations Leur impact est amplifie par la concentration d animaux dans les elevages Parmi les maladies qui touchent les bivalves a l etat sauvage bon nombre sont causees par des protozoaires ou des parasites unicellulaires On peut notamment citer la causee par Bonamia ostreae qui est responsable de la disparition de l huitre europeenne dans certaines zones de son aire de repartition et Bonamia roughleyi en Australie la maladie de la baie de Delaware la maladie de l organisme de mer causee par Haplosporidium costale et infectant l Huitre de Virginie Crassostrea virginica la maladie des Abers causee par Marteilia refringens la mykrocytose causee par Mikrocytos mackini ou le dermocystidium une maladie fongique causee par Perkinsus marinus En ecloserie les larves sont touchees par des bacteries appartenant souvent au genre Vibrio qui engendrent d importantes mortalites Mecanismes de defense Donax striatus s enfoncant dans le sable Les couteaux peuvent s enfoncer dans le sable a une grande vitesse pour echapper aux predateurs Ainsi Siliqua patula pose sur la surface de la plage peut s enfouir completement en sept secondes et le Couteau americain Ensis directus peut en faire de meme en quinze secondes Les Coquilles Saint Jacques et les especes du genre Lima peuvent nager en ouvrant puis fermant leurs valves rapidement L eau est ejectee de chaque cote de la charniere et elles se deplacent en claquant leurs valves en avant Les petoncles ont des yeux simples autour de la bordure du manteau et peuvent faire claquer leurs valves rapidement pour echapper a un danger Les coques peuvent utiliser leur pied pour se deplacer sur le fond marin ou bondir loin des menaces Le pied est dans ce cas d abord etendu avant d etre contracte soudainement comme un ressort projetant vers l avant l animal Chez de nombreux bivalves qui possedent des siphons ceux ci peuvent etre rentres en securite dans la coquille Si les siphons laisses par inadvertance sont attaques par un predateur ils se cassent L animal peut les regenerer plus tard par un processus qui commence lorsque les cellules a proximite du site endommage s activent et remodelent le tissu pour lui redonner sa forme et sa taille preexistante Certains mollusques du genre Limaria comme Limaria fragilis peuvent produire une secretion nocive lorsqu ils sont menaces Ces bivalves possedent de nombreux tentacules sur la frange de leur manteau qui depassent de la coquille quand ils se nourrissent S ils sont attaques ils abandonnent leurs tentacules selon un processus connu sous le nom d autotomie La toxine liberee est desagreable et les tentacules detaches continuent a se tortiller ce qui peut egalement servir a detourner l attention des predateurs potentiels La longevite des bivalves est tres variable d une espece a l autre mais peut atteindre des records Ainsi la coquille d une palourde appartenant a l espece Arctica islandica pechee en 2006 a revele que cet individu avait vecu 507 ans ce qui constitue un record pour un organisme vivant bien que certains autres organismes dont il est plus difficile de determiner l age puissent certainement vivre plus longtemps Le bivalve en question a ete nomme Ming en reference a la dynastie qui regnait sur la Chine lorsqu il est ne Reproduction et developpement Larve veligere precoce d un bivalve egalement appelee larve D du fait de sa forme caracteristique Generalement la reproduction releve du gonochorisme les sexes sont separes bien que quelques cas d hermaphrodisme soient connus Les gonades sont situees pres des intestins et sont soit ouvertes vers les nephridies soit sur un pore separe dans la cavite du manteau Les gonades des males et des femelles liberent respectivement leur sperme et leurs œufs dans la colonne d eau La ponte peut avoir lieu continuellement ou etre declenchee par des facteurs environnementaux tels que la longueur de la journee la temperature de l eau ou la presence de sperme dans l eau Certaines especes relachent leurs gametes lentement mais d autres les liberent en lots ou toutes a la fois Des cas de frai de masse ont parfois lieu lorsque tous les bivalves d une zone synchronisent leur ponte La fertilisation est generalement externe Il faut quelques heures a quelques jours pour que les œufs donnent naissance a des larves trochophores planctoniques Celles ci se developpent ensuite en larves veligeres La larve veligere precoce est appelee larve D du fait de sa forme caracteristique Les larves veligeres menent une vie planctonique de quelques jours a quelques semaines avant de se metamorphoser et de se poser sur le fond pour devenir des jeunes que l on connait comme des naissains Les organismes adultes benthiques possedent le plus souvent une larve meroplanctonique Chez certaines especes comme celles du genre Lasaea les femelles aspirent de l eau contenant le sperme du male via leurs siphons inhalants et la fertilisation est interne Ces especes elevent ensuite les jeunes dans la cavite de leur manteau les relachant ensuite dans l eau sous la forme de larves veligeres ou de jeunes rampants La plupart des larves de bivalves qui eclosent en eau libre se nourrissent de diatomees ou d autres phytoplanctons Dans les regions temperees environ 25 des especes sont lecithotrophiques c est a dire dependantes de nutriments stockes dans le vitellus de l œuf riche en lipides Plus longue est la periode durant laquelle la larve ne se nourrit pas par elle meme plus grands doivent etre le vitellus et l œuf Ces œufs riches en vitellus demandent plus d energie pour etre produits c est pourquoi ils le sont generalement en nombre moins important Par exemple Macoma balthica produit peu d œufs mais riches en energie Les larves eclosent et ne se nourrissent pas par elles memes car leur alimentation est assuree par les reserves de l œuf Apres environ quatre jours elles deviennent des larves D etape a laquelle elles developpent des valves en forme de D Ces larves ont un faible potentiel de dispersion avant de s installer La Moule commune Mytilus edulis produit dix fois plus d œufs et les larves doivent se nourrir par elles memes tres peu de temps apres l eclosion Elles peuvent se disperser plus facilement mais reste sous leur forme planctonique plus longtemps Contrairement a la majorite des bivalves les Unionoida pratiquent une fecondation interne Les bivalves d eau douce de l ordre des Unionoida ont un cycle de vie different Le sperme est aspire au niveau des branchies de la femelle par l intermediaire du siphon inhalant et la fertilisation a lieu en interne Les œufs eclosent pour donner naissance a des larves glochidia qui se developpent dans la coquille de la femelle Plus tard cette derniere les relache et elles s attachent alors aux ouies ou aux nageoires d un poisson qu elles parasitent Apres plusieurs semaines elles tombent de leur hote finissent leur metamorphose et poursuivent leur developpement sur le fond de l eau L avantage d un tel cycle de vie est que l espece peut se disperser en amont de la riviere via leur hote plutot que de deriver toujours vers l aval emportee par le courant La strategie reproductive de type r est liee a la forte mortalite de la phase planctonique des bivalves L huitre creuse libere entre environ 20 et 100 millions d œufs non fecondes par ponte contre un million pour l huitre plate Ainsi chez cette derniere sur le million de larves qui parviennent a se developper on n obtient plus que 250 naissains larve qui se fixe sur un support pour se metaporphoser par collecteur et 95 de ces naissains meurent avant la periode hivernale Certaines moules d eau douce de la famille des Unionidae ont developpe une strategie de reproduction originale Le manteau de la femelle sort de la coquille et prend la forme d un petit poisson avec des marques et des yeux completant l imitation Ce faux poisson bougeant dans le courant attire l attention des vrais poissons Certains le prennent pour une proie d autres pour un congenere mais toujours est il qu ils s en approchent suffisamment pour que la moule relache ses minuscules larves sur le poisson qui est ainsi parasite Les larves s accrochent au niveau des branchies du poisson et produisent un tissu qui forme de petits kystes au niveau de chaque larve Les larves se nourrissent alors en digerant le tissu du poisson a travers ces kystes Apres quelques semaines elles se laissent tomber dans le lit de la riviere pour devenir de jeunes mollusques Le poisson n est pas tellement touche par ce parasitisme DistributionDes Moules zebrees incrustees sur un velocimetre dans le lac Michigan Les bivalves sont tres repandus dans les eaux du monde entier La majorite constitue la faune benthique Un grand nombre d especes de bivalves se rencontrent au niveau des zones intertidales et sublittorales des oceans Une plage sableuse au bord de la mer peut sembler au premier abord denuee de vie mais il y a souvent un grand nombre de bivalves et d autres invertebres qui vivent sous la surface du sable Sur une vaste plage de la Galles du Sud une collecte methodique d echantillons a par exemple estime la population de bivalves a pas moins de 3 56 millions de coquillages par hectare de plage On trouve les bivalves dans les eaux tropicales temperees et boreales salees ou douces On trouve des representants de cet ordre a des profondeurs de 5 000 m dans les eaux au large mais egalement dans des lacs de montagnes a 2 500 m d altitude Certaines especes peuvent vivre dans des conditions extremes Ils sont abondants dans l Arctique et pas moins de 140 especes representent l ordre dans cette zone geographique Le Petoncle austral Adamussium colbecki vit sous la mer de glace a l autre extremite du globe ou les temperatures souvent en dessous de 0 C impliquent une croissance tres lente Bathymodiolus thermophilus et Calyptogena magnifica vivent regroupes autour des cheminees hydrothermales a des profondeurs abyssales dans l ocean Pacifique Ils disposent de bacteries chemosymbiotiques dans leurs branchies qui oxydent l hydrogene sulfure et ils absorbent les substances nutritives synthetisees par ces bacteries Enigmonia aenigmatica est une espece marine qui peut etre consideree comme amphibie Elle vit en effet au dessus de la ligne de maree haute dans la partie tropicale de l ocean Indo Pacifique sur la face inferieure des feuilles et sur les branches de mangrove Certains bivalves d eau douce ont des aires de repartition tres restreintes Par exemple Villosa arkansasensis n est connue que dans les ruisseaux des montagnes Ouachita dans l Arkansas et l Oklahoma et comme plusieurs autres especes de moules d eau douce du sud des Etats Unis elle est en danger d extinction En revanche quelques especes de bivalves d eau douce comme Limnoperna fortunei accroissent de maniere importante leur aire de repartition Cette moule s est propagee d Asie du Sud Est jusqu en Argentine La Moule zebree Dreissena polymorpha a elle aussi beaucoup voyage originaire du sud de la Russie elle a ete introduite accidentellement dans les cours d eau d Amerique du Nord et d Europe ou l espece cause des dommages aux installations humaines immergees dans l eau et perturbe les ecosystemes locaux Il en est de meme du Corbicule asiatique Corbicula fluminea espece d origine asiatique qui s est repandue en Amerique du Nord et en Europe Vivant a l origine dans les rivieres et les lacs d eau douce l espece apprecie fortement les canaux crees par l homme qui jouent un role preponderant dans sa propagation Ces especes sont considerees comme invasives dans les lieux ou elles se sont repandues recemment Taxonomie des bivalvesMoules et balanes dans la zone intertidale en Cornouailles en Angleterre Gasteropode et bivalves de la famille des Mytilidae fossilises dans une pierre calcaire du Jurassique formation de Matmor dans le sud d Israel Aviculopecten subcardiformis un petoncle aujourd hui eteint Ce fossile a ete decouvert dans la formation de Logan a Wooster dans l Ohio Au cours des deux derniers siecles aucun veritable consensus n a ete obtenu concernant la phylogenie des bivalves et plusieurs classifications ont ete developpees Dans les premieres classifications les scientifiques utilisaient un seul critere pour classer les animaux generalement la forme de la coquille le type de charniere ou le type de branchies De ce fait plusieurs classifications sont apparues L une des plus connues est celle developpee par Norman Dennis Newell dans la Partie N du Treatise on Invertebrate Paleontology s appuyant sur la forme generale de la coquille et la configuration de la charniere Comme des caracteristiques telles que la morphologie de la charniere la dentition la morphologie de la coquille et sa composition evoluent tres lentement dans le temps ces caracteristiques peuvent etre utilisees pour distinguer les principaux groupes Depuis 2000 une taxonomie basee sur la cladistique s appuyant sur les analyses de divers organes la morphologie de la coquille et des analyses phylogenetiques moleculaires a conduit a une phylogenie plus precise des bivalves Ainsi une nouvelle classification de ce clade est publiee en 2010 par Bieler Carter et Coan En 2012 ce nouveau systeme est adopte par le World Register of Marine Species WoRMS Certains experts persistent a penser qu Anomalodesmacea doit etre consideree comme une sous classe distincte tandis que d autres traitent ce taxon comme l ordre des Anomalodesmata dans la sous classe des Heterodonta Les travaux sur les analyses phylogenetiques continuent affinant petit a petit la classification Taxonomie de R C Moore R C Moore dans le Invertebrate Fossils de Moore Lalicker et Fischer paru en 1952 fournit une classification pratique des pelecypodes Bivalvia basee sur la structure de la coquille le type de branchies et la configuration des dents de la charniere Les sous classes et ordres definis par cette classification sont les suivants Sous classe des Prionodesmacea Ordre des Paleoconcha Ordre des Taxodonta Plusieurs dents comme les Nuculida Ordre des Schizodonta Grande dent qui bifurque comme les Trigonia Ordre des Isodonta Dents egales comme les Spondylus Ordre des Dysodonta Pas de dent les ligaments tenant les valves Sous classe des Teleodesmacea Ordre des Heterodonta Dents differentes comme la famille des Cardiidae Ordre des Pachydonta Grandes dents differentes deformees comme les rudistes Ordre des Desmodonta Pas de dent au niveau de la charniere tenue par les ligaments comme la famille des Anatinidae Les Prionodesmacea ont une coquille a la structure prismatique et nacree des lobes du manteau separes des siphons peu developpes une charniere sans dent ou simplifiee Les branchies vont de protobranches a eulamellibranches De l autre cote les Teleodesmacea ont une coquille en partie nacree des lobes du manteau relies des siphons bien developpes et des dents de la charniere specialisees Chez la plupart les branchies sont eulamellibranches Taxonomie de 1935 Dans son ouvrage de 1935 Handbuch der systematischen Weichtierkunde Manuel de systematique en malacologie Johannes Thiele introduit une taxonomie des mollusques basee sur les travaux de Cossmann et Peyrot en 1909 La classification de Thiele divise les bivalves en trois ordres Taxodonta regroupe les especes ayant une dentition taxodonte avec une serie de petites dents perpendiculaires a la charniere Anisomyaria comprend les especes qui ont un muscle adducteur unique ou bien plus developpe que le second Eulamellibranchiata regroupe les especes equipees de ctenidies Ce dernier ordre peut etre divise en quatre sous ordres Schizodonta Heterodonta Adapedonta et Anomalodesmata Taxonomie de Newell La classification suivante s appuie sur les travaux menes par Newell en 1965 a partir de l observation de la charniere des animaux Sous classe OrdrePalaeotaxodonta NuculoidaCryptodonta Praecardioida SolemyoidaPteriomorphia Arcoida Cyrtodontoida Limoida Mytiloida vraies moules Ostreoida huitres Praecardioida PterioidaPalaeoheterodonta Trigonioida Neotrigonia est le seul genre encore existant Unionoida moules d eau douce ModiomorphaHeterodonta Cycloconchidae Hippuritoida Lyrodesmatidae Myoida Redoniidae VeneroidaAnomalodesmata Pholadomyoida La monophylie de la sous classe des Anomalodesmata est sujette a debat Actuellement Quand on considere le plus souvent qu elle est incluse dans la sous classe des Heterodonta Taxonomie basee sur la morphologie des branchies Une autre systematique existe s appuyant sur la morphologie des branchies Celle ci distingue les Protobranchia des Filibranchia et des Eulamellibranchia Les premiers correspondent aux Palaeotaxodonta et aux Cryptodonta de Newell les seconds a ses Pteriomorphia et les derniers a tous les autres groupes Par ailleurs Franc separe les Septibranchia de ses eulamellibranches du fait de leurs importantes differences morphologiques Les septibranches appartiennent a la super famille des Poromyoidea et sont carnivores presentant un septum musculeux au lieu de branchies filamenteuses Taxonomie de 2010 En mai 2010 une nouvelle taxonomie des bivalves est publiee dans le periodique Malacologia Les auteurs l ont obtenue en compilant les donnees provenant d analyses moleculaires d analyses anatomiques d etudes de la morphologie des coquilles ainsi que de donnees biogeographiques paleobiogeographiques et stratigraphiques Dans cette classification 324 familles sont reconnues dont 214 connues uniquement a partir de fossiles et 110 qui ont encore des representants aujourd hui La classification a depuis servi de base a celle adoptee par WoRMS Classification au sein de la classe des bivalves selon Rudiger Bieler Joseph G Carter et Eugene V Coan Taxon Euprotobranchia Ordre des Fordillida 2 familles 2 Ordre des Tuarangiida 1 famille 1 Sous classe des Heterodonta Infraclasse des Archiheterodonta Ordre des Carditoida 4 familles Infraclasse des Euheterodonta Euheterodonta incertae sedis 4 familles Ordre des Anomalodesmata 16 familles Ordre des Myoida 4 familles Ordre des Lucinoida 2 familles Ordre des Veneroida 30 familles Sous classe des Palaeoheterodonta Ordre des Trigonioida 16 familles 15 Ordre des Unionoida 15 familles 8 Sous classe des Protobranchia Ordre des Nuculanoida 8 familles Ordre des Nuculida 3 familles 1 Ordre des Solemyoida 2 familles Sous classe des Pteriomorphia Ordre des Arcoida 7 familles Infraclasse des Eupteriomorphia Ordre des Ostreoida 2 familles Sous ordre des Pectinoida 7 familles Sous ordre des Limoida 1 famille Sous ordre des Mytiloida 1 famille Sous ordre des Pterioida 4 familles Taxonomie a jour selon World Register of Marine Species Selon World Register of Marine Species 1 avril 2016 sous classe Heterodonta Neumayr 1884 infra classe Archiheterodonta Giribet in Taylor Williams Glover amp Dyal 2007 ordre Actinodontida ordre Carditida Dall 1889 infra classe Euheterodonta super ordre Anomalodesmata Dall 1889 8 super familles sans ordre super ordre Imparidentia Bieler Mikkelsen amp Giribet 2014 ordre Adapedonta Cossmann amp Peyrot 1909 couteaux ordre Cardiida Ferussac 1822 coques ordre Lucinida Gray 1854 ordre Myida Goldfuss 1820 myes et panopes ordre Venerida H Adams et A Adams 1856 clams praires et palourdes ordre Hippuritida ordre Megalodontida ordre Modiomorphida 10 super familles sans ordre Euheterodonta non classes famille Sanchez 2005 sous classe Palaeoheterodonta Newell 1965 ordre Trigoniida Dall 1889 ordre Unionida Stoliczka 1871 moules d eau douce sous classe Protobranchia Pelseneer 1889 ordre ordre Nuculanida Carter J G Campbell D C amp M R Campbell 2000 ordre Nuculida Dall 1889 ordre Solemyida Dall 1889 sous classe Pteriomorphia Beurlen 1944 ordre Arcida Stoliczka 1871 amandes ordre Colpomyida Carter 2011 ordre Cyrtodontoida Scarlato amp Starobogatov 1971 ordre Limida Moore 1952 limes ordre Myalinida Paul 1939 ordre Mytilida Ferussac 1822 moules ordre Ostreida Ferussac 1822 huitres ordre Pectinida Gray 1854 petoncles et Saint Jacques autres Bivalvia incertae sedis Anomalodesmata Adapedonta Cardiida Lucinida Myida Venerida Trigoniida Unionida Nuculoida Solemyoida Arcida Limaria fragilis Limoida Mytilus edulis Mytilida Crassostrea gigas Ostreida Aequipecten opercularis Pectinida Histoire evolutiveApparition et evolution des bivalves Classe des Acephala de Formes artistiques de la nature par Ernst Haeckel en 1904 L explosion cambrienne a eu lieu il y a entre 543 et 525 millions annees Au cours de cette courte periode geologique tous les grands embranchements animaux divergent et on voit apparaitre les premieres creatures avec des squelettes mineralises Les brachiopodes et les bivalves font leur apparition a cette epoque comme en temoignent les fossiles que l on a retrouves Les premiers bivalves comprennent vraisemblablement Pojetaia et Fordilla qui se situent probablement dans le groupe tige plutot que dans le groupe couronne Seuls cinq genres de bivalves supposes existent au Cambrien les autres etant Tuarangia Camya et voire Buluniella Certains pensent que les bivalves ont evolue a partir de la classe des Rostroconchia Au cours de l Ordovicien inferieur survient une forte augmentation de la diversite des especes de bivalves et apparaissent alors les dentitions dysodontes heterodontes et taxodontes Des le debut du Silurien les branchies s adaptent pour permettre l alimentation par filtration et pendant le Devonien et le Carbonifere les premiers siphons font leur apparition ainsi que le pied musculaire nouvellement developpe qui permet aux animaux de s enterrer profondement dans les sediments Vers le milieu du Paleozoique il y a environ 400 millions d annees les brachiopodes sont parmi les filtreurs les plus abondants dans l ocean et plus de 12 000 especes fossiles sont reconnues Au moment de l extinction Permien Trias il y a 250 millions d annees les bivalves connaissent un enorme rayonnement au niveau de leur diversite Les bivalves ont ete durement touches par cet evenement mais se retablissent et prosperent au cours du Trias En revanche les brachiopodes ont perdu 95 de leurs differentes especes Certains scientifiques ont emis l hypothese que la capacite de certains bivalves a creuser et ainsi eviter les predateurs a ete un facteur important dans leur reussite Grace aux autres nouvelles adaptations au sein des diverses familles de bivalves ils occupent des niches ecologiques precedemment inutilisees Parmi ces adaptations on peut noter l apparition d epines sur la coquille qui permettent aux animaux de s enfoncer plus facilement dans les sediments l apprentissage de la nage et pour certains l adoption d un mode de vie carnivore On a longtemps pense que les bivalves etaient mieux adaptes a la vie aquatique que les brachiopodes qui se sont vus alors relegues a des niches ecologiques mineures Ces deux taxons sont souvent cites dans les manuels comme un exemple de remplacement par la concurrence Le fait que les mollusques bivalves necessitent moins de nourriture pour subsister du fait de leur systeme ligaments muscle tres efficace pour ouvrir et fermer les valves corrobore cette hypothese Mais cette derniere est recemment refutee par de nombreux specialistes la predominance actuelle des bivalves sur les brachiopodes semble simplement etre due au hasard ces deux taxons repondant differemment aux accidents d extinction Les couches de conchyoline un caractere d exaptation La diversite des bivalves est issue en partie de l adaptation evolutive la coquille par exemple peut prendre de nombreuses formes l epaississement de la coquille la presence d epines et le camouflage La coquille des mollusques est composee de carbonate de calcium sous la forme de calcite et chez certaines especes de bivalves l ensemble des couches est recouvert d une fine couche organique en contact direct avec le milieu exterieur la couche de conchyoline appelee periostracum Cette couche chitino proteique est secretee dans le manteau et est la premiere a etre synthetisee lors de l apparition de la premiere coquille durant les stades precoces du developpement larvaire Chez les mollusques le periostracum sert de support a la croissance des cristaux de la couche mineralisee et a leur organisation structurale ce qui lui permet de jouer un role important de protection de la coquille dans les eaux relativement acides soit de reduire la dissolution de la coquille Toutefois la presence de nombreux trous sur les coquilles qui s arretent a la couche de conchyoline suggere qu elle sert aussi de moyen de defense contre les attaques de gasteropodes Deux etudes ont confirme que la presence de conchyoline augmente la resistance mecanique de la coquille et agit comme element dissuasif envers une attaque de gasteropodes Kardon G 1998 Evidence from the fossil record of an antipredatory exaptation conchiolin layers in corbulid bivalves Museum of Paleontology University of Michigan Evolution 52 1 68 79 Makiko I and Tomoki K 2007 Multiple predatory drill holes in Cardiolucina Bivalvia Lucinidae Effect of conchiolin sheets in predation Science Direct Elsevier 508 522 Dues aux nombreux roles de la conchyoline son historique d evolution n est pas claire C est a dire que l apparition de la couche de conchyoline est une reponse a la predation par les gasteropodes ou plutot le role anti predateurs de la conchyoline est un caractere d exaptation resultant d une heureuse consequence de l adaptation a la dissolution de la coquille Pour repondre a cette question les roles de la conchyoline ont ete verifies chez le C gibba en comparaison de la M balthica une bivalve qui ne presente aucune trace de conchyoline D abord le role de la conchyoline a prevenir la dissolution de la coquille a ete evalue en mesurant le taux de dissolution dans une solution aqueuse de 0 5 d acide acetique Des echantillons de la solution ont ete preleves et analyses par spectrometrie d absorption atomique pour determiner la concentration de Ca2 en solution Ca2 resultant de la dissolution de la coquille Les resultats ont demontre que la couche de conchyoline reduisait le taux de dissolution de la coquille d un facteur de 1 56 Ensuite des tests de resistance mecanique ont ete effectues sur des coquilles de C Gibba et M balthica pour evaluer si la presence de conchyoline ameliore la tenue mecanique des coquilles Les proprietes mecaniques ont ete obtenues par des tests de compression ou la tension est augmentee de facon constante jusqu a la fracture de la bivalve A cause de la difference entre l epaisseur de la coquille de C Gibba et M balthica les tensions de fractures ne peuvent pas etre comparees directement Neanmoins le profil des courbes de tension deformation presente des allures differentes Dans le cas de la M balthica il y a presence d un seul maximum de tension deformation alors que le C Gibba presente plusieurs pics de maximum de tension deformation Des observations approfondies des fractures dans les echantillons de C Gibba par microscopie electronique a balayage montrent qu elles sont detournees par la couche de conchyoline Par la suite le role des couches de conchyoline a inhiber les tentatives de perforations des predateurs gasteropodes a ete evalue en comptant le nombre de trous incomplets dans la coquille Chaque trou incomplet dans une coquille de bivalve correspond a une tentative de predation echouee ou la bivalve a pu s enfuir avant la perforation complete de sa coquille C est une signature visuelle unique a une attaque de gasteropode et facile a identifier par microscopie optique Selon les resultats obtenus dans l etude de Kardon 1998 environ 40 des tentatives de perforation des 14 gasteropodes naticides ont ete interrompues lorsque la couche de conchyoline est atteinte Une autre etude a ete effectuee par Ishikawa et Kase 2007 sur une espece dominante de bivalves Cardiolunina okinawaensis provenant de l Indopacifique a revele que sur 170 valves examinees 48 valves avaient des trous interrompus ou plus De plus ils ont demontre une correlation positive entre le nombre de trous incomplets et le nombre de couches de conchyoline chez differentes especes de bivalve Ces resultats indiquent que la conchyoline agit comme moyen de defense contre les attaques de gasteropodes Cependant le mecanisme par lequel la conchyoline agit n est pas encore clair Des etudes de Kardon ont montre que la couche de conchyoline est trop mince pour offrir une protection physique et ne reduit pas de facon significative le temps que met un gasteropode a percer une coquille Il emet plutot l hypothese que la conchyoline agit en tant qu element dissuasif aux attaques gasteropodes sans en preciser la nature exacte de ce mecanisme Bivalves corbulides primitives Finalement Kardon a etabli la chronologie de l apparition de la conchyoline chez des bivalves en examinant des fossiles par microscopie a balayage electronique La presence de conchyoline a ete observee dans des fossiles de Corbulomima sp datant de l ere jurassique En revanche des traces de predations de bivalve par des gasteropodes ont seulement ete observees sur des fossiles de la periode du Cretace La presence de conchyoline chez les bivalves bien avant l apparition des premiers predateurs gasteropodes suggere fortement que le role anti predateur de la conchyoline resulte de l exaptation En contrepartie les travaux de Ishikawa et Kase demontrent que chez les bivalves du genre cardiolucina il est possible que la conchyoline soit une adaptation directe a la predation par les gasteropodes Le genre cardiolucina est apparu au debut de l ere eocene alors que les gasteropodes proliferaient et c est une espece qui vit generalement dans des milieux marins peu propices a la dissolution de la coquille Peu d information dans la litterature permettent d expliquer les fonctions d origine des couches de conchyoline Toutefois les analyses des bivalves corbulides primitives demontrent que les couches de conchyoline sont apparues avant l apparition des perforations observees sur les valves On peut penser que la conchyoline a ete une innovation d importance notamment sur le plan mecanique et qu elle a confere un avantage evolutif surtout dans le contexte de predation active Dans ce cas ci on parlerait d exaptation plutot que d adaptation car la consequence evolutive a mene a un effet positif sur la fitness des bivalves Diversite des bivalves actuels La taille maximale des adultes des especes de bivalves existantes varie entre 0 52 mm pour Condylonucula maya un Nuculidae a 1 532 mm pour Kuphus polythalamia un taret allonge Cependant l espece generalement consideree comme le plus grand bivalve vivant est souvent le Benitier geant Tridacna gigas qui peut atteindre une longueur de 1 200 mm et un poids de plus de 200 kg Le plus grand bivalve eteint connu est l espece Platyceramus platinus du genre Platyceramus dont les fossiles atteignent jusqu a 3 000 mm de long Dans son traite de 2010 Compendium of Bivalves Markus Huber evalue le nombre total d especes vivantes de bivalves a environ 9 200 compris dans 106 familles Huber estime que le nombre de 20 000 especes vivantes souvent rencontre dans la litterature ne peut pas etre verifie et il presente le tableau suivant pour illustrer la diversite connue Sous classe Super famille Famille Genre EspeceHeterodonta 64 dont 1 d eau douce amp 0800 800 dont 16 d eau douce amp 5600 5600 dont 270 d eau douce Arcticoidea 2 amp 0006 6 amp 0013 13Cardioidea 2 amp 0038 38 amp 0260 260Chamoidea 1 amp 0006 6 amp 0070 70Clavagelloidea 1 amp 0002 2 amp 0020 20Crassatelloidea 5 amp 0065 65 amp 0420 420Cuspidarioidea 2 amp 0020 20 amp 0320 320Cyamioidea 3 amp 0022 22 amp 0140 140Cyrenoidea 1 amp 0006 6 dont 3 d eau douce amp 0060 60 dont 30 d eau douce Cyrenoidoidea 1 amp 0001 1 amp 0006 6Dreissenoidea 1 amp 0003 3 dont 2 d eau douce amp 0020 20 dont 12 d eau douce Galeommatoidea environ 4 amp 0100 environ 100 amp 0500 environ 500Gastrochaenoidea 1 amp 0007 7 amp 0030 30Glossoidea 2 amp 0020 20 amp 0110 1101 amp 0001 1 amp 0006 6Hiatelloidea 1 amp 0005 5 amp 0025 25Limoidea 1 amp 0008 8 amp 0250 250Lucinoidea 2 amp 0085 environ 85 amp 0500 environ 500Mactroidea 4 amp 0046 46 amp 0220 220Myoidea 3 amp 0015 15 dont 1 d eau douce amp 0130 130 dont 1 d eau douce Pandoroidea 7 amp 0030 30 amp 0250 250Pholadoidea 2 amp 0034 34 dont 1 d eau douce amp 0200 200 dont 3 d eau douce Pholadomyoidea 2 amp 0003 3 amp 0020 20Solenoidea 2 amp 0017 17 dont 2 d eau douce amp 0130 130 dont 4 d eau douce Sphaerioidea 1 d eau douce amp 0005 5 d eau douce amp 0200 200 d eau douceTellinoidea 5 amp 0110 110 dont 2 d eau douce amp 0900 900 dont 15 d eau douce Thyasiroidea 1 amp 0012 environ 12 amp 0100 environ 100Ungulinoidea 1 amp 0016 16 amp 0100 100Veneroidea 4 amp 0104 104 amp 0750 750Verticordioidea 2 amp 0016 16 amp 0160 160Palaeoheterodonta 7 dont 6 d eau douce amp 0171 171 dont 170 d eau douce amp 0908 908 dont 900 d eau douce Trigonioidea 1 amp 0001 1 amp 0008 8Unionoidea 6 d eau douce amp 0170 170 d eau douce amp 0900 900 d eau douceProtobranchia 10 amp 0049 49 amp 0700 700Manzanelloidea 1 amp 0002 2 amp 0020 20Nuculanoidea 6 amp 0032 32 amp 0460 4601 amp 0008 8 amp 0170 1701 amp 0005 environ 5 amp 0010 10Solemyoidea 1 amp 0002 2 amp 0030 30Pteriomorphia 25 amp 0240 240 dont 2 d eau douce amp 2000 2000 dont 11 d eau douce Anomioidea 2 amp 0009 9 amp 0030 30Arcoidea 7 amp 0060 60 dont 1 d eau douce amp 0570 570 dont 6 d eau douce Dimyoidea 1 amp 0003 3 amp 0015 15Limoidea 1 amp 0008 8 amp 0250 250Mytiloidea 1 amp 0050 50 dont 1 d eau douce amp 0400 400 dont 5 d eau douce Ostreoidea 2 amp 0023 23 amp 0080 80Pectinoidea 4 amp 0068 68 amp 0500 500Pinnoidea 1 amp 0003 3 amp 0050 50Plicatuloidea 1 amp 0001 1 amp 0020 20Pterioidea 5 amp 0009 9 amp 0080 80Les bivalves et l HommePeche Pecheurs a pied cherchant des mollusques et crustaces dans les rochers Les bivalves consommes par l homme peuvent etre issus de la peche Celle ci prend differentes formes Au niveau de l estran on peut collecter les bivalves accroches aux rochers ou enterres sous le sable a maree basse On parle alors de peche a pied Cette activite autrefois tres importante pour les populations vivant pres du littoral car elle assurait leur survie en leur fournissant de la nourriture tout au long de l annee devient de plus en plus aujourd hui une activite de loisir pratiquee surtout l ete et souvent par des vacanciers venus sur la cote pour quelques jours D autres especes se pechent en pleine mer comme c est le cas des petoncles Ils sont peches par des bateaux qui draguent le fond de l eau au niveau des gisements C est une activite tres reglementee qui ne se pratiquent que quelques jours dans l annee suivant le pays Les petoncles peuvent egalement etre recoltes a la main par des plongeurs ce qui evite de deteriorer le fond marin La peche en bateau peut egalement s effectuer avec l aide d une suceuse qui aspire les bivalves au fond de l eau Il ne faut pas opposer elevage et capture par la peche car ces deux activites peuvent etre liees Ainsi dans le cas des petoncles les gisements peuvent etre approvisionnes par des naissains issus d elevage De meme la peche permet parfois de capturer des juveniles voire des naissains qui seront reimplantes dans des parcs jusqu a ce qu ils aient atteint une taille suffisante pour etre consommes Mariculture Elevage d huitre en Bretagne Les huitres les moules les palourdes les petoncles et d autres especes de bivalves sont eleves a partir de la nourriture presente naturellement dans leur environnement dans la mer et les lagons Un tiers des poissons et fruits de mer comestibles issus de l elevage recoltes en 2010 dans le monde ont ete produits sans apports de nourriture exterieure grace a l alimentation par filtration des bivalves et des carpes Les Huitres plates Ostrea edulis etaient deja appreciees par les Romains qui construisaient des etangs pour les stocker Toutefois l elevage des bivalves ne s est reellement developpe qu au cours du XIX e siecle quand les methodes d elevage moderne ont ete mises au point C est a cette epoque qu ont ete mis en place les grands principes de cette activite par la gestion des gisements naturels le captage des naissains en milieu naturel la creation de parcs adequats dans l estran et l elevage a plat ou en suspension Moules sur des bouchots La maitrise du cycle de vie des bivalves necessaire a leur elevage passe par la recuperation du naissain Celui ci peut etre soit issu du milieu naturel soit issu de la peche soit recupere sur des collecteurs Ces derniers peuvent etre des coquilles d huitres ou d autres coquillages des tubes ou cadres ajoures en plastique ou des coupelles Le naissain ainsi recolte est ensuite eleve soit toujours sur son collecteur soit apres l en avoir separe lors d une operation appelee detroquage L autre facon d obtenir des naissains est leur elevage en ecloseries Celles ci s appuient sur une maitrise de la reproduction en elevant des geniteurs dans des conditions optimales pour favoriser la ponte et la bonne fecondation des œufs Les larves obtenues sont ensuite elevees en nurserie en leur apportant une eau riche en phytoplancton afin qu elles se developpent se metamorphosent et se fixent On les laisse ensuite grossir jusqu a une taille jugee suffisante pour qu elles soient implantees dans le milieu naturel Pour limiter les couts des ecloseries certaines relachent les larves avant leur metamorphose dans des enceintes fermees ou elles se fixent aux collecteurs En effet les larves de ce stade peuvent etre produites en tres grande quantite Elles sont ensuite mises en pregrossissement en milieu ouvert Elevage de moules en Nouvelle Zelande Les especes non fouisseuses peuvent etre elevees directement sur le sol ou legerement surelevees sur des tables des pieux ou divers substrats artificiels Ces methodes qui concernent surtout les huitres et les moules peuvent etre employees dans l estran et les bivalves seront alors accessibles a maree basse L elevage peut aussi se faire en pleine mer en suspension Des cordes sur lesquelles sont installes les bivalves huitres moules petoncles sont alors rattachees a des lignes munies de flotteurs Dans le cas des bivalves fouisseurs comme les coques et les palourdes de telles installations sont inutiles et les eleveurs s interessent avant tout a la granulometrie du fond marin Ces animaux sont recoltes a maree basse en peche a pied ou avec des tracteurs qui draguent le sable Les principaux bivalves qui font l objet d un elevage dans diverses parties du monde sont les huitres notamment l Huitre creuse Crassostrea gigas les moules comme la Moule commune Mytilus edulis la Moule mediterraneenne Mytilus galloprovincialis et la Moule verte de Nouvelle Zelande Perna canalicula les coquilles Saint Jacques Pecten jacobeus Pecten maximus les petoncles Mizuhopecten yessoensis Argopecten irradians les clams Mercenaria mercenaria Venerupis philippinarum et Venerupis decussata et les coques Tegillarca granosa Cardium edule La production de mollusques bivalves par la mariculture en 2010 etait de 12 913 199 tonnes en hausse par rapport aux 8 320 724 tonnes en 2000 L elevage des palourdes des coques et des arcides a plus que double au cours de cette periode passant de 2 354 730 a 4 885 179 tonnes L elevage des moules est passe de 1 307 243 a 1 812 371 tonnes sur la meme periode celui des huitres de 3 610 867 a 4 488 544 tonnes et celui des coquilles Saint Jacques de 1 047 884 a 1 727 105 tonnes Utilisation comme nourriture humaine Huitres plates Ostrea edulis produites en France Les bivalves sont une importante source de nourriture pour les humains et etaient deja consommes a l epoque romaine Des coquilles vides trouvees dans des sites archeologiques temoignent d une consommation encore plus ancienne Par exemple sur la cote mediterraneenne en Provence on sait que les moules etaient un mets apprecie des le V e siecle av J C Les huitres les petoncles les palourdes les arcides les moules et les coques sont les especes les plus couramment consommees En 1950 l annee ou l Organisation pour l alimentation et l agriculture FAO a commence a recueillir de telles donnees le commerce mondial de mollusques bivalves representait 1 007 419 tonnes En 2010 le commerce mondial des bivalves atteint 14 616 172 tonnes alors qu elle n etait que de 10 293 607 tonnes une decennie plus tot Parmi ces bivalves on compte 5 554 348 tonnes de palourdes coques et arcides 3 152 826 tonnes en 2000 1 568 417 tonnes en 2000 1 901 314 tonnes de moules 1 568 417 tonnes en 2000 4 592 529 tonnes d huitres 3 858 911 tonnes en 2000 et 2 567 981 tonnes de coquilles Saint Jacques 1 713 453 tonnes en 2000 La Chine a multiplie sa consommation en bivalves par 400 entre 1970 a 1997 Moules frites plat tres apprecie en Belgique et en France Les bivalves font partie des fruits de mer avec les crustaces et d autres mollusques marins comestibles D un point de vue nutritionnel ils se caracterisent par une tres bonne teneur en proteine avec relativement peu de lipides Ils sont riches en omega 3 en mineraux notamment en fer en iode et en sodium et en vitamines notamment les vitamines A D B2 et B12 Les bivalves peuvent se consommer crus comme c est souvent le cas des huitres ou cuits Ils peuvent etre manges tels qu ils sont ou faire l objet de plats plus elabores notamment dans les regions cotieres ou ils font l objet de specialites locales Ils accompagnent regulierement les plats de poissons Certains sont indissociables des fetes de fin d annee comme les huitres ou les coquilles Saint Jacques Ils entrent dans la composition de certains plats typiques comme les moules frites Intoxications alimentaires On sait depuis la fin du XIX e siecle que la consommation de fruits de mer crus ou insuffisamment cuits peut provoquer des maladies infectieuses Celles ci sont causees soit par des bacteries naturellement presentes dans la mer comme les membres du genre Vibrio soit par des virus et des bacteries issues des eaux usees et des effluents qui contaminent parfois les eaux cotieres En effet les bivalves sont des animaux filtreurs et de grandes quantites d eau passent a travers leurs branchies qui en filtrent les particules organiques mais peuvent aussi etre contaminees par des agents pathogenes microbiens Ceux ci sont conserves dans les tissus des animaux et se concentrent dans leur foie et leurs glandes digestives Des epidemies causees par des virus contenus dans les fruits de mer se developpent a la fin du XIX e siecle Elles pourraient etre liees au fait que les eaux usees sont rejetees vers la mer ou elles procurent d ailleurs de la nourriture pour les bivalves dans les estuaires et sur les cotes Parmi les agents pathogenes responsables d intoxications on note notamment le virus de Norwalk qui est resistant au traitement de l eau et persiste donc meme apres que les coliformes en ont disparu apres l epuration des eaux le virus de l hepatite A et des bacteries comme Vibrio vulnificus ou Vibrio parahaemolyticus dont la teneur dans l eau augmente avec la temperature de celle ci et qui peuvent causer en ete des problemes de diarrhees de nausees et de vomissements Une autre source possible de contamination est liee au fait que les bivalves contiennent des biotoxines marines qu ils accumulent par le biais de l ingestion de nombreux dinoflagelles Ces microalgues ne sont pas associees aux eaux usees mais apparaissent sporadiquement en grands nombres De vastes zones de mer ou des lacs peuvent changer de couleur en raison de la proliferation de millions d algues unicellulaires et ce phenomene est connu sous le nom de maree rouge Ces toxines sont de natures diverses mais parmi elles on peut en identifier quelques unes qui causent de serieux problemes de sante publique Les toxines diarrheiques qui recouvrent diverses toxines dont l acide okadaique et ses derives et les pectenotoxines qui sont par exemple responsables de gastroenterites infectieuses La saxitoxine et ses derives sont identifies comme des toxines paralysantes qui causent des picotements des engourdissements et des diarrhees dans les cas benins Dans les cas les plus graves les muscles entourant la poitrine peuvent se paralyser ce qui peut conduire a la mort L acide domoique est classe lui dans les toxines amnesiantes et cause des troubles digestifs et neurologiques et des pertes de memoire Enfin les brevetoxines sont plus rares mais peuvent provoquer des troubles neurologiques tels que de la paresthesie des vertiges et de l ataxie Aux Etats Unis et dans l Union europeenne une legislation stricte a ete mise en place dans les annees 1990 pour premunir les coquillages destines a la consommation humaine d etre contamines par des eaux souillees Cela conduit a une diminution de la production et donc une augmentation importante des prix Il s ensuit egalement des recoltes illegales et un marche noir ou sont vendus des mollusques potentiellement dangereux pour la sante humaine Utilisation dans le controle des pollutions Les bivalves en accumulant les toxines et metaux lourds peuvent permettre de determiner le degre de pollution du littoral notamment dans les zones ou des eaux usees sont rejetees dans la mer Quand ils vivent dans des eaux polluees les bivalves ont tendance a accumuler des substances telles que les metaux lourds et des polluants organiques persistants dans leurs tissus Ceci est lie au fait qu ils ingerent ces molecules lorsqu ils se nourrissent mais que leurs enzymes sont incapables de les metaboliser ce qui fait qu elles s accumulent Ceci peut mettre les bivalves eux memes en danger mais aussi les humains qui les consomment En revanche ce phenomene a l interet de pouvoir faire des bivalves des indicateurs du degre de pollution de leur environnement Les moules les huitres et les palourdes ont ete largement etudiees a cette fin des les annees 1970 et un programme international le Mussel Watch Program a ete mis en place afin d evaluer le niveau de pollution des eaux un peu partout dans le monde Une etude de neuf especes de bivalves tres largement repartis dans les eaux marines tropicales a conclu que c etait chez la moule Trichomya hirsuta que la concentration des metaux lourds Pb Cd Cu Zn Co Ni et Ag dans les tissus refletait le mieux le niveau de pollution de l environnement Chez cette espece il y a une correlation lineaire entre le niveau d un element dans les sediments et sa concentration dans les tissus de l animal et ce pour tous les metaux a l exception du zinc Certains bivalves sont egalement utilises pour mesurer la qualite microbiologique de l eau En effet sur des plages ou sont rejetees des eaux usees d origine industrielle ou domestique la fluctuation hydrologique et meteorologique ainsi que la variation de la quantite de rejets au cours du temps rend une analyse a partir de l eau difficile car demandant un tres grand nombre d echantillons alors qu il est facile de realiser ces analyses sur des bivalves comme les moules qui sont sedentaires et stockent dans leur organisme les bacteries constituant un tres bon bio indicateur L utilisation des bivalves comme bio indicateurs a toutefois ses limites Ainsi les niveaux de polluants retrouves dans leurs tissus varient suivant l espece l age la taille la periode de l annee et d autres facteurs encore La quantite de polluants de l eau peut varier au cours du temps et les mollusques ne refletent alors pas les teneurs presentes mais celles passees Dans une etude sur plusieurs especes de bivalves presents dans des lagons au Ghana les resultats de ce type d analyse se sont averes anormaux Les niveaux de zinc et de fer avaient tendance a s accroitre durant la saison des pluies du fait du lessivage opere sur les couvertures galvanisees des maisons Les niveaux de cadmium etaient plus hauts chez les animaux jeunes que chez leurs aines car ces animaux ont une croissance rapide et malgre le fait que ce metal s accumule sa concentration dans les tissus diminuait Dans une etude menee pres de Vladivostok on a decouvert que les niveaux de polluants dans les tissus des bivalves ne refletaient pas toujours le niveau de pollution des sediments environnant dans des lieux comme les ports En effet dans ces lieux les bivalves filtrent une quantite d eau bien moins importante qu ailleurs car celle ci est tres riche en nutriments Les bivalves peuvent egalement avoir un interet pour depolluer les eaux Ainsi des coquilles broyees disponibles en tant que sous produit de l industrie de la conserve de fruits de mer peuvent etre utilisees pour eliminer les polluants de l eau Il a egalement ete constate que lorsque l eau est maintenue a un pH alcalin les coquilles broyees suppriment le cadmium le plomb et d autres metaux lourds presents dans les eaux contaminees en echangeant le calcium constituant leur aragonite avec ces metaux lourds permettant ainsi de recueillir ces polluants sous une forme solide L huitre creuse Saccostrea cucullata est connue pour reduire les niveaux de cuivre et de cadmium dans les eaux contaminees du golfe Persique Les animaux vivants agissent comme des biofiltres eliminant selectivement ces metaux et les coquilles mortes permettent egalement de reduire leur concentration Autres utilisations Coquilles sculptees miniatures La conchyliologie est l etude des mollusques a coquille mais le terme conchyliologiste est egalement parfois utilise pour decrire un collectionneur de coquillages De nombreuses personnes collectent en effet des coquilles sur la plage ou les achetent pour ensuite les exposer chez eux On compte de nombreuses collections privees et publiques de coquilles de mollusques mais la plus importante est celle de la Smithsonian Institution qui abrite plus de 20 millions de specimens En Grece antique notamment a Athenes certains votes se faisaient a l aide de coquilles d huitres notamment quand le peuple souhaitait bannir certains hommes politiques Les coquilles peuvent etre utilisees dans un but decoratif de plusieurs manieres Elles peuvent etre incrustees dans le beton ou le platre pour decorer des marches ou des murs et peuvent etre utilisees pour embellir des cadres des miroirs et autres objets d artisanat Elles peuvent etre empilees et collees ensemble pour faire des ornements Elles peuvent etre percees et enfilees sur des colliers ou transformees en d autres formes de bijoux Les coquilles ont servi par le passe comme ornements ustensiles grattoirs ou outils de coupe Des outils tailles soigneusement coupes et faconnes dans des coquilles de bivalves datant de 32 000 ans ont ete retrouves dans une grotte en Indonesie Dans cette region il semble que l utilisation de la coquille a ete developpee pour fabriquer des outils plutot que la pierre ou l os peut etre du fait de la rarete de pierres adaptees Ceinture wampum de 1885 Les Amerindiens vivant pres de la cote utilisaient des morceaux de coquilles pour constituer leurs wampums Busycotypus canaliculatus et Mercenaria mercenaria etaient utilises pour faire des motifs traditionnels blancs et pourpres Les coquilles etaient coupees polies et percees avant d etre enfilees et tissees dans les ceintures Celles ci ont ete utilisees a des fins personnelles sociales et rituelles ainsi que plus tard comme monnaie La tribu des Winnebagos dans le Wisconsin utilisait les moules d eau douce de differentes especes et s en servait notamment de cuilleres ou de tasses Ils les taillaient pour fabriquer des couteaux des rapes et des scies Ils les sculptaient pour en faire des hamecons et des leurres Leur coquille reduite en poudre etait integree dans l argile dont ils faisaient leurs poteries Ils les utilisaient aussi comme grattoirs pour enlever la chair des peaux et pour scalper leurs victimes Ils se servaient egalement des coquilles pour evider les troncs d arbres utilises pour faire les canoes une fois que ceux ci avaient ete partiellement brules et pour labourer le sol accrochees a des morceaux de bois Coquille d une moule d eau douce utilisee pour faire des boutons On fabriquait traditionnellement des boutons avec une grande variete de coquillages marins et d eau douce Dans un premier temps ils etaient utilises plus dans un but decoratif que pour attacher les vetements et le plus ancien exemple connu a ete retrouve a Mohenjo daro dans la vallee de l Indus La soie marine est un tissu obtenu a partir des byssus de bivalves en particulier des nacres Pinna nobilis Elle est produite dans la region mediterraneenne ou ces coquilles sont endemiques C etait un tissu couteux et la surpeche a beaucoup reduit les populations de l espece Il en est fait mention sur les inscriptions en grec de la pierre de rosette et ce tissu etait vraisemblablement utilise pour payer des taxes Les coquilles broyees sont distribuees en tant que complement calcaire dans l alimentation des volailles pondeuses Ce sont souvent les coquilles d huitres et de coques qui sont utilisees a cette fin comme elles sont produites en nombre par l industrie agro alimentaire Nacre et perle Gravure de nacre sur un retable du XVI e siecle La nacre est la couche brillante naturelle qui tapisse certaines coquilles de mollusques Elle est utilisee pour faire des boutons de nacre et dans l artisanat pour fabriquer des bijoux naturels Elle etait egalement utilisee en marqueterie incrustee dans les meubles en particulier en Chine On s en servait pour decorer les instruments de musique les montres les pistolets les eventails et divers autres produits L importation et l exportation de produits fabriques en nacre sont controlees dans de nombreux pays dans le cadre de la Convention sur le commerce international des especes de faune et de flore sauvages menacees d extinction Une perle est creee dans le manteau d un mollusque quand une particule irritante est recouverte de couches successives de nacre Bien que la plupart des bivalves puissent creer des perles les huitres perlieres de la famille des Pteriidae et les moules d eau douce des familles des Unionidae et des Margaritiferidae sont les principales sources de perles commercialisees car les concretions calcaires produites par les autres especes ne sont pas lustrees Trouver une perle dans une coquille d huitre demande enormement de chance car il faut en ouvrir des centaines avant de trouver une perle La plupart des perles sont obtenues a partir d animaux d elevage dans lesquels une substance irritante a ete introduite pour induire la formation d une perle Une perle irreguliere peut etre obtenue en inserant un implant generalement en plastique derriere un lobe du manteau puis a l interieur de la coquille Il faut en moyenne entre deux et quatre ans pour produire une perle de cette maniere et il faut de la chance pour retrouver des perles bien spheriques Une autre procedure plus difficile a mettre en œuvre pour obtenir des perles consiste a greffer une partie du manteau d une huitre dont on sait que la nacre est de bonne qualite dans un specimen adulte et y inserer un noyau de nacre c est a dire un morceau de nacre issu d un autre coquillage et poli afin d en faire une bille ronde En guidant ainsi la forme de la future perle on a plus de chance d obtenir une perle spherique et on obtient un produit uniquement constitue de nacre L animal peut etre ouvert pour en extraire la perle apres deux a quatre ans et reensemence pour qu il produise une autre perle La perliculture est une industrie importante au Japon et dans de nombreux autres pays riverains de l ocean Indien et du Pacifique Symbolisme La Naissance de Venus Venus apparaissant dans une Coquille Saint Jacques La Coquille Saint Jacques Pecten maximus est l embleme de Saint Jacques Elle est devenue l embleme des pelerins parcourant le pelerinage vers Saint Jacques de Compostelle en Galice La coquille est aujourd hui associee au pelerinage et est utilisee comme symbole par les auberges le long de la route puis plus tard comme un signe d hospitalite Selon la mythologie romaine Venus la deesse de l Amour est nee dans la mer est en est sortie accompagnee de poissons et de dauphins Botticelli la representant arrivant dans la coquille d un petoncle Les Romains la veneraient et ont eleve des monuments en son honneur dans leurs jardins la priant pour qu ils ne manquent pas d eau et que le jardin verdoie A partir de la les coquilles de petoncle et d autres bivalves ont commence a etre utilises comme symbole de la fertilite La representation de la coquille des petoncles est par ailleurs utilisee en architecture et dans le design et est le logo de Royal Dutch Shell la celebre compagnie petroliere D autres bivalves ont une place dans les arts comme notamment l huitre qui est un sujet privilegie des natures mortes et particulierement dans l art flamand et neerlandais du siecle d Or Statut de conservation et sauvegarde Groupe de mulettes Margaritifera margaritifera photographie en Suede ou ces mollusques peuvent vivre plus de 100 ans Les bivalves sont globalement moins menaces d extinction que d autres categories d animaux Les especes d elevage sont notamment tres repandues a travers le monde Toutefois il faut distinguer le cas des bivalves d eau douce beaucoup plus menaces que les bivalves d eau de mer Ainsi un tiers des bivalves dulcaquicoles est menace selon la liste rouge de l UICN Parmi les especes les plus menacees on peut citer les moules d eau douce appartenant au genre Margaritifera comme Margaritifera auricularia et la mulette Margaritifera margaritifera La creation de lacs de retenue absence de courant de microcentrales electriques changement des debits les pratiques agricoles eutrophisation des cours d eau pollution par les pesticides augmentation de l erosion des sols et par suite de la turbidite ainsi que l introduction de Truites arc en ciel Oncorhynchus mykiss impropres au developpement de la glochidie ont entraine la quasi disparition de cette espece sur pratiquement toute son aire de repartition en Europe et en Amerique du Nord D autres especes ont une aire de repartition tres limitee qui mettent en peril sa survie C est le cas de Quadrula fragosa qui ne compte plus qu entre 50 et 1 000 habitants sur 20 km de la riviere Sainte Croix dans le Minnesota Pour conserver ces especes outre les diverses mesures de protection pour les especes concernees des plans de conservation specifiques sont mis en œuvre Ainsi un Plan National d Action pour la Mulette perliere a ete mis en place en France et la premiere station d elevage inauguree dans le Finistere References en Cet article est partiellement ou en totalite issu de l article de Wikipedia en anglais intitule Bivalvia voir la liste des auteurs la Carolus Linnaeus Systema naturae per regna tria naturae secundum classes ordines genera species cum characteribus differentiis synonymis locis Tomus I Editio decima reformata Laurentii 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